Invité Kroxigor Posté(e) le 14 avril 2006 Partager Posté(e) le 14 avril 2006 Toujours aussi bien, et le coup " Neldirage va devenir magicien en plus d'un bon guerrier" m'avait paru nul au premier abord mais avec tes quote à la fin j'ai pu tilter car avant, quand je remarquais qu'il avait la nuqye qui se raidissait il voyait juste du bleu ou des étincelles et en fait c'est son côté magicien! En tout cas bravo! Sur un chapitre précédent: Je suis entrain de lire un roman qui s'appelle "la guerre des serpents" et dans le tome 2 il y a un passage de policier où un sergent prépare une grande offensive contre les moqueurs ( guilde de voleurs) et la mène à bien, un peu comme Neldirage et le seigneur qu'il envoie en prison! Voilà, c'était juste pour ne rien dire et finalement je ne vois pas trop l'untilité de ce message. Je le laisse, on s'est jamais! Kroxigor, la suite! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
syberion l'eternel Posté(e) le 14 avril 2006 Partager Posté(e) le 14 avril 2006 Cruel dilemme en nos coeur que de réclamer toujours la suite des aventures de notre héros avec envie et impatience, alors que cela nous rapproche inéxorablement vers la fin de cette si passionante lecture. Sauf que cette vieille peau précise pas les chiffres... On est pas encore au centième chapitre et il y en aura bien plus de cent :'( ( et puis je parle pas de ce uq'il m'a confié sur MSN -> je vous dit juste que Neldi a de belles heures devant lui ) Qui plus est, tu vas toujours en t'améliorant et tu sais entretenir l'intérêt du lecteur à merveille ; il me tarde à chaque fois le nouveau chapitre. Désolé Inxi, mais comme je te l'ai déjà dit je trouve les derniers chapitres moins bons que les précédents. Mais c'est normal, ça arrive des moments de passages à vide, c'est juste qu'il fallait pas nous habituer à une qualité de gros psychopathe novellophage Sybounet " 22h, vais me coucher moi " Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Odoacre Posté(e) le 14 avril 2006 Partager Posté(e) le 14 avril 2006 (modifié) Sauf que cette vieille peau précise pas les chiffres... On est pas encore au centième chapitre et il y en aura bien plus de cent ( et puis je parle pas de ce uq'il m'a confié sur MSN -> je vous dit juste que Neldi a de belles heures devant lui ) Ce qui produit en moi un effet de grand soulagement. Cela nous promet donc autant d'heures de plaisir en perspective. Tout ce que j'espère, c'est que cette oeuvre, outre le souhait qu'elle soit la plus longue possible ( désolé pour tes neurones, Inxi ), ne subisse pas le même sort que de trop nombreuses oeuvres dans ce forum : inachevée. Cela me navrerait qu'un tel récit ne connaisse pas de conclusion tout de même, ça nous laisserait trop sur notre faim. Ca serait même du gâchis. Tu nous le promets, Inxi, hein ? :'( Sybounet " 22h, vais me coucher moi " Et bien bonne nuit! Et profites-en bien! Pour ma part, je vais me taper nuit blanche au boulot à courir après une meute de gamin à travers tout l'hôtel pour ne pas qu'ils me fichent le bordel et qu'ils me reveillent les autres clients.. Aah, les joies de la vie hôtellière! Odoacre. Vivement la retraite que je me repose un peu ! Modifié le 14 avril 2006 par Odoacre Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 14 avril 2006 Auteur Partager Posté(e) le 14 avril 2006 Cela nous promet donc autant d'heures de plaisir en perspective.Tout ce que j'espère, c'est que cette oeuvre, outre le souhait qu'elle soit la plus longue possible ( désolé pour tes neurones, Inxi ), ne subisse pas le même sort que de trop nombreuses oeuvres dans ce forum : inachevée. Cela me navrerait qu'un tel récit ne connaisse pas de conclusion tout de même, ça nous laisserait trop sur notre faim. Ca serait même du gâchis. Tu nous le promets, Inxi, hein Normallement, il en est hors de question ! J'ai toujours fini les récits et ca ne devrait pas changer ^^ Mais comme l'a dit syb, plus le temps passe, plus j'ai des idées ! J'en ai eu une majeure qui va rajouter encore plein de possibilité ! Il va avoir des alliances, des trahisons, des lieux méridoniaux, des combats, des pleurs, de l'amour (encore d'autres), des révélations, de la tristesse, des peuples non-humains, des organisations secretes, on passera de palais aux prisons, des pièges, des sièges, des duels, des retrouvailles, de la magie, des courses poursuites, des traques, des prophetes, des nouveaux persos ! Alors impatient ? Enfin tout ca merci pour vos lectures et surtout à Odoacre pour ce magnifique commentaire :'( J'ai cru que l début était gentil pour ensuite mettre des critiques négatives mais quelle a été ma surprise de voir que du positif ! Merci beaucoup ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 15 avril 2006 Auteur Partager Posté(e) le 15 avril 2006 (modifié) Allez, voici le dernier chapitre 'tout va bien' Les choses bougen au prochain ! Dommage que vous devez attendre jusqu'à mercredi :'( Alors programme du chapitre: Developement de la caractéristique de Neldirage, magie, voyage / @+ -= Inxi =- Modifié le 25 juin 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 15 avril 2006 Partager Posté(e) le 15 avril 2006 Le capitaine n’était pas ingénieur mais il était persuadé que sa pompe marcherait. C'est à se demander, parfois...Vous pensez que j'ai triché et que j'ai casé ca sans l'avoir préparé ? :'( Vous reconnaitrez donc les quote suivants, tiré de six chapitres différents ! Pas la peine de nous enfoncer, on a déjà assez honte ...Tu es l’ennemi juré de tous les mages sur cette planète… Dit-il avec un regard lourd de conséquence. Un Dévoreur de magie.-J’aime bien le nom, ça fera bien au milieu d’un banquet… Plaisanta Neldirage. C'est vrai que ça le fait.Cruel dilemme en nos coeur que de réclamer toujours la suite des aventures de notre héros avec envie et impatience, alors que cela nous rapproche inéxorablement vers la fin de cette si passionante lecture.+1.Quel horrible déchirement. Mais comme l'a dit syb, plus le temps passe, plus j'ai des idées ! J'en ai eu une majeure qui va rajouter encore plein de possibilité ! Il va avoir des alliances, des trahisons, des lieux méridoniaux, des combats, des pleurs, de l'amour (encore d'autres), des révélations, de la tristesse, des peuples non-humains, des organisations secretes, on passera de palais aux prisons, des pièges, des sièges, des duels, des retrouvailles, de la magie, des courses poursuites, des traques, des prophetes, des nouveaux persos ! Alors impatient ? Dis-moi, pour être si doué pour torturer, n'aurais-tu pas du sang Druchii ? Bien sûr impatient !!!Allez, voici le dernier chapitre 'tout va bien' Les choses bougen au prochain !Etonnamment, ça se ressent dans le chapitre; le calme avant la tempête, dirons-nous; la "petite" balade au bord de la mer fait penser à un dernier jour de vacances avant la reprise du boulot. Vivement mercredi !!! (puisqu'on a une date) -Avez-vous pu vous en approchez ?Infinitif. Neldirage, prit à droite à l’intersectionPourquoi une "," ?Les hommes furent contents de se répit "ce".en tapant dans une botte de terreUne "botte" ?J’t’aurais ! Promit le sergent."aurai".un réseau de poutres avait été crée"créé".Sors de là, Van, dis Neldirage en tendant sa main"dit".Une fois les deux barbares extrait également Accord.l’engin qu’avait créer NeldirageParticipe. Le capitaine allait faire pareil "de même"; "pareil fait...trop oral.j’aurais bien fait une grâce matinée !"grasse".baignoire faite de planche de bois soutenue Une seule planche ?Comme à son accoutumé"accoutumée".Donc tu t’assoies"assois".ce que le capitaine devrait faire dans ses débuts et ce fut différent de ce qu’il s’imagina"ce qu'il s'imaginait". Après avoir déduis que son comportement était dû à ce que Neldirage avait mangé au petit-déjeuner"déduit".Pendant qu’ils semblaient monter en haut de la tour d’observationPourquoi "semblaient" ?Même si je suis désormais nyctalope Tu le sais, je le sais, mais comment lui sait ce que cela veut dire ???A cette pensée, Neldirage regagna un peu d’orgueil. Il ne serait pas un mage mais au moins, il avait un petit complément. Il ne sait pas si ça lui serait utile car il n’avait pas rencontré beaucoup de magicien pendant sa vie. Enfin, c’était toujours ça de pris, pensa-t-il.Pourquoi un présent ?elle traversait objets de chair comme si de rien n’étaitManque pas un mot, là ?je ne prendrai pas le risque de t’épuiser par un temps calomnieux.???Malgré les efforts que fit le capitaine pour la maintenir prêt de lui"près"quelque soit l’endroit où portait son regard"quel que".vague plus audacieuse vient lécher les pieds de Neldirage qui s’émerveilla à ce contact gelé. Pourquoi un présent ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 15 avril 2006 Partager Posté(e) le 15 avril 2006 Mais comme l'a dit syb, plus le temps passe, plus j'ai des idées ! J'en ai eu une majeure qui va rajouter encore plein de possibilité ! Il va avoir des alliances, des trahisons, des lieux méridoniaux, des combats, des pleurs, de l'amour (encore d'autres), des révélations, de la tristesse, des peuples non-humains, des organisations secretes, on passera de palais aux prisons, des pièges, des sièges, des duels, des retrouvailles, de la magie, des courses poursuites, des traques, des prophetes, des nouveaux persos ! Oui je suis impatient! Et ben ça promet dis donc! Un Dévoreur de magie. :'( Quoi, pas de boules de feu explosivent? Pas de vents soudain tellement fort que son adversaire s'envole? Pas de vague de dix mètres s'écrasant sur ces ennemis! Dommage, mais en fait je trouve ça plutôt mieux car sinon il aurait été le combattant ultime! Avec le fait qu'il ne puisse pas lancer de sort mais les empêcher, lui donne une spécialisation! J'aime ça! Mais tu sais déjà invoquer le feu, d’autres pouvoirs te viendront peut-être ensuite, qui sait ? Je sens que cette phrase n'est pas anodine! Je le sens trop qu'il va apprendre d'autres sorts! Je me trompe peut-être mais j'ai une petit impression. Kroxigor, la suite! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 15 avril 2006 Partager Posté(e) le 15 avril 2006 Et bien, c'est pas mal (bon, quand j'ai vu le post avec quatre ou cinq chapitres, j'ai failli te tuer, mais je me suis retenu (heureusement qu'ensuite c'étaient les mêmes^^)) Déjà, je ne vais rien dire quand à la vocation de Neldirage a devenir un anti-mage. Tu l'as préparé (et puis, franchement, dans mon récit, avec Ilia (désormais Iliaron, comme tu le verras quand je continuerais, là je suis plus réécriture plus révision bac (et oui, je veux une mention, enfin passons )) dont je révèle la sorcellerie bien tard dans l'intrigue ). La seule chose que je crains est peut-être que ton personnage devienne trop complet et super-bourrin, avec talent en stratégie, excellent bretteur (comme Arutha (pisque tout le monde semble connaître Feist ici-bas )) mais aussi sachant réaliser des sorts (bientôt, je n'en doute pas), et empêchant ses adversaires d'en utiliser. De plus, tout tourne un peu trop autour de Neldirage: pourquoi seul lui peut-il avoir l'idée d'une machine complexe pour les canaux d'irrigation. Laissons les ingénieurs se charger eux-mêmes de ce problème, là c'est quand même illogique . Le gars, il a du jamais voir une pompe, et il en réalise une de cinq mètres ! Disons qu'à côté, les trois amis semblent complémentaires entre eux, et aucun trop puissant. Je trouve que tu as tendance à exagérer un peu les qualités de Neldirage: qu'il soit doué militairement et magiquement, je veux bien, mais techniquement, non . Autre petit défaut, tu as tendance parfois à donner des détails inutiles. Le pire que j'ai trouvé est je pense la description d'une ligne de la baignoire (bouts de bois et anneaux métalliques): on veut bien des descriptions, mais quand même, la baignoire, on s'en passe . Certes le lecteur veut savoir des choses, mais n'a pas besoin de tout savoir. Par contre, il est clair que tu as fait d'énormes progrès au niveau des descriptions, même si certaines semblent un peu trop spontanées et irréfléchies (cf baignoire :'( ). Mais là où la qualité a le plus augmenté sont les dialogues, désormais prenant! Le mieux est quand même Van, il dépasse même Geoffroy (comprenne qui pourra )! La réplique "tu as déjà fait une boule de terre avec de la poussière" était excellente!!! (arg, je vais t'envier tes répliques cinglantes ) Bon, maintenant, j'attends la suite ! Iliaron PS: il y a un passage de policier où un sergent prépare une grande offensive contre les moqueurs ( guilde de voleurs) et la mène à bien Bizarre, je l'ai lu il y a trois semaines, mais ça ne m'avait pas marqué! Ah oui, Lysle Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 19 avril 2006 Auteur Partager Posté(e) le 19 avril 2006 (modifié) T'as raison Iliaron, j'ai changé et marqué que cette idée de pompe n'a pas été trouvée que par lui ! Comme je me ressers plus trop de ce côté ingénieux par la suite, je préfère corriger maintenant Voilà la suite ! / @+ -= Inxi =- Modifié le 25 juin 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 19 avril 2006 Partager Posté(e) le 19 avril 2006 Il avait envie d’une bonne douche Un bain serait plus appropié, non ? jusqu’à midi tibias dans la neige mi-tibia Plus de trente centimètres un pied quoi (les centimètres, c'est plus récent) @+-= Inxi =- va encore falloir patienter Encore un bon passage, toujours du suspense masi pas assez de suite... