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L'Ascension d'un héros


Inxi-Huinzi

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Doit avoir plein de fautes mais je suis trop fatigués pour relire :crying: Si personne les a notifié, je relirai demain matin :P Sinon tant pis :P

Chapitre CIII

L’homme vêtu de noir ne laissait voir que ses yeux vert clair, pâle reflet d’une vie qui l’avait depuis longtemps quitté. Neldirage crut discerner un sourire dans l’ombre de la capuche du nécromancien. Les cinq guerriers qui accompagnaient Neldirage s’élancèrent contre la marée d’os, leur offrant un véritable barrage de résistance. Les morts-vivants n’étaient pas assez rapides pour espérer prendre l’avantage sur le début du combat. De plus, les amis empêchaient tout débordement. Notre général vit le nécromancien relancer un sort et d’un geste de la main, Neldirage le dissipa ce qui provoqua sa mise à genoux. Un cri sourd s’échappa de la capuche noire.

Le bâton se transforma en une épée et des squelettes s’écartèrent. Comprenant le but de la manœuvre, Neldirage prit le passage constitué par les morts pour aller affronter son adversaire en duel tandis que ses amis résistaient sous les assauts perpétuels des invoqués. Le combat que livrait notre général contre le nécromancien lui permettait de s’inquiéter pour ses amis dont il voyait les agresseurs de dos… Ou ce qui en restait.

Sans prendre le temps d’étudier son adversaire, Neldirage frappa de ses deux lames. Le nécromancien para parfaitement et le coup ne parut même pas l’ébranler. Qui sait ce qui se cachait sous cette capuche ? Se demanda Neldirage. L’adepte de la magie noire fit un pas rapide en arrière sans que sa robe ne parût l’entraver. Le général se pencha en avant et fendit. Le nécromancien décala le coup et frappa à la verticale. Neldirage para et s’approcha du corps sans vie. Il poussa l’épée de l’homme vers le haut et tendit la main en invoquant des flammes magiques. L’ennemi mit son bras devant sa tête et le feu lécha un bouclier invisible.

Neldirage dissipa le bouclier et fut pris d’un violent mal de tête. Les flammes magiques s’étaient presque éteintes mais elles attaquèrent quand même l’abjecte créature qui hurla quand elles lui touchèrent le visage. Notre ami leva son épée, rempli de rage et de haine, et frappa au moment même où la capuche tomba de la tête. Neldirage ouvrit une bouche de stupéfaction et arrêta son geste. En face de lui se tenait pas un nécromancien mais bien une nécromancienne.. Son visage était en partie brûlé mais il ne laissait aucun doute : Ces traits étaient ceux d’une femme… Elle tendit sa main et lança un sort qui percuta Neldirage en pleine poitrine.

Le général vit le sol se soulever tandis que son corps fut projeté droit sur ses amis. Neldirage percuta plusieurs créatures qu’il désossa au passage. Seul le mur l’arrêta malgré les jambes d’un de ses amis qui ne le vit pas venir. La magicienne serra ses dents pourries et avança vers les compagnons.

-Tu vas regretter l’époque où tu m’avais battu en ville ! Je ne ferai pas la même erreur ! Grogna-t-elle d’une voix venue d’ailleurs.

-Vous parlez trop avant de tuer… Dit Neldirage en s’adossant contre le mur.

Pierre jeta sa lance qui alla couper les cordes. Le lustre couina quand ses liens tressés vinrent fouetter les anneaux métalliques. La nécromancienne voulut s’en aller mais Neldirage dissipa le sort ce qui le fit glisser au sol, pratiquement dans le coma. La créature leva des mains impuissantes pour dévier l’objet. Elle réussit en partie à le décaler mais le lustre lui broya la partie supérieure du corps dans un craquement sinistre. Les squelettes arrêtèrent de bouger alors que les amis de Neldirage continuaient de donner des petits coups par précaution. D’un long râle monocorde, les créatures redevinrent poussière laissant là leur équipement d’antan.

Neldirage réussit à se remettre dos au mur pour compter ses amis. Tous semblaient fatigués et ils portaient la marque de nombreuses blessures. Un homme gisait dans son propre sang. Neldirage ne le connaissait pas et il s’en réjouit d’une certaine façon… Pierre semblait ailleurs, Van regardait s’il n’y avait plus personne dans la pièce, Grompf regardait l’homme mort et Ylanay essayait de soigner une plaie qui saignait abondamment au niveau du bras du dernier soldat. Après deux minutes sans rien faire, Neldirage se remit enfin debout. Il retrouvait des couleurs très rapidement.

-Bien, partons ! Nous avons enfin fini notre travail ici…

Quelques sourires apparurent quand ils comprirent qu’ils allaient enfin quitter ces montagnes pour retourner chez eux. Avec une nouvelle énergie, tous retournèrent dans la salle des tortures. Pat était en haut et il semblait fatigué. Il lança une corde à laquelle Grompf monta le premier.

-Ca faisait longtemps que tu ne t’étais pas pris une rouste ! Rit Van.

-Foutue magie… Grogna Neldirage en essayant de faire partir les dernières douleurs.

Une fois tous en haut, le général se renseigna.

-Où sont les deux soldats ?

-Morts ! répondit sèchement Pat. On tenait les squelettes mais alors qu’ils se transformèrent en poussière, des loups sont apparus ! Ils semblaient fous… Je me suis débarrassé du mien mais eux se sont fait enlever…

-J’espère que les sentinelles extérieures ont eu plus de chance, s’enquit Neldirage.

-Et ben c’est pas en restant là qu’on le saura ! Déclara Pierre en prenant la tête du groupe.

Les sept survivants tentèrent de reprendre le même chemin qu’à l’aller mais il fut évident qu’ils se trompèrent vite et utilisèrent une autre route. A la fin d’un couloir, et comme il fut hors de question de faire demi-tour, ils entèrent dans une salle qui ressemblait à un grenier. Un sol et un plafond faits de vieilles planches en bois, de gros objets cachés sous d’anciens draps blancs, et des vitres tellement sales qu’elles ne laissaient passer qu’une morbide lumière jaune : Voici comment était composée la pièce. Celle qui se situait au-dessus d’eux semblait bien plus éclairée et de fins rayons blancs traversaient la pièce en larges faisceaux. Les compagnons s’avancèrent. Occupant toute la largeur de la pièce, ils avancèrent à pas de loup : Quelque chose faisait monter un certain malaise.

Ils en avaient parcouru la moitié lorsque le plancher craqua au-dessus d’eux. Neldirage posa un doigt sur sa bouche pour que ses hommes gardent leur calme. Ils ressemblaient à un groupe de chats, recourbés sur le sol et armes dégainées. La chose en question avança ce qui fit tomber une pluie de poussière. Ils entendirent aussi des grognements. Elle avança encore obstruant plusieurs fois la lumière. Après une minute, elle disparut.

-Qu’est-ce que ça pouvait être ? Demanda le dernier soldat.

-Les Dieux seuls savent ce que le nécromancien gardait en son pouvoir… Dit Neldirage. Je ne tiens pas à rencontrer les abominations de ce lieu… Sortons avant de nous attirer des problèmes plus gros que nous.

Tous hochèrent la tête devant cette phrase pleine de bon sens. Ils sortirent de la vieille pièce par une autre porte qui terminait sur un escalier. Ce dernier menait directement sur la porte de sortie. Avec un soupir mais tout en restant sur leurs gardes, les guerriers s’empressèrent de quitter le lieu maudit. Sur le flanc de montagne, Neldirage eut beau siffler le signal convenu, personne ne lui répondit. Pat héla son général.

-Il y a des marques de sang par ici…

-Il y a un bras par ici ! Clama Grompf sans guère d’émotion.

-Que vois-tu ? Demanda Neldirage sans tourner la tête.

-Une épée a fait ça ! Enfin quelque chose de tranchant ! Ce ne sont pas les loups qu’on a libérés en tout cas !

-Il faudra être prudents, conseilla Neldirage, les créatures libres de tout joug vont être hors de contrôle. Dès que nous serons rentrés au camp, j’ordonnerai le départ.

Ils mirent autant de temps qu’à l’aller pour rejoindre le camp. Ils ne rencontrèrent que de gros rats qui ne leur offrirent qu’une moindre résistance. Ils étaient si rachitiques que les amis abandonnèrent l’idée de s’en faire un repas. Les sourires se firent francs lorsque Neldirage revint au campement et ils s’élargirent d’autant plus qu’ils apprirent que l’opération fut un succès. Alors que son état-major s’était rassemblé comme à l’accoutumée après chaque mission, Neldirage leur annonça leur départ immédiat. Sans chercher à comprendre, ils s’inclinèrent et transmirent les ordres.

