Iliaron Posté(e) le 18 février 2006 Partager Posté(e) le 18 février 2006 (modifié) La maladie ayant abattue ses serres sur moi Et bien, rétablis-toi bien!!! Après un dernier regard vers une demeure qu’il n’avait jamais réellement apprécié, Neldirage descendit jusqu’à la cour principale. Je trouve que c'est une remarque exagérée: à chaque fois il semblait l'aimer. Ce n'est pas parce qu'il part qu'il ne l'a jamais aimé. Par contre, il peut très bien ne plus l'aimer (nuance ) Notre sergent savait qu’il y avait une auberge sur le chemin et il aurait voulu y être avant la tombée de la nuit. Ca, ça me paraît franchement bizarre! Au tout début, il vient bien de la capitale. De plus, ça fait un an qu'il est dans ce fort, et jamais on a entendu parler de cette taverne. En parler rapidement avant (du style, que ce soit une grosse ficelle) pourrait éviter ce sentiment de heureux hasard: "tiens, une taverne ici, ça pousse vite " Vous pourrez pas vous trompez tromper -Descendez pas trop tard quand même ! Il y a beau avoir peu de monde, c’est vite complet !-C’est noté ! Répondit Neldirage avant de disparaître à l’étage. C'est un peu exagéré: absolument aucun client, puis pas trop de monde, puis complet... Certes l'établissement est petit, donc vite rempli... Mais alors il n'est pas complétement vide (ok des gens peuvent encore arriver, mais d'où en fait?) Sinon, contrairement à kroxy (qui a eu la bêta-test ) EDIT pour éviter le flood: par "bêta-test", je voulais dire que tu as eu la version initiale. Dans les jeux vidéos (à l'époque où je jouais), c'est une des premières versions que les concepteurs vont améliorer, j'ai vraiment aimé! Ca se voit que tu as écouté ses conseils (au vu de ce qu'il a dit) et niveau sentimental, c'est un des meilleurs passages que tu nous as servi, m'est avis! Meilleur que lors du départ des cinq amis en tout cas. Bref, j'attends la suite avec impatience. D'ailleurs, je me demande encore ce qu'il va arriver à Neldirage, manque encore ce fil rouge . Iliaron PS: 775 127 caractères Modifié le 19 février 2006 par Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 19 février 2006 Partager Posté(e) le 19 février 2006 (modifié) partagés entre les deux ex-lieutenants Il n' y a que Neldirage qui est devenu Sergent? Il leva la tête et s’approcha en trottant de notre sergent. C'est le cheval qui trotte normalement ce qui prête un peu à confusion si l'on est pas concentré. Dis qu'il trottine, c'est plus...humain. Neldirage remarqua alors qu’il n’avait même pas pensé à donner un nom à sa monture… On le sait toujours pas à la fin comment il s'appelle le cheval. Sinon, les rajouts sont très bien. Tu n'étais pas obligé de le faire mais je trouve que c'est bien qu'un auteur change son texte pour ses lecteurs de temps en temps. J'ai bien aimé la ressemblance entre le père et le fils. La maladie ayant abattue ses serres sur moi Dommage, en pleines vacances. Bon rétablissement. (qui a eu la bêta-test ), Euh, c'est quoi? j'ai vraiment aimé! J'aime bien maintenant avec les changements, c'est vraiment une belle partie. Comme quoi, il faut souvent pas grand chose pour que quelque chose devienne joli. Kroxigor, la suite. Modifié le 19 février 2006 par Kroxigor Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 19 février 2006 Partager Posté(e) le 19 février 2006 [Nous] Ouais, Gemini, nous livre un texte avant la fin de la samaine !!!Compte à rebours enclenché.... Vous réjouissez pas trop: en ce moment j'suis pas en forme; preuve en est, mes comentaires s'espacent bien trop à mon goût...Sinon, j'ai adoré( comme tout le monde) le passage avec Phil; de toute façon Neldirage avait besoin d'évacuer la tension des derniers jours, alors ça s'inscrit bien dans la continuité... La maladie ayant abattue ses serres sur moiNavré de l'apprendre; je te souhaite un prompt rétablissement...-C’est une belle bête que vous avez là ! Y s’appelle comment ?Neldirage remarqua alors qu’il n’avait même pas pensé à donner un nom à sa monture… -Je ne lui en ai pas donné… Avoua-t-il. -C’est dommage ! Tu veux que j’lui en trouve un ? -Pourquoi pas, dit Neldirage ! J'ai hâte de savoir...Vivement la suite !!! tout ce qui était en état et tout ce qu’il ne l’était pas"qui", non ?un tonneau de viande conservé dans du sel Question: C'est le tonneau ou la viande qui est conservé dans le sel ?Phil est parti à l’opposé, voit si tu peux les rattraper et les faire revenir ici !"vois".Quoiqu’il en soit"Quoi qu’il en soit", non ?il attrapa une bonne dizaine d’arc "arcs", non ?En attendant, les soldats s’emparèrent d’un arc montèrent au pas de course sur les remparts."En attendant, les soldats s’emparèrent chacun d’un arc, puis montèrent au pas de course sur les remparts.".Et bien laisses-moi t’annoncer que tu es promu sergent !"laisse", non ?Le général, quant à lui, posa pleins de questions sur ce qui s’était passé.Trop familier pour de l'écrit; je te conseille "beaucoup de", ou "nombre de", sinon, c'est "plein de".Il fit tourner sa monture avant que Neldirage ne put dire un mot.Cette fois-ci, il faut bien un subjonctif, donc "pût", peut-être "puisse".Le nouveau sergent décida d’aller faire un tour dans le bureau du sergent Bof la phrase... "Le sergent fraîchement nommé décida d’aller faire un tour dans ce qui serait désormais son bureau ", ou toute autre tournure que tu préfèreras...Alors que moi, qui suit ici depuis quinze longues années de plus que toi, n’a rien !?"suis"; "ai".-Je ne suis pour rien ! Lui jeta Neldirage à la figure"-Je n'y suis pour rien", non ?-Si ! J’aurai dû avoir cette promotion !"aurais".-Ca ne change rien ! Dit-il une fureur indescriptible sur le visage. Une "," après "Dit-il", peut-être ?J’aurai dû m’en débarrasser avant ! "aurais".Comment osait-il se comporter envers un homme qui avait pris soin d’eux ?"se comporter ainsi", peut-être ?La lettre commençait bien et avait fait plaisir à Neldirage mais la suite s’était tout de suite gâtéeY a de l'écho...les gardes étaient désormais partagés entre les deux ex-lieutenantsComme Kroxigor, je pense que la tournure ne va pas.Phil pourrait ainsi devenir commandant du fort et tout rentrait dans l’ordre"rentrerait".des hommes ayant perdu leur moral n’est pas bon pour un régiment"ne sont pas bons", ou "ce n'est pas bon".prend en soin !"prends-en soin" , non ?cette bête n’est pas fait pour la montagne !Accord.Les murs étaient formés de pierre grise coupés régulièrement par des poutres de bois.Qu'est-ce qui est coupé, au juste ?une cheminée où mourraient lentement quelques bûches"mouraient".Qu’est ce que je peux bien faire pour votre service…"Qu'est-ce", non ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 22 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 22 février 2006 (modifié) / @+ -= Inxi =- Modifié le 25 juin 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 22 février 2006 Partager Posté(e) le 22 février 2006 l’écurie après avoir claqué la porte derrière lui Il est en colère? Sinon, met seulement fermé. perle de l’Empire. Siège de toutes les institutions les plus puissantes et forteresse protégeant l’Empereur Pourquoi un point après Empereur et avant Siège? Surtout qqu'il n'y a pas de verbe dans la prase qui suit et que prise à part elle ne veut rien dire. à leurs côtés à eux Le "à eux " est de trop. Notre sergent eut un frisson en imaginant ce que pouvait abriter ce lieu… Neldirage se détourna et entra dans le bâtiment qui jouxtait le cimetière. Remplace Neldirage par "il". On sait déjà que c'est lui le sujet. Sinon cette partie est bien faîte, très bien écrite et narrée, je l'ai vraiment aimé. une seule petite chose, le moment du bain chez l'aubergiste. Si cela fait longtemps qu'il ne s'est pas lavé ( je ne sais pas, donc j'émets plusieurs hypothèses), i aurait fallu que tu décrives la sensation de bien-être qu'il ressent à se laver. Si cela est récent, soit tu laisses comme ça, soit tu décris la scène, mais c'est à toi de choisir. Kroxigor, la suite. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 22 février 2006 Partager Posté(e) le 22 février 2006 Je vais tester un type de critiques. peut-être que ce sera mauvais, mais j'ai envie d'essayer. Notre sergent dormait déjà depuis une bonne heure quand des voix, venues d’on ne sait où, le firent se réveiller en sursaut. Neldirage dégainât mais, quand il entendit que ces cris n’étaient rien d’autre que des rires, il se détendit et rangea son arme au fourreau. Ce devait être l’heure de manger… Ce lui fut confirmé par son ventre qui émit des gargouillis plaintifs. Notre sergent rejoint alors les hommes attablés. Passage pas mal, ça montre la tension qu'il a mais on ne comprend pas trop pourquoi. Je saisirais la tristesse, pas la peur . De plus, c'est quand même un peu exagéré, la différence entre un rire et un cri d'alarme est assez flagrante La salle était majoritairement remplie de paysans. Il y avait deux soldats, qui le saluèrent en reconnaissant son insigne, ainsi qu’un homme tout de noir vêtu. Nedlirage s’installa au comptoir, n’ayant pas de place assise dans la pièce. Le sergent commanda un repas après avoir eu la promesse de l’aubergiste que dès qu’une place se libérerait, il pourrait s’y installer. Au final, Neldirage finit son repas sans qu’un siège ne se dégage… Il décida de se commander une nouvelle bière alors que la fête allait de bon train. Passage qui dure un peu. Au fond, tout ce qui est en gras est plutôt superflu, ça permet juste de réaliser un paragraphe. Peut-être essayer de décrire un peu plus l'ambiance, donner des indices pour la suite de l'intrigue (s'il y en a), décrire la salle, ce qu'il s'y passe (jeu de cartes, chanteurs...) Deux paysans particulièrement éméchés se mirent à danser sur la table et à chanter. Neldirage se demandait bien comment ils n’étaient pas encore tombés… Bien qu’ils aient une voix assez rauque, cela ne rendait pas trop mal. Si bien qu’au final, notre sergent et les hommes de la taverne tapèrent des mains pour rythmer la chanson. Cela se termina par un salut audacieux qui rata complètement. Après que la salle ait bien ri, ils rejoignirent leurs places. Passage strictement d'ambiance. Inutile de faire ressortir un paradoxe, pas besoin que tout soiut miraculeux (quoique, ça apporte une touche rigolote ) La soirée se passa rapidement et malgré la bonne ambiance, Neldirage décida d’aller se coucher. Il devait partir tôt le lendemain et il voulait être en forme. Après avoir réglé sa note à l’aubergiste et après lui avoir demandé de le réveiller, il partit dormir. Ses yeux se refermèrent rapidement et il s’endormit pour une douce nuit sans rêve. Légère déception, on s'attendait quand même à ce qu'il s'y passe quelque chose dans cet auberge. En l'état, je dirais qu'une ellipse n'aurait finalement pas été forcément dérangeante: c'est bien écrit, mais ça respire le superflu. Le soleil frappa à sa fenêtre en même temps que l’aubergiste à sa porte. Neldirage bailla puis s’étira un bon coup en bénissant la ponctualité du maître des lieux. Il enfila ses affaires puis rassembla le reste en vérifiant qu’il ne manquait rien. Il passa dans la pièce d’eau où le propriétaire avait laissé une bassine d’eau chaude. Le sergent se fit une toilette puis décida de partir sans plus tarder. Super première phrase, même si ça veut dire que le soleil est depuis longtemps levé (à l'aube, le soleil est encore trop bas pour venir éclairer aux fenêtres) Neldirage descendit dans la salle principale où l’aubergiste était en train de nettoyer quelques verres. L’homme lui proposa bien un petit repas mais Neldirage n’était pas vraiment du matin… Il préféra donc partir du même mouvement. Il remercia l’homme pansu et prit la direction de l’écurie après avoir claqué la porte derrière lui. Neldirage disposa ses affaires sur la selle puis monta son étalon. Le petit garçon émergea d’une botte de paille. Pas de problèmes -Et bien, gamin ! Que fais-tu là ? Tu lui as trouvé un nom ?