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 19 avril 2006 Partager Posté(e) le 19 avril 2006 Le cheval avait aussi senti le danger et frappa sûrement le sol. je pense que c'est " durement "que tu as voulu mettre. Neldirage sortit dehors Le coup classique! Tu sors dedans toi? Voilà, passage interrsessant, mise en place d'un vrai dispositif de défense et on en apprend un peu plus sur ces guerriers inconus mais quelque chose me dit qu'ils ne seront pas si facile à tuer! Pourquoi? J'en sais rien! Juste une impression. Kroxigor. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 19 avril 2006 Partager Posté(e) le 19 avril 2006 Encore un bon passage, toujours du suspense masi pas assez de suite... +1 ... J'en veux ... PLUS !!!Vivement la suite !!! le soleil ne formait plus qu’un demi cercle "demi-cercle", non ?éteindre les flammèches qui commençaient à brûler le champ.Jusqu'ici, c'était "les champs", donc il y en a plusieurs, donc "le" ne convient pas, à moins de préciser: " le champ le plus proche", par exemple.Creusez la plus grande tranchée que vous pouvez"la tranchée la plus grande" irait mieux, j'ai l'impression.Il jeta ses gants au loin qui étaient couvert de cendreA quoi s'applique "couvert" ?Il avait envie d’une bon bainAccord.Le capitaine retourna dans la forteresse et tapa ses pieds à l’entrée."des pieds", à moins que tu veuilles donner l'image de Nedi donnant des coups de poing à ses pieds.Neldirage sortit dehors et fit quelques pas négligents. La terre crissa sous ses pieds. Le capitaine baissa la tête et vit qu’il s’était enfoncé jusqu’à mi-tibias dans la neige. C’était incroyable tout ce qu’il était tombé en l’espace d’une nuit. Neldirage frictionna sa poitrine et avança jusqu’à la herse. En contrebas, le village était camouflé sous une épaisse couverture blanche. Deux silhouettes rompaient macabrement avec ce beau spectacle. Deux restes noircis d’habitations. Seules quelques poutres subsistaient encore au milieu des tas de cendre. Neldirage frappa la neige de son pied ce qui eut pour effet d’envoyer une myriade de petits flocons dans les airs qui retombèrent paresseusement sur le sol.Le capitaine retourna dans la forteresse et tapa ses pieds à l’entrée. Entre temps, Van et ses amis s’étaient levés. Neldirage les regarda. Ils semblaient épuisés, ils ne devaient pas avoir beaucoup dormis. Echo.Ils semblaient épuisés, ils ne devaient pas avoir beaucoup dormis Pas d'accord.Je prendrai une dizaine d’hommes et resterait sur la côte.Accord. faites passez le message aux hommes Infinitif.C’est vrai ? Demanda Van réjouit"réjoui". Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Barbe courte Posté(e) le 19 avril 2006 Partager Posté(e) le 19 avril 2006 j'ai enfin fini de tout lire, je dois dire que par rapport a ce que j'écris ton texte est d'une supériorité indiscutable, la lecture et simple et on a vraiment les images de ce qu'on lit qui défilent dans la tête En tout cas moi j'aime bien Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 19 avril 2006 Partager Posté(e) le 19 avril 2006 La lumière produite par les édifices en feu mettait en évidence les milliers de silhouettes qui regardaient les crépitements du feu dans un silence funèbre milliers... Je croyais que dans la cité ils sont environ trois mille, et tout le monce ne doit pas regarder. Je mettrais "centaines" Neldirage sortit dehors Vrai ! Punaise, l'aime les lapalissades cet Inxi ^^ Deux silhouettes rompaient macabrement avec ce beau spectacle. C'est bien, tu sais former un adverbe , mais ça ne marche pas à tous les coups (ça m'arrive aussi ce genre de mésaventures ). "macabre", ça existe, mais pas "macabrement" Proclama Van vite rejoint par les autres. Van, vite... -Très bien alors faites passer le message aux hommes ! Il a neigé aussi ! Ajouta-il en changeant complètement de conversation.-C’est vrai ? Demanda Van réjoui. Combien ? -Un pied de profondeur. Gné? Les autres peuvent pas voir . Je trouve quand même le changement radical, et ne saisis pas le rapport du tout. Enfin, si, je comprends, mais je trouve cela maladroit. Qu'il dise que maintenant qu'il y a de la neige... C'est surtout la remarque étonnée de Van qui m'étonne Mais c'est un bon passage sinon! Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 21 avril 2006 Auteur Partager Posté(e) le 21 avril 2006 (modifié) Voilà, j'ai fait les corrections ! Et pour la forme, j'ai corrigé des choses pour m'adapater à ce que tu m'as dit Iliaron. Sinon merci barbe courte d'avoir eu la patience de tout lire ^^ Et aux autres de continuer, evidement Par contre j'ai laissé mon 'sortit dehors' parce qu'en enlevant 'dehors' on se pose la question : ou sort-il ? On peut très bien sortir d'une pièce et donc rester à l'intérieur Enfin bref ! C'est pas bien important ! Voici la suite ! / @+ -= Inxi =- Modifié le 25 juin 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 21 avril 2006 Partager Posté(e) le 21 avril 2006 comment ils faisaient pour pas avoir froid dans cette tenue Pour ne pas avoir froid Un éclair du front finit par revenir Un éclaireur Gromp Je croyais que c'était "Grompf"? Il fut donc convenu que de s’éloigner que par Il fut donc convenu de ne s'éloigner que par nécessité. Le capitaine fit demi-tour, saisit la bannière, qui était la plus grande perche que le groupe disposait, et sonda la rivière : Près de trois mètres de profondeur. Trois mètres?????? Un perche de trois mètre et plus car il faut un bon mètre pour la tenir si Neldirage ne veut pas qu'elle soit emener par le courant. Je n'ai aucune connaisance en matière de lance, mais je pense que cela fait beaucoup. A toi de mexpliquer. Bien, on sent vraiment l'exitation des combattants à l'approche de la bataille. Et si ça se trouve Neldirage va perdre le contrôle de ses hommes et il y aura un mort ce qui lui rappellera un évènement du fort. Mais je verrais ça dans le prochain chapitre. Celui-ci n'est pas mal du tout. Continue comme ça! Kroxigor, la suite! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 21 avril 2006 Auteur Partager Posté(e) le 21 avril 2006 Trois mètres?????? Un perche de trois mètre et plus car il faut un bon mètre pour la tenir si Neldirage ne veut pas qu'elle soit emener par le courant. Je n'ai aucune connaisance en matière de lance, mais je pense que cela fait beaucoup. A toi de mexpliquer. Oué, c'est vrai que j'ai un peu hyperbolisé la J'ai enlevé un mètre de profondeur Sinon, la bannière, comme je l'ai marqué et accrochée à une perche et non pas à une lance ^^ Ca devrait être plus crédible désormais Bien, on sent vraiment l'exitation des combattants à l'approche de la bataille. Et si ça se trouve Neldirage va perdre le contrôle de ses hommes et il y aura un mort ce qui lui rappellera un évènement du fort. Mais je verrais ça dans le prochain chapitre.Celui-ci n'est pas mal du tout. Continue comme ça! Héhé, vendredi Sinon, je vous confierai quelque chose après cette partie... Ca m'a gêné et pour l'instant ca vous choque pas ( heureusement, j'ai fait pleins de changement pour attenuer ce qui me gênait ! ) Mais Iliaron, avec son esprit pervers, est capable de trouver ce qui va pas ( pas sur ce chapitre mais tout le groupe ) ! J'espère que quand je vous le dirai, ca ne perdra pas de la valeur ! En tout cas en attendant profitez ! J'annonce ( et ai annoncé ) quelque chose à travers ces chapitres... Quelque chose de grand, quelque chose qui va encore changer la vie de notre héros @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 21 avril 2006 Partager Posté(e) le 21 avril 2006 (modifié) Ca m'a gêné et pour l'instant ca vous choque pas Je tente ma chance: le groupe de dix hommes en consacre trois pour ses arrières et deux pour ses avants, reste cinq hommes pour la colonne!!! Je n'ai aucune connaisance en matière de lance, mais je pense que cela fait beaucoup Il y a les piques d'infanterie qui faisaient au moins quatre mètres de long voire cinq. J'annonce ( et ai annoncé ) quelque chose à travers ces chapitres... Quelque chose de grand, quelque chose qui va encore changer la vie de notre héros Ce serais pas ça: Neldirage s’était plus soucié de la faune et la flore locale notre héros qui serait aussi un peu druide (un vrai couteau suisse notre Neldirage B) ). Edit: bon, ben j'ai perdu Modifié le 21 avril 2006 par Diab' Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 21 avril 2006 Auteur Partager Posté(e) le 21 avril 2006 Mdr Diab' Totalement... pas ca Je tente ma chance: le groupe de dix hommes en consacre trois pour ses arrières et deux pour ses avants, reste cinq hommes pour la colonne!!! Nan nan lol, c'est plus général mon problème. C'est introduis par un pourquoi Mais vous prenez pas la tête, si vous le voyez pas, c'est que j'ai donné assez d'explications ! Et donc qu'en fait, je suis plus gêné ! Il y a les piques d'infanterie qui faisaient au moins quatre mètres de long voire cinq. Ca devait être assez lourd... J'utilise ce genre de lance par la suite, faudrait que je me renseigne sur le poids ! notre héros qui serait aussi un peu druide (un vrai couteau suisse notre Neldirage Mdr, je me suis bien marré en lisant ca Mais c'est la traque et les chaotiques qui annoncent quelque chose @+ -= Inxi, suspense =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 21 avril 2006 Partager Posté(e) le 21 avril 2006 De violents cris d’assentiments s’élevèrent d’une foule en délire. Ca fait un peu match de foot d'une foule haineuse, ou que sais-je. pour pas avoir froid ne pas -Tout est paré ? prêt, pas paré Par mesure de précaution, les chevaux se virent installer une sorte de muselière pour les empêcher d’hennir. Aucun animal ne sembla d’accord de se traitement. Cet ustensile existe ou pas? Cela me semble bizarre, mais j'avoue ne m'y connaître que peu. D'ailleurs, "sorte de muselière" est quand même maladroit . ce traitement, pas se Un éclair du front finit par revenir. Arg ! Et bien, la relecture a été rapide ! à l’endroit où une rivière se jetait dans la mer. C'est alors un fleuve Neldirage espérait que ses éclaireurs auraient trouvé un passage qui conviendrait avaient trouvé (pour le passé) allaient trouvé ou trouveraient (pour le futur) Il s’appelait Damien, il avait une barbe rousse à la couleur de ses cheveux. Neldirage savait également qu’il était célibataire et impulsif. Neldirage leva le menton et ouvrit les yeux pour poser une question muette. Un peu maladroite cette présentation. Disons que s'il était présenté en ville, que Neldirage le note pour la fougue... Mais là Neldirage s’était plus soucié de la faune et la flore locale que se demander quand le signal serait déclenché. Gné, qu'est-ce à dire? En quoi les fleurs et les animaux vont aider Nedi? Ca fait bizarre pour un capitaine comme attitude, de flâner... Ou alors j'ai définitivement rien compris (fort possible ) Si le bateau n’était pas là, cela voudrait soit dire qu’il n’y aurait pas d’attaque soit que les chaotiques n’étaient pas responsables de ce qu’il s’était passé. Le capitaine ne tarda pas à arriver à l’endroit décrit par Damien. Les chevaux montèrent la colline pour se situer au niveau du fleuve, juste avant qu’il ne se jette en contrebas. Neldirage ne regretta pas de ne pas avoir amené de chariot avec lui, il n’aurait jamais franchi les obstacles. Pourquoi donc? Les chaotiques ont eu une nuit pour rentrer, surtout que Nedi et ses hommes ont fait un détour (certes ils sont à chevaux, mais on ne sait pas pour les maraudeurs.) Personne ne semblait vouloir rentrer le premier dans la rivière. Le capitaine n’avait pas de mal à imaginer la froide morsure de l’eau sur ses jambes. Neldirage finit par pousser sa monture en avant en priant que l’eau ne le touche pas. Le cavalier et sa monture commencèrent à avancer. Le cheval mit le sabot sur une pierre mobile qui faillit les précipiter dans la rivière. Neldirage grogna, ressaisit la bannière des mains du porteur de l’étendard et entreprit de sonder chaque pierre avant d’avancer. Il put ainsi arriver de l’autre côté, ses