-Crois-tu que ça peut-être eux ? Demanda Pierre en regardant le seul panorama visible dans la vallée.

-Je ne sais pas, avoua Neldirage en regardant dans la même direction. Je crois que ces humains que nous avons croisés ont pu les mettre sur ma trace.

-Ils n’abandonnent jamais n’est-ce pas ? Demanda Ron.

-Cette organisation est réputée pour toujours achever ses contrats…

Un soldat vint prévenir Neldirage que les préparatifs avançaient rapidement.

-Les hommes n’avaient sorti que peu d’affaires ! Dit Talaert.

Le petit faucon d’Ylanay traversa le camp. Cela faisait longtemps que Neldirage ne l’avait pas vu. Il semblait avoir voyagé longtemps. A peine avait-il fini de penser ça, que son lieutenant et ami arriva.

-Neldirage, c’est un message de Fertan. Il veut savoir si nous serons de retour avant les neiges.

-Avec un rythme soutenu, nous devrons y être sur la fin de la troisième saison.

-Entendu, répondit Ylanay avant d’aller écrire une réponse.

Notre ami se retourna vers Pierre dont une goutte de sueur commençait à dégouliner le long de son visage. Neldirage lui mit une main sur l’épaule.

-Ca va ?

L’autre se secoua comme pour s’extirper d’un mauvais rêve.

-Oui… Oui ! Je me suis perdu dans mes pensées.

Neldirage le regarda s’éloigner. Il garderait à vie des séquelles du sort qui l’avait touché. Il fut interrompu par le lieutenant Franck qui vint au rapport. A sa grande surprise, le chef des éclaireurs reçut l’ordre de faire route en direction de leur ancien empire. Neldirage comptait sortir des montagnes maintenant qu’elles étaient plus ou moins vides. Notre général congédia ses hommes et rejoignit sa tente qu’on n’avait pas encore démontée. Il sortit une carte qu’il déroula.

Dans trois jours, ils passeraient par un col qui n’était surveillé que par quelques patrouilles puis ils redescendraient le long de celle-ci jusqu’à sa cité. Hors de question que les chariots leur posent encore des problèmes dans l’avenir. Neldirage repensa à Ria… Il avait essayé de ne pas penser à sa femme et à sa fille mais au fond de lui, il mourait d’envie de les revoir. Notre général s’assit sur sa chaise et dégaina son épée. Il en vint rapidement à se demander ce qui allait se passer lorsqu’ils seraient de retour. Neldirage avait encore envie de se battre et il réfléchit à la possibilité de s’attaquer aux royaumes se trouvant au sud du sien. De l’autre côté de la grande mer. Ou alors aller conquérir son ancien empire… Une autre solution aurait été d’aller à l’est, par-delà des montagnes et s’attaquer à ces peuples vivants à l’autre bout du monde.

Ylanay et Van rentrèrent dans la tente et Neldirage se promit de remettre ses pensées à plus tard. Ils semblaient tous les deux aussi excités que tout le monde de rentrer. Notre général se permit un bref sourire.

-Où est Pierre ?

-Il joue dans une des charrettes au trésor… Dit Van avec une voix pleine de reproches.

-Bah, si ça peut lui faire plaisir ! Dit Neldirage avec un vague geste de la main. Dans combien de temps prendrons-nous la route ? S’enquit le général.

-D’après le capitaine Ron, d’ici une demi-heure au grand maximum ! Répondit le sergent.

-On avancera vite, les hommes sont en bonne santé ! Affirma le lieutenant en hochant la tête.

-Très bien ! Se réjouit Neldirage. Alors allons aider à finir les derniers préparatifs.

Les amis sortirent de la tente en ne voyant pas la silhouette, qui portait un médaillon frappé d’un dessin d’une araignée, hocher la tête avant de faire route vers la plus grande ville à l’ouest de la Capitale.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Neldirage réussit à se remettre dos au mur pour compter ses amis. Tous semblaient fatigués et ils portaient la marque de nombreuses blessures. Un homme gisait dans son propre sang. Neldirage ne les connaissait pas et il s’en réjouit d’une certaine façon… Pierre semblait ailleurs, Van regardait s’il n’y avait plus personne dans la pièce, Grompf regardait l’homme mort et Ylanay essayait de soigner une plaie qui saignait abondamment au niveau du bras du dernier soldat. Après deux minutes sans rien faire, Neldirage se remit enfin debout. Il retrouvait des couleurs très rapidement.
:P c'est très méchant ces allusions... on s'inquiète, et tu nous laisse dans le noir... :crying:
Il en vint rapidement à se demander ce qui allait se passer lorsqu’ils seraient de retour
On en est au même point, donc...

Vivement a suite !!!

Neldirage prit le passage constitué de morts
Comme ils se sont écartés, ça serait plutôt "par les morts".
Notre ami leva son épée, rempli de rage et de haine, et frappa au même moment où la capuche tomba de la tête
"au moment même" sonnerait mieux, j'ai l'impression.
En face de lui de se tenait pas un nécromancien
Typo.
Son visage était en partie brûler
Participe.
Le nécromancien voulut s’en aller
Maintenant; on sait que c'est une nécromancienne.
Il réussit en partie à le décaler
"Elle", non ?
Un homme gisait dans son propre sang. Neldirage ne les connaissait pas et il s’en réjouit d’une certaine façon…
"les" ?
ils comprirent qu’ils allaient enfin quitter ses montagnes
"ces".
Il lança une corde Grompf monta le premier
"à laquelle".
des vitres tellement sales qu’elles laissaient passer qu’une morbide lumière jaune
Manque un "ne".
Ils avaient parcouru la moitié lorsque le plancher craqua au-dessus d’eux
"Ils en avaient... ".
Il faudra être prudent
Au pluriel, non ?
Alors que son état-major s’était rassemblé comme à l’accoutumée comme après chaque mission
Le second "comme" me gêne.
Notre général congédia ses hommes et rejoint sa tente
"rejoignit", non ?
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Invité chaos rulez

ce chapitre etait vraiment interresant j'ai hate

de voir ce qui vas ce passer lorsqu'ils vont quitter les montagne :P

continu sur cette voie :crying:

ciao from quebec city B)

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Hop hop la suite ^^ Dans trois paragraphes, on change de chapitre :P Et bientot... Vous allez voir le chapitre le plus important de l'histoire je trouve :P Ca sera pas le suivant mais celui d'apres !!! Gemini tu commences d'ailleurs à voir des choses qui s'y rapporteront :crying: Vous verrez :P

Chapitre CIV

Neldirage et ses hommes chevauchaient depuis trois jours. D’ici une paire d’heures, d’après les rapports de Mick et Tom, ils quitteraient les montagnes pour descendre vers des plaines plus douces. Les quarante chariots avançaient doucement, encadrés par deux rangées de soldats. La rangée extérieure étant formée par des nordiques tandis que l’intérieur par des tireurs. L’avant-garde se composait de cavaliers dont Neldirage tandis que l’arrière-garde était majoritairement formée d’hommes du centre et des derniers canons.

En passant à côté d’un chariot, Neldirage vit un parchemin dépasser d’un tas d’or. Il brisa la formation et Eclair s’en approcha. Il tira le papier et le déroula. Il était encore poussiéreux… Personne n’avait dû lire ce qu’il y avait de marqué… Ou voir la carte, rectifia mentalement Neldirage. Connaissant maintenant l’empire et ses environs par cœur, il vit rapidement que la seule différence notable était une île à l’ouest de sa cité. A une dizaine de kilomètres de la côte, elle-même à plusieurs centaines de kilomètres de sa ville. Un médaillon faillit tomber au sol mais notre ami l’attrapa d’une main agile et le glissa discrètement dans sa tunique. Il remit la carte à sa place et retourna à l’avant de l’armée.

Une heure plus tard à peine, les deux falaises qui les encadraient depuis peu s’écartèrent pour laisser place à une vue sur une plaine impériale. La nouvelle fit vite le tour de l’armée qui retrouva de la motivation. Dix barbares arrivèrent en courant, ils venaient de l’arrière-garde et étaient menés par Gromf.

-Que se passe-t-il, Grompf ?

-On est suivi, général ! Déclara l’homme blond.

-Par qui ? S’étonna Neldirage. Des orcs ?

-Non, d’après leur apparence, je dirais des chaotiques.

Neldirage leva la tête pour regarder autour de lui. Lorsqu’il fut satisfait, il ajouta :

-Ils n’ont pas de sorciers avec eux, je doute qu’une armée nous tende une embuscade.

