fibz Posté(e) le 22 juillet 2006 Partager Posté(e) le 22 juillet 2006 (modifié) EDIT: Inxi etant absent jusqu'a la semaine prochaine, il m'a demandé de lui poster ce chapitre pour vous faire patienter! Alors comme prévu, voici une petite suite surprise !!! J’espère que le précédent chapitre vous à laisser dans l’haleine de celui-ci ! Alors ce chapitre m’a donné l’idée pour un autre récit. J’ai fait un effort sur l’action et la description, j’avais rarement mis autant de temps pour faire un chapitre ! Au final, ça donne quelque chose dont je suis très fier !!! En tout cas, merci de me lire avec autant de régularité !!!! Chapitre XCV Voici un mois que Neldirage et ses hommes avançaient sans rien pour les arrêter. Ils avaient vaincu moult créatures pendant ces jours et ils étaient déterminés à continuer. Le printemps avait fait éclore les bourgeons et les feuilles virait au vert d’autrefois. Les animaux réapparaissaient et Neldirage et ses hommes laissèrent derrière eux ces moments où ils se privaient de nourriture. Après avoir débarrassé les environs du lac de toutes les créatures qui s’y trouvaient, Neldirage avait décidé de faire route jusqu’à une rivière qui descendait des plus hauts pics enneigés. Lui et son armée l’avaient longée tuant orcs, hommes ainsi que des créatures sans nom comme des araignées géantes ou d’énormes singes recouverts de fourrure blanche. Tout allait bien jusqu’au jour où un groupe d’éclaireurs ne revint pas. -Tu es sûr ? Demanda confirmation Neldirage à son subalterne. -Oui, ils auraient dû être là depuis deux heures maintenant… -Où sont-ils allés ? -Vers l’est ! Général. -Talaert ! Hurla Neldirage. L’homme mit plusieurs minutes à venir. Il émergea du couvert d’un sapin. -Général ? Demanda l’homme à la barbe noire et grise. -Rassemble le conseil de guerre, des ennuis sont proches. -Oui, général ! Le capitaine partit chercher ceux qui faisaient partie du conseil. C'est-à-dire : Van, Ylanay, Pierre, le capitaine Ron et Talaert, Firtaes, Trair, Gromf et Pat. -Que se passe-t-il ? Demanda Pat de sa voix tonitruante quand il vit que tous étaient là. -Un groupe d’éclaireurs n’est pas revenu… C’étaient quatre bons soldats et je ne pense pas que ce soit une désertion. -Où devaient-ils aller ? Demanda Firtaes en déroulant une carte précédemment attachée à sa ceinture. -L’est ! répondit Neldirage. On ne sait pas trop où on est mais on devrait être par là, ajouta Neldirage en pointant du bout de sa dague un point qui se trouvait pratiquement en dehors du dessin, à l’est de leur cité. -Personne n’est allé aussi loin depuis longtemps… Remarqua Trair. -Seuls les Dieux savent ce qui nous attend… Ajouta Ylanay. -Que fait-on ? Le questionna Pierre. -On prend l’armée et on avance ! Il faudra être prudents, comme l’a dit Ylanay, on ne sait pas ce qui nous attend là-bas. Les deux capitaines hochèrent la tête et sortirent de la tente pour ordonner le départ. -Que penses-tu que ce soit ? Demanda Van. -Je ne sais pas… Avoua Neldirage. On a vu tellement de choses depuis qu’on est parti… -Bon, mettons-nous au travail… Allons aider à ranger le camp ! Décida Pierre. -Et vous aussi ! Dit Neldirage en pointant du doigt Firtaes et Trair. Les deux mages s’exécutèrent sans se retenir de quelques réflexions. Neldirage leur lança un regard qui en disait long sur cette réticence puis alla préparer Eclair. Le général réajusta sa selle, y accrocha ses deux épées, vérifia ses étriers, remit le bouclier et testa la fine armure de son cheval. Une fois que cela fut fait, il déambula à travers le camp de fortune pour vérifier que ses soldats ne perdaient pas de temps. Quelque part, cela avait du bon d’avoir pris du grade, se dit Neldirage. Ils mirent une petite heure pour tout ranger et quitter les abords de la rivière près de laquelle ils campaient. Une heure plus tard, les éclaireurs annoncèrent qu’ils avaient retrouvé la trace de leurs amis. Neldirage ordonna une pause et s’avança à leur suite, vite rejoint par ses trois amis et Kel. -Restez ici, ordonna Neldirage à Talaert. Nous vous ferons signe si jamais il y a du grabuge. Alors Mick ? L’homme se retourna sur sa selle lorsqu’il entendit son nom. -Et ben, là on est dans la forêt. En suivant le sentier, y a une intersection. Sur la gauche, on va vers les montagnes. Y a des petits sentiers qui sont le long d’une falaise ! Y a des grottes et les traces s’arrêtent devant ! -D’accord, conduisez-nous là-bas… Le groupe d’éclaireurs talonna leurs montures, immédiatement rattrapé par notre général. Le sentier était fait de terre en pagaille, comme s’il avait été retourné après une pluie battante. Il était assez large et de chaque côté défilaient des sapins. Neldirage commençait à se demander comment il était possible que seuls ces arbres survivent ici quand ils arrivèrent à la fameuse intersection. Le sentier se réduisait au fur et à mesure jusqu’à ce qu’un enchevêtrement de branches mortes bloque le passage. Sur le côté, on pouvait voir un petit passage qui contournait cet obstacle et menait directement sur une corniche. Elle était assez large et ils purent chevaucher par groupe de trois sans crainte de tomber. La dizaine d’éclaireurs tirèrent sur leurs rênes devant une grotte plus grande que celles qu’ils venaient de croiser. La lumière du jour parvenait à éclairer la grotte sur une cinquantaine de pas. Neldirage descendit de cheval et demanda une torche. Derrière lui, la corniche laissait entrevoir la vallée en contrebas remplie exclusivement d’arbres et de rochers. L’entrée de la grotte se caractérisait par une voûte atteignant la dizaine de mètres de hauteur. Elle était aussi surmontée de rochers qui semblaient être sur le point de s’effondrer. Neldirage détacha la demi-douzaine de montures qui avaient été reliée à un tronc et tendit les rênes à ses amis. -Bon, allons voir ce qu’il y a là-dedans ! Déclara Neldirage en s’avançant seul. Pierre mit également pied à terre et s’avança. -Que fais-tu ? Demanda notre général. -Je viens avec toi ! Annonça l’autre, je te rappelle que c’est moi qui peut voir dans le noir ! -S’il vient, on vient ! Dit Ylanay après un regard entendu avec Van. -D’accord, d’accord ! Abdiqua Neldirage. Vous autres, dit-il à l’adresse des éclaireurs et de Kel, tenez-vous prêts. Les quatre amis s’avancèrent prudemment dans la grotte. -Que vois-tu ? Demanda Ylanay. -Des morts… Répondit-il en souriant. -Oh non, pas encore ! Gémit Van. -Non, ceux-là vont le rester… Neldirage, c’est deg’ ! Les cadavres ne ressemblent plus à rien… Y en a au moins vingt. De la charpie ! -Une trace de ce qui peut avoir fait ça ? Demanda Neldirage qui dégaina ses deux épées. -Non, dit Pierre après avoir regardé autour de lui… La caverne n’est pas si longue que ça, à vingt mètres, il semble que la grotte s’agrandisse. -Une salle ? Demanda Ylanay. -Je pense… Dit Pierre sans grande envie de vérifier. Neldirage donna néanmoins l’ordre d’avancer. Seul Ylanay ne semblait pas se soucier de ce qui pouvait les attendre. Notre général envia Pierre : Il était le seul à tout voir. Eux, ils ne voyaient que ce que les torches leur laissaient bien voir. Neldirage parvenait à peine à discerner les parois où leurs ombres dansaient, insouciantes. Ils continuèrent à avancer, armes aux poings. Ils finirent par arriver jusqu’où la voûte se dérobait. Neldirage fut le premier à y arriver. Il jeta une torche au milieu de l’arène pour voir ce que Pierre appelait charpie. Il détourna rapidement le regard. Van le rejoignit, arc bandé. Vint ensuite Ylanay, qui portait la torche et Pierre qui jeta un œil vers le haut. Il lâcha une exclamation de surprise. -Que vois-tu ? Demanda Neldirage. -Ca monte haut ! On dirait une ancienne construction ! Construite dans la montagne, comme une tour dont l’intérieur se serait effondré… Il y a des ouvertures dans cette cheminée, comme des portes. Des restes d’escaliers et… Et… Il se tut et les amis reculèrent d’instinct. -Quoi ? Cria Neldirage malgré lui. Il y eut une sorte d’appel d’air et Neldirage se jeta en arrière. Il y eut un bruit sourd et d’os écrasés. Les quatre amis furent touchés par un vent de poussière. -Fuyez ! Cria Pierre avant de courir vers la sortie. Ses trois amis joignirent, une fois n’est pas coutume, la parole aux gestes et coururent. Neldirage jeta un regard en arrière et vit une ombre massive se détacher des ténèbres grâce à la torche qu’il avait abandonnée. Deux grandes coupoles vert clair s’allumèrent dans la nuit et un sifflement, comme celui d’un serpent, résonna dans la grotte. Neldirage