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L'Ascension d'un héros


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Salut inxi... Un passage régulièrement c'est bien

bon, comme whileim, sceptique sur le coup des 6/7 hommes povuant ralentir, mais je tempererais cet avis par le fait, que'à mon humble avis, l'élimination des éclaireurs d'une armée doit grandement permettre de la ralentir.

LE but des éclaireurs est de découvrir le terrain, si l'arme n'en a plus, elle avancera plus lentement, moins sereine.

Alors pourquoi pas, mais Neldirage devra se contenter de s'occuper de quelques gobelins sur loups pour mener à bien sa tâche...

Korelion

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BOn comme tout le monde, le coup du 7 hommes qui vont ralentir une armée avec des flèches, j'y crois pas trop.

LE but des éclaireurs est de découvrir le terrain, si l'arme n'en a plus, elle avancera plus lentement, moins sereine

Certes une armée sans éclaireurs avancera lentement mais ce sont quand même des orques, alors le fait qu'il y ait pas d'éclaireurs, je pense pas trop que ça les ralentira.

Ca serait sacrifier des hommes alors que nous en avons, aujourd’hui plus que jamais, le plus besoin

", aujourd'hui plus que jamais besoin". Je n'aurais pas mis "le plus".

Bien, on ne prendra pas de risques inutiles : Dès qu’on les a repérés, on descend de cheval, on fait leur tire dessus et on s’en va !

Plan complètement débile et puis: "on leur tire dessus et on s'en va!" Pas de "fait".

Kroxigor, la suite suite.

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M'enfin, j'm'éloigne un peu du clavier, et paf trois suites...

Je vois que ça commence à s'animer, l'ascension reprend de plus belle, quoi...

Vivement la suite !!!

Il suivit l’allée qui passait devant la taverne-refectoire
"taverne-réfectoire ", non ?
Au matin, il décida quand même d’aller visiter ce coin de montagne. Il faisait encore nuit quand Neldirage commença son périple. Il se trouvait à mi-hauteur des plus hautes maisons de ce flanc et n’était pas utilisé à cause de sa dangerosité.
Je dirais que le dernier "il" fait référence au coin de montagne ? peut-être un peu éloigné, non ?
La lumière qu’il produisait ne parvenait pas à éclairer ni les parois, ni la voûte
retire le "pas", ou le premier "ni".
Ils décidèrent d’en faire un dépôt d’arme
"armes", non ?
Ils avaient dû serrer la ceinture
C'est pas "se serrer la ceinture", l'expression ?
prend immédiatement dix hommes
"prends".
Vous dormirez peu donc préparez vous en conséquence
"préparez-vous ", non ?
Elle avait beaucoup errée entre ce fort et la capitale
Pas d'accord.
on ne sait quelque cause
"quelle", non ?
Neldirage, du haut des escaliers, lui ordonna de se tenir prêt dès le surlendemain pour un départ urgent.
Accord.
Justement parce qu’il ne l’avait jamais eu à l’œuvre.
"vue", non ?
Neldirage finit par écouter aussi sa curiosité et à monter sur les murailles pour regarder cette population
Explique le "à" ?
La petite ville fit un petit arrêt près du lac où les bêtes vinrent se rafraîchir.
C'est voulu ?
-Sergent, ce sont des réfugiés ! Une énorme armée d’orc les menaçait et ils ont préféré fuir que de périr.

-Où se dirigent-ils maintenant ?

-Ils ne savent pas ! Mais ils pensent qu’ils vont venir par ici !

-Maudites créatures ! Jura le sergent.

Trop de "ils".
Faites les rentrer, on trouvera de la place
"Faites-les", non ?
demande leur de l’aménager
" demande-leur", non ?
Neldirage, envoie Ria cherchez des renforts
Nous allons donc vous installez dans une grotte
à vous de vous occupez de la grotte !
Infinitif.
le groupe qui rassembla le plus vite ses affaires
"au plus vite", ou "le plus vite possible".
le sergent voudra vous parlez
Infinitif.
ils sont les meilleurs archers que nous disposions
"dont".
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Voici la suite ! J'enumère les changements que j'ai apporté après cette partie !

/

Gemini, je vais corriger les fautes ! Juste après que j'ai posté ce texte :wub: Je viens de remarquer que 50% des fautes que tu as noté sont sur des passages que j'ai rajouté après ! Donc qui ont pas subi de relecture ... Comme quoi :evilgrin:

Pour la dizaine de gars avec les flèches, j'y ai pensé au moment ou j'ai appuyé sur posté ! Je me suis dit, j'espère que ca posera de probleme a personne :wub: Mdr, je me suis gourré ! Heuresement, j'ai pas eu besoin de changer grand chose ! Juste de rajouter un dialogue initial :wink: Ca m'avait pas posé de probleme puisque je savais qu'il n'aurait pas a ralentir toute l'armée ! Comme quoi... C'est mieux de pas savoir ce qu'il se passe.

Pour Ria, désolé, je voulais pas la faire aussi importante :lol: C'était pour faire original et pas envoyé qu'un mâle :D Il est vrai que je compte peut etre m'en reservir mais ce n'est pas pour tout de suite ! Vu que j'en suis cent page plus tard dans mon récit et qu'elle est toujours pas la ! Je vais voir si je peux pas m'en resservir avant !

Pour le gamin et la caverne, ben j'ai changé l'ordre chronologique... Ce qui fait qu'il trouve la grotte que le lendemain matin avant le lever du jour. Et pour terminer, j'ai revu légérement le dialogue entre l'enfant et Neldirage ^^

Voila tout !

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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une bonne suite, ça ne bouge pas enormement mais au moins il n'y a rien d'exageré dans ce qu'ils font!

par contre c'est quand meme bisar que les orcs n'aient pas deblayé la porte apres qu'elle se soit effondrée, je ne pense pas qu'ils cracheraient sur de la chair humaine meme s'il devait prendre un peu de temps pour deblayer!

j'ai bien hate de voir comment ils vont se defendre contre toutes cette armée...

fibz

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Toujours aussi bien mais il y a une faute qui était déjà présente dans une de tes suites précédentes c'est la bonne humeur au mauvais endroit.

Le sergent est avec eux, ça m’étonnerait ! Tu sais comme il a la tête dure…

Le groupe rit de bon cœur. Ils se mirent en route sur leurs montures pour aller s’arrêter sous un bosquet d’arbres particulièrement discret. Les chevaux firent quelques pas avant de plonger leurs museaux dans l’eau fraîche que dispensait le lac.

Ils viennent de voir leur fort rempli d'orcs et en feu et ils arrivent à rire s'un simple blague alors que tout le monde est peut-être mort car ils ne savent pas si les habitants ont pu aller dans la grotte.

Cette partie est aussi confuse, voir très confuse. IL y a des moments où les orcs sont là et on le sait pas trop et d'autres où ils ne sont plus là alors que l'on croit qu'ils y sont toujours. J'espère que c'est clair mais pour t'éclaicir je pense que Iliaron le fera pour toi.

Autre chose sans importance:

Ils commencèrent un pénible travail de déblaiement. Ils durent aller chercher de lourds maillets chez le forgeron pour casser la pierre qui gênait l’entrée de la taverne. Neldirage leva son arme et l’abattit. Des roches fusèrent dans tout les sens mais seule une petite fissure s’en suivit. Un coup de Tom l’agrandit. Les trois hommes attaquaient la roche à tour de rôle. Au final, le pan de mur qui s’était effondré fut réduit en bouillie et les soldats purent se retrouver dans de grandes accolades de remerciement.

Gemini, je vais corriger les fautes ! Juste après que j'ai posté ce texte  Je viens de remarquer que 50% des fautes que tu as noté sont sur des passages que j'ai rajouté après ! Donc qui ont pas subi de relecture ... Comme quoi 

Mets le paratexte en italique parce que ça m'a fait un choc de passer du récit à l'explication des changements de la partie précédente.

Autre chose:

Pendant les vacances tu vas changer le rythme de parution ou le laisser tel qu'il est?

Kroxigor, beaucoup de questions auxqu'elles il aimerait une réponse. :evilgrin:

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Toujours pas corrigé les fautes ! Bon dieu de maths :evilgrin:

[Mode HS]Bon Gemini, tu la fais quand ton annonce d'un texte ? :wink:[/Mode HS]

par contre c'est quand meme bisar que les orcs n'aient pas deblayé la porte apres qu'elle se soit effondrée, je ne pense pas qu'ils cracheraient sur de la chair humaine meme s'il devait prendre un peu de temps pour deblayer!

Ils sont pressés et quand on voit le travail que les humains ont dû faire, on comprend qu'ils n'aient pas eu envie de s'attarder ! Pourquoi s'arreter pour 3 hommes alors qu'un royaume attend ? ^^

précédentes c'est la bonne humeur au mauvais endroit.

En fait, je vois pas ca comme de la bonne humeur... Comme un rire jaune, ou noir ... Je sais plus l'expression ! Têt rouge, vert pomme, rose flash ! A vous de me le rappeller :D

rire s'un simple blague alors que tout le monde est peut-être mort car ils ne savent pas si les habitants ont pu aller dans la grotte.

Tu as mal compris l'explication du plan :wub: En fait, les réfugiés sont deja loin avec toute l'armée ! Il reste dans le fort qu'une poigné de soldats qui est chargée de voir si Neldirage arrive a revenir avant les orcs ( ce qui n'est pas le cas ) et c'est eux qui doivent se cacher ! :wub:

Autre chose:

Pendant les vacances tu vas changer le rythme de parution ou le laisser tel qu'il est?

A vous de repondre a cette question !

@+

-= Inxi, dodo =-

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QUOTE 

rire s'un simple blague alors que tout le monde est peut-être mort car ils ne savent pas si les habitants ont pu aller dans la grotte.

Tu as mal compris l'explication du plan  En fait, les réfugiés sont deja loin avec toute l'armée ! Il reste dans le fort qu'une poigné de soldats qui est chargée de voir si Neldirage arrive a revenir avant les orcs ( ce qui n'est pas le cas ) et c'est eux qui doivent se cacher !

Ah bon! Ca va mieux maintenant, je comprends. Mais une chose. Les soldats qui les attendaient, n'étaient pas censés être dans la grotte? Là on les retrouve dans l'auberge je crois.

QUOTE 

Autre chose:

Pendant les vacances tu vas changer le rythme de parution ou le laisser tel qu'il est?

A vous de repondre a cette question !

C'est plutôt à toi de répondre car tout le monde n'est pas en vacances en même temps et en plus c'est ton texte. moi en tout cas, je suis en vacances depuis vendredi soir jusqu'au 27 février.

Kroxigor, une suite toujours.

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[Mode HS]Bon Gemini, tu la fais quand ton annonce d'un texte ? :wink:[/Mode HS]
Qui sait quand l'inspiration frappera à ma porte ???
En fait, je vois pas ca comme de la bonne humeur... Comme un rire jaune, ou noir ... Je sais plus l'expression ! Têt rouge, vert pomme, rose flash ! A vous de me le rappeller :D
jaune, je dirais :evilgrin:

Dans ce cas , évite le "de bon cœur": "le groupe se força à rire", "le groupe rit jaune", "le groupe rit à contre-cœur", "le groupe rit d'un rire sans joie", etc... mais "de bon cœur", ça colle pas.

Passage sympa, pas beaucoup d'action mais sympa...

Vivement la suite !!!

