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Warhammer Forum

L'Ascension d'un héros


Inxi-Huinzi

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bonsoir a tous!!!! nous sommes en finale du mondial et l'ambiance est a son.. ok j'arrète :)

c'est vraimment bon, je ne m'arrèterais donc que sur l'unique point qui me pose de (grosses) difficulté...

-Serait-il possible, avec un système de poulies, de tirer les bateaux du fleuve vers la ville ? Ainsi, on pourrait faire entrer que les navires désirés…

cette phrase m'a définitivement fait prendre conscience que je n'ai pas pigé une bribe de "comment qu'c'est qu'l'endroit il est foutu" :P

donc si tu as le sens de la profondeur, je reclame (quel ingrat) une gravure en perspective de ta ville (sans camouflage bien sur) pour y déceler sa position vis-a-vis des deux plans d'eau et de la grotte.

Pas besoin de t'attarder sur les détails, seules les proprotions sont importantes. soit global dans le trait.

si tu t'en sens le courage (milles suppliements :P ) commence maintenant, tu auras terminé le dessin au moment ou (dans tes post) la ville sera construite ce qui tomberais a pic.

-le Général Grievous, ton serviteur exigeant-

Modifié par General_Grievous
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Tout d'abord, une question. joues tu à Morrowind? Car le

-Des pulsions incontrôlables et peut-être… l’immortalité.

M'y a fait penser. Si la réponse est non, qu'importe, je ne suis pas à une connerie près :clap:

Je pourrais me contenter de citer intégralement le message du Général griveous. Je pensais avoir réussi à visualiser le lieu (enfin, à peu près) et je me rends compte qu'en fait, non. Je n'ai donc absoluement rien compris à la disposition du lieu. De plus, étant donné que je suis incapable de me souvenir de qui est cette Ria, et que fouiller dans ma mémoire ne suffit pas, je vais devoir fouiller dans le premières pages. Dans quelle partie du récit est elle, que je n'ai pas à tout relire depuis le gobelin des champs xD.

Par contre, je trouve en effet, les elfes/nabots très obligeants. Voire trop. Ils n'ont pas vraiment de dettes envers Neldi (çe serait même plutôt le contraire) pourtant, ils lui rendent service, et se foutent par là l'Empire (avec un E majuscule) à dos.

Et enfin, trois fautes (enfin, trois que j'ai vu, je ne doute pas que Super gemini va nettoyer derrière moi mais bon... :P

ils ne trahissent pas par le reflet de leurs armes

Manque un "se"

ils ont dû les couvrir de suie

:P De soie, non?

se louvèrent dans les ténèbres.

Lovèrent plutôt :)

Edit: ben tiens, je suis allé jusqu'au gobelin, et c'est fou ce que tu t'es amélioré depuis.

Et, même si ça commence à dater, j'ai repéré une faute tiens :clap:

au lieu de me regarder avec ses yeux-là

Ces :P

Rouj'

Modifié par Roujio
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Je me nome Karl…

Je me nomme Karl

Il faudrait qu’il porte un brassard rouge autour du bras.

qu'ils portent

Profitez du temps que vous avez devant vous avant que cela ne se gatte

se gate

Les homme se séparèrent jusqu’à ce qui ne reste plus que ses deux capitaines

ce qu'il ne reste

Il soupira et posa sa tête sur l’épaule de son amie qui à ce moment devint plus. Elle passa une main rassurante dans ses cheveux bruns. Alors que l’instant semblait presque magique, Ylith passa devant lui, l’air inquiet.

il est plutot direct le Neldi malgré sa position (hierarchique s'entend :P )

Il fit un mouvement de tête et deux ombres, jusque là pratiquement invisibles, se louvèrent dans les ténèbres.

se louvèrent :) ? (disparurent dans les ténèbres ou furent engloutis par les ténèbres). Tu n'aurais pas confondus avec se lover (en français hein) qui correspond plus à "se mettre à l'aise, s'installer confortablement..."?

Diab' : C'est hs mais... Tes textes ? 

Pas trop de temps ni de disponibilité en ce moment :P

mais ça t'empêche pas d'écrire la suite :P

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ça y est j'ai ratrapé mon retard! de tres bonnes suites, moi aussi j'ai quelques soucis de memoire pour Ria ça ne me reviens pas du tout! Si tu pouvais nous donner le chapitre ou elle apparait ça serait super simpa :P !

Sinon j'ai aussi quelques problemes pour bien comprendre comment va etre fait la ville alors si tu trouves la motivation je rejoins le general grivious!!!

une suite !!!!!!

fibz :P:)

Modifié par fibz
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-Quelque chose te tracasse, hein ? Demanda-t-elle en retirant son casque, ce qui libéra une cascade de cheveux noirs.

Neldirage contempla une seconde le spectacle avant de répondre.

Ding! Dong! Je vous dis...
Il soupira et posa sa tête sur l’épaule de son amie qui à ce moment devint plus.
'Voyez ?
Alors que l’instant semblait presque magique, Ylith passa devant lui, l’air inquiet.
:P Il pouvait pas "passer"ailleurs, non !!! :)
ils ont dû les couvrir de suie

:P De soie, non?

Ben de suie, pour faire noir mat; comme ça pas de reflet, non ???

Par contre je rejoins General_Grievous et fibz, une zoulie image (sans rire)...

Je me demande bien comment ça va se passer avec l'armée ennemie...

Vivement la suite !!!

Je veux que mon état-major soit au milieu de campement dans dix minutes.
Je sais que c'est à l'oral, mais c'est pas "au milieu du campement" ?
Le général rejoint ses amis
"rejoignit", non ?
Profitez du temps que vous avez devant vous avant que cela ne se gatte.
"gâte" (désolé Diab').
Autant par curiosité que par peur qu’on le voit avec Ria
"voie". Modifié par Gemini Dragon
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Invité Kroxigor

Très très bien.

Bon, alors on est pas plus avancé avec l'épée, l'amour commence ( à quand la description dune scène d'amour au beau milieu de la nuit dans la tente? :P )

Pas grand chose à dire les fautes ayant été relevées don comme d'habitude je ne puis dire que : La suite!!!!!!!!

Kroxigor, lecteur impatient ( et je suis pa le seul)

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Le dessin se situe après le texte :P Et non je ne joue pas a Morrowind :P

Chapitre LXXXVII

Voilà deux semaines que les travaux avaient commencé et Neldirage et ses deux cent chevaliers devaient se mettre en route. Cela lui avait montré un nouveau problème : Ils manquaient cruellement de cavaliers. Sur une armée de deux mille cinq cents soldats, si peu était intolérable. Ils se mirent néanmoins en route, Neldirage en tête de la colonne, Talaert à ses côtés.

-Ca va nous faire du bien de nous écarter de ce chantier quelques temps ! Se réjouit le capitaine.

Il ne croyait pas si bien dire, Neldirage avait besoin de calme. D’après Ylith, qui surveillait le camp de bien mauvaise volonté, les dix chasseurs de primes avaient été escortés, si le terme pouvait être utilisé, très loin de la cascade. Quand il était revenu parler avec Ria, à sa grande surprise, elle était partie. Neldirage avait eu un petit pincement au cœur et avait rejoint sa couche… où Ria l’attendait. Ils passèrent une nuit pleine de tendresse. Ils avaient eu beau discuter le lendemain, ils n’étaient pas arrivés à définir leur relation. Au final, ils avaient décidé qu’ils n’étaient qu’amants. Ce calme, bien que temporaire, allait lui permettre de remettre ne serait-ce qu’une once d’organisation dans ses pensées.

-Comme tu dis ! Répondit enfin Neldirage. Il me tardait de m’éloigner un peu. J’ai bien fait de ne pas travailler dans le bâtiment.

Les plus proches soldats rirent en se rappelant le jour où le général avait perdu patience avec deux ingénieurs et les avait bruyamment blâmés devant tout le monde. Après cet incident où Farak avait regardé en souriant son ami s’énerver, le haut-roi nain avait décidé de prendre en main, seul, les travaux. En deux semaines, seuls les piliers s’élevaient de l’eau. Les mages elfes ayant réussi à modifier les objets magiques, qu’ils trouvèrent même assez primitifs. Neldirage ne posa pas de question, bien heureux qu’il n’y ait pas de complication à ce sujet. Il devait y avoir des centaines de piliers, disposés de dix à deux kilomètres de la falaise. Cela ressemblait à de petits doigts de pierre qui sortaient de l’eau.

Normalement, d’après Farak, le sol serait bâti en un mois… Un mois où allaient s’affairer des milliers d’hommes ainsi que des centaines de nains comme d’elfes. La pierre ainsi que de la nourriture, échangées contre quelques futurs services aux nains, arrivaient d’un flot continu des montagnes. A tel point que les lieutenants Nalitr, Sebastian et Antonï avaient été dépêchés par Neldirage pour escorter ces vulnérables caravanes.