prit ses jambes à son cou après avoir vu un éclat inhabituel au-dessus de ce qui devait être des yeux. Sa nuque se raidit et notre général put voir Kel s’auréoler d’énergie bleue. La sortie semblait si loin… Neldirage voyait les silhouettes de ses amis se découper devant lui. Deux autres cachèrent la lumière du soleil et vinrent à sa rencontre. Les deux éclaireurs qui étaient venus vers lui tirèrent deux flèches, dégainèrent et chargèrent. Neldirage comprit tout de suite que sans leur acte désespéré, il y serait sûrement resté. Neldirage regarda rapidement en arrière et vit l’un des deux disparaître dans les ténèbres, quelque chose l’ayant transpercé de part en part. Kel tendit la main alors que Neldirage était à une dizaine de mètres de l’entrée. Une violente détonation explosa et un éclair crépita dans les airs. La caverne trembla et arrivé à la sortie, Neldirage se jeta en avant. Des rochers dégringolèrent et l’un d’eux frappa le général à la jambe. Notre ami continua à rouler et jeta un regard fatigué vers l’entrée désormais scellée. -Qu’est-ce que c’était ? Demanda Neldirage d’une voix essoufflée. -Terrifiant… Articula Pierre. -On t’a pas demandé ce que tu as ressenti… -Je ne sais pas ! Se défendit Pierre. On aurait dit un gros serpent avec des ailes… Et une magnifique escarboucle sur son front… Ajouta-t-il avec les yeux qui se mirent à briller. -Oublie, conseilla Kel. -Qu’est-ce que c’était ? Répéta Neldirage tandis que Ylanay examinait sa jambe. -Une vouivre… Dit doucement Kel. -C’est quoi comme créature ? Le questionna Van qui entendait ce nom pour la première fois. -Une créature terrible… Commença Kel tandis que Neldirage s’était assis sur le sol. Je ne pensais pas qu’il en existait encore… A moitié serpent et à moitié chauve-souris. On dit qu’un gros diamant orne son front qu’elle enlève uniquement lorsqu’elle va se baigner ou boire… On dit que ceux qui entrent en sa possession deviennent riches. Les yeux de Pierre s’éclairèrent à nouveau. Kel continua. -La nuit on dit que quand la vouivre vole, elle laisse une sorte de traînée de feu derrière elle… Ca serait dû à ce joyau. Sinon, il faut se méfier de son dard qui même après sa mort, peut-être fatal… Neldirage soupira en pensant à quoi il venait d’échapper. Il fronça soudain les sourcils. -Il y avait d’autres cadavres… Tout aussi récents… Des personnes l’ont réveillée… -Qui ? Demanda Kel. -Je ne sais pas… A nous de voir qui traîne dans ces montagnes. @+ -= Inxi =- Modifié le 5 août 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
le_tout_mouru Posté(e) le 22 juillet 2006 Partager Posté(e) le 22 juillet 2006 bonsoir! Pour une surprise, c'est une bonne surprise ! Le printemps faisait éclore les bourgeons et les feuilles retrouvaient ce vert qu’elles arboraient autrefois. Les animaux devenaient de plus en plus abondants Arg, j'aime pas du tout, ca fait trop alice au pays des merveilles... Je sais pas par quoi je remplacerais mais je trouve cela tres pompeux, surtout en début de chapitre. Neldirage et ses hommes se débarrassèrent de ces moments où ils se privaient de nourriture. Après avoir débarrassé répétition, je pense que le premier est à enlever. A ta place, je le remplacerais par: "Neldirage et ses hommes n'eurent plus à vivre des moments de privations" ou quelque chose dans ce gout là. que c’est une désertion. que ce soit une déerstion je pense. mais on devrait par là, être par là Sinon, j'ai relevé d'autres fautes mais ce sont de simples fautes de frappe sans importance. Le passage est très bien et je pense que nos amis ne vont pas en rester là... ce que j'espere ! un combat avec la vouivre serait une bonne expérience d'écriture je pense. Je me demandais quel profil pourrait avoir Neldirage dans WHB.. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 22 juillet 2006 Partager Posté(e) le 22 juillet 2006 Pour une surprise c'est une surprise. Je sais pas, j'ai peut être raté un épisode, mais pourquoi c'est fibz qui poste la suite de Inxi? Sinon, pour les fautes flagrantes, le_tout_mouru les a relevés. C'est toujours aussi bien et la vouivre doit vraiment être terrifiante. Mais qui va la détruire? Neldi ou.....? La suite. Kroxigor, en pleine période d'écriture, j'ai retrouvé l'inspiration. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 24 juillet 2006 Partager Posté(e) le 24 juillet 2006 Quelque part, cela avait du bon d’avoir pris du garde, se dit Neldirage du grade Le sentier était fait de terre battue, comme s’il avait été retourné après une pluie battante AMHA, la terre battue est quelques chose de tellement dure qu'on ne peut y voir quoi que ce soit (surtout de la pluie). A voir... Neldirage descendit de cheval et demanda une torche. La lumière du jour parvenait à éclairer la grotte sur une cinquantaine de pas J'aurais inversé les deux phrases pour rester dans la logique de la progression Non, cela vont le rester… Neldirage, c’est deg’ ! Les cadavres ne ressemblent plus à rien… Y en a au moins vingt. De la charpie ! Non, ceux-là Eux, ils ne voyaient que ce que les torches les laissaient bien voir les torches leurs laissaient Ils continuèrent avancer, armes aux poings à avancer (petit oubli ) Neldirage prit ses jambes à con cou après avoir vu un éclat inhabituel au-dessus de ce qui devait être des yeux à son cou Une vouivre...Une créature terrible... Pas tant que ça, j'en ai niqué une en tout juste un round de combat lors de mon dernier tournoi Les yeux de Pierre s’éclairèrent à nouveau Encore du figth dans l'air Diab' qui attend la suite ps: merci pour la surprise Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Typhus Silencus Posté(e) le 26 juillet 2006 Partager Posté(e) le 26 juillet 2006 (modifié) Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah nooooooooooooooooon ça fait depuis samedi que je m'enchaine l'histoire et là je me rend conte qu'elle est pas fini voir loin de l'être (c'est pas un mal... ) en tout cas je croit que tu as trouvé un nouvel adorateur je trouve le texte très bien écrit et quand on commence l'histoire je croit pas que l'on puisse si arrêter au milieu... le fils de nédi, est un semi-démon, autrement dit, c'est un cambion... et en plus je vois qu'il y a des connaisseurs, reflet d'acide quel histoire... (toussotement) je m'égare... bon il y a toujours un mot (comme les autres d'ailleurs): VIVEMENT LA SUITE Modifié le 26 juillet 2006 par Typhus Silencus Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Un Forestier anonyme Posté(e) le 30 juillet 2006 Partager Posté(e) le 30 juillet 2006 Haaaaaaa aprés des vacances mouvementées je suis là, et qu'est ce que je voit... une surprise lol merci fibz. Je là trouve génial, mais j'aurais bien aimer un combat avec la vouivre Bon voila maintenant j'attend Inxi-Huinzi, comme vous tous Sur ce édè Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 30 juillet 2006 Auteur Partager Posté(e) le 30 juillet 2006 (modifié) Bon bah me revoici !!!! J'ai corrigé les fautes et tout Le combat contre la vouivre sera pour un prochain texte Comme je l'avais mentionné A part ça, je remercie Fibz d'avoir posté ma suite Et comme vous, je me suis bien marré sur la faute de frappe Chapitre XCVI Neldirage et ses amis reprirent la route après une prière muette aux deux soldats qui s’étaient sacrifiés. Le petit convoi continua de suivre le sentier montagnard tandis que le petit faucon de Ylanay prit son envol pour porter des nouvelles à l’armée. Le sentier continuait de monter puis semblait faire le tour de la montagne. En le poursuivant, ils virent qu’une deuxième falaise vint se rapprocher et que les deux blocs rocheux formaient, loin en dessous d’eux, un étroit défilé. Ils étaient arrivés dans un coin de la vallée… Comme si les arbres et les rochers qu’ils apercevaient en bas devaient être protégés de ce qui se trouvait derrière les montagnes. Comme si un grand carré de terre s’était enfoncé dans le sol et qu’un des seuls moyens de sortir était cet étroit canyon qu’ils apercevaient en dessous. Les amis continuèrent de suivre la corniche sur laquelle ils se trouvaient. Ils s’enfoncèrent entre les deux parois et l’ombre les engloutit. Autant depuis qu’ils étaient au soleil, Neldirage avait espéré un peu de fraîcheur autant le vent qui soufflait et criait dans leurs oreilles lui donnait envie d’émerger au plus vite de l’autre côté. Ils passaient d’une corniche surplombée d’un flanc de colline couvert de petits buissons et diverses plantes à de verticales et abruptes falaises. Et autant le paysage précédent était vaste