Gemini Dragon Posté(e) le 4 août 2006 Partager Posté(e) le 4 août 2006 Les moments comme ça étaient rares et ils fallaient qu’ils en profitent.C'est marrant, mais pour le lecteur moyen, ce serait plutôt le contraire... Il attrapa son général par les épaules et le fit avancer vers la forteresse.-Où va-t-on ? Demanda Neldirage. -Hier, dit Pierre, on s’est perdu avec les deux autres et on est tombé sur un long couloir… Un très long couloir… Continua Pierre. -Qui mène où ? Le questionna Neldirage. -Vient voir… Dit simplement Pierre en courant vers la forteresse. Neldirage soupira et s’élança à sa poursuite. Même pas un indice ?!?!?! Vivement la suite !!! En soit, élever un enfant était une guerre spéciale"soi", non ?Neldirage rentrait pour la première fois dedans. "Neldirage y pénétrait pour la première fois.".Le général n’eut pas le temps de s’attarder qu’ils rentrèrent dans un nouveau couloir "...qu'ils entraient déjà...".au bout ce corridorManque un "de".Elle avait quelque chose de spéciale Accord avec "quelque chose", non ? des lieux qu’ils avaient visité Accord.Oui, je crois que j’ai assez dormir hier !"dormi".Quand tous eurent émerger du pays des songesParticipe.Je t’ai entendu cauchemardé Infinitif.Vient voir"Viens". Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 4 août 2006 Auteur Partager Posté(e) le 4 août 2006 (modifié) Bon j'ai pas eu le temps d'éditer mais promis je fais ca demain !!! Kroxi, tu verras pour la couronne Elle deviendra importante Sinon, oui j'aime bien vous tenir en suspense !!! Et non, je ne donne pas d'indices Sinon le forestier, je pensais que l'éclair ferait l'effet seche cheveux dans la baignoire quoi ^^ Bon allez vla la suite Chapitre XCIX -On est encore loin ? Gémit Neldirage. -Arrête de te plaindre et avance ! Lança Pierre qui marchait à une dizaine de mètres devant lui. -Ca fait au mois trois heures qu’on marche dans ce couloir ! Quand tu disais très long couloir, je pensais pas à ça… Admit-il. -C’est qu’une impression, rétorqua Pierre, c’est à cause du noir ! Tu perds tes repères. Moi, j’ai moins de mal grâce à l’amulette. Imagine Ylanay et Van complètement saouls, comme ça a dû être long. Neldirage en convenait. Ils ne devaient pas avoir de torches et ils avaient sûrement mis un temps infini à aller à l’autre bout du tunnel. Le général était sûr qu’ils étaient dans la montagne car les pavés avaient laissé place à de la terre. Pierre disparut derrière un virage et Neldirage courut, faisant danser les flammes. Après le virage, il dut se cacher les yeux de l’éblouissante lumière du jour. Deux silhouettes étaient accoudées aux parois. Neldirage reconnut les voix de ses amis. -Où est-on ? Demanda notre général en prenant plaisir à sentir le vent sur son visage. Il se frotta les yeux pour essayer d’y voir quelque chose. Personne ne lui répondit et il insista. -Alors ? On est où ? -Si on savait ! Finit par répondre Ylanay. Neldirage retrouva la vue. Devant lui s’étalait une forêt percée de quelques marais. Les arbres étaient très différents de ceux qu’il y avait près de sa cité. C’était une autre sorte de jungle… Des petites silhouettes noires semblaient travailler dans l’un des marais. -Vous êtes allés voir qui ils étaient ? Demanda Neldirage en pointant lesdites silhouettes. -Non, répondit Van. On a préféré pas déranger. -Sage décision… Admit Neldirage en plissant des yeux. Et bien, je crois qu’on ne peut plus aller vers l’est ! Messieurs, on a traversé les montagnes ! Ils sourirent. -On va par où alors ? Demanda Ylanay. -Maintenant que nous avons fait tout le « bas » des montagnes, nous allons remonter au nord et voir quelles surprises s’y cachent. -Et si on rentrait ? Proposa Pierre. -Non, répondit Neldirage, on a encore trop à faire… -Nous allons nettoyer le coin jusqu’à ce qu’il ne reste plus âme qui vive. -Au prix de combien de pertes ? Dit Ylanay en secouant la tête. -Le prix qu’il faudra ! Allons rentrons… On va se demander où on est passé ! Le retour fut assez silencieux. Chacun essayant d’imaginer la longueur du tunnel et depuis combien de temps ils marchaient. Au final, ils sentirent les dures pierres naines sous leurs pieds et ils poussèrent un petit soupir de contentement. Quand ils réapparurent, le capitaine Talaert se jeta sur eux. -Général… Vous voilà enfin ! Ces mages ne m’écoutent pas ! Encore une seconde de plus et je leur aurais coupé la tête ! -Je m‘en occupe... Je m’en occupe ! Annonça Neldirage en prenant le premier détour. Après de sérieuses remontrances, Firtaes et Trait furent contraints d’abandonner leur projet de visiter les montages et partirent aider les soldats sur les pas de Kel, plus docile. Une fois que le ménage fut fait, Neldirage supervisa les opérations de construction l’après-midi. Ils avancèrent vite et une vingtaine de chariots fut assemblée. Ils mesuraient quatre mètres de long et trois de hauteur. De vastes draps noirs marqués aux écussons de leur cité avaient été peints en vert sur les flancs des chariots. Ceux-ci étaient en fait des boîtes de bois déguisés sous l’aspect de vulgaires chariots de transport. Une fois qu’ils furent construits, c’est-à-dire peu avant l’aurore, les soldats, après avoir fait les yeux doux à leur général, repartirent dans une grande fête bien arrosée. La nuit fut encore courte et le réveil brutal mais Neldirage avait fait preuve de bonne volonté et les soldats en firent preuve aussi en se levant plus vite que la veille. Les capitaines suggérèrent de partir à la mi-matinée ce sur quoi Neldirage acquiesça. Les richesses furent ensuite acheminées jusqu’aux chariots où Neldirage ferma les yeux sur les petites disparitions… Quand la salle aux trésors ne fut plus que remplie par de la poussière et des toiles d’araignée, Neldirage fit sonner le départ. L’armée se mit en marche et Ylanay fit plusieurs fois la remarque que la présence de ces chariots remplis d’or allait encore plus attirer la convoitise. Au bout de la troisième fois, Pierre demanda de prendre des hommes supplémentaires pour monter la garde autour de ces chariots. Neldirage accepta en maudissant leur prudence exagérée. De plus, chaque navette était tractée par deux chevaux, ce qui réduisait leur cavalerie et les terrains difficilement praticables devinrent impossibles. Ils quittèrent la vallée où dix mille orcs s’étaient tenus quelques jours auparavant puis traversèrent le défilé où, à leur grande surprise, les cadavres avaient déjà été dévorés par les charognards. Les soldats regardèrent avec un petit sourire les squelettes qui dépassaient de la boue séchée. Une fois le canyon franchi, ils se concentrèrent sur les environs tandis que les éclaireurs longeaient le convoi et s’engouffrèrent dans les bois. -Il y a un sentier qui remonte vers les pics derrière ces bois ! Annonça Ron en regardant passer ses cinq derniers canons. -Ensuite cap vers le nord-ouest ! Compléta Neldirage. Notre général tourna son regard vers le défilé qui menait à la forteresse naine. Il espérait sincèrement que la paix temporaire qui avait pu se lire sur leur visage ne serait pas la dernière. Maintenant, ils allaient voyager vers le nord et bien que l’été se rapproche à grands pas, il ferait de plus en plus doux. Neldirage resserra sa cape, les combats par temps neigeux ne lui faisaient pas peur, ils avaient l’habitude. Les premiers chariots entrèrent dans le bois et le général entendit les essieux grincer. Neldirage et le lieutenant Sebastian avaient décidé de construire des roues ainsi que du matériel de secours… On n’était jamais trop prudent. La forêt était calme et les oiseaux chantaient un hymne au renouveau. Il y eut quelques bruits dans les buissons qui se révélèrent être des animaux. A une seule reprise, quelque chose de dangereux en sortit. Une espèce de guêpe géante qui fut immédiatement abattue. Neldirage détestait les insectes… Plus encore ceux qui échappaient à ses sentinelles. A midi, ils commencèrent à grimper. Notre général se demanda comment les chevaux arrivaient à tirer pareille charge. Une heure plus tard, ils s’étaient déjà bien enfoncés dans les montagnes. Neldirage ordonna une pause pour manger. Comme à l’accoutumée, le général déjeunait avec ses plus proches hommes. -Crois-tu qu’on est débarrassé des orcs ? Demanda Pierre en mâchouillant un bout de poulet. -On ne l’est jamais totalement ! Dit après réflexion Neldirage. -Je suis d’accord, dit Ron… On sait pas combien y en a, ni d’où ils viennent ! On sait juste qu’ils sont toujours là quoiqu’on fasse. Neldirage étala un bout de pâté sur une