-Je pense que Neldirage a raison, dit Firtaes en apparaissant de nulle part, on dirait plutôt qu’ils nous suivent. Nos éclaireurs sont tous revenus et ils n’ont rien signalé d’anormal.

-Que fait-on pour eux alors ? Demande Grompf.

-Laissons-les… Découvrons ce qu’ils comptent faire, dit malicieusement le général, ensuite nous les tuerons.

Le musculeux barbare hocha la tête et retint ses pulsions belliqueuses pour rejoindre les éclaireurs qui surveillaient l’arrière de la colonne. Neldirage remit en route sa monture en imaginant toutes les possibilités qui amenaient ces sombres adorateurs à les suivre. La conclusion la plus sensée que Neldirage imagina fut que ces chaotiques cherchaient quelque chose dans le trésor.

L’armée avança à un rythme méfiant les jours suivant la découverte de ces poursuivants. Ils restaient à plusieurs kilomètres derrière et ne semblaient pas vouloir changer de position. Neldirage n’aimait pas se savoir suivi mais il supportait encore moins de ne pas savoir pourquoi les chaotiques se laissaient distancer. Arrivés à moins de trois jours de leur forteresse, une escorte naine vint à leur rencontre. Le temps que Neldirage rejoigne l’avant de la colonne, le capitaine Talaert et le lieutenant Ylanay étaient déjà en pleine discussion et le nain fit un signe de tête en direction des chariots.

-Commandant Neldirage ! Salua le petit homme alors qu’Eclair venait de s’arrêter.

-Maître nain… Répondit courtoisement le général qui ne connaissait pas l’individu.

-Je suis l’ambassadeur du très haut Farak, se présenta enfin le nain d’une forte voix grave et caverneuse, comme l’accord le prévoyait, nous allons fouiller les chariots à la recherche d’anciens artefacts du peuple nain.

Neldirage se contenta d’hocher la tête tout en regardant la vingtaine d’hommes à barbe s’agiter. Le général avait beau avoir passé du temps avec eux, il avait toujours du mal à les distinguer les uns des autres. Pierre s’écarta du convoi, il semblait énervé qu’on lui vole ses biens qu’il avait durement acquis. Van se lança à sa recherche tandis que Ylanay et Talaert parlaient avec l’ambassadeur. Neldirage se rapprocha d’eux. La conversation se fit plus gênée lorsqu’il s’approcha. Lorsque le général voulut savoir ce dont il en retournait, le nain lança la couronne que Neldirage n’avait pas réussi à porter puis bougonna. Talaert et Ylanay se raclèrent la gorge puis changèrent de sujet. Notre ami plissa les yeux mais abandonna quand il vit qu’il n’aurait pas de réponse.

Vexé, Neldirage remonta sur son cheval et ordonna la remise en route. Les nains avaient eu largement le temps de fouiller et rependre les trésors qui leur étaient chers. Les nains regardèrent partir les hommes d’un air qui devait signifier : « nous sommes quittes ».

Après un jour et demi d’avancée, Neldirage put voir sa forteresse en montant sur une colline. Enfin, il pouvait imaginer où elle était… Il semblait y avoir eu beaucoup de changements depuis qu’il était parti, nota notre ami. Deux bastions campaient de chaque côté du lac, comme Talaert l’avait proposé. Le grand champ où les chevaux galopaient s’était ponctué de granges et les barrières avaient été renforcées et munies de tours. Neldirage crut deviner aussi la plus grande présence de champs près des rivières. Il pensait même voir un petit village créé à l’endroit même où son armée avait déjà campé. La seule manière de le savoir, se motiva-t-il, c’est de le vérifier par soi-même.

Le faucon de Ylanay s’envola en simultané avec la pression des genoux de Neldirage sur Eclair. Le général le regarda disparaître sur un grand ciel bleu avant de revenir à des pensées plus importantes, notamment ses retrouvailles avec son amante. Lorsque les porte-étendards furent aperçus, une délégation menée par Rek les rejoignit. C’est avec un grand sourire que les deux amis se serrèrent dans les bras.

-Content de vous revoir parmi nous, général ! Et vous autres aussi ! Se réjouit Rek pour l’état-major de Neldirage.

-Moi de même ! Répondit Neldirage. Nous ne revenons pas les mains vides et avec quelques pertes.

Il fronça les sourcils en regardant le sol. Il savait qu’il avait perdu trop de soldats lors de l’affrontement avec les orcs dans le canyon ou encore contre les hommes-scarabées.

-Je te raconterai tout ça ! Pour l’instant, je veux un bon bain et un bon lit moelleux !

-Pour le bain, dit Rek en remontant sur son animal à la robe noire tachée de blanc, il sera même chaud. Certains mages ont découvert que la région était sismique. Un volcan doit dormir pas loin de notre forteresse. En tout cas, il nous dispense de l’eau chaude que nous délivrons dans toute la cité.

-Fantastique ! Clama Neldirage. Prions pour que le volcan reste éteint ou qu’il soit le plus loin possible de nous.

Son intendant mage hocha la tête gravement.

-Nous avons fini les niveaux supérieurs également ! Les cinq niveaux sont occupés.

-Pardon ? Dit Van en se mêlant à la conversation.

-Oui ! Sourit Rek devant leur amusement. La population intra-muros a atteint les dix mille civils !

-Comment ça intra-muros ? Reprit Neldirage en plissant un sourcil.

-Autour de la Baie Inférieure, une petite communauté s’est installée. Des pêcheurs majoritairement mais les commerces et la bourgeoisie locale, comme nous l’appelons, s’y installe aussi. Nous comptons aussi près de trois mille cinq cents soldats.

-C’est peu par rapport à l’augmentation de civils, nota Neldirage.

-C’est pour ça que le vice-intendant a instauré l’Entraînement Obligatoire. Toute personne ayant plus de quinze ans doit servir dans un régiment pendant trois mois.

Neldirage siffla d’étonnement.

-Et ils ont accepté ?

-Oui, avoua Rek en haussant les épaules, ils doivent se douter que c’est pour leur bien. Par contre, gros changement, la plate-forme que tu as fait construire n’est plus utilisée que pour le transport de marchandise. Nous avons taillé des escaliers dans la roche qui descendent le long de la paroi jusqu’au premier niveau. Nous avons formé un petit conseil de guerre et nous avons conclu qu’ainsi, si des envahisseurs voulaient nous attaquer, ils devraient descendre les escaliers tout en s’exposant aux tirs de cinq niveaux d’archers. On a aussi pris la peine d’isoler chaque niveau les uns des autres comme ça, si le premier tombe, le deuxième n’est pas condamné.

-Impressionnant ! Avoua Talaert reprit par un hochement de tête de Neldirage. J’aimerais bien rencontrer les hommes qui ont mis tout ça au point.

-Vous les verrez, confirma Rek d’un sourire, beaucoup de savants, d’ingénieurs, d’artistes et de commerçants nous ont rejoints. Je dois même en oublier. La Loi Martiale que tu as imposé, Neldirage, a permis d’avoir un taux de criminalité au plus bas.

-Et notre économie ? Demanda Neldirage.

-Nous pouvons couvrir les trois quarts de notre alimentation et comblons le reste avec le commerce du verre fabriqué par les mages. Nous disposons d’une nourriture variée et du houblon commence à arriver.

Les deux compagnons gardèrent le silence. Rek se remit à sourire.

-Qu’y a-t-il ? Demanda Neldirage curieux.

-Oh rien… Fit Rek avec un geste de la main. Tu verras bientôt…

-Je n’aime pas les surprises ! Annonça sur un ton mi-sérieux notre ami.

Alors que Rek allait répondre, de petits navires effilés vinrent s’échouer non loin de la plage.

-Combien avons-nous de bateaux ? Demanda Pierre.

-Nous disposons d’une cinquantaine de bateaux à faible fond. Ils peuvent transporter l’équivalent de soixante hommes d’armes. Et de deux navires de guerre qui naviguent actuellement dans la Baie Inférieure. Plus les barques de pêcheurs, évidemment.

-Quelle est cette surprise ? Reprit Neldirage avant de monter dans la barque qui allait le conduire à l’effilé bateau.

-Après la construction des niveaux, il nous restait beaucoup de pierres. Alors nous avons bâti un autre bâtiment.

Neldirage fronça les sourcils et Rek regarda droit devant lui sans regarder son interlocuteur, gardant un sourire béat tandis qu’il parlait.

-Tu sais, un général n’est pas fait pour commander des civils… Ce qu’ils veulent : C’est un roi !

