Aller au contenu
Warhammer Forum
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt

L'Ascension d'un héros


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Invité Kroxigor
Premier arrivé, premier servi, je m'offre la part du lion :

Tu es un ogre dis donc, il reste plus que des miettes! :'(

QUOTE 

gêné par cette affection que lui faisait part Pierre

Etrange comme tournure... Je verrais plutot "gêné par l'affection que lui accordait Pierre...

Moi je verrais une auttre forme plausible:

"gêné par cette affection soudaine dont lui faisait part Pierre..."

Mais c'est juste pour pinailler!

Ben voilà, je ne peux rien dire de plus si ce n'est : La suite!

Kroxigor!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

mais non mais non il en reste vous inquiétez pas...

L'orthographe des expression est souvent un problème. Ici j'ai un énorme doute.

TU peux

l'expression est "Du tac au tac", le tact étant précisément ce dont manquent Van et Ylnay...

Je plussoie au passage syberion l'eternel, l'histoire de la princesse pourrait meriter plus de traitement dans son dévoilement (pas sur du mot lol)

Bref, ça pourrait les faire rire d'abord puis ensuite seulement les amuser tu vois?...

Genre imagine le gars qui t'annonce être amoureux de la fille de Blair ou la fille qui dit être sorti avec le prince William. Moi j'éclate de rire en entendant cela...

Sinon, ben sache qu'on lmit toujours aussi régulièrement, même si on prend pas forcément le temps de répondre....

Korelion, et non, Tan Ath n'est pas encore fini (j'anticipe les questions... :'( )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon bah korelion t'a l'air de savoir ce qu'on attend de toi :mrgreen: Bon ne vous inquietez pas si vous avez l'impression que j'ai pas corrigé le passage d'avant... C'est le cas xD J'attends la correction de Gemini avant de le faire :'( En attendant voici la suite avec au programme

*Description, je me suis donné du mal :P

*Coutume

*Début de la nouvelle intrigue

Allez enjoy !

/

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et en effet, cela le fut

bizarre comme début de chapitre...

de matériel de construction.

On dit matériau de construction

Pour la description de la forterresse, c'est assez inhabituel de commencer par les abords pour finir par la forteresse elle-même, en général, c'est plutôt l'inverse

bien que, comme je l’ai dit, je ne sois rien pour vous, vous coopéreriez

Comprends pas trop la phrase :'(

C'est marrant, j'ai l'impression de ne trouver que des "fautes" au début, jamais après (est-ce que l'auteur est bien dans son récit ou est-ce moi qui en fait autant?)

La suite....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon ben alors que dire si ce n'est que c'est excellent :'(

Une histoire prenante, des persos attachants, une ambiance particulière et un style qui varie de la grosse baston à l'enquète policière, en passant par la nuit sordide dans un cimetière et aux intrigues politiques.

Bref: un bijou.

Aller, un bémol (tout petit hein): l'histoire d'amour qui tombe un peu dans le classicisme, mais comme ça reste assez discret, je ne me plaint pas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Kroxigor

Bon, ben, toujours pas grand chose à dire. Je n'ai pas le talent de Gemini pour trouver les fautes ne celui de Iliaron pour t'aider à développer ce tezxte et les persos.

Tout ce que je peux dire c'est que la force de ce texte réside, il me semble, dans sa richesse d'actions ( de la bataille au voyage tranquille en cheval en passant par la fête et la danse). Et voilà pourquoi j'applaudis de seulement eux mains car je n'en ai pas quatre.

Kroxigor, la suite!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme je te l'ai déjà dit, je pense que ce chapitre est techniquement excelent.

Les caractères des personnages sont toujours entretenus, développées lentement pour le long terme, ce qui est extrèmement jouissif.

On imagine bien la forteresse : ici seuls lesp lus forts survivent, c'est le dernier rempart contre l'invasion nordique : il faut être aussi fort que ceux d'en face, j'imagine bien le village peuplé de brutes épaisses aux épaules larges comme des armoires à glaces ( tout comme le secrétaire de ce cher empereur que fut Commode. Mais je m'égare )

Le côté tradiotionnel est peut être un peu éclipsé, mais je suppose qu'un village de l'empire reste un village de l'empire : j'aurai bien vu que tu en profite pour redécrire la vie rurale de l'empire, mais çà a déjà été fait dans les premiers chapitres.

Ensuite je ne te cache pas que ça [çà peut être :wink:] n'est pas mon préféré, je trouve en effet que ton style est bien plus fluide dans les séquences plus mouvementées. Ici, je trouve que des évènements comme le bras de fer ne te montrent ps au mieux de ta forme : Tu as un réel talent pour décrire des actions qui durent, n'hésite pas à en user et abuser !

Sybounet " j'suis pas arrivé premier, je prendrai donc la part du trigre "

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Des petites lueurs bleues émergèrent de chaque coin de la carrière et formèrent un amas devant le visage de Rek. Elle prit

Accord...

Il fit le tour du lieu en cherchant d’autres pierres que celles qui caractérisaient la carrière.

Un peu lourd, j'aurai bien vu une virgule devant cherchant.

Bon, et bien je met çà plus par principe que pour autre chose, car dans l'ensemble le texte est très bon.

Néanois même chose que pour le tete précédent : parfois j'ia l'impression que tu cherche à te faire plaisir, oubliant l'histoire complètement ( XD ça me rapeplle quand j'écrivais Syberia ça ) : par exemple le coup du bandeau, et bien que tu dise lors d'une description qu'il avait mis un bandeau la matin car ses cheuveux le gênaient, ça aurait été, mais là je trouve qeu tu voulais lu i mettre un bandeau donc tu lui as mis un bandeau, et ce même si ça n'a rien à faire là. Idem pour le coup de la muraille : monter une muraille de pierre prends des années, c'est un travail titanesque qui demande beaucoup d'organisation : improviser un machin en soudant deux pierres par une troisième, je trouve que c'est trop facile, que c'est là juste pour le plaisir de fiare une muraille. Et bien sur, elel va servir énormément cette muraille, ce qui risque de me gêner lorsuqe je le lirai.

Ceci étant, ça n'est pas parce que tu n'es pas au mieux de ta forme que je n'aime pas. Je trouve juste que ce texte n'est pas représentatfi de ton niveau : et au risque de te vexer ; je trouve que parfois, tes erreurs sont celles du débutant qui se fait plaisir dans son texte, quitte à rompre la cohésion.

Mais ne reste pas là dessus, et j'ADORE !

Petite remarque : pourquoi ne pas détourner le cours de la rivière plutot que d'essayer de triver de l'eau ?

Sybounet " j'adore j'adore j'adore, mais ça c'est pas très objectif alors je fais une critique de ce qui va pas "

Modifié par syberion l'eternel
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Néanois même chose que pour le tete précédent : parfois j'ia l'impression que tu cherche à te faire plaisir, oubliant l'histoire complètement

On va dire que j'oublie pas l'histoire.. Loin de là :crying: Je prépare la suite avec soin plus exactement :wink: C'est quand meme mieux mon explication que : ils contruirent un rempart ! Je préfère prendre mon temps pour que ca fasse une base plus solide :D D'ailleurs j'ai remis un indice dans ce paragraphe sur la particularité de Neldirage que j'ai pas encore évoqué :evilgrin:

lors d'une description qu'il avait mis un bandeau la matin car ses cheuveux le gênaient, ça aurait été, mais là je trouve qeu tu voulais lu i mettre un bandeau donc tu lui as mis un bandeau, et ce même si ça n'a rien à faire là.

Là, c'était plus pour une description physique du perso ! :'( Long cheveux, bandeau qui lui encercle la tête ^^

Idem pour le coup de la muraille : monter une muraille de pierre prends des années, c'est un travail titanesque qui demande beaucoup d'organisation : improviser un machin en soudant deux pierres par une troisième, je trouve que c'est trop facile, que c'est là juste pour le plaisir de fiare une muraille

T'inquiete, la muraille, c'est que le début ! J'en reparle beaucoup après ! Et je suis conscient que c'est long ! Comme le montreront les premiers mots du prochain chapitre !

Je trouve juste que ce texte n'est pas représentatfi de ton niveau

Et pourtant :wub: J'ai beaucouip plus travaillé et réfléchi a ce passage qu'à ceux du départ par exemple :)

Petite remarque : pourquoi ne pas détourner le cours de la rivière plutot que d'essayer de triver de l'eau ?

TRès long projet et comme il y a déjà la muraille :blink:

@+

-= Inxi, c'est bien ces remarques, ca m'éclaire sur votre vision du texte :evilgrin: =-

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon ne vous inquietez pas si vous avez l'impression que j'ai pas corrigé le passage d'avant... C'est le cas xD J'attends la correction de Gemini avant de le faire  :wink: 
:D
Neldirage n’avait pas la moindre idée de ce qu’ils signifiaient et il décida alors d’inventer des constellations qui porteraient toutes le même prénom, celui de Caroline.
C'est trop mimi... et la journée, il fait la même chose avec les nuages ?
-Qui va là ? Cria une voix en haut du rempart.

-Fais-nous croire qu’on t’a pas prévenu qu’on arrivait ! Hurla Van.

Neldirage se retourna avec un grand sourire.

-Tu pourrais être plus amical ?

-Attends, regarde ses questions à l’autre aussi ! C’est n’importe quoi !

Ce qui est bien, avec ces passages, en plus d'alléger l'atmosphère, c'est qu'ils campent les personnages, et contribuent à les rendre vivants.
D’après le mage, seule la mort vivait là-haut.
J'aime bien l'opposition des termes; au fait ça sous-entend la nécromancie ?
Ils parlèrent ensuite de la population civile. Celle-ci était méfiante envers les étrangers… Notamment à cause de ce mur qui était sans cesse amoché. Bien que Neldirage ne vit pas le rapport, il laissa l’homme continuer.
Pareil :blink:
-La seule façon que j’ai de gagner leur confiance, c’est par des prouesses martiales.

L’intendant Rek opina du chef pour confirmer ces dires.

-On va donc aller traquer ces chaotiques…

-Vous n’y pensez pas ! S’exclama le mage.

Hi hi hi, pas encore habitué à notre Nedi ?
Programme du chapitre : Vous verrez :evilgrin:
Peur qu'on prenne de mauvaises habitudes ?

Vivement la suite !!!