et immense autant là le vide, d’une dizaine de mètres de large et d’une incalculable profondeur, qui séparait la corniche où ils chevauchaient et la falaise qui s’était rapprochée, était inquiétant. Ils chevauchèrent pendant une dizaine de minutes, zigzaguant et espérant que le sentier débouche enfin sur quelque chose… Ils ne se doutèrent pas que cela allait être si important… Ce fut d’ailleurs ponctué par un juron de Van que Neldirage n’avait jamais entendu. -Que va-t-on faire ? Demanda Pierre. Neldirage tourna son regard vers ses éclaireurs, ils ne semblaient pas rassurés. -Voici la première forteresse naine que nous rencontrons ! Bien qu’elle soit pleine d’orcs, nous allons faire du ménage ! -Ils sont au moins quatre fois plus nombreux … Souffla Pierre à son oreille. Le canyon débouchait sur une nouvelle vallée complètement isolée par quatre falaises, véritables prisons de pierre où la seule échappatoire était ce couloir en contrebas. Même la corniche sur laquelle ils se trouvaient débouchait sur un précipice… La forteresse naine était un chef d’œuvre d’architecture : à la fois solide et élégante. Elle dépassait légèrement de la paroi ce qui laissait entrevoir un seul rempart laissant lui-même dépasser plusieurs gros bâtiments. D’autres édifices, d’où émergeaient des cheminées de fer, dépassaient des falaises. Il y en avait même un à la hauteur de leur corniche, mais à un kilomètre de là. Le plus terrifiant était surtout cette masse verte qui s’agitait, tel un océan de haine et de destruction. Des orcs se battaient, hurlaient et détruisaient hors et intra-muros. -Là-bas ! Indiqua Pierre en montrant une tâche rose au milieu du chaos vert. -Un géant… Dit tout bas Van. -Il mourra avec les autres ! Déclara Neldirage avec conviction. -Comment comptes-tu t’y prendre ? Demanda Pierre. Tous s’arrachèrent au spectacle et firent retourner leurs montures pour s’en aller. Neldirage jeta un regard en contrebas. Un plan audacieux venant de naître dans son esprit. -On attaque ? Neldirage sourit. Il imaginait aisément le capitaine Talaert dire ces mots. Neldirage froissa le papier et le jeta dans le vide. La petite tache blanche disparut bientôt et notre général dicta la réponse à Ylanay. -Marque-lui que nous agirons quand la nuit sera noire… Que toute l’armée descende dans la vallée et qu’elle bouche le canyon. Surtout, qu’elle ne se fasse pas repérer. Ylanay hocha plusieurs fois la tête pendant qu’il recopiait. Il finit par annoncer, après avoir accroché délicatement le message à la patte de son ami à plume, que la réponse arriverait bientôt. Neldirage reconduisit sa troupe près de l’antre de la vouivre où l’attendaient deux cents archers ainsi que la moitié des barbares. -Général, il y a quelque chose qui bouge là-dedans ! Dit Pat quand les deux groupes se mélangèrent. -Je sais… Grommela Neldirage. C’est une vouivre… Tous les hommes qui entendirent ça s’écartèrent d’instinct des rochers sur lesquels ils attendaient. Pierre jeta un regard plein d’envie à l’escarboucle qu’il imaginait à travers. -N’y pense même pas… Dit Neldirage avec un clin d’œil pour son ami. Pat, Ron et Talaert ont compris ce qu’ils ont à faire ? Demanda-t-il se retournant vers Pat. -Y semblerait que les capitaines ont compris ! Répondit le géant, ancien adjoint de Fertan quand ils furent à la Capitale. -Très bien, se réjouit Neldirage qui se rapprocha du précipice avant de se pencher prudemment. Ils ne seront pas en bas avant l’aurore ! Ce qui nous laisse… Trois heures environ ! Le général regarda ses canons. -Allons messieurs ! Emmenons ces machines jusqu’au bout de cette corniche ! Vous ! Ajouta-t-il pour ses anciens camarades Mick et Tom. Rejoignez mes capitaines ! Ils auront besoin de vos talents d’éclaireurs… Je compte sur vous pour éviter que les orcs n’apprennent notre présence trop tôt. Ils semblèrent réticents. -Ne vous inquiétez pas, nous aurons l’occasion de nous battre côte à côte ! Mick et Tom se regardèrent et sourirent. Ils dévalèrent rapidement le sentier et disparurent après un virage. Pendant ce temps, Gromf avait attaché des cordes à un canon puis avait noué l’autre extrémité à sa taille. Les autres barbares déposèrent leurs armes sur l’armature des engins de siège puis s’équipèrent comme leur congénère. Le peu de soldats qui n’avait pas de destriers grimpèrent sur les canons ce qui ne manqua pas d’amuser la galerie. Neldirage flatta l’encolure de Eclair qui s’agita. Il était clair qu’il ne voulait pas accueillir de passager supplémentaire. Notre général rit et le rassura. Il pressa ensuite légèrement les cuisses et tous avancèrent au rythme des roues craquant sur le gravier et des sons sourds des sabots. La dizaine de canons qu’ils avaient empruntée à Ron fut installée tout au bout de la corniche, face à la paroi de la montagne opposée. D’après Gromf, le capitaine Ron avait râlé avant de laisser partir ses machines à contrecoeur. Neldirage sourit en pensant à la tête de son jeune capitaine bien qu’il ait qu’une demi-douzaine d’années de moins. Le soleil avait disparu du ciel mais la clarté était telle qu’on y voyait encore très bien. L’inconvénient du printemps était que les jours croissaient et qu’il fallait désormais attendre plus longtemps qu’il y avait un mois de cela. Ylanay lâcha son faucon pour un nouveau message. Neldirage le regarda partir et planer dans le canyon. En quelques secondes, il disparut d’un cri aigu caractéristique. Neldirage se retourna vers Kel. -Tu es sûr de pouvoir y arriver ? -Parfaitement, répondit ce dernier. Maintenant que Firtaes et Trair ont décidé de joindre leurs forces aux miennes, le succès est pratiquement assuré. Neldirage se dit mentalement que cela n’avait pas dû être évident de convaincre ces deux égoïstes… Heureusement qu’ils leur arrivaient parfois de retrouver la raison. Neldirage sourit et les deux mages le dévisagèrent, se doutant qu’il pensait à eux. La victoire reposait sur ce jeune mage et notre général se retint de lui mettre la pression. Il devait déjà bien se douter que c’était le moment de faire ses preuves. -Gromf, dit Neldirage à son musculeux blond nordique, si vous voulez, vous pouvez rejoindre le capitaine Talaert… -Non, répondit le barbare en lissant sa moustache, s’ils perdent en bas, il ne resterait personne pour vous protéger… -Très bien, très bien ! Dit Neldirage en levant les mains au ciel. C’était juste pour que vous en profitiez un peu. Le barbare sourit de toutes ses dents et notre général se demanda soudain s’il l’avait déjà vu sourire. Ylanay le tira de ses réflexions. -Tu crois que ces orcs auraient quitté les montagnes après ? -Possible… Dit Neldirage en enfilant son casque. Ils auraient mis autant de temps que nous pour traverser les pics… Sinon moins. Le petit faucon cria pour qu’on le remarque. Ylanay tendit le bras et l’animal se posa dessus. Il lut à haute voix le message qui indiquait que l’armée était en position de chaque côté du canyon et qu’ils avaient déjà tué plusieurs bandes d’orcs… Notamment un groupe qui semblait monter sur la corniche où ils se trouvaient. Les deux amis se frappèrent les mains pour se motiver. -Il est l’heure d’agir mes amis ! Cria Neldirage. Les soldats levèrent les yeux et attrapèrent leurs arcs. Au contraire de leur commandant, ils semblaient assez pessimistes. Des nouveaux, pensa Neldirage. Les barbares saisirent leurs haches et partirent bloquer l’accès à la corniche, à l’endroit exact se situant au-dessus de leurs frères d’armes. Les ingénieurs se placèrent autour des dix machines et entreprirent de les inspecter. Chaque canon se trouvait à une dizaine de mètres du suivant. Rapidement le ciel s’assombrit. Le bleu clair passa au bleu foncé puis au noir. Neldirage y voyait à peine, ils ne pouvaient faire de feu tant que la bataille ne serait pas commencée. Le ciel était dégagé et les premières étoiles scintillaient déjà. En d’autres circonstances, ça aurait pu être un temps parfait… Deux cents soldats bandèrent leurs arcs à l’unisson. Même Neldirage avait saisi une flèche et l’avait encochée. Il n’y avait pas de risque de rater sa cible dans cette mer d’adversaires. Chacun cala sa respiration dans un souffle unique et régulier. -Tirez ! Ordonna Neldirage en relâchant lui-même la pression qu’il maintenait sur la corde. La flèche vola dans les airs pendant quelques instants avant de piquer vers les orcs. Sans même regarder le résultat de leurs tirs, ils encochèrent à nouveau et tirèrent. Pendant un instant, il n’y eut rien… Plus un bruit après le brouhaha auquel