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-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Gemini tu commences d'ailleurs à voir des choses qui s'y rapporteront :P Vous verrez :P
:crying: Je gagne quoi ??? Ah, le droit de continuer à lire... ça me va !!!
En passant à côté d’un chariot, Neldirage vit un parchemin dépasser d’un tas d’or. Il brisa la formation et Eclair s’en approcha. Il tira le papier et le déroula. Il était encore poussiéreux… Personne n’avait dû lire ce qu’il y avait de marqué… Ou voir la carte, rectifia mentalement Neldirage. Connaissant maintenant l’empire et ses environs par cœur, il vit rapidement que la seule différence notable était une île à l’ouest de sa cité. A une dizaine de kilomètres de la côte, elle-même à plusieurs centaines de kilomètres de sa ville. Un médaillon faillit tomber au sol mais notre ami l’attrapa d’une main agile et le glissa discrètement dans sa tunique. Il remit la carte à sa place et retourna à l’avant de l’armée.
-Je suis l’ambassadeur du très haut Farak, se présenta enfin le nain d’une forte voix grave et caverneuse, comme l’accord le prévoyait, nous allons fouiller les chariots à la recherche d’anciens artefacts du peuple nain.

Neldirage se contenta d’hocher la tête tout en regardant la vingtaine d’hommes à barbe s’agiter.

Tsss Tsss Tsss Nedi, tu n'oublies rien ???

10:1 qu'on va en entendre parler dans le futur, d'cette "babiole"...

-Après que nous ayons fini la construction des niveaux, il nous restait beaucoup de pierres. Alors nous avons bâti un autre bâtiment.

Neldirage fronça les sourcils et Rek regarda droit devant lui sans regarder son interlocuteur, gardant un sourire béat tandis qu’il parlait.

-Tu sais, un général n’est pas fait pour commander des civils… Ce qu’ils veulent : C’est un roi !

Un palais !!! C'est un palais !!! (je sais j'prends pas beaucoup de risques)
L’armée avança à un rythme méfiant les jours suivant la découverte de ces poursuivants. Ils restaient à plusieurs kilomètres derrière et ne semblaient pas vouloir changer de position. Neldirage n’aimait pas se savoir suivi mais il supportait encore moins de ne pas savoir pourquoi les chaotiques ne faisaient que les précéder.
Comment font-ils pour les précéder en restant derrière ?
le général voulut savoir ce qu’il en retournait
"...ce dont il retournait", non ?
Lorsque les porte-étendards furent aperçus, une délégation menée par Rek les rejoint
"rejoignit", non ?
Après que nous ayons fini la construction des niveaux
C'est "avant que" qui est suivi du subjonctif.
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bonjour bonjour

ca faisait longtemps que j'avais pas poster, mais je suis toujours un de tes premiers lecteur :crying: .

exellent passage c'est de plus en plus palpitant, je ne peut que rester dubitatif quand au chemin parcourut par ce petit nédi depuis le fameux gobelin. quand j'y repense... :P

-Tu sais, un général n’est pas fait pour commander des civils… Ce qu’ils veulent : C’est un roi !

hourra pour le Roi Neldirage!!!!!

bon je crois qu'après ca va etre dur de grinper d'autres échelons, a moins qu'il ne devienne un demi-dieu, ou qu'il détronne feu l'empereur de terra. :P

10:1 qu'on va en entendre parler dans le futur, d'cette "babiole"...

je te suis :P

-le Général Grievous, emballé-

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Invité Typhus Silencus

moi assi ça fait longtemps que j'ai pas posté ici, mais je continu toujours à lire aussi acidument cette magnifique épopée :wink:

neldirage petit paysan, puis soldat, avant de passer à sergent puis capitaine et plus tard général renégat. Maintenant roi et bientot Empereur... voir demi-dieu :evilgrin:

Typhus, qui s'emporte un peu :lol:

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Tsss Tsss Tsss Nedi, tu n'oublies rien ???

10:1 qu'on va en entendre parler dans le futur, d'cette "babiole"...

:lol:

Un palais !!! C'est un palais !!! (je sais j'prends pas beaucoup de risques)

Effectivement :evilgrin:

Et oui, le Nedi en a parcouru du chemin !!! Et vous savez pas encore ce qui l'attend ! La vous allez pouvoir vous en doutez mais mercredi, vous aurez un chapitre très important ! Aussi important que... rien du tout ! Y a rien d'équivalent :ph34r: Y aurait bien sa fille ou son pouvoir de dévoreur mais c'est pas la même chose ! Sur ce ... :wink:

Chapitre CV

Après le choc de cette révélation, Neldirage put effectivement voir, après avoir traversé le fort de l’île ainsi que celui qui avait été construit autour de la plate-forme, un immense édifice en construction. Il était légèrement plus grand que tous les autres étages réunis et était aussi long. Le château n’était pas collé contre la cité ce qui laissait un vide d’une cinquantaine de mètres entre les deux parties de la ville. Le seul accès visible était un grand pont-levis au niveau du cinquième étage. Le château était encore en construction et semblait avoir été éventré par une énorme explosion mais Neldirage le trouvait fabuleux. Il ne serait peut-être pas beau mais au moins, il serait imposant.

-Comment sera gérée la place dans le château ? Demanda Neldirage à Fertan qui les avait rejoints.

-Avec Rek, nous avons décidé que les étages se situant au niveau du premier jusqu’au quatrième serviraient de grenier et de garnison. Ce sera le dernier rempart si la cité tombe…

Neldirage hocha la tête et remarqua toutes les tours que les magiciens avaient construites. A vue de nez, il devait y en avoir plus de vingt. Comme ces dernières avaient été bâties dans le bord extérieur de la plate-forme, elles étaient parfaitement visibles. Neldirage était actuellement sur le plus haut et plus petit étage de sa cité. Celui qui permettait l’accès à son château. A côté de lui, il n’y avait que peu d’activités. La population qui s’était enrichie la plus vite avait pris possession du lieu et l’atmosphère était assez calme. Tout au contraire du premier étage où pratiquement tous les commerçants s’étaient installés. Étant plus nécessaires que les tavernes, les commerces avaient été construits en premier. Les trois autres étages étaient assez hétérogènes et les populations se mélangeaient dans l’harmonie. En fait, la cité vivait bien et Neldirage se demandait quand les premiers ennuis arriveraient. Alors même qu’il pensait ça, quelqu’un le saisit par la taille et le plaqua contre lui.

Si les mains n’avaient pas été aussi douces, Neldirage aurait pensé à une attaque. Quoique les premiers mots semblèrent assez durs et froids.

-On rentre et on ne vient même pas me voir ?

Neldirage se retourna, sourit et posa un baiser qui s’éternisa sur les lèvres de Ria.

-J’allais le faire, j’avais juste envie de voir par moi-même comment tout cela avait changé.

Neldirage voyait qu’elle semblait parfaitement remise de l’accouchement et qu’elle avait de nouveau un ventre plat. Elle portait une paire de bottes en cuir ainsi qu’un pantalon noir moulant. Elle avait les cheveux attachés en chignon et une armure de cuir couvrait son torse. Elle avait vite repris ses habitudes de guerrières, nota son amant. Trop vite, rajouta-t-il mentalement.

-Qui s’occupe de notre fils ? Demanda Neldirage.

Elle sourit à pleine dent ce qui lui donna envie de l’embrasser.

-Pourquoi serait-ce un fils ? C’est une fille, elle est charmante ! Tout comme sa mère l’était !

Neldirage sourit et décida de la taquiner un peu.

-Dommage, j’aurais préféré un fils…

Ria tenta de se dégager mais il la garda bloquée contre lui. Elle cessa de bouger et soupira faiblement.

-Comment s’appelle-t-elle ?

-Ta fille se nomme Joy.

-J’aime bien, approuva Neldirage.

Ils se mirent à marcher. Ils ne dirent pas un mot car ils les savaient superflus. Neldirage mourait d’envie de la voir mais il redoutait le moment de la rencontre. Elle était jeune mais il était encore qu’un étranger à ses yeux. Il espérait que cela allait changer.

-Tu es repartie faire des courses ? Demanda Neldirage à sa compagne.

-Oui, confirma-t-elle. Des courses jusqu’à la Capitale.

-A ce propos, quelles nouvelles de là-bas ?

-La princesse Caroline est morte.

Neldirage ne sourcilla pas. Il savait que Ria attendait sa réaction. Bien qu’il l’avait haïe, il ne pouvait retirer ce petit pincement au cœur qui lui faisait regretter la façon dont cela s’était passé.

-Comment ? Finit-il par dire.

-Suicidée… Mais beaucoup pensent que c’est le général Boreric qui a fait ça après que tu l’eusses remis à sa place.

-Je suis encore la cause de la mort des autres… Se désespéra Neldirage.

Elle lui prit la main et continua.