D’après les calculs qu’avait faits notre général, il avait prévu que le plus gros des travaux durerait six mois. Mais dès le deuxième, toute la population, pour l’instant logée dans des tentes dans la vallée du bas, près de la baie, pourrait déjà être à l’abri. Le problème, pensa Neldirage, c’est que la place allait rapidement être restreinte et quand la ville serait comble, il faudrait trouver une solution. Il décida de reporter ce problème à un autre moment, d’autres étaient plus importants et immédiats. S’il n’y avait pas cette armée dépêchée contre lui, Neldirage se serait presque permis de dire que tout allait bien.

-Une fois que la ville sera finie, que comptez-vous faire, général ? Demanda un soldat que Neldirage avait déjà aperçu dans le campement.

-Les soldats le désirant pourront aller chercher leurs familles… Répondit Neldirage. Cela se fera de façon échelonnée pour qu’il reste quand même un semblant de défense. Une idée de combien de temps cela prendra ? Demanda le général à son coéquipier de la Capitale.

-Si on fait des groupes qui vont dans la même direction, répondit Fertan, en quelques mois cela pourra être fait.

-Et ensuite ? Demanda un autre soldat.

-Ensuite, on refait notre vie loin de cette politique absurde qui a rongé le cœur de notre empire…

Les soldats se turent pour méditer sur ces paroles. Ils avaient tous entendu parler une fois au moins des différends qui avaient opposé leur général à d’autres généraux ainsi qu’à l’Empereur. Une vie tranquille ne leur déplaisait pas… Malgré ces belles paroles, même Neldirage savait que ça ne se passerait pas comme ça.

Ils chevauchèrent une semaine. Une semaine pendant laquelle ils furent tous sur les nerfs à guetter le moindre mouvement de l’un des membres de l’Organisation de l’araignée ou même des éclaireurs adverses. Grâce à de fins pisteurs, tout droit natifs du Kaer Ynir nordique, ils évitèrent le groupe de dix cavaliers qui devançait l’armée de mille cinq cents hommes. Pat, qui était parti avec les éclaireurs, bien que sa voix haute et sa stature lui eurent pourtant refusé les portes de la discrétion, trouva avec deux autres soldats une plaine où les chevaux pourraient paître et se reposer de tout le voyage. Ils n’avaient pas voyagé vite, au cas où ils auraient dû fuir en vitesse. Deux cents cavaliers face à mille cinq cents soldats : cela aurait été du suicide.

Deux feux furent allumés dans des creux que les hommes s’étaient attelés à creuser. Ils campaient à moins de deux kilomètres de l’armée menée par un général dont Neldirage ne connaissait pas encore l’identité. Ils laissèrent une journée de repos complet pendant laquelle les chevaux devraient être inutilisés et les hommes devraient surveiller les alentours pour que des fouineurs n’approchent pas trop. Heureusement pour notre général, il n’eut qu’un seul cas à traiter dans toute la journée. Alors qu’ils étaient en train de bivouaquer pour la deuxième fois, un soldat ennemi avait émergé d’un fourré. Il avait ouvert de grands yeux et était parti en poussant des grands cris. Une dizaine de flèches avait sifflé à sa suite et l’avait empêché de continuer. S’en était suivi une longue et stressante attente pendant laquelle tous étaient restés à l’affût à guetter le moindre signe de représailles. Quoi qu’il en fût, personne ne vint les déranger. Alors que le jour déclinait, Neldirage accompagné par Pierre et son talisman ainsi que par Ylanay, s’approchèrent discrètement de l’armée adverse.

La lumière n’éclairait plus que le ciel et de grandes ombres s’étaient formées dans le camp. Des petites mouvantes, celles des soldats… De plus grandes, fixes, reflets éternels des tentes. On pouvait voir une grande bannière flotter calmement en plein milieu de la base, prêt d’une tente aux couleurs rouges et bleues. D’après ce que savait Neldirage, c’étaient les couleurs du général Boreric. Notre homme rit, il venait chercher l’honneur que lui avait volé Neldirage… S’il savait ce qu’il s’était réellement passé, pensa Neldirage.

Notre général se dégagea du tronc derrière lequel il s’était caché et retourna voir ses amis.

-Bon, le général Boreric en personne est venu nous voir…

-C’est un bon général à ce qu’on raconte, strict mais efficace, ajouta Ylanay.

-Nous avons vu qu’une guerre ne se gagne pas qu’à son général… Mais aussi aux troupes qui l’accompagnent, le contredit Neldirage, confiant. Je pense qu’on peut se servir de sa sévérité pour contacter les hommes à qui l’on a confié les tâches les plus dégradantes… C’est ces hommes-là qui vont transmettre mon message. Par contre, j’ai besoin de votre aide à tous les deux pour savoir qu’est-ce que vous n’aimez pas faire.

-Je déteste aller chercher le bois ! Répondit immédiatement Pierre. Il fait nuit, généralement froid, tout ça pour aller chercher des vieilles branches pourries…

Neldirage sourit intérieurement en retenant un fou rire. Le nombre de fois qu’il les avait envoyés chercher du bois croyant que cela ne les dérangerait pas…

-Alors d’ici dix minutes, le temps que les dernières tentes soient dressées, nous aurons les grands gagnants…

-En effet, répondit Neldirage.

Quand enfin les rôles furent attribués, Pierre leur indiqua qu’une dizaine d’hommes approchait. Le soleil était de l’autre côté du camp ce qui faisait que Neldirage les voyait avancer… Et surtout jurer. Même d’ici, il entendait les grognements des volontaires désignés. Cachant son identité derrière une cape brune, Neldirage prévint ses amis qu’il fallait qu’ils se préparent. Deux flèches furent encochées et notre général sortit. Le groupe recula lorsqu’il vit cette chose bouger dans la forêt mais sembla moins méfiant lorsqu’il remarqua que la silhouette était humaine. C’est quand même main sur la garde de leurs épées et sourcils froncés qu’ils cherchèrent à reconnaître un visage familier.

-Qui êtes-vous ? Demanda le plus gradé du lot… Ou le plus courageux.

Cette question, Neldirage l’avait ruminée. Même à ce moment, il hésitait encore.

-Je suis le général Neldirage…

Il s’était décidé à jouer franc-jeu dès le départ. Peut-être qu’ils seraient plus enclins à se confier… Au grand étonnement de notre ami, ils mirent genou à terre et baissèrent la tête.

-Seigneur, nous sommes enchantés de vous connaître. Votre réputation vous a précédé et croyez-nous, c’est de force que l’on s’apprêtait à périr devant vous…

Neldirage n’aurait pas pu rêver meilleur accueil. Bien qu’ils n’étaient pas très optimistes sur ce qui les attendait, l’ego de notre général fut flatté par le destin que pensait avoir ces hommes en l’affrontant.

-Redressez-vous, soldats ! Ordonna Neldirage d’un ton conciliant. L’heure de votre mort n’est pas encore venue et je sais de quoi sont capables ceux qui vous dirigent.

Neldirage posa la main sur l’épaule de celui qui avait parlé. Un homme cracha dans la direction du camp.

-J’ai besoin de vous… Pour éviter l’affrontement à venir. Vous êtes obligés de vous battre car sinon, ils vous chassent de chez vous ? Et moi, je vous propose de vous battre et d’avoir un nouveau chez-vous. Amenez votre famille, ils auront un endroit où dormir.

L’homme qui semblait le plus énervé retrouva de l’espoir en entendant que sa famille n’allait plus être menacée.

-Nous sommes à présent sous vos ordres, dit le soldat en attrapant la main de Neldirage et lui baisant la bague qu’il avait depuis qu’il était tout jeune.

Les autres suivirent rapidement sans que Neldirage puisse réagir et lui prêtèrent allégeance…

-Que pouvons-nous faire pour éviter le carnage à venir ? Demanda un soldat qui avait mis son casque sous son bras.

-Lorsque mes chevaliers et moi se présenterons face à votre armée, tous ceux qui acceptent le compromis doivent se différencier de l’armée. Prenez tous ce que vous pouvez avec vous : armes, nourriture, chevaux… Ensuite nous poserons un ultimatum et s’ils refusent, nous devrons nous battre si nous sommes sûrs de vaincre.

-Ne vous inquiétez pas, repris le premier soldat, nombre de soldats savent que la cause pour laquelle vous vous battez est juste. Quand ils sauront ce que vous nous avez dit, il ne restera qu’une minorité de guerriers…

-Prenez garde à qui vous le direz, il ne faut pas que mon plan tombe à l’eau.

-Nous ferons attention, reprit le soldat initial, maintenant, nous devons nous remettre au travail avant que l’on se demande ce que nous faisons…

Neldirage hocha la tête et les regarda s’enfoncer dans la forêt. Après avoir regardé, confiant et à la fois gêné le campement, comme si quelque chose lui disait de se méfier, le général retourna dans les bois en retrouvant ses amis, toujours les sens en alerte. Après leur avoir expliqué comment s’était passée l’entrevue, ils se remirent en selle et allèrent retrouver le reste des cavaliers. Quand ils y arrivèrent, le soleil venait de se coucher et se fut uniquement grâce à Pierre qu’ils retrouvèrent leur chemin dans une nuit voilée.