hommes sur les sabots…Heureusement, aucune chute ne ternit leur réputation. De toute manière, tomber dans l’eau à cette température aurait condamné la personne à ne rien pouvoir faire pendant au moins deux heures. Ca condamne surtout à la mort... Mais je ne suis pas sûr qu'un cheval puisse aussi y résister, il faudrait vérifier. En quoi la réputation a-t-elle une importance? Enfin, le froid ne fait pas attraper de maladie, mais l'hypothermie est dangereuse et même mortelle dans leur cas! Autour d’eux, d’épais taillis les cachaient du reste de la civilisation. Tiens, il y a de la civilisation là-bas? les cachèrent est suffisant. Il fut donc convenu que de s’éloigner que par nécessité. ne s'éloigner Enfin, je ne vois pas pourquoi Nedi ne coule pas le bateau. Il est capitaine, il n'a vraiment cure des autres, dirons-nous. L'intérêt de la nation d'abord (j'imagine mal un capitaine s'arrêter au détail d'un bateau et de prendre le risque de laisser les agresseurs disparaître, risque d'autant plus augmenter que normalement il reste presque toujours un membre d'équipage dans le bateau, voire plus pour pouvoir partir rapidement . Au final, j'aime moins car il y a à mon goût pléthore de détails inutiles, comme le fait de s'éloigner seulement par nécessité, le risque de chute avec les maladies (tu mets le mot "mort" et tu enlèves facilement un paragraphe). Même la séquence de l'enterrement m'apparaît quelque peu maladroite: faire son cri de vengeance dans un cimetière... Il aurait au moins pu attendre qu'ils sortent. (certes, tu le justifie, mais le Nedi est paradoxal: d'un côté il n'ose pas couler un bateau pour pas s'attirer les représailles d'on ne sait qui (pas important, et franchement, on n'imagine difficilement qu'il se trompe (dis-toi que le monde que tu écris ne peut être le reflet de la réalité, donc quand un auteur passe un chapitre à décrire leur descente proche d'un navire, ce ne peut qu'être le bon navire, ou alors un qui cache le bon, qui sert de diversion en somme)), mais ose profaner un cimetière par des appels à la guerre (et donc plus de tombes à fleurir). Les dialogues sont aussi moins bon, car on devine qu'ils ne sont là que pour que Nedi explique au lecteur, et non à ses troupes, ce qu'il va faire. De plus, les remarques des soldats, à part pour le bâteau, sont quand même logiques. Dans ces contrées, tu les décris tous comme des barbares, alors ils s'y connaissent un peu dans l'art de la guerre, du moins on le devine! De plus, ils partent en marche alors qu'il y a de la neige, et ne pensent même pas en fin de colonne à un gars avec un large morceau d'un tissu épais pour recouvrir les traces (et les hommes chercheraient aussi à marcher dans les pas du précédent, juste au cas où). Enfin, le nombre d'éclaireur est relativement faible, mais on peut comprendre. Par contre, une fois qu'ils ont établi le campement, là où ils ont le plus besoin d'éclaireurs, tu les enlèves. Il en faut en arrière, pour les prévenir au cas où que des ennemis approchent, mais aussi en avant, au cas où qu'il y ait un deuxième bateau. Là, Nedi semble inconscient pour croire que leur plan fonctionnera à merveille... En fait, ce qui fait le plus défaut, c'est que l'on sent que tu imagines tout un tas de choses sans en être vraiment sûr, et il y a des failles dans l'avancée. Tout semble trop rapide, en fait; les hommes ne savent même pas vraiment ce qu'ils ont à faire... Bon, j'attends quand même le prochain chapitre avec hâte! @ Kroxy: Neldirage ne veut pas qu'elle soit emener par le courant. Je n'ai aucune connaisance en matière de lance, mais je pense que cela fait beaucoup. La bannière ne sert nullement pour combattre, et n'est pas seulement mise à une lance, mais à une hampe bien plus longue. Dis-toi qu'une bannière sert à motiver les troupes, si elle n'est même pas assez haute pour être visible, son efficacité s'en trouve d'autant plus réduite . @ Re-Inxy: Mais Iliaron, avec son esprit pervers, est capable de trouver ce qui va pas ( pas sur ce chapitre mais tout le groupe ) ! Je n'ai même pas trouvé (ô horreur, honte, opprobre (bon, en même temps, je suis pas super réveillé, qu'est-ce qu'elle a eu mon inspi de venir toquer à plus de minuit quand je m'endormais, pff ^^)) Franchement, à part le fait que les chaotiques ont eu le temps de partir à mon avis, ça ne me gêne pas trop. Bon, je pourrais aussi ajouter le fait que ces chaotiques qu'on a jamais vu, on sait que ce sont des chaotiques (à la limite), et que sans aucune expérience ils parviennent à tuer cinq soldats (ils sont donc plus que cinq, ou alors ils ont beaucoup de chance ou sont bénis par une bonne magie (Nedi, qu'est-ce tu fais? ). Remarque, en y réflechissant, le fait que Nedi ne nous décrive même pas le navire est gênant, quand même, on remarque la différence d'un navire de combat, qui plus est chaotique, et d'un autre de plaisance ou de l'empire... Aller, et puisque je suis sympa: dès qu'il a vu le bâtiment en flamme, Nedi aurait du utiliser sa vision magique voir s'il ne localisait pas les ennemis. Et en bonus, voilà le dernier problème: Neldirage part vers la mer sans savoir du tout où il doit arriver, réalise un détour voulu, et arrive pile poil au bon endroit (c'te chance ) (et d'ailleurs, comment a-t-il pu rester sur la plage un moment avant l'attaque et revenir en précipitation sans même remarquer quelque chose de troublant. Tiens, ça c'est mon cadeau perso, la liste de toutes les questions et les failles que j'ai pu trouvé dans ces passages (en cherchant un peu, je suis sûr que je peux doubler , héhé, mon ingratitude est de retour (ça faisait longtemps, hein; j'espère pas vous avoir manqué )). Iliaron; bon, j'attends la suite, que je puisse houspiller Inxi sur ce problème si choquant (tellement qu'on en a tous les yeux révulsés d'horreur, on le voit, mais on ose juste pas en parler ) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Roujio Posté(e) le 21 avril 2006 Partager Posté(e) le 21 avril 2006 Neldirage ne veut pas qu'elle soit emener par le courant. Je n'ai aucune connaisance en matière de lance, mais je pense que cela fait beaucoup. La bannière ne sert nullement pour combattre, et n'est pas seulement mise à une lance, mais à une hampe bien plus longue. Pierre monta sur son animal et agita sa lance à laquelle on avait fixé la bannière de la forteresse (a quoi sert ce quote? A rien, sinon par pur esprit de contradiction ) -Traître ! TraîtreS soit dire qu’il n’y aurait pas d’attaque soit que les chaotiques dire, soit plutôt, non? Au fait, tant qu'à y être, au sujte du chapitre précédent: -Le sergent Van et le soldat Pierre sont partis avec une vingtaine d’hommes. Qu'il précise le sergent Van, soit, mais le soldat Pierre n'est qu'un soldat parmi les autres, aussi, cela m'étonne qu'il précise, mais bon, je pinaille (oui, j'aime ça ) Rek déclenchera le signal par une boule de feu dans le ciel c'est juste pour dire de faire un boule de feu passque c'est plus classe alors qu'une flèche enflammée ou tout autre signal plus simple aurait lui aussi convenu, encore une fois Ensuite, encore une fois sur les morts, non seulement ils tuent cinq soldats en étant pas très doués, mais qui plus est ils y arrivent sans perte de leur côté (ou bien ils s'amusent à se trimballer un cadavre, très pratique). Les soldats étaient prêts qui plus est, et neldi s'apprête à les traquer avec dix hommes, dont des civils? (Juste pour voir si j'ai tout bien suivi ) Bon, avec tout ça, j'espère bien être tombé sur le point qui révulse les yeux de tant de lecteurs depuis tant de temps. on attend la suite maintenant Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 21 avril 2006 Auteur Partager Posté(e) le 21 avril 2006 Désolé Iliaron, j'avais corrigé certaines fautes que tu m'avais indiqué après le passage de Kroxi et Diab ! Mais j'ai oublié de copier coller sous le forum... Cet ustensile existe ou pas? Cela me semble bizarre, mais j'avoue ne m'y connaître que peu. Je crois que oui, mais je ne sais pas le nom que ca porte Enfin, je ne vois pas pourquoi Nedi ne coule pas le bateau. Il est capitaine, il n'a vraiment cure des autres, dirons-nous. L'intérêt de la nation d'abord (j'imagine mal un capitaine s'arrêter au détail d'un bateau et de prendre le risque de laisser les agresseurs disparaître, risque d'autant plus augmenter que normalement il reste presque toujours un membre d'équipage dans le bateau, voire plus pour pouvoir partir rapidement C'était ca le truc qui me genait Et tu l'as vu ensuite avec mes dialogues qui sont pas là pour faire avancer mais pour masquer cet aspect c'est juste pour dire de faire un boule de feu passque c'est plus classe alors qu'une flèche enflammée ou tout autre signal plus simple aurait lui aussi convenu, encore une fois C'est surtout pour la distance que je pensais à la boule de feu ! Je pense qu'une flèche serait pas assez visible ^^ Les soldats étaient prêts qui plus est, et neldi s'apprête à les traquer avec dix hommes, dont des civils Tite rectification : Il y a cinq soldats et cinq civils ' sous les ordres à ' Neldirage qui meurt. Et dix soldats partent à la recherche. Voilà pour les explications, je developperai certains points qui vous genent si vous voulez @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 22 avril 2006 Auteur Partager Posté(e) le 22 avril 2006 (modifié) Que la chasse commence Chapitre LX Neldirage était en train de se soulager dans le fleuve quand une lueur rouge éclaira la région telle un petit soleil. Aussi rapidement qu’il était arrivé, le signal se fondit dans les étoiles. Le capitaine pensait avoir rêvé quand il se précipita vers le campement pour avoir confirmation de ce que c’était. Neldirage émergea dans la clairière en même temps que tous ses éclaireurs. La mission commençait : tous avaient vu le signal. -Prenez les haches et suivez-moi ! Décréta Neldirage en attrapant une arme. Les barbares grognèrent et traversèrent les fourrés à la suite de leur chef et ami. Ils écartèrent les fougères qui gênaient le passage ce qui créa de petites chutes de neige. Sans aucune crainte, Neldirage avança sur la plage. Ses éclaireurs avaient fouillé les environs et ils n’avaient rien trouvé : personne ne surveillait le navire… Un excès de confiance qui leur coûterait la vie et leur navire. La dizaine de soldats monta sur le navire en vue de le saborder. L’absence devait remonter à quelques jours car une fine couche de neige avait recouvert le bateau et un tonneau rempli d’eau avait gelé. Après avoir fait quelques mouvements d’épaules pour se chauffer un peu, Neldirage attaqua le mât à grands coups de hache. Ses compagnons vinrent en renfort ou s’attaquèrent au plancher. Le mât central s’effondra et les amis durent s’écarter de son passage. La barque mesurait trente pieds de long sur neuf de large. Elle était noire comme la nuit avec des symboles rouges peints sur son côté. La couler fut plus rapide que prévu au grand dam des barbares qui pensaient se défouler plus longtemps. Après cinq minutes à projeter du bois dans tous les sens, l’eau commença à s’infiltrer par les brèches. Lorsque Neldirage ordonna le repli, quelques centimètres de ce précieux liquide recouvraient déjà le pont principal. Le bateau coula mais, comme la mer n’était pas profonde à cet endroit, il ne resta que partiellement immergé. Ce fut superflu mais pour calmer l’attente de ses hommes, il ordonna qu’on brûle la partie de l’épave qui dépassait. A la surprise des soldats, Neldirage invoqua une flamme dans sa main. C’était la première fois qu’il usait de magie devant d’autres personnes que Rek. Les nordiques, méfiants de la magie par nature, hésitèrent une première fois avant de mettre leurs branches sèches dans la flamme. Une fois que plusieurs torches furent allumées, ils transformèrent le navire en brasier. -Retournons au campement ! Ordonna Neldirage en espérant que cela ait suffit pour calmer ses hommes pour un temps. -Je ne comprends toujours pas pourquoi s’attaquer à notre forteresse… Avoua Gromf. On est dix fois plus nombreux qu’eux, rien qu’en effectif militaire… Pourquoi ne se doutent-ils pas qu’on finirait par contre-attaquer ? -Je pense, dit Neldirage non loin de la vérité, qu’ils souhaitaient exploiter le filon au maximum. Pourquoi trouver une autre colonie quand ceux d’en face ne se sont toujours pas organisés ? Les chefs chaotiques ne doivent pas se soucier d’une poignée d’hommes : s’ils reviennent tant mieux, sinon… tant pis. -Quelles sont les pertes acceptables pour cette mission ? S’inquiéta un homme. -Nous avons…. Réfléchit Neldirage… cent cinquante hommes, c’est ça ? Ils confirmèrent. -Un état-major considérerait que les pertes acceptables sont de cent quarante-neuf