Van avait déduit qu’ils pourraient errer encore une semaine
Je te prie de m'excuser si j'ai mal compris, mais... ils savent où ils vont, non ? Donc "errer" s'insère assez mal.
Tu ne veux toujours pas dire comment s’est passé ta soirée ?
Pas d'accord ?
fois que se fut chose faite
"ce", non ?
Le capitaine se mit à se rappeler toutes ses situations
"ces".
Il déposa la couverture sur sa monture puis se dirigea remplacer Van.
Manque pas un mot ?
Plus tôt, on sera arrivé, mieux ça sera !
La première "," est de trop, je dirais.
-Je dirai entre trois et quatre milles personnes, répondit Pierre.
"dirais"; "mille" est invariable.
la population s’était massée en bord de route pour voir l’homme qui allait les diriger.
"la".
Un carrefour de civilisation
Une seule civilisation ?
Laissez-moi lui bottez le c…
Infinitif.
Il se déchargea de quelques couches de vêtements ce qui eut pour effet de faire rire l’homme
Une "," après "vêtements" irait bien, je trouve.
-Joli combat ! Ylanay lança à l’adresse des compagnons de l’homme blond.
Inversion du sujet.
Dit-lui qui c’est sa mère la prochaine fois ! Dit Pierre en pouffant.
"Dis".
Il fait froid, je suppose que vous ne désirez pas rester dans cette glaciation croissante.
"dans ce froid croissant", "glaciation" fait trop ... scientifique.
Répondit Rek au tact au tact.
Comme déjà dit: "du tac au tac".
L’homme, visiblement gêné par cette affection que lui accordait Pierre, bafouilla des mots intelligibles.
Habituellement , on emploie ce mot dans sa forme négative.
Il devait y avoir trois milles sept cent personnes qui vivaient aux alentours.
Invariable.
Avec ces métiers là, on devait avoir quatre vingt dix-huit pourcents des habitants.
"ces métiers-là"; "pour cent", ou "pour-cent".
Ils semblaient tout excité ce qui eut pour mérite de retenir l’attention de notre ami.
Accord.
ce qui eut pour mérite de retenir l’attention de notre ami.

-Que se passe-t-il ? Dit celui-ci en retirant les pieds de la table.

-Viens voir ! Vite !

-Quoi ? Demanda Neldirage.

-Ne discute pas ! Viens voir !

Le capitaine se leva d’un bond et courut après ses hommes. Ils prirent des enchevêtrements de couloirs, de pièces, d’escaliers mais une chose était sûre : ils montaient. Personne ne voulait dire ce qu’il se passait et ça avait le mérite d’agacer particulièrement Neldirage.

Tu devrais changer le second.

alors qu’il se demandait quand finirait enfin ces escaliers
Accord.
Et comme l’avait dit Rek, la vue qu’on y avait était vraiment incroyable. Encore plus impressionnant que la vision qu’il avait eu du palais royal.
Accord (x2).
Neldirage arrivait à peine à voir les habitants du village qui ressemblait à de petites fourmis.
Je dirais que ce sont les habitants qui "ressemblaient".
Neldirage put suivre des yeux le lent remoud que faisait les vagues au large.
Typo ?
Moi, Capitaine Neldirage… Il chercha ses mots. Béni ce repas.
"Bénis".
J’aimerais bien que, comme je l’ai déjà dit je ne sois pas grand-chose dans votre considération, vous coopéreriez.
"J’aimerais que, bien que comme je l’ai déjà dit je ne sois pas grand-chose dans votre considération, vous coopéreriez. "
Les quatre soldats furent loin d’être ravi
Accord.
Le capitaine remonta sa manche et posa le coude sur sa table.
"la".
Un homme saisit les deux mains et les maintient en place.
"maintint".
Si vous gagnez leur confiance, jamais ils ne la retireront.
"jamais ils ne vous la retireront"
Soyez prudent
Accord.
Ceux-ci revinrent bredouille
Accord.
Allons-nous coucher…
" Allons nous coucher…", non ?
La chambre était la plus grande que le capitaine n’eût jamais possédée.
Pas de"n'".
-Ne vous en êtes fait pas
C'est une tournure du coin pour "ne vous en faites pas" ?
-Je crois que je pourrais tenir, dit Neldirage malicieusement.
"pourrai".
apprendre ces choses était ennuyantes.
"ennuyeux".
Il n’y a même pas d’échafaud où placer quelques soldats.
"échafaudage", peut-être ?
Neldirage attrapa donc sa cape qu’il avait déposé sur le dossier de sa chaise puis partit
Accord.
Neldirage s’approcha de sa fenêtre et le laissa se perdre sur les étendues sauvages.
??? "... et laissa son regard se perdre ...", je dirais.
A ses pieds, plusieurs roches
Il la souleva et la transporta jusqu’au deux autres roches
"rochers", "roche" désignerait plutôt la matière.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Kroxigor

Comme tu l'as dit, je crois, ce passage est nettement en dessous des autres. Mais ce n'est pas à cause de la non-baston ( le fait qu'il n'y en ait pas), c'est autre chose, on dirait que tu as baclé ce chapitre.

Je trouve que le magicien utilise trop sa magie, du moins trop facilement. Il s'en sert comme d'un joué mais ceci est un jeu dangereux! Les vents magiques peuvent se retourner à tout moment contre le lanceur de sort!

J'attends aussi des explications sur la muraille à venir car en construire une demande beaucoup de temps!

Kazakh, la suite!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme tu l'as dit, je crois, ce passage est nettement en dessous des autres. Mais ce n'est pas à cause de la non-baston ( le fait qu'il n'y en ait pas), c'est autre chose, on dirait que tu as baclé ce chapitre.

Nan, c'est Syb qui a dit ca :blink: Moi, je le trouve normal ce chapitre... Dans le sens où de toute manière, je suis obligé de passer par ce genre de temps mort !

Je trouve que le magicien utilise trop sa magie, du moins trop facilement.

Il l'utilise qu'une fois ! Par contre, c'est vrai que pour la suite du récit, j'y ai pas pensé ! Je vais faire quelques corrections dans la suite ! Merci :D

Kazakh, la suite!

:wink:

@+

-= Inxi =-

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

personnellement rien ne m'a choqué et dire que ce chapitre est baclé c'est un peu fort quand meme.... enfin même si je ne suis pas un as de la critique, pour le mur il n'y a rien a dire sachant qu'il n'a jamais dit que ça allait se faire vite!

je n'ai pas eu l'impression que le mage se servait de la magie comme un jouet, par contre c'est vrai qu'on a aucune idée de sa puissance, s'il est doué ou s'il n'est qu'un petit mage! si c'est un grand mage je ne pense pas qu'il soit tres difficile de faire fondre des roches qui ne resistent pas a la chaleur!

enfin bref , j'adore toujours autant et vivement la suite!

fibz

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Kroxigor
QUOTE 

Kazakh, la suite!

Pardon, kazakh est le nom d'un de mes personnages en cours d'écriture et j'étais entrain de penser à un truc quand j'écrivais ceci!

Kroxigor, la suite!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour ce premier post "chez toi", je tiens à te féliciter. Ton récit et "vachement"(scuzé mais j'ai trouvéque ça) prenant, surtout en ce moment avec l'histoire de la palissade et

le rapprochement avec les royaume du chaos.

plusieur choses me chagrine tout de même, pourquoi pendant les cinq ans de "tranquilité" il n'est pas retourné voir ses parents ?

Il y a aussi sa romance avec Caroline:

- il la rencontre alors qu'elle n'était pas encore une "ado"( enfin je vois ça comme ça, le fait qu'elle saute au coup de Neldirage, le fait que des gardes doivent jouer la nounou....me fait plutôt penser à une gamine ) et 5 ans plus tard elle lui tape dans l'oeil. L'âge que je me fait d'elle est approximativement de 15 ans et à 15 ans pour un homme de 28 ans y mieux ?..... non?

- une princesse voit du monde en permanence, alors pourquoi se souvient-elle d'un "lieutenant" alors qu'elle rencontre des personnages desplus important de l'empire et même d'ailleurs ? tu devrais peu être associé un souvenir marquant à cette rencontre... :wink:

Sinon personnellement je le verais bien au grade de générale mettant un bon coup de pied au +++ du générale qui l'a fait foueter, et aussi un petit retour du capitaine dans sa première unitée aprés son départ de la maison familiale et puis....non là j'arrête.... :wink:

Ben.....pour la suite un p'tit gouffre de Helm avec le nouvelle palissade de "pierre" contre les hordes du chaos d'Archaon pourrait être pas mal non?:)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pardon, kazakh est le nom d'un de mes personnages en cours d'écriture et j'étais entrain de penser à un truc quand j'écrivais ceci!

Je me rappelle :wink: Je te rapelle que je le lis ton texte :P Je me demandais juste ce que ca faisait là :wink:

plusieur choses me chagrine tout de même, pourquoi pendant les cinq ans de "tranquilité" il n'est pas retourné voir ses parents ?

Ben je suppose qu'il ne peut pas s'écarter trop longtemps de sa tache... Enfin l'argument principal qui fait qu'il a pas revu ses parents, c'est qu'il ne sait pas où ils sont ! Mais j'en reparlerai plus tard dans le récit ! Raconte pas toute mon histoire didju :P En plus dans ta suite de ton commentaire, tu te doutes de ce qui va se passer :wink: Bien que tu puisses pas savoir quand exactement

il la rencontre alors qu'elle n'était pas encore une "ado"( enfin je vois ça comme ça, le fait qu'elle saute au coup de Neldirage, le fait que des gardes doivent jouer la nounou....me fait plutôt penser à une gamine ) et 5 ans plus tard elle lui tape dans l'oeil. L'âge que je me fait d'elle est approximativement de 15 ans et à 15 ans pour un homme de 28 ans y mieux ?..... non?

Dans l'histoire même, elle a 18 ans et Neldirage 28 ans, c'est moins choquant ou faut encore que je reduise l'écart ? A l'epoque, je vois bien de riches marchands marier leur fille a de vieux collègues pour sceller des contrats ou ce genre de truc. Alors quanad je pensais à eux deux et leur à peine 10 ans d'écart, j'ai relativisé ! Enfin ca choque ? :'(

tu devrais peu être associé un souvenir marquant à cette rencontre...