L’aube sembla se lever aussi vite que la nuit était tombée. Neldirage bâilla et se leva regardant son ersatz de lit d’un confort précaire. La majorité des soldats s’était levée mais quelques uns dormaient encore, comme Van que Neldirage prit un malin plaisir à réveiller. Après que celui-ci eut menacé de tuer tout le monde si on ne le laissait pas dormir, tous rangèrent le peu d’affaires qu’ils avaient déballé. Les éclaireurs revinrent dix minutes après qu’ils eurent fini et la compagnie se mit en route pour intercepter cette vaste armée.

Deux éclaireurs apprirent à Neldirage que l’armée du général Boreric devrait escalader une colline une heure plus tard. Notre ami confirma cet emplacement et ils mirent cap vers le sud-ouest. Ils rejoignirent la petite colline près d’une demi-heure après. Il y avait un autre escarpement sur la droite et un petit fleuve d’une paire de mètres sur la gauche. Les chevaux se fatiguèrent à escalader la pente mais mieux valait prendre la position avantageuse tout de suite. La cavalerie n’était pas réputée pour son efficacité en terrain irrégulier. Neldirage regarda les deux lignes de cavaliers se former. Van et Ylanay étaient sur le flanc gauche, à l’opposée de Pierre, Pat et Fertan. Au centre, seul Talaert l’accompagnait sur une monture à la robe similaire à celle de Eclair. Les autres chevaliers faisaient partis de l’empire central. Mais le reste, environ cinquante cavaliers, étaient des nordiques montant ces chevaux si différents des autres avec leurs longs poils. Peut-être qu’ils seraient plus efficaces sur un terrain montagneux bien que Neldirage en doutait.

Très vite, le groupe d’éclaireurs qu’avaient envoyé Neldirage revint : l’armée arrivait.

plan4zq.jpg

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Tiens, je rajoute la légende à part... Je fusionne après !

Quand je marque 'visions' Ca correspond a mes descriptions dans mon texte. Donc 1ere vision correspond au moment où Neldirage quitte le campement en douce et voit cette grande plaine ( relisez pour voir si ca vous convient :P )

Je signale aussi que c'est pas du tout à l'échelle :P Sinon on aurait un lac de 100 km de large ce qui n'est évidemment pas le cas :P

Question ou remarques bienvenues :)

@+

-= Inxi =-

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Je revien d'une semaine de vacances et .... diantre ! je ne vois que des slashs à la place de mes passages préférés ! et je ne peux lire la suite !

Quelqu'un aurait il :P l'extreme obligeance de bien vouloir :) m'xpliquer où sont passés les textes (notemment celui de l'apparition de rya) sachant que je me suis arrété au chapitre où on apprend qu'elle revient (avec l'autre eclaireur que ca gène).

Merci ! :P

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la suite la suite la suite !!!

Sa met la pression hein ? bon deux trois trucs qui clochent ( ersazt de lit ? pas logique sa...) et des ptites fautes que tu devrais trouver en relisant...

Sinon c'est cool je veux la SUITE !!!

Elladan, Seigneur Vampire que il est pressé.

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-Qui êtes-vous ? Demanda le plus gradé du lot… Ou le plus courageux.

Cette question, Neldirage l’avait ruminée. Même à ce moment, il hésitait encore.

-Je suis le général Neldirage…

Il s’était décidé à jouer franc-jeu dès le départ. Peut-être qu’ils seraient plus enclins à se confier… Au grand étonnement de notre ami, ils mirent genou à terre et baissèrent la tête.

-Seigneur, nous sommes enchantés de vous connaître. Votre réputation vous a précédé et croyez-nous, c’est de force que l’on s’apprêtait à périr devant vous…

Et bê, rien qu'ça... ça s'ra p'têt plus simple que j'le pensais...
L’homme qui semblait le plus énervé retrouva de l’espoir en entendant que sa famille n’allait plus être menacée.
Ils peuvent encore menacer d'exécuter les familles des transfuges, non ???

Ca va commencer !!!

Vivement la suite !!!

Voilà deux semaines que les travaux avaient commencés
Pas d'accord.
une armée de deux mille cinq cent soldats
Accord.
Ca va nous faire du bien de nous écarter de ce chantier quelques temps ! Se réjouisit le capitaine.
"réjouit", non ?
Il devait avoir des centaines de piliers, disposés de dix à deux kilomètres de la falaise.
"y avoir".
des centaines de nains comme elfes
"d'elfes", non ?
D’après les calculs qu’avait fait notre général
Accord.
il avait prévu que le plus gros des travaux dure six mois
"durerait", non ?
toute la population, pour l’instant logée dans des tentes dans la vallée du bas, près de la baie, pourrait déjà être logée.
Echo.
quand la ville sera comble, il faudrait trouver une solution
Les deux verbes au même temps.
l’armée de mille cinq cent hommes
Accord.
Deux cent cavaliers face à mille cinq cent soldats
Accord (x2).
Ils campaient à moins de deux kilomètres de l’armée par un général dont Neldirage ne connaissait pas encore l’identité
Manque pas un mot ?
Heureusement pour notre général, il eut qu’un seul cas à traiter dans toute la journée
Manque une négation.
C’est un bon général à ce qu’on raconte, stricte mais efficace
Accord.
C’est ces hommes là qui vont transmettre mon message
"ces hommes-là".
j’ai besoin de votre aide à tout les deux
"tous".
Le groupe recula lorsqu’ils virent cette chose bouger dans la forêt mais semblèrent moins méfiant lorsqu’ils remarquèrent que la silhouette était humaine
"lorqu'il vit"; sembla"; "lorsqu'il remarqua".
je vous propose de vous battre et d’avoir un nouveau chez vous
"chez-vous", non ?
armes, nourritures, chevaux…
"nourritures" ?
Après leur avoir expliquer comment s’était passée l’entrevue
Participe.
le soleil venait de se coucher et s’est uniquement grâce à Pierre qu’ils retrouvèrent leur chemin
"ce fut".
La majorité des soldats s’était levée mais quelqu’un dormait encore
"quelques-uns", non ?
Van dont Neldirage prit un malin plaisir à réveiller
"que", non ?
Après que celui-ci ait menacé de tuer tout le monde si on ne le laissait pas dormir
"après que" n'est pas suivi du subjonctif.
tous rangèrent le peu d’affaire qu’ils avaient déballé
"affaires", non ?
après qu’ils eussent fini
"après que" n'est pas suivi du subjonctif.
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Invité Kroxigor
Et bê, rien qu'ça... ça s'ra p'têt plus simple que j'le pensais...

Je ne pense pas que ce sera aussi simple que ça. Pour preuve:

comme si quelque chose lui disait de se méfier

Ici on sent quelque chose, une surprise de notre ami Inxi. :crying: Enfin je crois.

Bon sinon, c'est pas mal out ça. Je me demande toujours comment Gemini fait pour trouver toutes ces fautes. :ermm:

Sinon, moi toujours aussi amoureux du texte ( ^_^ ) et toujours aussi impatient. <_<

La suite

Kroxigor

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Moi aussi Kroxi je me demande :ermm: Sinon pour tout le monde, j'ai oublié de preciser... Ria fait son apparition à Long-Col. Neldirage est alors Sergent et son Lieutenant lui demande de faire préparer un éclaireur pour prevenir de l'avancée orc. En fait, quand il va dans la taverne, il dit ça à une femme : Ria ^^

Chapitre LXXXVIII

Neldirage et ses compagnons virent les premiers éclaireurs arriver vingt minutes seulement après le retour de leurs propres sentinelles. Par précaution et pour éviter une prise en tenaille, notre général envoya deux régiments de cavaliers loin sur leurs flancs. Il ne restait plus qu’une cinquantaine de chevaliers aux alentours de Neldirage. L’armée adverse arriva une demi-heure plus tard… Notre général put alors apprécier l’ordre de bataille.

Les porteurs d’arquebuses et d’arcs marchaient devant. Sur leurs flancs les accompagnaient les cavaliers. Derrière, une large bande de soldats était entrecoupée de plusieurs chariots.

-Mouvement classique… Argumenta Talaert.

-En effet, murmura Neldirage.

-Que fait-on maintenant ? Dit une voix derrière lui.

-Il est l’heure… Préparez-vous !

Neldirage pressa ses talons dans les flancs d’Eclair pour se diriger vers les rangs de l’armée dépêchée à sa rencontre. Un murmure parcourut l’armée ennemie lorsqu’ils virent tous que Neldirage n’était pas qu’une légende. Trois soldats prirent la suite de notre général : un portant une bannière représentant une forteresse qui allait être recouverte par deux vagues, symbole adopté à l’unanimité par l’armée de Neldirage. Le second cavalier portait un étendard de couleur blanche, signifiant l’heure des pourparlers. Le troisième ceignait un tambour qu’il frappait à un rythme régulier.