J’ai pris de la nourriture qui leur fileront une sacrée indigestion !
Accord.
à la recherche d’un indice qui pourrait lui dire qu’est-ce que faisait donc ces orcs
Accord.
Il baillât puis se leva donner des coups de pied pour que tout le monde s’éveille plus rapidement.
Question: pourquoi un subjonctif imparfait ?
ils chevauchèrent leurs montures et partirent à la recherche de cette bande d’orc
"orcs", non ?
une bagarre qui avait mal tournée
Pas d'accord.
alors que Neldirage chevauchait à bride battue
N'est-ce pas "a bride abattue" ?
Et faîtes attention, on peut tomber à tout moment sur un de leurs éclaireurs.
"faites", non ?
Le gobelin, voyant qu’il n’avait plus aucune arme, décida de s’esquiver rapidement. Malgré la rapidité avec laquelle elle avait disparu dans le buisson, Tom fut plus rapide et l’abattit
"la chose", ou "la bestiole", etc..., ou même "il".
Le loup avança de quelques pas puis l’orc lui fit faire demi-tour puis rentrèrent dans la forteresse.
Manque un "ils".
Neldirage partit en direction de la taverne, la maison du sergent et de la sienne.
Manque pas un "de" ?
dans chacun des édifices que croisa Neldirage, tous avaient été saccagés.
"tout avait été", ou retire "dans chacun".
le lieutenant vit que les bêtes avaient essayés de la fracturer
Pas d'accord.
une partie de l’encadrement de la porte s’était effondré
Accord.
Vous savez ce qu’on fait les orcs ?
"ont".
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Bonjour, j'ai une question un peu bête! Comment ça se fait que l'ont passe du chapitre XXVII a XXX directement?

Sinon excellent texte, j'adore! :blushing:

EDIT Warza: Merci de respecter un minimum d'orthographe et de ponctuation.

Modifié par Warzazatt
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Les soldats qui les attendaient, n'étaient pas censés être dans la grotte? Là on les retrouve dans l'auberge je crois

Il est vrai ! On peut supposer qu'il y a eu un imprévu ! Cf prochain chapitre :blushing:

C'est plutôt à toi de répondre car tout le monde n'est pas en vacances en même temps et en plus c'est ton texte. moi en tout cas, je suis en vacances depuis vendredi soir jusqu'au 27 février.

Alors je vous pose, à vous lecteurs, quand êtes vous en vac ? Et si vous tombez tous un peu près en meme temps, voulez vous que je pose un chapitre supplémentaire genre le lundi ?

Gemini : Houla les fautes -_- Bon... Faudra que je sois plus attentif !

Pour les chapitres, c'est que j'ai remarqué que je m'étais décalé dans mon docuement word ! Y avait deux chapitres de décalage ! Donc j'ai du faire +2 au numéro de chaque chapitre ! Comme j'en suis au 76, j'ai corrigé que les prochains suivants donc si vous voyez un decalage qui m'aurait échappé, signalez le moi :D Je croyais que personne faisait attention aux numéros des chapitres moi ! :lol:

Qui sait quand l'inspiration frappera à ma porte ???

[inspiration] Toc toc toc !

[Gemini] Oui ?

[inspiration] Je peut entrer ?

[Gemini] Oui, tu peux entrer ! En fait, tu dois dire : je peux, non ?

[inspiration] A quelle belle conscience ! Je m'en ferai bien un petit nid douillet et y ferait foisonner des idées !

[Gemini] Je sais pas comment ça marche moi !

[inspiration] Laisse-toi guider, c'est tout simple !

[Gemini] Bon bah... Vivement la suite !

[Nous] Ouais, Gemini, nous livre un texte avant la fin de la samaine !!!

Compte à rebours enclenché....

@+

-= Inxi =-

EDIT Warza: Merci de respecter un minimum d'orthographe et de ponctuation.

EDIT

Moi ze dit rien :blushing: Il m'a lu ! Comme quoi, je suis facilement corruptible !

Modifié par Inxi-Huinzi
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Je suis crevé, donc je m'excuse de ce court commentaire sur une seule suite.

La pente était douce ce qui permit à Neldirage de ne pas trop se fatiguer.

Ca fait partie des détails pas forcément utiles :blushing: , je veux dire, qu'il se fatigue si après ça a une incidence, à la limite, mais sinon, cela n'apporte rien à l'intrigue.

Sinon, je reste dubitatif quand à la découverte de l'enfant: ça me paraît étrange que Neldirage soit le seul à le remarquer, le seul à passer par un chemin. Le chemin peut certes être dangereux, mais il y a toujours tentation!

De plus, pour le jeune mage, à mon avis il ne maîtrise pas entiérement sa magie, donc cela m'apparaîtrait logique que sa mère ait au moins remarqué quelque chose :blushing: .

Iliaron

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Bon voila la suite ! T'inquiete Illiaron, je lis ton texte en revenant ^_^ ( vers 18h30 :wink: )

Chapitre XXXI

Après avoir dégagé la voie, les soldats décidèrent de remettre en état tout ce qu’ils pouvaient. Ils allèrent donc dans chaque maison et rassemblèrent tout ce qui était en état et tout ce qui ne l’était pas. Au final, il ne restait plus beaucoup de choses dans la majeure partie des habitations. Tout avait été soit caché, soit détruit. Un grand tas de bois avait été rassemblé dans la cour principale et Neldirage décida de s’en servir cette nuit. Même si celles-ci, en ce début de printemps, étaient plus chaudes qu’avant, on était jamais trop prudent…

Notre ami posta les gardes de façon qu’en cas de retour des envahisseurs, il soit prévenu. Les autres vinrent avec lui chercher les vivres dans la grotte. Neldirage désigna deux sacs de grain, un tonneau de viande conservée dans du sel et un tonneau d’alcool. Notre sergent fit rapidement le tour de la salle pour voir s’ils n’avaient pas été pillés puis sortit, torche à la main, à la suite de ses compagnons.

Mick, qu’il avait envoyé à la suite des orcs, revint avec les nouvelles. Il semblait plutôt incrédule, ce qui n’était sûrement pas une bonne nouvelle.

-Alors ?

-Je ne sais pas, sergent… D’après les traces…. Ils iraient à l’ouest, peut-être pour rejoindre le reste de l’armée !

-Phil est parti à l’opposé, vois si tu peux les rattraper et les faire revenir ici !

-Bien, sergent !

L’homme tourna les talons et alla préparer son départ. Neldirage, du haut des remparts, tourna la tête vers la cité. Elle était calme et sombre, aucune lumière ne filtrait à travers ces bâtisses vides. Notre sergent laissa son regard se poser sur la maison du lieutenant : Où était-il maintenant ? A l’intérieur de son logis, le bureau avait été renversé, il y avait eu des traces de combat mais pas de sang. Soit le lieutenant avait été exécuté, soit il était encore en vie et prisonnier des créatures. Quoi qu’il en soit, et malgré son envie de partir à sa rescousse, Neldirage décida de rester là et de s’occuper du fort.

Malgré cette décision, il avait un léger poids sur son cœur. Cet homme avait été comme un père pour lui… Et tout ce qu’il trouvait à faire, c’était de l’abandonner… Mais la raison revint bien vite et l’argument qu’il ne pourrait rien faire face à cette bande de monstres eut raison de ce regret. Neldirage et ses hommes remirent donc tant bien que mal le fort en état. Il y avait beaucoup de travail mais les compagnons ne chaumèrent pas.

Ils commencèrent par réparer toutes les fenêtres et les portes fracturées. Ils reconstruirent aussi l’entrée de la taverne… Ce qui n’était pas trop mal avec une quinzaine d’hommes restants. Les créatures avaient aussi fracassé l’escalator qui menait aux mines mais ça, les soldats ne réussirent pas à le remettre en état…Leurs tentatives s’étant soldées par la chute, et la destruction, de la cabine dans le vide. Neldirage, alors qu’il sondait une nouvelle fois la ville à la recherche de tout indice qui lui aurait échappé, entendit la cloche d’alarme.

Neldirage fit aussitôt demi-tour et courut à perdre haleine vers le bâtiment. Arrivé dans la cour principale, il jeta un œil à la sentinelle. Cette dernière lui dit :

-Cavaliers au sud !

C'est-à-dire dans la direction de l’Empire… Déduisit notre ami.

-Faites baisser la herse ! Tous les hommes sur le rempart.

Neldirage passa dans l’armurerie où il attrapa une bonne dizaine d’arcs qu’il lança au milieu de la cour puis retourna chercher des carquois. En attendant, les soldats s’emparèrent chacun d’un arc, puis montèrent au pas de course sur les remparts. Neldirage monta les marches aussi vite qu’il put et tendit les carquois à un soldat qui se chargea de les distribuer. Après seulement une minute, le groupe de cavaliers émergea du virage. Il se composait d’une trentaine de chevaliers. Ils portaient tous de lourdes armures de plates et tenaient leurs épées dégainées… des épées tachées de sang put voir Neldirage lorsqu’ils se rapprochèrent.

Un étendard flottait au-dessus du groupe, il était aux couleurs d’un général que Neldirage avait voulu depuis longtemps oublié. La couleur noire de celui-ci lui rappelait le capitaine Van Hoff mais la traînée verte montrait assez bien qu’il s’agissait là du général Karlinter, celui-là même qui l’avait fouetté il n’y a pas si longtemps… Ce dernier s’extirpa de la masse et se présenta aux remparts.

-Qui commande ce bastion ? Demanda le fier général.

Neldirage se montra aux créneaux.

-Il me semble reconnaître là Neldirage ! Que fais-tu ici vaurien ? Et où sont tes canailles de compagnons ?

-Je suis sergent et responsable de ce fort ! Mes compagnons sont partis !

-Oh bien, je vois ! Fit celui-ci. Une bonne chose… Tu ne méritais pas d’être avec cette engeance de paysans… Laisse-moi entrer maintenant. Tu as un rapport à me faire…

Neldirage donna la permission à ses hommes de manœuvrer le lourd mécanisme qui ouvrait les herses. Le général s’avança alors. Le sergent descendit dans la cour à sa rencontre. Voyant que l’homme restait sur son cheval, Neldirage lui proposa de descendre.

-Non, c’est bien aimable mais, moi et mes hommes, nous repartons sous peu ! Mes hommes m’attendent dans la vallée. Nous avons vaincu une partie de l’armée et le reste nous attend ! Par contre, … j’ai oublié le nom de votre lieutenant ! Bref tout ça pour dire qu’il est mort ! Nous avons retrouvé son cadavre au milieu du campement orc. Es-tu le seul gradé ?

-Oui... Acquiesça Neldirage encore sous le choc de la révélation augmenté par le fait que le général semblait s’en moquer éperdument.

-Et bien laisse-moi t’annoncer que tu es promu lieutenant ! Vu que tu t’es débarrassé de tes incompétents camarades, et que j’ai eu de bons échos de toi, tu mérites cette promotion.

Neldirage ne répondit pas. Il était heureux de cette promotion mais il avait toujours une dent contre le général et il ne s’était en aucun cas débarrassé de ses amis ! Notre lieutenant prononça un remerciement forcé mais n’en dit pas plus. Le général, quant à lui, posa nombre de questions sur ce qui s’était passé. Neldirage donna des réponses précises mais sans trop en dire. Il n’avait pas envie que l’homme s’éternise. Un homme qui préférait rester sur son cheval pour dominer son interlocuteur plutôt que de descendre et d’avoir une discussion plus humaine. Cela faisait à peine cinq minutes qu’il parlait que le général dit :

-Bon, je ne puis plus m’attarder… Je t’enverrai un ingénieur pour qu’il t’aide à remettre ce lieu délabré en état ! Prend soin de ce fort comme l’a fait ton prédécesseur. Les habitants seront de retour dans moins d’une semaine !