tranche de pain et écouta Talaert continuer. -Enfin on leur a mis une sacrée rouste ! Sont pas prêts de s’en remettre ! On a une guerre de moins sur les bras. -Ce qui m’étonne, fit Neldirage, c’est qu’on se bat jamais contre les troupes d’élites. Déjà à la bataille des quatre armées… On a eu le droit qu’aux fanatiques de base ! -Je m’en serais bien passé ! Fit remarquer Pierre. -Et là, à part un géant, on a rien eu d’exceptionnel… -C’est donc ça ! Clama Ylanay qui avait écouté son ami avec attention. Ce que tu veux en fait, c’est des combats importants pour gagner du crédit ! Mais auprès de qui ? Ca ne peut pas être la princesse… Ni l’empire qui t’a rejeté… Et encore moins nous qui connaissons amplement ta valeur. Alors qui ? Demanda-t-il. Neldirage s’enfonça dans un silence et ils préférèrent changer de conversation. Le lieutenant Antonï reprit la parole. C’était le plus petit de tous, encore plus que Pïerre. Depuis que Nalitr avait été nommé amiral, c’était lui qui était en charge des éclaireurs. -Les premiers rapports des éclaireurs sont arrivés. Il y a des traces devant nous… -De quel genre ? Demanda Pierre curieux. -Des sabots… Répondit l’autre. -On suit un troupeau ? Demanda Ron un peu naïf. Van rit et lui mit de petites claques dans le dos. -Des bêtes. Mi-hommes, mi-choses. Mutés avec des taureaux, des chèvres ou d’autres bovins. La dernière fois qu’on les a rencontrés, j’ai sauvé la vie de tout une troupe dont les trois amis que voici ! Se vanta Van en pointant ses compagnons du doigt. -En même temps, on était dix et il y en avait plus qu’un à tuer… Et ça fait plus de vingt ans ! Clama Pierre tandis que Van tentait de le bâillonner. -Alors c’est décidé, on part à la traque de ces bêtes ? Demanda le capitaine Talaert prêt à en découdre. Neldirage hocha la tête et Firtaes, marmonna dans sa barbe noire. Il finit par s’exprimer à voix haute. -Je ne suis pas sans rappeler qu’ils pratiquent une magie très dangereuse… Les effets secondaires, même pour quelqu’un qui n’est pas touché par un sort, sont imprévisibles… -On a notre bouffeur de magie ! Rit Van en tapant le dos de son général. -Dévoreur… Rectifia Neldirage. Et je rappelle que mon pouvoir a une limite : la distance. Si je ne suis pas assez près, je ne pourrai rien faire. -On se débrouillera pour que tu te trouves assez proche de ton ennemi, ajouta Ylanay avec un clin d’œil avant de mordre dans son morceau de pain. Neldirage plongea son regard dans son verre de vin. Quelque chose n’allait pas, il avait un mauvais pressentiment. Il allait arriver un malheur auquel il ne pourrait rien changer. Il avala d’une traite la coupe avant d’essayer de plus penser à ce sentiment. L’armée s’était arrêtée en haut d’une colline. Sur la droite s’étendait une vallée qui accueillait une rivière en son centre et sur la droite s’élevait une haute montagne. Ils continueraient en face, dans les collines. Ils trouveraient ces hommes-bêtes et les tueraient. @+ -= Inxi =- Modifié le 6 août 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité chaos rulez Posté(e) le 5 août 2006 Partager Posté(e) le 5 août 2006 B) jen veux plus maudit de $%$* inxi tu a vraiment le don de noud tenir en haleine svp pour samedi soir pourait tu poster l'autre chapitre je ne le dirais jamais asser inxi tu a un talent sur pourquoi ne te fait tu pas publier bonne soirée(popur moi au québec il est 20:40 salut a la prochaine Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 5 août 2006 Partager Posté(e) le 5 août 2006 Et bien, je crois qu’on peut plus aller vers l’est ! Messieurs, on a traversé les montagnes ! je crois qu'on ne peut plus (le "ne " renforce la négation) Après de sérieuses remontrances, Firtaes et Trait furent contraints d’abandonner leur projet de visiter les montages et partirent aider les soldats sur les traces de Kel, plus docile dans les pas de Kel (on suit à la trace les disparus ) De vastes draps noirs marqués aux écussons de leur cité avaient été tatoués en vert sur les flancs des chariots avaient été imprimé (ou peint) De plus, chaque navette était tractée par deux chevaux, ce qui réduisait leur cavalerie et les terrains difficilement praticables devinrent impossibles. Attention, les chevaux de cavalerie ne sont pas des chevaux de traits, ce n'est pas le même gabarit. Ils quittèrent la vallée où dix mille orcs s’étaient tenus quelques jours auparavant puis traversèrent le défilé où, à leur grande surprise, les cadavres avaient été déjà dévorés par les charognards avaient déjà été (petite inversion). Sinon, tu peux éventuellement rajouter des charognards dans le paysage vu la quantité de "nourriture", ils devaient contiuer à festoyer). Il espérait sincèrement que la paix temporaire qui avait pu se lire sur leur visage ne serait pas la dernière Un peu d'explication La forêt était calme et les oiseaux chantaient un hymne au renouveau Poète va! -Ce qui m’étonne, fit Neldirage, c’est qu’on se bat jamais contre les troupes d’élites. Déjà à la bataille des quatre armées… On a eu le droit qu’aux fanatiques de base ! Peut-^tre mais les fanatiques c'est comme même 25 pts/pièce! Et encore moins qui connaissons amplement ta valeur. Et encore moins nous qui (petit oubli) Neldirage plongea son regard dans son verre de vin. Quelque chose n’allait pas, il avait un mauvais pressentiment. Il allait arriver un malheur auquel il ne pourrait rien changer. Il avala d’une traite la coupe avant d’essayer de plus penser à ce sentiment. L’armée s’était arrêtée en haut d’une colline. Sur la droite s’étendait une vallée qui accueillait une rivière en son centre et sur la droite s’élevait une haute montagne. Ils continueraient en face, dans les collines. Ils trouveraient ces hommes bêtes et les tueraient. Ca va devenir bientôt bien moins bucolique Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 5 août 2006 Partager Posté(e) le 5 août 2006 Devant lui s’étalait une forêt percée de quelques marais. Les arbres étaient très différents de ceux qu’il y avait près de sa cité. C’était une autre sorte de jungle… Des petites silhouettes noires semblaient travailler dans l’un des marais. C'est quoi ces choses noires? Vont-elles être importantes pour la suite? Neldirage étala un bout de pâté sur une tranche de pain et écouta Talaert continuer. Heu....le pain j'espère qu'il a été fait y a quelques heures, parce que sinon il doit être un peu pourri. Y a-t-il un boulanger? Il faudrait montrer des problèmes d'intendance, genre plus beaucoup de farine, donc plus de pain bientôt ou d'autres choses. Ca fait quand même longtemps qu'ils sont partis. La suite. Kroxigor Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 5 août 2006 Partager Posté(e) le 5 août 2006 Heu....le pain j'espère qu'il a été fait y a quelques heures, parce que sinon il doit être un peu pourri. Y a-t-il un boulanger? Au moyen-âge (époque où le fantastique se reporte bien souvent ), le pain se gardait (et ils n'avaient pas trop le choix) plusieurs semaines voire plusieurs mois, quand on voit les difficulté de sortir en plein hiver, vaut mieux avoir des provisions d'où un pain qui se garde. D'ailleurs, ils devaient le cuire 2 fois pour qu'il soit certe dur mais qu'il se conserve bien longtemps (C'est historique et c'est de là d'où vient le mot biscuit: bis cuit ou cuit deux fois) Il faudrait montrer des problèmes d'intendance, genre plus beaucoup de farine, donc plus de pain bientôt ou d'autres choses. Ca fait quand même longtemps qu'ils sont partis. Ah ouais, une petite razzia dans les règles de l'art tu peux nous faire ça Inxi ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Un Forestier anonyme Posté(e) le 5 août 2006 Partager Posté(e) le 5 août 2006 Bravo c'est trop bien et la suite sannonce difficile et je part ce soir Les choses noires sont peut-être des hommes asiatiques qui bossent dans des rizières car les nains on creusé un tunnel jusqu'en Chine... Bon j'arrête et je sort édè Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
