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Numar: une nouvelle ère


Guidrion

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Invité Kroxigor

Voilà, je viens juste dire que ce texte est vraiment bien car je ne voualis pas que tu te dises que j'avais abandonné ton texte mais j'avais pas trop le temps ces derniers temps. ^_^

Alors voilà, la suite très vite et....vraiment très vite. :lol:

Continue comme ça. ^_^

kroxigor, amoureux du texte ^_^:wink:

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  • 2 semaines après...

merci pour ta fidélité kroxigor d'ailleurs merci à vous tous qui suivez ce texte.

Comme vous l'aurez remarqué, j'ai dû mettre le projet au ralenti pendant deux bonnes semaines(saleté d'accident de voiture :lol: ) mais voici la suite qui, je l'espère, vous plaira. ET... oui on se rapproche de la bataille, plus que deux "scènes" à écrire et on y sera enfin!

Alors quoi de nouveau dans ce passage? on commence à savoir qui est Almodeus, le technaugure un peu fou :ermm: et on se prépare pour la bataille.

Allez, voici la bete(co...comment ca "pas trop tot"? ^_^ ):

- Monseigneur! Nous approchons de la ceinture Altienne. Le lieutenant Ascels de la compagnie motorisée m’envoit m’assurer que les sentinelles sont bien opérationnelles.

Almodeus se tourna vers le soldat. Celui-ci était plutôt de petite taille pour un Numar mais pouvait compter sur une masse musculaire plutôt impressionnante. L’expression de son visage ressemblait à une caricature de commissaire, probablement acquise par la prétention qu’éprouve un jeune soldat en étant promu au grade de caporal comme en témoignait ses galons. Son amusement du ridicule qu’offrait le spectacle du caporal se changea en profond mépris lorsqu’il remarqua le regard moqueur qu’il posait sur son torse mécanique. Son insolence se manifesta plus grandement encore dés le moment où il se mist à tapoter lentement la crosse de son pistolet laser, manifestement impatient.

- Monseigneur?

Celui-ci avait prononcé sa phrase sur un ton impatient et empli d’irrespect. Comment ce simple soldat pouvait oser s’adresser à lui ainsi, un prêtre de l’omnimessie, et qui plus est comment cette larve pourrait oser manipuler l’un de ses divins enfants, ses fidèles machinae! Almodeus resta dignement devant lui et lui répondit sur un ton glacial.

- Dites à votre supérieur que mes fidèles machines sont prêtes à apporter la mort aux hégémoniques et ajoutez qu’il devra se passer de vos déplaisants services.

- Veuillez m’excuser, monseigneur mais je ne vous comprend pas.

- En vertu de mon statut d’officier mechanicus, je vous mets aux arrêts pour insubordination et irrespect du culte mechanicus. Au conseil disciplinaire appartient le choix de donner suite.

Le caporal, bouche bée prit une teinte pourprée en quelques secondes

- Monseigneur! Je proteste et...

- Partez! Vos stridentes et pitoyables vociférations vont finir par troubler leur esprit de la machine.

Le soldat resta encore quelques secondes devant lui, bouillant de rage puis tourna les talons et partit d’un pas furibond. Almodeus ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire.

Laissant derrière lui ce dérangement, le technaugure se retourna et reprit son activité de vérification.

La sentinelle qu’il avait devant lui était parfaitement en état de marche. Qui plus est, Almodeus le savait, son esprit était déterminé. Les prêtres du culte mechanicus avaient fait du bon travail. Leurs litanies de juste courroux avaient empli la machine de fureur. Le technaugure ne put s'empêcher de sourire de fierté devant l'efficacité de l'adeptus mechanicus.

Soudain des bruits troublèrent la mélodie du travail et de l'effort qu'il affectionnait tant. Il se tourna afin de comprendre la cause de ce tapage. Il vit le contingent de pilote se rassembler à l'intérieur du hangar. Ces hommes retinrent son attention, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine anxiété à l'idée d'abandonner le sort de ses sentinelles à d'autres. Les soldats en question démontraient un sérieux et une discipline exemplaire; leurs rangs parfaitement ordonnés se divisèrent en files, chacune se dirigeant vers une rangée de sentinelles dans un mouvement rappelant étrangement les parades des investitures sénatoriales de Numares Prime et chaque homme se plaça devant son véhicule dans un mouvement simultané.

Cette discipline et ce sérieux aurait rassuré n'importe quel officier mais Almodeus réclamait la perfection. Un seul humain découragé pourrait abattre en quelques instants l'état d'esprit que l'adeptus mechanicus avait mis tant de temps à construire. Almodeus s'était toujours voulu impitoyable dans son jugement ce qui, selon lui, avait toujours donné de satisfaisants résultats.

C'est dans cette attitude qu'il décida d'étudier plus en détail les humains en question.

Il ne put s'empêcher de grimacer de mécontentement lorsqu'il remarqua qu'aucun des soldats n'avait le visage découvert, tous portait le casque obligatoire lors des opérations spatiales. Contrarié, il reporta son attention sur les insignes, espérant y trouver quelque indices ou souvenirs. Son attention fut détourné par un spectacle auquel il ne s'attendait pas: dans un geste commun et simultané, les soldats s'agenouillèrent devant leurs sentinelles et prononcèrent le salut militaire suivi d'une courte prière, le "credo in deum mechanicum".

Il sourit; il n'aurait jamais cru que d'un acte commun, des humains puissent prendre conscience de la nature sensible de l'esprit de la machine.

Confiant et heureux, Almodeus partit en direction du groupe de technoprêtres, le pas aussi léger que le lui permettait ses implants bioniques musculaires. Le groupe chantait un hymne à la gloire de la colère du dieu-machine auquel se joignit le technaugure durant plusieurs couplets en apportant la force de sa voix encore puissante aux intonations faibles des prêtres. Son chant perça même le vacarme que produisit les pelotons d'assaut lorsqu'ils se rassemblèrent dans le hangar dans l'attente du combat.

Alors qu'Almodeus se prépara à entonner un nouveau chant d'hymne à la victoire sans l'approbation des trois prêtres qui dissimulaient bien mal leur excèdement vis-à-vis de l'envahissant technaugure, le silence se fit, ne laissant pour seul bruit que les pas d'Azkar sur la passerelle supérieur. Il s'arrêta au milieu de celle-ci et se tourna vers les deux-milles hommes. L'homme les dominait de la hauteur de sa position, hiératique et le regard résolu. Son calme apparent le rendait d'autant plus impressionnant.

Almodeus restait figé devant l'obéissance et le respect naturel et volontaire que lui avaient démontré les troupes rassemblés et se mit à observer attentivement l'homme qui s'apprétait à leur faire défier les meilleurs de l'Imperium.

Guidrion, qui latinise

edit:corrigé

Modifié par Guidrion
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merci pour ta fidélité kroxigor

Merci aussi :lol:

où il se mis à tapoter lentement

mit

se passer de vos déplaisants service.

services

je vous met aux arrêts pour

mets

Les soldats en question démontrait un sérieux et une

démontraient

Ben pour le fond, on avance doucement avec les préparatifs. Mon seul reproche sur cette partie, serait de clarifier le début. Comemc a faisait longtemps qu'on avait pas eu une suite, j'ai pas très bien compris ce qu'il se passait ! Donc en essayant de caser un petit résumé au début du texte de facon narrative, ca pourrait le faire ^_^

Bon à part ce détail mineur, c'est du tout bon ! Vivement la suite !