Il fit tourner sa monture avant que Neldirage ne pût dire un mot. Après son départ, les herses se rabattirent lourdement et les soldats vinrent féliciter notre ami qui venait de prendre du galon. Notre ami, quant à lui, fixait toujours le vide. La mort de son « deuxième papa » l’attristait énormément. Après avoir envoyé quelques sourires à ses soldats, Neldirage se retira dans sa maison qui avait été relativement épargnée.

Chapitre XXXII

Le lieutenant fraîchement nommé décida d’aller faire un tour dans ce qui serait désormais son bureau pour voir en quoi consistait son nouveau travail. Neldirage s’approcha d’une armoire et se figea en y revoyant son prédécesseur. Alors que notre ami n’avait jamais mesuré l’importance que l’homme avait à ses yeux, voilà que celui-ci lui manquait … Neldirage secoua la tête pour chasser ses mauvaises pensées. Il tira un vieux parchemin du meuble. Il se retourna, le dépoussiéra, puis le déroula sur la table.

Etat des vivres : Il y reste quarante kilos de blé et treize de viandes. Il faudra penser à racheter du lait, des légumes et des fruits… Il ne reste qu’un tonneau de chaque.

Ce rapport datait de l’année dernière et notre lieutenant ne prit pas en compte les notes d’achats à faire. Il attrapa un autre parchemin qu’il déplia comme le précédent.

Rapport de l’incident du treize : J’avais ordonné une mission sur un post-avancé de gobelins… Les force ennemies étaient plus nombreuses… il y a eu un mort.

Neldirage releva la tête une seconde du papier. L’ancien lieutenant notait tout par écrit, c’était incroyable ! Il se replongea dans la lecture.

Comme je le pensais, une armée est en train de se créer au nord. Neldirage et d’autres hommes ont abattu un gobelin qui avait pour emblème un bouclier noir… Les prédictions sont exactes mais personne ne se doute de rien ici, il va falloir faire quelque chose.

Le parchemin était fini et le lieutenant avait dû écrire sur autre chose. Neldirage envoya le papier au loin et se jeta sur l’armoire à la recherche de la suite… Avant de mettre la main dessus, il tomba sur un acte de commerce et de vente de leur minerai ainsi qu’une fiche où était répertorié chacun des hommes de la garnison. Après les avoir regardé brièvement, Neldirage lut la suite du papier. Il chercha la date de la veille de son départ pour la guérilla.

… Les hommes viennent de partir pour un harcèlement… Qu’ai-je fait ? Pourquoi je n’ai pas prévenu le général avant ? Pourquoi ne m’a-t-il pas cru quand je lui parlais de cette menace ? Ces questions semblent bien inutiles maintenant…

Le nom du général en question n’avait pas été indiqué. Neldirage se demandait si cela pouvait être Karlinter. Le lieutenant secoua la tête : il ne pouvait pas tout lui mettre sur le dos même si ça l’arrangeait. Neldirage se replongea dans la lecture du parchemin. La suite n’était pas importante mais il trouva rapidement un passage intéressant.

Phil, Tom, Neldirage, Franck et les autres ne sont pas revenus, je crains pour leur vie. La vallée gronde sous les pas des orcs et ils seront bientôt là. J’ai ordonné aux hommes de se barricader dans la taverne. Il est trop tard pour moi, de toute manière, tout ce que j’ai fait a échoué… Je vais aller ouvrir les herses, moins de choses seront cassées, mieux cela vaudra… Après qu’il advienne de moi ce que le destin aura choisi.

A la surprise de Neldirage, le lieutenant ne s’était pas arrêté d’écrire. Il semblait même avoir continué après avoir ouvert les herses.

Maintenant, je sais que les hommes sont à l’abri… J’ai placé de la poudre explosive dans une faille près de la porte. A la première secousse il y aura une explosion et la porte devrait être condamnée… Quand j’ai ouvert les grilles, je les ai vu. Ils étaient un demi millier… Comme je l’avais prévu l’armée se sépare. Les petits groupes détruisent les places fortes pendant que le gros des forces va chercher à s’introduire dans l’Empire. Les orcs semblent énervés, je ne pense pas qu’avoir laissé les portes ouvertes les avancera beaucoup… J’espère surtout qu’ils vont traverser la ville le plus rapidement possible. J’entend les grognements qui monte du bas de la cité : ils sont là… Bonne chance au prochain lieutenant…

Notre lieutenant trouva beaucoup de réponses dans ces parchemins. Notamment pourquoi le lieutenant n’avait pas voulu se mettre à l’abri et pourquoi les portes avaient été ouvertes devant l’avancée orc. Neldirage commença donc un tri : Dans un gros coffre de bois, il rangea le journal de son ami, dans le bureau les contrats qui étaient encore d’actualité et dans l’armoire tout ce qui avait à trait à l’organisation de la ville. Notre lieutenant put voir que la ville n’était pas bien riche et que cette période où ils ne produisaient rien risquerait de rendre la suite plus compliquée. Neldirage n’avait pas la moindre idée de comment ils allaient faire pour rattraper ce retard.

Trois jours plus tard, les soldats s’occupaient toujours de la ville déserte et Neldirage n’avait pas trouvé de solution. La situation se compliqua quand une sentinelle annonça le retour de la population. Le lieutenant vint à la rencontre des réfugiés. Il se souvint d’un coup qu’il n’avait pas pensé à l’endroit où il pourrait accueillir la population de l’autre village. Neldirage se promit de régler ce problème dès qu’il aurait vu Phil.

Justement, voici ce dernier qui venait de passer la herse. Il regardait droit devant lui et arrêta sa monture juste devant le commandant du fort : Neldirage.

-Content de te revoir ! Dit notre lieutenant.

Phil ne répondit pas et descendit de son cheval en se mordant les lèvres. Neldirage regarda l’homme venir près de lui, lui attraper violemment l’épaule et l’emmener à l’écart.

-Qu’est-ce qui se passe ? Demanda notre lieutenant en s’arrachant violement à l’étreinte de l’homme.

-Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu me demandes ça à moi ? S’écria Phil en refermant la porte de la maison où ils s’étaient isolés. Tu ne trouves pas ça injuste ta promotion ? Alors que moi, qui suis ici depuis quinze longues années de plus que toi, n’ai rien !?

-Je n’y suis pour rien ! Lui jeta Neldirage à la figure.

-Si ! J’aurais dû avoir cette promotion ! C’est moi qui gérais ce fort, c’est moi qui ai entraîné les hommes !

-Je suis pas d’accord ! S’exclama Neldirage. Mon système d’entraînement est bien plus efficace que le tien ! Tous les hommes le disent !

-Ca ne change rien ! Dit-il, une fureur indescriptible sur le visage. Ce vieux croûton t’aimait trop ! Il te préférait à moi, il parlait sans cesse de toi ! J’aurais dû m’en débarrasser avant ! Il n’était plus bon à rien !

Neldirage resta dos à Phil. Il fixa le mur, immobile mais bouillant d’une haine terrible. Comment osait-il se comporter ainsi envers un homme qui avait pris soin d’eux ? Notre lieutenant serra les poings. Il pouvait sentir l’écho de son cœur au bout de ses doigts. Il serrait si fort que le sang n’arrivait plus à passer. Il desserra les poings et les resserra, machinalement. Sa mâchoire se crispa et il tourna un regard noir vers l’homme qui avait proféré ces insultes.

Phil ne trouva rien de mieux que de sourire, sourire de plaisir en voyant que ses provocations avaient marché. Neldirage perdit le contrôle de son corps. Son poing fusa à travers la maigre distance qui les séparait. Phil ne put même pas esquiver le coup, c’était même à se demander s’il le vit venir… L’homme s’effondra au sol puis gesticula au sol en se tenant le nez. Malgré le choc, il ne dit rien : Pas un cri, pas une remarque. Neldirage resta debout, le temps que sa rage s’évacue. Ensuite, il se dirigea vers la porte avant qu’il ne sorte, il jeta un regard en arrière. Il vit Phil qui s’était assis, il comprenait qu’il était allé trop loin.

-Neldirage… Je ne voulais…

Trop tard, notre homme avait déjà claqué la porte.

XXXIII

Le lendemain de cette altercation, Neldirage reçut l’architecte dans son nouveau bureau. L’homme rentra prudemment puis s’installa sur la chaise tout en gardant contre lui sa sacoche. Il semblait assez nerveux et stressé. Notre lieutenant chercha ses mots puis commença :

-Bon, votre premier projet sera d’aménager les grottes du versant ouest… Vous voyez où elles sont ?

L’homme enleva son monocle, le nettoya d’une main tremblante puis répondit :

-Oui… oui… J’en viens justement…

-Très bien, alors le projet consisterait à détruire le mur qui conduit sur notre fort pour dégager un accès. Faire une demi-grotte en quelque sorte.

-Je vois… fit l’architecte. Il faudra beaucoup de bois pour consolider la voûte et un endroit pour stocker la pierre !

-Je pensais que nous pourrions utiliser la pierre en trop pour faire de nouvelles demeures… Vous pensez que cela serait possible ?

-Ca dépend de quel aspect aurons les pierres que nous aurons détachées de la paroi ! Mais cela sera coûteux et nécessitera un temps élevé ainsi que de la main d’œuvre !

-Ne vous inquiétez pas, nous avons ce qu’il faut ! … Enfin j’espère, ajouta Neldirage pour lui.

-Bon et bien ce n’est pas insurmontable ! Je pense qu’en travaillant bien, nous pouvons finir ça d’ici un an !

Neldirage fit de gros yeux, il ne penserait pas que ça serait si long !

-Bon et bien, signons donc ce contrat ! Dit le lieutenant en tendant un papier à l’architecte.

L’homme ajouta sa signature au document puis se leva, salua Neldirage puis sortit. Quand il ouvrit la porte, le lieutenant put voir qu’un de ses hommes attendait sur le pas de la porte que l’entrevue soit terminée. Notre ami fronça les sourcils et invita le soldat à entrer. Après de brèves salutations, le militaire tendit une lettre qui venait d’arriver à Neldirage.

Si notre héros n’était pas assis, il se serait effondré au sol. Il regardait la lettre, le regard vide, comme si les mots qui étaient écrit n’étaient pas les bons. La lettre commençait bien et avait fait plaisir à Neldirage mais la suite s’était rapidement gâtée… Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Une larme commença à se former au coin de l’œil de notre lieutenant. Le soldat, voyant qu’il était en trop et qu’il ne pouvait rien faire, sortit discrètement de la pièce. Neldirage ferma les yeux, libérant ainsi la goutte qui eut pour loisir de dégringoler le long de sa joue et d’aller s’écraser au sol. Notre ami se replongea dans la lecture en espérant avoir mal lu.

Neldirage,

J’espère que tout va bien, nous, on a connu des jours meilleurs… En effet, Rob nous a quitté, emporté par le temps disent certains… Quoiqu’il en soit, nous l’enterons dans deux semaines, essaye d’être là. Ses funérailles auront lieu près de la capitale, nous comptons sur toi,

Ylanay

Neldirage sut exactement ce qu’il allait faire, il allait partir d’ici. D’ailleurs, son altercation avait vite été apprise et les gardes étaient désormais partagés entre le lieutenant et le sergent. La situation n’était donc plus possible et l’un d’eux était en trop. Notre lieutenant se décida à aller aux funérailles puis demander sa mutation en ville. Phil pourrait ainsi devenir commandant du fort et tout rentrerait dans l’ordre. Oui… Il sut que c’est ça qu’il avait à faire. Il était temps de revoir du pays et de ne plus rester dans ce trou perdu !