Je prends en note ! Excellente idée ^^ Je corrigerai ça dès que je reverrai le texte ! Maintenant c'est plus trop pressé :)

Voilà la suite ! Encore assez calme mais je développe les projets du dernier chapitre ^^

Chapitre LV

Deux semaines après, les opérations de fortification avaient bien commencé. Bien que le transport de la pierre posait des problèmes, ils avançaient à un rythme convenable et malgré la présence d’hommes aux quatre coins des murailles, personne ne réussissait à voir qui faisait ces destructions. Neldirage ne s’en moquait qu’à moitié car chaque trou était bouché par un pan de mur. Ce qui inquiétait le capitaine, c’est qu’il n’arrivait pas à cerner les motivations de ces individus : Pourquoi n’abattre qu’une partie de la muraille et repartir ? Pourquoi continuer alors qu’ils devaient savoir que de l’autre côté, on s’organisait.

Le capitaine savait qu’il finirait par le découvrir, il ne savait pas quand mais il les coincerait. Il surveillait l’avancement de l’apport des pierres vers une nouvelle fraction du mur quand Pierre et Ylanay apparurent à la porte de la palissade.

-Quelles nouvelles ? Demanda Neldirage en levant la tête vers les cavaliers…

-Nous en sommes sûrs, ce coup-ci ! Ils viennent bien par bateau. Une petite frégate est amarrée sur une plage.

-Avez-vous pu vous en approcher ?

-Affirmatif ! Après une dizaine de minutes, on a remarqué qu’il n’y avait pas de traces des occupants.

-Même pas une sentinelle ? S’étonna Neldirage.

-Non ! Pas une ! Dit Pierre. Ou alors elle était drôlement bien cachée et nous a laissé fouiller le bateau tranquillement. Il semble qu’il y ait une quinzaine d’hommes maximum qui ont débarqué.

-Les traces menaient dans quelle direction ?

-Vers l’est ! Mais rien ne les empêche de bifurquer vers le sud pour venir par ici.

-Dites à Van de faire renforcer la garde pour cette semaine, priorité aux sections de bois qui ne sont pas encore renforcées. Vous pouvez disposer.

Les deux hommes talonnèrent leurs montures et se dirigèrent vers l’écurie. Neldirage prit à droite à l’intersection pour rejoindre Van qui commandait toujours les hommes qui creusaient.

-Faites une pause les gars ! Dit le capitaine en arrivant.

Les hommes furent contents de ce répit et sortirent du trou pour se changer les idées. Van vint à sa rencontre après avoir nettoyé la terre qu’il accumulait de partout.

-Résultat ? Demanda Neldirage.

-Rien pour l’instant…

Le capitaine soupira… A croire qu’il se trouvait sur un terrain maudit.

-Creusez jusqu’à la fin de la journée puis arrêtez si ça ne donne rien !

-Ca marche ! On leur laisse combien de temps de pause ? Dit Van en jetant un coup d’œil aux travailleurs étalés un peu partout.

-Encore cinq minutes.

Van hocha la tête avant de retourner examiner ses tranchées.

-Neldirage ! Cria ce dernier en sautant dans l’un des trous.

Le capitaine se retourna vivement et courut voir ce qu’avait trouvé son ami. En jetant un coup d’œil dans le fossé, Neldirage put voir son ami regarder ses pieds et tourner en rond.

-Quoi ?

Van se baissa, fit une boule de terre et la lança sur Neldirage qui esquiva au dernier moment. Malgré l’enfantillage de son ami, il ne put s’empêcher de pouffer.

-C’était juste pour ça ? Demanda le capitaine en tapant dans une motte de terre pour que celle-ci retombe dans le trou.

-Aah ! Hurla Van du fond de la tranchée en recevant ces projectiles sur la tête. Ca avait un but ludique moi ! Se défendit celui-ci.

-Et lequel ? Voulut savoir Neldirage en refusant de s’approcher.

-Tu as déjà réussi à faire une boule de terre avec de la poussière ?

Le silence répondit à sa place. Cela voulait dire que dans ce trou, la terre s’humidifiait ! Et donc qu’il arrivait près d’une source d’eau. Van attrapa une pelle tendue par Neldirage et attaqua le fond de la tranchée. Il pelleta quelques coups et essaya de viser son capitaine discrètement.

-J’t’aurai ! Promit le sergent.

-Ouais, bah creuse donc voir en attendant !

Après quelques nouveaux coups de pelle, Van avait de l’eau jusqu’aux chevilles. Neldirage ordonna aux soldats d’apporter de quoi consolider la tranchée. Ces deniers obtempérèrent rapidement, aussi excités que leurs supérieurs. Deux barbares se jetèrent au fond du trou en arrosant allégrement la zone autour d’eux sous les protestations de Van. Après quelques minutes un réseau de poutres avait été créé.

-Sors de là, Van, dit Neldirage en tendant sa main.

-Tout de suite ! Dit-il en attrapant la main de son capitaine.

Une fois les deux barbares extraient également du trou, les soldats allèrent chercher l’engin qu’avait créé Neldirage avec l’aide de quelques ingénrieurs. C’était une sorte de gros récipient qui était rempli par une roue fonctionnant à la vapeur. Il était de forme verticale, haut de cinq bons mètres et mesurant deux mètres de diamètre. Le capitaine n’était pas ingénieur mais il était persuadé que sa pompe marcherait. Vingt hommes furent nécessaires pour apporter la machine à roue jusqu’au puit. Un colosse blond jeta ensuite un sac de charbon dans la machine et alluma le tout. Après quelques secondes à attendre une quelconque réaction de la machine dans un silence des plus complets, la machine grinça doucement. La foule manifesta sa joie en voyant la grande colonne se remplir doucement.

-Et maintenant ? Demanda Van.

-Maintenant, il suffit de mettre en place un système d’irrigation qui permettra d’avoir de meilleures récoltes chaque année ! Ensuite, on ouvre les vannes en bas de la machine et l’eau s’écoulera !

-Ingénieux… Remarqua Van.

-Je sais, je sais ! Se vanta Neldirage en passant une main dans ses cheveux.

Son sergent lui donna un petit coup de coude et chercha à savoir qui lui avait donné cette idée. Après un interrogatoire où Neldirage refusa de parler, il lui avoua que la bataille du barrage en était en partie responsable. Van décida de rentrer se laver. Le capitaine allait faire de même quand il aperçut une explosion de lumière à l’extrême de son champ de vision. Rek venait de souder un nouveau mur. Neldirage s’enquit de son magicien.

-Comment ça va ? Lui demanda le capitaine lorsqu’il l’eut rejoint. Tu as grise mine ! Je t’ordonne de t’arrêter et d’aller te reposer.

L’homme ne chercha même pas à discuter. Il partit dormir sur le champ. Neldirage demanda alors des nouvelles de l’avancement des travaux à Gromf, le barbare qu’il avait battu en combat singulier. Il lui répondit que le mur était solide bien que les créneaux ne soient pas superbement réussis. En effet, les boules de feu avaient tendance à disperser les pierres quand elles explosaient. Neldirage demanda à l’homme de combler les trous par des roches mobiles… Ce n’était pas bien grave. L’homme acquiesça et partit avec les charrettes pour le dernier apport en pierre de la journée. Autour de lui, l’air, déjà froid, commençait à devenir glacé. Neldirage rentra donc à la forteresse quérir un peu de chaleur auprès d’un bon feu.

A l’intérieur, ses trois amis se reposaient près dudit feu. Pierre semblait chercher à inventer un nouveau jeu avec ses dés, Van se balançait négligemment sur sa chaise et fermait les yeux tandis que Ylanay mangeait un morceau de pain en fixant le feu qui crépitait.

-Et bien ! Quel calme ! Dit Neldirage en rentrant dans la salle.

Il quitta sa cape qu’il jeta sur une chaise. Il traversa la salle, se mit dos au feu et tendit les mains vers cette source de chaleur.

-Rek ? Demanda le capitaine.

-Parti se coucher ! Répondit Pierre avec un mouvement de poignet.

-Il était tout pâle le pauvre, ironisa Van.

Ylanay sourit en mâchonnant son morceau de pain. Neldirage haussa des sourcils et lâcha un soupir déchirant. Il se demandait à quel point cela était fatiguant de lancer des sorts. Enfin cela ne le concernait pas vraiment et ça semblait extrêmement usant.

-Quel est le programme pour demain ? Demanda Pierre.

-Repos pour tout le monde, je pense ! On l’a bien mérité.

-Ca tombe bien, dit Van en s’affalant dans son siège, j’aurais bien fait une grasse matinée !

-Bon, je vais dans ma chambre… Annonça Neldirage. Je vous rappelle que vous êtes de garde demain soir ! Tous les trois…

-Fais chi… Commença Van.

-Et pas de commentaires !

-Oui, capitaine… Répondirent-ils avec un ton lassé.

Neldirage partit se changer et prendre un bon bain. Il traîna dans l’eau… C’était vraiment agréable de ne rien faire ni penser dans une atmosphère relaxante, nota le capitaine. Il finit quand même par quitter sa baignoire faite de planches de bois soutenue par des anneaux métalliques. Comme à son accoutumée, il bénit le repas que les quatre soldats prirent sans Rek qui dormait profondément.

Chapitre LVI

-Ca va comme tu veux ? Demanda Neldirage à Rek qui venait de se lever.

-J’ai l’impression qu’on donne des coups de marteaux dans mon crâne… gémit l’autre.

-Prêt pour des nouvelles leçons ? Demanda le capitaine pressé d’en finir avec son éducation.

-Doucement... Doucement… Dit le mage en s’asseyant à califourchon sur le banc. Elle est magique n’est-ce pas ?

L’intendant devait sûrement parler de l’épée que Van avait offerte à Neldirage et que ce dernier affûtait. Le capitaine regarda un instant son arme sans répondre. Les petites étincelles bleues qui voletaient autour de la lame formaient une danse captivante.

-Oui, mais à part ces petites lueurs bleues, je ne vois pas ce qu’elle fait…

-Comment ? Rugit le magicien.

Neldirage, craignant que son ami ait perdu la tête, se mit en position de combat face au mage.

-Calme-toi, hein ! Dit le capitaine. Et si tu continues à crier, je te coupe la langue ! Je ne veux pas finir avec ton mal de tête. Donc tu t’assois, tu restes calme et tu me dis ce qu’il se passe.

Voyant qu’il s’était laissé emporter par son excitation, le mage obtempéra et se rassit sur son banc. Neldirage remit sa lame au fourreau en attendant que celui-ci s’explique.

-Tu as dit que tu voyais ces lumières ?

-Oui, répéta Neldirage, comme à chaque fois que j’observe un phénomène magique.

-Incroyable ! S’extasia le mage. Seules des personnes ayant un sens inné de la magie sont capables de la percevoir. Depuis quand le peux-tu ?