@+

-= Inxi =-

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Invité Kroxigor
QUOTE 

merci pour ta fidélité kroxigor 

Merci aussi

De rien :lol:

Allez, voici le bete(co...comment ca "pas trop tot"?  ):

MOI!!!! ^_^

Vos stridentes et pitoyables vociférations vont finir par troubler leur esprit de la machine

Au lieu de" leur esprit", j'aurais mis "l'esprit".

Ce texte, c'est du tout bon et comme Inxi, je n'ai pas trop bien compris ce qu'il se passait, donc un petit résumé serait sympa, mais je ne suis pas aussi exigeant que Inxi, le résumé êut ne pas etre narratif.

Ben, voilà. Sinon la suite.

Kroxigor

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Salut à tous,

QUOTE 

Allez, voici le bete(co...comment ca "pas trop tot"?  ):

MOI!!!! 

:D Euh... :D erreur d'orthographe de ma part

Alors pour les résumé, je tacherai de vous faire ca

voici une suite assez courte qui tranche un peu avec les précédentes, le second suivra bientôt histoire de ne pas vous laisser sur votre faim(quoique j'aime bien finir mes paragraphes sur une note de suspens :) )

...Je suis ton père...(comment ca je suis hors-sujet?)

Bon ici pour comprendre il n'y a qu'à savoir qu'Azkar a envoyé Adrian se reposer, le reste important ici peu :whistling:

Adrian manipulait son couteau avec tout l'intérêt caractéristique de l'ennui. Couché sur son lit, sans trouver le sommeil ou même l'envie de repos, il armait et rétractait la lame. Soudain il émergea de sa demi-conscience en jetant violement le couteau qui alla se planter dans le mur opposé.

Il en avait assez de n'avoir aucune activité autre que de se morfondre dans cette cabine silencieuse et déprimante en jouant avec ce couteau qui ne lui rappellait que de mauvais souvenirs, assez de devoir se reposer tandis que d'autre se préparait à mourir. Il soupira de cette impuissance qui semblait l'accompagner depuis sa naissance.

Il décida de sortir pour reprendre son poste mais son regard fut attiré par le couteau. Il s'en approcha. L'arme était profondément enfoncé et il remarqua que quelques éclats d’acier s’était formé au-dessus de la lame. Comment avait-il fait cela? Lui-même ne le savait pas ou plutôt ne le savait plus. Il reprit le couteau profondément enfoncé avec une étrange aisance. L’arme s’était planté dans le mur et la façon dont elle avait été lancé lui avait conféré une force qui lui fit réaliser une poussée verticale après l’impact. Cette technique ne lui était pas inconnue. Il fit à nouveau tourner la lame dans sa main comme il l’avait fait pendant un quart d’heure mais cette fois avec un profond intérêt. Il se remémora cette tactique qu’il crut avoir toujours connu:

conçue pour mettre hors de combat un homme tout en lui laissant suffisament de temps à vivre et de douleur pour lui permettre de dire tout ce qu’il pouvait savoir d’utile, le lanceur effectuait un lancer latéral tout en conservant le couteau dans une position qui lui permettait d’effectuer la poussée vertical. La lame était censée se ficher dans la poitrine de l’adversaire au niveau de son poumon droit sans fracturer les côtes, la poussée verticale servait quand à elle à déchirer l’organe ainsi que les veines et artères présentes provoquant ainsi d’importantes hémorragies internes.

Cela lui semblait si limpide… Si simple… Puis il se souvint où il avait appris cette technique, à quoi elle avait servi. Il revit à nouveau la fusillade, les sanglots, les cris, le sang… Il cria et jeta le couteau à terre. Il se rendit compte qu’il transpirait et qu’il tremblait. Il ne pouvait pas rester ici. C’était impossible! Il se mit à courir pour sortir de la cabine et coura en lançant des regards apeurés derrière lui.

Guidrion, qui vadorise

...

oh de notre bonheur, toi le fatal emblème

Ne crois pas qu'au magique espoir du corridor, j'offre ma coupe vide où souffle un monstre d'or!

:) ... Fatigué moi...

Guidrion, qui hors-sujetise^^

Edit:corrigé

Modifié par Guidrion
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Adrian manipulait son couteau avec tout l'intérêt caractéristique à l'ennui.

de l'ennui

Donc à part ca pas de fautes mais c'est quand même un peu court. Par contre, j'aime vraiment bien comment tu introduis la scène ! Cette sorte de rengaine puis l'arrivée du souvenir... Ca rend vraiment bien, felicitation ! :whistling:

Suite ! Vite !

@+

-= Inxi =-

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Invité Kroxigor

J'ai juste une remarque à faire car sinon cette partie est vraiment bien, elle est trop COURTE!!!!!!!!

Guidrion, qui vadorise

:huh: je ne vois pas trop là!!!

oh de notre bonheur, toi le fatal emblème

Ne crois pas qu'au magique espoir du corridor, j'offre ma coupe vide où souffle un monstre d'or!

ça veut dire quoi? :huh: La poésie, ça me dépasse!!!

Suite ! Vite !

Comme Inxi quoi!!! :P

Kroxigor

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QUOTE

Guidrion, qui vadorise

je ne vois pas trop là!!!

(quoique j'aime bien finir mes paragraphes sur une note de suspens )

...Je suis ton père...(comment ca je suis hors-sujet?)

voilà la réponse mais c'est vrai que celle-là n'est pas fameuse

ça veut dire quoi? La poésie, ça me dépasse!!!

Ca ne veut rien dire :huh:

C'est un hors-sujet(clin d'oeil à reflet d'acide)

QUOTE

Suite ! Vite !

Comme Inxi quoi!!!

Pas d'inquiétude, ca ira vite :huh:

Guidrion, qui explique

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Merde alors, l'a du talent. :huh:

Bon, c'est vrai que je n'ai lu que le dernier passage mais je suis déjà impressioné par la fluidité de la narration, la densité de chaque phrase écrite.

Tu as tout ce qu'il faut pour faire un excellent texte. :huh:

Le Warza (continue!)

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merci pour les fleurs, warzazatt, mais la prochaine fois je me contenterais d'un triomphe glorieux avec l'arc qui va avec :huh:

alors, voici la suite(rapide hein?) que je vous envoie pour ne pas vous laisser sur votre faim. Et puis si on laisse trop refroidir, le suspens tombe

Enfin, trêve de palabre:

Adrian respirait bruyamment et avec difficulté. Il avait cessé sa course effrénée plusieurs couloirs plus loin, hors d'haleine. Il se laissa tomber lourdement sur le sol froid et métallique. Il regardait dans le vague, sans expression, abattu. Le seul témoin de son malaise était la larme qui avait perlé sur sa joue. Adrian fut pris d’un frisson lorsque celle-ci tomba sur sa main et émergea brusquement, comme s’éveillant d’un sommeil agité par un cauchemar. Il reprit ses esprits et se leva. Instinctivement, il regarda le couloir d’où il était arrivé et frissonna à nouveau. Il ne pouvait pas rester là. Non! Cela lui était impossible, il avait juré, il était parti et devait repartir.

Il crut soudain avoir perdu l’esprit, il lui semblait que des voix l’appelait, qu’elles le jugeaient, qu’elles lui rappelaient ses dires et ses actes, qu’elles lui disaient qu’il l’avait trahi, elle et sa mémoire.

- NON!