Neldirage cria le nom de Tom à travers la fenêtre. Celui-ci apparut moins d’une minute après. Notre lieutenant lui annonça son départ. Le soldat parut sincèrement touché… Notre ami espérait que ce sentiment ne se généraliserait pas, des hommes ayant perdu leur moral ne sont pas utiles pour un régiment. Neldirage lui promit qu’ils se reverraient et ce dernier sembla aller mieux.

-Va me faire seller une monture, je te laisse ma maison, prends-en soin !

-C’est trop d’honneur, lieutenant !

-Mais non, il faut bien que quelqu’un s’en occupe, non ?

L’homme eut un sourire gêné puis fit une accolade à Neldirage. Notre ami se permit un sourire, se détacha de l’homme puis sortit. Le lieutenant monta chez lui chercher ses affaires les plus importantes. Après un dernier regard vers une demeure qu’il n’avait jamais réellement apprécié, Neldirage descendit jusqu’à la cour principale. En chemin, il rencontra Phil.

-Alors comme ça, tu t’en vas ? Demanda le sergent.

-Tu as eu ce que tu voulais, non ? Maintenant, c’est toi qui dirigeras le fort…

Le sergent eut un regarde véritablement peiné. Neldirage l’ignora. C’était trop facile d’agir en ignorant les conséquences. Que cela lui serve de leçon. Le lieutenant continua son chemin en lançant à voix haute que les instructions se trouvaient dans le bureau.

Dans la cour, un magnifique étalon l’attendait ainsi que la moitié de la garnison. Emu, Neldirage eut du mal à retenir son émotion. Il monta sur l’animal et lui caressa l’encolure.

-C’est vraiment une belle bête, dit notre ami, vous êtes sûr que je peux la garder ?

-Allez-y, lieutenant, cette bête n’est pas faite pour la montagne ! Dit Franck.

-Merci… Merci beaucoup… Je ne vous oublierai pas ! On se reverra tous, je vous le promets ! En avant !

Neldirage croisa le regard d’un soldat. On voyait qu’il retenait ses sentiments. Notre lieutenant se mordit la lèvre et fit un mouvement de tête en se demandant, tout compte fait, si son départ n’était pas un peu précipité. Une sorte de retour en arrière frappa alors Neldirage. Il se revit, hésitant, le jour de son arrivée dans la salle commune. Il se remémora les moments partagés avec ces hommes, et amis. Leurs batailles, leurs rires, leur vie. Une sorte de désespoir au moins aussi fort que la joie de revoir ses quatre amis s’abattit soudain sur le lieutenant. Après un sourire vers ses soldats, il mit en route son cheval.

Le cheval traversa le fort puis passa sous les herses que les hommes venaient d’ouvrir. Neldirage ne put s’empêcher de ressentir une certaine peine en quittant ce lieu où il avait appris à grandir… Il serra plus fort les rênes de son animal et le força à accélérer l’allure. Notre lieutenant savait qu’il y avait une auberge sur le chemin et il aurait voulu y être avant la tombée de la nuit. On ne savait pas ce qui rôdait en forêt…

Ce n’est pas qu’il n’aurait pas su se défendre face à une bande de brigands mais… tout compte fait, il ne tenait pas à le vérifier. Il regarda quand même que son arc était à portée et que rien n’entraverait ses mouvements. Ensuite, Neldirage laissa sa monture suivre le sentier montagneux. Il finit par repenser à ses moments passés avec Rob. Ce vieux soldat toujours en train de râler… Il allait lui manquer. Personne pour leur dire de ralentir ! Cette pensée arracha un sourire à notre lieutenant.

Il se laissa donc porter par le calme de la journée. A chaque fois qu’il se mettait à penser à Rob ou à la garnison, c'est-à-dire toutes les deux minutes, Neldirage secouait la tête et se forçait à penser à autre chose. Le lieutenant se demanda quand même si toute sa vie, il chercherait à savoir s’il avait fait les bons choix. D’abord laisser ses amis partir seuls pour ensuite abandonner à leur tour les soldats pour qui il était resté. Il secoua la tête de nouveau, geste qu’il répétait inlassablement depuis le début du voyage, puis scruta la forêt à la recherche d’un quelconque divertissement.

Il finit par arriver sans encombre à la taverne qui bordait le seul chemin du coin. Cette dernière mesurait une quinzaine de mètres de long et comportait deux étages. Les murs étaient formés de pierre grise et coupés régulièrement par des poutres de bois. Une barrière encadrait également la propriété. Au niveau de l’entrée, un panneau de bienvenue flottait tristement dans le vent. Derrière cette bâtisse, on pouvait voir qu’une écurie avait été ajoutée. Le sol paraissait boueux et des pierres avaient été disposées de façon à le stabiliser. Neldirage passa devant l’entrée puis tourna quand la barrière le lui permit. Dans la cour de derrière, il y avait un garçon aux cheveux roux ébouriffés qui était assis sur le palier de la porte. Il avait l’air vraiment de s’ennuyer.

Le cheval de Neldirage renâcla ce qui attira l’attention du garçon. Il leva la tête et s’approcha en trottinant de notre lieutenant.

-C’est une belle bête que vous avez là ! Y s’appelle comment ?

Neldirage remarqua alors qu’il n’avait même pas pensé à donner un nom à sa monture…

-Je ne lui en ai pas donné… Avoua-t-il.

-C’est dommage ! Tu veux que j’lui en trouve un ?

-Pourquoi pas, dit Neldirage ! Il serait possible d’avoir le gîte et le couvert ce soir, gamin ?

-Je pense oui ! Il faudra voir avec papa et maman…

-Bien, alors j’y vais de ce pas ! Tu pourras nourrir mon cheval ?

-C’est compris dans le service, dit le gamin, enfin c’est comme ça que dit papa !

Neldirage rit de bon cœur et entra dans l’auberge. Il retira ses gants de cuir puis s’approcha du comptoir. En attendant que l’aubergiste s’occupe de lui, notre lieutenant jeta un regard sur la salle. A l’opposé du comptoir, il se trouvait une cheminée où mouraient lentement quelques bûches. Sur la gauche, Neldirage put voir l’escalier qui desservait le deuxième étage. Au milieu de la salle, il devait y avoir sept, voire huit tables. Pour l’instant, elles étaient inoccupées mais Neldirage ne doutait pas que cela viendrait en temps et en heure. Le sol venait d’être astiqué ce qui reflétait assez bien les quelques rayons qui parvenaient des ouvertures et des bougies. Les murs n’étaient guère décorés ce qui n’étonna point Neldirage. De la suie avait même commencé à se déposer sur les murs jouxtant la cheminée.

-Qu’est-ce que je peux bien faire pour votre service… Dit une voix derrière notre ami qui le força à se retourner. Hum… Lieutenant !

-Oui, en effet, acquiesça Neldirage. Le gamin dehors m’a dit que vous aviez de la place…

Neldirage regarda un instant l’aubergiste. Il avait les mêmes yeux et les mêmes cheveux que son fils. Un tablier qui sentait le poisson reposait sur son ventre et un petit couteau était pendu à sa ceinture. Une bouche pincée complétait le tout.

-Karl ? J’espère qu’il vous a pas trop embêté ! Une vraie tête de mule ce gamin !

-Non, non, ne vous inquiétez pas ! Le rassura Neldirage.

-Bon, ben sinon, on a de la place ! Avec cette invasion, toute la clientèle a déserté ! Toutes les chambres sont libres, vous pourrez choisir celle que vous voulez !

-Donnez-moi la première que vous avez… Dit notre lieutenant qui ne voulait pas faire de manière.

-Tenez, voici les clés… C’est celle au bout du couloir ! Vous pourrez pas vous tromper !

-D’accord, je vais y monter de ce pas ! Dit Neldirage qui slalomait déjà entre les tables.

-Descendez pas trop tard quand même ! Il y a beau avoir peu de monde dans la région, c’est vite complet !

-C’est noté ! Répondit Neldirage avant de disparaître à l’étage.

Chapitre XXXIV

Notre lieutenant dormait déjà depuis une bonne heure quand des voix, venues d’on ne sait où, le firent se réveiller en sursaut. Neldirage dégainat mais, quand il entendit que ces cris n’étaient rien d’autre que des rires, il se détendit et rangea son arme au fourreau. Ce devait être l’heure de manger… Ce lui fut confirmé par son ventre qui émit des gargouillis plaintifs. Notre lieutenant rejoignit alors les hommes attablés.

La salle était majoritairement remplie de paysans. Il y avait deux soldats, qui le saluèrent en reconnaissant son insigne, ainsi qu’un homme tout de noir vêtu. Nedlirage s’installa au comptoir, n’ayant pas de place assise dans la pièce. Le lieutenant commanda un repas après avoir eu la promesse de l’aubergiste que dès qu’une place se libérerait, il pourrait s’y installer. Au final, Neldirage finit son repas sans qu’un siège ne se dégage… Il décida de se commander une nouvelle bière alors que la fête allait de bon train.

Deux paysans particulièrement éméchés se mirent à danser sur une table et à chanter. Neldirage se demandait bien comment ils n’étaient pas encore tombés… Bien qu’ils aient une voix assez rauque, cela ne rendait pas trop mal. Si bien qu’au final, notre lieutenant et les hommes de la taverne tapèrent des mains pour rythmer la chanson. Cela se termina par un salut audacieux qui rata complètement. Après que la salle eut bien ri, ils rejoignirent leurs places.

La soirée se passa rapidement et malgré la bonne ambiance, Neldirage décida d’aller se coucher. L’euphorie et l’alcool commençant à prendre le dessus. Il devait partir tôt le lendemain et il voulait être en forme. Après avoir réglé sa note à l’aubergiste et lui avoir demandé de le réveiller, il partit dormir. Ses yeux se refermèrent rapidement et il s’endormit pour une douce nuit sans rêve.

Le soleil frappa à sa fenêtre en même temps que l’aubergiste à sa porte. Neldirage bailla puis s’étira un bon coup en bénissant la ponctualité du maître des lieux. Il enfila ses affaires puis rassembla le reste en vérifiant qu’il ne manquait rien. Il passa dans la pièce d’eau où le propriétaire avait laissé une bassine d’eau chaude. Le lieutenant se fit une toilette, qu’il trouva assez agréable, puis décida de partir sans plus tarder.

Neldirage descendit dans la salle principale où l’aubergiste était en train de nettoyer quelques verres. L’homme lui proposa bien un petit repas mais Neldirage n’était pas vraiment du matin… Il préféra donc partir du même mouvement. Il remercia l’homme pansu et prit la direction de l’écurie après avoir fermé la porte derrière lui. Neldirage disposa ses affaires sur la selle puis monta son étalon. Le petit garçon émergea d’une botte de paille.

-Et bien, gamin ! Que fais-tu là ? Tu lui as trouvé un nom ?

-Oui ! Eclair ! Parce que hier soir, il y a eu un orage !

-Ah bon ? Dit Neldirage. Je l’ai pas entendu !

-Tu d’vais être trop fatigué !

-Sûrement…

Notre lieutenant sortit une petite pièce de sa bourse et la tendit à l’enfant.

-Pour ton service, dit-il avec un clin d’œil, allez ! En avant Eclair !

Le cheval se mit au trot d’un pas léger, apparemment heureux de ce nouveau pseudonyme. En cette période, le soleil commençait à se faire de plus en plus présent. Aujourd’hui, un magnifique bleu emplissait le ciel et un soleil chaleureux réchauffait l’atmosphère. La journée s’annonçait chaude et Neldirage enleva sa pesante armure pour ne garder qu’une fine tunique.