le_tout_mouru Posté(e) le 5 août 2006 Partager Posté(e) le 5 août 2006 Neldi va t il faire part de ses inquiétudes à ses généraux, un de ses ami va t il mourir par sa faute ??? Vous le saurez dans le prochain épisode ! Suspens suspens Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité chaos rulez Posté(e) le 5 août 2006 Partager Posté(e) le 5 août 2006 j'espere que pour ce soir le nouveau chapitre vas etre arrivé car je veux la suite Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 5 août 2006 Partager Posté(e) le 5 août 2006 Au moyen-âge (époque où le fantastique se reporte bien souvent ), le pain se gardait (et ils n'avaient pas trop le choix) plusieurs semaines voire plusieurs mois, quand on voit les difficulté de sortir en plein hiver, vaut mieux avoir des provisions d'où un pain qui se garde. D'ailleurs, ils devaient le cuire 2 fois pour qu'il soit certe dur mais qu'il se conserve bien longtemps (C'est historique et c'est de là d'où vient le mot biscuit: bis cuit ou cuit deux fois) Ah ok, et bien merci Diab' pour ces informations. La suite. Kroxigor. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 5 août 2006 Partager Posté(e) le 5 août 2006 Quand ils réapparurent, le capitaine Talaert se jeta sur eux.-Général… Vous voilà enfin ! Ces mages ne m’écoutent pas ! Encore une seconde de plus et je leur aurais coupé la tête ! -Je m‘en occupe... Je m’en occupe ! Annonça Neldirage en prenant le premier détour. J'les adore... vraiment... j'les adore... -Ce qui m’étonne, fit Neldirage, c’est qu’on se bat jamais contre les troupes d’élites. Déjà à la bataille des quatre armées… On a eu le droit qu’aux fanatiques de base !-Je m’en serais bien passé ! Fit remarquer Pierre. -Et là, à part un géant, on a rien eu d’exceptionnel… Il devrait faire gaffe à ce qu'il souhaite, ça pourrait se réaliser... Neldirage plongea son regard dans son verre de vin. Quelque chose n’allait pas, il avait un mauvais pressentiment. Il allait arriver un malheur auquel il ne pourrait rien changer. Il avala d’une traite la coupe avant d’essayer de plus penser à ce sentiment.Ben tu vois que tu peux mettre des indices... euh... finalement n'en mets pas !!! Ce sera moins inquiétant...Vivement la suite !!! Moi, j’aime moins de mal"j'ai".Neldirage courut, faisant dansé les flammesInfinitif.Vous êtes aller voir qui ils étaient "allés". jusqu’à ce qui ne reste plus âme qui vive."qu'il".ces chariots remplis d’ors Plusieurs "ors" ?bien que l’été allait se rapprocher à grands pas"bien que l’été se rapproche à grands pas".Enfin on leur a mit une sacrée défaite "mis"; "défaite" est trop... propre par rapport au reste.Mi hommes, mi choses"Mi-hommes, mi-choses", non ?Si je ne suis pas assez près, je ne pourrais rien faire.Futur.Ils trouveraient ces hommes bêtes "hommes-bêtes", sinon c'est une insulte à leur intelligence. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 6 août 2006 Auteur Partager Posté(e) le 6 août 2006 (modifié) Allez, le petit chapitre qui va annoncer la dernière grande partie Elle est pas lancée hein ! Ca la prépare :P Tu vois Gemini que les indices sont pas forcement de bonnes choses Ca tient plus en haleine Sinon Kroxi, pour les choses noires, c'est le forestier qui a donné la bonnes réponses Meme si j'en parlerai pas dans ce texte Par contre, pour le pain, j'avoue que Diab' m'a aussi appris un truc !!! Je savais qu'il pouvait se converser mais je savais pas comment Bah merci Allez, vla ladite suite Chapitre C -Général, articula péniblement un homme essoufflé. -Qu’y a-t-il ? Demanda Neldirage. -Les hommes-bêtes sont à trois kilomètres devant nous. On les a un peu regardés avec les autres, dit Mick qui apparut, et ils sont pas beaucoup ! Une dizaine. Neldirage fronça les sourcils. La dernière fois que Mick avait fait une approximation, ils avaient été quatre fois plus nombreux. -Par contre, ils ont l’air de protéger quelqu’un pour sûr ! Une espèce de bouc qui s’accroche à un vieux livre comme si c’était sa vie. C’est ma titine qui me l’a montré ! Il tapota fièrement son petit télescope de poche. Neldirage attrapa un de ses capitaines qui passait à côté de lui. -Prépare les hommes, ordonna Neldirage, mission de routine. Contrôle et suppression si la menace est à portée. Peut-être un mage parmi eux. -Oui, général ! Répondit Talaert avant de sélectionner les hommes qui prendraient part à la mission. Les soldats sellèrent rapidement les chevaux encore disponibles et quarante cavaliers s’élancèrent sur la crête de la colline. Pendant la course, Van se rapprocha de lui. -Nedi ! Il faut que je te parle ! C’est à propos de Pierre et ses rêves. -Je sais, calme-toi, répondit Neldirage. Il m’en a parlé… -Nan, je pense que c’est plus grave que ça ! Neldirage tourna son regard vers son ami qui galopait à quelques mètres de là. Il lui sourit et Neldirage y répondit d’un signe de tête. -T’as raison… Dit Neldirage à Van. Ses yeux, ils sont étranges… Il nous cache quelque chose ! On réglera ça quand on rentrera. Van, satisfait, s’écarta un peu pour se concentrer sur sa route. Deux sentinelles les arrêtèrent à la sortie d’un bois. Neldirage descendit de sa monture et demanda un rapport. -Ils sont de l’autre côté. Neldirage regarda et put voir que devant lui, la colline tombait dans un creux puis remontait et continuait de l’autre côté. Les hommes-bêtes étaient sur l’autre versant, à l’abri de toute charge-surprise. -On attend qu’ils bougent puis dès qu’ils ne peuvent plus nous voir, on y va ! Annonça Neldirage en répondant à une question muette que tous lui avaient posée. Neldirage écarta deux branches qui lui barraient le chemin et s’assit sur un rocher, le regard sur ses adversaires. Effectivement, Mick avait vu juste et il n’y avait qu’une dizaine de créatures. Pas de minotaure cette fois-ci, remarqua Neldirage. Ils semblaient voyager léger et rapidement. Notre général se demanda où. Mais ils ne pouvaient se laisser promener : Ils tueraient ces abominations. Neldirage voulut voir Pierre mais il ne le trouva pas. Il tomba dessus quand Tom lui annonça que les cibles repartaient. -En selle, soldats ! Déclara Neldirage en faisant avancer Eclair. La petite troupe descendit prudemment le flanc de colline. A la vue du nombre réduit de chevaux qu’ils possédaient, la perte du moindre d’entre eux serait un véritable drame. Ils atteignirent le bas de la colline sains et saufs et escaladèrent en moins de dix minutes l’autre flanc. -Armes au clair ! Fit passer le message Neldirage. Les armes sorties du fourreau se firent entendre. -Pré… Neldirage n’eut pas le temps de finir sa phrase que Pierre chargea. -En avant ! Cria Neldirage en exhortant sa monture. Eclair partit au galop mais le nouveau cheval de Pierre, Bor étant mort une demi-douzaine d’années auparavant, était un fougueux étalon et l’avance qu’il avait prise lui donnait un avantage important. Il fallut attendre les deux cents derniers mètres pour que les hommes-bêtes le remarquent. Deux bêtes se mirent sur le passage, ceignant leurs armes des deux mains et bavant leur colère. Le chef du groupe, celui qui tenait un bâton orné de deux crânes ainsi qu’un vieux livre, se fraya un chemin au travers de ses soldats et ouvrit le livre. Neldirage ferma les yeux et son cœur s’étreignit. Les vents magiques se rassemblaient. Plus noirs que bleus, les vents du chaos étaient un fléau pour toute vie. Le mage bouc leva son bâton et le tendit vers Pierre. Un éclair le frappa en pleine poitrine sans que Neldirage ne pusse l’en empêcher. L’éclair fut noir comme les ténèbres, comme si sur son passage il avait aspiré toute vie et toute lumière. Pierre s’envola littéralement de son cheval, flotta dans les airs et alla percuter le cavalier qui galopait derrière. La moitié des chevaliers s’arrêtèrent tandis que l’autre moitié continuait sa charge. Neldirage en faisait partie contrairement à Van et Ylanay qui portaient déjà secours à Pierre. La chose bouc tenta un nouveau sort mais Neldirage, plus près, chassa ses vents magiques. Le chef ennemi mugit… Le général ne savait pas si c’était de peur ou de frustration. Les petits hommes-taureaux se remirent en protection et tendirent des hallebardes et des haches. Eclair, vite suivi des autres chevaliers, sauta par-dessus cette rangée et Neldirage en profita pour frapper une tête qui passa à portée. Il attrapa rapidement le pommeau de la selle pour contrer l’effet de l’atterrissage puis fonça sur le mage qui fuyait. Quand la créature vit que Neldirage gagnait de plus en plus de terrain, il jeta le livre dans les airs et celui-ci disparut. Neldirage grogna et encouragea son cheval de plus belle. Eclair mordit l’homme-bête à l’épaule qui tenta de faire pareil. Heureusement pour lui, le destrier portait la solide armure elfe. Neldirage se jeta de sa monture et percuta l’homme-bouc à la tête. Le bâton roula loin de là et Eclair alla se positionner dessus. Neldirage, quant à lui, était tombé tout près de l’homme-bête. Celui-ci, n’ayant pas l’air d’avoir l’habitude de se relever avec ses mains, mit plus de temps et Neldirage en profita pour lui planter sa