-Oui ! Eclair ! Parce que hier soir, il y a eu un orage ! -Ah bon ? Dit Neldirage. Je l’ai pas entendu ! -Tu d’vais être trop fatigué ! -Sûrement… Intéressant finalement cette fatigue. Là le passage de la taverne en devient justement important! Ce qui justifierait une description de l'ambiance, de l'euphorie qui l'envahit peu à peu suite à la nuit qui tombe et l'alcool qui se remplit . Le cheval se mit au trot d’un pas léger, apparemment heureux de ce pseudonyme. En cette période, le soleil commençait à se faire de plus en plus présent. Aujourd’hui, un magnifique bleu emplissait le ciel et un soleil chaleureux réchauffait l’atmosphère. La journée s’annonçait chaude et Neldirage enleva sa pesante armure pour ne garder qu’une fine tunique. Entre le début et la fin de la première phrase, je suis pas sûr qu'il y ait un lien. 'Fin, je sais pas, ça m'apparaît bizarre qu'un cheval soit heureux de son nom, surtout qu'avant il devait bien en avoir un! otre sergent traversa champs et forêts, plaines et rivières, monts et sentiers avant d’arriver enfin en vue de la Capitale. Joyau parmi les joyaux, perle de l’Empire. Siège de toutes les institutions les plus puissantes et forteresse protégeant l’Empereur. Toutes les populations se mélangeaient, tous les individus : voleurs, marchands, paysans, soldats et bien d’autres. On pouvait tout y trouver : des armes, des hommes, des prostituées, des marchands et surtout la mort si on ne prenait pas garde. La ville semblait imprenable avec ses épais remparts et sa population qui fourmillait à chaque coin de rue. J'aurais aimé une description plus longue, que tu nous fasses ressentir la magnificience de la cité. Là tu nous dis c'est beau, puis... mince, déjà fini L’agitation qui régnait était comparable à celle qu’il avait connue lorsque, ses amis et lui, étaient de retour de leur permission. Neldirage se demandait comment passer lorsqu’une patrouille fit son apparition. Notre sergent décida de mettre sa monture au galop et de suivre le sillage de ces hommes. Le cheval partit dans une course folle qui força notre sergent à se baisser pour ne pas tomber. Il rejoint le groupe de soldats, qui eux, s’étaient mis au pas. Après quelques saluts, Neldirage se rangea à leurs côtés à eux et franchit les remparts sans trop de problèmes. Pas de problème, même si je comprends pas pourquoi il a des problèmes pour rentrer Notre sergent les remercia puis se dirigea vers la garnison… Enfin c’est ce qu’il aurait fait s’il s’était rappelé où elle se trouvait. Après s’être renseigné, il prit la direction du fort. L’endroit n’avait guère changé, il semblait toujours aussi triste. Neldirage se présenta à la porte et ordonna qu’on le laisse passer. Quand les hommes, qui avaient commencé par rire en le reconnaissant virent son grade, ils le laissèrent passer au garde à vous. Un écuyer vint chercher son cheval mais Neldirage lui dit seulement de le surveiller car il allait vite revenir. Pas de problèmes Son dos le brûla, la place où il se trouvait lui rappelait les coups de fouet qu’il avait dû supporter. Après s’être secoué et chassé ces mauvais souvenirs, il passa l’arche de pierre et entra dans la caserne. De mémoire, le bureau du commandant se trouvait après les escaliers, tout au fond du couloir. Son esprit ne lui avait pas joué des tours et il se trouva devant la porte où l’on pouvait lire : Général Karstof. Neldirage toqua trois coups puis attendit une réponse… Qui ne vint pas. Il retoqua. A sa surprise la voix qui se fit entendre ne vint pas de derrière la porte mais de derrière lui. Le paragraphe s'enchaîne assez mal avec le précédent. En fait on a souvent l'impression en te lisant de paragraphes qui décrivent chacun une situation à différents moments, et cela se suit de manière rapproché dans le temps, mais pas une courbe, en fait, des points séparés. Je m'explique: là, il est à l'entrée. BLANC Il est au milieu de la cour. A aucun moment tu ne précises qu'il avance, sans rire, soigne un tout petit peu les transitions entre tes paragraphes, et tu gagneras en fluidité! (après, j'exagère, ce n'est vraiment pas à tous les paragraphes, mais assez pour que je le remarque depuis un certain temps. -Vous cherchez quelqu’un, soldat ?Neldirage fit face à son interlocuteur. -Sergent Neldirage… Je souhaiterai parler au général Karstof. -Je suis l’homme en question ! En quoi puis-je t’aider ? -J’aimerai être muté en ville et que le fort, que je protégeais, se voit octroyer un remplaçant. Illogique, à l'uniforme, on doit quand même reconnaitre un général. Et puis, ce n'est vraiment pas au général d'aller l'accueillir, il y a des aides pour cela (à moins que ce ne soit pour montrer un caractère du général, dans ce cas il faut plus en parler, du style: "ce fut le général lui-même qui... Le général le dépassa puis sortit de sa veste un trousseau de clé. Même de dos, on devinait la masse de muscles qui se cachait sous les replis de ses vêtements. Une longue épée traînait pratiquement jusqu’au sol. C’était les seules protections que l’homme portait dans le fort. Neldirage, à sa place, n’aurait jamais eu sa confiance et porterait toujours une armure, même légère. Pareillement, essaie d'allonger (un tout petit peu ) tes descriptions. Je ne sais, décris peut-être ses vêtements, mais aussi parle de son visage, du regard (super important, ça donne la première impression. D'ailleurs dans à peu près tous les livres que j'ai lu, tant qu'on n'a pas eu la description des yeux, on ne saura jamais comment sera la personne, et dès qu'on l'a, on saura comment elle risque de se comporter... (je pense que tu dois aussi comprendre, vu le lecteur que tu dois être (et déjà que tu es sur le WarFo), il y a toujours des indices qui ne trompent pas ) Le général Karstof poussa la porte et invita Neldirage à entrer. La pièce était vraiment grande. Notre sergent n’en croyait pas ses yeux. Elle devait servir parfois de salle de réception tellement elle était vaste. En fait, Neldirage comprit qu’elle servait plutôt de salle de réunion quand il vit la table massive qui remplissait le milieu de la pièce. Elle devait mesurer dix pieds de long sur deux fois moins de large. Dessus, il y avait un véritablement enchevêtrement de cartes, de pions et de bouts de bois qui semblaient pouvoir déplacer ces pièces. Neldirage put voir une carte où il était inscrit le nom d’un autre royaume humain. Arf, décris nous la pièce avant de dire ce qu'en déduit Neldirage Pour les longueurs, tu peux le mettre vraiment en fin de description. Par exemple, ton héros embrasse la pièce, il voit les murs hauts, des peintures... puis ses yeux tombent sur la table et sur ce qu'il y a dessus, et enfin il déduit que. En fait, à la dernière phrase, enlève le dernier "il", c'est trop "parlé" -Bien… Donc vous voulez être muté ? Pourquoi ça ?-Et bien… Dit Neldirage en cherchant ses mots. En fait, les hommes étaient partagés entre moi et un collègue. La situation ne pouvant plus durer, j’ai préféré partir. -Comment ça ? Notre ami soupira et décida de lui raconter toute l’histoire. Le général lui répondit après avoir écouté attentivement son récit. -D’accord… Quel est votre nom déjà ? -Neldirage. -D’accord, Neldirage, je trouve que c’est une bonne décision. Quel grade occupe déjà ce deuxième homme ? -Il est lieutenant. -Ah oui… Je ne pense pas le promouvoir. Nous avons assez de sergents comme ça. Où se situe le fort que tu commandais ? Neldirage était sûr que le nom de Long-Col ne lui dirait rien et il préféra plutôt le décrire. Pas de problèmes, quoique le général devrait connaître le col, justement en tant que Général (à plus forte raison si le col n'est quà 5 ou 6 jours). -C’est celui par lequel un groupe d’orcs à réussi à passer…-Ah ! Je vois ! Les derniers combats ont été rudes… Je crois que l’armée du capitaine Van Hoff se bat toujours là-bas. Neldirage tiqua. Cela voulait dire que ses amis étaient peut-être repartis au front. Intéressant, bien amené! Comment ont-ils pu réussir à passer un fort avec cinq cent individus, Neldirage ? 500 !!! Chaque fois que tu nous décrivais le fort, tu le décrivais comme faible... Et il y a 500 hommes!!! Alors que les entraînements ressemblaient à une petite bande, surtout au vu des activités que leur faisait faire Neldirage!!! Sans rire, c'est pas illogique, on ne traite pas aussi simplement 500 hommes (par exemple, les soirées dans les tavernes semblaient petites, j'aurais dit au maximum 50-75 hommes, donc en tout une garnison de 100 hommes... Bref, c'aurait été bien de nous le dire dès le tout début, à la fin de la première partie, que le sergent dise qu'ils ne sont que 500... -Nos informations se sont révélées fausses. Nous pensions que nous allions devoir affronter l’armée. Quand nous avons su que non, il était trop tard pour aller chercher le reste des hommes.-Pensiez-vous que vous auriez pu triompher ? -Gagnez, je ne sais pas ! Mais nous aurions pu tenir la place ! -Bien alors vous m’encouragez dans ma décision… Je ne nominerai pas de sergent. J’enverrai un de mes lieutenants compléter l’effectif. -Pour ce qui est de ton sort, Neldirage, tu as de la chance… Un de mes sergents, en charge du quartier nord-ouest, vient de prendre sa retraite. Tu prendras donc sa place et sera sous mes ordres. -Bien, général… -Vous pouvez disposer… Vous commencez votre travail dans une semaine. Soyez présent au quartier général du secteur pour avoir vos affectations. **Je sens que je vais haïr Mozilla qui me met mes balises toujours en bas de pages ** Gagner Sinon, un peu trop simple le coup du "tiens, je te replace là, petit chanceux". Ca fait un peu décentralisation, partout on vaut la même chose, alors qu'un sergent du trou pommé aura moins de valeur qu'un lieutenant de la capitale! Neldirage se leva puis, après une poignée de main avec le général, sortit. Notre sergent se demanda comment retrouver ses amis dans cette population si jamais ils n’étaient pas repartis. Ce qui était possible car il y avait quand même l’enterrement… Il réfléchit quelques instants avant d’aller au seul lieu où le cadavre de Rob pouvait être conservé. C’était une salle froide qui se trouvait sous terre. D’après les renseignements qu’il avait, cette salle serait près du cimetière. Neldirage traversa la ville sur son cheval. A certains moments, la tâche devenait ardue mais il réussissait à se dégager des gens et à reprendre sa route. Notre sergent put voir qu’il y avait pas mal de monde dans les rues mais cela ne le dérangea pas. Il s’étonna à aimer autre chose qu’une ville paisible. Il finit rapidement par arriver au cimetière. Il était facilement reconnaissable aux hauts murs qui l’entouraient ainsi qu’aux grilles en fer les plus résistantes qui ne fut jamais créées. Pas mal de maladresses... Rapidement: "salle froide"... Dans le Vieux Monde Il put voir qu'il y avait foule... Quel perspicacité ce Neldirage^^. Sans rire, préfère: la foule le gênait (en la décrivant un peu) "sur son cheval" + les gênes que ça lui occasionne: vraiment peu intéressant! Aprs tout, il a qu'à descendre du cheval (ce qui serait plus logique d'ailleurs) Grilles de fer résistantes... Un peu hyperbolique sur le coup. Ils craignent quoi, que les esprits s'échappent? (remarque, histoire de faire un trait d'ironie sur ça, dire que le cimetière est protégé comme l'est un cachot, comme si...) En interrogant un garde, Neldirage apprit que l’endroit s’animait la nuit et qu’il devait prendre toutes ces mesures de protections pour éviter que quelque chose de maléfique ne s’échappe de là… Notre sergent eut un frisson en imaginant ce que pouvait abriter ce lieu… Neldirage se détourna et entra dans le bâtiment qui jouxtait le cimetière. Encore maladroit Quelque chose de maléfique qui veut s'échapper... Mais à tout hasard, il n'y a même pas une entrée pour