-Sinon l’Empereur se tient tranquille. On sait qu’il a des espions chez nous mais pour l’instant, nous n’avons que peu de pistes. On dit aussi que Van Hoff est malade et qu’il lui reste qu’une paire d’années.

Ce coup-ci, Neldirage eut l’impression de se prendre un coup de poing. C’était son plus vieil ami. Il le connaissait depuis toujours et avait été un deuxième père pour lui.

Un soldat dont les épaules étaient barrées d’un insigne de sergent apparut.

-Général ! L’intendant Rek me fait dire qu’on vous attend pour la déclaration au peuple.

Neldirage chercha du soutien dans le regard de Ria mais elle baissa les yeux comme si elle s’y était attendue. Neldirage lui lâcha la main et suivit l’homme qui l’amena jusqu’à la plate-forme qui le conduisit à hauteur du troisième niveau. Autour de lui, le général put voir que toute la population s’était rassemblée. Talaert et Ron se mirent légèrement en retrait derrière lui tandis que Rek et Fertan se mirent respectivement à sa gauche et à sa droite. Il prit une grande inspiration et commença à parler. A son immense surprise, les mots résonnèrent forts et loin dans sa cité. L’acoustique était parfaite.

-Après un an d’absence, vos hommes, vos maris et vos enfants, vos amants…

Un léger rire courut le long de l’assemblée.

-… Sont de retour ! Des hommes sont tombés, trop ! Mais nous ne devons pas oublier qu’ils l’ont fait pour vous permettre de vivre… La salle du trésor s’est enrichie et les moments difficiles que nous avons vécus sont maintenant derrière nous. Maintenant, nous allons étendre notre influence et proclamer partout que la cité de la Cascade sera une des plus belles du monde.

La foule se mit à applaudir.

-Mais les environs ne sont pas encore sûrs. Il faudra sûrement repartir ! Peut-être que certains mourront… Mais les autres auront acquis cet art qui leur permettra de protéger leur famille et foyer.

Neldirage imaginait aisément ses amis et soldats se demander à quoi il jouait. Il n’avait parlé à personne des expéditions qu’il comptait envoyer vers le sud et dans le désert derrière les montagnes à l’ouest. La foule resta silencieuse à l’annonce de cette mobilisation.

-Mais pour cela, j’ai besoin de deux nouveaux généraux… J’ai donc l’honneur de vous présenter le général Ron et le général Talaert !

Neldirage leur fit signe de s’avancer. Ils s’exécutèrent à contre-cœur. Ils saluèrent rapidement la foule puis retournèrent se placer derrière Neldirage.

-Je vous présente aussi l’intendant royal ainsi que le vice-intendant.

La foule applaudit encore plus et les deux hommes saluèrent à tour de rôle leur population. Neldirage regarda un instant tous ces étages couverts d’une foule innombrable et fut pris d’un léger instant de panique. Il se ressaisit bien vite.

-Aujourd’hui est jour de fête, buvez, mes avis ! Dit-il en levant les mains au ciel.

La foule hurla sa joie et un vacarme assourdissant envahit la cité. Alors que Neldirage regardait encore les effets de sa nouvelle, un soldat murmura à Neldirage que les chaotiques s’étaient arrêtés au pied des montagnes. Le futur roi hocha la tête en se demandant ce qu’ils pouvaient bien préparer. Neldirage ordonna au soldat de les garder à l’œil puis s’en alla en compagnie de ses amis pour fêter ça.

Très vite les tonneaux commencèrent à se vider et à tous les étages, on buvait, parlait, riait et profitait de ces instants. Neldirage était assis à une grande table ronde avec ses amis et son état-major ainsi que ses mages.

-Quelle est cette histoire de mission ? Demanda Ron.

-Les orcs rodent à l’ouest, dit Neldirage, j’aimerais qu’on les chasse comme on a fait avec les montagnes frontalières. Si on gagne autant d’or dans l’affaire, nous serons à l’abri d’un coup dur pour longtemps.

-Une campagne de combien de temps ? Continua le tout jeune promu général.

-Trois mois maximum, n’allez pas bien loin non plus.

-Promotion d’un échelon généralisé, en fait ? Demanda Rek.

-Oui, confirma Neldirage, que les lieutenants choisissent leurs sergents. On distribuera les tenues plus tard.

Ils mangèrent un instant en silence avant que Ylanay reprenne. Neldirage s’essuya les doigts pleins de poulet sur la nappe de la table.

-Quand est-ce que tu seras sacré Roi ?

Rek répondit à sa place.

-Dès que le château sera terminé. On pense qu’il vaut mieux attendre la construction du symbole du pouvoir avant de faire quoi que ce soit.

Neldirage hocha la tête et posa une question.

-Vous croyez que ça serait une belle couronne celle que nous avons trouvée dans le fort nain ?

Tous parurent gênés à cette remarque ce qui troubla momentanément Neldirage. Quelqu’un finit par répondre que ça pouvait être une bonne idée et le repas continua sur des conversations diverses que Neldirage n’écoutait que d’une seule oreille : On lui cachait quelque chose.

@+

-= Inxi =-

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Tsss Tsss Tsss Nedi, tu n'oublies rien ???

10:1 qu'on va en entendre parler dans le futur, d'cette "babiole"...

:lol:

:wink:
Tous parurent gênés à cette remarque ce qui troubla momentanément Neldirage. Quelqu’un finit par répondre que ça pouvait être une bonne idée et le repas continua sur des conversations diverses que Neldirage n’écoutait que d’une seule oreille : On lui cachait quelque chose.
Encore des questions sans réponses !!! Tu deviens fort à ce petit jeu... :evilgrin: pour avoir ces réponses:

Vivement la suite !!!

Fertan qui les avait rejoint
Accord.
Tout au contraire du premier étage où pratiquement tous les commerçants s’étaient installés. Étant plus nécessaires que les tavernes, ils avaient été construits en premier.
Tu construis des commerçants, là.
Bien qu’il l’avait haï
C'est bien la princesse, non ?
beaucoup pense que c’est le général Boreric qui a fait ça après que tu l’aies remis à sa place.
"pensent", non ? C'est "avant que" qui est suivi du subjonctif.
Neldirage lui lâcha la main et suivi l’homme qui l’amena jusqu’à la plate-forme qui le conduit à hauteur du troisième niveau
"suivit"; "conduisit", non ?
certains mouront
"mourront", non ?
Aujourd’hui est jour de fête, buvez mes avis
Une "," après "buvez".
un boucan du tonnerre envahit la cité
Un poil trop oral, cette expression.
avant de faire quoique ce soit
C'est pas en deux mots ?
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Bon, voila le fameux chapitre ! Comme il est important, j'aimerais le max d'avis et ne posterai la suite que samedi ^^ En plus, comme ma vitesse de post à vite diminuer mon avance, je vais pouvoir rattraper tout ca :lol: Bref, voici quelques réponses !!

Chapitre CVI

Ce petit incident disparut bien vite de sa mémoire et le repas se finit assez vite. Neldirage retrouva Ria qui l’attendait à la sortie de la maison dans laquelle il avait mangé. Dix minutes après, l’ancien général se retrouva devant la porte d’une coquette maison de deux étages. En y entrant, il put voir que les pièces étaient assez restreintes mais qu’il y avait suffisamment d’espace pour y vivre. Tout de suite sur sa droite se trouvait le salon où une femme ayant dépassé la cinquantaine veillait sur un berceau. Neldirage s’en approcha prudemment sous un sourire amusé de Ria. La nourrice prit congé lorsqu’elle comprit qu’elle dérangeait et laissa la famille tranquille.

Le bébé dormait et Neldirage le contempla. Seule sa tête dépassait d’une petite couverture rose sur laquelle il avait été tissé, dans un coin, le prénom de Joy. Elle avait son pouce dans sa bouche et ses petites joues roses bombées se gonflaient de temps en temps. La respiration était silencieuse et calme. Neldirage sourit en regardant sa fille. Après plusieurs minutes qui lui parurent quelques secondes, Ria posa sa main sur son épaule et l’encouragea à aller dormir. Sur le chemin de la chambre, Ria apprit à son amant que sa famille était venue habiter en ville. Neldirage déduisit qu’après l’enterrement de son père, ils avaient voulu se changer les idées. Neldirage réfléchit à un poste pour son frère jusqu’à ce qu’il pousse un soupir en s’allongeant sur son lit. Il allait s’endormir quand Ria passa la main sur son torse lui faisant comprendre qu’elle ne le laisserait pas se coucher si facilement.