Adrian avait hurlé si fort que plusieurs échos lui revinrent, aussi froids et métalliques que le couloir, ils semblaient le narguer, riant de sa pitoyable réaction. Non! il rêvait, c’était impossible! Il le savait

- Pourquoi me jugez-vous! J’ai fait tout ce que j’ai pu!

~ Non... tu as échoué... tu as fuit... tu l’as abandonnée... tu les as tous abandonnés... tu n’est qu’un lâche et tu le sais!

- Non! Je... J’ai agis, je me suis battu, j’ai fait tout ce que j’ai pu, je voulait les aider mais je n’ai pas pu... Si j’en avais eu la pouvoir, rien ne se serait passé!

La voix éclatait d’un rire mauvais et cruel. Il voulut répliquer mais aucun son ne sortit de sa bouche.

Le rire s’éloigna et s’atténua. Il devint amusé et sincère, un rire franc et amical. Adrian releva soudain la tête et vit deux soldats en train de rire passer dans le couloir d’en face. Il avait imaginé tout cela. Ce tribunal soudain et dérangeant n’était qu’un produit de son imagination!

Il remarqua qu’il était agenouillé et appuyé contre la paroi, transpirant et halentant. Ses respirations sonores se muèrent peu-à-peu en un rire jaune et inquiétant, puis en rire, simple et naturel comme celui qu’il venait d’entendre. Il riait, chaque éclat semblait lui retirer un lourd fardeau comme si cet acte si naturel chassait les ténèbres de son esprit. Il se releva, toujours euphorique puis se calma et reprit un semblant de sérieux.

Il se remit à marcher, cette-fois d’un pas calme mais décidé, décidé à mettre le plus de distance possible entre lui et ces fantômes, entre le réel et cette fiction malsaine.

Guidrion, ca avance je vous jure!

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Invité Kroxigor
Si j’en avais eu la pouvoir

"le" pouvoir.

le plus de distance possible entre lui et ces fantômes

"ses" fantômes.

Voilà les seules fautes que j'ai relevées, li y en a peut être d'autes mais celles-ci étaient flagrantes.

Sinon c'est toujours aussi bien mais il manque....un peu de longueur, et oui, je n'ai rien à dire car c'est vraiment bien.

Kroxigor, petite liste des courses:

_une suite

_plus longue

_plus vite

:huh:

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Et une petite paranoïa pour ton héros ! Ca envisage plein de bons trucs ca

Tu n'imagines même pas

Kroxigor, petite liste des courses:

_une suite

_plus longue

_plus vite

Allez suite ! Et plus longue !

Mais avec plaisir(ma bonté me perdra :crying::crying: ):

Adrian pénètra silencieusement dans le centre de commandement bourdonnant d’activité. Son entrée fut à peine remarquer comme en témoignait le soldat qui venait de le bousculer et qui se confondait à présent en excuses. Adrian les accepta et se dirigea vers l’ordinateur principal. Celui-ci affichait des dizaines de runes brillantes définissant chaque information concernant l’opération ainsi qu’un plan de la station astéroïdale.

Il tenta de savoir si des éléments nouveaux étaient apparus auprès du soldat mais ne reçut que le silence comme réponse. Il sut toutefois que l’homme avait parfaitement entendu mais qu’il s’épargnait toute distraction inutile pour maintenir le haut degré de concentration que nécessitait l’utilisation du puissant appareil. Il sourit, se revoyant lui-même lors de son premier grade dans la communication d’état-major, épuisé et obnubilé par la quantité d’information que ces ordinateurs produisaient.

Ces engins n’avaient pas changé d’un iota depuis sa première affectation. Il ferma les yeux et se replongea avec amusement et nostalgie dans la mélodie de ce travail harassant mais si familier quand soudian, une note, familière elle aussi... Mais trop à son goût. Il rouvrit les yeux et remarqua le signal indiquant qu’un objet avait quitté la station orbitale.

- Qu’est-ce que c’est?

Cette fois-ci, le soldat daigna répondre bien que ses paroles furent prononcé aussi bas que s’il avait parlé pour lui-même alors que la moitié du personnel tentait de comprendre d’où venait la raison de l’alerte.

- Les satellites de surveillance auxiliaires ont détecté une capsule de secours qui s’est ejecté de la base.

- Une navette logistique?

- Non. Il s’agit d’une navette médicale, elle n’est pas équipée pour transporter des données informatiques. L’ennemi n’a probablement pas encore pu extraire nos infos défense.

- Mais cela veut dire que le blessé contenu dans cette capsule est d’importance! Je vois mal des commandos d’infiltration utiliser ce genre de moyen avant que l’assaut aie eu lieu! Ils se privent d’un précieux échapatoire et ...

- Lieutenant Darlis! L’analyse et l’interprétation des données n’est pas de votre ressort. N’outrepassez pas vos fonctions.

Le représentant du Sénat Avelkhar avait parlé de sa voix habituelle mais Adrian savait qu’intérieurement, le civil savourait cette nouvelle occasion de le rabaisser. Celui-ci s’était montré ouvertement hostile à la totalité des soldats d’Azkar ainsi qu’à tout esprit d’initiative. Nombreux étaient ceux qui pensaient que cet homme avait été affecté à l’état-major d’Azkar par les grandes familles du Sénat pour maintenir son succès et la montée de sa popularité sous contrôle. Adrian partageait ce point de vue mais le conservait généralement pour lui-même en présence de l’antipathique larbin. Mais cette fois-ci, l’homme dépassait les bornes: lorsque l’Imperium lui-même menait l’assaut, aucun acte ne devait être pris à la légère et il ne pouvait supporter un homme qui privilégie son avenir politique à l’avenir de Numar.

- Monsieur, avec l’iiiimense respect que je vous dois, nous sommes tous sensés agir afin de nous assurer les meilleurs chances de victoire et de survie pour nos hommes!

- Cessez immédiatement vos plaintes. Vous n’êtes pas en droit de décider quoique ce soit. Cette décision appartient à ce qui vous sert de commandant.

A l’entente de ces derniers mots, tous le personnel de centre s’était levé et fusillait à présent du regard l’homme toujours impassible et drapé dans son mépris. Le silence s’était fait dans la salle.

Adrian fut le premier à parler bien qu’il eut mille fois préféré envoyer le civil sucrer des fraises.

- Puisque cette décision appartient à notre très estimé seigneur-commandant militant, je vais moi-même lui annoncer la nouvelle.

Le lieutenant avait particulièrement insisté sur le titre d’Azkar, décidé à rappeler à cet impudent civil qui commandait ce navire. L’homme, pourtant, ne bougea pas même un cil ce qui fit bouillir Adrian de rage.

Alors que celui-ci partait, Avelkhar lança un dernier commentaire, jouissant de chaque accès de rage qu’il provoquait parmi ces hommes qu’il avait toujours considéré comme inférieur.

- A votre place, j’éviterai de déranger votre siiii grand homme dans son discours aux hommes. Néanmoins, si vous voulez vous rendre ridicule tout deux, le commandant se trouve sur la passerelle quatre du hangar principal.

Adrian ne répondit rien.