première épée dans le dos. Sa deuxième épée se plongea dans le torse tandis qu’il ressortait la première, celle qui était magique, pour décapiter d’un coup précis le monstre. Revenant à la réalité, notre général pensa à son ami et galopa en sens inverse. En l’espace d’une minute, il fut près des deux corps allongés au sol. Le premier soldat, celui qui avait été désarçonné par Pierre, semblait revenir à lui. Pierre quant à lui, était plus sérieusement blessé et son corps fumait encore. Son armure avait légèrement ralenti le sort mais une plaie grésillait sur son torse. Même ceux qui n’avaient pas les capacités magiques de Neldirage virent le sort qui le secouait : des barres sombres montaient de ses pieds jusqu’à sa tête. Comme si une lumière traversait son corps. Pierre ouvrait ses yeux mais ne bougeait pas. Ils devinrent de plus en plus noirs. Neldirage, d’un geste brusque, écarta ses amis et tendit les bras au-dessus de son ami. Rek lui avait dit que des sorts déjà lancés étaient plus difficiles à dissiper mais pour son ami, il le ferait. D’un clignement des yeux, il vit cette aura noire qui semblait de plus en plus épaisse. Neldirage mit un coup de poing à l’horizontal. La couche se déforma mais tint bon. Le coup suivant, Neldirage tira sa force de son désespoir et retendit les bras en avant violemment. Pierre inspira bruyamment et Neldirage vit l’aura vaciller. Deux mains se posèrent sur ses épaules et Neldirage vit Van et Ylanay, sans conteste apeurés, donner leurs forces. Notre général tenta une nouvelle dissipation avec l’amour de ses amis. L’aura clignota et Neldirage refrappa avec un cri de frustration. L’aura pâlit. Il retendit les bras et elle disparut. Pierre soupira, vite imité par ses amis. -Ne les laisse pas m’emmener… Gémit celui-ci. -Quoi ? Demanda Neldirage. -Je t’en prie, ne les laisse pas m’emmener… Pierre s’effondra en larme dans les bras de son ami. Les trois autres se regardèrent stupéfaits : jamais ils ne l’avaient vu ainsi. -Je te le promets… Dit Neldirage. Il s’évanouit. -Hissez-le sur son cheval ! Ordonna Neldirage à deux hommes. Vous avec moi, dit-il en désignant Van et Ylanay. Que se passe-t-il ? Demanda Neldirage quand ils se furent éloignés. -C’est ce que je t’ai dit tout à l’heure… Répondit simplement Van en haussant les épaules. C’est ses rêves ! -Van m’a dit qu’il t’en avait parlé… Ajouta Ylanay se mettant hors de cause. -Pas de ça ! Ajouta notre ami en tendant le bras vers le corps inanimé qui tenait difficilement sur la selle. -Ben c’est ses rêves… Répéta Van. Il rêve qu’on l’emmène. Il n’en sait jamais plus, juste l’impression que c’est l’enfer. Neldirage hocha la tête. -Quel rapport avec ça ? Demanda notre général. -J’ai deux hypothèses, intervint Ylanay. La première, c’est que ces rêves ont un lien avec les créatures démoniaques. C’est plausible puisque ses cauchemars ont commencé depuis ce jour. Neldirage se mordit la lèvre, il n’avait jamais été au courant. -La deuxième, c’est que le sort a réveillé en lui ce rêve et qu’il s’en est servi pour lui faire du mal. -Quoi qu’il en soit, on réglera ce problème en rentrant. Ne restons pas ici… Neldirage aurait bien aimé que Rek ou Ylith soit là. Ils étaient de véritables tuteurs pour lui. Il aurait bien aimé qu’ils prennent le relais pour que Neldirage ne coule plus dans ses problèmes. Le problème d’être le général d’une armée et commandant d’une ville, c’est qu’on ne pouvait pas se permettre ce genre de laisser-aller. Neldirage se ressaisit après avoir vérifié que son abattement n’avait pas été remarqué. Ils ne rencontrèrent personne sur le chemin du retour mais son état-major se montra avide de questions lorsqu’ils virent que deux des soldats étaient inconscients et que l’un, leur ami de plus, était grièvement blessé. Neldirage leur expliqua ce qu’il s’était passé, ce à quoi Firtaes fit remarquer qu’il manquait de mages dans cette armée. Van répondit que s’ils n’étaient pas aussi agaçants, Neldirage aurait peut-être pris d’autres mages avec lui… Neldirage envoya ensuite ses amis veiller sur Pierre tandis qu’il allait s’occuper de l’itinéraire du lendemain avec ses deux capitaines. La soirée passa rapidement où Neldirage se maudit de ne pas avoir été assez rapide. Il ne fut pas beaucoup concentré et Ron lui proposa d’aller se reposer tandis qu’ils finiraient. Neldirage accepta et partit se coucher en se demandant si son avenir serait aussi sombre. Il s’endormit en n’imaginant pas qu’il avait pratiquement raison. @+ -= Inxi =- Modifié le 8 août 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 7 août 2006 Partager Posté(e) le 7 août 2006 Neldirage grogna et encouragea son cheval de plus belle Neldirage grogne? Neldirage accepta et partit se coucher en se demandant si son avenir serait aussi sombre. Il s’endormit en n’imaginant pas qu’il avait pratiquement raison. Houlà, que de sous-entendus. Une petite prophétie pour le prochain chapitre que l'on sache ce que Neldirage devra combattre d'aussi noire? Sinon, c'est vraiment bien ce chapitre et eureusement qu'il y a les smileys pour dire: La suite. Kroxigor. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 7 août 2006 Partager Posté(e) le 7 août 2006 (modifié) Leurs chevaux n’étaient pas illimités et la moindre perte était un véritable drame J'aurais plutôt dis un truc du genre "Au vu de leur nombre réduit de chevaux, la moindre perte serait un véritable drame". je trouve que le terme illimité fait trop moderne, qu'il ne correspond pas à l'ambiance du texte. Deux bêtes se mirent sur le passage, ceignant leurs armes des deux mains et bavant leur colère. J'aime beaucoup cette expression Il attrapa rapidement le pommeau de la selle pour contrer l’effet de l’atterrissage puis fonça sur le mage qui courait assez vite Là par contre, ça manque de style , "le mage qui s'enfuyait" Eclair mordit l’homme-bête à l’épaule qui tenta de faire pareil Drôle de bestiaux Le bâton roula loin de là et Eclair alla s’allonger dessus je pense qu'Elair se serait plutôt positionner dessus (plus facile s'il doit repartir que s'il était allonger). Même ceux qui n’avaient pas les capacités magiques de Neldirage virent le sort qui le secouait : des barres sombres montaient de ses pieds jusqu’à sa tête Van répondit que s’ils n’étaient pas aussi chiants, Neldirage aurait peut-être pris d’autres mages avec lui… "chiants" est peut-être un peu trop violent (y'a des mineurs sur le forum ) et ne passe pas trop à l'écrit. prend plutôt un terme du genre "prenant", "agaçant"... J'aime beaucoup ton évolution dans l'écriture, tu améliores petit à petit ton style, tu trouves des formules qui changent agréablement de l'ordinaire (ton coté "poète" ), de moins en moins de fautes (je suis pas un caïd dans le genre mais elles sont en tout cas bien moins visible ). Bref continu comme ça Modifié le 7 août 2006 par Diab' Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 7 août 2006 Partager Posté(e) le 7 août 2006 (modifié) Neldirage fronça les sourcils. La dernière fois que Mick avait fait une approximation, ils avaient été quatre fois plus nombreux.Il doit faire un approximation de l'approximation... -Nedi ! Il faut que je te parle ! C’est à propos de Pierre et ses rêves.-Je sais, calme-toi, répondit Neldirage. Il m’en a parlé… -Nan, je pense que c’est plus grave que ça ! Et bê voilà, les ennuis recommencent... pourquoi, ô destin cruel, t'acharnes-tu sur eux !!! oh, attends c'est vrai, la faute à l'auteur, qui fait bien son boulot...