Le lendemain fut un des plus durs réveils de Neldirage. Après cette année à dormir à la dure, le confort d’un lit, même rudimentaire, était le véritable paradis. D’un soupir résigné, il enleva le corps de sa douce de lui et s’habilla rapidement. Il avait une cité à gérer. Dans un an, pratiquement jour pour jour, était prévu le retour du général Talaert

Désormais, il en restait une poignée. Le général Ron était revenu de sa campagne quelques semaines auparavant et Nalitr et sa flotte, depuis trois jours. Neldirage avait envoyé Talaert au sud-ouest, dans les plaines désertiques. D’après les rapports qui revenaient de cette zone, il n’y avait eu aucun problème majeur. Le général Talaert était parti avec près de mille hommes. Tous venant du centre de l’Empire.

Ron, quant à lui, était parti avec les barbares, ses restes de canons, ainsi que ses fusiliers. Il était également parti avec mille hommes dont beaucoup était des bleus. Il voulait créer des sections de chasseurs spécialisées dans le combat en forêt, forêts qu’ils avaient écumées pendant un an. Cinquante soldats avaient péri pendant cette année, pour deux affrontements majeurs. L’un contre des hommes-bêtes et l’autre contre le peuple de terre. Neldirage ne savait pas grand-chose sur cette dernière population, seulement que c’était un peuple ancien. Venu au monde avec celui du feu, de l’eau et de l’air. Après une ancienne dispute, les quatre s’étaient séparés. Dans tous les cas, Ron lui avait dit qu’ils n’avaient pas opposé beaucoup de résistance. Ce n’était que les adeptes d’un temple voisin…

Ce fut Nalitr qui mena le plus de batailles. Sa flotte de quatre vaisseaux de guerre avait fait la chasse à tous les pirates ayant établi un camp le long de la côte. Au sud de l’Empire, il était désormais connu sous le pseudonyme de « Commandant ». Il coula plus de cinquante navires en huit mois. Deux bateaux revinrent au port trois mois avant le retour prévu car ils connurent de graves dégâts lors d’escarmouches maritimes. Heureusement, deux navires supplémentaires avaient été construits et étaient partis renflouer l’escadre.

Neldirage et ses amis avaient repris le relais en ville pour la surveiller. Il patrouillait comme autrefois bien que leurs visages soient connus de tous… Surtout Neldirage. Rek et Fertan géraient bien la cité, le futur roi n’avait qu’à s’occuper de problèmes mineurs et de signatures. Cela lui permettait de passer plus de temps avec sa fille qui, désormais, marchait et disait quelques mots. Ria, quant à elle, s’était rangée. Elle ne s’occupait plus que de sa fille dans le château où ils pouvaient maintenant vivre bien que le dernier étage et le toit ne soient pas encore achevés. Heureusement, les saisons étaient douces et le temps fort clément. Celui qui inquiétait plus Neldirage était Pierre qui était de plus en plus absent. Un jour, Neldirage l’avait fait pister mais on avait perdu sa trace non loin des montagnes.

C’est au début du douzième mois que Neldirage convoqua son état-major. La réunion allait se passer dans la grande salle du château. Elle n’était pas encore très décorée, remarqua Neldirage. On pouvait voir des piliers qui encadraient l’allée centrale auxquels pendaient également les bannières de toutes les armées vaincues. Cela passait des orcs des pics lointains, aux pirates de Racakus à l’ancienne armée du général Boreric. Un long tapis rouge brodé de vert partait du trône jusqu’à la porte d’entrée. En dessous du siège royal se trouvait deux sièges plus petits pour les intendants. Et entre ses trois places se manifestaient deux piédestaux dont un plus gros que l’autre. L’un supportait la couronne tandis que l’autre était muni d’une fente permettant à l’épée de Neldirage d’y reposer.

Rek et Fertan s’assirent en dessous de lui tandis que les généraux Ron et Talaert restèrent debout en face du trône. A leur droite arrivèrent ensuite l’amiral Nalitr et les capitaines Sebastian, Rudolf, Antonï et Franck. Il y avait aussi près d’un pilier Grompf et Pat qui discutaient avec Van et Ylanay. Il ne manquait plus que les mages ainsi que Pierre. Leur présence étant facultative, Neldirage commença à parler des rapports qu’il avait reçus des agents de Van Hoff.

-Voilà quelques temps que l’Empire songe à briser l’armistice qui régit nos deux contrées.

Tous se turent pour écouter.

-J’ai reçu un ultimatum de La Garde il y a quelques heures. Ce chien nous menace et souhaite mon exil sous peine de représailles. Je pense que même avec ça, ils attaqueront. Je pense que nous devons jouer sur l’effet de surprise tout de suite et attaquer dès maintenant.

-Ce que tu as oublié de mentionner, intervint Rek, c’est que La Garde n’a pas retrouvé tous ses appuis et qu’il lui reste encore des détracteurs à convaincre avant de se lancer dans cette opération.

-C’est pour ça qu’il faut attaquer dès maintenant pour nous laisser une chance, soutint Neldirage.

-On peut pas tenter la diplomatie ? Demanda Pat à travers la salle.

-Impossible, la seule personne pouvant parler en notre faveur est gravement malade.

Il baissa les yeux en pensant à son deuxième père.

-J’aime pas trop l’idée de repartir tout de suite en guerre… Annonça le général Talaert qui venait à peine de rentrer. Les hommes sont fatigués et ils aimeraient bien se détendre.

-Je ne les paye pas à rien faire ! Cracha Neldirage plus violemment qu’il ne l’aurait voulu.

-Mais nous nous battrons s’il le faut ! Finit Talaert.

-Je ne pense pas que ça soit une bonne idée d’attaquer, s’avança Nalitr. L’Empire est redevenu fort et les querelles internes sont réglées. Ils nous sont largement supérieurs en nombre. Mieux vaudrait tenir la position ici. Si la ville tombe, cela ne sera qu’au prix de plusieurs dizaines de milliers de vies.

-Personne n’approchera ma cité ! S’ils arrivent jusqu’à nous, ils détruiront les deux bastions entourant le lac ainsi que la communauté Supérieure et Inférieure. Trop de personnes seraient sacrifiées.

-Ce n’est pas un vulgaire général voulant venger son honneur perdu que tu vas devoir affronter, Nedi, dit Ylanay, mais bien un Empereur résolu à retirer une épine de son pied. Tu ne pourras convaincre ses hommes.

-Je vais lui montrer que l’écharde est plus enfoncée que ce qu’il croit… Nous pouvons faire une guérilla et saper le moral de ses troupes !

La porte de la salle s’ouvrit et Firtaes et Trair rentrèrent en écartant les gardes de leur passage.

-Encore en retard ! Lâcha sèchement Neldirage.

Voyant que Neldirage semblait énervé, ils tinrent leurs langues au grand soulagement du futur roi.

-Nous avons vaincu pratiquement toutes les créatures hostiles dans un rayon de trois à quatre cents kilomètres. Que pourrait-il nous arriver ? Je prendrai moi-même le contrôle des troupes et nous rentrerons victorieux.

-Pour que ton épée te fasse faire n’importe quoi ? Demanda Van qui ne semblait pas avoir oublié l’incident de la bataille contre les sauvages des montagnes.

Tous attendaient avec attention la réponse que Neldirage allait donner à cette question épineuse. Pour seule réponse, il se mit debout, dégaina et l’enfonça violemment dans le piédestal.

-Je n’ai pas besoin d’elle ! Dit Neldirage rageusement.

Il quitta la salle en coup de vent, laissant le conseil dans une profonde réflexion. Il alla se calmer sur la terrasse royale où l’air marin lui fouetta les narines et le fit frissonner, chose rare pour un été qui s’annonçait réellement chaud. Neldirage soupira bruyamment. Il se passait quelque chose dont il n’était pas au courant, il en était persuadé. Mais qu’est-ce que tous ses amis pouvaient savoir et pas lui ? Telle était la question qu’essayait de résoudre Neldirage. Cela avait commencé au moment où ils avaient rencontré les nains. Le futur roi ne voyait par contre pas ce qui avait provoqué ça. Il avait toujours bien agi et voilà que maintenant, tous se dressaient contre lui… Il serra fort la balustrade puis s’en alla quérir auprès des concernés les réponses à ses questions.

Quand il revint dans la salle du trône, il n’y avait plus personne. Neldirage remit son épée au fourreau et interrogea un garde qui lui apprit qu’ils étaient passés dans la salle du conseil. C’était une salle composée d’un seul grand meuble : une table qui permettait de délibérer aux gens formant la cour du roi. Neldirage ouvrit la porte et la conversation se tut et tous regardèrent leur supérieur.

-Je veux savoir ce qu’il se passe ! Ordonna Neldirage.

Personne ne broncha et Ylanay se décida enfin à parler.

-La première nouvelle c’est que Pierre a été vu avec des chaotiques.