amener les corps ou pour les visites? On a un cimetière, mais il reste toujours fermé... Sur le coup, ce n'est pas très réfléchi . Non, vraiment, là il y a un gros problème. J'imagine mal une procession pour enterrer quelqu'un avec vingt gardes à la porte, un magicien de chaque côté de la procession et une rangée de soldat autour de la tombe... Beaucoup trop d'incohérences, la chose maléfique peut avoir la bonté d'aller vivre ailleurs! En plus, ça fait super décousu! Je veux dire, comme par hasard, il faut qu'il y ait une chose maléfique, et comme par hasard Neldirage va combattre contre... Il manque toujours ce fil directeur. Là on va d'actions en actions sans vraiment de but, à part celui de voir Neldirage évoluer. Au début de l'histoire c'est super, mais il aurait fallu donner directement une intrigue, que Neldirage évolue peu à peu, mais que cette évolution se fasse pour contrer la menace induite par l'intrigue. Bref, un fil rouge autre que l'ascension sociale de ton héros. Pour l'instant on a: Phase 1: enfance + début dans l'armée. Fin: trahison, on ne sait pourquoi (ça pourrait faire une super intrigue, mais il aurait fallu plus insister dessus, et faire quelques rappels, que Neldirage se demande pourquoi il a été trahi. Deuxième phase: il devient sergent. Aucun lien avec la précédente phase, sauf lui-même (sa force...) Troisième phase: combat contre "chose maléfique" (j'imagine). On a comme lien la bataille contre les orcs, mais une bataillr, tant qu'on ne l'a pas développé au maximum de ses capacités, n'est pas une intrigue à elle-même. Il manque un mystère dans ton récit! En fait, il y en a un, car perso je n'ai toujours pas compris pourquoi ils se sont fait trahir à la fin de la phase 1, mais j'ai l'impression que Neldirage a déjà oublié . Pour l'instant, on a vu un héros s'élever, mais ça aurait pu être absolument n'importe qui, et cela aurait aussi pu se passer autrement. ca n'a pas été assez inscrit dans un mystère à mon avis (désolé, je suis en train de lire du Feist, j'ai passé une bonne partie de la journée sur ça, et c'est un maître pour l'intrigue: des intrigues vraiment logiques, avec des liens de toutes parts, vraiment peu d'incohérences voire pas du tout, mais surtout une résolution à la toute fin (dans la première quadralogie, sur environ 2500 pages, on apprend à 50 âges qui sont les ennemis (quoiqu'on pouvait s'y attendre ), et à 10 pages de la fin on remarque que ça cache quelque chose de bien plus grand ) J'ai quand même hâte de lire la suite afin de découvrir le mystère (en fait, un défaut de la phase II est que justement il n'y a même pas de mystère interne (pas tellement plus phase I)) Quoiqu'en y repensant il y a eut le minotaure au début, maintenant les orques, beaucoup de signes, mais ce ne reste que des signes. Il faut absolument que Neldirage passe au moins 1000 caractères ( ) à se demander si tout cela ne respire pas à une invasion. Bref, tu sèmes quelques indices, mais surtout tu dis clairement qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, que les orques ne savent pas normalement être autant alliés... Et comme ça tu as ton intrigue, je te ronchonne pas dessus (et ne perds pas 20 min à taper à l'ordi ), et ton récit prend vraiment une autre importance!!! Iliaron PS: pour les Sept Compagnons, j'ai édité mon dernier message avec la version corrigée PPS: je crois que je vais bannir ce mode de commentaire, à peu près une heure (les révisions de bac blanc ) et puis, je relève trop d'erreurs pour être apprécié (tremblez tous, Iliaron commente ) PPPS: Et Mozilla va vraiment m'énerver avec ces retours intempestifs à la première ligne Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 22 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 22 février 2006 Il me faut donner quelques explications où tu me dis ne pas comprendre Pas de problème, même si je comprends pas pourquoi il a des problèmes pour rentrer La foule peut entraver les mouvements Raison comme une autre Chaque fois que tu nous décrivais le fort, tu le décrivais comme faible Je parle du groupe d'orc qui est passé ! Pas de la garnison Il doit y avoir au grand max cent hommes ! Et 500 orcs de l'armée sont passé par la forteresse ! On a un cimetière, mais il reste toujours fermé Nan nan ! Exclusivement la nuit (vu que c'est la nuit que ca s'agite !) Enfin vous en apprendrez plus un peu plus tard ! C'est pas pour tout de suite cette partie du récit En fait, il y en a un, car perso je n'ai toujours pas compris pourquoi ils se sont fait trahir à la fin de la phase 1, mais j'ai l'impression que Neldirage a déjà oublié Délit de sale guele ! Pour l'instant, on a vu un héros s'élever, mais ça aurait pu être absolument n'importe qui, et cela aurait aussi pu se passer autrement. Comme en réalité Le lecteur se prend plus à rever comme ca Ca pourrait etre lui PS: pour les Sept Compagnons, j'ai édité mon dernier message avec la version corrigée Ca se voit ? Parce que si les changements sont pas flagrants, je verrai jamais les difs ! C'est le désavantage de lire plein de texte... Impossible de se souvenir exactement comment c'était avant ! Pour le reste des commentaire Kroxi et Iliaron, je mets me mettre aux corrections après mon ti' film @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 22 février 2006 Partager Posté(e) le 22 février 2006 (modifié) Je parle du groupe d'orc qui est passé ! Pas de la garnison biggrin.gif Il doit y avoir au grand max cent hommes ! wink3.gif Et 500 orcs de l'armée sont passé par la forteresse ! J'étais bien lancé dans ma critique Nan nan ! Exclusivement la nuit (vu que c'est la nuit que ca s'agite !) tongue.gif Enfin vous en apprendrez plus un peu plus tard ! C'est pas pour tout de suite cette partie du récit En fait, selon moi, une chose démoniaque n'est pas arrêtée par des barbelés . Comme en réalité smile.gif Le lecteur se prend plus à rever comme ca tongue.gif Ca pourrait etre lui On est pas dans le bon monde, ou bonne époque Ca se voit ? Parce que si les changements sont pas flagrants, je verrai jamais les difs ! biggrin.gif C'est le désavantage de lire plein de texte... Impossible de se souvenir exactement comment c'était avant ! Ben oui, j'ai passé une heure 20 à tout réécrire. Mais je n'ai pas édité le texte (je le laisse au cas où que ce soit mieux) mais le commentaire qui suit . Allez, comme je suis sympa (et que j'ai envie d'avoir un avis ), je mets le lien: ici (HS: tu remarqueras qu'il ne s'énerve pas une deuxième fois, au contraire, passage de rigolade; PHS: rassure-moi, tu n'as pas relu la précédente monture (sinon t'as du t'ennuyer ) fin de PHS et HS ) Iliaron, qui se rend compte qu'en fait la moitié de son commentaire sert à rien, quand on n'arrive pas à saisir l'intrigue, forcément . EDIT: Délit de sale guele ! J'avais cru que le délit de sale gueule avait été plus un prétexte, une excuse, aucunement la vraie raison Modifié le 22 février 2006 par Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 23 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 23 février 2006 En fait, selon moi, une chose démoniaque n'est pas arrêtée par des barbelés Parce que ce que tu sais ce que sais ? Ca se trouve, c'est un lapin de Monthy python On est pas dans le bon monde, ou bonne époque Tant pis pour l'identification alors J'avais cru que le délit de sale gueule avait été plus un prétexte, une excuse, aucunement la vraie raison De toute manière, ca reviendra Mais j'en dis pas plus Bon c'est trois phrases stupides pour vous dire, Iliaron et Kroxi que j'ai corrigé le passage sur les remarques que vous m'avez dite ! En speciale exclu pour Kroxi, j'ai meme dit qu'il a bien aimé se laver @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sergent Pumley Posté(e) le 23 février 2006 Partager Posté(e) le 23 février 2006 Je suis le récit depuis le début , et que dire , je suis vraiment stupéfait par la qualité des textes , vraiment bien , continue ! En fait, selon moi, une chose démoniaque n'est pas arrêtée par des barbelés Les barbelés sont peut être ensorcelés .... Tiens , regarde ma signature , tant que tu y est . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 23 février 2006 Partager Posté(e) le 23 février 2006 C’était les seules protections que l’homme portait dans le fort C'étaient A certains moments, la tâche devenait ardue mais il réussissait à se dégager des gens et à reprendre sa route. Notre sergent put fut gêné par la foule et dut mettre pied à terre. Inxi... Sinon, je pense qu'il faudrait dire qu'au début il essaie puis que finalement il abandonne. Là on a une phrase qui dit qu'il passe à cheval et celle d'apès qui dit le contraire Sinon, le passage avec le général et vraiment mieux; à la taverne aussi. Après, je trouve toujours que c'est un peu rapide, mais je vais arrêter de chipoter quand même . Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 24 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 24 février 2006 (modifié) Et vala / @+ -= Inxi =- Modifié le 25 juin 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 24 février 2006 Partager Posté(e) le 24 février 2006 Après quelques pas, le sergent put sentir que l’air se faisait plus froid et plus mordant. Bravo!!! Super idée que ce "mordant"! le croquemort lui annonça qu’ils étaient en dessous du cimetière. Tu disais que c'était un scribe Cette dernière ne l’avait pas surprise et il avait fait accueilli avec courage. Incompréhensible Notre sergent chassa ses mauvaises pensées et rabattit le drap par-dessus le corps. Les deux hommes sortirent de la salle en laissant les cadavres reposer en paix. Neldirage ne perdit pas son temps et alla, en ce milieu d’après-midi, directement à l’auberge revoir ses anciens amis. Notre sergent était un peu stressé car il ne savait pas comment cela se passerait entre eux. Il fallait aussi, pour commencer, que notre sergent trouve un endroit pour son cheval, Eclair. Inxi, as-tu seulement relu ce paragraphe... répétitif avoir enlevé la poussière qui traînait sur ses habits et adopté une allure un peu près impeccable un peu plus acceptable... impeccable est à mon avis à éviter: si c'est impeccable, rien à redire, là c'est plus de l'acceptable qu'il cherche à obtenir. Notre sergent ne s’était pas absenté si longtemps mais le temps qu’il avait passé là-bas l’avait fait mûrir… Aussi bien physiquement que moralement. Neldirage s’approcha de la table et s’arrêta juste derrière Ylanay et Pierre qui semblaient déjà bien éméchés.-Soldats ! Garde-à-vous ! Dit Neldirage d’un ton sec mais sourire aux lèvres. Les hommes semblèrent dessoûlés et ils se retournèrent, debout, face au sergent. -Oui, monsieur ! Dirent-ils à l’unisson. -Neldirage ? Dit Ylanay en plissant les yeux. Notre ami se contenta de répondre par un grand sourire. -Neldirage ! Continua Ylanay en le prenant dans ses bras tandis que les autres remarquaient de plus en plus les traits qui le caractérisaient autrefois. -Que deviens-tu, fripouille ? Dit Pierre. Evite... Ces amis devraient le reconnaître directement! Quand on passe du temps avec un ami proche, des années après, on doit le reconnaître. Là ça fait à peine un an (je ne me souviens pas exactement), certes il a grandi, mais de là à changer totalement! A la limite, qu'ils soient un peu saouls et aient du mal au début, ok, mais même, un devrait le reconnaître de suite et s'élancer vers lui, ou alors faire mine de ne pasl'avoir vu, mais Neldirage voit quand même les sourires. Ils visitèrent beaucoup du pays, ils purgèrent des forêts puis patrouillèrent au nord. Plus que parfait, ça a duré un certain temps: ils avaient visité... (pareil pour toute la suite du paragraphe: ils avaient été... Neldirage dormant avec eux, il restait une place… Superbe phrase, j'ai adoté le sous-entendu (certes triste). Ca m'en aurait presque tiré une larme. Les trois soldats firent une visite complète de la ville au sergent. Cela leur prit la semaine entière mais Neldirage assimila bien vite. En passant devant le maréchal-ferrant, notre ami décida de montrer sa monture à ses camarades… Et l'enterrement? Certes Rob se fait inhumer, mais on enterre, ou au moins on répand les cendres quelque part. De plus, il me semble que dans la lettre, Ylanay avait demandé à Neldirage de venir pour l'enterrement. C’est seulement en jugeant par eux-mêmes que les quatre compagnons se décidèrent à se faire un avis définitif. Le sommeil fut plein de cauchemars et c’est d’une humeur massacrante que les compagnons se levèrent et prirent la direction du quartier général du secteur nord-ouest. Même Ylanay cauchemarde ? Alors tout ce qu'il disait n'était que du pipeau (s'il n'a vraiment pas peur, il ne cauchemarderait pas, ou du moins ferait semblant de ne pas avoir cauchemardé, en fait il aurait nié les disparitions simplement car il en est terrifié et veut se persuader qu'elles n'existent pas. Bonne suite quand même . Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fibz Posté(e) le 24 février 2006 Partager Posté(e) le 24 février 2006 et bien plusieurs suites et toujours une aussi bonne qualité! vraiment j'adore cette histoire, ça fait plaisir que Neldirage retrouve ses amis, et puis une nouvelle intrigue a l'air d'etre lancé avec le cimetierre alors j'attends comme toujours la suite avec impatience ! fibz Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 24 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 24 février 2006 Tu disais que c'était un scribe On peut être les deux, non ? Incompréhensible Un mot en trop Et l'enterrement? Certes Rob se fait inhumer, mais on enterre, ou au moins on répand les cendres quelque part. De plus, il me semble que dans la lettre, Ylanay avait demandé à Neldirage de venir pour l'enterrement. Temporellement, c'est le lendemain Même Ylanay cauchemarde J'ai déjà cauchemardé sur des choses que je pense ne pas exister ! Les changements ont été effectués ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 24 février 2006 Partager Posté(e) le 24 février 2006 Temporellement, c'est le lendemain Je le sais bien, c'est écrit à un moment. Ce que je pensais, c'était que tu allais nous y faire assister, ça permettait un bon passage psychologique où Neldirage réfléchit un peu sur son parcours. Ca permet une pause dans l'intrigue, enfin, on peut bien s'amuser sur un tel passage, ça offre certaines possibilités (et je ne dis pas ça car j'ai un chapitre consacré à un enterrement ). Ca permettrait vraiment de souder par la pensée (et la souffrance) les quatre compagnons! (je sais pas pourquoi, mais je m'étais imaginé qu'il y en avait un cinquième sans compter Rob ) Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 24 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 24 février 2006 e sais pas pourquoi, mais je m'étais imaginé qu'il y en avait un cinquième sans compter Rob Non, non ! C'était le lieutenant l'autre mais ca fait un moment qu'il est plus là Ce que je pensais, c'était que tu allais nous y faire assister, ça permettait un bon passage psychologique où Neldirage réfléchit un peu sur son parcours Il n'est qu'à la morgue ! Tout vient à temps qui sait attendre En gros, c'est prévu Au prochain chapitre, il me semble @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Zero (matt) Posté(e) le 25 février 2006 Partager Posté(e) le 25 février 2006 Bravo Inxi pour ce formidable récit, c'est très bien écrit. Je ne suis pas un spécialiste en littérature mais ca me plait beaucoup continue dans ce sens c'est génial a++ et j'attend la suite avec impatience Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 25 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 25 février 2006 (modifié) Merci à tous pour vos commentaires et aux nouveaux lecteurs qui ont eu le courage de tout prendre depuis le départ ! Petit chapitre pour renouer avec l'ambiance de ses amis et ensuite, on repart dans une intrigue très très sombre / @+ -= Inxi =- Modifié le 25 juin 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Roujio Posté(e) le 25 février 2006 Partager Posté(e) le 25 février 2006 (modifié) De plus, avoir une famille s’était s’exposé à des menaces. Une phrase dont on peut être fier... Bon, sinon, ça continue tranquillement, et, mine de rien, ça progresse. Il y a une phrase qui a "cassé" ma lecture: Fertan et Neldirage se levèrent et laissèrent le paysan et son problème de maison pour aller voir ce que ça signifiait. Quel paysan? Quel problème de maison? Ca m'intéresse moi, pourquoi ne pas l'avoir évoqué plus tôt? Un autre problème: -Je sais, dit le lieutenant Fertan, je vais vous suppléer. Il a besoin d'aide, mais cela ne le gêne pas d'avoir un poids mort incompétent à sa charge, et il est prêt à supléer au travail que Neldirage devrait effectuer (au fait, la phrase est un peu dure à comprendre, pas sur qu'elle veuille dire quelque chose) (au passage, on suplée à quelque chose, mais à quelqu'un? ) EDIT: Ne voulais tu pas signifier qu'il allait l'aider? Tu t'es planté de mot dans ce cas Et enfin, dernière remarque, il dit lui même que des dizaines de personnes viennent ici chaques jours, mais le lieutenant reconnait Neldirage en tant que sergent nouvellement affecté sans que celui-ci ait à dire un mot. Il doit pourant y avoir parfois des soldats d'autres provinces, et je doute que le lieutenant conaisse le visage de tous les sergents Et enfin, pour terminer (deuxième fois que je termine ce message, je suis doué ), la veille, il en cauchemardait encore, le lendemain, il dort paisiblement en songeant au cimetière, faudrait savoir Roujio, pinaillage powaaa EDIT: J'oubliais presque: On attends la suite Modifié le 25 février 2006 par Roujio Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 26 février 2006 Partager Posté(e) le 26 février 2006 Bon, après une absence momentanée de deux jours, je savais bien que tu nous aurait poster encore deux nouvelles suites d'une qualité non-encore défini mais que je vais m'empresser de faire. Comme Roujio, j'aurais aimé que tu développes un peu le cas du paysan et de sa maison pour que l'on puisse vraiment visualiser, imaginer ce qu'est le nouveau "métier" de Neldirage. A ce propos: dans le bureau pour régler cette histoire de maisons. Je crois bien qu'il y en a une seule de maison? Après cette analyse très rapide ( pas franchement le temps de faire plus long ), il me reste à définir la qualité de ces deux suites. Je dirais tout bonnement qu'elles sont magnifiques, vriment très bien écrites. Kroxigor. EDIT: EDIT: J'oubliais presque: On attends la suite Pareil Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 27 février 2006 Partager Posté(e) le 27 février 2006 Et bé, tu poste à un bon rythme. Plusieurs détails, je trouves que Neldirage se décide trop vite d'abandonner sa charge de sergent, c'est l'armée mine de rien, on ne change pas de boulot come ça, sur un coup de tête! Sinon, ben c'est toujours aussi bien, ça suit un bon rithme et on n'a pas le temps ni de se lasser, ni de décrocher du texte d'une semaine Korelion Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 1 mars 2006 Auteur Partager Posté(e) le 1 mars 2006 (modifié) Bah voila la suite !!! Chapitre XXXVII -Neldirage, on se bouge ! Le lieutenant s’éveilla péniblement. Il aurait bien dormi une heure de plus voire deux… Quelqu’un tira le drap et Neldirage grogna. Il faisait froid et il se leva en vitesse pour s’habiller. C’était un réveil violent qui avait le mérite d’être efficace. Notre lieutenant se frotta les yeux et rejoignit ses amis pour aller prendre un rapide petit déjeuner. Une tranche de pain garnie d’une sorte de pâté constitua ce repas. -J’y vais, dit Neldirage, on se retrouve là-bas… -D’accord, répondit Ylanay le nez dans l’assiette. Neldirage poussa la porte de l’auberge et sortit dans l’air matinal de la ville. On pouvait sentir le pain chaud et les légumes provenant du marché voisin. Notre ami replaça son armure, enfila sa cape puis se dirigea vers la caserne. En chemin, il croisa une dame en armure suivie par deux hommes bardés de cicatrices. A la vue de notre lieutenant, les deux hommes tournèrent les talons et la femme lui jeta un regard plein de gratitude. Cela avait son avantage d’être lieutenant, se dit Neldirage. Il venait sûrement d’éviter un vol... Ou un viol… Le quartier général avait revêtu son habit de gel, témoin de la fraîcheur des nuits. Dans la rue jouxtant celle de l’édifice, Neldirage aperçut une forme sombre au sol. En s’approchant, notre ami put voir le corps d’un homme. Il semblait avoir été battu puis abandonné ici. Notre lieutenant le souleva puis le porta jusque dans le bâtiment. A son entrée, trois hommes se précipitèrent pour le soulager de son fardeau. -Vous ramassez les ivrognes maintenant, patron ? Demanda un soldat à la musculature plus que respectable. -Je l’ai trouvé dans la ruelle à côté, il était salement amoché. Soignez-le et prenez sa déposition, dit Neldirage avant de monter dans son bureau. -Comme si c’était fait, dit l’homme avant d’emmener le blessé vers un endroit plus tranquille. Neldirage sortit sa paire de clés et ouvrit la porte de son bureau. Il resta debout et chercha de quoi écrire dans la paperasse qui recouvrait sa table. Il trempa plusieurs fois sa plume dans l’encre et griffonna un message à son sergent comme quoi il gérait les affaires pendant son absence. Neldirage signa aussi quelques papiers que des hommes devaient venir chercher dans la matinée. Ensuite il descendit au rez-de-chaussée pour prendre quelques nouvelles de la nuit. -Pat ! Appela-t-il. -Oui ? Répondit celui-ci en débarquant des geôles. -Quelles nouvelles ? -Rien, patron. Seulement des ivrognes, rien d’inhabituel ! -Très bien, bon je vous laisse une heure ou deux… -Bien, lieutenant, à toute à l’heure. Neldirage renfila sa cape qu’il avait déposée à l’entrée et retourna en ville. Il décida de passer par le marché pour écouter les dernières rumeurs. La place grouillait de monde et notre lieutenant eut du mal à se frayer un passage. Les gens étaient tellement serrés qu’il était pratiquement impossible d’avancer. Neldirage était coincé entre une femme vêtue de soie verte et d’un bourgeois moustachu aux habits multicolores. Notre lieutenant se demandait comment avancer quand une main sortit de la foule et s’empara du collier que portait la femme devant lui. Neldirage, d’un fulgurant réflexe, attrapa le poignet du voleur et tira l’homme jusqu’à lui. Celui-ci tenta de se dégager mais notre ami lui colla une dague juste sous la carotide. -T’as mal choisi la personne ! Je veux voir tes mains! L’agitation avait permis de créer un espace où Neldirage put fouiller l’homme. Il trouva des couteaux, des passe-partout et des bourses comme des objets de valeur. Une patrouille émergea de la foule. -Bonjour lieutenant, dit un des militaires. -Bonjour, répondit celui-ci en gardant un œil sur le voleur. J’ai quelqu’un à vous remettre… -Je vois… On venait de nous prévenir, il n’en est pas à son premier méfait. -Un récidiviste… Emmenez-moi ça au trou… Prévenez-le juge. Neldirage se pencha vers l’homme et lui murmura à l’oreille : -Tu finiras avec les mains coupées… Notre lieutenant s’étonna de cette colère soudaine contre un homme qui avait choisi le vol comme moyen de survie. Mais avoir choisi une telle vie, si lâche, si fourbe, le répugnait par-dessus tout. En fait, en y réfléchissant, c’est peut-être parce que l’homme avait une liberté à laquelle Neldirage ne pouvait prétendre. Mais le mal n’engendrait que mal et notre lieutenant était fier de la voie qu’il avait choisie. Notre ami reprit la route avec un petit pincement au cœur. La liberté… Cela lui manquait. Bien qu’occupant une position particulière maintenant, Neldirage regrettait qu’il passe plus de temps derrière un bureau qu’à appliquer ses