-Pré…Neldirage n’eut pas le temps de finir sa phrase que Pierre chargea. -En avant ! Cria Neldirage en exhortant sa monture. Que doit-on en conclure ? Folie, possession, pire ? Neldirage accepta et partit se coucher en se demandant si son avenir serait aussi sombre. Il s’endormit en n’imaginant pas qu’il avait pratiquement raison.AÏe !!! Arrête !!! Plus d'indices !!! Je serai sage!!!Vivement la suite !!! à l’abri de toute charge surprise"charge-surprise", non ?Ils semblaient voyager légers Certain de cet accord ?l’avance qu’il avait pris Accord.Les hommes-vaches C'est obligé ? Qui dit vache dit taureau; qui dit taureau dit minotaure: donc c'est quoi la différence ?Neldirage tira sa force de son désespoir et retendit les bras en avant violement"violemment".Ben c’est ses rêves… Répété Van"Répéta" peut-être ? Quoiqu’il en soit, on réglera ce problème En deux mots, non ?ce genre de laisser aller"laisser-aller", non ?lorsqu’ils virent que deux des soldats étaient inconscients et que l’un, un de leur ami de plus, était grièvement blessé"...l’un, leur ami de plus...", ou "...l’un, un de leurs ami de plus...".Neldirage leur expliqua ce qu’il s’était passé à quoi Firtaes fit remarquer qu’il manquait de mage "...passé, ce à quoi... "; "mages, non ? Modifié le 7 août 2006 par Gemini Dragon Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 8 août 2006 Auteur Partager Posté(e) le 8 août 2006 (modifié) Bon les fautes sont corrigées. Pour l'instant, c'est Gemini qui envisage le plus la dernière partie Pr ce qui est des fautes, c'est grace à vous En faisant les mêmes régulièrement, ca marque Et une suite pour Kroxi qu'il ait des réponses à ses questions Chapitre CI Neldirage se réveilla en sursaut et sortit de la tente en coup de vent. Les gardes en faction s’alarmèrent et le regardèrent entrer dans une tente à une dizaine de mètres de là. Sur sa droite, des piles de fioles et de bandages jonchaient une table de bois. En face de lui, deux lits accueillaient deux blessés. -Comment vont-ils ? S’enquit Neldirage auprès du médecin du camp, Ylanay. -Une bonne nuit de sommeil pour les deux va leur redonner des forces. Pour Pierre, il en faudra sûrement plus ! Il n’y a pas eu d’hémorragie… Sinon il serait mort avant d’arriver au camp. Il a besoin de repos ! -Préviens-moi quand il sera réveillé ! Peuvent-ils être transportés ? -C’est pas conseillé, répondit Ylanay mais ils y survivront. -Bien, alors prépare-les. Neldirage sortit de la tente et alla prendre un rapide petit déjeuner avec ses trois mages. Ces derniers demandèrent des nouvelles des blessés et ils furent rassurés quand Neldirage leur en donna des optimistes. -Vous avez trouvé votre bonheur, au fait, dans les montagnes ? Demanda Neldirage à Trair qui regardait ses tatouages sur ses mains. -Oui, oui ! Répondit celui-ci rapidement. C’est fou ce qu’on peut trouver par ici ! En ville, ça aurait coûté une fortune ! On a aussi ramené des plantes que Ylanay nous avait demandées pour ses mixtures. Les trois mages grimacèrent à l’unisson en se rappelant ce goût amer qu’ils avaient eu dans la bouche quand ils s’étaient effondrés après le sort. Neldirage rit avec eux. Ils avaient beau penser à eux avant tout, ils avaient le sens des priorités… -On prendra la route dans une heure, annonça Neldirage, tenez-vous prêts. Ils hochèrent la tête et notre général alla discuter avec ses sentinelles. La nuit avait été paisible et personne n’avait entendu de bruit suspect. Neldirage leur permit de retourner se reposer tandis que d’autres soldats iraient prendre leur tour. Il alla ensuite nourrir Eclair qui ne se fit pas prier pour dévorer sa nourriture. Neldirage le détacha pour qu’il aille paître non loin de là. Notre ami se rafraîchit puis transmit les ordres à Talaert de faire sonner le réveil. Neldirage se posait des questions à propos de son vieux capitaine… Il était toujours debout avant lui contrairement à Ron qui passait plus de temps sous ses couvertures. Une minute après, un long son sourd fit résonner les vallées aux alentours. Les hommes se réveillèrent peu à peu. Les nordiques étaient en train de courir autour du campement. Soi-disant pour se maintenir en forme. Neldirage les regarda passer non loin de lui. Un peuple qui ne cesserait de l’étonner. Notre général bâilla, ils le fatiguaient. Neldirage tourna dans le camp à la recherche d’une occupation. Il finit par rentrer dans sa tente et vérifier l’itinéraire. Le programme de la journée n’avait rien de palpitant : ils allaient longer une montagne pour trouver un endroit où les chariots pourraient passer. Un cavalier s’arrêta devant sa tente et Neldirage leva la tête. -Je dois parler au général ! Dit une voix étouffée par les replis de la tente. -Entre Tom ! Cria Neldirage qui avait reconnu la voix. Notre général posa ses instruments de mesure et attendit que l’éclaireur arrive jusqu’à lui. -Y a du monde qui nous suit, général ! Annonça-t-il. -Qui ? Demanda Neldirage étonné et se demandant si l’organisation de l’araignée l’avait suivi jusqu’ici. -Des orcs ! On les a vus avec Mick ! Ils portent les bannières de ceux qu’on a tué à la forteresse naine… Je pense qu’ils viennent ici pour venger leurs potes et récup’ l’or ! -Combien ? -Mick a compté avec moi, une centaine ! -Prévient Talaert ou Ron… Qu’un des deux s’en occupe et qu’ils nous rejoignent ensuite. -D’ac ! Fit l’éclaireur avant de ressortir de la tente. Neldirage soupira. Ces orcs étaient vraiment stupides. L’armée la plus importante des leurs avait été défaite dans les montagnes et pourtant ils s’acharnaient encore. Firtaes, Kel et Trair entrèrent dans la tente. Neldirage les dévisagea. -On demande à me voir avant d’entrer comme dans un moulin… Fit remarquer acerbement Neldirage. Kel baissa la tête tandis que les deux autres lui rendirent son regard. -On voudrait aller avec les capitaines ! Demanda Firtaes en rabattant sa capuche rouge. -Ils y vont tous les deux ? S’étonna Neldirage en se demandant si Tom avait bien compris ses ordres. -Oui ! -Bien, il me faut juste un mage pour que je m’entraîne à dissiper des sorts ! Dit Neldirage en posant la condition. Kel et Firtaes se regardèrent et disparurent rapidement laissant seul Trair qui soupira quand il vit que ses associés s’étaient volatilisés. Neldirage pouffa et l’autorisa à aller se changer les idées avant. Trair annonça qu’il partait se pendre et Neldirage le regarda partir en secouant la tête et souriant. L’armée partit légèrement en retard ce qui ne dérangea pas Neldirage puisqu’ils n’étaient pas pressés. De plus, cela serait plus rapide pour ses capitaines de le rejoindre. Neldirage distribua les rôles. -Lieutenant Sebastian, comme d’habitude, tu t’occuperas des éclaireurs. Antonï : des canons, Rudolph… Les chariots ! Acheva-t-il. -Et le sergent Franck ? Demanda Sebastian avec qui il était ami. -Parti avec les capitaines… Ils hochèrent tous la tête et le convoi se mit en route une demi-douzaine de minutes plus tard. Trair chevauchait à ses côtés. Il portait un chapeau de paille et un court pantalon et une chemise blanche. Il ressemblait à un paysan… Sans prendre en compte ces mains qui n’avaient jamais touché d’outils, rectifia mentalement Neldirage. Ils travaillèrent toute la matinée à la fin de laquelle Neldirage dissipait avec plus de facilité. Le lieutenant Sebastian vint les prévenir du retour de l’autre partie de l’armée alors que le soleil était à son zénith. Il y avait peu de pertes et les deux armées se rassemblèrent rapidement. Ils trouvèrent un passage à travers la montagne une heure plus tard. Neldirage soupira quand l’armée commença à monter : ils ne faisaient que traverser des montagnes, se battre et voyager… Quand est-ce que cela changerait ? Se demanda-t-il. Pendant près de deux semaines, ils ne virent rien ni personne… Ils avaient mis cap nord-ouest ce qui devrait les faire émerger normalement au milieu de la chaîne de montagnes qui marquait la frontière est de l’empire. C’est une autre armée humaine qui rompit ce cercle d’ennui. Uniquement des cavaliers, peut-être un millier calcula Neldirage. Tous bien équipés bien que leurs rations semblèrent presque vides. Un groupe se détacha de l’armée de chevaliers tandis que les capitaines de Neldirage aboyaient des ordres pour mettre leur armée en ordre de bataille. Neldirage partit à la rencontre du détachement. -Général Rantfelk ! Se présenta l’homme. -Général Neldirage… Le groupe détaché à sa rencontre se lança de petits regards surpris. Neldirage enleva son heaume et les fixa. -Que faites-vous ici ? Demanda-t-il finalement. -Nous avons été envoyés par l’empereur lui-même qui nous a demandé de trouver ce qui faisait fuir les bêtes des montagnes. -Fuir ? Demanda Ylanay à son côté. -Oui, les orcs, les hommes des montagnes, les créatures du chaos… Tous partent des montagnes. Maintenant, nous savons ce qui leur fait peur… Neldirage sourit. -Depuis quand l’empereur prend des décisions ? Demanda Van. C’est ses toutous plutôt. Pierre haussa les épaules. Il semblait encore bien fatigué. Le général se rembrunit. -Vous devez cesser immédiatement ! S’exclama-t-il en perdant patience. -Pourquoi ? Demanda simplement Neldirage. -Parce que des citoyens innocents périssent ! Les monstres partent des montagnes et attaquent les villages isolés. Ses trois amis et deux de ses lieutenants se tournèrent vers Neldirage. -Non… Dit-il froidement. Ca ne me regarde pas, gardez mieux vos frontières ! Ce n’est pas mon peuple ! Un homme de Rantfelk prit la parole. -Si vous ne voliez pas nos garnisons, nous pourrions les retenir ! Neldirage comprit que