soldats. Les soldats rirent bien que la remarque de Neldirage soit la vérité. Pour lui, les pertes acceptables étaient de zéro. Aujourd’hui, seuls des combattants expérimentés avaient pris part à la campagne et le capitaine ferait tout pour que ce chiffre reste vierge. -Combien de temps allons-nous patienter ainsi ? Demanda Damien. -La logique veut que ça soit le temps qu’ils arrivent. -Je ne mettrai que deux sentinelles aujourd’hui, les autres : au repos ! Neldirage désigna deux gardes qui prirent la première veille. Alors que le jour ne s’était pas encore levé, les sentinelles revinrent et secouèrent tout le monde. -Capitaine… Capitaine ! L’un d’eux reprit sa respiration le temps que Neldirage sorte de la tente tout débraillé. Quand le capitaine comprit ce qu’il passait, il ordonna aux deux veilleurs de ranger le camp pendant que les autres prendraient les chaotiques en chasse. Neldirage avait prévu le coup car les deux premières sentinelles étaient des éclaireurs et aussi les plus jeunes du groupe. -Ne prenez pas de risques… Dit le chef au deux hommes. Si vous n’avez pas fini dans deux heures, vous retournez à la forteresse prévenir tout le monde. Le capitaine savait que ce délai n’était pas tenable. Le tout, c’était qu’eux ne le sachent pas et cela semblait fonctionner. Neldirage enfila le plus rapidement ses affaires et prit Gromf avec lui pour aller jeter un coup d’œil. Il traversèrent une rangée d’épicéas et se cachèrent derrière un petit monticule toujours aussi enneigé. De l’autre côté de la rivière, une vingtaine d’homme, aux cheveux et à la barbe hirsute, allait entreprendre de traverser la rivière. Surgirent quatre cavaliers. Ils n’étaient pas aussi dénudés que le reste de la bande et cela inquiéta Neldirage. -Qui peuvent-ils être ? Demanda notre soldat. -Je ne sais pas… Répondit Gromf. Des surveillants peut-être… Les cavaliers noirs ne perdirent pas de temps et traversèrent la rivière par le même gué que Neldirage et ses hommes avaient emprunté. Les autres barbares, ceux couverts de tatouages, traversèrent pratiquement à la nage comme s’ils étaient insensibles à la température. Au grand regret de Neldirage, aucun ne se noya dans le fleuve. -Dix cavaliers contre vingt hommes peu armés et soutenus par quatre chevaliers, cela me semble jouable ! Déclara Gromf. -Sûrement mais pas sans pertes… On s’en tient au plan, cette vengeance n’est pas que la tienne, Gromf. Le barbare grogna en même temps qu’un chaotique. Ils avaient repéré des traces qu’avaient laissées les précédents cavaliers. Neldirage maudit sa négligence et attendit la suite. Les barbares dégainèrent des hachettes tandis que les cavaliers sortirent des lames plus fines. Ils s’enfoncèrent tous dans la forêt. Le capitaine était légèrement rassuré. Ils ne devraient pas s’approcher du campement. Les deux compagnons firent donc demi-tour et retournèrent prévenir les autres soldats. Ils grimpèrent tous sur leurs montures et suivirent Neldirage après qu’il leur eut expliqué. Ils émergèrent de la forêt mais restèrent assez cachés pour que les barbares ennemis ne les repèrent pas. Les cavaliers furent les premiers à voir que leur embarcation avait été sabotée. Ils se rassemblèrent en cercle et semblèrent parler entre eux. Un des barbares émergea des fourrés, il fut aussitôt suivi par d’autres congénères à la recherche d’une cible. L’un d’eux, voyant que leur moyen de fuite était détruit, cria quelque chose aux cavaliers. Une lame brilla dans la nuit et trancha la tête de l’impudent. Ensuite, un autre montra le nord. Les barbares regardèrent dans la direction et hochèrent la tête. C’était le moment d’agir, Neldirage espérait que ses hommes se tiendraient à carreau. Ils s’avancèrent sur la plage, dos à leur ennemi. Quand il fut assez proche pour leur laisser le temps de fuir, le capitaine dégaina sa lame et se servit de la lune pour que son éclat se reflète sur l’un des visages adverses. Un des ennemis cria et tous se retournèrent vers les chevaliers. Neldirage s’imaginait effrayant : Cavaliers silencieux, la lune dans leurs dos cachait leurs visages et pour compléter le tout, les rayons lunaires et stellaires faisaient scintiller armures et armes. Neldirage créa une flammèche dans sa main. Un cavalier noir fit un signe de tête dans sa direction. Le capitaine dégaina sa lame et chargea dans un silence toujours plus complet. C’en fut trop pour les chaotiques qui fuirent devant ces fantômes. Une fois qu’ils eurent tous disparu en forêt, Neldirage ordonna qu’ils ralentissent l’allure. Ils pistèrent ensuite les chaotiques qui s’étaient cachés derrière un groupe de sapins. Ils manquaient de discrétion mais le capitaine adorait cette chasse à l’homme. Ses compagnons avaient cette même lueur qui brillait dans les yeux. Ils allaient payer mais ne connaîtraient pas tout de suite leur tourment. Neldirage fit exprès de parler fort en espérant que l’ennemi comprenne sa langue. -Nous allons ratisser l’est ! Ensuite, nous repiquerons au sud jusqu’à la forteresse ! En avant… Si les chaotiques avaient un tant soit peu d’intelligence, se dit le capitaine, ils devraient foncer au nord pour éviter de se faire pourchasser. Neldirage et ses cavaliers continuèrent cinq minutes dans la direction indiquée avant de faire demi-tour et de retournez près des arbres où s’étaient cachés les nordiques. Les empreintes fuyaient vers le nord… La chasse commençait. Neldirage se fendit d’un sourire cruel avant de dire : -Laissons-leur un peu d’avance… Ses compagnons rirent. La soif de sang bouillait dans leurs veines. Neldirage et ses soldats jouaient depuis une heure à leur petit jeu. Ils poussaient inexorablement leurs adversaires vers le reste de l’armée. Ils faisaient une sorte de ronde empêchant ainsi les chaotiques de prendre une direction incongrue. Maintenant, Neldirage patientait avec ses cavaliers à l’orée d’une clairière. Si le capitaine avait vu juste, ses ennemis devraient sortir dans la plaine dans quelques instants. Ses prévisions furent conformes à ce qu’il avait imaginé et les cavaliers sortirent de la forêt, entourés des barbares. Notre héros se concentra et capta les vents magiques afin de créer une nouvelle flamme dans sa main. Cette lueur attira l’attention des ennemis qui voulurent s’enfuirent à l’est. Après une cavalcade improvisée en galopant dans le même sens qu’eux, Neldirage et ses hommes finirent par leur faire rebrousser chemin et les orienter vers le nord. Un archer enflamma son trait et banda son arc. Au signal de Neldirage, le projectile parcourut les cieux en laissant une trace de fumée qui ressemblait à une chenille géante. La flèche se planta à une dizaine de mètres derrière les barbares. Ceux-ci accélèrent l’allure en pensant qu’on les visait. En face de lui, la clairière se trouvant sur une petite colline, Neldirage vit des dizaines et des dizaines de torches embraser la nuit. Pierre et Ylanay avaient positionné parfaitement ses hommes. Ils formaient une large ligne dans laquelle les dix cavaliers rabatteurs allaient repousser les chaotiques. Les dix cavaliers s’équipèrent de torches. Quatre partirent au milieu de la clairière, deux sur le côté ouest et deux sur le côté est. Neldirage espérait faire croire aux envahisseurs qu’une véritable armée se trouvait derrière eux. Alors que le capitaine pensait que le contact avait déjà eu lieu avec Van et Pierre, les barbares émergèrent et se précipitaient vers Neldirage et ses trois soldats au centre de la clairière : Ils faisaient demi-tour. A leur suite, quatre chevaux chaotiques réapparurent pour seulement deux cavaliers. Ils dépassèrent rapidement leurs congénères à pieds avant de charger les quatre soldats. Neldirage dégaina son épée et décala son cheval au centre de la formation. Gromf fit de même ce qui créa deux couloirs dans lesquels allaient s’engager les deux cavaliers restants. Neldirage, incapable de dégainer sa deuxième épée encore attachée à la selle, opta pour son bouclier. Il le mit devant lui et avec son autre main, il mit son épée de façon à pouvoir frapper. Les cavaliers noirs n’eurent pas le temps de modifier leur course et s’engagèrent dans les deux petits espaces laissés pour le passage. L’un des deux chaotiques tenta de frapper Neldirage qui rabattit son bouclier vers lui. La lame rebondit dessus mais la force du coup le laissa sans possibilité de réponse. L’homme se situant à droite de Neldirage put, lui, assener un coup d’épée au niveau du torse qui propulsa le chaotique au sol. Sans hésiter, l’homme qui venait de frapper sauta de ses étriers pour étriper à mains nues l’homme qui avait participé à l’attaque de son village… Car ce devait être les cavaliers qui avaient éliminé la patrouille. A sa gauche, Gromf s’était aussi défait de son adversaire d’un coup de hache qui lui fit sauter la tête dans un geyser de sang. Les chevaliers de Pierre et Ylanay sortirent de la forêt immédiatement après. Ils avaient dû peiner à traverser la zone boisée. En tout cas, les chevaliers frappèrent tous les barbares du plat de la lame avant de se jeter, parfois à plusieurs, sur un homme. Neldirage était révulsé devant tant de violence. Des membres étaient coupés, des têtes arrachées, certains étaient battus à mort, d’autres se tortillaient pour éviter de cruelles exécutions. Le capitaine, dans sa jeunesse, n’aurait jamais laissé ses hommes accomplir de tels méfaits. Mais Neldirage trouva que ces châtiments étaient encore trop doux. La seule chose dont il était sûr, c’est qu’il commençait à s’enivrer des batailles et le sang sur sa lame l’apaisait. A cette révélation, le capitaine faillit lâcher son épée. Etait-ce elle qui lui faisait savourer ces moments de haine et de barbarie ? Neldirage ne le savait pas et il se promit de demander à Rek dès son retour. Autour de lui, les barbares semblaient avoir calmé leur inextinguible soif de vengeance. Certains étaient assis et pleuraient, sûrement en souvenir de ceux qui avaient été tués il y avait quelques nuits de ça. Certains essayaient d’enlever le sang de leurs corps comme s’ils avaient été possédés lors de cette chasse meurtrière. D’autres encore s’assirent à côté des soldats qui pleuraient pour tenter de les réconforter. Neldirage vit avec stupéfaction la plaine se recouvrir d’un rouge écarlate. Que s’était donc t-il passé pour qu’ils en arrivent là ? Le capitaine secoua la tête et se mit en quête d’un bilan sur les pertes de la bataille. -Un blessé de notre côté, dit Pierre. C’est arrivé quand les cavaliers ont chargé… Un coup d’épée au niveau du genou. Ca a l’air grave… Je crois qu’il faudrait demander à Ylanay. -Fais-le quérir… Neldirage guida Eclair jusqu’à la source des hurlements. Derrière un bosquet pourtant accueillant, un homme criait en se tenant la jambe. Autour de lui, deux hommes le plaquaient au sol tandis qu’une plaie suintait sur sa jambe. Le bas pendait mollement et une artère semblait avoir été sectionnée. Autour d’eux, une véritable mare de sang s’était créée. -Neldirage ! Hurla Ylanay en arrivant, il faut que tu allumes un feu et fais chauffer ces outils, vite ! Ylanay tendit une hachette et une sorte de grosse pelle à Neldirage. Ce dernier apostropha plusieurs hommes pour qu’ils dégagent un coin sec… Il fallut creuser et il leur délégua le soin de créer un brasier. Neldirage retourna près du souffrant. -Que faut-il d’autre ? S’enquit-il. -De la bière… -On a de la bière ? Demanda Neldirage à Pierre juste derrière lui. -Un tonneau ! -Va le chercher ! Vite ! Pierre disparut en vitesse pour rejoindre le campement à quelques minutes de là. Son ami revint relativement vite pour la circonstance. Neldirage et Pierre firent rouler le tonneau du chariot et le capitaine saisit une gourde qu’il mit dans sa poche. Pendant ce temps, les autres militaires avaient crée un feu dans lequel reposait les outils. -Bon tout est là ! L’hémorragie semble calmée ! J’ai du pincer l’artère pour éviter qu’il ne se vide de son sang. Je crains pour sa jambe qu’il ne soit trop tard… Tu comprends ça ? Demanda Ylanay en passant un main sur le visage de l’homme et lui dégageant les cheveux. -Oui… Parvint-il difficilement à articuler. -Amenez le tonneau de bière ! Dit Ylanay. Le capitaine et Pierre le firent de nouveau rouler vers le bloc chirurgical improvisé. -Faites-le boire ! Saoulez-le ! Moins il sera conscient, mieux ça sera. Les barbares présents autour de la scène attrapèrent de petits gobelets et le firent boire à tour de rôle. Ylanay, quant à lui, exerçait encore la pression qui évitait que l’homme ne perde tout son sang. Il en coulait encore, nota Neldirage, mais beaucoup moins qu’avant. Quand l’homme sembla complètement ivre, Ylanay indiqua ce dont il avait besoin pour la