convictions et valeurs. Il jeta un œil vers le clocher qui dépassait des toits, il avait déjà pris trop de retard. Notre ami pressa le pas après s’être arraché de la foule puis sortit par une partie du rempart spéciale. Cette porte avait été conçue uniquement parce qu’elle donnait un accès privilégié sur ce cimetière militaire. Elle permettait aussi aux grands seigneurs d’éviter la simple populace… Neldirage salua les hommes en faction qui la gardaient puis la franchit. A moins de cinq cent mètres de là, le cimetière, aussi protégé que celui de la ville, lui montrait ses grands remparts. Le lieutenant s’abandonna à la contemplation du lieu quelques secondes puis entra dedans. A la différence d’un civil, celui militaire ne permettait pas la distinction entre les individus enterrés… Juste entre les grades. Plus la tombe était ouvragée, plus la personne avait été importante. Avec des limites bien sûr… Les hauts généraux n’étaient pas enterrés tels de la vulgaire piétaille… Neldirage haussa les sourcils d’un air résigné. Il chercha l’endroit où ses amis attendaient, ce qui n’était guère difficile vu la platitude funeste du lieu. Il les rejoignit et attendit que la cérémonie commence. -Tu aurais pu te préparer un peu mieux… Glissa Neldirage à l’oreille de Van qui empestait l’alcool et ne semblait pas être réveillé. -Mouais… Répondit celui-ci en tournant des yeux vides vers ses amis. -Et bien, ça va être dur pour lui aujourd’hui… Dit Pierre. Ylanay se contenta de hausser les sourcils et se retourna vers la tombe. Il n’y avait pas grand monde de présent, Neldirage le déplora. Notre lieutenant put voir qu’il y avait un prêtre du clergé en longue robe blanche. Trois jeunes enfants l’accompagnaient, ils tenaient respectivement : un livre, une coupe et une sorte de linceul. De l’autre côté du trou, il devait y avoir une demi-douzaine de soldats, du même âge que Rob remarqua Neldirage. Le prêtre commença son élégie et les amis s’agrippèrent par la taille, tête baissée. Personne n’écoutait le discours, tous pensaient aux meilleurs moments qu’ils avaient passés avec cet homme. Rob… Il lui manquait tant… Neldirage regrettait de ne pas avoir profité de ses derniers instants. Il avait préféré rester dans un fort où il ne connaissait personne que de rester avec ses amis les plus chers. Neldirage ne put s’empêcher de verser une larme. C’étaient toujours les meilleurs qui partaient en premier… Notre lieutenant resserra sa prise sur ses amis, il ne ferait pas l’erreur deux fois. Ils resteraient ensemble jusqu’au bout, qu’ils le veuillent ou non. Neldirage jeta un regard successivement à Pierre, à Ylanay et à Van. Ils lui rendirent son regard, tout était dit. Sans aucun mot, ils avaient tous pensé à la même chose. Ils restèrent ainsi, silencieux, puis à la fin de la cérémonie, quand le prêtre eut déposé le linceul, ils jetèrent une dague au fond du trou. Neldirage leva la tête et fit un mouvement comme quoi il fallait y aller. Notre lieutenant marcha seul quelques instants avant d’être rattrapé par ses amis. -Ca vous tente une patrouille ? Demanda Neldirage. -Pourquoi pas, dit Van ironiquement, ça nous changera ! -On va où ? Voulut savoir Ylanay. -Vous tracassez pas ! Je serai là ! -Ah mais tu viens ? Dit Pierre étonné. -Oui ! Il est temps que je voie par moi-même ce qui se passe dans cette ville ! -Et bien, lieutenant, dit Van, commençons par aller surveiller du côté de la boucherie. Les deux autres amis acquiescèrent et Neldirage suivit le mouvement. Ils restèrent silencieux pendant toute leur surveillance… Les passants les regardaient et approuvaient en majorité leur présence. Le lieutenant fut abordé plusieurs fois dans la rue, il discuta rapidement puis continua sa patrouille avec ses amis. Les soldats avançaient à travers les rues diverses et variées. Ils passèrent devant des échoppes, des magasins et reçurent quelques signes de tête reconnaissants. Leur activité rassurait et dissuadait les malfrats les moins audacieux. Tout allait pour le mieux quand un raffut éclata dans une taverne. On était au milieu de la matinée : cela ne pouvait pas être des ivrognes. Neldirage décida d’aller voir. -Quoiqu’il y ait à l’intérieur, je ne veux pas de sang ! Arme au fourreau, servez-vous de vos mains ! -J’espère que ça sera sans violence, dit Van, j’ai encore mal à la mâchoire ! Le lieutenant poussa la porte et vit deux lascars en train de menacer l’aubergiste. -Qu’est-ce que c’est que ce cirque ? Demanda Neldirage main sur la garde de son épée pour dissuader tout combat. Les deux individus lâchèrent leur cible et firent face à ces hommes qui les dérangeaient. -Nous étions simplement en train de discuter … Mentit-il. L’un était grand et bien trop armé pour n’être qu’un simple habitant. Il avait la peau mate et de courts cheveux noirs. L’autre était petit et aussi vicieux que son collègue pouvait paraître stupide. Comme ils ne lui inspiraient aucune confiance, Neldirage décida de prendre les mesures nécessaires. -Embarquez-moi ça ! Dit le lieutenant à l’adresse de ses hommes. Les deux individus se laissèrent arrêter et quand le grand passa à côté de lui, il dit : -Tu sais pas à qui tu as affaire… Neldirage lui rendit son regard et ajouta : -Toi non plus… Chapitre XXXVIII Neldirage était en train d’écrire son rapport. Il faisait un résumé de l’arrestation et avait encore à signer deux embauches. Il avait vu les soldats juste avant et ils seraient de bonnes recrues. Neldirage se demanda ensuite comment faire avouer l’aubergiste. Ce dernier refusait de dire qu’il avait été victime de racket. Il semblait avoir peur des représailles. Il ne témoignerait pas contre les hommes que notre lieutenant avait fait enfermer au sous-sol. Neldirage remettait une de ses mèches de cheveux en place quand deux coups furent frappés sur la porte. -Entrez ! Répondit notre ami. Un homme, visiblement bourgeois, de par son accoutrement, fit son entrée. Il fit quelques pas et se pencha en prenant appui sur une chaise. -Vous désirez ? Demanda Neldirage passablement énervé de ce manque de respect. -Je me présente, Seigneur de la Garde. -Seigneur, que me vaut votre présence ? Dit Neldirage avec un respect dissimulé pour un homme ayant causé du tord à Van. Il fit quelques moues disgracieuses avant de dire : -Vous avez arrêté des hommes qui sont sous mes ordres… Alors c’était donc ça. Ce seigneur était donc là pour faire sortir de prison les voyous qui avaient agressé l’aubergiste. Neldirage se demanda ce que le seigneur pouvait exiger de ces commerçants. -Ils étaient en train de commettre un méfait. -Avez-vous des preuves ? Demanda le seigneur. -Assez pour l’instant, nous avons des témoins. L’homme se permit de rire. -Je ne pense pas… Vous êtes nouveau ! Vous ne savez pas de quoi je suis capable. -Serait-ce une menace ? Demanda Neldirage. -Non, un avertissement… -Vous ne m’impressionnez aucunement ! Sortez avant que je vous fasse mettre en prison ! L’homme sourit de nouveau. -Ah, parce que vous pensez que vos hommes vous sont plus fidèles qu’à moi ? Il est vrai que Neldirage ne s’était pas posé la question. Dans son ancien fort, tout le monde se connaissait et était ami. Ici, notre lieutenant ne connaissait pas la moitié de ses hommes. Il mènerait son enquête. Neldirage devait savoir en qui il pouvait avoir confiance. Il mettrait ses amis sur le coup, ils auraient peut-être moins de mal à obtenir des informations que lui. Le lieutenant reporta son attention sur le seigneur. -De plus, il me semble qu’un de vos amis a travaillé pour moi, il n’y a pas si longtemps. -Pensez-vous que l’or peut tout acheter ? Demanda Neldirage en assimilant cette phrase et en pensant à Van. -Oui, même des vies humaines, voyez-vous ! Dit l’homme en se regardant les ongles, comme si c’était une simple banalité. Des mains si blanches, propres de tout travail. -Cela ne sera pas éternel… -On verra ! -Maintenant, ayez l’obligeance de quitter ce lieu sur le champ… Dit Neldirage. -Je vois… Nous verrons donc ce qu’il adviendra… Mais sachez que je serai sans pitié. Neldirage raccompagna l’homme jusqu’à la porte et la claqua. Quel culot ! Pensa notre ami. Venir le menacer dans son propre quartier général. Neldirage devrait vite changer tout ça. De plus, si ses hommes subissaient des pressions, c’était comme s’ils étaient une milice privée. Notre ami tapa son poing sur la table. Il avait les nerfs en boule. Neldirage ne voulait pas obtempérer mais pour l’instant, il n’avait pas le choix. Sans preuve et témoignage, il ne pouvait pas garder les deux hommes dans ses geôles. -Pat ! Hurla Neldirage. L’homme, le géant des soldats, apparut sur le pas de la porte. -Relâche les deux hommes que nous avons ramenés tout à l’heure ! -Mais ? Dit-il d’un ton où l’on percevait de l’incompréhension. -On a rien contre eux mais t’inquiète pas, on les coincera… -Bien, bien … Fit l’homme résigné. Il partit s’exécuter. Neldirage, quant à lui, nota dans un coin de sa mémoire qu’il faudrait qu’il demande à ses amis d’enquêter puis repartit se mettre au travail. Le sergent Fertan devait lui remettre un rapport sur un assassinat ayant eu la veille. Normalement, ça devrait l’occuper pour l’après-midi… En effet, Fertan arriva quelques minutes plus tard et lui fit un rapport oral puis écrit sur les événements de la veille. Neldirage, doutant des réelles motivations du sergent, préféra garder ses craintes jusqu’à avoir confirmation de ses valeurs. -Neldirage, dit à un moment cet homme, nous avons entendu la conversation avec le seigneur de la Garde. Neldirage ne pensait pas qu’ils avaient parlé aussi fort… C’était très mal isolé ici, il faudrait qu’il revoie ça. -Le précédent général, avant d’envoyer le lieutenant à la retraite, était un des plus fidèles agents de ce seigneur. Nous étions à ses ordres en quelque sorte. En vous voyant arriver, j’ai tout de suite su que vous ne vous laisseriez pas faire ! Et j’ai eu raison. Enfin tout ça pour dire, que bien qu’une grande partie des hommes soient encore influencés par le seigneur, je suis ainsi que certains hommes entièrement de votre côté. Neldirage, ému, ne sut quoi répondre. -M... merci, ça fait plaisir ! Es-tu sûr de tes hommes ? -Absolument ! Sous l’effet de l’alcool, les hommes ne mentent pas. -Combien d’hommes estimes-tu loyaux ? -Et bien dans notre petite garnison du quartier ouest… une vingtaine. -Si peu ! S’exclama Neldirage, mais la Capitale compte au moins une dizaine de milliers d’hommes pour la défendre, non ? -Oui, mais la majorité des hommes stationnent dehors, avec les armées. En ville, il doit y avoir mille soldats, au maximum. Et sur les deux cent cinquante que compte la caserne, je ne peux en certifier que si peu… -C’est déjà un début… En tout cas, nous remettrons de l’ordre ! -Pour avoir la loyauté absolue de vos hommes, il faudra qu’ils n’aient plus peur de La Garde. -En fait, déduit Neldirage, si nous pouvions faire en sorte que les commerçants se sentent en sécurité… -Et pour cela, il faudrait mettre derrière les barreaux une bonne fois pour toute tous les hommes de main du seigneur. -Prenons-les sur le fait, proposa Neldirage. -Ce n’est pas aussi simple, dit le sergent, ce n’est pas aussi simple ! -Creuse le sujet, nous en reparlerons demain ! La nuit porte conseil. L’homme acquiesça, ramassa ses affaires et sortit en compagnie de Neldirage. Ce dernier, après avoir donné ses consignes pour la nuit, alla rejoindre ses amis. Comme d’habitude, il alla les retrouver à l’auberge qui était devenue une sorte de repaire. -La soupe du jour, dit Neldirage à l’adresse du tavernier. Notre lieutenant s’assit en compagnie de Van et Pierre. Van, ses cheveux tombant devant son visage tel un rideau, semblait épuisé… -Tu vas pas traîner, toi ! Dit Neldirage pour l’homme. -Ouais, j’en peux plus ! J’ai l’impression que je vais m’endormir à chaque instant. -Où est Ylanay ? -Je crois