Deux cavaliers sortirent des rangs adverses. Le premier portait une armure argentée qui éblouissait Neldirage à chaque fois qu’un rayon de soleil s’y réfléchissait. Sa monture blanche était un étalon de guerre aux muscles puissants. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que Neldirage comprenne qu’il s’agissait là du célèbre général Boreric. A ses côtés, un homme tout aussi armuré et d’une cinquantaine d’années, toisait le groupe de cavaliers qui arrivait. Les deux délégations laissèrent un espace prudent entre eux. Seulement cinq cents mètres séparaient les deux forces armées.

-Que voulez-vous ? Demanda directement l’homme qui n’était pas Boreric. Vos forces sont inférieures et vous n’êtes donc pas en mesure de négocier.

-De plus, dit ce coup-ci Boreric d’une profonde voix grave, votre misérable tentative de corruption a été anéantie. Comme preuve, à seulement quelques heures de marche d’ici, les cadavres des hommes à qui vous aviez parlé servent de repas aux corbeaux.

Sous le casque rouge et blanc, une rangée de dents blanches apparue. Neldirage se retint pour ne pas montrer les émotions qui tiraillaient son cœur. Il pensait fermement qu’à cause de lui, la terre se voyait accueillir de nouvelles veuves et nouveaux orphelins. Il ne trahit toujours pas ses pensées lorsqu’il dit d’une voix ferme :

-Ses hommes sont morts pour une cause qu’ils savaient juste. Leur vie a été exemplaire…

Il avait volontairement accentué le « leur » pour leur faire comprendre que, eux, ils ne pouvaient pas s’en vanter. Le sourire disparut rapidement du visage du général Boreric.

-Ecoute, paria, tu as osé essayer de kidnapper ma femme et maintenant, je suis venu te le faire payer ! A moi de lancer un ultimatum.

L’autre général fit avancer sa monture pour faire face aux chevaliers de Neldirage. Il cria pour que tous puissent l’entendre.

-Ecoutez-moi, braves soldats. Ceux qui resteront ici sont destinés à mourir ! Si vous combattez et que vous survivez, transmettez le message suivant : Les soldats qui quitteront l’ancien général Neldirage ne seront pas châtiés. L’Empereur est même prêt à vous remercier… Quittez les rangs maintenant, faites-le pour votre vie et celle de vos proches…

Un grondement sourd monta des chevaliers qui lui faisaient face. Neldirage eut peur pendant quelques secondes avant de remarquer que personne n’avait quitté les rangs.

-Dans ton cul, ta proposition !

Neldirage sourit et secoua la tête. Pas besoin de regarder pour savoir qui avait proféré de telles paroles… Le général Boreric, se doutant que personne n’accepterait la proposition, fit demi-tour en préférant que son message soit transmis à toute l’armée de Neldirage.

-Quel culot ! S’étonna notre général lorsque Boreric rejoignit le groupe des pourparlers.

Neldirage mit en marche son cheval ce qui eut pour effet de créer une sorte de danse où les deux généraux se faisaient face tout en tournant autour des cinq cavaliers centraux. Il continua à parler d’un ton acerbe.

-Quel orgueil ! Vous venez vous battre sur un terrain que vous ne connaissez pas et contre une armée deux fois supérieure en nombre !

L’autre continua le ballet et rétorqua :

-Vous ne connaissez pas ma réputation ? Même avec deux fois plus d’hommes, vous n’auriez pas réussi à vaincre !

-C’est ce que nous allons voir ! Lui renvoya Neldirage avant d’aller lui aussi se présenter devant l’armée adverse.

Il mit pied à terre et retira son casque. Rien que par cet aspect plus humain du dialogue, nombre de soldats fut convaincu avant qu’il ne parle.

-Je sais que ce que j’aimerais de vous demande un grand sacrifice… Mais je peux vous assurer que cela en vaut la peine ! Plus jamais d’injustice ! Plus de menaces à l’encontre de vos familles ! Vous aurez enfin l’impression d’avoir un but et d’appartenir à un royaume… un vrai ! Vous avez vu ce qu’ils ont fait à de pauvres messagers qui sont maintenant pendus loin d’ici ! Est-ce pour cela que vous vous battez ? Est-ce pour ces hommes que vous allez mourir ? Mon armée est à une semaine à peine d’ici ! Il y a des hommes, des femmes, des enfants et des vieillards… Je ne laisserai personne leur faire du mal ! Vos supérieurs n’ont pas les mêmes considérations ! Ils vont venir s’attaquer à plus fort qu’eux ! Ne participez pas à votre massacre et rejoignez-nous ! Quittez les rangs et reculez de cinquante pas !

Pendant un instant, il n’y eut aucun mouvement. Neldirage soupira et fit demi-tour en se résignant au massacre qu’il y allait avoir. Puis, il y eut des cliquetis et à l’expression qu’affichait Boreric, une bonne partie de l’armée l’avait écouté. En se retournant, Neldirage put voir que les trois quarts de l’armée avaient reculé. Il ne devait rester au centre plus que les hommes les plus fidèles à Boreric ainsi que les hommes dont l’honneur leur imposait de rester même si la cause pour laquelle ils se battaient n’était pas juste. Pour la première fois de sa vie, Neldirage regretta que l’honneur soit aussi important. Notre général leva la tête vers ses derniers résignés.

-Si nous devons nous battre, sachez que vous aurez une mort digne de héros…

La moitié des hommes qui était restée hocha la tête, les yeux humides. Les autres se contentèrent de regarder Neldirage en rêvant que c’est à eux que reviendrait l’honneur de le tuer. Notre général s’en retourna vers Boreric qui n’avait pas quitté son expression d’incrédulité.

-Maintenant, rendez-vous… ou mourrez… Leur imposa Neldirage.

Le général Boreric se rembrunit et rabattit sa visière.

-Même avec si peu d’hommes, nous vaincrons ! L’honneur de ma belle sera vengé !

-Soyez raisonnable ! Demanda Neldirage d’un ton plus conciliant. Nous savons ce qu’il va se passer…

-Alors vérifions-le ! Dit doucement Boreric avant de rejoindre les hommes qui lui étaient restés fidèles.

Neldirage en fit de même et rejoignit les deux cents cavaliers qui attendaient en haut de la colline. L’armée ennemie, considérablement diminuée, était coincée entre une force de cavalerie vétéran et une armée trois fois plus nombreuse qu’elle. Neldirage en déduisit qu’ils allaient se contenter d’attendre la charge. Pour éviter toute perte inutile, notre général contourna l’armée centrale et rejoignit ses nouvelles recrues.

-Qui est le plus gradé ici ? Demanda Neldirage.

Un homme leva la main.

-Félicitation, déclara Neldirage, tu es désormais lieutenant. A mon signal, les arquebuses, les arbalétriers et les archers devront faire feu.

Et c’est d’une voix où on entendait clairement de la compassion qu’il dit :

-Ceux qui ont des amis de l’autre côté… Vous pouvez reculer… Je ne vous forcerai pas à les tuer.

Une dizaine de soldats sortit des rangs et tourna le dos au spectacle. Neldirage dégaina et laissa son épée s’emparer de son corps. Il la leva au ciel et la voix de l’homme qu’il avait désigné se fit entendre.

-Première ligne…. En avant !

Les arbalétriers se mirent à genoux, les arquebusiers se mirent juste derrière eux et les archers visèrent le ciel. Ainsi tous les projectiles pourraient partir. Neldirage baissa le bras et regarda avec un plaisir non dissimulé, et conféré par sa lame, les traits, carreaux et balles plonger vers le petit groupe de soldats central. L’air claqua, vibra et tonna sous les tirs. Les fins boucliers n’étaient guère suffisants pour empêcher ces projectiles d’atteindre leurs tendres chairs. Plusieurs dizaines d’hommes tombèrent dès la première salve. Certains agonisaient encore au sol, d’autres restaient dans un silence qui serait éternel.

Au second tir, le général Boreric et son sous-fifre, les deux derniers cavaliers des résistants, chutèrent au sol, fauchés par un tir. Quand Neldirage jugea que les soldats étaient assez affaiblis et démoralisés, il s’avança avec ses nouveaux chevaliers. En haut de la colline, le capitaine Talaert fit un signe de main et les autres soldats montés de Neldirage s’avancèrent. Quelques secondes après, le grondement des cavaliers fit résonner la mince vallée. Neldirage lança ses propres forces en avant. La course des deux groupes de cavaliers simultanée, ils ne laissèrent aucune chance à la centaine de soldats survivants. En l’espace d’une minute, il n’y eut plus personne en état de se battre.

Neldirage, malgré sa soif de vengeance, rangea ses épées et se tourna vers Talaert et Van qui l’avaient rejoint.

-Que les blessés les plus graves soient achevés, qu’on soigne les autres… Hors de question de les laisser mourir ici et…

Un soldat l’interrompit.

-Général, celui-ci vit encore !

Neldirage tourna la tête et put voir que le général Boreric respirait avec beaucoup de difficulté, un carreau figé dans l’épaule.