-Comment ça ? S’exclama Neldirage.

-Cela fait un an environ qu’il rejoint ce groupe qui nous suivait.

-Plusieurs soldats ont disparu en essayant de savoir ce qu’il se tramait… Ajouta Rek en hochant négativement la tête.

-C’est impossible… Murmura Neldirage. Pas lui…

-On pense que cela est dû au sort qui l’a frappé de plein fouet et que lentement, il a été corrompu. Ses songes n’en sont que témoins.

-Il faut partir à sa recherche ! Décréta l’ancien général. Que des équipes de …

-Non, dit simplement Rek. Il nous a trahi et de plus grandes menaces pèsent sur le royaume.

-Mais c’est notre ami ! Protesta Neldirage.

Van et Ylanay baissèrent les yeux.

-Ce n’est pas tout… Comprit Neldirage.

-En effet, continua Rek, nous te bannissons céans de ce royaume qui fut autrefois tien!

-Vous n’avez pas le droit ! Dit-il en frappant la table de ses poings. Je suis votre roi !

-Non, dit Fertan avec une voix mal assurée, la couronne nous l’a prouvé.

-Quelle couronne ? Demanda Neldirage.

-Celle des rois. C’est une ancienne couronne naine que tu as essayée. D’après l’ambassadeur nain, si un roi ne peut la porter alors ses intentions ne sont pas pures…

-Vous me chassez à cause d’un vulgaire tour de magie ? Demanda Neldirage stupéfait. Je pourrais briser cet enchantement comme un oeuf sur le roc et vous, vous croyez une ancienne légende ? Pour qui vous prenez-vous ? J’ai construit un royaume avec mon sang et celui de mes hommes ! Vous ne pouvez pas arriver et tout me reprendre…

-Nous l’avons construit avec notre sueur aussi ! Nous avons participé à sa construction ! Dit quelqu’un que Neldirage ne put voir car il regardait le sol et essayait de maîtriser sa rage.

Il était sûr maintenant que l’épée, même s’il ne la tenait pas, l’affectait directement.

-Très bien, fit Neldirage d’un ton froid et d’un regard plein de colère, c’est comme ça que vous le prenez ? Restez ici, calfeutrés dans vos sièges et attendez que l’Empereur vienne déloger vos petites fesses… Moi, je pars chercher Pierre et vous, crevez en enfer qui que vous soyez ! Je ne reviendrai pas sur la promesse que je lui ai faite : Je ne l’abandonnerais pas.

Neldirage n’attendit pas de réponses et sortit violemment de la pièce. Tous s’écartèrent de son passage. Personne ne l’avait jamais vu énervé et personne ne voulait s’attirer son courroux. Il partit faire seller son cheval puis alla voir Ria pour lui faire ses au revoirs.

-Tu crois qu’on a bien fait ? Demanda Ylanay plein de regrets.

-S’il y a quelqu’un qui peut ramener Pierre, c’est bien Neldirage ! Confirma Van. Mais, il ne pouvait rester ici. Cela nous fera gagner du temps face à l’Empereur car Neldirage a été chassé.

-Je pense que nous avons deux années devant nous voire plus, prédit Rek.

-Vous pensez qu’on le reverra ? Demanda Gromf qui n’avait pas parlé pendant les échanges.

-Je crois que personne ne peut le dire… Se désola Fertan. Mais nous avons fait ce que nous devions faire…

Tous plongèrent dans un mutisme absolu.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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aaaaargh mes aieux quel chapitre!!!!

j'en reste couac!!!!

neldirage, banni par ses plus proches amis, quoi de plus mélodramatique :ph34r: , il crache son dégout et par la meme tout son desespoir d'etre abandonné par les siens, et quel desespoir!!!! il me semble entrevoir chacun de tes nombreux lecteurs fulminer de rage avec lui tellement nos sentiments s'amalgament avec les siens!!!!!

bon honnetement je m'était serieusement douté d'un gros coup d'état de pu** de ce genre, mais alors pour la couronne j'avais pas du tout vu venir.

une élucubration : comme il a volé une amulette naine de la plus haute importance le nain s’est arrangé pour qu’il soit banni, afin de mieux la récupérer, le coup de la couronne : c’est un coup de bol : elle ne lui allée pas :ph34r:

je suis content de voir que l'empire se reveille enfin, car ca faisait quand meme drole qu'il puisse lui faire continuellement des pied de nez sans aucune réaction de leur part.

-Tu crois qu’on a bien fait ? Demanda Ylanay plein de regrets.

-S’il y a quelqu’un qui peut ramener Pierre, c’est bien Neldirage ! Confirma Van. Mais, il ne pouvait rester ici. Cela nous fera gagner du temps face à l’Empereur car Neldirage a été chassé.

et bien il ont l'air d'avoir pensé a tout, les petit coquins, mais c'est bizarre, tout de meme, van et ylanay, devrais préferer accompagner nédi, qu'est-ce qu'ils s'en foutent de "gagner du temps face a l'empereur"??? la cité leur importerais plus que leur ami??? :evilgrin:

la grosse faute qui tache gravissimo:

En effet, continua Rek, nous te chassons séant du royaume !

céant bougre d'étourdi. :lol: et meme "nous te bannissons céans de ce royaume" encore mieux!!
vous voulez la jouer ainsi ?
j'l'aime pas trop celle la, a retirer ou remplacer..
crevez en enfer qui que vous soyez !
ca fait du bien, moi j'ai gueulé: "bande d'encu***" mais c'est nettement moins classe. :ph34r:
-En effet, continua Rek, nous te chassons séant du royaume !

-Vous n’avez pas le droit ! Dit le banni en frappant la table de ses poings. Je suis votre roi !

attends deux minutes avant de l'appeller le banni!!!! :ph34r:
comme un oeuf sur un roc
je dirais: sur le roc, non?

la scène du bannissement est anthologique, la réaction de neldirage, est sublissimement...humaine!!! encore bravo!!!

je le vois déjà devenir le nouveau Arcachon, je sens deja les dieux du chaos lui murmurer a l'oreille... :wink:

-le Général Grievous-

ps: un aveu: je n'ai jamais eu autant envie de dire: LA SUITE, NOM DE NOM!!!!!

Modifié par General_Grievous
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Bien sympa ce dernier chapitre (j'ai lu les autres aussi).

Neldi va-t-il devenir un héros chaotique? (je plaisante hein quoique :lol: )

Sinon, pas grand chose à dire, juste quelques petites fautes déjà relevées. Essaye aussi a donner plus de style aux discours, ces gens deviennent de plus en plus important, ils se doivent d'y faire attention...

j'aime aussi ton style qui, AMHA, se personalise de plus en plus :wink:

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l’ancien général se retrouva devant la porte d’une coquette maison de deux étages. En y entrant, il put voir que les pièces étaient assez restreintes mais qu’il y avait suffisamment d’espace pour y vivre. Tout de suite sur sa droite se trouvait le salon où une femme ayant dépassé la cinquantaine veillait sur un berceau. Neldirage s’en approcha prudemment sous un sourire amusé de Ria. La nourrice prit congé lorsqu’elle comprit qu’elle dérangeait et laissa la famille tranquille.

Le bébé dormait et Neldirage le contempla. Seule sa tête dépassait d’une petite couverture rose sur laquelle il avait été tissé, dans un coin, le prénom de Joy. Elle avait son pouce dans sa bouche et ses petites joues roses bombées se gonflaient de temps en temps. La respiration était silencieuse et calme. Neldirage sourit en regardant sa fille. Après cinq minutes qui lui parurent quelques secondes, Ria posa sa main sur son épaule et l’encouragea à aller dormir. Sur le chemin de la chambre, Ria apprit à son amant que sa famille était venue habiter en ville. Neldirage déduisit qu’après l’enterrement de son père, ils avaient voulu se changer les idées. Neldirage réfléchit à un poste pour son frère jusqu’à ce qu’il pousse un soupir en s’allongeant sur son lit. Il allait s’endormir quand Ria passa la main sur son torse lui faisant comprendre qu’elle ne le laisserait pas se coucher si facilement.

Ca se terminerait là, ce serait trop facile, hein ?!?!?! :evilgrin:
-La première nouvelle c’est que Pierre a été vu avec des chaotiques.
Et m**** ...
-Ce n’est pas tout… Comprit Neldirage.

-En effet, continua Rek, nous te chassons séant du royaume !

-Vous n’avez pas le droit ! Dit le banni en frappant la table de ses poings. Je suis votre roi !

-Non, dit Fertan avec une voix mal assurée, la couronne nous l’a prouvé.

-Quelle couronne ? Demanda Neldirage.