Guidrion, et encore une(de suite? non d'année -_- )

PS: merci inxi :crying:

Modifié par Guidrion
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Mais avec plaisir

Tu te fous de nous ? C'est pas trois lignes plus long -_- Ok, au sens strict, c'est plus long... Mais t'avais très bien compris :crying:

familier quand soudian, une note, familière elle

Je pense que la répétition peut etre supprimée :crying:

Qu’est ce que c’est

Qu'est-ce

tout le personnel de centre s’était

tous

Bon par pour le fond, on replanche sur la rivalité des deux hommes ! Je suis sur que ca peut aussi mener à quelques choses de bien :P Maintenant, tu as plusieurs éléments sur lesquels tu pourrais construire ton histoire seule... Ca veut dire que certains élements vont être sous developpé ! Alors il ne faut pas :P Réfléchi bien sur chaque passage :crying:

Alors livre nous une suite plus longue, plus vite, aussi bien !

Guidrion, et encore une(de suite? non d'année  )

PS: merci inxi

Mis du temps à le comprendre ce passage ! Enfin pas de problème ! Tant que je dois pas chanter :P

@+

-= Inxi =-

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Invité Kroxigor
Mais avec plaisir

Comme Inxi, je trouve que c'est à peine plus long, même si plus long de 1ligne sera toujours plus long, mais on attendait vraiment très long.

Enfin, ce n'est pas un problème vu que ces quelques lignes sont de qualité ^_^

Bon, les fautes et éventuels remarques ont été faîtes par Inxi, bien que je ne comprene pas le fait " de construire son histoire seule".

Bon ben voilà, la suite et beaucoup plus longue stp!

Kroxigor! Amoureux du texte 8-s:ph34r:

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Tu te fous de nous ? C'est pas trois lignes plus long  Ok, au sens strict, c'est plus long... Mais t'avais très bien compris

Comme Inxi, je trouve que c'est à peine plus long, même si plus long de 1ligne sera toujours plus long, mais on attendait vraiment très long.

Enfin, ce n'est pas un problème vu que ces quelques lignes sont de qualité 

Je fais ce que je peux... Je suis pas une vache à histoire non plus.

bien que je ne comprene pas le fait " de construire son histoire seule".

On est deux

Guidrion

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  • 5 semaines après...

Bonsoir à tous

Comme vous avez pu le constater, le récit a hiberné pendant ce mois-ci vu que j'ai eu un agenda assez chargé. Enfin tout ca pour dire que je n'ai pas abandonner et que la suite est là. Bon je sais, elle est courte mais je préfère vous donner la fin du chapitre avant d'entamer le suivant.

En tout cas, pour ceux qui en ont assez du manque d'action, vous ne serez pas déçu par la suite des évènements.

Bon, je parle, je parle mais c'est la suite que vous voulez non? et bien la voilà:

Azkar regardait la foule, incroyablement nerveux bien qu’il n’y laissa rien transparaître. Il savait qu’il était arrivé au point décisif.

La pièce avait commencé et tous les acteurs étaient en scène, il ne pouvait rater sa tirade s'il voulait garder le devant de la scène... Il fut intrigué par cette réflexion, il n’avait jamais été intéressé par le théatre et détestait s’exprimer par image...

Bien que cette pensée ne dura que quelques secondes, il la chassa, furieux contre lui-même de ne pas réussir à se concentrer dans un situation pareille. Ce fut sur cette note de volonté qu’il commença son discours d’une voix de stentor:

- Soldat de Numar! Pourquoi? Pourquoi Numar doit combattre dans ses propres murs? Pourquoi les larbins de Terra se pavanent-ils sur notre territoire?

Pourquoi? Non... La question n’est pas pourquoi mais comment? Un seul des nôtres vaut des dizaines de ces imbéciles, par sa valeur, par son courage, par sa foi. Alors, comment ces traîtres à leur serment millénaire ont-ils pu oser poser leurs pieds sur notre saint sol?

Eux-même ne connaissent pas la réponse. Nous n’affrontons pas des soldats mais des imbéciles qui laissent d’autres imbéciles penser à leur place. Et nous laisserions ces apostats diriger l’humanité? Mais qui sommes-nous pour permettre ca? Nous sommes les élus de l’Empereur. Altarus nous a montré la voie! Le Réformateur nous a liberé! A présent, nous menerons le combat en dignes fils de l’Empereur. Partons au combat mes frères! Combattons! Pour Numar et la gloire!

Depuis les premières notes élevés de sa harangue, des cris s'étaient élevés des troupes réunis, plus élevés à chaque nouvelle phrase du commandant jusqu'à devenir des cris de haine. Ca et là, des soldats brandissaient leur poing ou leur arme en scandant des insultes envers l'ennemi. A bon nombre d'endroits, des officiers durent intervenir pour calmer les ardeurs de certains hommes, trop occupés à insulter l'Imperium pour entendre les hauts-parleurs indiquant que l'Arrianis amorçait sa phase d'approche de l'objectif.

Au prix de quelques hurlements de sous-officier et autres arguments frappants, la troupe se mit finalement en formation, imité en cela par les pilotes de sentinelles, prêts à démarrer leur machine au moindre ordre d'Azkar. Ce dernier se hâta de gagner sa propre sentinelle en enfilant le casque de son scaphandre. Une forte odeur de renfermé accompagna celui-ci.

Azkar soupira: il exécrait les scaphandres et les sorties spatiales, ces opérations où la moindre anomalie technique pouvait causer la mort par asphyxie.

Une fois monté dans son appareil, il retira son casque, trop heureux de profiter de quelques minutes de "liberté".

Il pianota son code d'accès sur le clavier de l'ordinateur de bord et alluma ses caméras. Il aperçut un spectacle amusant et un peu trop familier sur son écran: Adrian tentait d'attirer son attention avec force gestes sous le regard d'un technoprêtre littéralement écroulé de rire.

Azkar, mi-amusé mi-excédé, ouvrit la trappe de l'appareil et se mit à hurler:

- Adrian! Qu'est-ce que vous foutez-là? Je croyais vous avoir dit d'aller vous reposer! Retournez immédiatement au centre de commandement à moins que vous ne préfériez mourir asphyxier!

- Commandant! Une capsule de secours a réussi à quitter la base!

- Dans l'immédiat je ne peux rien y faire. Retournez au centre de commandement et essayez d'en savoir plus, nous verrons après la bataille. Exécution!

- A vos ordres... Commandant?

- Quoi encore?

- Bonne chance...

- J'en aurai besoin. Si elle me manque, je compte sur vous pour me remplacer.

- Quoi? Euh... Mais...

- Partez maintenant!

Ce fut sur ces mots qu'Azkar referma la trappe et démarra son appareil, imité en cela par l'unité de sentinelle dans un concert de bruits de métal.

- Soldats! Le moment est arrivé! Battez-vous et n'oubliez pas que l'Empereur est avec nous!

Les derniers encouragements d'Azkar furent suivis par les hauts-parleurs:

- vingt secondes avant arrimage de l'Arrianis.

J'espère que vous n'êtes pas trop déçu par la longueur mais comme je vous l'ai dit, je préfère cloturer ce chapitre

Bon sur ce je vais me coucher moi...