ils s’étaient habitués. Puis un hurlement qui résonna dans l’arène de pierre. Il fut vite repris par une dizaine de milliers d’orcs et gobelins qui s’engouffrèrent dans le défilé. Comme prévu, le géant fut bien plus lent à réagir que ses alliés et il ne put bouger, les orcs encombrant le seul passage. Ils continuèrent à tirer volée sur volée jusqu’à ce que l’humanoïde géant se trouve environ au-dessous d’eux. -Maintenant ! Cria Neldirage en se retournant ce coup-ci vers les canons tandis que tous les archers, arquebusiers et arbalétriers couraient vers les nordiques d’où ils soutiendraient leurs compagnons qui subissaient de plein fouet la charge orc. Les canons tonnèrent et celui qui se trouvait tout au bout de la corniche explosa projetant les ingénieurs dans le vide avec de grands cris d’effrois. La façade à laquelle ils faisaient face craqua et se lézarda. Soudain, des grandes plaques de mur entières se détachèrent et tombèrent en contrebas. Neldirage arrêta de sourire quand il en vit une autre se précipiter droit sur sa corniche. Il ordonna le repli mais deux groupes de soldats ne furent pas assez rapides et ils périrent écrasés. La corniche trembla et commença à craquer. -Au bout ! Vite ! Hurla Neldirage. Tous s’enfuirent tandis que le sentier qu’ils avaient suivi s’effondrait. Neldirage ne sentit plus le sol craquer et s’arrêta. Derrière lui, la corniche continuait de s’effondrer et plusieurs soldats couraient encore pour sauver leurs vies. Van et Neldirage tendirent les bras pour les aider mais seuls deux d’entre eux parvirent à les saisir. Les autres crièrent et tombèrent droit sur les orcs. Neldirage se laissa tomber au sol. Il venait de perdre les deux tiers des canons et une dizaine de soldats… Tout ça pour un géant. Il allait commencer à se lamenter quand Kel le secoua. -Même d’ici je peux y arriver ! -Alors vas-y ! Dit Neldirage avec conviction sans aucun doute liée à la garde de son épée qu’il serrait fermement. Firtaes et Trait se serrèrent les poings après d’être assis l’un en face de l’autre. Kel se plaça dans leur cercle, ferma les yeux et mit ses mains sur leurs têtes. Elles basculèrent en arrière mais Kel continua à s’y accrocher. Neldirage eut si mal à la nuque qu’il crut qu’il allait défaillir. Des étincelles bleues enveloppèrent le groupe de mages, semblèrent s’arrêter puis fonça dans le ciel. Firtaes et Trair s’étalèrent sur le sol tandis que Kel retombait à genoux. Il leva des yeux fatigués vers son général et dit : -Ma connaissance est partagée : Que le spectacle commence… @+ -= Inxi =- Modifié le 5 août 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 31 juillet 2006 Partager Posté(e) le 31 juillet 2006 Ne vous inquiétez pas, nous aurons l’occasion de se battre côte à côté de nous battre C’était juste pour que vous profitiez un peu. pour que vous en profitiez?(ça fait mieux non?) Les barbares saisirent leurs haches et partirent bloquer l’accès à la corniche, à l’endroit exact se situant au-dessus de leurs frères soldats frères d'armes (ce ne sont pas des moines-soldats ni des templiers ) Feu ! Ordonna Neldirage en relâchant lui-même la pression qu’il maintenait sur la corde Tirez! (feu, ben c'est pour les armes à feu et c'est un commandement assez moderne, quoique avec les arquebuses, à choisir) sinon, rien de plus à dire, content que tu soit revenuInxi, t'a failli nous manquer . T'es prêt à reprendre le rythme? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Un Forestier anonyme Posté(e) le 31 juillet 2006 Partager Posté(e) le 31 juillet 2006 Bravo j'adore... Dommage pour les canons mais fallait bien que ça arrive au moins une fois... Sinon pour les magos ils ne lanceraient pas une comête de Casandora ??? Ca serais marrant Allez c'est cool que tu soit revenu mon auteur adoré Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 31 juillet 2006 Partager Posté(e) le 31 juillet 2006 (modifié) Neldirage de retour! C'est la fiesta! B) Pas mal comme suite. J'ai remarqué que ton style d'écriture au niveau de la description avait un peu changé, surtout au début du texte. Les amis continuèrent de suivre la corniche sur laquelle ils se trouvaient. Ils s’enfoncèrent entre les deux parois et l’ombre les engloutit. Autant depuis qu’ils étaient au soleil, Neldirage avait espéré un peu de fraîcheur autant le vent qui soufflait et criait dans leurs oreilles lui donnait envie d’émerger au plus vite de l’autre côté. Ils passaient d’une corniche surplombée d’un flanc de colline couvert de petits buissons et diverses plantes à de verticales et abruptes falaises. Et autant le paysage précédent était vaste et immense autant là le vide, d’une dizaine de mètres de large et d’une incalculable profondeur, qui séparait la corniche où ils chevauchaient et la falaise qui s’était rapprochée, était inquiétant. Grosse quote je sais. Mais c'est dans ce paragraphe que ça change par rapport à d'habitude. C'est tout aussi bien qu'avant mais le changement m'a d'abord surpris. Il y a plein de "Autant" même un peu trop. Peut être est-ce juste pour ce paragraphe mais ce style est pas mal. C'est un changement radical ou pas? Ah les canons qui explosent, technologie moderne mal maîtrisée Faut pas jouer avec le feu, c'est dangereux Sinon, la suite. Kroxigor P.S:JOYEUX ANNIVERSAIRE INXI Modifié le 31 juillet 2006 par Kroxigor Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
le_tout_mouru Posté(e) le 31 juillet 2006 Partager Posté(e) le 31 juillet 2006 un bon passage encore une fois. J'ai tilté aussi sur ton passage de description au début et je le trouve assez confus. Je n'ai pas essayé de le relire et j'ai laissé tomber... c'est pas bien grave. Ils l'ont tué ou pas le géant?? Je suis un peu déçu qu'ils n'aient pas tué la vouivre... ca viendra peut etre apres ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
General_Grievous Posté(e) le 1 août 2006 Partager Posté(e) le 1 août 2006 eh bien bravo une bataille qui semblait aisée laisse notre nédi dans une facheuse posture.. bon a moi de partir pour 15 jours je vais devoir ratrapper mon retard en rentrant ps: les vacances ont elle été bonnes? -le Général Grievous, qui va se dorer les mécaniques- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 1 août 2006 Auteur Partager Posté(e) le 1 août 2006 (modifié) Merci pour mon annif' et pour votre motivation quant à mon retour ! Pour la peine, voici une suite ( j'étais dans le Var pour info ) Chapitre XCVII Pendant quelques instants, Neldirage crut qu’il ne se passait rien. Il regarda autour de lui mais aucun changement n’avait eu lieu… Seulement un vent plus frais. Et puis une bourrasque se fit plus forte et une première goutte s’écrasa sur le visage de Neldirage. Elle coula le long de sa joue avant de longer sa fossette pour mourir sur un sourire naissant. Il en arriva une seconde, une troisième : elles suivirent le même chemin. Quand Neldirage aida Kel, ainsi que les deux autres mages, à se remettre debout, ce n’était qu’une petite averse de printemps. Quand ils furent debout, c’était une pluie d’automne. Une minute plus tard, c’était un véritable déluge. Les soldats étaient partis se coller à la paroi, leurs armes étant inefficaces, pour éviter que les torrents de boue ne les engloutissent. Neldirage avança prudemment au bord et Gromf lui jeta une corde. La pluie était tellement violente que Neldirage ne voyait plus rien tant l’eau lui balayait les yeux. La terre coulait autour de ses pieds puis s’infiltra dans ses bottes. Ses vêtements étaient lourds et il parvint à peine à regarder ce qu’il se passait en bas. Il hurla pour parler à ses amis qui n’étaient qu’à une dizaine de mètres. -Pas encore ! Tandis qu’il parlait, l’eau avait tellement coulé qu’il faillit boire la tasse. Il se promit de parler tête vers le bas la prochaine fois… Il faisait nuit noire et le vacarme était assourdissant. L’eau, qui ricochait et claquait de toutes parts, créait un écho tonitruant. Neldirage retourna se coller contre la paroi tandis que la terre coulait par blocs entiers. L’orage éclata. Un éclair crépita dans le ciel éclairant toute la scène. Un second s’arc-bouta à sa suite. Un troisième siffla dans le sens de l’horizon. -Quand ? Cria Kel collé à son oreille. Au milieu de cette tempête, les sons avaient été pratiquement inexistants. Neldirage fit un signe du pouce pour signifier que c’était le moment. Kel s’attacha la corde autour de la taille et s’avança en compagnie des deux autres mages qu’il tenait fermement. Kel manqua d’équilibre et fut emporté par une vague