Notre lieutenant traversa champs et forêts, plaines et rivières, monts et sentiers avant d’arriver enfin en vue de la Capitale. Joyau parmi les joyaux, perle de l’Empire, siège de toutes les institutions les plus puissantes et forteresse protégeant l’Empereur. Toutes les populations se mélangeaient, tous les individus : voleurs, marchands, paysans, soldats et bien d’autres. On pouvait tout y trouver : des armes, des hommes, des prostituées, des marchands et surtout la mort si on n’y prenait pas garde. La ville semblait imprenable avec ses épais remparts et sa population qui fourmillait à chaque coin de rue.

L’agitation qui régnait était comparable à celle qu’il avait connue lorsqu’ils, ses amis et lui, étaient de retour de leur permission. Neldirage se demandait comment passer lorsqu’une patrouille fit son apparition. Notre lieutenant décida de mettre sa monture au galop et de suivre le sillage de ces hommes. Le cheval partit dans une course folle qui força notre lieutenant à se baisser pour ne pas tomber. Il rejoint le groupe de soldats qui, eux, s’étaient mis au pas. Après quelques saluts, Neldirage se rangea à leurs côtés et franchit les remparts sans trop de problèmes.

Notre lieutenant les remercia puis se dirigea vers la garnison… Enfin c’est ce qu’il aurait fait s’il s’était rappelé où elle se trouvait. Après s’être renseigné, il prit la direction du fort. L’endroit n’avait guère changé, il semblait toujours aussi triste. Neldirage se présenta à la porte et ordonna qu’on le laisse passer. Quand les hommes, qui avaient commencé par rire en le reconnaissant virent son grade, ils le laissèrent passer au garde-à-vous. Un écuyer vint chercher son cheval mais Neldirage lui dit de seulement le surveiller car il allait vite revenir.

Son dos le brûla, la place où il se trouvait lui rappelait les coups de fouet qu’il avait dû supporter. Après s’être secoué et chassé ces mauvais souvenirs, il passa l’arche de pierre et entra dans la caserne. De mémoire, le bureau du commandant se trouvait après les escaliers, tout au fond du couloir. Il monta les marches pour voir que son esprit ne lui avait pas joué des tours et il se trouva devant la porte où l’on pouvait lire : Général Karstof. Neldirage toqua trois coups puis attendit une réponse… Qui ne vint pas. Il retoqua. A sa surprise la voix qui se fit entendre ne vint pas de derrière la porte mais de derrière lui.

-Vous cherchez quelqu’un, soldat ?

Neldirage fit face à son interlocuteur.

-Lieutenant Neldirage… Je souhaiterais parler au général Karstof.

-Je suis l’homme en question ! En quoi puis-je t’aider ?

Neldirage en fut étonné. Ses habits le faisaient passer pour un civil… Il venait peut-être d’un endroit où on ne devait pas le reconnaître, pensa le sergent.

-J’aimerais être muté en ville et que le fort, que je protégeais, se voie octroyer un remplaçant.

L’homme plissa des yeux et dit :

-Rentrons dans mon bureau et parlons-en. Ce n’est pas une mince affaire.

Le général le dépassa puis sortit de sa veste un trousseau de clés. Son regard était dur mais souligné de sagesse. Même de dos, on devinait la masse de muscles qui se cachait sous les replis de ses vêtements. Une longue épée traînait pratiquement jusqu’au sol. C’étaient les seules protections que l’homme portait dans le fort. Neldirage, à sa place, n’aurait jamais eu sa confiance et porterait toujours une armure, même légère.

Le général Karstof poussa la porte et invita Neldirage à entrer. La pièce était vraiment grande. Notre lieutenant n’en croyait pas ses yeux. Elle aurait pu servir de salle de réception tellement elle était vaste. Il vit une table massive qui remplissait le milieu de la pièce. Elle devait mesurer dix pieds de long sur deux fois moins de large. Dessus, il y avait un véritablement enchevêtrement de cartes, de pions et de bouts de bois qui semblaient pouvoir déplacer ces pièces. Neldirage put voir une carte où était inscrit le nom d’un autre royaume humain. En fait, Neldirage comprit qu’elle servait plutôt de salle de réunion.

-Bien… Donc vous voulez être muté ? Pourquoi ça ?

-Et bien… Dit Neldirage en cherchant ses mots. En fait, les hommes étaient partagés entre moi et un collègue. La situation ne pouvant plus durer, j’ai préféré partir.

-Comment ça ?

Notre ami soupira et décida de lui raconter toute l’histoire. Le général lui répondit après avoir écouté attentivement son récit.

-D’accord… Quel est ton nom déjà ?

-Neldirage.

-D’accord, Neldirage, je trouve que c’est une bonne décision. Quel grade occupe déjà ce deuxième homme ?

-Il est sergent.

-Ah oui… Je ne pense pas le promouvoir. Nous avons assez de lieutenants comme ça. Où se situe le fort que tu commandais ?

Neldirage était sûr que le nom de Long-Col ne lui dirait rien et il préféra plutôt le décrire.

-C’est celui par lequel un groupe d’orcs à réussi à passer…

-Ah ! Je vois ! Les derniers combats ont été rudes… Je crois que l’armée du capitaine Van Hoff se bat toujours là-bas.

Neldirage tiqua. Cela voulait dire que ses amis étaient peut-être repartis au front.

-Comment ont-ils pu réussir à passer un fort avec cinq cent individus, Neldirage ?

-Nos informations se sont révélées fausses. Nous pensions que nous allions devoir affronter l’armée. Quand nous avons su que non, il était trop tard pour aller chercher le reste des hommes.

-Pensiez-vous que vous auriez pu triompher ?

-Gagner, je ne sais pas ! Mais nous aurions pu tenir la place !

-Bien alors vous m’encouragez dans ma décision… Je ne nominerai pas de lieutenant. J’enverrai un de mes sergents compléter l’effectif.

-Pour ce qui est de ton sort, Neldirage, tu as de la chance… Un de mes lieutenants, en charge du quartier nord-ouest, vient de prendre sa retraite. Tu prendras donc sa place et seras sous mes ordres. Tu seras aussi assisté par un sergent assez compétent.

-Bien, général…

-Vous pouvez disposer… Vous commencez votre travail dans une semaine. Soyez présent au quartier général du secteur pour avoir vos affectations.

Neldirage se leva puis, après une poignée de main avec le général, sortit. Notre lieutenant se demanda comment retrouver ses amis dans cette population si jamais ils n’étaient pas repartis. Ce qui était possible car il y avait quand même l’enterrement… Il réfléchit quelques instants avant d’aller au seul lieu où le cadavre de Rob pouvait être conservé. C’était une salle plus froide que la normale qui se trouvait sous terre. D’après les renseignements qu’il avait, cette salle serait près du cimetière. Neldirage traversa la ville sur son cheval. A certains moments, la tâche devenait ardue mais il réussissait à se dégager des gens et à reprendre sa route. Notre lieutenant fut gêné par la foule et dut finalement mettre pied à terre. Il s’étonna à aimer autre chose qu’une ville paisible. Il finit rapidement par arriver au cimetière. Il était facilement reconnaissable aux hauts murs qui l’entouraient ainsi qu’aux grilles en fer les plus résistantes qui furent jamais créées.

En interrogant un garde, Neldirage apprit que l’endroit s’animait la nuit et qu’il devait prendre toutes ces mesures de protections pour éviter que quelque chose de maléfique ne s’échappe de là… Notre lieutenant eut un frisson en imaginant ce que pouvait abriter ce lieu… Il se détourna et entra dans le bâtiment qui jouxtait le cimetière.

Chapitre XXXV

Neldirage poussa une porte vitrée et arriva dans un petit vestibule où il y avait un seul bureau. Sur ce dernier, un scribe chétif grattait un morceau de papier.

-Le Doc est pas là ! Repassez plus tard.

-Lieutenant Neldirage, je viens pour un corps.

L’homme releva la tête devant cette voix autoritaire.

-Je vois, comment s’appelle cette personne ?

-Rob…

-Ah oui, je vois ! Il va être inhumé demain m’ont dit ses camarades tout à l’heure !

-Vous savez où ils sont ?

-Euh, oui, il me semble… Ils n’ont rien fait de mal ?

-Non, non ! Je suis un ami !

-Bien, ils sont dans une auberge du centre ville L’échoppe du bras cassé. Juste à côté de l’école de magie. Suivez la grande tour !

-Merci beaucoup ! Il serait possible de voir le défunt ?

-Tant que le Doc est pas là, non… Mais comme vous m’êtes sympathique, faisons-le en vitesse !

L’homme se leva et Neldirage le suivit. Ils descendirent une volée de marches et l’homme ouvrit une porte métallique. Après quelques pas, le lieutenant put sentir que l’air se faisait plus froid et plus mordant. Devant sa mine surprise et voyant qu’il avait des frissons, le croque-mort lui annonça qu’ils étaient en dessous du cimetière. Neldirage jeta un regard circonspect vers la voûte comme s’il s’attendait à en voir émerger quelque chose.

-Le voici ! Dit-il en montrant un brancard recouvert d’un drap blanc.

Notre lieutenant s’en approcha et souleva le voile. Il resta un instant immobile. Il semblait si paisible… Malgré son âge, il n’avait pas changé. Toujours ces rides qui barraient son front, toujours ces mains calleuses qu’on avait rabattues sur son épée. Il était habillé d’un rouge sang. Cela contrastait avec la pâleur, presque bleue, de son visage. Neldirage ne put empêcher une larme de couler le long de sa joue. Ses yeux étaient fermés et sa bouche formait une moue inexpressive mais on pouvait voir qu’il était mort serein. Cette dernière ne l’avait pas surpris et il l’avait accueillie avec courage. Neldirage espéra que quand ça serait son tour, il pourrait en faire autant.

Notre lieutenant chassa ses mauvaises pensées et rabattit le drap par-dessus le corps. Les deux hommes sortirent de la salle en laissant les cadavres reposer en paix. Neldirage ne perdit pas son temps et alla, en ce milieu d’après-midi, directement à l’auberge revoir ses amis. Notre lieutenant était un peu stressé car il ne savait pas comment cela se passerait entre eux. Il fallait aussi, pour commencer, qu’il trouve un endroit pour son cheval, Eclair.

Après avoir fait plusieurs fois le tour du bloc de maisons, Neldirage trouva un maréchal-ferrant qui accepta de garder son animal contre une certaine somme chaque mois. Celle-ci n’était pas exorbitante et en plus, l’homme proposait de s’occuper d’Eclair. Neldirage laissa donc sa monture entre de bonnes mains et prit la direction de l’auberge qui se trouvait non loin de là. Après avoir remis son baluchon correctement sur son épaule, avoir enlevé la poussière qui traînait sur ses habits et adopté une allure à peu près acceptable, notre lieutenant traversa la rue et gagna la porte de la taverne.

Il prit sa respiration et poussa la porte. A son entrée, personne ne se retourna. Un brouhaha général emplissait la salle et les conversations semblaient plus passionnantes que l’arrivée d’un lieutenant dans la salle. Van leva des yeux vers Neldirage mais ne sembla pas le reconnaître. Ils ne s’étaient pas quittés si longtemps mais le temps qu’il avait passé là-bas l’avait fait mûrir… Aussi bien physiquement que moralement. Neldirage s’approcha de la table et s’arrêta juste derrière Ylanay et Pierre qui semblaient déjà bien éméchés.

-Soldats ! Garde-à-vous ! Dit Neldirage d’un ton sec mais sourire aux lèvres.

Les hommes semblèrent dessoûlés et ils se retournèrent, debout, face au lieutenant.

-Oui, monsieur ! Dirent-ils à l’unisson sans chercher à reconnaître le visage qui leur faisait face.

-Neldirage ? Dit Ylanay en plissant les yeux.