-Aussi loin que remonte ma mémoire, répondit Neldirage encore sous le coup de la révélation.

-Vois-tu les énergies en ce moment ?

Neldirage eut beau regarder de tous les côtés, à part les bougies briller, il ne vit rien. Il répondit donc au mage par la négative. Ce dernier commença à parler dans sa barbe.

-Hey ho ! Lança Neldirage. Au cas où tu ne l’aurais pas vu, je suis toujours là !

-Excuse-moi, répondit ce dernier, je me disais juste que tu ne pouvais voir les vents magiques car ils ne sont pas concentrés. Ma théorie actuelle est que tu vois les énergies magiques quand elles atteignent leur paroxysme : juste avant qu’un sort ne se déclenche. Ressentez-vous les sorts ? Demanda le mage.

-Ben, maintenant que tu le dis, j’ai toujours cet affreux picotement derrière la nuque quand il y a de la magie dans l’air. Ca m’a sauvé d’une boule de feu un jour. Si je m’étais pas baissé, je serai mort carbonisé… Tout ça pour quelques gobelins…

-Impressionnant, vous avez raté votre vocation de mage, capitaine…

-J’habitais dans un lieu où le concept de la magie n’existait pas… Je n’aurais jamais pu devenir magicien. Vous êtes même le premier que je rencontre.

-Je vois ! Dit celui-ci en lissant sa barbe. Je ne suis pas un mage surdoué mais je pense pouvoir t’éduquer sur les bases de la magie. Enfin si vous êtes d’accord !

-Absolument ! Se réjouit Neldirage.

La conversation commença alors sur tout ce que le capitaine devrait faire dans ses débuts et ce fut différent de ce qu’il s’imaginait. Neldirage donna rapidement ses ordres à Van qui venait seulement d’émerger du lit. Celui-ci fit une moue d’incompréhension devant les paroles que déblatérait son capitaine. Après avoir déduit que son comportement était dû à ce que Neldirage avait mangé au petit-déjeuner, Van le regarda s’éloigner à la suite du magicien avant de choisir avec attention ce qu’il allait ingurgiter pour ne pas finir dans le même état que son capitaine.

Pendant qu’il semblait monter en haut de la tour d’observation, Neldirage attrapa son intendant par le bras et lui dit droit dans les yeux :

-Pas un mot à mes compagnons, si jamais je n’y arrive pas, autant que nous soyons les deux seuls au courant.

Rek hocha la tête et continua son ascension. Neldirage le suivit pensivement. Allait-il y arriver ? Il doutait sérieusement mais un jour, quelqu’un lui avait conseillé de saisir toutes les opportunités qui se présentaient à lui et c’est ce qu’il comptait faire. Le mage patientait déjà en haut de la tour. En y arrivant, notre héros ne put s’empêcher de s’émerveiller une nouvelle fois du spectacle. Le capitaine dut s’arracher de cette contemplation pour répondre au mage qui venait de lui poser une question.

-Non, je ne les vois toujours pas ! Maugréa Neldirage.

-Et bien, concentrez-vous un peu ! Et pas que sur la vue qu’on a ! Un étudiant de première année y arrive en une heure !

Bizarrement, comme si leur nouvelle relation de maître à élève jouait là-dedans, Rek était repassé au vouvoiement.

-Je doute que ça soit comparable… Rajouta le capitaine tout bas.

-Alors fermez les yeux et essayer de la voir…

Neldirage s’exécuta. Il se détendit et rouvrit les yeux… A part le soleil qui lui brûlait la rétine, il ne vit rien.

-Je vois rien…

-Persévérez… Votre esprit n’a pas été forgé assez tôt ! C’est pour ça qu’on recrute des enfants pour devenir magicien… Leurs esprits sont plus façonnables.

Neldirage referma les yeux, expira lentement et les rouvrit. Il n’y avait toujours rien. Son cœur se serra, il s’était peut-être trompé. A trop croire, on peut avoir de belles désillusions.

-Non, fit-il en bougeant la tête.

-Ce n’est pas grave si vous ne pouvez pas les voir tout de suite, dit le mage, rassurant. Allons, redescendons, nous réessayerons plus tard.

-Non ! Fit Neldirage plein d’une détermination nouvelle. Je vais encore essayer.

-D’accord… D’accord… Capitula le mage. Comme bon vous semblera, capitaine. Mais ne vous fatiguez pas pour rien...

Le mage partit et le capitaine ne releva pas le sous-entendu. Il se promit d’y arriver, même s’il devait camper là. Une bourrasque de vent lui fit aussitôt regretter ce qu’il venait de dire. Il faisait bien trop froid pour espérer dormir dehors. Mais ce qui est dit, est dit… Neldirage redoubla de patience et de motivation pour arriver à ses fins. Malgré toutes ses tentatives, toutes les positions différentes qu’il prit, il n’eut pas de résultats. Il vit une fois les lueurs bleues… Mais elles se dirigèrent vers Rek qui était reparti souder des murs à grands coups de boule de feu. Ca ne comptait donc pas.

Le capitaine, déçu et honteux, se laissa encore quelques essais avant de renoncer définitivement. Le mage lui avait dit que tout le monde y arrivait en une heure maximum. Lui, cela faisait deux heures qu’il était dessus… Son âge n’expliquait pas tout. Il ferma les yeux en se demandant quand savoir que c’était bon, qu’il pouvait les ouvrir de nouveau. Comment reconnaître quelque chose qu’on n’avait jamais ressenti avant ? C’est après cette question qu’un coup de vent ne parvint même pas à faire frissonner Neldirage. Le capitaine ne s’en étonna pas… Comment frissonner à cause d’un vent chaud ? Neldirage n’osa pas ouvrir les yeux. Un vent chaud en plein début d’hiver ?

Le capitaine de la forteresse ouvrit doucement les yeux et le spectacle qu’il vit le fascina. En plus de voir un magnifique couché de soleil, des lignes de lueurs bleues traversaient la région de toute part. Il y en avait de partout et elles allaient dans toutes les directions. Il y avait même une ligne qui semblait passer juste au-dessus de la tour. D’autres faisaient un anneau tourbillonnant autour d’une silhouette que Neldirage déduisit comme étant celle de Rek.

Notre ami fit le tour de la plateforme pour se mettre pile sous la ligne d’énergie. Il tendit la main pour essayer de les toucher mais il avait calculé trop juste. Il réessaya en sautant cette fois-ci. Il n’y arrive pas mais la ligne sembla se tordre dans sa direction. Neldirage ne comprit pas tout mais il tenta de se remettre dans la position qu’il avait pris juste après être retombé sur le sol. Les jambes pliées, le bras tendu vers la ligne. Celle-ci se distordit de nouveau. Le capitaine tendit l’autre main. Neldirage ne comprenait pas… Il était de plus en plus fatigué. Il ne faisait aucun effort physique et pourtant une mince pellicule de sueur s’était formée sur son front et ses muscles s’engourdissaient. La ligne finit par rompre et une partie de ce petit fleuve bleuté répondait aux mouvements que faisait Neldirage. Il joua un instant avec cette énergie en lui faisant faire des boucles, des virages et d’autres figures… Quand il eut assez plaisanté avec cette petite étincelle, il entreprit de redescendre prévenir son mage.

-Rek… Hurla Neldirage en manquant de tomber plusieurs de fois sur le sol mouillé.

-Tu as réussi ? Demanda son interlocuteur devinant la cause de son excitation.

-Oui ! Répondit le capitaine avec un grand sourire.

-Magnifique !

-Quelle est la suite ? S’enquit Neldirage.

-La suite sera demain, capitaine, nous devons finir ces murs.

-Oui, oui… Tu as raison : La sécurité avant tout ! Alors nous verrons tout ça demain !

Le capitaine s’en alla d’une démarche rêveuse. Il avait toujours rêvé ajouter des pouvoirs magiques à ses talents de guerrier. Maintenant, c’était plus qu’un rêve, c’était devenu la réalité. Il imagina tout ce qu’il pourrait faire avec ce nouveau don. Cela lui prit toute la fin de l’après-midi ainsi que tout le début de soirée. En fait, pour que demain arrive plus tôt, il partit se coucher très vite. Demain, une journée mémorable l’attendait.

Tel un enfant qui attendait avec impatience le jour de son anniversaire, Neldirage trouva difficilement le sommeil. Et quand il se réveilla le lendemain matin, il ne perdit pas une seconde pour se préparer. Levé de bonne heure, il alla dans la chambre de Rek qui ronflait paisiblement. Après l’avoir secoué sans retenue, Neldirage descendit dans la salle à manger pour prendre un repas consistant.

Le mage arriva quelques minutes après… Il était drapé dans une longue cape blanche, il traînait des pieds et ses yeux étaient mi-clos. Il leva les bras au ciel en maudissant l’impatience de son capitaine. Il déclara qu’il allait manger un brin pour permettre à son esprit d’émerger des brumes de la nuit. Juste après, ses trois amis rentrèrent de leur surveillance nocturne.

-Comment s’est passée la nuit ? S’enquit Neldirage.

-Calme ! Répondit Van. Pierre a cru voir du mouvement dans la forêt.

-Sûr ? Demanda Neldirage en tournant la tête vers Pierre.

-On était assez loin… Même si je peux voir dans la nuit, cela aurait pu être un animal.

-Rek, tu feras équiper des éclaireurs… Au cas où.

-Bien, capitaine ! Répondit ce dernier en buvant un verre de lait.

Voyant que ses amis attendaient au garde-à-vous, il les congédia. Ils disparurent par l’une des portes de la salle. Neldirage supposait qu’ils allaient aller se reposer de leur nuit de veille. Après avoir entendu deux nouveaux rapports de ses soldats, le capitaine attendit patiemment que le magicien revienne de sa mission. Celui-ci surgit en claquant des dents et se frottant les mains avec énergie.

-A nous deux, dit-il en jetant un regard vers Neldirage.

Chapitre LVII

-J’y arrive pas… J’y arrive pas… Se résigna Neldirage.

-Allons, réessaye. Le sort d’invocation du feu est le plus basique d’entre tous !

-J’y arrive pas, je te dis ! A part cette flammèche, il n’y a rien du tout ! C’est pas drôle de savoir allumer des feux et faire bouger ces énergies bleues.

En effet, depuis le début des leçons, Neldirage n’avait réussi à invoquer qu’une petite flamme dans sa main.

-Pardon ? Dit lentement Rek.