suite. -Neldirage, toi qui as encore les mains propres, tu vas me seconder. Notre ami n’était pas forcement honoré d’être aux premières loges. Il accepta quand même, c’était l’un de ses hommes et pas question de le laisser dans cet état. -Que devrai-je faire ? -Quand je commencerai à couper, verse de la bière sur la plaie avec ta gourde… Neldirage comprit alors pourquoi l’homme devrait être le plus amorphe possible. En plus de lui scier la jambe, il allait attaquer la plaie à coup d’alcool. Le capitaine se jura d’être prudent pour éviter de se retrouver dans cette situation. -Un homme fort supplémentaire ici ! Hurla Ylanay. Un homme se présenta. Si la vue du sang le répugnait, il n’en laissa rien paraître. D’une main puissante, il appuya sur le torse du soldat pour que les deux autres se concentrent sur les bras et les jambes. -Vous ne lui dites pas que je vous l’ai dit, hein ? Dit le soldat ivre en délirant. -Bon tout le monde est prêt ? -Les papillons ! Ne sont plus dans la clairière ! Chanta à tue-tête le patient. Neldirage lui mit un rondin de bois circulaire dans la bouche. -Hachette ! Cria Ylanay à l’adresse des soldats qui patientaient près du feu. Ils se précipitèrent et l’opération put commencer. D’un coup net, Ylanay frappa la jambe juste au-dessus de la plaie. L’homme eut une convulsion, ses yeux roulèrent dans leurs orbites. Neldirage lui conseilla intérieurement de s’évanouir. La douleur lui fit reprendre légèrement conscience et il aurait hurlé s’il n’avait pas eu quelque chose dans la bouche. Ylanay réitéra. D’un coup sec, il coupa l’os mais ce ne fut pas assez fort pour trancher le reste de la jambe qui n’était plus qu’attaché par un mince lambeau de chair. Neldirage, lui, avait fermé les yeux et versait l’alcool au hasard sur la plaie. L’homme s’évanouit au soulagement de ses amis aux alentours. -La pelle ! Demanda Ylanay qui venait de trancher le membre. L’acier avait blanchi sous la température et les soldats firent attention en le manipulant. Ylanay la saisit prestement et demanda à ce que le soldat soit bien tenu. Il appliqua le morceau de fer sur la plaie qui grésilla. Une mince fumée s’éleva ce qui eut pratiquement pour effet de faire vomir Neldirage. L’homme se serait redressé en sursaut s’il n’avait pas été tenu par ses compagnons. Il tenta de se libérer mais malgré la force qu’il mit en œuvre pour se dégager, il ne parvint pas à s’extirper. -Encore quelques secondes… Dit Ylanay en maintenant le morceau d’acier sur la chair à vif… L’homme ne bougeait presque plus. De la sueur perlait sur son front et il regardait le ciel. Ses yeux décrivaient de lents allers-retours. On lui retira le morceau de bois de la bouche et il ne dit rien. Il resta silencieux, le regard perdu. Ylanay saisit le membre arraché et alla l’enterrer plus loin. Neldirage s’assit en reprenant sa respiration. Il n’était pas mécontent que cela se termine. Autour du soldat mutilé, les trois hommes n’avaient pas non plus bougé mais avaient relâché leurs étreintes. Son pouls était faible mais pas alarmant, déclara Ylanay en revenant. -Sortez-le de là et installez-le sur le chariot… Il l’a bien mérité. Deux barbares hochèrent la tête et soulevèrent l’homme par les aisselles. La place était assez choquante : de la neige couverte de sang, une pelle avec des morceaux de peau collés dessous… On devinait facilement ce qu’il s’était passé. Neldirage se leva pour se changer les idées. Ses chausses étaient couvertes de sang et son bas de pantalon aussi. Le voyage de retour serait assez poisseux, nota le capitaine. -Rassemblement ! On retourne au campement que vous avez établi ! On remballe et on part d’ici ! Hurla Neldirage. Les hommes acquiescèrent. Neldirage, ne se trouvant pas indispensable pour cette mission de rangement, resta veiller sur le mutilé jusqu’à leur retour. Pendant une demi-heure il contempla le malheureux. Désormais, celui-ci sommeillait. Le lendemain serait difficile quand il devra se dire qu’il vivra avec un membre en moins pour le reste de ses jours. Neldirage entendit plusieurs bruissements de neige qu’on écrase. Après quelques secondes à sonder les ténèbres, Pierre et Ylanay émergèrent et annoncèrent qu’ils étaient prêts à partir. Ils déclarèrent aussi qu’ils avaient trouvé quatre piédestaux sur les corps des barbares. Ils décidèrent de remettre l’étude de l’objet à plus tard pour partir au plus tôt. Le capitaine acquiesça, passa les commandes du chariot à quelqu’un d’autre puis remonta sur Eclair. L’heure était à la réjouissance malgré ce tragique imprévu ! Un vent froid doucha l’enthousiasme de Neldirage qui grogna… Chapitre LXI Deux années et une poignée de mois après, trois hivers avaient passé. Neldirage et ses amis ne s’étaient toujours pas habitués aux rigueurs de l’hiver. Néanmoins, ils s’adaptèrent à cette vie calme et recluse de toute civilisation. Rek et Neldirage avaient continué à développer les nouveaux talents du Dévoreur de magie. A leur grand regret, et surtout celui de Neldirage, ils ne réussirent guère à faire mieux que dans leur début. Le capitaine pouvait invoquer une flamme plus conséquente et la faire changer de couleur. Cela lui amena bien des railleries de ses compagnons qui lui demandèrent d’animer les soirées dansantes. Quant à ses amis justement, Neldirage leur avait octroyé des permissions pour qu’ils retournent à la capitale. Seul le capitaine ne pouvait y aller, trop de choses l’empêchait de partir loin de la forteresse. Il fit quand même passer des lettres par Van et Pierre pour sa princesse. Le premier retournait en ville pour voir sa fiancée tandis que l’autre allait prendre des nouvelles de sa salle de jeu. Aux grands regrets des soldats, mis à part ceux de Ylanay que rien n’attachait à la capitale, le capitaine n’autorisa que deux voyages par an. Neldirage ne pouvait pas s’empêcherc de penser à sa princesse. Les lettres étaient assez courtes car cela leur évitait d’être filtrées. On savait que des nobles avaient découvert cette liaison naissante et faisaient tout pour discréditer notre capitaine. Ils évitaient donc les longues lettres qui auraient pu les compromettre. La dernière missive reçue lui arracha le cœur. Elle lui avait marqué qu’elle était désolée mais qu’elle allait devoir se marier avec le fils d’un général. Elle marquait qu’elle n’avait pas le choix et qu’elle était désespérée car rien ne pourrait la sortir de là. Neldirage froissa le papier dans ses mains et le jeta du haut des remparts après l’avoir enflammé. Il s’en voulait énormément, il n’aurait jamais dû partir. Maintenant, dans six mois, elle serait mariée à un noble. Neldirage chercha des excuses pour ne pas désespérer : De toute manière, elle lui parlait constamment d’autres hommes qu’elle rencontrait et qui faisait son bonheur. Neldirage n’était pas particulièrement jaloux mais la succession de ces rencontres auxquelles il ne pouvait rien changer lui laissait un goût amer dans la bouche. Le capitaine argumenta en disant qu’il n’était pas indispensable… Il ne se sentait pas bien… Malgré le fait qu’il se dise que cela irait mieux demain, la douleur lancinante lui broyait le cœur dans une étreinte douloureuse. Le bonheur lui échappait, il aurait dû faire quelque chose avant mais quoi ? Pour lui, la nuit allait recouvrir son être. La princesse semblait même faire l’innocente dans ses lettres. Elle faisait semblant de ne pas le voir mal qu’elle lui faisait. Neldirage ne savait pas si cette feinte était voulue ou pas et il craignait la réponse. Le capitaine rumina ses pensées en essayant de chasser le visage de sa mémoire. Il se disait que ça n’aurait jamais pu marcher, qu’ils avaient des vies trop différentes… Mais au fond de lui, il savait quand même que ça aurait pu fonctionner. Neldirage regardait désormais la forêt qui avait quitté son manteau de givre un mois auparavant. Cette même forêt qui avait caché pendant quelques mois un groupe de pillards aux yeux de la communauté. Malgré quelques pertes, les bandits avaient pris une sacrée rouste quand ils tentèrent de saccager le village. La cinquantaine d’individus avait dû battre en retraite et Neldirage, malgré les poursuites, ne remit pas la main dessus… Il supposait qu’ils avaient dû partir loin de là. Pendant ces deux années, la forteresse n’avait pas été menacée outre mesure. Pourtant, alors que le capitaine regardait une fois de plus le magnifique paysage qui s’étendait à ses pieds, une curieuse délégation fit son apparition. Neldirage ne reconnut pas les cavaliers qui se présentèrent à la porte… Pourtant les gardes les laissèrent passer rapidement. Le capitaine les suivit des yeux jusqu’à ce que le carrosse et les chevaliers se soient arrêtés dans la cour. Notre ami quitta son perchoir et décida d’aller voir par lui-même ce dont il en retournait. Neldirage descendait les marches deux à deux. Ses épées claquaient contre sa cotte de mailles dans un vacarme assourdissant. Rek avait étudié l’épée… Il en avait conclu qu’elle était peut-être responsable de cette soif de sang et de cruauté lors des batailles. Le capitaine avait quand même décidé de la garder… Ces petits défauts pourraient sûrement faire la différence lors d’un combat. Des objets qu’ils avaient découverts sur le champ de bataille, les piédestaux s’étaient montrés plus intéressants. Les quatre objets permettaient de créer une sorte de champ de dissimulation. Ils l’avaient testé autour de la forteresse et cela les surprit tous. Le plus spectaculaire fut lorsqu’on avançait à travers la barrière et tout se découvrait. Le problème qu’avait remarqué Rek et Neldirage, était que ces objets s’alimentaient par l’énergie magique qui passait à proximité. Plus la distance à couvrir était grande, plus la magie était utilisée. Après une certaine distance, il était impossible que les objets fonctionnent… Mais ça expliquait au moins comment les barbares avaient fait pour échapper à leurs recherches. Pour l’instant ces objets, bien que précieux, n’étaient pas utilisés mais Neldirage savait qu’il ne tarderait pas à trouver une manière de s’en servir. Maintenant, le capitaine entendait Rek parler avec un homme dont la voix lui rappelait de très mauvais souvenirs. Neldirage resta un instant hors de vue à écouter ce qu’ils disaient. Après les salutations, le général Karlinter posa beaucoup de questions à propos de Neldirage. Il voulut savoir s’il était compétent, s’il avait fait des erreurs, si on pouvait lui reprocher quelque chose… Rek fit un éloge des qualités de notre capitaine, ce qui surprit Neldirage. Karlinter émit un grognement et Neldirage crut entendre un : -… Où qu’il aille, il sera toujours irréprochable… Après que le général eut demandé au magicien ce que faisait Neldirage en ce moment, ses opérations et projets, notre ami décida d’entrer dans la salle comme si de rien n’était. -Général Karlinter… Dit le capitaine en lui serrant la main avec un sourire forcé. L’homme avait subi le passage des ans, c’était indéniable. Sa barbe blanche était hirsute, son dos s’était voûté et son visage creusé. Neldirage se demandait ce que cet homme venait faire ici. S’assurer qu’il ne mette plus des bâtons dans ses roues ? Pour ça, dans sa forteresse isolée, il pouvait dire que cela avait marché. Le capitaine était sûr que ce débris était responsable de son exil. Pour cela, il répondit sèchement à toutes ses questions. Heureusement que Van n’était pas là, se dit Neldirage car il n’avait pas oublié le coup d’épée qu’il s’était pris au travers de la figure. Le général invectiva Neldirage de s’asseoir et chassa Rek tel un moins que rien. Karlinter ne passa pas par quatre chemins et lui dit que toutes ces félicitations qui arrivaient au palais commençaient à l’exaspérer. Ensuite, Neldirage eut la confirmation que la princesse allait se marier avec le fils d’un général que Karlinter connaissait personnellement. Le cœur du capitaine se serra et il dut lutter pour ne pas montrer son désespoir. Il apprit également que Rek avait été chargé de le surveiller et que les bons rapports qu’il renvoyait faisaient de l’ombre à certaines personnes. -Pourquoi me dire tout ça ? Demanda Neldirage surpris de ces aveux. -Parce que, contrairement à ce qu’on peut raconter, tu n’es rien ! Tu n’as plus d’influence, tu es loin de tout et donc loin d’être dangereux. Neldirage eut envie de l’embrocher sur place. Il maîtrisa quand même sa pulsion et enleva sa main de la garde de son épée. En plus, il n’avait pas tellement tort. Mais le fait que certaines personnes ne l’avaient toujours pas oublié lui remonta un peu le moral. Ses actions et sa cause étaient soutenues mais en restant ici, son inexpugnable soif de justice ne serait guère comblée. Neldirage le savait : on