les créatures passaient en partie par Long-Col. -Je m’en moque toujours autant ! Dit Neldirage en tournant sa monture. -Si vous refusez… Nous attaquerons ! Le menaça le général. -Et vous périrez… Dit Neldirage sans se retourner. Comme tous vos prédécesseurs. -Vous n’avez aucune considération pour la vie humaine ? Demanda l’autre général. -Partez… Ou vous mourrez ! Si jamais nous vous revoyons.. Il n’y aura pas de sommation. Les deux états-majors se séparèrent et les amis de Neldirage lui firent remarquer qu’il avait quand même été dur. Neldirage leur répondit que c’était la clé de la crédibilité. Et quand ils demandèrent ce qu’il comptait faire pour les civils innocents, Neldirage répondit qu’ils allaient continuer dans les montagnes malgré cela. Il leur dit que dans un mois, si tout allait bien, ils seraient remontés le plus au nord. Ensuite, il faudrait une autre paire de mois pour retourner jusqu’à la cité. Les amis se turent et acceptèrent le compromis. Ils étaient déjà fatigués de cette campagne. Neldirage se demanda alors comment faisaient les généraux lors des longues épopées pour maintenir le moral des troupes… Par précaution, notre ami laissa quelques hommes pour surveiller les mouvements de ces humains. Ils n’attaqueraient sûrement pas. Trop de désavantages jouaient contre eux : la fatigue, le peu de nourriture, des hommes moins expérimentés en terrain montagnard… Comme il l’avait prévu, l’armée de cavaliers retourna par chez elle. -On va devoir les faire fuir de l’autre côté… Finit par reprendre Neldirage. -Ca a l’air d’être moins habité… Confirma Ylanay. -Comment faire ? Demanda Talaert. -Il faudra des leurres. Rabattre les créatures vers nous en leur faisant croire qu’on longe la frontière. -Ca ne devrait pas poser de problème ! Annonça Franck qui avait repris son rôle de chef des éclaireurs. -Content de te l’entendre dire ! Répondit Neldirage. Bien, maintenant, qu’on continue la route ! Plus nous avancerons, plus nous serons rentrés rapidement… Les hommes sourirent de nouveau en entendant cette bonne nouvelle. Ils chevauchèrent une semaine supplémentaire où ils s’enfoncèrent de nouveau vers l’est. Ils nettoyèrent trois forts supplémentaires occupés par des hommes-scarabées. Les humains avaient d’abord été étonnés de voir ce peuple dont il n’avait jamais entendu parler mais lorsque les premiers soldats tombèrent sous des projectiles explosifs, l’étonnement se mua en colère. Neldirage et son armée avaient d’abord eu du mal à s’habituer à leur manière de se battre puis quand ils comprirent qu’il fallait éviter de frapper leur armure dorsale naturelle, ils prirent le dessus. Ils continuèrent leur route après avoir pillé de nouveau les forteresses. Leur caravane se composait d’une quarantaine de chariots. Un jour plus tard, alors que Neldirage pensait ne plus avoir jamais affaire à ces créatures qu’ils n’avaient pas revu depuis plus de quinze ans, les éclaireurs signalèrent leur présence dans un bastion ancré dans la montagne. @+ -= Inxi =- Modifié le 10 août 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité chaos rulez Posté(e) le 8 août 2006 Partager Posté(e) le 8 août 2006 j'ai bien hate a la suite car cette his oire est réelement fascinante continu sur cette voie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 9 août 2006 Partager Posté(e) le 9 août 2006 Firtaes, Kel et Trait entrèrent dans la tente Trair, petite faute de frappe. alors que Neldirage pensait ne plus avoir jamais affaire à ces créatures qu’ils n’avaient pas revu depuis plus de quinze ans, les éclaireurs signalèrent leur présence dans un bastion ancré dans la montagne. Ca fait loin quinze ans. C'est pas les orks, c'est pas les hommes-bêtes, ni les nains ni les elfes. Je vois mal des hommes lézards et il n'a jamais rencontré les hordes du chaos. Là, il reste pas grand chose à part des squelettes. C'est quoi alors ces créatures?Des gobelins? Y en a toujours avec les orks. En parlant de créatures.... Ils nettoyèrent trois forts supplémentaires occupés par des hommes-scarabées Euh, c'est quoi son petit nom? La suite. Kroxigor, chiant avec ses questions Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 9 août 2006 Partager Posté(e) le 9 août 2006 Les trois mages grimacèrent à l’unisson en se rappelant ce goût amer qu’il avait eu dans la bouche quand ils s’étaient effondrés après le sort qu'ils avaient eu? Ils avaient beau pensé à eux avant tout, ils avaient le sens des priorités… penser Je pense qu’ils viennent ici pour venger leurs potes et récup’ l’or ! il commence à parler comme un orc Ben dis donc, j'ai presque pas relevé de fautes, bravo, je te donne 18/20 pour l'aurttaugraffe. Au fait, et la suite... J'parie que c'est des gobs Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 9 août 2006 Partager Posté(e) le 9 août 2006 Les nordiques étaient en train de courir autour du campement. Soi-disant pour se maintenir en forme. Neldirage les regarda passer non loin de lui. Un peuple qui ne cesserait de l’étonner. Notre général bâilla, ils le fatiguaient.Pauvre Nedi: il survit au minotaure, à la vouivre et que sais-je encore, et il ne supporte pas ça ??? Il ne grandira jamais ??? Neldirage partit à la rencontre du détachement.-Général Rantfelk ! Se présenta l’homme. -Général Neldirage… Répondit notre homme. Le groupe détaché à sa rencontre se lança de petits regards surpris. Neldirage enleva son heaume et les fixa. -Que faites-vous ici ? Demanda-t-il finalement. -Nous avons été envoyés par l’empereur lui-même qui nous a demandé de trouver ce qui faisait fuir les bêtes des montagnes. -Fuir ? Demanda Ylanay à son côté. -Oui, les orcs, les hommes des montagnes, les créatures du chaos… Tous partent des montagnes. Maintenant, nous savons ce qui leur fait peur… Neldirage sourit. Un titre !!! Il lui faut un titre !!! Genre "pourfendeur d'orcs", ou "fléau des paux-vertes", allez !!! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalllllllllllllllllleeeeeeeeeeeez !!!Un passage somme toute tranquillou, avec une fin... alléchante (comme d'hab' pour la fin, quoi) Vivement la suite !!! Les gardes en faction s’alarmèrent et le regardèrent rentrer dans une tente "entrer", ou "pénétrer" passerait mieux, je trouve.Comment vont-ils ? S’enquit Neldirage au médecin du camp, YlanayC'est pas "auprès de" ?un rapide petit-déjeuner Sûr du "-" ?Vous avez trouvé votre bonheur au fait dans les montagnes Le "au fait" entre ",", je dirais.Les trois mages grimacèrent à l’unisson en se rappelant ce goût amer qu’il avait eu dans la bouche Comme dit par Diab': au pluriel.Ils avaient beau pensé à eux avant tout, ils avaient le sens des priorités…Comme l'a dit Diab': Infinitif.Ils hochèrent la tête et notre général alla discuter avec ses sentinelles. La nuit avait été paisible et personne n’avait entendu de bruit suspect. Neldirage leur permit d’aller se reposer tandis que d’autres soldats iraient prendre leur tour. Il alla ensuite nourrir Eclair qui ne se fit pas prier pour dévorer sa nourriture. Neldirage le détacha pour qu’il aille paître non loin de là. Notre ami alla se rafraîchir puis transmit les ordres à Talaert de faire sonner le réveil. Neldirage se posait des questions à propos de son vieux capitaine…Usage un poil intempestif du verbe "aller".Firtaes, Kel et Trait Relevé par Kroxigor: typo.la chaîne de montagne qui marquait la frontière est de l’empireDans une chaîne, il y en a plusieurs, non ?Tous bien équipés bien que leurs rations semblaient presque videsSubjonctif.-Général Rantfelk ! Se présenta l’homme.-Général Neldirage… Répondit notre homme. Echo.Si jamais nous vous revoyions.. Il n’y aura pas de sommation. Si tu gardes l'imparfait: "aurait", sinon "revoyons". Bien, maintenant qu’on continue la route !Une "," après "maintenant. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 10 août 2006 Auteur Partager Posté(e) le 10 août 2006 (modifié) Pour le titre Gemini.... J'ai failli t'avouer quelque chose mais c'est pas fini ! Loin de là Si vous saviez ce que je vous réserve Les fautes sont corrigées Et aux jeux des devinettes, c'est Kroxi qui trouve la bonne réponse Chapitre CII -Que l’on s’établisse dans cette vallée et que les accès soient soigneusement contrôlés ! Pas question de se faire attaquer par surprise, ordonna Neldirage à ses soldats. -Tu sais, dit Van avec un haussement d’épaules, les morts-vivants ne sont pas connus pour se balader ! S’ils sont là, c’est qu’il y a une raison… -On dirait que tu t’es remis de tes dernières frousses ! Le taquina Pierre. -Hey ho, rétorqua Van, chacun ses cauchemars. Pierre se rembrunit sous le sous-entendu ce qui valut à Van un regard noir de Ylanay. -Quand va-t-on attaquer ? Demanda Talaert, à priori impatient d’en découdre. -On n’attaquera pas ! Décida Neldirage à leur grande surprise. -Comment ça ? Dit Van en plissant les sourcils. -Vous vous souvenez du cimetière ? On va faire pareil ! -On aura jamais assez de poudre pour tout faire exploser ! S’insurgea Ylanay. -On ne va pas gâcher notre poudre, rétorqua Neldirage, on va tuer l’homme qui les contrôle. -Bien sûr, c’est évident ! Ironisa Van. A quatre contre un millier ! -Tu dramatises, dit Pierre en regardant le sol, il y a peut-être du pouvoir là-dessus. -Surtout des trésors, hein ? Van soupira. -Vous êtes tarés mais je serai des vôtres. -Moi aussi, dit Talaert d’une voix sourde. -Tu es aussi discret qu’un ours… Se moqua Pierre qui se reprit rapidement en se rappelant que ce n’était pas Neldirage. Enfin je veux dire qu’il faudra que vous et Ron restiez ici au cas où ne reviendrions pas. Talaert le regarda de travers et finit par comprendre ce qu’il voulait dire. -Vous partez avec qui ? Kel, Firtaes, Trair ? Cela ressembla plus une supplication qu’à une interrogation. Neldirage sourit. -Aucun d’eux ! Leurs disputes risqueraient d’attirer l’attention… En plus on ne sait pas qui est l’homme qui contrôle ces montres. Il peut sans doute détecter la magie. -Donc en supposant qu’on arrive jusqu’à cette grotte, on va où ? Demanda Van. -Je pense pas que ça soit si compliqué que ça… C’est une forteresse bien qu’elle soit dans la montagne. Au lieu de monter, on va descendre… -J’ai une idée ! Dit une voix dans leur dos. C’était Kel. -Parle… L’encouragea Talaert. -Et bien quand j’ai fait mes classes, on nous a appris que les non vivants étaient contrôlés par magie. Si vous pouvez couper ce contact ne serait-ce qu’un instant, ils meurent. -Tu crois que tu pourrais tous les anéantir d’un coup ? Demanda Ylanay. Neldirage rit franchement. -Et déplacer les continents aussi ? Rétorqua notre général. Non, je ne peux pas… Je pourrais en faire un peu mais ça finirait sûrement par me consumer et m’épuiser mortellement. -Alors on évite ! Dit brutalement Pierre s’attirant un regard interrogateur de son état-major. Il secoua la tête. -Ca servira plutôt à nous sortir de mauvaises passes. -Je suis d’accord, confirma Neldirage. A condition que vous restiez tous près moi ! Dit-il froidement avec un regard vers son précédent interlocuteur. Si ça ne vous dérange pas, ajouta-t-il en regardant ses deux capitaines, je prends Gromf et Pat. Ils savent se montrer très discret malgré leurs allures de brutes épaisses. -Entendu, dit le lieutenant Sebastian, je m’en vais les prévenir sur le champ. Les deux sergents revinrent accompagnés de leur sergent. Ils semblaient excités à l’idée de ce qui se préparait bien qu’ils ne puissent avoir aucune idée de ce qu’ils allaient affronter. Neldirage leur expliqua le plan et ils suggérèrent une demi-douzaine de soldats pour les accompagner. Le général accepta et le groupe fut prêt à partir en l’espace d’une dizaine de minutes. -On va partir en plein jour ? Demanda un soldat en hissant un sac sur son dos. -Oui, répondit Neldirage, les morts ne font pas la différance entre le jour et la nuit. Nous, si. Alors autant être à égalité. L’homme hocha la tête et la formation se mit en route à pieds, les chevaux restèrent au campement à cause de leur discrétion laissant à désirer. Eclair avait mis un petit coup de tête à son cavalier pour lui faire comprendre que cela ne lui plaisait pas mais il avait fini par s’allonger sous le couvert d’un arbre. Les compagnons parlèrent du plan en chemin mais se turent dès qu’ils quittèrent la vallée. Tout devint silencieux autour d’eux, et cette absence de sensation se fit de plus en plus présente à mesure qu’ils s’approchaient de l’entrée caverneuse. Ils croisèrent de nombreux petits groupes de morts vivants sur le chemin. Neldirage refusa d’engager le combat bien qu’ils fussent sûrs de les battre. Il ne préférait ne pas savoir si la mort des serviteurs du nécromancien allait les dénoncer. Ils gagnèrent l’entrée sans se faire repérer. Il y avait des branches mortes ainsi qu’une multitude de rochers pour camoufler un ersatz de porte. Le temps de l’atteindre, ils auraient le temps d’être découverts au moins dix fois, pensa Neldirage. Deux hommes se mirent en faction dans des arbres passablement éloignés et imitèrent un cri d’oiseau lorsque la zone fut sûre. Les dix hommes restants foncèrent vers la porte et rentrèrent après s’être étonné de la simplicité avec laquelle ils étaient rentrés. -Pourquoi c’est si simple ? Demanda Van dans un murmure. -On est pas encore à la forteresse, répondit Neldirage, on doit être dans un tunnel menant aux portes. -Pourquoi ce tunnel ? Il semble mal taillé, remarqua Pierre. Ca ne ressemble pas à du travail nain. -Peut-être des envahisseurs, proposa Van. Plus facile pour entrer quand tu trouves pas la porte. -Sûrement, confirma Pat. -En avant, déclara Neldirage en coupant court à la conversation. Le groupe hocha la tête et suivit le couloir à l’aveuglette, suivant seulement Pierre et la faculté du médaillon. Ce dernier finit par partir devant et annoncer que le tunnel débouchait sur un boyau plus large. Le petit groupe l’emprunta et vit très vite que celui-ci était bien plus entretenu et mieux taillé que le précédent. Pierre annonça que l’entrée de la forteresse était en vue et qu’une dizaine de zombies la gardaient. Neldirage décida une attaque rapide, mettre hors d’état de nuire les créatures mais sans les tuer. A son signal, le commando fonça, vite dépassé par la vitesse de Gromf et Pat. Les deux géants étalèrent pratiquement la moitié des monstres. Rapidement, tous les morts vivants furent attachés et cachés dans un coin sombre. Neldirage leva les yeux et put voir que la forteresse était éclairée par des centaines de torches qui vibraient sur les parois humides. Au moins, ils ne se déplaceraient plus à l’aveuglette. Après s’être assurés qu’ils n’avaient pas été repérés, ils se glissèrent à travers les portes défoncées, se mettant immédiatement en position lorsqu’elles furent franchies. Le couloir était assez large mais peu haut, en avançant, on pouvait voir que ce dernier gagnait vite en taille. Une forme ailée passa en trombe devant eux. Si ses yeux morts s’étaient tournés, la créature aurait repéré les intrus sans que le groupe ne puisse esquisser un geste. En silence, ils suivirent un éclaireur qui pensait savoir comment se diriger. De nombreuses patrouilles de squelettes arpentaient les lieux et il ne fut pas rare que les combattants dussent se jeter dans un coin pour éviter les créatures maudites. Neldirage faillit tressaillir lorsqu’un corps décomposé passa devant lui alors qu’il se camouflait derrière des piliers. L’odeur de décomposition et de putréfaction était si atroce que Neldirage faillit renvoyer la créature à son trépas avec l’aide de la magie. Il finit quand même par se retenir et attendre que la créature passe. Le groupe continua sa marche silencieuse à travers une forteresse hantée et vide de vitalité. Neldirage se rendit vite compte qu’il y avait un problème lorsqu’il vit qu’un de leur compagnon était manquant. Ils s’arrêtèrent à un carrefour où ils furent sûrs de ne pas être repérés. Neldirage chuchota. -Il manque quelqu’un… Marco… Où est-il ? -Je crois qu’il était derrière toi ! Dit rapidement Pierre. -On ne peut pas prendre le risque de retourner en arrière ! Déclara Gromf. -Il a raison, annonça Neldirage, on verra ce qu’on peut faire sur le retour ! -Tu es en train de nous paumer ou quoi, Damien ? Dit Van pour blâmer l’éclaireur de tête. -Nous faisons que descendre, sergent… L’air se fait plus froid ! Van grommela en regardant autour de lui. -En route ! Ordonna Neldirage. Assez perdu de temps comme ça ! -On dirait des prisons de chez nous… Dit Pat lorsqu’il passa à côté de son général qui fermait la marche. En effet, plus ils avançaient et plus les murs lisses, de marbre généralement, laissaient place à des pierres grossièrement posées les unes sur les autres. Un murmure descendit la colonne de guerriers: « salle de torture ». Pat n’était donc pas loin de la vérité. C’était aussi un choix pratique pour le nécromancien qui pouvait ainsi faire ce qu’il voulait grâce à tous ces instruments. Les geôles d’antan avaient dû sûrement être bien remplies. Neldirage passa devant alors que tout le monde s’était arrêté devant une grosse porte de bois où