de boue. Pat et Gromf le retinrent de toutes leurs forces. Il se releva avec peine et les trois magiciens tendirent les bras vers le ciel. Leurs mains prirent de complexes positions et Neldirage les vit se transformer en deux boules bleues. Ils pointèrent brusquement la forteresse naine et une demi-douzaine d’éclairs d’une violence inouïe apparurent. Ils laissèrent des traînées d’étincelles au milieu du canyon et Neldirage crut qu’il allait devenir sourd. Les éclairs allèrent mourir à plusieurs endroits devant la forteresse… Comme ils l’avaient prévu. Les canons avaient permis, grâce à l’effondrement, de créer une cuvette dans laquelle était prisonnière la forteresse. Avec la pluie qui battait son plein, la cuvette s’était lentement remplie et les gobelins eurent de l’eau jusqu’au genoux. Quand l’éclair frappa la zone, près de huit mille orcs se trouvaient dans l’eau. Ils périrent tous instantanément… Neldirage regarda Kel qui avait du mal à revenir autant par la fatigue que par l’eau qui lui martelait le dos. Gromf et Pat le tirèrent jusqu’à eux puis attendirent que le sort se dissipe naturellement. Près d’une dizaine de minutes plus tard, aussi vite qu’elle était apparue, la tempête se calma et tout redevint calme. Les orcs, comprenant que les renforts ne viendraient plus et que leur chef était mort, cherchaient en vain une sortie au lieu de continuer à se battre. Les soldats de Neldirage prirent leur temps mais tous les ennemis succombèrent. Fier de sa victoire, Neldirage partit rejoindre ses hommes. Après avoir récupéré leurs chevaux qu’ils avaient laissé plus loin dans la montagne, là où les coulées de boue étaient impossibles à cause de la nature du terrain, il retrouva ses capitaines. Neldirage ouvrit de grands yeux lorsqu’il vit l’état du champ de bataille. A la sortie du canyon, une sorte de coulée de boue allait de taille décroissante. Là où Eclair marchait, elle ne mesurait que quelques centimètres d’épaisseur mais à l’entrée du défilé, elle atteignait pratiquement les un mètre. Ron vint à sa rencontre, une trace marron lui montant pratiquement jusqu’aux hanches. -Content de te voir saint et sauf ! Commença Neldirage. Les deux hommes se serrèrent dans les bras. -Moi aussi ! On se demandait si vous étiez tombés avec mes canons ! Si vous n’étiez pas mon général… Vous passeriez un sale quart d’heure ! Neldirage rit. -Vraiment désolé ! Concéda Neldirage. Mais la perte de dix canons vaut bien la destruction d’une armée d’orcs, non ? -Peut-être ! Dit Ron en réfléchissant ! Quoi qu’il en soit, c’était une bataille épatante ! Jamais personne n’a dû en mener une de la sorte ! -C’est vrai, général ! Arriva Talaert de sa grosse voix. Jamais fait une qui ressemblait à ça ! On avait de la boue jusqu’aux hanches et les plus petits jusqu’au ventre ! Ils pouvaient plus se battre ! Heureusement que nos amis nordiques ont le bras long sinon on y serait tous passés. Ca les a bien aidé ces maudits orcs qu’on puisse pas sans cesse bouger… Heureusement que ces foutus gob’ sont pas plus grands qu’une chèvre ! Tous morts sous la boue ! Il rit de bon cœur entraînant rapidement ses deux autres amis. En y réfléchissant plus sérieusement, Neldirage vit qu’ils avaient raison. Les deux armées embourbées, les orcs avait l’avantage… Son euphorie disparut bien vite. -Maitenant, il nous faut accéder à la forteresse ! Et avec ce lac gorgé de cadavres, ça ne va pas être une mince affaire… -Les mages s’en chargeront… Dit négligemment Ron. -Sans Kel alors… Les pauvres, j’ai cru qu’ils n’auraient jamais assez de force… -Un garçon plein d’avenir ! Il nous remplacera vite ! Dit Talaert plus sérieux. -Campons ici pour ce soir… Occupons-nous des blessés ! Il doit y en avoir, non ? -Oui, répondit Ron, mais on était vraiment bloqués là-bas… Peu de blessés car on pouvait pas s’en aller. Les blessés ont sûrement été tués juste après le premier coup… -Combien à votre avis ? Demanda Neldirage. -La centaine, je suppose, dit Talaert. On était bien en position, on les a bien maintenus dans le canyon. Neldirage regretta silencieusement la perte de cent nouvelles vies humaines. Il leva la tête et vit les étoiles scintiller à nouveau. Ils devaient être mieux qu’ici, se consola Neldirage… Les soldats commencèrent à installer le camp et la lumière des feux donna plus de vie au lieu. Les corbeaux vont se faire un vrai festin, se dit Neldirage avant de suivre ses deux capitaines vers le camp. Les hommes étaient souriants, heureux d’avoir gagné un combat qui s’annonçait impossible. Neldirage fut acclamé mais leur demanda de rester calme ce soir et de se réserver pour demain. Beaucoup de travail les attendait et ensuite seulement, ils pourraient s’amuser. Les guerriers mirent une main sur le cœur. Neldirage répondit à leur salut avant d’aller se coucher, trop content de retrouver des draps secs. La nuit lui sembla courte, trop. Neldiraga faillit embrocher Van lorsqu’il vint le réveiller. Notre ami se mit péniblement debout avant de constater que ses vêtements n’avaient pas tous séchés. Il enfila donc une paire de chausses plus courte, généralement réservée au temps plus chaud. Un soleil de plomb surplombait le camp et une odeur de cadavres se faisait sentir. Des charognards volaient déjà dans le ciel, prêts à dévorer toute cette chair qui pourrissait. -Va falloir enterrer tout ça… Marmonna Neldirage en se pinçant le nez. On va mourir d’asphyxie sinon… Van donna son accord même si creuser des tombes pour les orcs ne l’enchantait guère. Pour commencer, les soldats retirèrent tous les morts qui se situaient au-dessus de la coulée de boue. Ceux qui étaient en dessous… Serait le problème des nains, comme avait dit Pierre. Par contre, Neldirage était monté sur le barrage qu’il avait crée et les milliers de cadavres qui flottaient là étaient, eux, problématiques. Ils finirent par creuser un gigantesque fossé à la sortie même du canyon puis firent exploser le barrage. La vague d’eau et de cadavres coula dans le défilé avant de rouler dans la plaine. Il y avait trop de cadavres mais une majorité tomba dans le fossé que les soldats s’empressèrent de recouvrir. Alors que Pierre pensait en avoir fini, Ylanay leur annonça qu’il fallait vite enterrer les foudroyés car des maladies pouvaient vite se développer. L’armée de Neldirage parcourut la vallée pour retrouver les cadavres que la vague avait disséminés dans les environs. Une fois que cela fut chose faite, ils virent que la vague avait emmené une partie de la boue et que certains cadavres avaient émergé. Neldirage, aussi lassé que les autres, ordonna qu’on les laisse pour qu’ils servent de repas aux vautours. Toute l’armée rangea donc le camp et se mirent en route vers la forteresse naine. Eclair avança d’abord prudemment sur la boue séchée puis quand il vit que c’était solide et que quelques gobelins en dépassaient, il accéléra l’allure jusque dans la vallée qui servait de porche au fort. Neldirage monta quelques marches et se tourna vers son armée qui n’attendait qu’un mot de lui. -Messieurs… Nous sommes au milieu de l’après-midi… Je veux que vous reveniez ici avant la tombée de la nuit ! En attendant, pillez-moi la forteresse ! Les hommes brandirent le poing vers le ciel avant de s’élancer dans la forteresse qui regorgeait de trésors. -Tu crois que c’est une bonne idée ? Demanda Ylanay en s’asseyant à côté de son ami quand le flot fut passé. -Bah… Dit Neldirage. Il faut qu’ils s’amusent ! Les nains ont dit qu’on pouvait prendre ce qu’on trouvera et c’est pas les quelques pièces d’or qu’on trouve sur les groupes d’orcs qui vont nous permettre de faire vivre la cité. Où est Pierre ? Demanda Neldirage pour Van qui approchait seul. -Je sais pas, dit celui-ci en haussant les épaules. Il était un des premiers à courir à l’intérieur. Je l’ai même vu faire tomber des soldats pour qu’il arrive le premier… Les trois compagnons rirent en reconnaissant l’attitude de leur ami qui avait gardé son attrait pour l’or et tout ce qui avait de la valeur. En regardant autour de lui, Neldirage vit que seul son état-major était resté. Ils étaient trop disciplinés… Pourtant même sur le visage de ses capitaines, Neldirage put voir de l’impatience. Seuls les trois mages n’étaient pas là. L’un se reposait tandis que les deux autres cherchaient des ingrédients dans les montagnes. -Vous pouvez y aller vous aussi ! Ordonna-t-il pratiquement de la tête. Veillez à ce que ça ne se transforme pas en émeute ! De toute manière, ils ne pourront jamais tout transporter si ce que m’a dit le