qu’il est en train de se débarbouiller, répondit Pierre qui jouait jusque là avec deux dés. -Quand il sera revenu, j’aurai une mission de la plus haute importante à vous confier.. -Vas-y, raconte ! C’est ce moment que choisit Ylanay pour réapparaître de l’étage. Il s’assit à côté d’eux en diffusant un parfum de plante. -On se refuse rien à ce que je sens ! Tu cocottes ! Se moqua Neldirage. -Ouais, bah ça fait du bien ! Répondit-il en se frottant le menton tout juste rasé. Vous parliez de quoi ? -Je vais vous confier une mission spéciale. Demain, vous ôterez vos habits de soldats et passerez en civil. -Pourquoi ? Demanda Pierre. -Laisse-le finir, dit Ylanay. -En fait, aujourd’hui, j’ai reçu la visite du seigneur de la Garde. -A ce qui paraît, il est assez influent et chiant dans son genre… -Je confirme, dit Neldirage, il magouille et a tenté de me faire chanter. Van ? -Bien plus dangereux que vous pouvez l’imaginer. Ayant travaillé pour lui, je peux vous mettre en garde contre deux-trois choses. Une fois le rapport terminé, Ylanay prit la parole : -Fais attention Nedi, va pas te mettre toute la cité sur le dos. Tu n’es pas là depuis longtemps… Commence par te faire des amis avant de te faire des ennemis. -Je sais bien, répondit notre ami. Mais pour l’instant, j’ai besoin de vous pour coincer ces hommes. -Comme tu le sens, mais je pressens que ce n’est pas une bonne idée… -On peut quand même tenter, c’est un vrai pourri ! Dit Van dans un sursaut d’énergie. -Bien, dit Neldirage, demain, avec d’autres soldats, vous essayerez de voir quelque chose qui pourrait les faire plonger. Les amis acquiescèrent puis parlèrent de choses moins importantes. Chapitre XXXIX Ils lancèrent l’opération le lendemain. Des hommes se déguisaient en civil et essayaient de prendre les hommes de main en flagrant délit. Une semaine après, le bilan était assez satisfaisant, plus de la moitié des hommes de main du seigneur de la Garde pouvaient être incarcérés et châtiés pour leurs méfaits. Neldirage ne voulait pas les arrêter tout de suite, il préférait avoir le plus de preuves possibles et ensuite les faire comparaître devant la justice. Sept hommes travaillaient sur l’opération : Van, Pierre, Ylanay, Kert, Franck, Roile et Vick. Notre lieutenant n’avait pas eu le loisir de travailler avec eux mais d’après Fertan, ils étaient de confiance. Même les deux frappes que Neldirage avait arrêtées à l’auberge pouvaient être enfermées pour des centaines de générations. Fertan avait voulu participer à l’opération mais notre ami s’y était opposé prétextant qu’il était trop connu pour essayer de se déguiser. L’homme avait accepté la décision avec quelques regrets. L’heure du rapport approchait et Neldirage descendit en bas de la caserne pour guetter le retour de ses hommes. Ce fut Kert qui entra en premier. -Alors ? Demanda notre ami. -Rien de nouveau, toujours les mêmes personnes qui m’ont racketté.. -Bon, tu vas t’arrêter ici, ton témoignage va déjà permettre d’en faire arrêter pas mal. Arrivèrent ensuite les autres soldats. Aucun ne pouvait faire inculper d’autres personnes. A priori, chaque voyou avait sa zone d’action. -Demain, j’irai prévenir le juge pour une séance exceptionnelle. Que la garnison soit sur le pied de guerre, nous allons faire une vague de perquisition. Les hommes sourirent, satisfaits d’entendre qu’ils pourraient bientôt se venger. -Allons nous reposer, demain sera une grosse journée. Ylanay, on se retrouve à l’auberge, il faut que je fasse les mandats et que j’envoie une lettre au juge. -Ca marche ! A toute à l’heure. Neldirage remonta au bureau pour faire les listes des soldats qui devraient aller arrêter les hommes. Au total, il devrait y avoir trente-et-une arrestations. Notre ami créa des groupes de cinq qui seraient chargés de mettre la main sur chacun des hommes de main. Après avoir dépêché un messager pour que sa lettre arrive à temps, Neldirage décida d’aller se détendre avec ses amis. Il sortit dehors et remarqua avec plaisir que les jours se faisaient plus long, prémice de l’été. Il faisait également bien moins froid et Neldirage optait de plus en plus souvent pour une légère soie. Le lieutenant arriva à l’auberge une heure après ses compagnons. A sa grande surprise, ceux-ci étaient fort bien habillés. -Et bien les gars ! Que vaut cette tenue ? -Ce soir, c’est la fête de l’été ! Il y a un grand bal donné en ville… -Où est-ce que ça se trouve en ville ? -Près du palais royal ! Répondit l’aubergiste. Tant mieux se dit Neldirage, si cela avait été dans son quartier, il aurait dû repousser l’opération pour que des hommes puissent aller garder l’ordre sur place. -Si vous sortez, rentrez pas tard… je ne vous rappelle pas ce qu’il y a demain… -Parce que tu crois qu’on va te laisser tout seul ici ? Allez bouge-toi ! -Non, non … dit Neldirage qui se serait bien laissé tenter. Je ne suis même pas prêt ! -On te laisse un quart d’heure ! Après… On vient t’aider ! -D’accord, d’accord, je me dépêche ! Dit le lieutenant en rigolant. Neldirage monta en vitesse dans sa chambre enfiler son costume de cérémonie. Notre lieutenant n’avait pas eu l’occasion de s’en servir. Il l’avait reçu lorsqu’il était sergent… là-haut dans la montagne… Il se composait d’un bas blanc, d’un haut blanc barré d’une écharpe noire. Il y avait également une ceinture faite en cuir où pendait un fourreau ouvragé. C’était le seul bien de valeur que possédait Neldirage. Il enfila rapidement tout ça avant de partir se raser. Un quart d’heure après, il était fin prêt. Il descendit rejoindre ses amis qui le regardèrent descendre avec de gros yeux ronds. -Et bien, la classe ! Fit remarquer Pierre. -Où est Van ? Demanda Neldirage. -Comme il ne veut pas rentrer tard, il est parti en avance, la fatigue… -Bien, rattrapons-le alors ! On pouvait facilement remarquer que la ville était en fête. Il y avait cette ambiance si particulière, cette humeur si perceptible qui émanait des gens… Les sourires florissaient, les gens étaient excités, beaucoup de jeunes écumaient les rues par petits groupes. La plupart des personnes de sortie était bien habillées et les jeunes filles étaient également dehors au grand plaisir de nos trois amis qui en profitèrent largement. Il y avait aussi pas mal d’animations dans les rues. Des magiciens, des stands de tirs à l’arc, du théâtre, des spectacles. On pouvait trouver de tout, des bouffons aux dresseurs d’animaux plus saugrenus les uns que les autres. Neldirage ne pouvait s’empêcher de penser comme un soldat et il gardait constamment un œil sur toutes les personnes suspectes. Pierre et Ylanay, par contre, ressemblaient à deux enfants : touchant à tout et intenables. Ylanay remporta un paquet de flèches pour avoir gagné un concours de tir à l’arc. Van fit un jeu où il fallait faire tomber des boites enfilées mais il ne gagna rien. Neldirage se demanda si ce genre de jeu n’était pas truqué. Après une minute de réflexion, notre ami conclut que l’important n’était pas de gagner mais de passer un bon moment. Il chassa donc ces idées de sa tête et continua sa visite des alentours du palais royal. Alors qu’il arrivait près d’une place où une forte odeur de nourriture comme de musique se baladait dans les airs, une petite fille blonde vint se dissimuler juste derrière Neldirage. Elle semblait se cacher mais elle ne montrait pas de signes de peur, plus d’amusement. Elle s’accrocha à sa jambe, privant ainsi notre ami de toute mobilité. Pierre et Ylanay discutaient avec un marchand d’armes, ils ne pouvaient donc pas l’aider. Neldirage tourna sa tête vers les beaux yeux verts de la jeune fille. Ils étaient si… captivants. Il jeta un coup d’œil pour voir s’il n’apercevait pas ses parents mais sa recherche fut vaine. -Comment t’appelles-tu ? Demanda Neldirage à la gamine. -Carolina… Répondit-elle. Cette dernière était habillée d’une longue robe rose pâle. En bas de sa robe, on pouvait apercevoir de petits diamants. Neldirage se demanda s’ils étaient vrais et reporta son attention sur la fillette. -Quel âge as-tu ? -J’ai treize ans ! Dit-elle fièrement. -Et où sont donc tes parents ? -Là-bas ! Répondit-elle en désignant un lieu qui se trouvait sur le chemin du palais. Au coin de la rue, des gardes royaux firent leur apparition. Le capitaine qui commandait l’unité tira sa lame et menaça Neldirage. -Relâchez la princesse, soldat ! C’est un ordre. Ylanay, voyant qu’il y avait du grabuge, vint prêter main forte à Neldirage. Il fut immédiatement suivi par Pierre qui tira lui aussi sa lame. -On se calme, on se calme ! Dit Neldirage. J’ai rien fait du tout ! C’est elle qui est venue se cacher derrière moi ! L’homme parut suspicieux. -Faites la venir par ici et on discutera… Neldirage déposa la jeune fille à terre au grand soulagement du capitaine de la garde. -Excusez-moi, lieutenant, dit ce dernier, mais c’est un travail harassant. C’est une véritable peste et si elle venait à disparaître, nous courrions de graves problèmes. Alors voici la princesse… Bien que n’ayant aucun lien direct avec l’empereur, elle serait sûrement désignée pour lui succéder. Tout à l’heure, elle montrait donc bien le palais royal quand elle parlait de son habitat… Neldirage le rassura et ils se quittèrent en bon terme. Il déplora sa condition intérieurement : Etre soldat et devoir jouer les nourrices. Ce devait être horrible. Après cette petite altercation, les amis se détendirent et replongèrent dans l’atmosphère de la fête. Ils purent donc profiter d’une soirée riche en couleurs où se mêlaient bonne humeur et joie de vivre. Neldirage dansa peu mais parla beaucoup. Il retrouva donc sur place Van et d’autres soldats sous son commandement. Notre lieutenant finit la soirée sur l’estrade où il put se détendre en dansant et oublier les affaires du moment. Chapitre XXXX L’aube venait à peine de se lever. L’air était encore doux et la rosée ne s’était pas encore évaporée. Neldirage, avec les membres de son escouade, dont Pat, l’homme aux muscles de rêves, était collé contre la façade du bâtiment. A l’intérieur de celui-ci, ils devraient réaliser trois interpellations. Neldirage fit un signe de tête et deux hommes se préparèrent avec un bélier. -Ici, le lieutenant Neldirage ! Je vous somme d’ouvrir ! Il patientèrent une minute avant de renouveler l’ordre. Aucune réponse. Ils se saisirent du bélier et entamèrent défoncer la porte. Un coup, elle vacilla sur ses fondations. Deux coups, les gonds couinèrent. Trois coups, la porte s’ouvrit en craquant. Un carreau fila à travers la brèche et se planta dans le bélier. -Ici, le lieutenant Nelidrage, je répète : Rendez-vous ! On vous fera pas de mal… -Crevez ! Vous travaillez pour le comte Rys ! -Je vais me présenter à la porte, ne tirez pas ! Dit Neldirage. Notre lieutenant prit une grande inspiration et se présenta dans l’encadrement de la porte. -Bien, que nous voulez-vous ? Demanda un homme qui tenait une arbalète en main. De part et d’autre de lui, se tenaient deux autres malfrats en habit de nuit. -Vous êtes en état d’arrestation… Dit Neldirage suivi de ses hommes. L’homme commença par rire mais quand il vit que ce n’était pas une blague, son sourire se changea en une moue de surprise. Ils se laissèrent néanmoins ligoter. Neldirage et ses amis avaient défoncé la porte, pourquoi avaient-ils cru à une blague ? Ils ne devaient pas être hommes de main de premier ordre pour rien… Peut-être pensaient-ils qui s’agissait là d’un simple contrôle… Notre lieutenant n’eut pas le loisir d’approfondir ses réflexions et quitta le lieu en compagnie des trois prisonniers. Neldirage jeta un coup d’œil sur la ville. Normalement, vingt autres opérations de ce type devaient avoir lieu simultanément. -Vous avez toujours rien compris, hein ? Demanda un des bandits sur le trajet. Vous comprenez pas qu’on est intouchable ? Personne ne témoignera devant le juge ! Neldirage