Guidrion, crevé

Modifié par Guidrion
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si il voulait garder le devant de la scène

s'il

Il fut intrigué par cette réflection, il n’avait

réflexion !

prêts à démarrer leur machine au moindre ordre d'Azkar

leurs machines

aperçu un spectacle amusant et un peu

aperçut

Qu'est ce que vous foutez-là?

qu'est-ce

essayer d'en savoir plus, nous verrons

essayez

20 secondes avant arrimage de l'Arrianis

Vingt

J'espère que vous n'êtes pas trop déçu par la longueur mais comme je vous l'ai dit

Plutôt par un manque de concentration orthographique :wink: Mais on peut pas être parfait tout le temps ! J'en suis plus que conscient !!! ^_^

Sur le fond, un passage plus marrant que sérieux, notement quand ils parlent de la chance... Le passage du discours est sympa mais sans plus... C'est fou comme ce genre de scène n'éveille aucun sentiment en moi :/ Que ca soit bouquins ou films, je ressens jamais de haine :crying: Dommage ^_^ Enfin c'est pas bien grave :P

Bon un bon passage ! Comme tu l'as vu, il est court alors vivement le nouveau chapitre... Plus long :blink:

@+

-= Inxi =-

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Invité Kroxigor

Comme Inxi, je trouve ce passage plutôt marrant mais toujours bien écrit. Il est vrai que cette suite est petite mais si c'était pour clore ce chapitre alors c'est pas grave, car j'espère que le nouveau sera beaucoup plus long. Je l'attends avec impatience.

pendant ce mois-ci vu que j'ai eu un agenda assez chargé.

M'en parle pas! Ca fait trois mois que j'essaie de commencer à écrire une nouvelle histoire et j'ai pu écrire que trois chapitres! Vraiment désolant!

Bon voilà, j'attends donc la suite avec impatience!

Kroxigor.

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Alors voici le début du chapitre cinq avec, enfin, de l'action. J'espère qu'il vous plaira:

Chapitre 5: Que périssent les larbins de Terra

- Contournez la base et prenez l'ennemi en tenailles. Ordonnez aux torpilleurs de conserver une distance d'au moins mille-cinq-cent mètres par rapport à l'axe d'approche de l'Arrianis. Que les vaisseaux de bataille prennent position dans les zones gamma quatre, sept, neuf et dix.

Eulanius Algerian distribuait ses ordres, impassible et sévère comme à son habitude. La passerelle du Dasclan, le vaisseau amiral altien, bourdonnait de l'activité frénétique qui s'y déroulait. Les soldats de l'état-major altien, réputé pour leur calme à toute épreuve, faisaient ici à nouveau honneur à leur réputation. La base de commandement de la ceinture altienne se trouvait face à eux, visible au travers de la paroi transparente de plastacier. Algerian marqua une pause et regarda la base. Il ne put s'empêcher de soupirer à l'idée de reprendre ce qu'il avait lui-même appellé "une des défenses les plus imprenables qu'ait jamais possédé Numar". Sa brève pensée à l'ironie de cette contre-offensive fut interrompue par l'un de ses officiers de communication. Décidé à ne pas se laisser distraire, il chassa ses pensées et reprit son rôle.

- Amiral! Une dépêche de l'Arrianis nous informe son arrivée dans la zone hostile dans quatre-cent secondes.

- Parfait. Transmettez nos données tactiques à leur état-major à un niveau de codage magenta. Etablissez une communication avec le commandant Azkar.

- Impossible. La dépêche m'informe également qu'il a rejoint ses troupes et prononce actuellement son discours.

- Bon... Nous nous contenterons d'appliquer notre plan à la lettre. Ordonnez aux vaisseaux de préparer les torpilles à haute pression et les charges spatiales.

- N'est-ce pas insuffisant?

- Nous ne cherchons pas à détruire la base mais à neutraliser ses batteries. Je ne tiens pas à éliminer les régiments d'Azkar par une erreur balistique. Qui plus est, votre rôle n'est pas de discuter les ordres mais de les appliquer, soldat.

- Veuillez m'excuser, amiral.

- Ce n'est pas nécessaire mais vous concentrer sur votre travail l'est.

- A vos ordres!

Algerian acquiesca et partit en direction de la carte d'état-major holographique qui se trouvait au centre de la passerelle. Il y rejoignit un techno-stratège affairé à mettre la carte à jour, assisté par les quelques officiers qui s'y trouvait également.

- Combien de temps nous reste-t-il avant l'arrivée dans la zone hostile?

- T moins trois secondes.

A peine le techno-stratège eut fini sa phrase qu'un cri retentit depuis l'aire des radars:

- Répercussions de canons confirmées! L'ennemi a ouvert le feu!

Le cri fut suivi d'une série de bruit d'explosion. La passerelle toute entière fut éclairée d'une vive lumière rouge dûe aux explosions. L'amiral ainsi que plusieurs officiers tombèrent sur le sol du fait des vibrations qu'avaient produit les impacts de torpilles sur la coque du Dasclan.

Algerian se releva brusquement en s'accrochant à la table holographique et hurla ses ordres pour couvrir les déflagrations:

- Faites tirer tous les vaisseaux qu'ils aient atteint leur objectif ou non! Lancez les leurres!

L’appareil d’Azkar fut secoué par le choc lorsque l’Arrianis s’arrima à l’astéroïde. Il pouvait à présent entendre les explosions que produisaient les combats à l’extérieur.

Le gigantesque sas rétracta ses portes une-à-une, empêchant ainsi une dépressurisation trop brutale qui aurait pu s’avérer dangereuse voire mortelle pour les soldats réunis dans le hangar.

Le commandant prépara son appareil et envoya aux sentinelles concernées l’ordre de s’apprêter à larguer les piles à plasma.

Une fois la porte ouvertes, le contingent de marcheurs se mit en marche dans un immense vacarme. La bataille faisait à présent rage à l'extérieur du vaisseau. Azkar hurla sur les ondes l'ordre d'envoyer les leurres lorsque sa sentinelle posa le pied sur le sol de l'astéroïde. Dans les quelques secondes qui suivirent, il put distinguer une vingtaine de projectile voler parmi les explosions et les débris produits par le combat pour finalement atterir au centre du terrain qui les séparaient de la base. A l'instant même où ceux-ci atteignirent le sol, les détecteurs infrarouges clignotèrent d'une lumière rouge et les quatres batteries se dépolyèrent. A peine furent-elles en position de tir que les quatres futs de chaque batterie se mirent à envoyer un flot d'obus vers les leurres. Azkar, conscient qu'ils devaient agir immédiatement sans quoi ils périraient sous le feu ennemi.

- Equipe deux mettez-vous à couvert et pilonnez la batterie trois. Equipe quatre, suivez-moi et ouvrez le feu sur la batterie un.

Immédiatement, cinq sentinelles armées de missiles traqueurs se détachèrent du peloton et se placèrent derrière la formation rocheuse située non loin de la batterie trois, imité en cela par Azkar et l'équipe trois qui se dirigèrent vers la gauche en direction de la batterie un. Chaque appareil tira son missile après celui de la sentinelle positionnée plus en avant afin de faire surchauffer le bouclier à l'usure plutôt que de gaspiller des munitions dans un tir simultané. Les boucliers énergétiques originaires de Kulexus, un monde-forge de Numar, étaient extrêmement résistants mais présentaient le défaut de s'user à chaque explosion, défaut que les pilotes du TIR n'hésitaient à présent pas à exploiter. Le bouclier résista à la première salve ainsi qu'aux trois premiers missiles de la seconde mais succomba au quatrième, laissant la batterie exploser en ne laissant qu'une carcasse noircie.