roi Farak est juste… Ils hochèrent la tête et marchèrent rapidement jusqu’aux portes de la forteresse. Alors que Neldirage discutait avec Van et Ylanay depuis une demi-heure, Pat revint en chantant. C’était déjà bien impressionnant mais le fait que Gromf et que dix autres nordiques rajoutent leurs voix l’était encore plus. Ils faisaient rouler un tonneau et s’approchaient. -Général, si je les avais laissés faire, ils auraient tout bu avant d’arriver jusqu’ici ! Se plaignit son géant sergent. Gromf rit en mettant une grande claque dans le dos de son ami. -Maintenant que vous êtes là, va donc nous chercher des verres qu’on puisse boire ! Il fait chaud et je vais mourir de déshydratation ! Pat courut chercher de quoi les contenter. -Tu sais, c’est pas conseiller de boire de l’alcool par temps chaud surtout pour la déshy… Commença Ylanay. -Je sais ! Le rassura Neldirage discrètement. Mais si ça peut leur faire plaisir… La quinzaine de soldats trinqua donc à ce premier succès majeur dans leur campagne. @+ -= Inxi =- Modifié le 5 août 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 2 août 2006 Partager Posté(e) le 2 août 2006 Un soleil de plomb surplombait le camp et une odeur de cadavres se faisait sentir. Des charognes volaient déjà dans le ciel, prêts à dévorer toute cette chair qui pourrissait. Les cadavres ne pourissent pas en aussi peu de temps (attend quelques jours ) Sinon, les charognes sont de vieux morceau de viandes (par extension, ce peut être aussi des cadavres), j'aurais plutôt employé le mot "charognards" Alors que Pierre pensait en avoir fini, Ylanay leur annonça qu’il fallait vite enterrer les électrocutés car des maladies pouvaient vite se développer L'ensemble est un peu confus, les cadavres d'électrocutés pourisent comme les autres. par contre, le terme électrocuté me semble un peu anachronique. Je sais ! Le rassura Neldirage discrètement. Mais si ça peut le faire plaisir… Mais si ça peut leur faire plaisir... La quinzaine de soldats trinqua donc à ce premier succès majeur dans leur campagne. Le succès, c'est la trouvaille du tonneau ou la victoire ? Ben, pas grand chose à dire mais on attend la suite... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
le_tout_mouru Posté(e) le 2 août 2006 Partager Posté(e) le 2 août 2006 Sympa mais je n'ai pas compris pourquoi l'éléctrocution n'a touché que les orcs de derriere... enfin bon. J'aime bien le fait que les soldats pillent la forteresse : on a pas affaire à une armée de St maritains... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Un Forestier anonyme Posté(e) le 2 août 2006 Partager Posté(e) le 2 août 2006 (modifié) Woooooooww lol génial comme bataille trop bien gérée Le seul truc qui me désapointe c'est qu'un éclair ne peut tuer tous les poissons d'un lac, il en faut les centaines (est encore) mais bon c'est warhammer... je me bat bien contre des gnoblards Sinon beau pillage (La Bière Naine en plus ) Je suis présser de voir la suite et surtout les découvertes... Sur ces idées au revoir (Altathir, pour les intimes Alty) Modifié le 2 août 2006 par Un Forestier anonyme Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 2 août 2006 Partager Posté(e) le 2 août 2006 Combien à votre ami ? Demanda Neldirage. A votre avis...enfin je crois que c'est ça que tu voulais dire Neldiraga faillit embrocher Van lorsqu’il vint le réveiller Faute de frappe. Neldirage, c'est comme ça qu'il s'appelle je crois La quinzaine de soldats trinqua donc à ce premier succès majeur dans leur campagne. Euh, pas un peu vieille la bière? Mais bon, de la bière naine, c'est toujours bon. En attendant, pillez-moi la forteresse ! Je me rappelle que s'il y a des artefacts nains, Neldirage doit les redonner au roi nain et pas le garder. Comment être sûr que des soldats vont pas en garder pour eux et les revendre à un bon prix? Tu crois que c’est une bonne idée ? Demanda Ylanay en s’asseyant à côté de son ami quand le flot fut passé. Donc, la question de Ylanay est toute justifiée. Enfin bon, cela doit leur rappeler quelque souvenirs en rapport au nom de leur ancienne armée. Je connais plus le nom exacte mais je crois que c'est "les pilleurs de trésors" ou un truc dans le genre. Quelqu'un pour me dire? La suite. Kroxigor Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité chaos rulez Posté(e) le 3 août 2006 Partager Posté(e) le 3 août 2006 et bien mon cher inxi j'ai enfin pu finir(ce que tu mas envoyer) et cela me plait enormément continu vers cette voie car tu as un talent certain ps a tu penser a mettre un copyright car des esprit malfaisant pourait s'emparer de ton oeuvre autre ps a tu penser a le faire publier car cette histoire est excellente et je suis sur qu'ellle aurait du succès continu chaos rulez qui kiffe vraiment ton histoire B) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 3 août 2006 Partager Posté(e) le 3 août 2006 Espèce de [AUTO-CENS] de [NSURE AUT] de chaleur, j'profite d'une vaguelette de fraîcheur pour lire un peu... (ouais, quand il fait trop chaud j'lis pas, que voulez-vous...) D’accord, prends avec toi tous les hommes qui ont de la famille sur le chemin.-Oh non, refusa Van, pas de la garderie… Ben, quoi un peu de compagnie, ça fait pas de mal...Neldirage croisa au moins vingt magiciens avant de trouver Rek : A croire qu’ils se reproduisaient entre eux… J'adore cette atmosphère...Guère maître de ses actes, Neldirage sourit et se jeta sur ses adversaires sans considération pour les risques qu’il encourait. Ce "Croc" va apporter du malheur... si on m'écoutait, on s'en servirait pas avant d'en savoir plus...Neldirage saisit la tête au vol et fit volte-face lorsqu’on lui toucha l’épaule. Il frappa celui qui l’avait attaqué par derrière. L’homme se défendait bien nota Neldirage mais il ne tarderait pas à rejoindre ses compagnons dans la mort. Notre général ne s’était jamais senti aussi libre. Il frappait sans cesse et sans cesse, ne laissant aucune opportunité à son adversaire. Il se défendait comme Van, nota Neldirage. Quel imposteur de se battre comme un de ses amis. Cela décupla sa force et les coups qu’il portait. Le général frappa et frappa encore jusqu’à ce que l’autre tombe au sol.-Neldirage ! Hurla-t-on soudainement à son oreille. Notre ami secoua la tête et regarda autour de lui. Van était au sol, les yeux écarquillés de frayeur. -Malade ! Cria-t-il. Tu aurais pu me tuer ! -Dé… Désole… Bafouilla Neldirage en ne prenant qu’à peine conscience de ce qu’il avait fait. Le précédent commentaire, j'avais pas encore lu ça, parole... et là, encore, ça s'est bien passé...Le printemps avait fait éclore les bourgeons et les feuilles virait au vert d’autrefois Que c'est beau, dommage que ça doive virer au cauchemar, je le sens...Chapitre XCI C'est-à-dire deux mois après le départ des nains.C'est la première fois que je le vois écrit comme cela.Neldirage regarda un instant ces petits êtres s’afférer "s'affairer", non ?Comme tous les bâtiments, une muraille faisait leur tour."en faisait le tour" sonne mieux, je trouve.Il fit demi-tour et rejoint la plateforme."rejoignit", non ?des novices aux quels Neldirage voulait donner un peu d’expérience Un seul mot.Dix compagnies avaient été crées"créées", je sais, beaucoup de "e" pour un seul mot, court qui plus est.Soit patient"Sois".Il s’adressa à Firtaes qui feuilletait une bibliothèque.Pas un livre, plutôt ?Les elfes ont même promis de nous envoyer quelques uns des leurs "quelques-uns".D’un geste de main"de la main" sonne mieux, je trouve.Allons écoutes "écoute", non ?Non, ne fait pas ça "fais".son ami et général atteint le bas des marches"atteignit", non ?Chapitre XCII c’était une armée de cultivateur Un seul cultivateur ?perdre son troisième duel d’affilé "d'affilée", non ?Une troupe de cinq milles personnes Invariable.Cette pensée arracha un sourire "Cette pensée lui arracha un sourire ".sourire au lèvresAccord.le pont qui semblait toujours être avalé par les eaux d’une minute à l’autre"toujours sur le point d'être...".le chemin que les soldats avaient crée "créé".il rejoignit un des sept navires de transports Sûr de ce pluriel ?Les bateaux avait une coque assez fineAccord.ils n’étaient pas sensé prendre la haute mer"censés"deux mâts soutenants de larges voiles Invariable.deux mâts soutenants de larges voiles avaient été installés sur le pont avant et arrière"les ponts", non ?La coque était verte foncée Les noms de couleur composés sont invariables.les voiles blanches rayées de noire "noir", non ?l’un des trois cent chevaux qu’ils