-Ca tombe bien que tu aies survécu… Lui dit Neldirage. Tu transmettras un message pour Van Hoff. Dis-lui de demander à sa Majesté de stopper immédiatement tout projet à mon encontre. Ceci n’est qu’une démonstration de ce qui l’attend s’il continue à vouloir me punir. Est-ce que je me suis fait comprendre ?

L’autre général hocha difficilement la tête. Neldirage tourna ma bride de sa monture et Boreric s’évanouit.

-Que fait-on d’eux ? Demanda Ylanay qui examinait les blessés.

-On les soigne et ceux qui supporteront le trajet seront mis sur les charrettes. On ne les prend pas avec nous !

-Entendu ! Répondit Ylanay en faisant un signe de tête au soldat qui était juste derrière lui.

Ylanay passa au blessé suivant tandis que le guerrier désigné plantait sa lame dans l’agonisant. Une heure plus tard, tout fut réglé et les survivants s’enfuirent en direction de la Capitale tandis que Neldirage, fier de nouveaux soldats, de chevaux et de ravitaillement, s’en retournait vers sa future forteresse. En pensant aux disputes qui l’attendaient sur l’organisation des travaux, Neldirage regretta immédiatement que la bataille n’ait pas duré plus longtemps…

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Tres bon passage, tu fais des efforts pour rendre nedi un peu moins "lumineux" ce qui est mieux je trouve.

La bataille pourrait être un plus décrite AMHA : la charge des cavaliers, des coups d'estoc et de taille, peut être meme un duel avec un champion face à Nedi... parce que la ca fait "il charge et en deux secondes tous les méchants pas beau ils crèvent"...

++

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Tres bon passage, tu fais des efforts pour rendre nedi un peu moins "lumineux" ce qui est mieux je trouve.

On se rapproche de moments importants :ermm:

peut être meme un duel avec un champion face à Nedi

Ca c'était juste pour casser un aspect caricatural de toute les batailles ^^ Le héros qui va se battre contre le général adverse <_< La, je me suis dit : Pourquoi se prendrait pas un projectile ? ^_^ Et à la bataille des quatres armées, c'est l'autre héros qui va se le farcir :crying:

Et en fait, mon dessin vous a aidé ou pas ? :crying: J'ai pas de retour dessus ! Je sais qu'il est moche mais quand meme xD

@+

-= Inxi =-

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Invité Kroxigor
Et à la bataille des quatres armées

C'est quoi cette histoire des quatre armées?

Neldirage tourna ma bride de sa monture et Boreric s’évanouit

Petite faute de frappe "tourna la bride...."

Je sais qu'il est moche mais quand meme

C'est vrai qu'il est pas terrible mais il est assez clair :ermm: . Je me suis mieux représenté l'endroit même si j'vais déjà une vision à peu près égale à celle là.

Sinon, bonne petite bataille. De quoi s'échauffer un peu. Allez hop en trente secondes c'est fini.

La suite.

Kroxigor.

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Un murmure parcourut l’armée ennemie lorsqu’ils virent tous que Neldirage n’était pas une légende.
pas qu'une légende, au vu de la réaction décrite précedemment :ermm: .

'Sais pas pourquoi, 'm'a paru plus court que d'habitude ce passage (pourtant, 'l'est dans la "norme"), peut-être parce que ça faisait "trop facile". En tout cas, Nedi a bien grandi; il y a peu, achever les blessés aurait été impensable, j'ai l'impression...

Pour le dessin, Il a fait son office...

Nul doute que ça n'en restera pas là; j'ai hâte de voir la réaction en haut lieu...

Vivement la suite !!!

Par précaution et éviter une prise en tenaille
Manque pas un "pour" ?
Seulement cinq cent mètres séparaient les deux forces armées.
Accord.
la terre se voyait accueillir de nouvelles veuves et orphelins.
T'es certain de l'accord ? "de nouvelles veuves et de nouveaux orphelins", même si c'est lourd, sonne mieux, j'ai l'impression.
tu as osé essayer kidnapper ma femme
c'est pas "essayer de" ?
-Vous ne connaissez pas ma réputation ? Même avec deux fois moins d’hommes, vous n’auriez pas réussi à vaincre !
Pas compris, c'est pas "plus" plutôt que "moins" ? A moins qu'il ne parle de ses propres hommes ?
Est-ce pour ces hommes que vous vous mourir ?
Manque quelque chose.
Puis, il eut des cliquetis
"il y eut", non ?
Neldirage en fit de même et rejoint les deux cent cavaliers qui attendaient en haut de la colline.
Rejoignit, non ? "cents", non ?
Neldirage baissa le bras et regarda avec un plaisir non dissimulé, et conféré par sa lame, les traits, carreaux et balles plongés vers le petit groupe de soldats central.
Infinitif.
Ca tombe bien que tu es survécu…
"aies", non ?
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bonjour bonjour

tout d'abord merci pour le dessin, finalement j'avais bien compris le tout ^_^

c'est un bon passage, l'histoire se débloque un peu, ca fait toujours plaisir.

par contre, ca peche d'un point de vue plus technique, notamment lors de la scene des pourparler, qui reste confuse, je me suis vu relire certains passages, pour mieux comprendre qui parlait, a qui,... etc les changements de locuteur et le ou les destinataires d'une réplique ou d'une autre (s'adresse t-il a toute l'assemblée? ou parle t-il seulement a neldirage?) ne sont pas très marqués, bref je t'ai trouvé peu a ton aise durant ce passage.

j'en profite pour parler d'une manière plus absolue, (vu l'épaisseur actuelle du recit, on va pourvoir élever le niveau de la critique en ce qui concerne le style)

il y a des tournure que tu te dois d'éviter, en les simplifiants.

d'une manière générale tu te complique souvent en voulant explicité l'orientation du ton d'une pensée ou d'une réplique

un bel exemple..

-Ses hommes sont morts pour une cause qu’ils savaient juste. Leur vie a été exemplaire…

Il avait volontairement accentué le « leur » pour leur faire comprendre que, eux, ils ne pouvaient pas s’en vanter.

voila une tournure bien maladroite, qui sera a proscrire dans tes futurs textes.

voila en passant, je suis sur que tu ne le prendra pas mal (cela ne m'a meme pas traversé l'esprit) d'ailleur dans l'ensemble tu nous a habitué a du bon niveau.

mais le récit vaut la peine qu'un style irreprochapable soit mis a son service.

pour me contredire: c'est vrai qu'une telle débauche de création en si peu de temps ne permet pas toujours de s'attarder sur chaque point de syntaxe..

La bataille pourrait être un plus décrite AMHA : la charge des cavaliers, des coups d'estoc et de taille, peut être meme un duel avec un champion face à Nedi... parce que la ca fait "il charge et en deux secondes tous les méchants pas beau ils crèvent"...

et bien justement je trouve au contraire que pour une bataille pliée d'avance comme celle-ci, tu aurais meme pu rester encore plus vague, pourquoi pas utiliser une succession de métaphores bien senties..

-le Général Grievous, :ermm: -

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Allez, ca va bouger un peu !! Je sais, je ne suis pas censé poster mais comme ja pars vendredi matin, vous allez être privé de suites pendant deux semaines ! Bref :ermm: Gavez-vous jusqu'au 14 <_<

GG : Des demain, je retravaille les dialogues

Le forestier : Oui ca se peut :crying: Lisez les prochains chapitres ^_^ ( Je dis pas qu'il a raison, enfin pas d'ici 20 chap :crying: )

Chapitre LXXXIX

-Pourquoi lui avoir laissé la vie sauve ? Demanda pendant le trajet Pierre à propos de Boreric.

Neldirage se laissa balancer quelques secondes par son cheval avant de répondre.

-Il le valait sûrement mieux. Je sais qu’il ne me laissera jamais tranquille mais si nous l’avions tué, l’Empereur n’aurait pas accepté si facilement l’assassinat d’un de ses généraux ! Là, nous lui avons pris qu’une partie de son armée ! Il ne viendra pas chercher le combat tant qu’il n’aura pas recréé un empire stable….

-Je vois, dit Pierre pensif, je pense quand même qu’on aurait dû l’exécuter…

-Tu sais, Pierre, des fois, rien que la considération que les hommes ont entre eux leur permet d’avoir la vie sauve…

Pierre sembla étonné de cette révélation. Jamais il ne s’était imaginé que pour régler un problème, il faudrait aller à l’opposé du bon sens et de l’évidence. Ici, bien qu’un ennemi éternel venait de voir le jour, les conséquences qui en résultèrent furent les meilleures que l’on puisse espérer. Neldirage, qui n’avait à déplorer que quelques blessés, revenait au camp triomphant.

Ils mirent une semaine pour rejoindre les falaises. Pendant le trajet, Neldirage avait craint que les nouveaux venus ne s’entendent pas avec les vétérans. Mais encouragés par l’honnêteté de Pierre, le franc-parler de Van ainsi que par l’ambiance de tous les chevaliers, ils s’intégrèrent assez vite… Ou cela fut-il le contraire ? Quoi qu’il en soit, c’est de bonne humeur que les deux armées ne furent plus qu’une. Arrivant juste avant que la nuit tombe, Neldirage s’éclipsa au bord de la falaise, là où il avait observé la baie pour la première fois.