l’avait banni pour éviter qu’il ne fouille de partout. Le capitaine se fit la promesse, bien qu’il ne sache pas comment, qu’un jour ils payeraient pour tout ce qu’ils avaient fait, pour tout le mal provoqué et pour la destruction de son amour. Neldirage se leva et dit : -Rien ne vous retient, général. Vous n’auriez pas dû vous déplacer pour si peu de choses… Partez de ma forteresse maintenant ! Laissa-t-il siffler entre ses dents. -Quelle manque de courtoisie…. Dit le général en restant à sa place. J’ai un marché à te proposer. -Et pourquoi je vous écouterais ? Dit Neldirage en se plaçant derrière le général. -Pour regagner nos faveurs… -Je me moque de vos faveurs… Le coupa le capitaine. -De l’impulsion… Il vous en faudra pour la mission ! Dit Karlinter en hochant la tête. -Je n’ai toujours pas d’arguments valables… Répéta Neldirage. -Parce que votre condition pourrait être pire que maintenant… Et puis vous ne voudriez pas qu’il arrive malheur à vos amis, si ? Neldirage perdit son sang froid et dégaina. Il posa la lame sur la nuque de l’homme et appuya jusqu’à ce que sa tête soit écrasée contre la table. Il se demandait si l’épée allait lui donner cette petite impulsion qui lui permettrait de tuer le général. -Et vous, général ? Vous n’aimeriez pas que je fasse du mal à votre petite personne ? Ou à votre fils ? Le menaça Neldirage. J’ai beaucoup changé et je perds parfois la tête… -Vous êtes un beau parleur, réussit-il à articuler, mais vous ne mettrez jamais vos paroles à exécution ! Moi, si ! Sur ce point, le général n’avait pas tort. Le capitaine ne ferait jamais de mal à un être innocent et encore moins à un homme âgé qui était en plus désarmé. Neldirage retira sa lame de la nuque de l’homme qui put se redresser. -Je ne crois pas que j’ai besoin de vous rappeler ce qu’il se passera si on apprend que vous avez menacé un supérieur ? Ca sera l’échafaud. Vous n’avez plus guère le choix… Neldirage savait qu’il aurait dû se calmer. Quelle genre de mission cet homme allait lui confier ? -Que devrai-je faire ? Demanda le capitaine, résigné. -Une délégation elfe et naine passera non loin de cette forteresse à quelques jours d’intervalles. Ils menacent l’équilibre de notre saint Empire. Exécutez-les tous. Alors que Neldirage allait demander pourquoi les tuer, le général ajouta : -Je ne répondrai à aucune question… Tu te douteras aussi que nous saurons rapidement si la mission s’est soldée par un succès ou un échec. Bien, maintenant que tout a été dit, je pars ! Alors que l’homme allait s’en aller, Neldirage, n’ayant plus rien à perdre décida de dire quelque chose qui lui brûlait les lèvres depuis quelques années déjà : -Général Karlinter ? -Oui ? Répondit celui-ci devant l’entrée de la forteresse. -Allez-vous faire foutre ! Crevez en enfer ! -On se rejoindra là-bas, dit ce dernier avec un petit signe de tête réjoui. Une fois que l’homme fut parti, Neldirage se laissa tomber dans un fauteuil. Dans quelle situation me suis-je encore fourré ? S’interrogea celui-ci. Le capitaine était persuadé que ces délégations étaient pacifiques. Pire, il se doutait que le général Karlinster se dépêcherait de lui mettre ces crimes sur le dos. Neldirage était dans une sérieuse impasse… La seule chose dont il était sûr, c’est que si la présence des nains et des elfes gênait le général alors il ferait tout pour qu’ils arrivent à bon port. Ses amis choisirent ces instants pour intervenir dans ses pensées. -Et bien ! Tu as dit tout haut ce qu’on pensait tout bas ! Dit Pierre en rejoignant Neldirage. -Vous nous avez écoutez ? Demanda-t-il. -On va dire qu’on a surpris volontairement votre amicale discussion, dit Ylanay avec un clin d’œil complice. -Moi, mon moment préféré, c’est quand tu l’envoies se faire foutre ! Dit Van en mimant un combat de boxe. -J’avais plus rien à perdre et j’en mourais tellement d’envie… -Que comptes-tu faire ? Demanda Pierre. -Aller à la rencontre de ces délégations et tenter de trouver une solution. -Quand doivent-ils arriver ? -Je ne sais pas, avoua Neldirage, il ne me l’a pas dit ! On va devoir envoyer des patrouilles plus souvent. -A mon avis, cela ne va pas tarder… Dit Pierre. -Alors tenez-vous prêt et prévenez quelques hommes qu’on risque de partir en trombe pour une interception. Les trois amis acquiescèrent et partirent prévenir qui de droit. Neldirage, quant à lui, alla rejoindre Rek pour lui dire ce qu’il s’était passé. Ce dernier se permit de déplorer le comportement qu’avait eu son capitaine. Neldirage, déjà énervé contre lui-même, lui lança à la figure que lui, il ne l’espionnait pas. Rek sembla se vexer mais il comprit l’attitude de son ami. Il parut profondément navré et Neldirage se reprit. Ils purent discuter et mettre à plat tout ce qu’il se passait. Au final, il fut décidé qu’ils partiraient à la rencontre de ces délégations comme prévu pour voir en quoi ceux-ci étaient si importants que ça. Chapitre LXII Les sentinelles revinrent au rapport une semaine plus tard, en milieu d’après-midi. La délégation elfe avait été aperçue à un jour de marche de là. Neldirage donna son accord pour l’opération d’accueil. Dix hommes allèrent chercher leurs montures pour rejoindre Van, Pierre, Rek, Ylanay et leur capitaine. Ils quittèrent la forteresse en laissant des consignes à Gromf au cas où ils ne reviendraient pas. Les créatures outre continents n’étaient qu’une demi-douzaine, il n’y avait guère de risques. Les cavaliers se mirent en route rapidement… et silencieusement. Ils pensaient tous aux raisons qui pouvaient amener ces peuples loin de chez eux. Ils étaient cinq en tête de la colonne, tous étaient proches de Neldirage et tous avaient des théories sur ce qui amenait ces elfes, et ces nains, dans cette région si recluse. La seule chose que toutes ces suppositions avaient en commun, c’était le pouvoir que le général Karlinter voulait s’accaparer et que ces délégations menaçaient. A un kilomètre de la forteresse, ils accélérèrent l’allure : les éclaireurs ne suivaient que de très loin le cortège, il ne fallait pas que celui-ci disparaisse. Les cavaliers finirent par tomber sur les deux soldats qui suivaient le groupe. -Où sont-ils ? Demanda Neldirage. -Environ un kilomètre devant, capitaine ! Répondit le soldat. -A quoi ressemble la zone là-bas ? -Une forêt ! Répondit l’autre. Parfaite pour les embuscades… Ajouta-t-il avec un clin d’œil. -Bonne idée, acquiesça Neldirage, faisons un détour et prenons l’avantage du terrain au cas où ils ne seraient pas coopératifs. Les soldats lancèrent leurs montures en avant en ne réfléchissant guère à ce qui allait se passer. Les montures allaient bien plus vite sur un terrain qui avait ôté son habit hivernal. Ils firent un détour qui leur assura de ne pas être repérés et rentrèrent dans la forêt par le sud. Neldirage fit s’arrêter le cortège sur une mince piste qui les força à passer en colonne. -Ici, ça sera parfait ! Déclara Neldirage. Je veux des hommes de chaque côté de la route, à l’avant comme à l’arrière. Ne traînez pas, pas de risques inconsidérés, et surtout soyez prudents. Les hommes se séparèrent et rentrèrent dans le bois. Certains descendirent de monture, préférant le combat au sol. Le capitaine resta sur son cheval où il lui semblait avoir plus d’autorité. Eclair bougea la tête comme pour annoncer quelque chose. Moins d’une minute après, des cliquetis caractéristiques se firent entendre. A une centaine de pas de là, un groupe de cavaliers approchait. Neldirage fut surpris par la vision qui s’imposa à ses yeux. Même de loin, il ne put les confondre avec une troupe d’humains… Quelque chose était différent… Sur eux, leur allure. En se rapprochant, il put voir un visage aux traits somptueux encadrés par des oreilles pointues. Ils étaient tous majoritairement blonds et portaient des coiffures compliquées. Les autres étaient vêtus de casques. Seuls deux guerriers, ceux du milieu, semblaient moins armés que ceux qui les encadraient. Leurs montures étaient recouvertes d’une fine couverture qui reflétait la lumière dans toutes les directions. Bien qu’à l’allure fragile, Neldirage ne doutait pas que cela assurait aux chevaux une protection efficace. Les guerriers, malgré une constitution frêle, étaient aussi recouverts que leurs destriers. Ils portaient des armures finement gravées qui auraient fait passer celles des gardes royaux, que Neldirage enviait tant, pour des armures faites par des enfants. Ils portaient également des casques en forme de dragon. Dessous, on lisait dans leurs yeux une loyauté et une force hors du commun. Celui de droite, au milieu, ressemblait d’avantage à un scribe qu’à un combattant. Il portait une fine tunique et, malgré les anneaux métalliques qui s’entrechoquaient dessous, il ne semblait pas aussi protégé que ses compagnons. Le dernier semblait être le chef du groupe. Il portait d’amples vêtements qui recouvraient en partie son cheval. Une fine couronne d’or trônait sur sa tête et une sagesse éternelle se lisait dans ses yeux. Neldirage prit une inspiration, saisit sa lame en attendant le coup de pouce qu’elle lui dispensait à chaque fois, et dégagea sa monture de la forêt pour bloquer le passage. Ses hommes émergèrent à sa suite. Ils grimacèrent pour tenter d’impressionner le cortège. Ylanay et Rek étaient à l’arrière du convoi pendant que Neldirage, Pierre et Van faisaient face aux elfes. -Je ne pensais pas que nous abattrions du bandit aujourd’hui, chevaliers ! Dit le chef elfe en dégainant une épée sertie de plusieurs gemmes bleues. -Enfin de l’action, jubila un autre en tirant sa lame au clair. -Croyez-vous que vous pourriez l’emporter avec une armée autour de vous ? Demanda notre capitaine. -Je ne vois qu’une quinzaine d’hommes… Rien d’insurmontable… Neldirage dégaina son autre épée tout comme les chevaliers qui encadraient le cortège. -Prendriez-vous quand même le risque ? -Si, j’y suis forcé ! Répondit ce dernier. Nous ne laisserons pas de simples humains se mettre en travers de notre chemin. -Tu sais ce qu’il te dit le simple humain, va te faire en… Commença Van avant de se faire bâillonner par Pierre. -Je vois que la stupidité des hommes se confirme une fois de plus… -Et que l’arrogance des elfes n’était pas une légende. -Nous ne sommes arrogants que quand la situation l’exige. Vous manquez de respect à une race qui vous est aînée. -Et vous, riposta Neldirage, vous manquez de respect à un homme qui contrôle une forteresse près d’ici et forte de trois cents hommes. Qui a pris la mauvaise décision d’après vous ? -Vous êtes le capitaine Neldirage, je suppose… Un homme pas assez courageux pour rester défendre sa belle. A cette évocation, le capitaine se raidit. Si ses yeux avaient pu lancer des éclairs, l’elfe serait mort foudroyé sur le coup. La lame commençait à prendre le contrôle. Le capitaine serra des dents et dit : -J’ai été chassé alors bouclez-la ! Je vais finir par écouter le général Karlinter et vous tuer comme il me l’a ordonné. Les elfes resserrèrent leurs prises sur leurs épées. -Vous êtes tombés si bas que vous travaillez à la solde d’un tel homme ? -Je ne travaille pas pour lui ! J’ai dit que si vous ne cessiez pas vos remarques, je finirais par l’écouter. -Seule la vérité est dérangeante… -Un truc qui va t’être dérangeant, c’est mon poing dans ta … Tenta de caser Van avant d’être une autre fois bâillonné par Pierre. -Vous connaissez le général Karlinter ? Demanda Neldirage soucieux. -Oui, sa soif de pouvoir est au moins aussi grande que son imbécillité… Neldirage se mordit la lèvre pour ne pas sourire quand Van lui dit que pour une fois, il était d’accord. -Il convoite les informations que nous devons transmettre à l’Empereur. Si celles-ci n’étaient pas apportées, le cataclysme qui en résulterait permettrait de renverser le pouvoir en place. -Quelles sont ces informations ? Demanda Rek de l’autre bout de la colonne, qui ne croyait pas ce qu’il se disait. -Je ne puis vous le dire bien que… vous soyez les premiers concernés. -Quelles sont-elles ? Demanda Neldirage qui commençait à entrevoir le pire. -Je viens de vous le dire, je n’ai pas le droit de le révéler. -Si vous ne nous le dîtes pas, nous le saurons des nains ! Une grimace passa sur le visage de l’elfe à cette évocation. -Vous parlementez avec ces demi-hommes à barbe… -Non ! Mais s’ils peuvent nous apprendre de quoi il retourne… -Vous n’en tirerez rien… Les nains sont plus têtus que des elfes ! -Ca m’étonnerait… Dit Pierre à voix basse. -Alors c’est vous qui me donnerez ces informations ! Dit Neldirage d’un ton menaçant. L’elfe sembla parler à voix basse. Le capitaine comprit ce qu’il faisait lorsqu’il jeta un coup d’œil vers Rek. Neldirage ferma les yeux et les ouvrit pour se recentrer