-Ben oui ! Si tu veux on échange ! Tes pouvoirs contre les miens.

-Je… Je reviens ! Dit soudainement le magicien.

Neldirage resta seul dans la salle à manger en essayant encore une fois d’invoquer cette maudite boule de feu. Au départ, le capitaine, confiant, avait demandé à Rek de faire leur expérience dans la cour. Mais le magicien lui avait assuré qu’à son niveau, il ne ferait pas beaucoup de dégâts. En effet, à son premier essai, il réussit à invoquer une flamme dans sa main… Et ce fut le même résultat pour toutes ses autres tentatives. Neldirage se sentit désespérément ridicule. Enfin pour un début, c’était mieux que rien. Il referma sa main sur les flammes qui ne le blessèrent pas. Quand il la rouvrit, le feu s’était éteint.

-Voilà, j’ai trouvé… Dit Rek en faisant irruption dans la pièce avec un tome poussiéreux. Je crois savoir ce que vous êtes…

-Ce que je suis ? Dit Neldirage. Humain comme tout le monde…

-Oui, c’est évident.

Il n’avait pas lâché le livre des yeux et il le déposa sur la table.

-Je crois que tu es tout l’opposé d’un magicien…

-C’est sympa ! Dit Neldirage en levant les mains au ciel. Tu viens de casser mes rêves là…

Le capitaine soupira.

-Ca me sert à quoi alors ce que je sais faire ?

-Tu es l’ennemi juré de tous les mages sur cette planète… Dit-il avec un regard lourd de conséquence. Un Dévoreur de magie.

-J’aime bien le nom, ça fera bien au milieu d’un banquet… Plaisanta Neldirage.

-Soyez sérieux un peu ! En déplaçant les énergies magiques, vous pouvez priver les magiciens d’utiliser leur sort ! Sans ces lueurs bleues, comme vous dites, personne ne peut lancer de sorts.

-Je m’attendais à mieux… Avoua Neldirage.

-Si ça peut te rassurer, dit le mage, peu de gens sont capables de manipuler ces vents. Tu es unique et redouté où que tu iras.

A cette pensée, Neldirage regagna un peu d’orgueil. Il ne serait pas un mage mais au moins, il avait un petit complément. Il ne savait pas si ça lui serait utile car il n’avait pas rencontré beaucoup de magicien pendant sa vie. Enfin, c’était toujours ça de pris, pensa-t-il.

-Si tu veux, je vais te montrer un exemple, dit Rek.

Neldirage se mit face à son adversaire.

-Tous les coups sont permis ! Déclara le magicien.

Le capitaine sourcilla. Il haussa les épaules : il fixait ses règles. Si jamais il était blessé, il ne pourrait que s’en vouloir. Rek hocha la tête pour signifier que le duel commençait. Neldirage dégaina ses deux épées et se dirigea sans crainte vers le mage. Ce dernier fit une passe dans les airs et le capitaine eut plus de mal à tenir ses armes. Il eut beau bander ses muscles au maximum, elles lui échappèrent des mains et s’écrasèrent au sol. Impossible de les y déloger. Tant pis, se dit Neldirage, il le finirait à main nue.

L’homme appela une nouvelle fois les énergies magiques et une boule bleue frappa le capitaine en pleine poitrine le repoussant à quelques mètres de sa position initiale. Après d’autres mouvements de poignet, il fut fixé contre le mur par des lianes sorties dont on ne sait où.

-Bon, je crois que j’ai perdu, abandonna Neldirage, dans l’incapacité de bouger.

-Je crois aussi, dit le mage avec un clin d’œil.

Il leva les bras au ciel et les plantes se transformèrent en poussière. Rek demanda à Neldirage de se remettre en position. Il lui expliqua maintenant ce qui allait changer. Neldirage devait empêcher le magicien d’incorporer les énergies et ainsi lui interdire de lancer des sorts. Le capitaine ferma les yeux et les rouvrit quand il sentit cette chaleur particulière. Les lignes magiques apparurent dans la salle. Véritable petite rivière de pouvoir, elle traversait objets et chair comme si de rien n’était.

Le début du duel commença. Comme la première fois, il mit ses mains dans une position complexe. Neldirage n’eut pas le temps de dévier les lignes, il lança son sort avec succès. Le capitaine ne tenta même pas de retenir ses armes et continua à courir vers sa cible. Il fit la deuxième passe et ce coup-ci, Neldirage tendit la main. On aurait dit qu’il voulait rattraper quelque chose qui allait tomber au sol. Les petites étincelles, qui se dirigeaient initialement vers Rek, s’enfuirent au loin. Le capitaine continua sa course et frappa le mage de plein fouet. Ils roulèrent au sol et Neldirage l’immobilisa. Une petite vengeance, se dit le capitaine.

Il relâcha son étreinte.

-Je vois ce que tu veux dire maintenant… Dit-il.

-Tant mieux, dit Rek.

-Et je ne peux pas apprendre des sorts ? Redemanda Neldirage.

-Normalement, non… Mais tu sais déjà invoquer le feu, d’autres pouvoirs te viendront peut-être ensuite, qui sait ?

-Bon, fini de jouer ! Répondit Neldirage en relevant la tête. Du travail nous attend cet après-midi.

-Que fait-on ?

-On creuse les canaux d’irrigations…

Devant l’air lassé de Rek, il dit :

-Je rigole ! Repos pour aujourd’hui ! J’ai envie d’une balade le long de la mer ! Je n’y suis pas encore allé. Tu viens avec moi ?

-Non, désolé, capitaine mais je vais mettre à profit ce temps libre pour étudier et me reposer.

-Comme tu veux ! Un mage reste un mage, hein ?

L’homme ne répondit pas et se contenta d’un sourire entendu. Neldirage attrapa une cape de fourrure et sortit. Il baissa la tête quand une bourrasque le percuta de plein fouet. Après une cinquantaine de mètres, il arriva dans l’écurie et se dirigea vers Eclair.

-Je suis désolé, mon beau ! Je ne me suis pas beaucoup occupé de toi !

L’animal hennit et secoua la tête pour signifier son assentiment.

-Alors on part en balade ! La saison froide ne va pas tarder et je ne prendrai pas le risque de t’épuiser par un temps détestable.

Neldirage rentra dans le box et sella sa monture. Il monta dessus et la fit se diriger vers la sortie. Arrivés au niveau de la sortie de l’écurie, l’animal s’arrêta et sembla humer l’air. Un coup de vent balaya la crinière de l’animal. Il fit quelques pas en arrière pour rentrer au chaud.

-Je te l’avais dit ! Dit Neldirage en caressant l’encolure de sa bête. Allons, rentrons ! Je ne vais pas te faire sortir par ce temps !

L’animal refusa finalement de faire demi-tour et sortit même dans la cour. Neldirage sourit, quel animal têtu ! Ils sortirent dans la ville sous les salutations des villageois. Grâce au ciel, ces derniers n’avaient pas eu de mal à voir que Neldirage était quelqu’un de bien et tous le respectaient désormais.

-Soyez prudent, capitaine ! Lancèrent les soldats de garde à la porte.

-Je n’y manquerai pas ! Leur répondit-ils avec un salut.

Une fois qu’ils se furent écartés de la porte principale, Neldirage talonna sa monture qui libéra sa puissance. Le capitaine s’était habitué à contrôler son cheval d’une pression des genoux mais là, s’il ne se cramponnait pas, il allait irrémédiablement tomber. Neldirage claqua des dents. Les bourrasques lui fouettèrent le visage en lui arrachant des petits gémissements. Le froid claquait sur ses oreilles et après quelques minutes, le capitaine ne les sentit plus. Quand son cheval se remit au trot, Neldirage remit son casque sur la tête…. C’était toujours mieux que rien.

Le cheval fit un tour sur lui-même. Le capitaine fronça les sourcils, dégaina en sondant la végétation. La forêt était silencieuse, trop peut-être… Après quelques minutes à attendre, Neldirage relança sa monture à une allure folle. La cape claquait au vent au rythme des bruits de sabots. Malgré les efforts que fit le capitaine pour la maintenir près de lui, celle-ci se gonflait et s’arrachait de ses mains. Ils chevauchèrent deux heures ainsi, bravant la température ambiante et le sol rocailleux. Sur la fin du trajet, un grondement sourd se fit plus présent.

Neldirage ne reconnut pas ce bruit. Quand sa monture parut surprise au contact du sable, notre ami comprit ce qui produisait ce son similaire au tonnerre. La mer : quel que soit l’endroit où portait son regard, il ne voyait que de l’eau. Un perpétuel roulis qui formait de petites bosses à la surface de cette nappe couleur turquoise. Quand l’eau se rapprochait de la côte, elle se levait et venait s’écraser sur le sable dans un tube de gouttes infinies. L’écume blanche finissait par se retirer dans un petit crépitement. Neldirage mit pied à terre et fut décontenancé par la texture de ce sol. Il était incertain et le capitaine finit par trouver un équilibre précaire.

Il avança de quelques pas et s’arrêta juste avant que l’eau ne puisse le toucher. Devant lui, le sable était lisse et de petits coraux n’attendaient plus qu’on les ramasse. Une vague plus audacieuse vint lécher les pieds de Neldirage qui s’émerveilla à ce contact gelé. Le capitaine s’accroupit et prit de l’eau entre ses mains en coupe. Il porta le liquide à ses lèvres et but. Ce qu’il regretta instantanément.

-Horrible ! Dit-il en crachant plusieurs fois. Qu’est-ce qui peut bien avoir là-dedans ? Dit Neldirage à voix haute.

Comme personne ne lui répondit et que ce n’était pas Eclair qui allait le faire, Neldirage remonta sur son cheval en s’essuyant une nouvelle fois les lèvres à l’aide de sa manche. Ils reprirent une longue chevauchée sur le bord de plage. Courir sur un terrain dur et à la fois mouillé semblait plaire à Eclair qui galopa de plus belle. Quand le cheval ralentit, Neldirage le guida vers un groupe de rochers vers lequel ils se reposèrent. Eclair s’allongea sur le sable fin pendant que son cavalier préféra le froid contact de la pierre.

Une fois qu’il jugea qu’ils avaient assez traîné, Neldirage et sa monture repartirent pour Kaer Ynir en espérant y être avant la nuit. Cela semblait impossible car le soleil ne formait plus qu’un demi-cercle rouge au-dessus de l’horizon.