détenaientAccord.La colline sur laquelle était montée Neldirage C'est Nedi qui est monté.Oui, général… Laissa-t-elle échapper les yeux baisser"baissés".elle avait des sauts d’humeurs incessants N'est-ce pas "sautes d’humeurs incessantes " ?Chapitre XCIII votre armée à besoin d’éclaireurs "a".Recoupé avec le fait qu’il était aller voir Tom et Mick soutenait le tout."Ceci, recoupé..."; "allé".Quoi qu’il hante ces montagnes"qui", non ?le tout surmonté d’un cape verte martelé de l’écusson de sa citéAccord (x2). Cela manquait de discrétion mais cela restait bref.Préfère des "ça", ça fera moins... lourd.Au moins cinq cent types Accord.Economisons nos forces ! Soldats, cira-t-il cette fois tout haut, en avant !Typo.un kilomètres plus loinAccord.Après une descente qu’ils leur parurent longue"qui".Il se demanda alors s’il serrait capable de leur ôter la vieTypo.Chapitre XCIV Ils ne portaient ni armures, ni quoique ce soit comme protectionEn deux mots, non ?Les deux autres sauvages tentèrent de frapper et notre général frappa des deux côtés simultanémentEcho.celui de gauche dut le salut de sa vie qu’à son casqueManque un "ne".fer de lance de l’attaque surprise Y a pas un "-" ?Notre capitaine arriva près d’un sauvage et le frappa en diagonale. Il para le coup Si "Il" est le sauvage, essaie "celui-ci" ?ses troupes s’en étaient majoritairement aussi bien tirée que luiAccord.Les hommes armés de lance en premiers Sûr pour ce pluriel ?une cinquantaine de mètre Accord.Eclair, suivant les émotions de son cavalier qu’il pensait justeCe ne sont pas les émotions, qui sont justes ?S’ils avaient eu un des diables à leurs troussesQuels diable ? On en a parlé avant ? Sinon, "un diable".Neldirage attaqua celui qui venait faire une roulade sur le côté Manque un "de", non ?tu es mal placé pour parler Neldirage avec ta tête dans la main, ajouta Ylanay.Met "Neldirage" entre ",".Il semblait déterminer "déterminé".Talaert et nos amis nordiques doivent déjà être en chemin. Pas question de les laisser s’amuser tout seulQui est seul ? Combien de fois devrais-je le dire ?"devrai", non ?De terribles éclairs étaient sortis de ses mains et avaient terrifiés les hommes Pas d'accord.il avait précédemment succombée Pas d'accord.réjouis d’avoir commencer leur tâche et triste de la perte des valeureux guerriers Participe; accord.Chapitre XCV On prend l’armée et on avance ! Il faudra être prudent Au pluriel, non ?Neldirage leur lança un regard qui en disant long sur cette réticence "disait".pour vérifier que ses soldats ne perdent pas de temps"perdaient", non ?Neldirage commençait à se demander comment cela était possible que seuls ces arbres survivaient ici "Neldirage commençait à se demander comment il était possible que seuls ces arbres survivent ici " (ou "survécussent" au pire).Neldirage fit le premier à y arriver"fut".Deux autres cachèrent la lumière de soleil "du", non ?Chapitre XCVI Neldirage reconduit sa troupe près de l’antre "reconduisit", non ? l’occasion de nous battre côte à côté "côte", non ?La dizaine de canons qu’ils avaient emprunté Accord.bien qu’il eut qu’une demi-douzaine d’années de moinsManque une négation; "bien que" est suivi du subjonctif.il fallait désormais attendre plus longtemps qu’il y a un mois de cela"avait", non ?Neldirage avait saisit une flèche "saisi".Plus un bruit après le brouhaha dont ils s’étaient habitués"auquel", non ?projetant les ingénieurs dans le vide dans de grands cris d’effroisEcho.seuls deux d’entre eux parvirent à les saisirent Infinitif.Chapitre XCVII Pat et Gromf le retirent de toutes leurs forces"retinrent", peut-être ?Ils laissèrent des traînées électriques au milieu du canyonEssaie de trouver un autre mot que "électrique" qui fait trop... récent. Quoiqu’il en soit, c’était une bataille épatante !En deux mots, non ?Combien à votre ami ?"avis", peut-être ?il fallait vite enterrer les électrocutés"foudroyés", ça sonne mieux.les cadavres que la vague avait disséminé Accord.Vivement la fraîcheur... et la suite !!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 3 août 2006 Auteur Partager Posté(e) le 3 août 2006 (modifié) J'ai noté tes fautes Gemini, j'édite des demain ! La, je suis trop fatigué Merci à chaos rulez pour avoir rejoint ma petite communauté de lecteurs La réponse à ta question Kroxi, c'est........ Les pilleurs des tombes Le seul truc qui me désapointe c'est qu'un éclair ne peut tuer tous les poissons d'un lac, il en faut les centaines (est encore) mais bon c'est warhammer... Pourtant les orcs sont en surface, je pensais que ca serait possible ^^ Sinon je changerai pourquoi l'éléctrocution n'a touché que les orcs de derriere Parce que le canyon a été isolé par la chute de pierre qui a créé par la meme occasion cette cuvette Sinon Diab, j'ai fait les changements que tu as noté Chapitre XCVIII Ce fut Pierre qui revint le premier. Il était chargé d’or et plusieurs objets sertis de diamants. Son sourire était sans aucun doute lié à tous ces objets. -On voit que tu t’es fait plaisir… Dit Neldirage en reposant son pichet de bière. -Ouais ! Répondit celui-ci enthousiasmé. Jamais vu autant d’or de toute ma vie ! Entre le trésor des nains qui vivaient là et le butin des orcs ! On a de quoi faire… -Imagine-toi qu’on a pas encore visité toute la région… Cela eut l’effet escompté et Pierre regarda autour de lui, hocha la tête et dit : -Bon je vais me baigner dans mon or… Les autres sourirent et le mirent en garde de ne pas se noyer. Il leva vaguement la main pour signifier qu’il avait encore pied… -Comment va-t-on faire pour tout transporter ? Demanda Van. -Il va sûrement y avoir des rixes pour le partage… Gromf se laissa tomber sur les marches. -Nous, barbares, nous nous moquons de l’or… -Tant mieux, fit Neldirage qui n’avait aucune envie de voir deux camps émerger. -Ca ne règle pas la question du transport… Reprit Van. -Nous allons rester quelques jours ici. Les blessés pourront se reposer et ça nous permettra de construire des chariots. -On va être plus vulnérable… Remarqua Ylanay. -Pas plus qu’avec les canons ! Comprit Van. -D’ailleurs, dit Neldirage en souriant, si on pouvait éviter d’en parler quand Ron est dans le coin… Ils rirent tous en se rappelant la tête qu’avait fait leur capitaine quand il avait appris que dix canons avaient été perdus… La nuit commença à se rapprocher et les hommes sortirent progressivement du fort. Neldirage ouvrit grands ses yeux quand il vit qu’ils peinaient tous à avancer. Le général se demanda alors combien de kilos d’objets, et d’or, ils portaient sur eux. Neldirage grimpa les quelques marches qui menaient aux portes de la forteresse et parla fort pour que tous l’entendent. -Mes amis… Aujourd’hui nous sommes riches ! Ils ponctuèrent cette phrase par un cri. -Mais vous ne pouvez garder cet or avec vous ! Ils regardèrent leur général avec méfiance. -Tu t’imagines toi, dit-il en pointant un soldat, te battant face à un orc avec ton chandelier d’argent et un sac d’or sur les épaules ? Les soldats rirent à la blague. -Vous aurez votre part ! Nous allons construire des chariots et transporter tout ça loin d’ici… Les hommes relevèrent le menton quand ils comprirent qu’ils pourraient quand même garder leur butin. -On vient de me dire que les réserves naines n’ont pas été entamées ! Ce soir, nous fêtons une victoire ! Que l’alcool coule à flot et que vous mangiez à en exploser ! Les soldats entonnèrent un vieux chant et s’éparpillèrent dans la cour intérieure pour établir un campement. En une heure, la nuit tomba et les soldats avaient allumé un grand feu central. Des tables sommaires avaient été dressées et tous semblaient heureux. Neldirage se permit de sourire. Les moments comme ça étaient rares et ils fallaient qu’ils en profitent. Après ces mois dans la neige, à marcher par tout temps, quelques jours de repos leur feraient du bien. Neldirage attrapa un nouveau verre de bière et le porta à ses lèvres après un toast avec ses trois amis. Pierre semblait avoir délaissé ses trésors pour profiter de la soirée. -Ca manque de femmes… Dit Van après s’être retourné vers les tables. -Il leur faudra encore un peu de patience ! Répondit Neldirage. Moi-même, je dois patienter. -Toi, rétorqua Van, tu t’en moques ! Tu es parti uniquement pour te soustraire à tes devoirs de père ! -Tu as de la chance que je ne peux te tuer sur un coup de tête, rigola Neldirage. -Essaye un coup d’épée, dit Pierre avec un clin d’œil. Van le menaça de sa main libre et Neldirage but après s’être calmé. C’est vrai que lorsqu’ils rentreraient, son