Comme à son accoutumée, il prit sa respiration lorsqu’il contempla le vide. Tout en bas, une grande plaque de pierre blanche épousait les formes de la falaise. Il devait y avoir, selon les plans, une vingtaine de mètres entre la paroi et la base des fondations. Mais, d’où il était, il ne pouvait pas voir la différence. Les travaux avaient bien avancé pendant leur absence. Aussi incroyable que cela fut, ils avaient terminé de bâtir les fondations et déjà l’art elfique créait les premières habitations. En une demi-année, ils seraient prêts à accueillir toute l’armée ainsi que les vingt mille âmes de la population prévue.

L’hiver finit par arriver. Dans ces régions méridionales, le climat était encore assez doux mais la nature repliait lentement ses pétales condamnant ainsi la population à trouver autre part sa source de nourriture. Neldirage envoya des éclaireurs vers l’est, dans les montagnes. Ils ne revinrent que diminués : Nombre de créatures les attendait dans les pics… Une expédition fut tout de même montée par Neldirage contre un clan orque qui se cachait au pied des montagnes. Ils en revinrent victorieux et avec un petit trésor. Ils l’utilisèrent pour commercer avec les nains et acheter majoritairement de la viande car le poisson devenait lassant.

C’est donc trois mois plus tard que les premiers vents frais commencèrent à souffler. Il ne neigeait pas encore et Neldirage doutait que ces lieux eussent déjà supporté ce léger manteau blanc. Cela faisait tout juste une semaine qu’ils étaient rentrés de l’expédition que Neldirage projetait déjà de repartir.

-Comment ça ? Demandèrent simultanément le capitaine Ron et Talaert.

-Regardez, vous avez vu l’or que nous avons ramené ? Je suis sûr que ces montagnes en cachent encore plein…

-Nous ne pouvons partir avant que la forteresse ne soit entièrement bâtie… Déclara Ron.

-Si nous attendions réellement la fin des travaux, nous ne bougerions pas d’ici pendant des années ! Les bâtisses principales sont déjà construites et la population, qui arrive en flot continu, a un toit où s’abriter. Je viens de recevoir une lettre, tenez !

Il déposa ladite missive sur une grosse table de bois qui occupait le milieu de la tente.

-C’est une proposition de cessez-le-feu ? S’étonna Ron.

-Exactement, répondit Neldirage, nous sommes officiellement en paix avec l’Empire.

-Fantastique ! Se réjouit Talaert en abattant son poing sur la table. Je vais enfin pouvoir dormir en ne craignant pas de me réveiller assiégé.

Les deux autres protagonistes lui jetèrent un regard en coin : Il n’avait jamais parlé de ses doutes. Quand il vit qu’ils le regardaient, il fit un geste de la main pour écarter sa propre remarque.

-Bon, faisons un bilan de la situation, proposa Neldirage.

-Je suis d’accord, accepta Ron en s’asseyant sur une chaise.

-Bon, commença Neldirage. Bilan des travaux. Le premier étage de la cité est construit. Il peut accueillir cinq mille personnes. C'est-à-dire toute la population qui nous a rejointe : essentiellement les familles de nos soldats. D’après nos rapports de tous nos éclaireurs, d’ici l’été prochain, notre cité se composera de vingt mille personnes !

Les deux capitaines froncèrent des sourcils à ce chiffre exorbitant. Ca serait une des plus grosses cités de la région.

-Cela veut dire que nous devons créer au moins quatre niveaux supplémentaires.

-Tu veux pas un château aussi ? Demanda Van en entrant dans la tente avec Ylanay et Pierre.

-Pas pour l’instant, répondit distraitement notre général. Ensuite, dès le printemps, nous devrons travailler la terre entre les fleuves. Je ne sais pas si cela sera suffisant pour nous sustenter mais ça devrait quand même ne pas être négligeable. Dans quelques jours, Farak va se lancer dans la rénovation du fort de l’île. J’aimerais donc que vous lui prêtiez main forte pour en faire un lieu stratégique ! Cette petite île sera notre seule défense pour protéger la forteresse. J’ai aussi demandé à un ami architecte de venir.

-Pourquoi ? Demanda Pierre sans attendre la réponse qui allait venir d’elle-même.

-Il va nous bâtir un port sous la ville. D’après les ingénieurs, le système de poulies qui sera créé pour tracter les bateaux est possible. Nous allons donc avoir un accès restreint à notre ville par voie maritime.

-Combien d’hommes pourra accueillir le fort ? Le coupa Talaert.

-Un millier, je pense ! Avoua Neldirage.

-C’est peu, commenta Ron.

-Une idée ?

-Nous pourrions construire deux fortins sur les côtés, ici et ici ! Dit-il en désignant deux points qui permettraient le contrôle des deux côtés du lac supérieur, comme ils l’appelaient.

-Construire… Construire ! Répéta Neldirage. Je vous rappelle que les nains et les elfes nous approvisionnent contre des services ! Plus nous ferons appel à eux, plus nous leur serons redevables. Gardons ce projet pour dans quelques années, proposa Neldirage.

Ils acceptèrent et refirent le silence pour écouter la suite de son discours.

-Nous venons donc de voir les aspects travaux et population. Pour ce qui est de notre vie ici, il faudra un demi-millier de soldats pour maintenir de l’ordre en ville. Je ne veux pas que l’anarchie commence à s’installer. Chaque commerce doit être scrupuleusement inspecté, je ne veux pas de voleurs ! Vous ferez également savoir que la vie privée n’existera pas, des descentes pourront être effectuées quand bon nous semblera.

Neldirage n’était pas vraiment sûr du génie de cette idée… Mais pour l’instant, il devait garder le contrôle sur la ville. Il retirerait sûrement cette règle plus tard.

-D’après mes calculs, il reste donc mille cinq cents soldats inactifs. C’est eux que je compte emmener avec moi dans les montagnes chercher des trésors. Nous pourrions ainsi effacer une partie de notre dette. Pour terminer, il faudra envoyer des traités de commerce partout dans le monde. Il faut faire savoir qu’un nouveau port vient de naître. Ce verre, comme l’appelle les magiciens, nous permettra de commercer. Personne d’autres ne doit savoir le fabriquer ! Des questions ? Demanda Neldirage en se relevant.

-Oui, moi ! Dit Van en levant la main. Qui comptes-tu emmener ?

Neldirage réfléchit.

-Tous les barbares de Kaer Ynir. Ils ne supportent pas l’inactivité et revoir des montagnes leur fera du bien. Ensuite, le reste sera composé de moitié de vétérans et de moitié de nouveaux.

-Comme tu n’as pas prévu de nous exclure de cette expédition, s’assura Pierre, qui va diriger la ville pendant ton absence ?

-J’ai déjà mon idée là-dessus ! Annonça Neldirage avec un grand sourire. La même personne qui m’a fait parvenir cette lettre, dit-il en montrant le parchemin à ses trois amis.

-Rek ! S’exclama Ylanay en reconnaissant la signature. Il va vraiment venir ici ?

-Oui, répondit Neldirage, sa vieille carcasse ne supporte plus le froid à ce qu’il paraît ! Nous partirons en campagne dès la fin de l’hiver… Déclara Neldirage en anticipant la dernière question.

-Quand arrive ce vieux barbu ? Demanda Van alors que l’homme et lui avaient le même âge.

-J’espère que tu ne parles pas de moi ! Dit Rek en faisant irruption dans la tente.

-Déjà ! S’étonna Neldirage en devançant tous les occupants de la pièce.

-Ca faisait longtemps que je m’étais pas téléporté mais ça va, je m’en sors plutôt bien !

Tous les amis se saluèrent et Neldirage présenta ensuite ses deux capitaines.

-Rek, je te présente le capitane Talaert.

Il fit un signe de tête vers un des aînés des soldats. L’homme à la barbe noire et grise répondit par un signe de tête.

-Ainsi que le capitaine Ron.

L’homme d’une trentaine d’année répondit également par un signe de tête courtois.

-Tu me fais visiter le camp ? Demanda Rek.

Neldirage accepta se rappelant que Ria lui sauterait dessus dès qu’elle apprendrait que notre général était seul. Préférant mettre cette confrontation à plus tard, les deux amis longèrent les Sept, comme étaient désignés les sept fleuves qui alimentaient le Lac supérieur.

-Alors comment vas-tu ? Demanda le magicien.

-La vie suit son cours ! Répondit Neldirage. Tu as dû apprendre mes déboires amoureux avec la princesse Caroline…

Rek hocha la tête et continua à marcher doucement.

-Ce que peu de monde sait, c’est que nous avons couché ensemble…

-Par tous les dieux ! Blasphéma le magicien. Comment cela est-il possible ?

-C’est une longue histoire ! Tout ça pour dire que nous avons vaincu avec brio l’armée envoyée contre nous… Maintenant, nous construisons notre cité là-bas !