Chapitre LVIII

Une heure et demie plus tard, Neldirage suivait la route qui menait à la forteresse. Il se demanda fortement s’il ne s’était pas perdu quand une sorte de bulle de couleur orangée se créa au-dessus des conifères. Elle illuminait loin devant lui et permettait de voir de la fumée s’éparpiller dans les étoiles. Il y avait le feu… Neldirage était sûr que cela provenait de sa forteresse. Il cria à Eclair de se presser. Le cheval avait aussi senti le danger et frappa durement le sol. Il sembla se pencher et s’élança en avant manquant de faire vider les étriers à notre ami.

Le cœur de Neldirage battit à tout rompre et il destina des prières discrètes à qui voulait bien les entendre. La monture arriva en vue de la porte de la première palissade. Devant lui, des flammes semblaient vouloir toucher le ciel. Une forêt de lances s’éleva devant Eclair qui se cabra et frappa l’air de ses sabots.

-Qui êtes-vous ? Demanda un des lanciers dont Neldirage ne pouvait voir le visage.

-Capitaine Neldirage ! Que se passe-t-il ici ?

-On ne sait pas capitaine ! Ils ont encore détruit une partie du mur de bois et ont jeté des torches dans une maison. On essaye encore de maîtriser le feu mais il était trop tard pour ses occupants. La famille est morte brûlée vive.

L’homme cracha au sol en maudissant ceux qui avaient ça.

-Personne ne les a empêchés de faire ça ?

-Si, une patrouille … Ils ont tous été sauvagement assassinés.

-Combien de morts ?

-Cinq civils et cinq soldats.

Neldirage pesta.

-Des recherches ont été lancées ?

-Le sergent Van et Pierre sont partis avec une vingtaine d’hommes.

-Bien, ouvrez les portes !

La petite troupe de soldats s’exécuta. Neldirage franchit les portes et piétina les champs pour parvenir à une distance raisonnable de l’incendie. Celui-ci s’était propagé jusqu’à une maison voisine et il menaçait de s’attaquer aux champs. Une chaîne humaine s’était formée du réservoir d’eau jusqu’aux feux.

-Vous là ! Hurla Neldirage en désignant un groupe de civils qui restait bras ballants. Allez chercher des couvertures et éteignez les foyers les plus petits !

Ils détalèrent et allèrent chercher de quoi éteindre les flammèches qui commençaient à brûler le champ le plus proche. Neldirage s’incorpora dans la chaîne et fit circuler les sauts. Ylanay passa devant lui en donnant des ordres pour que le mouvement accélère. Neldirage l’apostropha et lui demanda de le remplacer. Un groupe de soldats restaient inactifs. Neldirage leur ordonna de saisir des pelles et de le rejoindre. Les soldats partirent en trottinant et revinrent armés de pelles et de bêches.

-Enlevez vos fourrures ! On va s’approcher de la fournaise ! Creusez tranchée la plus grande que vous pouvez : en longueur ! On va contenir le feu pour éviter qu’il ne s’étende !

Les hommes se débarrassèrent de leur cape et de tout objet métallique capable de les brûler. Neldirage se mit au travail, les yeux reflétant ces couleurs jaunes et oranges de l’incendie. Une poutre craqua et le plafond s’effondra dans la maison. Une gerbe d’étincelles se jeta hors de la maison et se déversa sur Neldirage qui mit le bras devant le visage par réflexe. A l’intérieur, tout était noirci. Le capitaine ne vit aucun corps, une langue de feu surgit par la fenêtre et faillit lui griller le visage. La chaleur était intolérable et Neldirage recula d’une demi-douzaine de mètres. Il saisit fermement le manche de son outil et attaqua le sol en vue de creuser une tranchée respectable.

Ils travaillèrent pendant plus d’une heure pour obtenir un résultat plus que convenable. Le capitaine, le visage recouvert d’une fine pellicule noire de suie, félicita ses hommes et regarda le morbide spectacle. Neldirage vit Gromf qui passait par là.

-Je veux une dizaine d’hommes qui surveillent que le feu ne se propage pas ! Désigne-les. Ensuite, protégez les cadavres des soldats, on les enterrera demain.

-Bien capitaine, dit le barbare en opinant du chef.

Neldirage remonta jusqu’à la forteresse en tenant Eclair par la bride. Il jeta quelques regards derrière lui pour regarder les flammes lécher les derniers morceaux de bois qui n’avaient pas encore été consumés. La lumière produite par les édifices en feu mettait en évidence les centaines de silhouettes qui regardaient les crépitements du feu dans un silence funèbre. Neldirage maudit sa négligence et rentra dans la forteresse.

Il jeta sa cape sur le sol et s’assit sur le bout du banc. Il jeta ses gants au loin qui étaient couverts de cendre. Il renifla ses habits qui n’étaient guère mieux lotis. Il avait envie d’un bon bain... Il bascula en arrière et s’allongea de tout son long sur le banc de bois. Malgré toute la résistance qu’il mit pour que ses yeux ne se ferment pas, il s’endormit promptement. Il se leva en sursaut le lendemain, il transpirait abondamment et Neldirage savait qu’il n’avait pas rêvé l’incendie... Il puait encore.

Neldirage sortit et fit quelques pas négligents. La terre crissa sous ses pieds. Le capitaine baissa la tête et vit qu’il s’était enfoncé jusqu’à mi-tibias dans la neige. C’était incroyable tout ce qu’il était tombé en l’espace d’une nuit. Neldirage frictionna sa poitrine et avança jusqu’à la herse. En contrebas, le village était camouflé sous une épaisse couverture blanche. Deux silhouettes rompaient de façon macabre avec ce beau spectacle. Deux restes noircis d’habitations. Seules quelques poutres subsistaient encore au milieu des tas de cendre. Neldirage frappa la neige de sa botte ce qui eut pour effet d’envoyer une myriade de petits flocons dans les airs qui retombèrent paresseusement sur le sol.

Le capitaine retourna dans la forteresse et tapa des pieds à l’entrée. Entre temps, Van et ses amis s’étaient levés. Neldirage les regarda. Ils semblaient épuisés, ils ne devaient pas avoir beaucoup dormi.

-Quels résultats hier ?

Les trois têtes se tournèrent vers lui.

-Que dalle ! Dit Pierre. A croire qu’ils se sont volatilisés.

-Si je les trouve, dit Van en serrant les poings, ils regretteront de ne pas être passés au bûcher.

-J’ai un plan, dit Neldirage, j’y ai réfléchi et je pense savoir comment faire.

-On t’écoute, dit Ylanay en buvant de l’eau chaude.

-Il va falloir être patient mais ça devrait en valoir le coup.

Il alla chercher une carte de la région qu’il déroula sur la table. Ses trois amis regardèrent par dessus son épaule.

-Pour mettre fin à cette guérilla, j’aimerais que Van, puisque tu es le plus gradé, reste ici avec deux cents de nos hommes.

-On va où avec les autres soldats ? Demanda Ylanay.

-Pierre et Ylanay, vous vous positionnerez ici ! Dit-il en marquant l’endroit que l’on devait emprunter pour rejoindre le nord à pied. Et moi... Je prendrai une dizaine d’hommes et resterai sur la côte.

-Ensuite ? Demanda Van qui imaginait ce qui allait se passer.

-Sécurité maximale ! Quand ils refrapperont, vous devez les faire fuir ! Pour cela, des hommes devront être placés tout le long de l’enceinte intérieure... Au moindre mouvement, Rek déclenchera le signal par une boule de feu dans le ciel. A ce moment, nous coulerons le navire que vous avez trouvé et guetterons le retour des ennemis. Si ça confirme que c’est eux, nous les rabattrons vers le reste de nos forces.

-Pourquoi ne pas les attendre directement près du bateau ? Demanda Ylanay.

-Si jamais ils sont plus nombreux que prévu, nous n’agirons pas. Et je crains de ne pas pouvoir retenir les hommes poussés par leur soif de vengeance. Je veux un minimum de pertes.

-Donc, une fois les bateaux coulés, vous les fatiguez en les faisant fuir... Comment savoir quand ils seront près de nous ? Demanda Pierre.

-Quand on approchera, vous le saurez !

-Alors ça me va ! Proclama Van, vite rejoint par les autres.

-Moi aussi ! Dit Rek en ajoutant sa voix.

-Tu es là depuis longtemps ? Demanda Neldirage.

-Assez pour savoir ce qu’il va se passer !

-Très bien alors faites passer le message aux hommes ! Il a neigé aussi ! Ajouta-il en changeant complètement de conversation.

-C’est vrai ? Demanda Van réjoui. Combien ?

Neldirage en déduisit que ses amis n’avaient pas regardé par les fenêtres du premier étage.

-Un pied de profondeur.

-Le début de l’hiver ! Dit Rek en hochant la tête.

-Je le crains... Confirma Neldirage.

-La chasse n’en sera que plus facile, dit Pierre avec un clin d’oeil.

-Ouais, confirma Ylanay, à condition que les empreintes ne soient pas recouvertes.

-Au travail ! Quelque chose me dit qu’ils ne s’arrêteront pas là ! Ils refrapperont bientôt.

-A propos de ça, annonça Rek en faisant arrêter les quatre militaires.

-Oui ?

-J’ai lu quelque chose dans l’un de mes livres...

-Qui est ?

-Certaines tribus nordiques, des corrompues j’entends par là, harcèlent parfois des villes isolées… Comme un rituel.

-Tu veux dire que nous faire chier comme ça est un test pour eux ? Demanda Van.

-Absolument, je pense que si nous rencontrons de la résistance, elle sera facile à éliminer... Ca ne devrait être que des guerriers sans expérience, continua le magicien.

-Parfait, dit Neldirage, en avant ! La chasse va commencer !

Les cinq soldats se séparèrent chacun dans différentes directions.

Chapitre LIX

Ils se retrouvèrent une heure plus tard, chaudement habillés, près du cimetière du village. Neldirage avait fait amener une estrade de fortune qui lui permit de prendre de la hauteur pour que tout le monde le voit et également qu’il ne finisse pas avec les pieds trempés. Seuls les adultes du village étaient sortis… Enfin la plupart. Les autres gardaient les enfants en attendant le retour des parents. Neldirage put voir quelques personnes pleurer dans l’assistance. Il jugea le moment opportun pour faire son discours.

Il monta sur l’estrade et regarda les dix tombes qui avaient été creusées. La moitié des cercueils était réellement remplie. Un frisson parcourut l’échine de Neldirage, ces trous pouvaient représenter la fin qu’ils auraient tous un jour. Et pour un soldat, cela pouvait arriver bien plus tôt que la moyenne : cette journée en était la preuve. Le capitaine se renferma quelques instants dans un silence et observa la foule.