Le groupe d'Azkar contourna la batterie toujours occupée à vomir ses projectiles sur les piles à plasma et ouvrit le feu. La dizaine de multi-laser envoya plusieurs dizaines de rayons rouges qui se dispersèrent au contact du bouclier comme des gouttes de pluies dans un lac. Il ne fallut que quelques secondes pour que la masse de rayons ne fassent surchauffer le générateur qui se mit à siffler et explosa. La batterie, privée de sa protection, fut secouée par la multitude de tir et finit par exploser, touchée à sa réserve de munition.

Azkar rallia son groupe et progressa vers les deux autres batteries disposée non loin de la porte du hangar lorsqu'un spectacle insolite s'offrit à lui: les appareils avaient cessé de tirer sur les leurres pourtant encore actifs. Le détecteur clignota d'un lumière rouge, les deux appareils changèrent de cible et ouvrirent le feu sur le peloton.

Les deux sentinelles qui entouraient Azkar sautèrent tandis que les batteries se mirent à arroser l'unité, détruisant les appareils un à un.

- Qu'est ce que... L'ordinateur a été percé! L'ennemi contrôle les systèmes de défense! Tirez! Tirez sans interruption! Nous ne pouvons plus perdre!

Les sentinelles ouvrirent le feu mais sous l'effet de la surprise ils se contentaient de tirer en direction de la batterie. C'est ainsi que les premières salves de canon laser et de multi-laser soit se perdirent dans le sol ou dans les murs de la base soit se dispersèrent sur les boucliers, trop peu puissantes pour endommager l'appareil coûtant ainsi la vie à plusieurs pilotes. Azkar commençait à paniquer lorsqu'il vit deux sentinelles se détacher de ce qu'il restait du groupe, autrement dit une vingtaine d'appareil, pour contourner les batteries. Une fois arrivés à leur arrière, les appareils tirèrent et touchèrent les bases de la batterie quatre la faisant s'écrouler et exploser. Ils renouvelèrent ensuite l'opération sur la dernière batterie.

Azkar laissa échapper un long soupir de soulagement et établit le contact vidéo avec les deux pilotes.

- Messieurs?

- Pilote Arlénis, chef.

- Pilote Nodj, à vos ordres mon commandant.

- Et bien soldats, nous vous devons la vie je crois.

- Vous en faites pas, chef. On a juste fait notre boulot. Si on retournait plutôt casser de l'impérial?

Nodj prit un air outré et reprit la parole tout penaud.

- Veuillez l'excuser, mon commandant. Il ne voulait pas s'exprimer si vulgairement.

Azkar éclata de rire, la peur qui le tenait à la gorge encore quelques secondes plus tôt avait complètement disparu.

- Laissez Nodj, il a raison. Il faut y retourner. Que périssent les larbins de Terra!

PS: je corrigerai la partie précédente un peu plus tard.

Guidrion, on y est enfin à cette attaque :(

Modifié par Guidrion
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Faites tirez tout les vaisseaux qu'ils aient

tirer - tous

distance d'au moins 1500 mètres par rapport à l'axe d'approche
T moins 3 secondes.

J'y ai réfléchi hier à ca ! Alors je vais faire mon petite exposé. Ca : 1, ca se prononce comment ? Ca se prononce pas 1, vu que c'est un chiffre... Un chiffre qu'est ce que c'est ? Un symbole... Comment si tu mettais tout le temps /_\ à la place de delta ( je sais mon symbole est moche ^_^ ) alors en fait, quand on y pense, c'est du chatspeak, chose bannie du forum :D 1 se prononce un et s'écrit un, pas autrement 1, :( c'est un symbole réservé au maths et c'est pour ca qu'il n'y aura jamais de chiffre dans un livre ^^

Sinon pas mal ! :D Je dirai que c'est une bataille bien décrite ! Sinon, je me demandais aussi si tu avais déjà lu des phrases en majuscules dans un bouquin ? ^_^ Donc je corrigerai à ta place :blink: Bon allez, j'ai assez piniaillé ! Bonne suite franchement et vivement encore la suite ^_^

@+

-= Inxi =-

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Invité Kroxigor
J'y ai réfléchi hier à ca ! Alors je vais faire mon petite exposé. Ca : 1, ca se prononce comment ? Ca se prononce pas 1, vu que c'est un chiffre... Un chiffre qu'est ce que c'est ? Un symbole... Comment si tu mettais tout le temps /_\ à la place de delta ( je sais mon symbole est moche  ) alors en fait, quand on y pense, c'est du chatspeak, chose bannie du forum  1 se prononce un et s'écrit un, pas autrement 1,  c'est un symbole réservé au maths et c'est pour ca qu'il n'y aura jamais de chiffre dans un livre ^^

Résumé: En fait, pas de chiffre dans un texte. :whistling:

Guidrion, on y est enfin à cette attaque

Comme tu le dis, enfin.

C'est une bonne suite avec une attaque très bien décrite.

Sinon, je me demandais aussi si tu avais déjà lu des phrases en majuscules dans un bouquin ?

Qu'est ce que tu veux dire par là Inxi?

Kroxigor, vivement la suite!

et...

Que périssent les larbins de Terra!

:innocent::rolleyes: Tiens, mais c'est le titre du chapitre.

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J'y ai réfléchi hier à ca ! Alors je vais faire mon petite exposé. Ca : 1, ca se prononce comment ? Ca se prononce pas 1, vu que c'est un chiffre... Un chiffre qu'est ce que c'est ? Un symbole... Comment si tu mettais tout le temps /_\ à la place de delta ( je sais mon symbole est moche  ) alors en fait, quand on y pense, c'est du chatspeak, chose bannie du forum  1 se prononce un et s'écrit un, pas autrement 1,  c'est un symbole réservé au maths et c'est pour ca qu'il n'y aura jamais de chiffre dans un livre ^^

bon ok je vais changer ca :innocent:

Sinon, je me demandais aussi si tu avais déjà lu des phrases en majuscules dans un bouquin ?

J'étais dubitatif de ce coté-là mais je vais corriger. L'idée était de montrer qu'Azkar hurlait vraiment mais c'est vrai que c'est peu élégant.

Tiens, mais c'est le titre du chapitre.

C'est voulu, histoire de donner plus de sens au titre même si je pense que c'est suffisament explicite :P

attaque très bien décrite.

:evilgrin:

Là par contre je suis perplexe, j'étais un peu déçu par le rendu que j'avais donné à ce passage, je le trouvais un peu trop lent et lourd pour une scène censée se dérouler à très grande vitesse(faut dire que je l'ai écris après avoir écouté le thème bataille de la série mobile suit gundam* pour ceux qui connaissent) mais bon ca a l'air de passer :wink:

*contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas cette série qui m'a inspiré pour les sentinelles lourdes aux allures de dreadnought :whistling:

Sinon, pour la bataille, c'est loin d'être fini contrairement à ce qu'on pourrait croire. J'ai encore quelque bricoles de ce coté-là :D:rolleyes:

Edit: petite remarque, si certains d'entre vous décident de relire le texte, bien que ce doit être plutôt rare, vous pourriez remarquer certaines petites incohérences dûe au fait que cette partie de l'histoire a été plus ou moins remaniée par rapport à mes premiers écrits. Donc si vous en remarquez, j'apprécierai que vous me les fassiez remarquer

Merci d'avance

Guidrion, let's go to correct this story

Modifié par Guidrion
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  • 1 mois après...

Bonsoir(ou bonjour) à tous

Après une longue absence dûe à la préparation de mes examens, je vous ramène la suite du récit, suite plutôt longue et qui, je l'espère, vous plaira.