Notre ami se contenta de répondre par un grand sourire.

-Neldirage ! Continua Ylanay en le prenant dans ses bras tandis que les autres remarquaient de plus en plus les traits qui le caractérisaient autrefois.

-Que deviens-tu, fripouille ? Dit Pierre.

-On dirait que Monsieur a pris du grade pendant notre absence !

-Le lieutenant va nous raconter tout ça autour d’une chopine ! Patron, quatre bières par ici ! Hurla-t-il à l’adresse de l’homme.

S’ensuivit une longue discussion durant laquelle Neldirage leur raconta tout depuis leur départ. La bataille avec les gobelins, ses entraînements, l’invasion des orcs et enfin, sa promotion. Ensuite, les trois hommes se relayèrent et complétèrent leur histoire. Ils avaient visité beaucoup du pays, ils avaient purgé des forêts puis patrouillèrent au nord. Rien de bien important… On ne semblait pas les vouloir dans le coin. Des soldats précédemment exilés ne prouvaient pas leur valeur facilement. Ensuite, ils avaient été recrutés pour aller se battre pour contrer l’invasion des orcs qui menaçaient l’Empire. Ils avaient été réintroduits dans l’armée et après une bataille qui vit de nombreux morts, ils avaient été renvoyés en ville. Rob disparut pendant une nuit, ils convoyèrent son corps jusque dans la capitale où ils décidèrent de l’enterrer.

Pendant le reste de la soirée, les amis discutèrent avenir et du nouveau poste de Neldirage. Celui-ci décida même de recruter ses amis pour qu’ils puissent rester ensemble. Cela provoqua une euphorie et ils servirent une tournée générale. Ils s’arrêtèrent avant d’être trop ivres et de faire les mêmes erreurs que la dernière fois. Ils allèrent tous se coucher, Neldirage dormant avec eux, il restait une place…

Les trois soldats firent une visite complète de la ville au lieutenant. Cela leur prit la semaine entière mais Neldirage assimila bien vite. En passant devant le maréchal-ferrant, notre ami décida de montrer sa monture à ses camarades…

-Messieurs, je vous présente Eclair ! Dit-il en montrant le cheval dans son box.

-Whao, c’est une très belle bête ! Avoua Van.

-Tu l’as payé combien ? Dit Pierre qui vint caresser l’encolure de l’animal qui avait compris qu’on parlait de lui.

-On me l’a donné ! Annonça fièrement Neldirage.

-Sacré cadeau ! Dit Ylanay.

-Bon allons-y, rentrons à l’auberge, notre service commence demain ! Dit Neldirage qui ne voulait pas trop s’attarder.

-Tu veux pas qu’on sorte ce soir ? Demanda Pierre.

-Non, soldat… Dit-il avec un clin d’œil. La rigueur sera notre raison d’être. Alors au lit tout le monde !

-Et bien… Ca commence bien ! Dit Van en pouffant.

Les quatre amis discutèrent de leur future tâche en rentrant.

-On devra s’occuper de quel secteur déjà ? Demanda Ylanay.

-Le nord-ouest, répondit Pierre à la place de Neldirage qui hocha la tête.

-Oh non, maugréa Van, on devra surveiller ce cimetière maudit !

Neldirage se remémora cette grille d’un acier froid, ces statues qui jonchaient les piliers, cette brume omniprésente qui tapissait le sol du lieu… Non, notre ami n’était pas content d’avoir cet endroit sous sa protection.

-On raconte que les morts se relèvent la nuit… Dit Pierre, peu rassuré.

-Allons, ce ne sont que des fabulations de grand-mère ! Dit Ylanay.

-En tout cas, les disparitions, elles, sont réelles. Ajouta Van.

-Les disparitions ? Demanda Neldirage.

-Oui, dit Ylanay, soi-disant que des gardes auraient disparu pour subir des expériences d’hommes ténébreux… Déserteurs plutôt !

Le débat continua jusqu’à leur chambre et même après qu’ils eurent soufflé les bougies. Au final, les deux avis se valurent…C’est seulement en jugeant par eux-mêmes que les quatre compagnons se décidèrent à se faire un avis définitif. Le sommeil fut plein de cauchemars et c’est d’une humeur massacrante que les compagnons se levèrent et prirent la direction du quartier général du secteur nord-ouest.

Chapitre XXXVI

Le bâtiment du quartier général formait le coin d’une rue. Il était orienté face à la rue du palais royal bien qu’il en était considérablement éloigné. Neldirage observa un moment les drapeaux blancs et bleus qui flottaient au-dessus de la bâtisse en se demandant si cela serait ses prochaines couleurs. Pierre entra en premier dans l’édifice, immédiatement rejoint par ses autres amis.

Il avait beau être très tôt dans la matinée, Neldirage fut impressionné par le nombre de personnes qui grouillait dans le lieu. Des déclarations de vol, des arrestations, des plaintes… Toutes ces personnes venaient ici dans le but que les soldats puissent faire quelque chose pour eux.

-Vous devez être le lieutenant Neldirage ? Dit un homme moustachu en venant à sa rencontre.

-C’est exact… Répondit Neldirage en se demandant si on l’avait précédemment décrit.

-Qui sont ces hommes ?

-De nouveaux soldats en qui j’ai toute confiance, sergent… ?

-Fertan, à votre service ! Il était temps que vous arriviez, nous sommes débordés !

-Mais je ne sais pas grand-chose sur mon travail…

-Je sais, dit le sergent Fertan, je vais vous aider.

Un homme fit irruption dans la salle.

-Une bagarre… Il reprit sa respiration.

En un regard, les trois amis comprirent que Neldirage leur confiait une mission.

-Sergent, complétez leur effectif avec des hommes habitués.

Pendant ce temps, les trois amis partaient déjà sur la trace du témoin pour qu’il les conduise jusqu’à la taverne. Neldirage quant à lui, fut installé dans son bureau en compagnie du sergent qui lui expliqua les recours qu’il pouvait utiliser dans les différentes situations. Ils avaient à peine réglé deux cas que notre lieutenant entendit un véritable raffut provenir de l’entrée. Fertan et Neldirage se levèrent et laissèrent le paysan et son problème de maison pour aller voir ce que ça signifiait.

Notre lieutenant put voir que la milice était de retour avec les fauteurs de trouble. Ses trois amis étaient salement amochés et étaient couverts d’hématomes.

-Que s’est-il passé ? Demanda Neldirage. Avec ce nombre de soldats vous n’avez pas réussi à les arrêter ?

-On a pas attendu les renforts ! Dit Van en essuyant le sang qui coulait de sa lèvre.

-Quelle bande de malades vous faites donc ! Dit Neldirage.

-En fait, y en avait surtout un balèze ! Annonça Ylanay qui avait un œil poché.

-Et on l’a bien latté le rustre ! Dit fièrement Pierre.

-Mettez-moi ça au trou ! Dit Neldirage aux autres soldats. Et vous, allez-vous faire examiner… C’est un ordre ! Dit-il pour évitez toute contestation.

Fertan rappela à Neldirage qu’ils avaient des affaires à régler et ils remontèrent dans le bureau pour régler cette histoire de maison. Les affaires lui prirent toute la journée. Notre lieutenant était vraiment fatigué et il reporta les requêtes restantes au lendemain. La nuit avait déjà posé son voile depuis une heure et ses amis étaient retournés à l’auberge. Neldirage rentra donc dans le froid et la solitude jusqu’à la bâtisse.

Quelle vie ! Se dit-il. En acceptant ce boulot, notre ami avait pensé à un métier de terrain… Mais à priori, ils allaient passer plus de temps dans son bureau qu’autre part. Demain, il devrait signer des papiers d’arrestations et recevoir un marchand oriental pour une vente d’armes. Rien de bien palpitant… Neldirage rentra dans la taverne et s’attabla à la table de ses compagnons avec un grand soupir.

-Chiant, hein ? Demanda Pierre.

-Tu m’étonnes ! Répondit Neldirage. Le temps passe vite mais j’ai l’impression de ne rien faire. Ca va vous en fait ?

-On guérit ! Dit Ylanay. On va faire quoi demain ?

-Rien de particulier, je pense que vous irez patrouiller…

-D’accord, dit Van. Tant qu’on ne s’approche pas du cimetière !

-En parlant de ça, dès que les affaires en retard auront été réglées, nous irons ensemble voir de quoi il retourne.

-Il ne faut pas te sentir obligé… Dit Pierre. J’ai parlé avec des soldats et tous prétendent avoir vu du monde la nuit.

-Je m’occuperai aussi de cette affaire le plus vite possible ! Bon sinon, que racontez-vous, demanda Neldirage à ses amis.

-Ben rien de spécial, dit Van, je me ferai bien la petite serveuse là-bas.

Les compagnons se retournèrent à l’unisson.

-Mais quelle discrétion, dit Van en baissant la tête, elle nous a repéré maintenant ! C’est fichu !

Les autres rirent.

-Demain, on l’enterre à quelle heure ? Demanda Neldirage.

Cette déclaration effaça les derniers sourires qui s’étaient affichés sur leur visage.

-A dix heures, dit Ylanay, au cimetière militaire, au-dehors de la ville.

-Bien, continua Neldirage, j’ai des affaires à régler à la caserne avant, je vous rejoindrai là-bas.

-Fais gaffe à pas trop devenir un gratte-papier ! Dit Pierre avec un clin d’œil.

Neldirage rit à cette remarque mais espéra sincèrement de ne jamais en devenir un. Il avait assez d’exemples d’hommes à qui il ne voulait pas ressembler. Van se leva de table, ce qui ramena notre lieutenant à la réalité. Il se dirigea vers la serveuse et lui glissa un petit mot à l’oreille. Elle rougit jusqu’à la racine des cheveux et Van vint se rasseoir.

-Alors ? Alors ? Demanda Pierre.

-C’est bon, rit-il distraitement, je crois que j’ai assuré…

-Quel homme ! Dit Neldirage en voyant la demoiselle qui jetait désormais plein de regards en direction de leur table.

-Tout parait si facile quand tu le fais… Dit Ylanay avec une pointe de jalousie.

-Ah.. Les gars ! Je vous expliquerai ! Mais il vous manque un peu de beauté pour ça ! Se moqua-t-il avec un clin d’œil.

-Les gars, on le défigure maintenant ou on attend un peu ? Demanda Pierre à l’adresse de ses amis.

Les quatre compagnons partirent dans un fou rire. C’est ça qu’il avait manqué à Neldirage ces dernières années. La présence de ses amis. Maintenant, il pouvait profiter enfin de sa situation. En fin de soirée, Van finit par rejoindre la serveuse tandis que les trois autres amis filèrent se coucher. Alors qu’ils étaient tous couchés depuis une demi-heure, Pierre dit :

-J’aimerais bien être à la place de Van…

-Oh, on se calme ! Dit Neldirage en rigolant.

Notre lieutenant se retourna dans sa couche et rabattit le drap par-dessus son corps. Lui aussi il se demandait si l’amour frapperait un jour à sa porte. Neldirage n’était pas pressé, il n’avait jamais été amoureux… Tant mieux se dit-il pour se rassurer, c’était des ennuis en moins. De plus, avoir une famille s’était s’exposer à des menaces. Non, pour l’instant, Neldirage ne voulait rien de sérieux… mais profiter comme le faisait Van ce moment.

Il était encore jeune, il avait temps de voir venir. Ses pensées firent vite remplacées par le programme du lendemain. Ensuite, il pensa à ce mystérieux cimetière avant de s’endormir, paradoxalement, paisiblement.