-Hier… Il prit son temps. Un acte d’une cruauté gratuite a été commis. Les gens qui ont fait ça… Ne méritent plus de fouler cette terre. Ces soldats, ces habitants, étaient des braves, des hommes et des femmes qui avaient mis leurs qualités au service de la communauté. Leur sacrifice ne sera pas vain ! J’en fais la promesse. On ne les oubliera pas et ils seront vengés. Vous savez ce que je compte faire ! Etes-vous derrière moi ? Lança Neldirage à la foule.

De violents cris d’assentiments s’élevèrent d’une foule en colère. Tous savaient que les âmes de ces gens trouveraient leur place au côté de leurs dieux respectifs. Aujourd’hui n’était pas temps de pleurs mais temps de guerre. Les barbares levaient en chantant des haches massives au-dessus de la foule tandis que les autres soldats levaient leurs épées tout juste aiguisées. Les soldats de la forteresse frappaient du pommeau leurs boucliers qui résonnaient à l’appel de cette bataille. Bien que ce jour soit triste, Neldirage se réjouit de la motivation de ses troupes. De plus, comme ils pourraient tous se venger en même temps, une des raisons qui avaient poussé Neldirage à faire en sorte que le maximum de soldats soient là lors de ladite vengeance, le capitaine espérait qu’un lien de fraternité se créerait entre eux.

-Alors la mission commence aujourd’hui ! Préparez vos affaires et soyez prudents en chemin… Pierre ?!

-Oui ? Dit-il en émergeant sur sa droite.

-J’ai besoin que tu m’indiques où les bateaux sont amarrés.

-Ca marche, tu as une carte ?

Neldirage en déplia une qu’il avait glissée dans sa ceinture.

-Ici, dit-il en montrant une terre côtière.

-Tout le temps ? Demanda Neldirage.

-Je pense, on a sondé les environs avec Ylanay et les alentours sont trop dangereux pour accoster.

-Il y a quelque chose qui pourra me confirmer que je suis au bon endroit ?

-Il y a un fleuve qui est parallèle à la mer. Ca isole la plage sur une île sur un bon kilomètre.

-Bien, va te préparer, rassemblement dans une heure.

Pierre hocha la tête et partit préparer ses affaires pour cette campagne improvisée. Neldirage jeta un coup d’œil à la ronde. Les habitants s’étaient empressés de rentrer chez eux et seules trois silhouettes imposantes étaient restées près des tombes. Neldirage décida d’aller voir qui ils étaient. Le capitaine se mit juste à côté d’eux et s’attira un regard des trois barbares. Il se demandait vraiment comment ils faisaient pour ne pas avoir froid dans cette tenue.

-Vous les connaissiez bien ?

-Oui, c’était nos frères d’armes depuis toujours… Répondit un homme à la barbe recouverte de petits cristaux de glace.

Neldirage comprenait sa douleur. Il aurait sûrement réagi de la même façon si l’un des ses amis avaient péri.

-Vous viendrez avec moi dans ce cas ! Personne ne mérite plus que vous d’avoir sa vengeance.

Ils hochèrent la tête puis se regardèrent et se comprirent sans se parler. On leur offrait enfin l’occasion de riposter et ils ne se gêneraient pas. Ils partirent en trottant. Neldirage espéra fugacement que tout serait prêt à temps.

Une heure après, comme prévu, tout était en ordre. Les trois groupes d’hommes étaient en place. Neldirage déplaça Eclair jusqu’à ce qu’il soit devant Van et les soldats.

-Je sais que certains de vous sont déçus mais sachez que votre mission est fondamentale… Souvenez-vous de ce qui s’est passé la nuit dernière et évitez que cela se reproduise… Pour votre famille !

Il n’y eut pas de réaction mais Neldirage vit dans leurs yeux le désir de défendre leurs familles face à l’adversité. Le capitaine hocha la tête et se dirigea vers Pierre et Ylanay.

-Tout est prêt ?

-Il semblerait ! Dit Pierre en jetant un coup d’œil à la ronde.

-Les tentes, les chariots, les rations ?

-Tout y est, confirma Ylanay.

-Bien, dit Neldirage, si tout se passe comme prévu, vous ne rencontrerez personne en chemin mais soyez quand même prudents. Vous êtes les plus nombreux et donc les plus bruyants. Tous les hommes ont des chevaux ?

-Oui, confirma Pierre.

-Très bien… Alors que le signal soit donné !

Pierre monta sur son animal et agita sa lance à laquelle on avait fixé la bannière de la forteresse. Le sol vibra et les deux groupes de cavaliers se mirent en formation. Une dizaine suivait Neldirage et une centaine derrière Ylanay et Pierre.

-En avant ! Hurla Neldirage à la colonne de cavaliers.

La colonne s’ébranla et le petit groupe partit dans la forêt. Les autres soldats devaient partir un peu plus tard. Derrière eux, la porte se referma lentement laissant entrevoir le visage des femmes et des enfants, la larme à l’œil. Ils commencèrent à chevaucher à un rythme lent.

-Pourquoi faire ce détour ? Demanda un des soldats en remontant la colonne.

-Nous ne devons pas prendre le risque de les croiser et qu’ils puissent s’enfuir par les bateaux, répondit Neldirage en se souvenant qu’ils piquaient tout de suite au nord pour ensuite suivre la côte. Gromf ? Appela Neldirage qui avait eu envie d’avoir l’homme à ses côtés.

-Capitaine ?

-Désigne cinq éclaireurs. Deux devant à un bon kilomètre et trois derrière.

Après que le barbare eut désigné des soldats, la colonne se désépaissit un peu.

-Que fait-on une fois qu’on les aura trouvés ?

-On trouve un endroit tranquille et on attend le signal.

-Espérons que le froid ne nous tue pas avant ! Maugréa un homme en levant les yeux au ciel.

-J’espère aussi ! Je vous rappelle qu’on ne fera pas de feu ! Mis à part si on trouve un endroit vraiment bien à couvert !

-Alors j’espère qu’on le trouvera, cet endroit…

-Moi aussi, dit Gromf qui, même résistant au froid, n’avait pas envie de rester sans feu par un temps pareil.

-Pourquoi le massacre de l’autre nuit ? Demanda un soldat dont on ne voyait que les yeux à travers le casque.

-D’après Rek, c’est un rite de passage. Harceler notre ville n’est qu’un test qui est devenu apparemment plus violent…

-Traîtres ! Murmura Gromf.

-Qu’y a-t-il ? Demanda Neldirage.

-Ces rites de passage, j’en ai entendu parler ! Avant que ma tribu et moi ne nous fassions chasser du nord, notre colonie était aussi harcelée. Ce sont des hommes qui font ça, ils n’ont aucune expérience de la guerre.

Neldirage se sentit rassuré par ces paroles. Il n’avait aucune envie d’affronter autre chose que des humains. En tout cas, ils n’avaient peut-être pas d’expérience des batailles mais ils arrivaient toujours à s’enfuir malgré leurs recherches poussées… Mais le capitaine savait qu’il aurait bientôt sa réponse.

L’excitation gagnait la troupe, le capitaine le sentait. Les regards se faisaient plus inquisiteurs, les armes étaient affûtées et les mains prêtes à les saisir. Chaque bruissement de feuilles entraînait un regard meurtrier, chaque ombre était inspectée. Le combat était proche, ils le savaient tous pertinemment. Même la forêt semblait participer à l’ambiance. Le soleil se voila de plusieurs nuages et une lumière sombre envahit les environs. Neldirage se tapit un peu plus dans sa cape, la neige qui recouvrait le sol ne semblait même plus réfléchir les quelques rayons qui arrivaient jusqu’à elle. Les oiseaux et les animaux étaient partis ou hibernaient déjà, un silence complet régnait…

Ils finirent néanmoins par atteindre la côte sans aucun incident. La petite troupe de cavaliers longea l’orée de la forêt en prenant garde de ne pas se montrer trop bruyante. Par mesure de précaution, les chevaux se virent installer une sorte de muselière pour les empêcher d’hennir. Aucun animal ne sembla d’accord de ce traitement. Même Eclair s’agita quand Neldirage tenta de le lui passer. Le cheval finit par comprendre qu’il devait absolument le mettre et se laissa faire au grand soulagement de notre ami. Ils gardèrent ensuite un silence complet, ne parlant que par signes. Un éclaireur du front finit par revenir.

-Que se passe-t-il ? Demanda Neldirage à voix haute.

-Nous sommes arrivés, c’est l’endroit où le fleuve se jette dans la mer.

-Bien, dit le capitaine, bifurquez et trouvez un passage où nous pourrons passer…

-Oui, Messire.

L’éclaireur tourna bride et galopa rejoindre son équipier. Neldirage fit signe à ses hommes qui s’étaient arrêtés. Ils reprirent la marche avec comme signal : « destination proche ». Ils finirent eux aussi par arriver, une demie dizaine de minutes plus tard, à l’endroit où le fleuve se jetait dans la mer. Le capitaine mit pied à terre pour laisser sa monture boire un peu. Le bruit du fleuve permettait aux soldats de parler sans crainte d’être entendus.

-Je ne pensais pas que la rivière serait si profonde ! Murmura Neldirage en sondant l’eau d’une couleur claire de pureté.

Le capitaine fit demi-tour, saisit la bannière, qui était la plus grande perche que le groupe disposait, et sonda le fleuve: Près de deux mètres de profondeur. Impossible de passer par là, Neldirage espérait que ses éclaireurs avaient trouvé un passage qui conviendrait. Le capitaine fut quand même étonné que l’eau, par cette température, ne fût pas encore gelée. Il remonta en selle et suivit les cavaliers qui avaient repris la marche. L’éclaireur revint de nouveau. Il s’appelait Damien, il avait une barbe rousse à la couleur de ses cheveux. Neldirage le savait impulsif et de confiance. Neldirage leva le menton et ouvrit les yeux pour poser une question muette.

-Il y a une cascade non loin de là, les rochers se sont accumulés et ils forment une plateforme. On ne pourra pas passer tous en même temps mais ça devrait être bon.

-Explorez la forêt de l’autre côté et assurez-vous qu’il n’y a rien qui traîne. Gromf, dit-il en changeant d’interlocuteur, va prévenir les éclaireurs qui couvrent nos arrières que nous bifurquons ! Demande-leur aussi s’ils ont aperçu le signal.