le fixa droit dans les yeux et lui dit : -On verra qui rira le dernier… Tout à l’heure devant le juge, tu verras que tu n’es pas si intouchable que ça. Le voyage jusqu’à la caserne se passa dans un silence plus que complet. Les passants n’étaient pas encore dehors ce qui facilita leur marche. De toute manière, avec la fête d’hier, ils devaient tous être en train de faire la grasse matinée en ce dernier jour de semaine. Neldirage aurait bien aimé rester au lit ce matin… mais il n’avait pu. Devant la caserne, Fertan était déjà présent et attendait à côté de charrettes spécialement créées pour le transport de prisonniers. -Lieutenant, je crois que notre coup de filet a impressionné les hommes… Si on arrive à les faire boucler, ça en ralliera une bonne partie. -Bien, bien ! Combien d’hommes ont été arrêtés ? -Tous ! -Et combien de chariots disposons-nous ? -Six, comme prévu ! -Et bien, nous pouvons dire que c’est parfait ! Tous les témoins sont là ? -Affirmatif, les hommes sont frais et dispo ! -Et bien, mettons-nous en route ! Le juge doit sûrement déjà nous attendre ! Deux hommes sûrs par charrette, les autres en protection autour. -On se dépêche ! Cria Fertan en répétant ce qu’avait dit Neldirage en changeant quelques termes. Les hommes s’activèrent et Fertan plaça les hommes en qui il avait confiance avec les prisonniers. Les essieux grincèrent et ils se mirent en route vers le palais de justice. D’après la réponse qu’il avait eu, ce serait l’affaire d’un répurgateur qui dévoilerait leurs arguments. Neldirage espérait ne jamais s’attirer les foudres d’un de ces hommes. Le juge qui devait se prononcer sur l’affaire se voyait l’objet de trop de pression pour que notre lieutenant décide de lui faire totalement confiance. La lettre avait donc été envoyée à des autorités beaucoup moins… clémentes et un inquisiteur se chargeait de l’affaire. L’important cortège traversa donc la ville pour arriver à destination quelques vingtaines de minutes plus tard. Ils n’eurent à déplorer aucun accident sur le parcours, seulement les regards impressionnés des passants devant un tel dispositif. Les prisonniers furent conduits en file indienne jusqu’à la salle d’audience où les attendait l’inquisiteur. Les attitudes étaient variées. Certains bombaient le torse, sûrs d’être relâchés sous peu. D’autres étaient moins rassurés, conscients qu’un tel dispositif n’avait pas été déployé pour rien. Ou encore certains n’avaient pas du tout la conviction des autres et tremblaient comme des feuilles. Neldirage rentra dans la salle et s’approcha de l’inquisiteur. -Bonjour, je suis Neldirage, c’est avec moi que vous discutiez par courrier. -Ah ! Enchanté ! Dit l’homme en robe rouge. Neldirage regarda le répurgateurr qui allait tenter de faire arrêter ces hommes. L’homme avait un bouc soigneusement taillé, des yeux verts et une aura palpable à des kilomètres. Rien que dans son regard, on sentait sa haine du mal et du chaos. Neldirage était sûr de trouver en lui un allié de taille. -Que pensez-vous décider à leur encontre ? Demanda notre lieutenant à l’homme. -Apportez-moi les témoins, nous aviserons ensuite ! Vous n’êtes pas le premier à vous lancer dans cette entreprise. Neldirage hocha la tête et alla s’asseoir. L’audience put alors commencer. Le seigneur de la Garde arriva juste après ce début, il s’assit sur un banc, entouré de son escorte personnelle, l’air passablement énervé. Notre lieutenant lui sourit et lui fit un petit signe de la main. L’homme tourna la tête, serra la mâchoire et pressa ses mains sur ses genoux. Il y eut ensuite un enchaînement de soldats à la barre ainsi que de témoins. Le seigneur de la Garde fit lui aussi entrer des témoins alors qu’il n’était pas censé être au courant de ces arrestations. Neldirage se rembrunit à la pensée qu’il y avait eu des fuites. Le lieutenant faillit être sorti de la salle lorsqu’il s’insurgea contre les mensonges d’un témoin du seigneur. Il lui revint en mémoire les propos de La Garde à propos de l’argent. Il avait sûrement acheté ces déclarations. Quand Neldirage vit ça, il décida de poser quelques questions pièges. Il réussit ainsi à montrer des incohérences dans leurs dires. Notre lieutenant permit donc de démanteler plusieurs accusations que ces témoins avaient lancées sur les gardes, notamment celle où ils disaient que les hommes de notre ami étaient soûls. La fin de la séance fut déclarée après l’écoute du dernier témoin. L’inquisiteur sépara les hommes en deux groupes : Un groupe de vingt-cinq et un de huit. Il se leva et invita le reste de l’assemblée à faire de même. -Le jury a tranché ! De par les accusations qui ont été présentées par le lieutenant Neldirage ici présent et le répurgateur Rek, nous retiendrons : racket, trouble à l’ordre public, viol et meurtre… Par ces griefs, nous déclarons : vingt pendaisons, cinq emprisonnements et huit relaxes. Neldirage était assez satisfait du jugement. Il tourna la tête et vit le seigneur de La Garde partir en jurant. Notre lieutenant venait de montrer que tout pouvait changer… Il avait gagné son premier combat contre l’anarchie. Notre ami fut félicité par ses amis et regarda ceux qui avaient eu la chance de ne pas être condamnés. A son grand regret, les deux petites frappes que Neldirage aurait voulues par-dessus tout mortes, ou derrière les barreaux, allait profiter d’un témoignage crapuleux pour s’en tirer à bon compte. Notre lieutenant se promit de les coincer un jour ou l’autre. Il finirait eux aussi par connaître leur juste châtiment. Les prisonniers changèrent de juridiction et furent emmenés par d’autres soldats. Neldirage alla voir le répurgateur. -Merci… -Vous n’avez pas à me remercier. La justice se doit d’être juste, c’est la vérité qui a parlé. -Pas tout à fait… Il y en a encore des crapules à l’extérieur. -Amenez-moi d’autres preuves et je me ferai une joie de refaire un nouveau procès. -D’accord, cela sera fait. Neldirage allait se retourner quand le répurgateur l’apostropha de nouveau. -Sachez que vos actions pour remettre de l’ordre ont contribué à faire parler de vous. En si peu de temps, vous vous êtes fait nombre d’ennemis. D’autres vous respectent et vous admirent mais peu déclareront en public qu’ils seront à vos côtés pour lutter contre la corruption. En tout cas, je serai là. Neldirage hocha la tête et sortit rejoindre tous ses hommes. Ylanay, Van, Pierre, Pat et Fertan à ses côtés, il décida de leur parler tout de suite. -Aujourd’hui, c’est un grande victoire pour l’ordre ! Je sais que la majorité d’entre vous a peur du seigneur de La Garde, qu’ils travaillent même peut-être pour lui… J’en vois qui baissent la tête, j’en vois qui tente de le camoufler. Mais… Mais… Je ne vous blâme pas ! Je sais quelle genre de pression cet homme peut vous faire subir ! Sachez que vous n’êtes pas seuls et qu’ensemble nous pourrons faire face. Arrêtez d’avoir peur, arrêtez de vous cacher, arrêtez de fuir ! Et battez-vous comme des soldats que vous êtes. Regardez aujourd’hui, ils ne sont pas intouchables, la vérité les a rattrapés ! Alors aidez-nous ! Remettons cette ville dans la voie de l’ordre. Neldirage ne savait pas si son discours avait fait effet mais cette petite lueur dans leurs yeux montrait qu’au moins, ils y réfléchiraient. Chapitre XXXXI Deux jours après, plusieurs commerçants furent envoyés par leurs pairs pour remercier Neldirage de son action contre le seigneur de La Garde qui les opprimait. Ils manifestèrent leur intention de ne plus se laisser marcher sur les pieds et étaient prêt à témoigner contre ceux qui les menaçaient. Notre lieutenant eut aussi des dénonciations plus discrètes, où les marchands qui venaient se plaindre avaient reçu des menaces de mort les concernant eux, ou un de leurs proches. Une semaine après le procès, tous les hommes de main ‘officiels’ de La Garde étaient derrière les barreaux, ou morts exécutés. Par contre, Neldirage avait reçu une lettre du seigneur comportant uniquement ceci : Tu veux la guerre, tu l’auras… Il avait reçu cette lettre la veille. Depuis, deux soldats qui avaient témoigné la semaine précédente avaient été retrouvés morts. Le seigneur gagnait quelques points grâce à la peur et les soldats se remettaient de nouveau à douter. Neldirage mit sous protection les témoins restants. Il convoqua aussi ses amis. -Qu’y a-t-il, Nedi ? Demanda Pierre. -On passe en état d’urgence, le seigneur utilise la manière forte pour se débarrasser des gêneurs, répondit Neldirage. -Des nouveaux morts ? -Oui, un ! -Putain… Se désola Van. Il commence à m’énerver le vieux là ! -Et si on jouait à son petit jeu ? Proposa Ylanay. -C'est-à-dire ? Demanda Neldirage, suspicieux. -Il tue ! Alors tuons… -Jamais je ne m’abaisserais à ce niveau… Répondit notre ami. -On te demande pas de le faire, dit Van, juste de nous laisser nous en occuper… -Il a commencé le premier, rajouta Pierre, et si je dois défendre ma vie à leur dépens alors je le ferai ! -Si jamais on en arrive à ce stade, je ne pourrai pas vous en blâmer… En attendant, évitez. On ne résout pas la violence par la violence. -Ca veut dire qu’on a le droit ? Demanda Ylanay. -Je ne répondrai pas à cette question, dit Neldirage en fixant un point inexistant. Ils trinquèrent puis changèrent de conversation. Malgré les efforts qu’ils firent pour parler du beau temps, ils ne purent s’empêcher de revenir sur ce sujet de discussion. -Nedi, on doit savoir si on peut faire usage de la force.. Je suis persuadé qu’on peut éliminer ceux qui sont chargés de ces crimes. -Mais vous n’imaginez pas ! Si cela s’apprend que c’est vous, ça sera l’anarchie ! -Qui t’a dit qu’on serait vu ? -Je vous assure que je le sens pas… -Fais-nous confiance, Nedi, tu seras pas déçu… Notre ami se prit la tête dans les mains. Ce n’était pas une bonne idée… Il le savait mais c’était la seule solution qu’il voyait pour le moment. Si Neldirage ne jouait pas dans la cour du seigneur, il finirait pas perdre et il n’en était pas question… Même si c’était un peu contre nature, il devait s’avouer que tout n’était pas aussi blanc qu’il avait pu croire. Il rechignait à utiliser la force mais maintenant, il n’avait guère le choix. Neldirage devait faire arrêter le seigneur de La Garde s’il voulait que la partie s’achève. C’était comme une partie de ce jeu… échec. Sauf que les pions étaient des hommes et il devrait être prudent. De plus, si jamais cela se savait, ce serait une véritable guerre civile. -Bien, faites attention… Faites ce que vous pouvez… Mais pas d’abus ! -Ne vous inquiétez pas, lieutenant, dit Pierre solennellement. -Pendant que j’y pense, dit Van, que faisons-nous pour le cimetière ? -Ah oui, en parlant de ça, demain soir, nous irons faire un tour. Je vous montrerai que ce ne sont que des contes. -Je réfléchissais à un truc en attendant, dit Ylanay, je pense pas qu’il se cache plusieurs personnes derrière ces meurtres… Peut-être un voire deux tueurs. Nous enquêterons pour essayer d’avoir des pistes. -Bien, allons-nous reposer, par précaution, il y a des gardes dehors… Nous sommes des personnes gênantes d’après les propos du seigneur de La Garde, je ne prendrai pas le risque que nous soyons assassinés. Les quatre amis montèrent dans leur chambre pour ne dormir que d’un œil. Neldirage, quant à lui, ne trouva pas le sommeil tout de suite. Il n’arrêtait pas de peser le pour et le contre de sa décision. Après une bonne heure de réflexion, il s’endormit en pensant que contre-attaquer était la bonne solution. Il avait vraiment peur que cela se sache… Si jamais… il serait radié de l’armée ! Et encore ! S’il avait de la chance… Neldirage se réveilla en ayant la désagréable sensation qu’il ne s’était pas reposé. Il réagissait au quart de tour et ce fut un véritable calvaire pour quitter le lit. Les amis se rejoignirent en bas pour prendre leur petit déjeuner. Les compagnons n’étaient pas