trônait une sculpture que notre général n’avait pas oubliée. Neldirage glissa le mot « cimetière » à ces trois amis qui comprirent immédiatement. Quand il se retourna la tête sculptée ouvrit les yeux et rugit. Les amis tombèrent à genoux en se tenant les oreilles. Quand le vacarme cessa, ils entendirent des craquements et des râles monter derrière eux. Pat décida de rester avec deux hommes. Le couloir n’était pas très large et ils pourraient le tenir facilement. Gromf défonça la porte d’un coup d’épaule bien placé. Le morceau de bois explosa sous l’impact et ils débouchèrent sur un pont de corde qui survolait la salle de torture. Un autre pont coupait la salle en deux dans l’autre sens et à quelques mètres en dessous, putnoter Neldirage. Deux créatures munies de hachettes se présentèrent face à eux. D’un mouvement des yeux, le général les terrassa et s’engagea sur le pont suivi par Damien. En penchant la tête par-dessus bord, Neldirage put apercevoir un homme vêtu d’une grande robe noire en lambeauxqui braquait des yeux vert pâle vers eux. Il leva la main et le sort fut si rapide qu’il ne parvint que de justesse à l’éviter. Damien ne put en dire autant. La boule noire et fumante le percuta et l’envoya valser par-dessus le pont de bois. Il était déjà en poussière avant de retomber au sol. Le reste des amis passa à l’action et dépassa Neldirage, faisant trembler les planches de bois et l’empêchant de se relever. Quand il put enfin se mettre debout, deux nouveaux projectiles passèrent non loin de lui et sectionnèrent les cordes du pont. Il craqua et se rompit en son centre. Neldirage chuta lourdement sur le pont du dessous. Van était, lui, encore pendu au reste du pont et il put se rétablir avec plus de confort que son ami. Des bruits de combat éclatèrent en dessous de lui mais le temps que notre ami se relève, ses amis avaient déjà vaincu la brève résistante des morts-vivants comme en témoignaient les membres étalés dans toute la salle. Une table encore saignante décorait le centre de la pièce tandis qu’une dizaine de cagots en faisaient le tour. Neldirage soupira. -J’ai tout raté ! Où est le nécromancien ? -Il est parti par-là ! Dit Pierre en désignant une porte d’où émergea Marco. Avant que quiconque ne puisse se réjouir, la lance de Pierre partit et transperça le crâne de l’infortuné. -Il était déjà mort… Dit avec suffisance le plus jeune. En effet, une large plait béante décorait ses côtes. Neldirage haussa les sourcils en se demandant comment il l’avait vu aussi vite. Il finit par arrêter de se poser des questions et prendre en chasse l’adepte de la magie noire. Ils ouvrirent la porte et émergèrent dans une nouvelle pièce au moins aussi haute que la précédente mais largement plus grande. Ce devait être une ancienne salle de garde car on pouvait voir des lances couvertes de toiles d’araignées ainsi qu’une table effondrée comme des armures crasseuses. Un gros lustre de fer, mesurant au moins vingt pieds de large, pendait au dessus d’eux, de grosses cordes de bois étant accrochées à un mur tout proche. Une véritable armée de squelettes se tenait entre eux et leur cible. Certains portaient des restes de vêtements antiques, d’autres découvraient des os encore recouverts par endroit de morceaux de peau flétri tandis que certains allaient se battre avec des armes faites de leurs propres corps. Par contre, ils avaient tous en commun ce manque d’expression et ces yeux vides de toute vie. Le nécromancien fit une passe dans les airs et Neldirage ferma rapidement les yeux pour se concentrer. Il dissipa le sort mais il eut l’impression de se prendre un coup de poing dans l’estomac tellement cela lui demande de force. Penché en avant, ses amis le soutinrent vite. Encore deux sorts comme ça et Neldirage serait balayé. En attendant, la cinquantaine de squelettes se mit en marche… @+ -= Inxi =- Modifié le 12 août 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité chaos rulez Posté(e) le 10 août 2006 Partager Posté(e) le 10 août 2006 j'en veut plus j'ai tres hate a la suite continu comme ca tu est bien parti B) ciao from quebec city B) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 11 août 2006 Partager Posté(e) le 11 août 2006 (modifié) On ne pas gâcher notre poudre, rétorqua Neldirage, on va tuer l’homme qui les contrôle. Oublie d'un mot. On ne "va" pas.... Neldirage passa devant alors que tout le monde s’était arrêté devant une grosse porte de bois où trônait une sculpture que notre général n’avait pas oubliée. Neldirage glissa le mot « cimetière » à ses trois amis qui comprirent immédiatement. Euh, je me rappelle plus la statue du cimetière. C'est celle du même nécromancien où autre chose? La suite. Kroxigor en vacances B) Et aux jeux des devinettes, c'est Kroxi qui trouve la bonne réponse Je suis trop fort. Non je rigole. A+ tout le monde Modifié le 11 août 2006 par Kroxigor Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 11 août 2006 Partager Posté(e) le 11 août 2006 -Alors on évite ! Dit brutalement Pierre s’attirant un regard interrogateur de son état-major.Un rapport avec... ses problème ??? (t'es content, je vire parano !!! )Le groupe hocha la tête et suivit le couloir à l’aveuglette, suivant seulement Pierre et la faculté du médaillon.Idée en l'air: et si la source de ses maux était le médaillon ??? Franchement, ils devraient pas utiliser des OM qui ne sont pas certifiés SRPP... (Sans Risque Pour le Porteur)-J’ai tout raté ! Où est le nécromancien ?-Il est parti par-là ! Dit Pierre en désignant une porte d’où émergea Marco. Avant que quiconque ne puisse se réjouir, la lance de Pierre partit et transperça le crâne de l’infortuné. -Il était déjà mort… Dit avec suffisance le plus jeune. En effet, une large plait béante décorait ses côtes. Neldirage haussa les sourcils en se demandant comment il l’avait vu aussi vite. Il finit par arrêter de se poser des questions et prendre en chasse l’adepte de la magie noire. Moi, j'en pose des questions !!! Que lui arrive-t-il ??? Cela va-t-il empirer ??? Quels en seront les conséquences pour notre groupe d'amis ??? Tout ça pour dire...Vivement la suite !!! On ne pas gâcher notre poudreKroxigor l'a dit: manque un mot.Cela sembla plus à une supplication qu’à une interrogation"ressembla", ou pas de "à". A condition que vous restiez tous vers moi !Ca serait pas plutôt "proches de", ou "près de" ?les chevaux étant laissés au campement à cause de leur discrétion laissant à désirer. "restèrent", ou assimilé, ça allège la phrase, et ça évite la répétition. A son signal, le commando fonça vite dépassé par la vitesse de Gromf et PatFaudrait une ","; après "fonça", je dirais.L’odeur de décomposition et de putréfaction C'est pas redondant, "décomposition" et "putréfaction" ?les murs lisses, de marbres généralement, laissaient place à des pierres Plusieurs marbres ? Un murmure descendit la colonne de guerrier Un seul guerrier ?pu noter Neldirage"put".une grande robe noire en lambeau Pluriel.des yeux vert pâles vers eux"pâle", non ?il parvint que de justesse à l’éviterManque un "ne".Le reste des amis passa à l’action et dépassa Neldirage faisant trembler les planches de bois Une "," après "Neldirage", je dirais.Quand il put enfin se mettre debout, deux nouveaux projectiles passèrent non loin de lui et sectionnèrent les cordes du pont. Il craqua et se rompit en son centre. Neldirage chuta lourdement sur le pont du dessous. Van était, lui, encore pendu au reste du pont et put se rétablir avec plus de confort que son ami. Des bruits de combat éclatèrent en dessous de lui mais le temps que notre ami se remette debout, ses amis avaient déjà vaincu Echo. "se relève", peut-être, pour le second.la brève résistante des morts vivants "morts-vivants", non ?comme le témoignaient les membres étalés C'est pas "en" ?Une table encore saignante décorait le centre dans la pièce C'est pas "de" ?des lances couvertes de toiles s’araignées Typo.des os encore recouverts par endroit de morceaux de peaux flétries Sûr pour ce pluriel ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Diab' Posté(e) le 11 août 2006 Partager Posté(e) le 11 août 2006 Une table encore saignante décorait le centre dans la pièce tandis qu’une dizaine de cagots en faisaient le tour cagot??? En attendant ce moment, la cinquantaine de squelettes se mit en marche… basssstooooonnnnnn!!!! pas grand chose à dire (fais c...ez, Kroxigor et Gemini m'on pris de vitesse ) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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