Neldirage s’était plus soucié de la faune et la flore locale que se demander quand le signal serait déclenché. Neldirage se blâma intérieurement de sa flânerie. Si le bateau n’était pas là, cela voudrait dire soit qu’il n’y aurait pas d’attaque soit que les chaotiques n’étaient pas responsables de ce qu’il s’était passé. Le capitaine ne tarda pas à arriver à l’endroit décrit par Damien. Les chevaux montèrent la colline pour se situer au niveau du fleuve, juste avant qu’il ne se jette en contrebas. Neldirage ne regretta pas de ne pas avoir amené de chariot avec lui, il n’aurait jamais franchi les obstacles.

Personne ne semblait vouloir rentrer le premier dans la rivière. Le capitaine n’avait pas de mal à imaginer la froide morsure de l’eau sur ses jambes. Neldirage finit par pousser sa monture en avant en priant que l’eau ne le touche pas. Le cavalier et sa monture commencèrent à avancer. Le cheval mit le sabot sur une pierre mobile qui faillit les précipiter dans la rivière. Neldirage grogna, ressaisit la bannière des mains du porteur de l’étendard et entreprit de sonder chaque pierre avant d’avancer. Il put ainsi arriver de l’autre côté, ses hommes sur les sabots…

Heureusement, aucune chute ne ternit leur réputation : Tomber pour des soldats de leur trempe et cet épisode les aurait longtemps suivis. De toute manière, tomber dans l’eau à cette température aurait condamné la personne à ne rien pouvoir faire pendant au moins deux heures. Cette personne aurait même pu attraper des maladies, rien de réjouissant… Neldirage secoua la main devant ses yeux pour chasser ces idées. Ils longèrent le fleuve de l’autre côté et atteignirent le coude fait avec la plage au moment où Damien refit son apparition.

-Le navire est là, capitaine !

-Bien, dit Neldirage, que tout le monde revienne par ici…

Grompf partit chercher les trois éclaireurs qui protégeaient leur arrière tandis que Damien retournait chercher son partenaire. Lorsque tout le monde fut là, leur capitaine leur expliqua la suite des opérations.

-Je veux que tout le monde se mette avec un autre soldat. Une fois que les groupes sont établis, je veux que vous trouviez un endroit assez grand pour nous permettre d’installer nos tentes, nos chevaux et de quoi réagir au cas où on serait attaqué.

Tous hochèrent la tête en imaginant à quoi pourrait ressembler un tel lieu. Ils s’éparpillèrent tous dans la nature à la recherche de leur camp de base. Alors que Neldirage avait entreprit de remonter un peu la rivière, les soldats revinrent. En tout, trois sites avaient été trouvés. Le premier, trop à découvert, fut rejeté. Les deux autres correspondaient à la description. Ils choisirent une petite clairière d’une quinzaine de mètres sur dix de large. Autour d’eux, d’épais taillis les cachaient.

Neldirage donna ses ordres, des sentinelles furent placées stratégiquement tandis que le reste des hommes déblayait la neige qui les empêchait d’établir leur campement. Une fois que de gros tas de neige qui leur servit, après réflexion, de barricade, furent dégagés de part et d’autres de la petite clairière, les hommes s’enquirent de la suite de la mission. Neldirage leur demanda de rester prudents, de ne pas jacter comme des poules et de surveiller le ciel en attente du signal. Des hommes furent envoyés de toute part pour guetter l’arriver des chaotiques ainsi que tout nouveau bateau.

-Pourquoi ne pas couler le bateau tout de suite ? Demanda un homme en repassant par le campement.

-Parce que si les propriétaires reviennent et que le signal n’a pas été déclenché, ça voudra dire que ce ne sont pas les coupables.

-On peut couler le navire, non ? Par précaution ! Au pire, on leur en refera un.

Neldirage sourit ironiquement. Ca aurait pu être une solution mais il n’avait pas envie de s’attirer plus d’ennuis qu’il n’en avait déjà. Il lui redit que sa réponse était non et se remit à guetter un signe. Le capitaine, après avoir guetté le ciel au moins une dizaine de minutes, partit se dégourdir les jambes. Il sortit du cercle de verdure et passa devant ses sentinelles qui le saluèrent. La nuit restait profonde et calme. Le lendemain fut similaire : Pour s’occuper, ils tentèrent de camoufler le plus discrètement les traces qu’ils avaient laissées. Ce fut impossible et ils en rajoutèrent une couche à chaque fois. Il fut donc convenu que de ne s’éloigner que par nécessité. Ce calme inquiétant ne fut rompu qu’une seule fois : Il devait approcher de la mi-nuit.

LA SUITE

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Kroxigor
Je me rappelle  Je te rapelle que je le lis ton texte  Je me demandais juste ce que ca faisait là

EN parlant de ça, je l'ai laissé de côté comme tu as pu t'en rendre compte, mais c'était pour le réécrir et ça avance, lentement... :wink:

Alors quanad je pensais à eux deux et leur à peine 10 ans d'écart, j'ai relativisé ! Enfin ca choque ?

Cela ne me choque mais heureuseent que tu me dis leur âge sinon j'aurais cru que la princesse avait une quinzaine d'années, mais si elle en a 18, ça fait déjà une différence!

se mit au dos au feu

Au dos au feu?????? :wink:

Au dos du feu, mais c'est quoi le dos du feu?

Le dos au feu? Mais il peut pas mettre ses mains alors?

Petite partie bien interressante, le petit souvenir de la bataille du barrage est le bien venu . Bon je ne trouve toujours pas grand chose à dire mais aussi je n'ai pas le temps de me plonger totalement. Donc je dis, la suite....

Kroxigor...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Voilà la suite ! Tournant de l'histoire pour Neldirage !

/

Vous pensez que j'ai triché et que j'ai casé ca sans l'avoir préparé ? :clap: Vous reconnaitrez donc les quote suivants, tiré de six chapitres différents ! :(

Sa nuque le piquait et il ne pouvait lutter. Juste après, il y eut une violente explosion qui l’empêcha de relever la tête.

Il contemplait toujours cette tour quand la couleur disparut dans la nuit. Il la vit même repasser au-dessus de lui et revenir se lover autour de la grande bâtisse. Neldirage se frotta le cou pour se détendre et réfléchit.

. Le sergent allait en rester là quand il vit des petites étincelles bleues aux pieds du versant est. Après s’être frotté la nuque pour la détendre car elle s’était raidie, il décida d’aller voir d’où provenait cette lueur.

Notre ami se frotta la nuque puis les yeux. Le mur prit une teinte bleu clair et Neldirage prévint ses amis. Ils ne virent d’abord rien puis le mur sembla se désolidifier puis disparaître. Un homme d’une pâleur extrême fit son apparition.

Neldirage tendit les bras avec les épées au bout pour tester l’équilibre. Elles étaient parfaites. L’une d’elles, comme il l’avait précisé, semblait magique : de petites étincelles bleues couraient à la surface de la lame.

petites lueurs bleues émergèrent de chaque coin de la carrière et formèrent un amas devant le visage de Rek. Elle prit un éclat plus pâle puis rentrèrent dans son corps. Neldirage massa sa nuque qui s’était raidie. Juste après, l’air crépita et une boule de feu s’échappa des mains du magicien.

Voilà :wink: J'espère que ca vous a plu !

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

une nouvelle du spectacle

ce ne serait pas " une nouvelle fois du spectacle"

Sinon pour les quotes en fin de post personnellement, je n'en avait pas besoin. Juste quand même pour le passage de la carrière ou je n'avais pas tilté et pensé que tout le monde pouvais voir les courants :clap:

Eladan, moi j'aime bien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ça m'a fait plaisir de decouvrir que Neldirage avait des dons de magicien!J'adore l'univers de la magie!

Malgré tous les petits details que tu avais dissimulés je ne m'y attendais vraiment pas c'est ça qui fait que j'adore toujours de plus en plus cette histoire!

bravo et merci pour nous offrir un texte d'une si bonne qualité!

fibz

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mouhahah : Je l'avais deviné.

Je le savais, je trouvais qu'il y avait parfois trop d'insistance sur le fait que Neldirage était fasciné par la magie, ça m'avait mis la puce à l'oreille et j'en avais fait part à Inxi, il m'avait répondu de ne surtout pas vous révéler le secret :'(

Sybounet " bon passage sinon "

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je préciserai qu'il ne l'a deviné que lors de l'avant dernier chapitre posté ! Et uniquement parce que je lui ai dit que j'en avais reparlé :evilgrin: En fait, ca compte pas Syb :) Je considère que tu as deviné en meme temps que les autres ! :lol: Toute plainte sur ce jugement sera déposé sur msn :'(

Content que ca vous plaise sinon ! :skull:

@+

-= Inxi =-

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Odoacre

Bonjour à tous!

Très cher Inxi,

je me permet d'intervenir pour te remercier mille fois de ce très bon moment de plaisir littéraire que tu nous offre ici.

Que dire d'autre sinon que ton oeuvre est toujours aussi passionante, je l'ai litteralement dévorée sans en laisser une seule miette!

Qui plus est, tu vas toujours en t'améliorant et tu sais entretenir l'intérêt du lecteur à merveille ; il me tarde à chaque fois le nouveau chapitre.

Les aventures de notre héros sont complètes, et je t'en félicite.

Contrairement à de nombreuses oeuvres dont les actions paraissent répétitives, la tienne nous tiens en haleine par la diversification des évènements autour de Neldirage.

Nous y retrouvons, bien sûr, de l'action, de la magie, une intrigue policière, de l'occultisme, une grande amitié, de la joie et de la tristesse, de la rigolade, une belle histoire d'amour, du s-x- torride ( ah non, ça il y a pas :skull: ),...

Bref, une oeuvre très riche et dont on se demande à chaque fois quelles nouvelles aventures attendent le héros. Là encore, tu sais nous surprendre en déjouant nos tentatives de pronostics.

Ainsi donc je te félicite encore et t'encourage vivement à continuer sur cette voie, tu tiens le bon bout :evilgrin: !

je développe les projets du dernier chapitre ^^

Aïe! Là, Marius, tu me fends le coeur! :'(

Cruel dilemme en nos coeur que de réclamer toujours la suite des aventures de notre héros avec envie et impatience, alors que cela nous rapproche inéxorablement vers la fin de cette si passionante lecture.

Merci encore pour tout!

Bien amicalement.

Odoacre

Lecteur silencieux et discret, mais attentif.

Modifié par Odoacre
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.