vraiment du matin et tant qu’ils n’avaient rien dans l’estomac, ils se refusaient à parler. Une fois qu’une petite collation fut avalée, Neldirage se leva et donna les dernières directives. -Bien, je vais partir au quartier général, on se retrouve à vingt-deux heures devant les grilles principales du cimetière. En attendant, récoltez les informations pour savoir qui a fait ces meurtres, soyez prudents et bonne chance ! -D’accord, à ce soir ! Dit Pierre. Neldirage partit donc rejoindre Fertan qui l’attendait depuis une vingtaine de minutes. -Alors, quelles nouvelles ? Demanda notre ami dès qu’il eut franchis le seuil de la porte. -La nuit a été calme, répondit Fertan en l’accompagnant dans son bureau. -Bien, bien ! On en sait un peu plus sur ces crimes ? -Non, pas de témoins, tous perpétrés dans un lieu discret. Ca doit être un pro. Neldirage espérait que le sergent se trompait. Malgré leur talent martial, les trois amis auraient du mal contre un tueur parfaitement entraîné. -Ce soir, je vous rappelle que vous devez faire un rapport au général. Notre ami avait complètement oublié. -Oups, ce soir, je suis au cimetière, fais donc décaler le rendez-vous à demain. De toute manière, j’aurai sûrement parlé à l’un des sous-fifres. -Bien, lieutenant, je ferai passer le message. Neldirage demanda le programme de la journée et ils se mirent immédiatement au travail. Ayant fini en avance, Fertan proposa d’aller dégourdir les jambes d’Eclair. C’était vrai que notre lieutenant l’avait un peu négligé ces temps-ci. Neldirage accepta et décida de rejoindre le sergent aux portes de la ville. Après avoir remercié le maréchal-ferrant d’avoir refait les fers d’Eclair, notre héros rejoignit Fertan au lieu convenu. Ils décidèrent de faire une promenade qui s’apparentait aussi à une patrouille. Ils suivirent le chemin principal, qui était peu emprunté à cette heure de la journée, puis bifurquèrent sur la droite en forêt. On voyait que cette dernière était soignée car les arbres avaient été vidés de leurs branches mortes et avaient été étayés. Cela contribuait à donner au lieu une atmosphère reposante et cela permettait également à la lumière de pénétrer dans cet endroit humide. Eclair prit une allure plus rapide pour montrer qu’il était content de se dégourdir les jambes. Les sabots frappèrent le sol avec force pour marquer son passage. Neldirage sourit devant l’excitation de la bête. Le lieutenant discuta avec le sergent trois bons quarts d’heure avant que notre ami ne se décide à faire plaisir à sa monture en se défoulant un bon coup. Après avoir convenu de se retrouver à la caserne, Neldirage fit retourner sa monture qu’il avait précédemment placée pour faire face à Fertan. Il la lança au galop et Neldirage se cramponna de toutes ses forces. Il espérait seulement deux choses : La première était de ne pas tomber et la deuxième qu’il n’y ait pas d’obstacle qui surgissent à l’imprévu. Eclair relâcha toute sa puissance et galopa frénétiquement. Neldirage était penché pour éviter que l’air l’empêche de voir ce qu’il se passait. En dessous de lui, le sol défilait à une vitesse impressionnante. Ce n’était qu’un tapis gris qui défilait à toute vitesse. De part et d’autre de lui, c’était une alternance de vert et de brun. En face, il n’y avait que des formes qui se rapprochaient à la vitesse de l’éclair. La bête prit un virage que notre ami anticipa parfaitement. On aurait dit que la monture testait son cavalier, pour voir s’il la méritait. Eclair prit une nouvelle suite de virage à toute vitesse mais Neldirage tint bon. Ensuite, sans que le lieutenant lui en ait donné l’ordre, le cheval quitta la piste et s’engagea dans la dense forêt. Les branches fouettèrent Neldirage qui fit la grimace devant ces chocs soudains. Le cheval s’envola par-dessus une souche et notre ami faillit être déstabilisé de ce saut imprévu. Ensuite, Eclair reprit une course moins dangereuse et galopa tout droit, écrasant mousse, champignons et branches cassées. Ils émergèrent sur un nouveau sentier et Neldirage tira sur les rênes. La monture se cabra puis retomba sur ses quatre pieds. Eclair bougea la tête puis se calma. Il prit un petit trot et suivit le sentier jusqu’à émerger sur un axe plus connu d’où il put rentrer à la ville. Le soleil se couchait et il était temps de rentrer. Neldirage passa donc les portes avant qu’elles ne soient fermées et déposa son cheval chez le maréchal-ferrant avant de retourner à la caserne. -Alors ? Entendit-il de la balustrade du premier étage. -Incroyable ! Dit Neldirage en reconnaissant la voix de son sergent. C’est vraiment une belle bête ! -Oui, c’est un cheval de valeur, faites attention… -Oh, t’inquiètes donc pas… Répondit Neldirage avec un geste de la main. Que s’est-il passé pendant notre absence ? Le sergent sortit une liasse de feuilles de sa poche. Il les parcourut rapidement avant de dire : -Hum… Une bagarre sur la place près du seigneur Valdo... Deux cambriolages… Une demande d’embauche… rien d’anormal, patron ! -Impeccable ! Quelle heure est-il ? -Je dirai qu’il doit être neuf heures. -Bien, je vais donc y aller ! Tu connais les consignes ! -Oui, chef … -Bon et bien bonne nuit et à demain ! -A demain, répondit celui-ci… Neldirage décida de repasser à l’auberge chercher son armure. Il se méfia de toutes les ombres et de tout le monde. Le lieutenant arriva dans sa chambre et attrapa son armure de plaque. Après s’être mis en tenue complète, il rejoint le cimetière à une vingtaine de minutes de là. Comme prévu, ses amis se trouvaient à l’endroit convenu. Tous étaient équipés comme pour la guerre. -Et bien, Neldirage, pour quelqu’un qui pense qu’il n’y a rien dedans, tu es bien habillé ! -Ca va, ça va ! On est jamais trop prudent… -J’aimerai qu’on traîne pas trop, alors si on pouvait y aller tout de suite tant qu’il reste un peu de lumière… Les quatre compagnons se mirent en marche vers le poste de garde. La suite ! @+ -= Inxi =- Modifié le 18 mars 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilheim Von Carstein Posté(e) le 1 mars 2006 Partager Posté(e) le 1 mars 2006 Hé bien ça n'est pas mal du tout. Il ne se passe pas grand chose d'important si ce n'est la solide reconstitution du groupe suite à la mort de Rob, mais le passage est bien écrtit dans l'ensemble. Deux trois petites choses cependant, En chemin, il croisa une dame en armure suivie de deux hommes bardés de cicatrices. A la vue de notre sergent, les deux hommes tournèrent les talons et la femme lui jeta un regard plein de gratitude. Cela avait son avantage d’être sergent, se dit Neldirage. Il venait sûrement d’éviter un vol... Ou un viol… Une dame en armure? C'est plutôt étonnant. "Dame" a souvent le sens de "noble" dans ce genre de contexte (une dame de la cour, par exemple). Et je vois mal une noble se balader avec ses 50 kilos de plates sur le dos. Autre chose : "suivie de" laisse penser qu'il sont avec elle, que ce sont des larbins ou des gardes du corps, mais pas des malandrins. Suivie par serait plus approprié, à mon avis. C'est une broutille mais ça compte. Le quartier général avait revêtu son habit de gel, témoin de la fraîcheur des nuits Très chouette -Comme si c’était fait, dit l’homme avant d’emmener le corps vers un endroit plus tranquille. Corps donne l'idée d'un cadavre. Neldirage sortit sa paire de clé et ouvrit la porte de son bureau clés Il trempa plusieurs fois sa plume dans l’encre et griffonna un message à son lieutenant comme quoi il gérait les affaires pendant son absence. Euh... je suis pas sûr d'avoir tout compris : en lisant ça, je comprends que c'est Neldirage qui s'occupe des affaires de son lieutenant pendant son absence. Ca n'est déjà pas très correct au niveau hiérarchique (broutille ), mais en plus, à quoi bon faire un mot au lieutenant s'il n'est pas là? Je pense que la phrase doit être compise dans l'autre sens, quelque chose comme "Il trempa plusieurs fois sa plume dans l’encre et griffonna un message à son lieutenant, lui demandant de s'occuper des affaires courantes pendant son absence". -Bien, sergent, à toute à l’heure. à tout à l'heure Neldirage était coincé entre une femme vêtue d’une soie verte et d’un bourgeois moustachu aux habits multicolores. vêtue de soie verte (pinaillage ) Notre sergent se demandait comment avancer quand une main sortit de la foule et s’empara du collier que portait la femme devant lui. Neldirage, d’un fulgurant réflexe, attrapa le poignet du voleur et tira l’homme jusqu’à lui. Celui tenta de se dégager mais notre ami lui colla une dague juste sous la carotide. Huh? il est plutôt entreprenant, le voleur : de face, dans une foule dense qui empêche toute fuite, à deux pas d'un soldat (je ne pense pas que Neldirage passe inaperçu avec son armure) un peu parachuté, donc... Neldirage salua les gardes qui la gardaient puis la franchit redondant : "les gardes en faction" serait sans doute plus élégant Les hauts généraux n’étaient pas enterrés tel de la vulgaire piétaille… tels Il chercha l’endroit où ses amis attendaient, ce qui n’était guère difficile vu la platitude du lieu. je crois que platitude ne s'emploie que pour désigner un disours de bas étage/inintéressant. Je n'ai rien de mieux à proposer que "le caractère plat du lieu", qui est, disons le, plutôt moche Le prêtre commença son sermon et les amis s’agrippèrent par la taille, tête baissée je vois ce que tu veux dire, mais élégie est tellement plus chouette et approprié que sermon, dans ce cas C’était toujours les meilleurs qui partaient en premier… C'étaient... Ca fait un peu cliché, non? Les passants les regardaient et approuvaient tous en majorité leur présence tous ou en majorité... il faut choisir. -Quoiqu’il y est à l’intérieur, je ne veux pas de sang ! Arme au fourreau, servez-vous de vos mains ! quoi qu'il y ait Les deux individus lâchèrent leur cible et firent face à ces hommes qui le dérangeaient. qui les dérangeaient L’autre était petit est aussi vicieux que son collègue pourrait paraître stupide petit et aussi vicieux [...] pouvait paraître Ne lui inspirant aucune confiance, Neldirage décida de prendre les mesures nécessaires. Cette phrase est bizarre. Je mettrais : "Comme ils ne lui inspiraient aucune confiance..." -Tu sais pas à qui tu as à faire… je suis pas sûr, là, mais je crois qu'on écrit "tu ne sais pas à qui tu as affaire", mais il faudrait que quelqu'un confirme. Voila ce que j'ai relevé. Pour la plupart, ce ne sont que des broutilles qui ne posent pas vraiment de difficultés dans la lecture du texte, toujours aussi bon. ===> suite! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 1 mars 2006 Partager Posté(e) le 1 mars 2006 Bonne suite où il n'y a pas de véritable action mais où on sent que le lien qui lit nos quatre amis se resserrent grâce, ou à cause de, la mort de Rob. Mais au fait, on ne sait pas comment est mort Rob. A-t-il été tué ou est il mort de vieillesse? Sinon, un passage me gêne... Neldirage poussa la porte de l’auberge et sortit dans l’air matinal de la ville. On pouvait sentir le pain chaud et les légumes provenant du marché voisin. Notre ami replaça son armure, enfila sa cape puis se dirigea vers la caserne. En chemin, il croisa une dame en armure suivie de deux hommes bardés de cicatrices. A la vue de notre sergent, les deux hommes tournèrent les talons et la femme lui jeta un regard plein de gratitude. Cela avait son avantage d’être sergent, se dit Neldirage. Il venait sûrement d’éviter un vol... Ou un viol… Sans les explications de Wilheim je n'aurais pas compris ce passage. De plus qui est cette "Dame" conotation noble, en armure? Et quel est le véritable intérêt de ce passage à part de montrer qu'il avait un certain pouvoir? Sur cette petite critique qui reprend en gros les arguments de Wilheim, je te laisse et j'attends la suite. kroxigor. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.