sur le monde de la magie. Devant lui, les vents se rassemblaient. Neldirage tendit un poing et ôta ce pouvoir à l’elfe. S’il avait été frappé en pleine face, il n’aurait pas réagi différemment. -Que… C’est impossible ! S’insurgea-t-il. -Nous voulons ces informations… Répéta Neldirage lentement. Vous savez désormais que vous n’avez pas affaire à n’importe qui. Dans les deux groupes, personne n’osait prendre la parole. Tous savaient qu’un important moment était en train de se jouer sous leurs yeux. Le silence était donc la meilleure chose à faire. Même Van semblait conscient de ce qu’il se jouait. -Je vois…! Conduisez-nous à votre forteresse… Nous réglerons ce problème là-bas. -Escorte, en position ! Dit Neldirage avant de voir ses hommes retourner dans les fourrés à la recherche de leurs destriers. -Si ces demoiselles en robes blanches veulent bien me suivre… Leur dit Van avec un air mesquin et en prenant la tête de la colonne. Les humains se mirent en cercle à une distance respectable des elfes avant de prendre le chemin de la forteresse. Ceux-ci n’étaient pas bavards, comme le fit remarquer Ylanay en chevauchant à côté du capitaine. Neldirage se retourna pour les regarder. Ils semblaient perdus dans leurs pensées. -En effet… Confirma-t-il pendant que Van prenait position sur sa gauche. -Que va-t-on faire pour lé général Karlinter ? Demanda-t-il. -Je ne sais pas encore ! Si les elfes témoignent en notre faveur, on a une chance que je sois pardonné de mon comportement. -Espérons-le… Neldirage n’osait pas leur dire que sa fiancée pouvait courir un risque. Après un certain temps de chevauchée, ils furent accueillis à la forteresse sous des regards amusés et respectueux. -Bonne pêche à ce que je vois, capitaine ! Cria un homme du haut de la palissade de pierre. -Si l’on vient, c’est de notre pleine volonté ! Siffla l’individu à côté du commandant elfe. Le soldat recula sur la palissade devant la violente réaction des individus. Comme quoi, leur apparence cachait la force qu’ils abritaient… Du moins celle orale, nota Neldirage avec plaisir. Les elfes délièrent leurs langues et commencèrent à s’étonner de l’aspect de la forteresse. -Quel lieu crasseux ! Dit un elfe en tête du cortège. -Un manque de civilisation certain ! Dit un autre. -Que voulez-vous, répondit Neldirage quelque peu vexé, on survit avec ce que l’on a… -Nous le concevons… Dit le chef elfe. Quel est ce système avec la grande tour ? -Un système d’irrigation, dit le capitaine. -Votre forteresse a beau être délabrée, elle réserve bien des surprises. -Ouais, dit Van fier de l’œuvre à laquelle il avait participé. Ils passèrent les murailles de la forteresse. Les écuyers vinrent chercher les chevaux et leurs yeux étincelèrent quand ils virent ceux des elfes. Neldirage descendit de cheval et se retourna pour voir les elfes immobiles sur leurs montures. -Même la cour était boueuse et inhospitalière… Se plaignit le scribe elfe. -Nous ne ferons rien pour régler vos problèmes, laissez vos chevaux… Les écuyers sont compétents, ils se chargeront bien de vos montures… Neldirage fit demi-tour pour rejoindre ses amis dans la forteresse. Il ne vit pas le doute des elfes sur la déclaration qu’il venait de faire. Quatre d’entre eux rentrèrent et les deux autres restèrent près de l’écurie pour monter la garde. Les amis jetèrent leurs manteaux sur la rampe de l’escalier comme ils en avaient pris l’habitude. Ils se dirigèrent ensuite dans la salle à manger où ils prirent tous les sièges disponibles laissant ainsi les bancs aux elfes. -Quelle hospitalité ! Lancèrent-ils à Neldirage et ses hommes. -Vous ne resterez pas longtemps ici, ça ne sert à rien que je vous mette à vos aises… Les elfes s’assirent avec une sorte de répugnance sur le banc de bois à côté de la table. -Alors maintenant, vous allez me dire quel est votre message ? -Contre des vivres et une nuit de repos. Même si dormir ici… Ne m’enchante guère. Demanda le chef elfe malgré la répugnance qu’il avait sur le fort. -Marché conclu… Accepta Neldirage. Chapitre LXIII Neldirage écoutait le rapport depuis une heure. Pour ponctuer le final de celui-ci, un éclaireur revint. Il poussa les portes de la forteresse, laissant entrer un vif courant d’air. Le petit feu de la cheminée vacilla. Il avait été allumé en prévision d’une nuit qui s’annonçait assez fraîche. Après avoir demandé à Rek de s’occuper des invités, Neldirage alla dans l’entrée pour s’enquérir des dernières nouvelles. Cela lui permit d’assimiler les terribles dernières nouvelles qu’il venait d’apprendre. -Les nains passeront non loin de la forteresse demain dans la journée. -Merci, répondit le capitaine au jeune barbare blond. Ce dernier sortit en même temps que deux autres gardes elfes qui avaient surveillé le cortège. Neldirage retourna s’asseoir et prévint ses amis. -Que comptez-vous faire ? Demanda le scribe elfe. Je veux dire à propos de ces nains… -Les prévenir comme vous de ce qui les attend jusqu’à la capitale… Le mieux serait même que vous voyagiez ensemble, ça pourra pas vous nuire, dit Neldirage. -Plutôt mourir que de voyager avec des nains ! Jura le commandant elfe. -Cela risquerait fort de se produire. Le général Karlinter ne prendrait pas le risque que je refuse le contrat, des assassins vous attendront sûrement sur la route. -Ne vous en faites pas pour nous, nous savons nous défendre. -Je ne mets pas votre parole en doute, commandant Ylith, mais je tiens à ce que des hommes à moi vous servent d’escorte ainsi que les nains soient aussi du voyage. -L’étroitesse d’esprit des nains est légendaire, ajouta le commandant, jamais nous n’arriverons en vie à la capitale ! Vous ne voulez pas que nous nous entretuions, non ? -Bien sûr que non… Mais j’espère que mes hommes serviront d’intermédiaires et de médiateurs. -Belles paroles que voici ! Mais attendez d’en parler avec les autres intéressés avant de fabuler, capitaine… Maintenant, excusez-nous mais le voyage nous a harassés. Il fit un signe de tête à son scribe qui alla chercher les autres elfes. -Rek, conduis-les dans leurs appartements. L’homme hocha la tête, pria les elfes de le suivre et monta dans les étages de la forteresse. Les invités s’inclinèrent et montèrent dans leurs chambres. -Entrevue… Surprenante ! Lança Ylanay quand ils eurent disparu. -Ouais… Répondit Neldirage. Je m’attendais à ce qu’ils entendent raison plus rapidement. -Toujours pas d’idée pour éviter d’être radié de l’armée ? Demanda Van qui était bizarrement optimiste face au sort qu’on réservait à Neldirage.. -On pourra toujours demander à ces délégations d’intervenir auprès de toi, comme prévu ! Ajouta Pierre. -Je pense que nous avons que ça à faire… Je ne nous vois pas les exécuter dans leur sommeil. -S’il y a que ça… Dit Van songeur. -Non ! Hors de question ! Dit brusquement Neldirage. J’assumerai jusqu’au bout et espérerai que la chance soit de mon côté. Les amis opinèrent du chef silencieusement. Ils se séparèrent une dizaine de minutes plus tard pour aller s’occuper de leurs propres affaires. Neldirage partit voir ses hommes qui s’entraînaient sous un magnifique soleil. L’été arrivait aussi vite que l’hiver reculait. Les capes lourdes de fourrure avaient été remplacées par des vestes. Les pantalons étaient allégés et plusieurs en portaient qui arrivaient jusqu’aux genoux. Les hommes s’activaient aux champs pour préparer les récoltes et le système d’irrigation allait démontrer qu’il fonctionnait toujours aussi bien. Neldirage alla s’entraîner avec ses hommes. Les combats de lutte étaient toujours aussi prisés alors que le capitaine avait essayé de réintroduire ses manœuvres. Neldirage se mit torse nu et affronta son premier adversaire qu’il sortit du rond du combat facilement. Plusieurs barbares attendaient leur tour. Le capitaine perdit deux combats sur cinq. C’était une bonne moyenne. Il alla boire un coup à la fontaine avant de retourner affronter quelques amis à l’épée. Les cours qu’il avait appris par le maître d’arme royal étaient à nouveau réutilisés à des buts précis. -Je veux essayer ! Dit Van en sortant une épée et un bouclier de bois. Neldirage sourit. Les amis se battaient rarement entre eux. Ils se chamaillaient souvent mais avaient juré de ne jamais se tourner les uns contre les autres. Après quelques passes d’armes, le capitaine désarma facilement son adversaire. Van fit mine de se rendre avant de frapper Neldirage aux tibias et de se jeter sur son arme de bois. Le capitaine jura et frappa sa cible de haut en bas. Van roula sur le sol et prit de la distance. Pierre se joignit au combat. -On en a marre de tes ordres ! Dit Pierre en rigolant. C’est la révolte ! -Vous payerez ! Répondit Neldirage en pouffant. La technique qu’allait employer notre héros était simple. Lorsque l’on se battait contre plusieurs ennemis, il fallait faire en sorte qu’ils soient toujours du même côté. S’ils se gênaient, c’était encore mieux. Pierre et Van attaquèrent simultanément, comme leur avait appris Neldirage. Ce dernier para les coups de son bouclier avant de les frapper aux jambes avec son épée. Van vit venir le coup mais pas Pierre qui tomba au sol. Van recula mais Neldirage se jeta immédiatement sur lui en espérant prendre l’avantage pendant que Pierre était au sol. Le sergent para toutes les attaques avec succès mais des trous de plus en plus importants se créaient dans sa garde. Pierre revient à ce moment et força Neldirage à arrêter le combat quelques instants pour se replacer. Van utilisa ce sursis pour se reconcentrer. Le capitaine attaqua juste après d’un coup vicieux de ses deux épées qui ne rencontrèrent qu’un bouclier. A la seconde suivante, deux épées tentèrent, si elles avaient pu, de le décapiter. Le capitaine observa le positionnement de ses adversaires en une seconde : Un bouclier n’avait pas été replacé tandis que l’autre se trouvait sur le côté gauche de la poitrine. Neldirage se baissa et sentit les lames passer au-dessus de sa tête. Il fendit dans les deux directions de ses adversaires et toucha le bas ventre de ses deux cibles. -Et là, je vous ai étripés ! Jubila Neldirage. -C’était de la chance… Gémit Van. -Revanche ! Proposa Pierre. -J’aimerais vous venger… messires ! Dit une voix cristalline et autoritaire. Le commandant elfe était descendu de ses appartements. La foule s’écarta en signe de respect. -Je ne pensais pas que vous vous abaisseriez à venir affronter un simple humain… Dit Neldirage avec un respect exagéré. -J’ai besoin de m’entraîner un peu... Neldirage haussa des épaules et donna deux épées à l’homme. Il ne devait pas être dur de le battre. Le capitaine ne savait alors pas ce qui l’attendait. L’elfe avait quitté son large apparat pour des vêtements plus moulants. Un pantalon blanc comme neige et une veste rouge surmontée d’une armure grise décoraient le personnage. L’elfe prit une position farfelue et Neldirage fut sûr de sa victoire contre un homme qui se battait sous la contrainte d’une armure. Les coups furent prudents au départ. Pas question de montrer la technique qu’on allait adopter. La vitesse des coups fut ensuite croissante. Impressionné par la rapidité de l’individu, Neldirage recula tout en évitant le plus de coups possibles. Le capitaine tenta les feintes les plus vicieuses qu’il connaissait mais ne perça pas la défense de l’elfe. L’assemblée restait bouche bée devant les prouesses martiales du commandant elfe. Neldirage, vexé que l’attention ne se porte pas sur ses qualités et, son sang étant encore victime de la rancune exagérée par son épée, repartit au combat par deux coups puissants horizontaux. Ils ne touchèrent pas au but mais suffirent à faire vaciller son adversaire. Neldirage profita de la diversion pour porter trois coups qui eurent pour effet de faire reculer l’elfe. Celui-ci fronça des sourcils, il pensait aussi son adversaire plus faible qu’il ne l’était réellement. Il se jeta sur Neldirage en faisant preuve d’une agilité et d’une adresse hors du commun. Il bondissait, se déplaçait sur les côtés, esquivait toutes les attaques. Neldirage recula d’abord à petits pas puis fut pratiquement obligé de trotter pour éviter les coups qui pleuvaient. Van, Pierre et Ylanay se jetèrent dans la mêlée. A quatre sur l’individu, ils avaient du mal à le maîtriser. Ils portaient leurs attaques en même temps, à des endroits différents avec des angles impossibles et il arrivait quand même à les repousser. L’elfe ne semblait même pas se fatiguer. Il allait si vite qu’il était pratiquement impossible de suivre ses mouvements. Le tourbillon rouge et blanc n’était pas approchable sans risques de prendre quelques coups. Neldirage ne vit pas partir un des pieds de son adversaire qui finit dans son bassin. Le