Neldirage tendit le bras derrière Rek qui se retourna pour apprécier le bruit des chutes d’eau.

-Dans la falaise, ingénieux comme méthode…

Neldirage sourit.

-Non, pas dans les falaises… Mais sous les cascades !

-Comment c’est possible ? Demanda Rek excité.

-Tu te rappelles les petits piliers magiques qu’on a trouvés sur les chaotiques ?

-Oui…

-Et bien les elfes les ont gentiment modifiés pour nous ! Maintenant, ils forment un bouclier protecteur !

-Je serai content de voir ça ! Décréta le magicien en se frottant les mains.

-Comme si je ne m’y attendais pas ! Dit Neldirage en levant les yeux au ciel.

Ils firent demi-tour et prirent les chemins qui menaient aux bords de la falaise. Le soleil était encore haut dans le ciel et ils n’auraient pas besoin de descendre pendant une heure pour pouvoir voir la cité de la baie inférieure.

-Tu t’es découvert de nouveaux pouvoirs ? L’interrogea Rek.

-Non, dit Neldirage avec une pointe de regret. Je peux invoquer une flamme plus puissante et de différentes couleurs ! Rien de bien intéressant.

Rek rit en repensant au désarroi de Neldirage lors de leurs séances d’entraînements.

-Bah, le consola l’autre, tu es déjà capable de diriger les vents magiques ! C’est une belle consolation !

-C’est vrai que ça m’a bien aidé, dit Neldirage en se grattant le menton et pensant à sa rencontre avec le mage de la Capitale.

En y pensant, Neldirage se demanda comment avaient avancé ses recherches. Cela faisait des lustres qu’il ne l’avait pas vu. Et s’il ne s’était pas étripé avec Firtaes et Trair, il avait intérêt à avoir appris des choses. Ils traversèrent le camp de part en part pour s’approcher des bords, assez instables, de la falaise.

-Ils tiennent à toi… Déclara Rek après un regard en arrière.

-Pardon ? Reprit Neldirage.

-Tes hommes… Ils ne savent pas qui je suis et pourtant ils surveillent chacun de mes gestes.

Neldirage s’émut à cette pensée. Il tourna fugacement la tête pour vérifier ces dires. Il changea rapidement de sujet.

-Nous allons longer le lac pour regarder la ville du dessus ! Tu ne verras pas bien mais ça te donnera un aperçu.

Le magicien acquiesça et ils rejoignirent le lieu en une heure. Le plus long fut de traverser les fleuves. Ils utilisaient pour l’instant des radeaux mais Neldirage espérait bien trouver une solution plus permanente.

-Incroyable ! Susurra Rek.

-Ca nous a tous fait ça… Soupira Neldirage avec un clin d’œil.

-Vous allez construire jusqu’à atteindre les bords de la falaise ? Le questionna Rek.

-Non, non ! Le rassura Neldirage. Si jamais nous le faisions, nous pourrions abriter jusqu’à cent mille personnes ! Nous pensons accueillir qu’un cinquième de ce chiffre.

-C’est déjà pas mal, commenta Rek en ne lâchant pas le vide des yeux.

-Ca va être l’heure de manger, annonça Neldirage en regardant le ciel. Ca me donne l’envie de rétablir certaines coutumes.

Les deux hommes sourirent et rejoignirent le camp où des rangées de tables avaient été disposées. Neldirage monta sur l’une d’elles et, au grand plaisir des barbares de Kaer Ynir, fit un discours pour bénir le repas.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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C'est bien, même si un bon bout de l'histoire a été transformée en slashs :ermm:

L’autre continua le ballet et rétorqua :

-Vous ne connaissez pas ma réputation ? Même avec deux fois plus d’hommes, vous n’auriez pas réussi à vaincre !

Bah ouai mais ils ont pas encore combattu ....

Mais c'est très bien quand même, c"est pas un défaut comme ça qui va entacher les textes hein... ^_^

[HS] ma vie à la star'à'qu'mie

Pemière fois que je tape au clavier sans regarder moi (ouai bon m"a fallu 6 minutes, mais bon)

[HS° terminé

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Je viens de recevoir une lettre, tenez !

Il déposa ladite missive sur une grosse table de bois qui occupait le milieu de la tente.

-C’est une proposition de cessez-le-feu ? S’étonna Ron.

-Exactement, répondit Neldirage, nous sommes officiellement en paix avec l’Empire.

-Fantastique ! Se réjouit Talaert en abattant son poing sur la table. Je vais enfin pouvoir dormir en ne craignant pas de me réveiller assiégé.

Quand on connait les pourris qui vérolent l'empire, on se dit que ça pourrait être un piège; je pense en particulier à de la Garde: ce serait bien dans son style, non ?
-Cela veut dire que nous devons créer au moins quatre niveau supplémentaires.

-Tu veux pas un château aussi ? Demanda Van en entrant dans la tente avec Ylanay et Pierre.

-Pas pour l’instant, répondit distraitement notre général.

Un château ? Va y avoir un château ? dis, dis?
Vous ferez également savoir que la vie privée n’existera pas, des descentes pourront être effectuées quand bon nous semblera.

Neldirage n’était pas vraiment sûr du génie de cette idée… Mais pour l’instant, il devait garder le contrôle sur la ville. Il retirerait sûrement cette règle plus tard.

C'est quand même dangereux; il est quand même en train d'iinstaurer le totalitarisme; Une personne mal intentionnée pourrait tenter de prendre sa place tellement c'est tentant.
Neldirage tendit le bras derrière Rek qui se retourna pour apprécier le bruit des chutes d’eau.

-Dans la falaise, ingénieux comme méthode…

Neldirage sourit.

-Non, pas dans les falaises… Mais sous les cascades !

Ah ben voilà, on n'est pas les seuls à avoir compris de travers !!! :ermm: .

Vivement la suite !!!

Neldirage se laisse balancer quelques secondes
Pourquoi un présent ?
dès fois
Pas d'accent.
Neldirage, qui n’avait qu’à déplorer que quelques blessés, revenait au camp triomphant.
une négation en trop, retire le "qu' ", je dirais.
Où ce fut-il le contraire ?
"Ou cela fut-il le contraire ?".
Comme à son accoutumé
"accoutumée".
il avait terminé de bâtir les fondations
"Ils avaient...", non ?
condamnant ainsi la population à trouver autre part leur source de nourriture.
"sa", non ?
Ils ne revinrent que diminué
Accord.
Il peut accueillir cinq milles personnes
Invariable.
C'est-à-dire toute la population qui nous a rejoint
Accord.
quatre niveau supplémentaires
Accord.
il reste donc mille cinq cent soldats
Accord.
Il faut savoir qu’un nouveau port vient de naître.
Il voulait peut-être dire "faire savoir" ?
nous construisons notre citée
"citée" ? Modifié par Gemini Dragon
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A apoca : Elle a pas été transformée !! C'est parce que je rassemble les chapitres dans un meme post :ermm: Ca evite aux gens de lire deux fois les memes choses :clap: Mais personne ne le remarque à ce que je vois ^_^

Gemini : Les principes que tu ennonces : totalitarisme et tout vont me servir de base fluffique :clap: Comme ca, si un jour j'y reviens par un autre texte ( ce qui va surement etre le cas à la fin de celui là <_< ) Vous ne serez pas perdus :crying:

Le_tout_mouru : Oui, il est deja la :lol: C'est lui ( avec le géant, et sergent Pat, qui sont venus le secourir lorsque Neldirage était en prison à la Capitale :-x

Une suite, ou beaucoup d'infos sont importantes ! Surtout une :crying: Elle est marquée en gros et je reviendrai sur cette idée sur la toute dernière phrase du tout dernier chapitre :angry:

Chapitre XC

Le repas se passa dans la joie et la bonne humeur. Le soleil était haut dans le ciel et le grondement des conversations se faisait entendre partout dans le campement. Les ouvriers-soldats, les guerriers au repos, les nains, les elfes et les civils se mélangeaient, discutant des travaux, du temps ou de leurs histoires respectives. Près de Neldirage, Gromf semblait s’être lié d’amitié avec Pat. Chacun avait trouvé en l’autre un compagnon à sa hauteur. D’un autre côté, Rek s’était joint à Firtaes et Trair. Neldirage sourit : Les deux mages avaient trouvé quelqu’un prêt à leur rabattre le clapet.

En face de lui, ses trois amis et ses deux capitaines discutaient des préparatifs pour l’après-saison. La future campagne allait être longue et usante. Mieux valait que tout soit préparé bien à l’avance. Fertan discutait avec Ria. Neldirage ne pouvait s’empêcher une petite pointe de jalousie. Ils n’avaient toujours pas parlé depuis son retour. Il faudrait qu’ils se revoient le plus rapidement possible pour mettre les choses au clair une fois de plus. A une table toute proche, Ylith parlait avec les sergents Franck, Nalitre et Anthonï. Farak, quant à lui, discutait avec deux de ses ingénieurs ainsi que les sergents Rudolph et Sebastian.