En tout cas il devrait contenter ceux qui ne sont pas fans de nos bon vieux sm comme leurs partisans.

Pour ceux qui trouvaient que le récit manquait de combat depuis le chapitre trois, vous allez être servis :D

Alors petit résumé des épisodes précédents: Après un transit interminable(en tout cas pour l'auteur et les lecteurs), les forces d'Azkar arrivent à la ceinture altienne et commencent le débarquement soutenus par la flotte altienne. Le contingent de sentinelle mena un combat difficile contre les batteries à guidage infrarouge. Ils survécurent grâce aux excellentes manoeuvres de Nodj et Arlénis.

Et maintenant, voici la suite en elle-même:

Arlénis poussa un cri lorsqu'un missile à fragmentation explosa non loin de sa position en projetant trois soldats qui tentaient de se mettre à couvert. Il se remit en mouvement, conscient qu'il formait une cible vulnérable et facile pour une escouade devastator complète. Après avoir atteint une position moins exposé, il regarda l'ennemi. Celui-ci tirait des salves continus sur les lignes numars dans l'intention d'empêcher toute organisation. "Une tactique toute impériale..." ne put-il s'empêcher de penser.

Son ordinateur analysa la présence ennemie et l'informa de sa nature d'une voix féminine, mécanique et entrecoupée de parasite. Arlénis soupira, il n'avait jamais pu supporter ces analyseurs que l'adeptus munitorum leur avait imposé lors de la formation des premières troupes d'intervention rapide. La dernière information sortie du haut-parleur le fit soupirer plus encore:

- ...Estimation des dégats: nuls... Destruction de la cible compromise... Choisissez une autre cible...

Choisir une autre cible... Il aurait bien voulu! Après avoir lancé une volée d'injures à l'appareil, il entendit une autre voix. Celle-là s'exprimait avec force, c'était Azkar. Arlénis recevait difficilement la transmission du fait de l'importante présence d'arrecium, le métal contenue dans les torpilles à autre pression que lançait par dizaine la flotte altienne. Ce métal avait la propriété de brouiller voire de couper les ondes radios envirronantes selon la quantité de métal. C'était la fameuse arme anti-radar que Kulexus se vantait d'avoir mis au point. Cette arme disposait de nombreux avantages mais présentait l'inconvénient de bloquer également les lignes des troupes. L'arme étant réservée à l'apesanteur spatiale, l'adeptus mechanicus n'avait pas relevé ce problème.

Arlénis reçut malgré tout la transmission bien qu'il dut y consacrer toute son attention, un acte imprudent au vu de la situation dans laquelle il se trouvait. Il observa à nouveau les astartes qui déversaient toujours un flot ininterrompu de projectiles et de rayons. Il remarqua le couvert qu’il avaient construit et trouva soudain un moyen de les faire stopper leur tir. Il établit une connection avec les sentinelles proches et se mit à crier ses instructions à son comparse:

- Nodj! Ouvre le feu sur les marines!

- Ca sert à rien! Mes multi-lasers ne leur feront rien!

- Le couvert! Ouvre le feu sur le couvert!

- T’es sûr!

- Aussi sûr que tu veux mais grouille-toi! Tire!

Nodj, bien que perplexe, tira à pleine puissance sur les couverts, accompagné en cela par Arlénis. La salve de rayons rouges traversa le hangar pour toucher le couvert qui vola en éclat. Les fragments de métaux furent projetés dans toutes les directions et forcèrent ainsi les astartes à interrompre leur tir pour se mettre à couvert. Arlénis ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement. Voyant l’acalmie, les soldats numars encore à découvert se mirent à courir aussi vite qu’ils le pouvaient en direction des rochers proches. Les deux pilotes continuèrent à arroser le terrifiant ennemi même après que tout les soldats se soient mis à couvert.

Alors qu'il s'apprêtait à quitter sa position pour trouver un meilleur axe de tir, Arlénis poussa un hurlement de stupeur: une torpille venait de passer à un mètre de sa position dans la direction qu'il allait emprunter. Après avoir repris ses esprits, il tourna ses caméras juste à temps pour voir la torpille exploser dans le hangar en projetant ses blocs d'arresium et une grande quantité de son liquide extensif. L'onde de choc de la dépressurisation de l'intérieur de la torpille projeta plusieurs space marines à terre et déstabilisa les autres.

Encore stupéfié par l'explosion, Arlénis n'entendit pas immédiatement Azkar qui exhortait avec force ses soldats à quitter leurs abris pour prendre d'assaut le hangar.

En un instant, la plus grande démonstration de force de la bataille se déchaina sur les devastators: les quatre-cent hommes que comptaient encore le contingent quittèrent presque simultanément leurs abris en poussant un gigantesque cri de guerre mené par le lieutenant Tularch, sabre au vent. Des centaines de tirs de lasers saturèrent la zone. Les numars coururent en direction du hangar, les gardes couvrant dans leur avancée les équipes d’arme lourde qui y prirent position. Azkar lui-même réalisa une percée sur le flanc droit accompagné de deux autres sentinelles. Nombreux auraient été les adversaires qui auraient pris la fuite mais les meilleurs de l’Imperium n’étaient pas de ceux-là.

Les astartes, remis de l’explosion, se remirent à tirer, qu’ils fussent à couvert ou au beau milieu du hangar, et effectuèrent une contre-attaque que les techno-stratège qualifieraient plus tard de magistrale. De grandes salves de projectiles frappèrent de plein fouet les numars. Une décharge à puissance maximale de mult-fuseur pulvérisa Turlach dont les cendres se dispersèrent rapidement dans l’espace sous le regard terrifié des soldats proches. De même les deux soldats du génie qui tentaient alors de poser les balises de téléportation périrent carbonisés par la chaleur dégagée par l’explosion proche d’un tir de plasma lourd. Pas même la percée d’Azkar ne fut épargnée: des tirs massifs de bolters lourds déchiquetèrent la troisième sentinelle de son groupe.

Tandis que la confrontation entre le gros du groupe numar et les devastators occupait toute l’attention, Azkar tenta de trouver la faille de l’ennemi. Les tirs qui l’avaient pris pour cible s’étaient redirigés vers le contingent d’infanterie. Le commandant chercha nerveusement l’officier de l’escouade devastator. Il le remarqua facilement: le seul guerrier armé d’une épée tronçonneuse tirant au pistolet bolter parmi des space marines armés d’armes lourdes. Il établit le contact avec la sentinelle proche pour lui transmettre ses ordres. La première transmission d’Arlyer qu’il reçut fut une volée d’injures à l’encontre des astartes

- Soldat Arlyer! Calmez-vous et écoutez! Le commandant ennemi se trouve à une dizaine de mètre sur la gauche du hangar. Il est isolé avec un autre combattant, occupez-vous de son compagnon pendant que je m’occupe de lui. Reçu?

- Oui mon commandant! Je...