capitaine tomba au sol, la respiration coupée. Il se releva aussi vite qu’il put et ramassa de la terre qu’il lança sur l’elfe. Cela eut l’effet escompté et l’elfe gémit en se tenant les yeux. Les amis lâchèrent leurs épées et sautèrent sur l’elfe. Il fut écrasé sous trois cents kilos de muscles. Des petits cris d’exultations montaient de la pile d’homme. -Tu abandonnes ? Demanda Neldirage qui était tout en bas de la pile et commençait à se sentir compressé. -J’ai pas le choix, dit l’autre, je crois que je suis coincé… Parvint-il à dire. Pour la première fois depuis leur rencontre, tous rirent aux éclats. Les amis se relevèrent permettant ainsi à l’elfe et au capitaine de se dégager. -J’espère vous avoir à nos côtés pour dîner ! S’enquit Neldirage après ce coup d’éclat. -L’invitation est généreuse mais je suis obligé de la décliner, je mangerai avec mes hommes ce soir, dans nos chambres… -Comme vous le voulez, dit Neldirage, serait-il possible de voir comment vous faites pour vous battre ? -Je ne pense pas ! Dit l’elfe en riant. Seule l’expérience t’aurait permis de devenir aussi rapide. Cent années d’expériences… -Vous voulez dire que vous avez… -Cent quarante-quatre ans ! Répondit l’elfe. Neldirage n’en revenait pas. Il ne faisait guère plus de vingt printemps. -Ou alors, continua-t-il, il aurait fallu que vous passiez votre temps à vous battre ce qui semble ne pas être de votre tempérament. Neldirage secoua silencieusement la tête de droite à gauche. -Vous avez du talent… Ce n’est néanmoins pas suffisant. -S’il vous plait… Implora pratiquement Neldirage. Vous savez aussi bien que moi ce qui nous attend. Je ne dis pas que je vais tuer tout le monde mais si je meurt, il risque d’avoir une grosse pagaille. -Je peux vous apprendre quelques techniques ! Céda l’elfe en revenant à la raison. Vous avez le cœur pur et cela pourra vous être d’un grand secours avec les épreuves qui vous attendent ! Neldirage acquiesça en repensant aux nouvelles que les elfes et les nains allaient apporter et se réjouit des leçons qu’il allait prendre. Ces dernières concernaient généralement le combat à plusieurs. L’elfe lui dit que le but n’était pas seulement de grouper ses adversaires d’un côté mais aussi de rester constamment en mouvement tout en frappant les ennemis engagés dans le combat. Neldirage le regarda tourner sur lui-même en frappant tous les mannequins qui avaient été disposés là. Le capitaine essaya à son tour. Si l’elfe avait réussi, cela ne devait pas être impossible… A la manière de Ylith précédemment, Neldirage tourna sur lui-même. Au bout de quelques secondes, il perdit tout repère et ses coups manquèrent irrémédiablement leurs cibles. Après quelques secondes à tourner sur lui comme ça, il tomba dans la poussière la tête entre les mains en espérant que ça s’arrête. L’elfe rit de bon cœur et lui expliqua ce qui n’allait pas. -L’esprit, qu’il soit elfe ou humain, est guidé par les yeux. Lorsque vous tournez, vous laissez les yeux être guidés par le mouvement. Vous regardez ce qui défile face à vous… Moi, quand je tourne, mes yeux anticipent le mouvement et regarde ce qui arrive ! Je ne suis donc pas déstabilisé. Réessayez ! Neldirage se redressa et espéra que son estomac tiendrait le coup… Il se remit en action et comprit pendant quelques secondes comment cela marchait. Ses yeux finirent quand même par fatiguer et par suivre le mouvement. Neldirage chuta à nouveau. -C’est bon, je crois que j’ai compris ! Annonça le capitaine à l’elfe. -Bien, voyons quelques autres techniques puis je serai obligé de vous laisser… -D’accord, fit Neldirage en écoutant la leçon suivante. LA SUITE @+ -= Inxi =- Modifié le 9 mai 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 22 avril 2006 Partager Posté(e) le 22 avril 2006 Ils écartèrent les fougères qui gênaient le passage ce qui créa de petites avalanches miniatures. On imagine bien ce qu'il se passe, mais je mettrais plus: "de petites chute de neige" ou que sais-je. Sinon, le détail m'apparaît presque trop anecdotique pour être cité, ils vont à l'assaut d'un navire de chaotique, certes non gardé, alors s'ils ont peur de mourir sous les fougères^^ La couler fut plus rapide que prévu au grand damne des barbares qui y mirent tout leur cœur. Je ne comprends pas du tout . Sinon, je pense qu'il vaudrait mieux décrire l'extérieur du bâteau tant qu'ils n'y sont pas encore (à moins que les symboles soient bien à l'intérieur). il resta que partiellement immergé. resta partiellement -Nous avons…. Réfléchit Neldirage… cent cinquante hommes, c’est ça ?Ils confirmèrent. -Un état-major considérerait que les pertes acceptables sont de cent quarante-neuf soldats. Enorme Alors que le capitaine pensait que le contact avait déjà eu lieu, les barbares émergèrent et se précipitaient vers les quatre cavaliers isolés : Ils faisaient demi-tour. A leur suite, quatre chevaux chaotiques réapparurent pour seulement deux cavaliers. Ils dépassèrent rapidement leurs congénères à pieds avant de charger les quatre soldats. Ce n'est pas super clair tout cela. Le contact avec qui? Les hommes de Rek? De plus, je pense qu'il faudrait remplacer le premier "cavaliers" par quelque chose de plus impérial (car j'ai eu un peu de mal à comprendre vers qui ils allaient, avec en même temps les cavaliers chaotiques) L’homme se situant à droite de Neldirage put, lui, assener un coup d’épée au niveau du torse qui propulsa le cavalier au sol. J'ai cru qu'un chaotique tuait Nedi ! La seule chose dont il était sûr, c’est qu’il commençait à s’enivrer des batailles et le sang sur sa lame l’apaisait. Il change, le Nedi Les barbares présents autour de la scène attrapèrent de petits gobelets et le firent boire à tour de rôle. Ylanay, quant à lui, exerçait encore la pression qui évitait que l’homme ne perde tout son sang. Il en coulait encore, nota Neldirage, mais beaucoup moins qu’avant. Quand l’homme sembla complètement ivre, Ylanay indiqua ce qu’il avait besoin pour la suite. Je pense que l'assomer serait plus simple . Ca m'apparaît bizarre de faire boire, disons que l'alccol dans le sang modifie les propriétés de ce dernier (enfin, j'en sais rien en réalité, mais j'imagine et fait comme si Ils se précipitèrent et l’opération put commencer. D’un coup net, Ylanay frappa la jambe juste au-dessus de la plaie. L’homme eut une convulsion, ses yeux roulèrent dans leurs orbites. Neldirage lui conseilla intérieurement de s’évanouir. La douleur lui fit reprendre légèrement conscience et il aurait hurlé s’il n’avait pas eu quelque chose dans la bouche. Ylanay réitéra. D’un coup sec, il coupa l’os mais ce ne fut pas assez fort pour trancher le reste de la jambe qui n’était plus qu’attaché par un mince lambeau de chair. Neldirage, lui, avait fermé les yeux et versait l’alcool au hasard sur la plaie. L’homme s’évanouit au soulagement de ses amis aux alentours.-La pelle ! Demanda Ylanay qui venait de trancher le membre. L’acier avait blanchi sous la température et les soldats firent attention en le manipulant. Ylanay la saisit prestement et demanda à ce que le soldat soit bien tenu. Il appliqua le morceau de fer sur la plaie qui grésilla. Une mince fumée s’éleva ce qui eut pratiquement pour effet de faire vomir Neldirage. L’homme se serait redressé en sursaut s’il n’avait pas été tenu par ses compagnons. Il tenta de se libérer mais malgré la force qu’il mit en œuvre pour se dégager, il ne parvint pas à s’extirper. -Encore quelques secondes… Dit Ylanay en maintenant le morceau d’acier sur la chair à vif… L’homme ne bougeait presque plus. De la sueur perlait sur son front et il regardait le ciel. Ses yeux décrivaient de lents allers-retours. On lui retira le morceau de bois de la bouche et il ne dit rien. Il resta silencieux, le regard perdu. Ylanay saisit le membre arraché et alla l’enterrer plus loin. Neldirage s’assit en reprenant sa respiration. Il n’était pas mécontent que cela se termine. Autour du soldat mutilé, les trois hommes n’avaient pas non plus bougé mais avaient relâché leurs étreintes. Son pouls était faible mais pas alarmant, déclara Ylanay en revenant. Beurk! Le pire est que l'on a l'impression que cela pourrait se passer, mais perso j'aurais préféré une ellipse, à moins que cela ait une incidence pour la suite (sûrement sur le Nedi qui plus tard fera attention) et annoncèrent qu’ils étaient prêts à partir. Ils annoncèrent Répétition Sinon, j'ai préféré ce passage au précédent, qui est plus trépidant! N'empêche, même la description de l'amputation est bien faite, car tu arrives à faire durer et à monter en quelque sorte l'horreur à chaque paragraphe (bon, j'ai dit, bien écrit, j'ai pas dit que j'avais apprécié (le gros sadique )). En fait, il n'y a que le passage que j'ai trouvé un peu destabilisant, et que je t'ai quoté. Allez, suite Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 22 avril 2006 Partager Posté(e) le 22 avril 2006 Les soldats rirent bien que la remarque de Neldirage soit la vérité. Pour lui, les pertes acceptables étaient de zéro. Aujourd’hui, seuls des combattants expérimentés avaient pris part à la campagne et le capitaine ferait tout pour que ce chiffre reste vierge.Ca se remarque :-Alors la mission commence aujourd’hui ! Préparez vos affaires et soyez prudent en chemin… Bien, dit Neldirage, si tout se passe comme prévu, vous ne rencontrerez personne en chemin mais soyez quand même prudent. Neldirage leur demanda de rester prudent, de ne pas jacter comme des poules et de surveiller le ciel en attente du signal. -Ne prenez pas de risques… Dit le chef au deux hommes.On sent qu'il ne veut perdre personne, même si ce n'est pas suffisant (l'amputation).J'ai hâte de connaître le rôle des piédestaux... vivement la suite !!! Préparez vos affaires et soyez prudent en chemin… Accord.Pierre hocha la tête et partit préparer ces affaires "ses".Il n’eut pas de réaction "n'y eut", non ?soyez quand même prudentAccord.une lumière sombre envahie les environs"envahit".La petite troupe de cavaliers longea l’orée de la forêt en prenant garde de ne pas se montrer trop bruyant.Accord.Même Eclair s’agita quand Neldirage tenta de le lui passer. Le cheval sembla comprendre qu’il devait absolument le mettre et se laissa faire au grand soulagement de notre ami.Les deux phrases se contredisent. "Le cheval finit par comprendre "résoudrait le problème, je crois.à l’endroit où un fleuve se jetait dans la merUn autre fleuve ? Sinon: "le".Le capitaine fit demi-tour, saisit la bannière, qui était la plus grande perche que le groupe disposait, et sonda la rivièrePlus un fleuve ?Demande leur aussi s’ils ont aperçu le signal."Demande-leur", non ?cet épisode les aurait longtemps suivit"suivis". des sentinelles furent placées stratégiquement tandis que le reste déblayait la neige "le reste des hommes".Neldirage leur demanda de rester prudent Accord.Des hommes furent envoyer de toute partAccord.Neldirage était en train de se soulager dans la rivièrePlus un fleuve ?lueur rouge éclaira la région tel un petit soleil"telle", non ?Aussi rapide qu’il était arrivéJ'aurais mis rapidement ou vite.Neldirage émergea dans la clairière en même temps que tous ces éclaireurs. "ses", non ?Neldirage attaqua le mat à grands coups de hache. Ses compagnons vinrent en renfort ou s’attaquèrent au plancher. Le mat central s’effondra "mât", non ? (x2)La couler fut plus rapide que prévu au grand damne des barbares "dam", non ? il resta que partiellement immergéManque pas un "ne" ?C’était la première fois qu’il utilisait de magie devant d’autres personnes que Rek."qu’il utilisait de la magie", ou " qu’il usait de magie". Il surgit quatre cavaliers"Surgirent quatre cavaliers".Le barbare grogna en même temps qu’un de ses congénères chaotiques."congénères" les rend un peu trop proches; "un des chaotiques" suffit.Les cavaliers furent les premiers à voir que leur embarcadère avait été saboté"embarcation", non ?Ses compagnons rirent jaune. La soif de sang bouillait dans leurs veines.Je ne crois pas que "rire jaune" convienne à la situation. Leur rire n'est pas forcé. leur inextensible soif de vengeance"inextinguible", peut-être ?une véritable marre de sang s’était créée"mare", non ?Que faut-il d’autres ? S’enquit-il.Sûr du pluriel ?Neldirage et Pierre firent rouler le tonneau du chariot et le capitaine saisit une gourde qu’il mit dans sa poche.Je croyais qu'ils n'avait pas emmené de chariot ? Ylanay indiqua ce qu’il avait besoin pour la suite."dont".une pelle avec des morceaux de peaux collés dessous…Sûr du pluriel ? Ils décidèrent de remettre l’étude de l’objet à plus tard pour partirent au plus tôt??? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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