enfant aurait un an… Notre homme se sentait dépassé par les événements qu’il n’avait jamais prévu. Il ne savait pas comment élever un enfant, il se sentait plus à l’aise sur un champ de bataille… En soi, élever un enfant était un défi spécial. Neldirage sourit et avala son verre cul sec. L’alcool commençait à faire effet et il se sentit plus détendu. Adossé à la muraille, Neldirage laissa son regard se perdre tandis que ses amis continuaient de parler. -Vous me faites voir les trésors ? Les coupa Neldirage. Les trois amis se regardèrent et Pierre répondit : -Avec plaisir ! Je serai le guide ! -Comme si on s’en doutait pas, confirma Ylanay avec un petit coup de coude pour Van. Les quatre amis descendirent les marches et s’engouffrèrent dans la forteresse. Neldirage y pénétrait pour la première fois. La porte même débouchait directement sur une intersection. En face, il y avait les restes d’un autel fracassé. Pierre les conduisit sur la gauche. Un tapis rouge troué et sali s’effilochait sous leurs pieds. Neldirage et ses amis arrivèrent dans une vaste salle formée de grands piliers finement ouvragés. Le général n’eut pas le temps de s’attarder qu’ils entraient dans un nouveau couloir et tournèrent à gauche. Neldirage put voir qu’au bout de ce corridor, une dizaine de gardes, alcool à la main attendait. Ils montaient sûrement la garde en déduisit Neldirage même si l’alcool n’était pas franchement conseillé. Ils se saluèrent et Pierre poussa la porte. Les quelques torches et braseros qui ornementaient la pièce étaient à peine suffisants pour en voir tout le contenu. Le premier tas dont s’approcha Neldirage était constitué exclusivement de pièces d’or. Le suivant se composait en plus d’un petit coffre et de bijoux. Neldirage y plongea les mains et sourit quand l’or coula le long de ses bras. Tout autour de lui, ce n’était qu’océan jaune, des tapis, des joyaux, des diamants, des chandeliers, des couronnes, des diadèmes, des colliers, des années et des années de pillage comme d’héritage. Neldirage vit un râtelier où pendaient de superbes épées d’or et de cristal. Beaucoup trop lourdes pour être manipulées en bataille mais vraiment splendides. Juste derrière, Neldirage vit une armure d’un blanc-bleu élégante. Chaque articulation avait été ornementée d’or et un dragon de rubis avait été dessiné en son centre. Le regard de Neldirage s’attarda sur une couronne. Elle n’était pas plus belle que les autres, au contraire… Elle avait quelque chose de spécial, Neldirage aurait pu le jurer. Ca lui fut confirmé quand il vit que des étincelles magiques en parcouraient la surface. La couronne était faite d’un métal argenté aux reflets or et cuivre. C’était un cercle dont les sommets formaient de petites montagnes. Neldirage, en la regardant, était persuadé de voir du relief et des lieux qu’ils avaient visités. Il fut bouleversé par cette vision mais une voix le sortit de là. -Essaye-là ! Proposa Van. Neldirage essaya de la poser sur sa tête mais il n’arrivait pas à l’y fixer. Elle bougeait tout le temps et bien que ce ne fût pas compliqué, elle ne voulait pas tenir. Neldirage la prit dans ses mains et la jeta dans une pile d’or… Il savait que quelque chose venait de changer. Après un regard vers toutes ces richesses, les quatre amis retournèrent dehors pour se joindre à leurs amis soldats. Une partie de dés et de lancé de dagues sur une cible de paille plus tard, Neldirage partit se coucher, l’alcool ayant un effet assez soporifique sur son organisme. Il se réveilla le lendemain sans mal de tête à la différence de pratiquement tous ses hommes. Les nordiques avaient l’habitude de boire et les soldats plus centraux en avaient fait les frais lors de leur « bataille de boisson » comme ils l’appelaient. Neldirage mit quelques coups de botte pour réveiller les soldats les plus proches et vit Kel venir vers lui. -Et bien ! Tu es réveillé de bonne heure ! -Oui, je crois que j’ai assez dormi hier ! Il fit un clin d’œil assez équivoque. Neldirage eut une idée et il hurla à travers le camp. -Si vous êtes pas debout dans deux minutes, je connais un orage qui va vous tomber dessus ! Même si Kel n’en était pas capable tout de suite, le bluff marcha et les soldats s’empressèrent de se lever. Quand tous eurent émergé du pays des songes, il annonça l’emploi du temps. La matinée serait consacrée à la construction des chariots tandis que l’après-midi serait plus tranquille et chaque soldat pourrait faire ce qui lui plaisait. Les guerriers applaudirent mais Neldirage leur annonça également que c’était leur dernière journée et que dès le lendemain, ils finiraient les chariots et partiraient. Pierre vint le voir. -Je t’ai entendu cauchemarder… Commença Neldirage qui avait été réveillé par les cris de détresse de son ami. -Bah, ce n’était qu’un mauvais rêve ! Répondit Pierre en balayant de la main sa nuit agitée. -Tu en fais souvent ? S’enquit Neldirage. -Assez, répondit Pierre en haussant les épaules. Ca doit être le mal du pays ! Dit-il avec un clin d’œil. Il attrapa son général par les épaules et le fit avancer vers la forteresse. -Où va-t-on ? Demanda Neldirage. -Hier, dit Pierre, on s’est perdu avec les deux autres et on est tombé sur un long couloir… Un très long couloir… Continua Pierre. -Qui mène où ? Le questionna Neldirage. -Viens voir… Dit simplement Pierre en courant vers la forteresse. Neldirage soupira et s’élança à sa poursuite. @+ -= Inxi =- Modifié le 5 août 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité chaos rulez Posté(e) le 4 août 2006 Partager Posté(e) le 4 août 2006 et bien inxi continu comme cela car tu nous tient totalement en haleine bien sur grace a ton talent d'écrivain(que tu devrais faire publier ) continu comme ca jveux la suite B) bonne fete en retard inxi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 4 août 2006 Partager Posté(e) le 4 août 2006 Neldirage ouvrit grands ses yeux quand il vit qu’il peinait tous à avancer qu'ils peinaient En soit, élever un enfant était une guerre spéciale. J'aurais plutôt employer un etrme du genre "défi" car je trouve que guerre à trop une connontation de conflit, ce n'est pas toujours le cas avec un enfant (pas avant l'adolescence du moins ) Chaque articulation avait été cernée d’or et un dragon de rubis avait été dessiné en son centre. Chaque articulation avait été ornementée (on ne cerne pas une articulation comme on cerne une armée ) -Vient voir… Dit simplement Pierre en courant vers la forteresse. Neldirage soupira et s’élança à sa poursuite. @+ -= Inxi =- Je n'ai qu'un mot à dire: enf...ré!!!! et la suite alors , on s'arrête pas en pleine action Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Un Forestier anonyme Posté(e) le 4 août 2006 Partager Posté(e) le 4 août 2006 Non Diab' à raison on s'arrête pas maintenant lol Inxi je pense que tu est sadique Sinon j'aime bien cet épisode tranquille mais c'est vrai ça manque de femmes... Et pour les éclairs laisse comme ça tanpis moi je suis en électronique est l'électricité prent toujours le chemin le plus facile et je crois que l'eau conduit plus qu'un orque lol mais laisse c'est pô grâve. Allez la suite stp PS: je repart 2 semaines "encore" ça m'énerve lol mais bon je vais être en manque de toi Inxi et de tes récits palpitants Allez édè Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 4 août 2006 Partager Posté(e) le 4 août 2006 -Vient voir… Dit simplement Pierre en courant vers la forteresse. Neldirage soupira et s’élança à sa poursuite. @+ -= Inxi =- A chaque fois c'est pareil. Tu prends un malin plaisir à nous faire saliver et à chaque fois notre soif de texte n'est pas épanchée, nous sommes des gloutons certes mais épargne à nos ventres une indigestion, c'est un déchirement à chaque fois Bon, je m'égare un peu....bonne suite. Une question: La couronnne, il va en faire quoi? La redonner aux nains ou la garder pour soi? Mais que cache ce couloir. La suite. Kroxigor, qui part lui aussi en vacances, mais le 12. J'ai un peu de temps. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
le_tout_mouru Posté(e) le 4 août 2006 Partager Posté(e) le 4 août 2006 Moi je trouve que c'est bien qu'il s'arrete là ! comme ca on médite sur ce qui va se passer ^^ un tres bon passage. Je trouvais que tu te relachais un peu ces derniers temps (si si) et là j'ai l'impression que tu reprends du poil de la bete ! Tout ceci appelle à une suite pleine de rebondissements Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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