Azkar ne sut jamais ce qu’Arlyer allait lui dire: les tirs de bolter lourd de l’ultramarine qu’il était censé tuer venaient de faire sauter la cabine de son appareil. Azkar le maudit et se dirigea à toute vitesse sur lui avant de lui laisser le temps de réagir. Sa sentinelle enjamba les restes du couvert et plaqua l’astartes contre la paroi métallique de sa patte droite. L’astartes, bloqué par toute la puissance de l’appareil, tenta de se débattre sans succès. Azkar ouvrit le feu. Les dizaines de tir qu’envoyèrent les deux multi-laser criblèrent l’armure de l’astartes. Après l’avoir transpercé d’une cinquantaine de rayons rouges vifs, Azkar retira sa patte, laissant ainsi le cadavre tomber lentement sur le sol. Il allait réouvrir le feu sur le commandant astartes lorsque les pattes de son appareil s’écroulèrent sur elles-mêmes, brisées par l’explosion d’un missile à fragmentation. Azkar jura, se détacha de son siège, alluma son sabre énergétique et ouvrit la trappe d’un grand coup. La dépressurisation manqua de le faire retomber sur son siège. Il s’accrocha à son appareil et jeta une grenade en direction des astartes qui l’avaient pris pour cible. Un des débrits creva les réserves de plasma que portait l’un des devastator. Les trois artilleurs présents moururent liquéfiés. Azkar se tourna vers l’astartes et lui tira dessus de son pistolet radiant. L’astartes abaissa son pistolet pour se protéger jusqu’à ce qu’Azkar ne se jette sur lui avec son sabre énergétique. Il le repoussa d’un mouvement latéral en projetant des volées d’étincelles. Le commandant renouvela son attaque, à nouveau repoussé. Cet étrange bal se poursuivit durant de nombreuses et rapides passes d’armes jusqu’à ce que les deux lames se rencontrent. Epée tronçonneuse et énergétique, le contact prolongé des deux armes projetta des étincelles et des dents de l’arme de l’astartes sur les deux guerriers. Les deux armes commencèrent à surchauffer du fait de la chaleur dégagée par le frottement jusqu’à ce qu’Azkar dut mettre un genou à terre, terrassé par la force de l’astartes. Il grimaçait sous la pression qu’exercait son adversaire sur son sabre. Soudain, il recula en laissant l’ultramarine perdre l’équilibre. Il profita du court instant et d’un geste rapide, il coupa l’épée tronçonneuse dont le mécanisme sauta, blessant profondément son porteur. L’astartes voulut tirer de son pistolet bolter lorsqu’Azkar le décapita. Azkar se laissa tomber à genou, épuisé par l’effort qu’il avait dû fournir et ferma les yeux un instant. Il crut que quand il les rouvrirait, un nouvel adversaire se tiendrait devant lui pour le mettre à mort tandis que les autres space marines achèveraient ses troupes. Comment avait-il pu penser vaincre de tels adversaires? Il eut soudain peur, peur de l’imperium qu’il avait défié. Il dégluttit avec difficulté, prit son courage à deux mains et regarda à nouveau le hangar. Le spectacle qu’il vut était tout autre que celui qu’il pensait voir: les troupes de choc de son contingent s’étaient regroupés et avaient enfoncé l’autre flanc des astartes. Ils étaient à présent en train de détruire la dernière poche de résistance derrière le couvert.

A la vue de cette situation, Azkar reprit courage et comprit. Ce qui lui avait permis de défier l’adeptus Terra et son despotisme obscurantiste, ce n’était ni son titre, ni le soutien des centuries altariennes, ni la puissance du sénat numar, mais le courage et le détermination de ses hommes.

Grabers poussa un cri de joie lorsque les derniers géants furent terrassés et s’autorisa une moue de satisfaction pour son tir de canon laser qui avaient transpercé un des astartes. Il était néanmoins triste, triste de voir tant de ses compagnons pilotes morts. Il adressa une parole votive à ses camarades qui étaient morts pour la cause. Sa prière fut interrompue par des bruits étranges. La totalité des soldats en présence avait cessé de bouger. Des bruits de choc métalliques se rapprochaient. Qui plus est, ils semblaient venir du sous-sol. Soudain, les bruits cessèrent. La tension monta. Grabers se demandait se qui pouvait bien se passer.

Il crut tout à coup que la fin du monde avait commencé lorsque la trappe rétractable des hangars internes sauta dans un bruit d’enfer, projetant une douzaine de soldats désarticulés dans la zone et laissant apparaitre un immense dreadnought qui tenait encore un morceau de la trappe dans son arme de corps-à-corps. A peine sortie du couloir d’arrivage, le monstre métallique se mit à tourner sur lui-même en mitraillant les soldats autour de lui de son canon d’assaut. Des dizaines de soldats périrent déchiquetés, Azkar lui-même ne survécut que de justesse au tir de la machine séculaire. Lui-même eut moins de chance: un projectile fit sauter son canon laser gauche, le choc fit sauter un de ses instruments de bord. Un débrit se planta profondément dans son ventre. Le sang se mit à couler. Grabers regarda son sang sur ses mains et comprit que sa mort était proche. Il tourna la tête vers son écran. Devant lui, le dreadnought répandait toujours la mort parmi ses camarades. A cette vision, il se mit en colère et comprit le but que l’Empereur lui avait réservé. Il poussa son appareil au maximum de ses capacités, la machine ronronnait de puissance. Il ne savait pas si c’était par folie, par vengeance ou par courage mais il devait le détruire. Grabers se mit à hurler son serment de bataille.

- Pour l’Empereur et Numar, nous servirons!

Il lança sa machine à pleine puissance en direction du dreadnought. Celui-ci se tourna et se mit en position de tir. Grabers fit sauter son appareil. Sa patte gauche se brisa comme du cristal sous le tir du canon d’assaut. Il atterrit sur la machine sur une patte et la machine perdit l’équilibre. Le choc soudain et les batteries tournant à plein régime firent surchauffer le moteur. La machine de Grabers roula sur elle-même sur plusieurs mètres avant de s’immobiliser.

Un dernier regard et un cri:

- Pour eux!

Le canon laser tira. Le puissant rayon transperça le moteur du dreadnought et fit sauter tout les appareils de survie. Grabers sourit malgré la douleur un instant avant que sa sentinelle n’explose.

Le dreadnought quant à lui n’explosa pas. Il tituba sur plusieurs mètres en lachant des hurlements inhumains, des bruits de bête agonisante. Le héros enchassé à l’intérieur du sarcophage mourut et la machine s’écroula un peu plus loin. Un cri de victoire retentit sur les ondes. Azkar s’approcha rapidement de la carcasse de la sentinelle qui les avait sauvés. Il se mit au garde à vous et transmis sur toutes les ondes:

- Soldats! La victoire est proche et remerciez-en votre héroïque camarade. Gloire au héros!

Ses trois derniers mots furent repris en coeur par les soldats. une minute de silence suivit malgré que l’enfer ne se déchaine au dehors.

Azkar en était à présent sûr: c’était le courage de ses hommes qui permettait l’espoir.

Voilà, je crois avoir tenu compte de tout vos conseils et respecté vos exigences.

Sur ce

Une bonne nuit à tous(sauf si vous êtes demain^^)

Guidrion, qui va :lol:

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Invité Kroxigor

Bon j'ai pas encore tout lu car là je dois partir pour un autre tournoi de foot. Donc je finirais la lecture ce soir. Pour l'instant ca se présente bien, la longueur est (enfin) correcte et la description de la bataille est plutot bien réalisé. Voilà, donc a ce soir.

Kroxigor. Je ferais un EDIT.

EDIT, comme promis:

Et bien ma foi, j'adore et j'aime ce texte de plus en plus. Le seul hic est la fréquence d'écriture mais si c'est à cause d'examens en préparation alors je comprends tout à fait.

Et bien voilà, un petit EDIT pour dire de continuer ainsi et la suite quoi.

Modifié par Kroxigor
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