Le repas était déjà bien commencé lorsque le visage du vieux magicien de la Capitale surgit dans son esprit. Dire qu’il avait confié sa pire angoisse à un homme dont il ne connaissait pas le nom. Neldirage leva sa coupe, la but et quitta sa table. Il en contourna deux où des soldats l’apostrophèrent. Ils semblaient assez éméchés mais Neldirage ne leur en tint pas rigueur et leur lança même quelques remarques qui provoquèrent des rires. Après avoir ramassé un groupe de tonneaux renversés et remarqué que se cachait derrière un couple en plein ébat, Neldirage rejoignit la tente du mage après leur avoir conseillé de trouver un autre endroit.

-Bien, dit Neldirage en poussant les pans de la tente. J’ai assez oublié tes recherches pour l’instant !

Notre général regarda aux alentours. Le mage finit par se dévoiler derrière une grosse étagère.

-Je commençais à m’inquiéter, dit l’homme avec un sourire qui mit en relief ses rides, j’ai fait des découvertes intéressantes.

Neldirage fit un mouvement de poignet signifiant clairement qu’il lui demandait de développer.

-Votre arme est un Croc…

-Un quoi ? Demanda Neldirage.

-Un Croc, une arme ancienne. D’après les légendes, elle donnerait un pouvoir occasionnel de vision ainsi qu’une longévité accrue. C’est une arme qui est souvent restée entre des mains sombres… Au fil des siècles, elle conféra à son porteur une audace accrue… A la limite de la cruauté.

-C’est donc ça… Dit Neldirage tout bas.

-Sinon, je dois avouer que c’est tout ce que j’ai trouvé pour l’instant. J’ai demandé certains ouvrages qui risquent de mettre du temps à arriver. Je me permets donc, général, de vous demander un peu de temps en plus.

-Vous avez fait de bonnes découvertes, conclut Neldirage, j’accepte. Je veux connaître son histoire ainsi que comment maîtriser son pouvoir.

-Je ferai tout ce que je peux, dit l’homme en se courbant légèrement.

Neldirage fit volte-face et sortit de la tente. Il faillit entrer en collision avec Ria qui l’attendait dehors de pieds ferme. Le général allait bafouiller une excuse quand elle se jeta sur lui et l’embrassa fougueusement.

-Enfin à moi ! Glissa-t-elle entre deux baisers.

Neldirage était toujours gêné par cette relation d’amants qu’ils avaient. Le général se dit qu’il fallait mieux qu’ils arrêtent quand un délicieux parfum de plantes sauvages chatouilla son nez. Ce parfum si excitant... Ses cheveux qui lui caressaient le cou… Cette silhouette si fine moulée par des vêtements de soldats. En l’espace d’une minute, ils passèrent dans la tente de Neldirage pour laisser parler leurs émotions.

Cela faisait une heure et demie qu’ils étaient à l’intérieur quand Neldirage s’apprêta à ressortir.

-Tu y vas déjà ? Demanda-t-elle encore un peu endormie.

-Oui, répondit Neldirage en s’habillant, ils doivent être perdus sans moi.

-Moi aussi, je le suis…

Neldirage l’embrassa sur le front et fit mine de sortir.

-Vous comptez repartir après l’hiver ? Demanda-t-elle d’un ton qui signifiait clairement qu’elle n’en avait nulle envie.

-Oui, sans or, nous sommes condamnés à mourir… Je ne peux le permettre.

-Alors je partirai moi aussi ! Rétorqua-t-elle.

-Je ne puis t’emmener avec moi…

-Qui t’as dit que je voulais venir avec toi ?

Elle leva le menton.

-Je suis une mercenaire et de plus, un messager. Je repartirai donc faire mon devoir là où l’or se fera entendre !

Elle semblait vraiment croire à ce qu’elle disait. Neldirage lui sourit et sortit de la tente sans répondre. Elle ne pourrait pas repartir d’ici avant le printemps. La vie qui s’agitait dans son ventre le lui interdirait. Neldirage l’avait senti tout à l’heure, elle était enceinte, il en était convaincu. Elle devait le savoir, pensa Neldirage. Il ne savait pas pourquoi elle essayait de le lui cacher. Sûrement pour éviter qu’il lui interdise de partir mais si elle était raisonnable, elle prendrait la décision elle-même... Neldirage l’espérait.

Il quitta la tente laissant sa douce amante sommeiller. Les vents frais étaient de plus en plus fréquents mais le climat restait doux. Neldirage se demandait si le temps serait le même dans les montagnes. Il resserra la cape noire qu’il avait enfilée. Elle lui tombait jusqu’aux bas des bottes et une longue capuche pendait dans son dos. Ainsi vêtu, notre ami rejoignit les trois siens qui regardaient les montagnes.

-Alors ? Demanda Neldirage.

-D’après Rek, commença Van, ces bas-nuages sont les premiers signes de l’arrivée imminente de la neige.

-En fait, si on a de la chance, continua Ylanay, les vents qui circulent haut dans la vallée devrait repousser ces intempéries vers le nord. On y échappe donc pour cette fois-ci.

-Espérons que les chutes de neige ne tombent pas avant une paire de mois. Les travaux seraient considérablement ralentis.

Alors que Neldirage venait de finir sa phrase, le bruit de pas caractéristique de Farak se fit entendre. Un groupe de cavaliers passa et le roi nain apparut. Neldirage alla à sa rencontre.

-Haut-roi… Dit Neldirage en guise de salutation.

-Général, dit le nain en réponse. Il est l’heure pour moi et mes compagnons de partir.

Neldirage laissa échapper un soupir.

-J’aurais aimé vous savoir encore quelques temps à mes côtés !

-Nous ne le pouvons, répondit-il de sa voix rocailleuse. Nous avons rénové en grande partie les bâtisses sur l’île et les fondations tiennent le choc. Voilà plusieurs mois que nous travaillons ici, mes nains ont envie de revoir leurs familles.

-Je comprends, dit Neldirage, vous avez fait du très bon travail…

-Merci, répondit le nain au travers de sa barbe, vos hommes sont compétents et ils suivent bien les ordres, vous pouvez être fier de votre armée.

Neldirage sourit.

-Enfin, comme nous l’avons conclu, du ravitaillement arrivera jusqu’à ce que vous soyez en mesure de vous approvisionner tout seul. Il est donc venu de parler de votre paiement.

Neldirage reprit l’initiative de la conversation.

-Notre armée compte aller dans les montagnes, nettoyer ce qu’il y traîne.

-Cela me semble suffisant, dit le roi en réfléchissant. Cela fait trop longtemps que nos anciennes forteresses sont occupées ! Il est temps qu’elles nous reviennent. Nous vous laissons tous les trésors que vous trouverez, par contre, il est possible que vous trouviez certains objets nains perdus, nous vous serions reconnaissants de nous les remettre.

-Evidement, déclara Neldirage en hochant la tête, cela va de soi.

Les deux amis se serrèrent la main, fiers d’avoir trouvés un compromis.

-Alors il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon voyage, dit Neldirage avec un franc sourire.

-Longue paix à votre royaume, dit le nain en respectant la coutume.

Neldirage lui rendit son au revoir puis ils se séparèrent. Il fit mander le sergent Nalitr, en tant qu’ancien commandant de frégate, notre général avait émis l’hypothèse de lui confier toutes les affaires maritimes. Ce jugement avait été encouragé par ses deux capitaines.

-Général, vous m’avez fait appeler ? Demanda l’homme à la barbe brune.

-En effet, nous avons besoin de vos talents de marin.

L’homme sembla flatter que l’on s’adresse à lui.

-Que puis-je faire pour vous ?

-D’abord, changer de tenue ! Sur ce vêtement, je ne vois aucun galon d’amiral !

L’homme sembla surpris de l’annonce de son supérieur, Neldirage sourit en le regardant. Il se demanda s’il avait arboré la même expression quand on lui avait appris ses promotions.

-Normalement, ce titre te confère autant de pouvoir qu’un général… Mais pour l’instant, tu seras encore sous mes ordres ou sous les ordres des capitaines Ron et Talaert. Nous finirons bien par trouver un moyen de nous arranger.

-Merci, général ! Dit l’homme, la voix chargée d’émotions.

-Un ingénieur va bientôt arriver, il t’expliquera ce qu’il devra faire. Tu devras tout metre en œuvre pour qu’il ait ce qu’il demande. Il faut aussi que tu supervises la construction de petits navires pour passer d’une rive du lac à l’île. Cela te convient-il ? Demanda Neldirage en laissant clairement planer qu’en fait, il n’avait pas le choix.

-Evidemment, général… Je me disais aussi que ces vieux radeaux n’étaient pas adaptés à nos besoins.

Il s’inclina et disparut. Neldirage reporta son regard vers les falaises. On pouvait voir deux grands échafaudages qui avaient été dressés sur la plus petite île, celle desservie par le pont à fleur d’eau. Les cages pour les plateformes étaient en train d’être construites et bientôt, ils iraient s’installer définitivement et démonteraient ce campement dans lequel ils vivaient depuis plusieurs mois.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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