SUITE

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Arf, voilà que j'ai trois suites de retard, et Inxi compatissant m'en mets une quatrième^^

Neldirage sella un cheval qu’on n’avait pas encore rentré à l’écurie et partit en direction du petit groupe

Je pense qu'un lieutenant a quand même son propre cheval. On obtient pas les même srésultats en terme de qualité d'entraînement si l'on a toujours le même que des différents (ok, la logique voudrait qu'il en ait quatre ou cinq, mais comme il est dans une ville éloignée, on peut se permettre qu'il n'en ait qu'un :lol: .

Ensuite, à propos de l'arrivée des villageois. Ils ont l'air d'être nombreux, tu leur proposes des vivres. Or juste avant tu dis que le fortin a connu une famine, donc accueillir les fuyards ressemble un peu à condamner toute la population à la disette. Je ne suis pas sûr qu'absolument tout le monde dans le château soit d'accord à cela (et oui, ça s'appelle la psychologie :P . Mais en fait c'est simple, suffit de se demander comment on réagirait dans les conditions données, généralement on agit comme n'importe qui d'autre ).

Bref, un peu sceptique sur le coup.

Pour la caverne, d'ailleurs faudra m'expliquer de laquelle tu parles, car auparavant tu avais déjà glissé une allusion sur une (à moins que ce ne soient les mêmes :( ).

Au passage, je rejoins korelion, ça fait très deus ex machina (caverne + mage) :wink: . Je fois avouer penser aussi qu'une telle puissance si jeune, c'est exagéré, il sait maîtriser sa magie avant même que de s'être fait enseigner!

Pendant ce temps, le fortin avait été réparé comme ils purent.

Phrase incorrecte. "comme ils avaient pu"

Là, je rejoins cette fois-ci Wilheim: avec sept hommes, à moins de tuer le chef, ils ne feront rien.

Je ne sais si tu as vu le film "the patriot", il y a aussi cette idée de guérilla, et c'est bien réalisé (j'avais trouvé) car peu à peu on prend espoir. Mais ses hommes ne s'attaquent jamais au gros des troupes, mais par exemple aux ravitaillements, aux convois de lieutenants, aux tacticiens de l'armée... Mais ils sont quand même une vraie petite armée, plus d'une cinquantaine, et face à eux les troupes sont sûrement moins nombreuses que les orques!

En un mot, un tel passage nécessite d'être développé pour être vraiment bien, mais tu peux t'amuser à des descriptions pour faire naître une bonne ambiance.

Au passage, je précise qu'une action de guérilla ne peut fonctionner si l'armée n'est qu'un bloc ^_^ .

Cela m'amène, aussi bizarre que cela puisse apparaître, à un point bien plus général: ton intrigue.

Pour l'instant, même si j'ai un plaisir fou à te lire (tu as un style pas mal, qui coule plutôt bien!), il me manque vraiment un fil directeur. On voit Neldirage grandir peu à peu, mais à part ça? Certes il y a des invasions d'orcs qui encadrent ton texte (première confrontation: un gobelin; ensuite, première bataille: des orcs; récemment, colonie de gobs, et maintenant l'armée) ce qui laisse supposer que quelque chose d'anormal se prépare, mais ça tarde un epu à apparaître. Dès le début (à part si je fais fausse route) un ou deux constats alarmants de son général qui se demande pourquoi les orcs sont si nombreux, et tu captes l'attention! (bon, de toute façon, tu l'as capté, d'ailleurs, tu es bien le premier récit aussi long à avoir autant de commentaires, preuve que ton intrigue est quand même prenante).

Pour l'instant, on se demande ce qui va arriver à ce pauvre Neldirage, comment il va évoluer, c'est clair que c'est prenant, mais il manque un petit quelque chose qui nous fasse aussi douter sur ce monde là, en un mot, que tu mettes en corrélation le destin d'une population/nation... et de ton héros (mais sans trop le glorifier, c'est clair que c'est quand même dur!)

Ah oui, n'oublie pas quand tu introduis tes personnages de les introduire un peu moins brut de décoffrage :wink: . Par exemple, parles-en un ou deux chapitres avant, certes ça se voit que ce sera une grosse ficelle, mais une ficelle introduite ^_^ ^^.

-Je le sais ! Dit Neldirage avec un sourire carnassier. J’ai pris de la nourriture qui leur filera une sacrée indigestion !

Pour une armée entière, il a carrément pris un fourgon de nourriture (ok celle-la n'est destinée qu'aux éclaireurs, mais quand même, pour une armée, ils doivent facilement être une centaine!)

(remarque, ok, ils peuvent les emmerder dans les passages dangereux, mais ce n'est pas avec des flèches ni rien d'autres, mais en préparant des pièges, des éboulements...)

Cela faisait trois jours que le harcèlement durait. Le lendemain, l’armée adverse serait au fort.

Gné? Un peu rapide!

Deux paragraphes avant, tu parlais d'un délai de deux semaines, là il ne reste qu'un jour. Tu utilises une ellipse presque sur le plus important!

Neldirage put s’approcher du camp et voir lancer la viande dans les enclos aux loups. Ils grognèrent quand l’équipe d’humains arriva mais les orcs ne parurent pas s’en soucier. Juste avant de repartir, le lieutenant put voir qu’il y avait un problème.

Il y avait dans le camp trois cent tentes environ. Cela voulait dire qu’il pouvait y avoir jusqu’à deux fois plus de créatures présentes… et donc qu’il manquait une énorme partie de l’armée. Accroupi dans son buisson, Neldirage fixa le campement à la recherche d’un indice qui pourrait lui dire qu’est-ce que faisaient donc ces orcs.

Pas besoin de voir

ce que faisaient les orcs

Les chevaux ralentirent doucement puis firent quelques mouvements de tête comme pour signifier leur gratitude pour ce repos bien mérité.

Deux heures au triple galop! Les chevaux devraient être morts à mon avis!

nous ne pouvons pas prendre d’assaut le fort à seulement six.

Sont sept: six archers + Neldirage.

C'est vrai qu'ils devraient être dix ^_^ !

Elle s’était donc enfuie pendant la naissance de l’armée ne voulant pas partir au combat…

C'est le genre de détails très importants que tu balances en une phrase :ermm: . Je n'ai pas tout compris :wink: .

Mais par mystère, une partie de l’encadrement de la porte s’était effondrée, la condamnant en grande partie

En pleine bataille, ce n'est pas un mystère quand l'encadrement d'une porte tombe^^

-Il y a quelqu’un ?

Notre ami tendit l’oreille à une éventuelle réponse. Il renouvela l’appel qui eut cette fois-ci plus d’écho.

L'est courageux quand même^^ En pleine ville sûrement anéantie par les orcs, il doit encore y en avoir quelques uns qui se cachent, il ose lancer un appel!

Ce passage est pas mal, dans le sens où tu te retiens de réaliser des actions insensées, mais au final je ne vois pas ce que cela leur apporte. Ils apprennent juste que l'armée évite le fortin, à part ça, ils empoisonnent, quoi, disons une infime partie des loups, tuent deux-trois gobs... Rien qui ne va faire pencher la balance en leur faveur lors du combat!

D'ailleurs, c'est quand même un peu confus, dans le sens où l'on ne sait comment ce conflit va se passer. peut-être cela aurait-il nécessité au début une plus grande explication des possibilités. Peut-être un défaut mineur: tes héros ne disent jamais ce qu'il est probable qu'il se passe, on les voit agir, mais rarement on sait parfaitement pourquoi (certes, là ils se sont trompés, ils n'avaient pas imaginés que l'armée évite le fortin)

Court HS:

C'est plutôt à toi de répondre car tout le monde n'est pas en vacances en même temps et en plus c'est ton texte. moi en tout cas, je suis en vacances depuis vendredi soir jusqu'au 27 février

Pareil :wub: . Par contre, je crains avoir du mal à suivre un rythme plus soutenu. Là j'ai déjà un peu de mal, alors que je n'ai toujours pas commencé les révisions du bac blanc (certes ça devrait pas être très long, mais bon, rien qu'avec le couple maths-physiques-chimie, j'ai des heures qui vont sauter ^_^ ), donc je te laisse deviner si tu accéléres et que je me mets à bosser :P .

Désolé, je n'ai pas le temps de lire te dernière suite ^_^ .

Iliaron

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Petit message pour te montrer que je lis encore ton texte et qu'il est toujours aussi bien. Je n'ai pas grand chose à direvu que Iliaron est déjà passé par là et que sur la dernière suite je n'ai pas d'inspiration critique.

Court HS:

QUOTE 

C'est plutôt à toi de répondre car tout le monde n'est pas en vacances en même temps et en plus c'est ton texte. moi en tout cas, je suis en vacances depuis vendredi soir jusqu'au 27 février

Pareil  . Par contre, je crains avoir du mal à suivre un rythme plus soutenu. Là j'ai déjà un peu de mal, alors que je n'ai toujours pas commencé les révisions du bac blanc (certes ça devrait pas être très long, mais bon, rien qu'avec le couple maths-physiques-chimie, j'ai des heures qui vont sauter  ), donc je te laisse deviner si tu accéléres et que je me mets à bosser  .

Eh bien si certain ont des révisions je pense qu'il vaut mieux que tu gardes le même rythme. Désolé Iliaron, mais je ne pouvais pas savoir.

Kroxigor, de passage.

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Re-EDIT: miracle, ça marche.

Ce message a été modifié par Inxi-Huinzi le 15 Feb 2006 - 19:33

Tu m'as zappé mon édit, tu sais, j'ai édité juste après toi, et ça a préféré ton edit au mien :wink: . (j'étais juste étonné que tous mes QUOTE ne fonctionnaient pas, j'ai toujours pas compris pourquoi d'ailleurs (et résultat avec tous ces edits me connec s'était mis à déconner et à lagger à mort ^_^ (on voit là les pros en informatique :P )))

T'inquiete Illiaron, je lis ton texte en revenant

Pendant que tu lis et commente mon texte, je fais de même pour le tien (mais sûrement avec plus de temps, donc tu seras déjà parti quand je posterai^^)

Désolé Iliaron, mais je ne pouvais pas savoir.

Pas grave :(

Après avoir dégagé la voie, les soldats décidèrent de remettre en état tout ce qu’ils pouvaient. Ils allèrent donc dans chaque maison et rassemblèrent tout ce qui était en état et tout ce qu’il ne l’était pas. Au final, il ne restait plus beaucoup de choses dans la majeure partie des habitations. Tout avait été soit caché, soit détruit. Un grand tas de bois avait été rassemblé dans la cour principale et Neldirage décida de s’en servir cette nuit. Même si celles-ci, en ce début de printemps, étaient plus chaudes qu’avant, on était jamais trop prudent…

Notre ami posta les gardes de façon qu’en cas de retour des envahisseurs, il soit prévenu

Remettre en état alors que l'on risque de partir juste après :P . Je veux dire: à 10 contre une armée :P !

-Je ne sais pas, lieutenant… J’ai perdu leurs traces….

Perdre les traces d'une armée! Il a de quoi être incrédule :wub: .

Ils commencèrent par réparer toutes les fenêtres et les portes fracturées. Ils reconstruirent aussi l’entrée de la taverne ainsi que les maisons que les orcs avaient quand même réussi à détruire.

Tout ça à dix!

Je pense qu'au moment où tu sauves les hommes de la taverne, pas forcément pile à ce moment, mais il faut absolument qu'avant la reconstruction Neldirage fasse le bilan de ses forces. En d'autres termes, c'est ce que je voulais dire précédemment mais je n'arrivais pas à m'exprimer: à des moments, pour éviter de perdre le lecteur, il faut que tu fasses des bilans. Toi ces bilans tu les connais forcément (sinon je vais me faire du souci quand à la suite de l'histoire :P )(remarque, dans mon récit, je ne sais pas du tout à quel saison on est, j'ai oublié ^_^ ).

Bref, dire combien ils sont, pas forcément rapidement, et en plus tu leur assignes des tâches: "vous, vous gardez le château, toi tu pars en éclaireur, toi à la recherche de Phil..."

où il attrapa une bonne dizaine d’arc qui lança au milieu de

qu'il

les soldats s’étaient emparés d’un arc

Je dirais: "chaque soldat s'était emparé d'un arc" ou "les soldats s'étaient emparés des arcs"

Ils portaient tous de lourdes armures de plates et des épées tachées de sang.

L'épée tachée de sang fait style, mais c'est un peu exagéré. Avant que de voir les épées tachées, Neldirage devrait remarquer que les épées sont défourrées (==> danger potentiel pour ne pas ranger les épées) puis ensanglantées (==> il y a eu un combat). 'fin, je suis encore surpris des capacités visuelles de notre ami^^

il était aux couleurs d’un général que Neldirage avait depuis longtemps oublié. La couleur noire de celui-ci lui rappelait le capitaine Van Hoff mais la traînée verte montrait assez bien qu’il s’agissait là du général Karlinter, celui-là même qui l’avait fouetté il n’y a pas si longtemps…

Tu t'es pas loupé au début :wink: ?

! Que fais-tu ici vaurien ? Et où sont tes canailles de compagnons ?

-Je suis lieutenant et responsable de ce fort ! Mes compagnons sont partis !

-Oh bien, je vois ! Fit celui-ci. Une bonne chose… Tu ne méritais pas d’être avec cette engeance de paysans

Pire que Geoffroy :P (Inxi comprendra)

Neldirage donna la permission à ses hommes de manœuvrer le lourd mécanisme qui ouvrait les herses.

J'ai décidé d'être ingrat (qu'une suite à commenter, je peux me lâcher^^):

Ce me semble un peu drôle de donner la permission quand il s'agit d'un travail assez dur. "ordonna" ? (note: c'est vraiment une remarque personnelle, je comprends tout à fait ta réticence)

Non, c’est bien aimable mais, moi et mes hommes, nous repartons sous peu !

ok, il a pu y avoir des morts, mais quand même, il ne devait pas y avoir que des chevaliers (sinon à 40-50 ^_^ !)

Nous avons vaincu une partie de l’armée et le reste nous attend ! Par contre, … j’ai oublié le nom de votre sergent ! Bref tout ça pour dire qu’il est mort ! Nous avons retrouvé son cadavre au milieu du campement orc. Es-tu le seul gradé ?

Style je te balance deux heures d'informations en trente secondes. Et tout ça sans le moindre sentiment (remarque, c'est bien rendu, mais il pourrait essayer de faire style, et Neldirage soulignerait son ressentiment en remarquant que cette affection n'était qu'hypocrisie) (arf, j'avais pas lu la ligne suivante^^)

Un homme qui préférait rester sur son cheval pour dominer son interlocuteur que de descendre et d’avoir une discussion plus humaine.

Phrase syntaxiquement fausse. Je ne peux t'aider, je ne l'ai pas comprise. A moins que tu voulais dire: "Un homme qui préférait rester sur son cheval pour dominer son interlocuteur plutôt que de descendre et d’avoir une discussion plus humaine [et là il manque le dernier élément de comparaison, du style: n'était pas digne de perdre son temps...].

Bref, manque la fin de la phrase (ce qui est toujours gênant :lol: )

Neldirage ne pusse dire un mot.

ne put :ermm: (je ne sais pas, mais "pusse" m'apparaît... étrange ^_^ .

Sinon, j'apprécie ce passage (vraiment!). Seul défaut, le sergent est quand même trop rapide, même si en lui tout n'est qu'hypocrisie, il faudrait nuancer un peu, lui donner du blanc. Par exemple, un peu augmenté le fait qu'il commande contre les ennemis, qu'il est dans un même combat contre les orcs... Bref, pas que du noir.

Mais ça se lit vraiment bien, une de tes meilleures suite je trouve, car il n'y a pas d'incohérences :wink: (je cherche toujours la petite bête, je l'avoue), et pas non plus de deus ex machina (dans une guerre, la mort d'un sergent est compréhensible!)

Vivement la suite (mais ça peut attendre Vendredi, hein, histoire que je puisse continuer mes (débuts de ^_^ ) révision.

Iliaron, qui a mal au bras à force d'avoir écrit une heure (on perd l'habitude après quatre jours de farniente sans trop d'activités physiques :P )

Modifié par Iliaron
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une bonne suite l'ascension ne s'arrete plus!!!!!

le probleme des orcs se regle assez vite je trouve, peut etre un peu trop, mais au moins l'histoire avance!

enfin tout ça pour dire que je continue à lire ton histoire qui me plait énormément!

fibz ( désolé pour la richesse de mes commentaires!!!! mais je pense que ça motive d'avoir des réponses meme si elles ne sont pas tres constructives ^^)

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Bon, pour tdire que j'ai lu et que je suis bien content de l'a vitesse d'avancement, mais j'ai pas de temps pour dévelloper mais y'a beaucoup de bon, la gestion de la guerilla notamment, mais aussi pas mal de détail qui font qu'on se perd un peu.

Notamment, si tu nous disais que Neldirage reconnaissait son ancien général, ça aiderait, parcequ'il m'a fllu un moment pour percuter qui c'était...

Korelion, en speed, en speed...

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J’ai changé le dialogue dans le chapitre XXVIII ou les trois gradés discutent des réfugiés pour rappeler la disette. En fait, je l’avais oublié ^_^

Je fois avouer penser aussi qu'une telle puissance si jeune, c'est exagéré, il sait maîtriser sa magie avant même que de s'être fait enseigner!

Ben en fait, il ne maitrise que deux sorts, je pensais pas que ça choquerai

ok, il a pu y avoir des morts, mais quand même, il ne devait pas y avoir que des chevaliers

Non non, je pensais qu’il était évident que toute l’armée n’allait pas monter voir s’il y avait du monde dans le fort. :wink:

Bon c'est en gros les changements que j'ai fait ! Y en a d'autre bien sûr ^_^ Par contre, y a des changements que je ferai a long terme parce que ca serait trop long de tout retoucher maintenant ^_^ Notement sur la guérilla ! Je vais plus développer comme ca, l'ellipse de trois semaines sera réduite !

Bon voici la fin de la deuxième partie ! Au prochain chapitre, on change la donne ^_^ Enfin a vous de jugez ce chapitre que ma foi... J'aime bien :P

/

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Chouette, à l'assaut d'une nouvelle partie dès la fin de cette suite (j'aime le changement ^_^ )

Le nouveau sergent décida d’aller faire un tour dans le bureau du sergent

Je dirais: Le nouveau sergent décida d’aller faire un tour dans le bureau de l'ancien, déjà histoire d'être plus percutant, mais aussi parce que ça peut prêter à confusion.

et dans l’armoire tout ce qui avait à trait à l’organisation de la ville.

qui avait trait à

Trois passages principaux dans ce texte: un premier où l'on lit les notes du sergent. J'ai aimé, vraiment. On sent la touche du passé dans ces notes, elles sont presque écrites d'une manière tragique, comme si un destin inéluctable menaçait ce sergent. Bravo, c'est super.

Ensuite, le passage avec Phil qui se découpe en deux parties: avant le combat, puis le combat. Le premier paragraphe où ce dernier se montre odieux dénature un peu car justement il est trop odieux. Je ne sais pas si tu peux saisir ce sentiment, mais j'ai eu un peu l'impression que c'était en quelque sorte irréel. peut-être l'abondance de "c'est moi qui" qui semble gamin. Mais par la suite ça ne m'a pas gêné. Mais bon, à part ce détail au niveau du ressenti, j'ai aimé (au passage, petite hyperbole: serrer le poing au point que le sang ne coule plus, quand même :wink: ) J'ai bien aimé la façon dont tu décris le combat, alors que pourtant ne se passe pas grand chose.

Dernier passage: les deux dernières lignes. Parfait, la scission avec le passé est parfaitement dessinée!

En fait, petite question: si tu découpes toi-même le texte en parties, pourquoi ne pas le faire clairement apparaître. Par exemple, Bel-Ami (de Maupassant), où pourtant il y a toujours une suite dans la narration, découpe le texte en parties, parties qui représentent l'ascension social du héros.

Après, c'est bien entendu un choix personnel, le fait de ne pas découper peut aussi rendre le tout comme plus uni.

Iliaron

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:wink:^_^^_^

Enfin a vous de jugez ce chapitre que ma foi... J'aime bien

Moi aussi ^_^

Franchement il n'y a rien à redire, peut être des fautes d'orthographes, et encore pas des flagrantes mais sinon ce chapitre est vraiment bien.

Notre sergent serra les poings. Il pouvait sentir l’écho de son cœur au bout de ses doigts. Il serrait si fort que le sang n’arrivait plus à passer. Il desserra les poings et les resserra, machinalement.

Exactement ça quand je suis vraiment énervé!Du vécu toi aussi?

Kroxigor, la suite.

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Autant celle d'avant était magnifique et on sentait que tu y avais tout ton coeur, autant celle là on sent que te ne trouvais pas d'inspiration et elle est de médiocre qualité( attention elle est pas nulle, juste moins bonne que les autres). :huh:

Je m'explique:

Je pense que tu aurais du développer le passage du départ de Neldirage. Il dit qu'il part et il s'en va comme ça dans les dix minutes qui suivent. Ca ne va pas du tout. Il aurait fallu que tu lui fasse expliquer à Phil ce qu'il avait accompli entant que sergent pour le tenir au courant ainsi que du contrat qu'il venait de signer. Ensuite, parler des sentiments qu'il avait envers certains soldats dont il croiserait le regard dans la cour principale en se remémorant certains pasages de sa vie dans le fort ( comme pour les parchemins avec le moment où il lit le passage où un soldat meurt).

Ensuite, le voyage jusqu'à l'auberge aurait pu être plus développé, sentimentalement parlant. Il est triste de quitter le fort et heureux de retrouver ses amis mais en d'autres circonstances aurait été mieux. Tu vois, tu aurais pu rendre les pensées de Neldirage confuses, brouillies. ^_^

Puis vient le passage à l'auberge, passage le mieux traité du chapitre. J'aurais aimé, je te donne juste mon avis, que tu décrives plus l'extérieur de l'auberge ainsi que son intérieur. Après je ne dis rien pour la chambre puisque ce sera peut-être fait dans le prochain chapitre. Les personnages comme le peit garçon ou l'autre personne aurait pu être développé, entrevoir leur personnalité ( très bien fait pour le petit garçon) ainsi que leur physique.

Bon voilà, j'ai terminé. Ton texte est tout de même de bonne qualité et j'attends la suite avec toujours autant d'impatience. :)

Kroxigor, excuse de ne pas avoir fait de quotes mais elles auraient été trop grandes. :lol::huh:

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Monsieur demande, monsieur est servi ! :lol:

La maladie ayant abattue ses serres sur moi, je ne sais pas si les modifications que j'ai apporté seront bonnes. Par contre, je risque d'avoir rajouté pleins de fautes d'ortho.. J'ai pas pensé à relire les changement que j'avais fait !

Bon rapidement. Je fais une discussion avec Phil. Au début y en avait pas mais je pensais que ca serait logique qu'il ne voulusse plus parler avec un homme qui avait osé tenir des propos méchants.

Je développe la psycho avant le départ et pendant.

Je rajoute des descriptions vers le moment de la taverne !

@+

-= Inxi =-

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