-Celle des rois. C’est une ancienne couronne naine que tu as essayée. D’après l’ambassadeur nain, si un roi ne peut la porter alors ses intentions ne sont pas pures…

Alors là, j'ai rien vu v'nir, pourtant y avait un indice, grrr !!! :lol: bravo...
Il était sûr maintenant que l’épée, même s’il ne la tenait pas, l’affectait directement.
Oh misère, c'est la fin des haricots... pourvu qu'il ne devienne pas héraut de Khorne...

Que dire ??? Ce passage est de taille standard, pourtant j'ai l'impression de l'avoir lu cinq fois plus vite que d'habitude, et ce n'est pas le contenu qui manquait, au contraire... une seule solution: ça deviens de plus en plus accrocheur...

Après cinq minutes qui lui parurent quelques secondes
le cinq fait trop... chronométré... essaie "de longues", "plusieurs", etc...
Neldirage ne savait pas grand chose sur cette dernière population
"grand-chose", non ?
Ce fut Nalitr qui mena le plus de bataille
Au pluriel, non ?
Un jour, Neldirage l’avait fait pister mais l’homme avait perdu sa trace non loin des montagnes.
"l'homme chargé de le suivre...", ou "on".
Il manquait plus que les mages
Manque un "ne".
c’est que La Garde n’a pas retrouvé tous ses appuis et qui lui reste encore des détracteurs à convaincre 
"qu'il".
nous te chassons séant du royaume
N'est-ce pas "céans" ?
Il partit faire sceller son cheval
"seller", je dirais.
Bon, voila le fameux chapitre ! Comme il est important, j'aimerais le max d'avis et ne posterai la suite que samedi ^^
:wink:
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Invité Typhus Silencus

tien, je crois que ça me rappelle une certaine proffécie (je sais plus du tout comment ça s'écrit :lol: ) qu'il faut que je retrouve (ou alors Inxi pourait la mettre :wink: ... et si possible avec l'autre, celle du croc :ph34r: )

sinon j'ai vraiment aimé le "coup d'état"

et je vérais bien neldi qui vient "rendre visite" à ses ancien amis (et surtout la ville) avec l'armée de chaoteux qui l'a suivit pour qu'il les rejoigne... :evilgrin:

et bien sur, vivement la SUITE

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Aaaaargh ! En exil ! Comment ? Qui ? Le héros ? Noooon !

*mode émotions : off*

Que dire ? Ben j'ai tout lu en 2 jours de boulot (c'est mes chefs qui vont p'têt pas être contents "T'es en retard !!" "Et alors ? C'est pas important. Neldi lui, il est en exil alors..." B) ) et c'est vraiment captivant. On sent que le héros évolue et ça permet de sans cesse relancer l'histoire.

Et avec le nombre impressionnant d'énigmes laissées en suspense, on ne peut que désirer ardemment la fin.

Quelques pensées :

Neldirage

C'est qui Nel ? Pourquoi il est en colère ? :wink::P

Bon ok je sors. Non sérieusement c'est vraiment bien d'avoir un héros au nom unique, ça lui donne de l'épaisseur.

Comme Gemini l'a dit plus tôt (parce qu'en plus je lis tous les commentaires, pas seulement l'histoire :lol: ) je pense que Pierre est contrôlé/possédé par le médaillon.

Pour son exil (de Neldi, pas de Pierre) est-ce que ses "amis" l'ont exilé parce que c'est la seule façon d'avoir une chance de ramener Pierre ? C'est ce que j'ai cru comprendre... Dans le cas contraire, ben "Prends ton épée Neldi et tue les tous !!"

N'empêche que tes objets magiques ont vraiment des effets tordus Inxi...

LA SUITE !!!

(tsss, et ça m'a donné envie de réécrire ça... Ah la la, mon pôvr' emploi du temps... :D )

Modifié par cruelf
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Merci beaucoup à tous :wink: J'ai eu l'idée de cette trahison qu'au milieu de l'histoire, à la base ca devait pas arriver! Mais vos commentaires me faisant revoir tout le temps mon histoire, ca change au fur et à mesure ! Enfin merci à tous et à cruelf qui a rejoint !

Voila pour la prophétie, je la rappelle pour ceux qui ne se souviennent plus :D

Quand le croc sera libéré

Il faudra attendre une éternité

Quand surviendra la trahison

L’épée prendra sa possession

Alors il faudra partir

Et de là, tout reconstruire

Retourné à la source de la création

Et y affronter ses abominations

Chapitre CVII

Voilà deux semaines que Neldirage avait quitté sa cité. Deux semaines qu’il ruminait des pensées plus noires les unes que les autres. Ria avait bien essayé de le calmer mais rien n’y avait fait. Il lui avait cdit un au revoir rapide et promit qu’il reviendrait bien qu’il ne sache pas quand. Il avait dit aussi à bientôt à son frère et à sa mère avant de reprendre la route. La cité de la Cascade verrait bien si elle survivrait sans son chef…

La prophétie n’était revenue à l’esprit de Neldirage qu’en début de matinée. La trahison avait bien eu lieu, aucun doute. Ainsi que le Croc libéré… Vu qu’il le tenait en ce moment dans les mains. Ensuite, il était parti comme cela avait été prédit. Par contre le dernier passage était plus nébuleux.

Et de là, tout reconstruire

Retourné à la source de la création

Et y affronter ses abominations

Tout reconstruire quoi ? Se demanda Neldirage. Une cité ? Il ne pourrait jamais ! Et partir où ? Où était cette source de la création. Quelles étaient ces abominations ? Trop de questions auxquelles il n’avait pas de réponses. Un bruissement de feuilles attira son attention.

-Et bien ! Tu en mets du temps à comprendre qu’il y a quelqu’un qui t’observe !

-Tu es un elfe… Répondit Neldirage lassé. Je ne t’ai pas entendu venir, Ylith.

L’elfe replia sa cape blanche et s’assit à côté du feu tout comme Neldirage. Ils gardèrent le silence un moment, tous deux concentrés sur les flammes.

-Ce sont des imbéciles de t’avoir chassé… Commença l’elfe. Ils courent des dangers dont ils n’imaginent pas l’ampleur.

Neldirage soupira et replia ses jambes contre son torse. Il savait qu’il avait raison et qu’ils n’auraient pas dû le bannir.

-Tu devrais y retourner ! Proposa Ylith.

-Non ! Dit brusquement Neldirage.

-Où vas-tu ? Demanda ensuite l’elfe. A la poursuite des chaotiques ?

Neldirage hocha la tête silencieusement.

-Je peux t’accompagner jusqu’à la frontière si tu veux, proposa Ylith. Ensuite, si on ne les a pas rattrapés, ce qui sera sûrement le cas, je te laisserai seul.

Neldirage ne dit toujours rien et se contenta de garder le silence ce que l’elfe prit pour un accord. Notre banni s’endormit ensuite,se repassant sans cesse la scène de son exil.

L’ex-roi se réveilla en même temps que le soleil qui commençait déjà à le brûler en ce début de matinée. Ylith mangeait une de ses rations et Neldirage en fit de même. Ils gardèrent le silence jusqu’à ce que l’elfe monte à cheval et que Neldirage l’imite. Ils prirent cap plein nord pendant que Neldirage comprenait lentement le sens de la prophétie. La création dont elle parlait devait sûrement être celle de l’épée. Comme ses origines étaient chaotiques, le nord était un double choix. Les fugitifs ne devaient pas avoir plus d’une semaine d’avance mais Neldirage craignait d’avancer à la même allure qu’eux.

Les deux amis voyagèrent discrètement et rapidement. Ils pensèrent même les avoir rattrapés lorsqu’ils virent que les chaotiques avaient pris un navire pour rejoindre le nord plus vite. Le fleuve se trouvait dans une longue vallée dans laquelle le vent s’engouffrait régulièrement en direction du nord. L’elfe et l’humain continuèrent à cheval bien que le bateau prenait de plus en plus d’avance. Pendant ce temps, Neldirage décida qu’à son retour, s’il revenait, il se mettrait en quête de l’Organisation de l’araignée. Quand il était général, il avait eu un projet pour eux et il voulait le mettre maintenant à exécution avec quelques modifications.

Ils rejoignirent la frontière en deux semaines ce qui n’était pas un mince exploit. Ylith laissa là Neldirage et fit demi-tour. Les deux amis se souhaitèrent bonne chance et Neldirage le remercia malgré la réserve qu’il avait mise pendant le voyage. L’elfe sourit de façon énigmatique et promit qu’ils se reverraient vite. Eclair semblait réticent à aller de l’avant mais Neldirage le rassura et les deux compagnons avancèrent. Pendant plusieurs kilomètres, la végétation resta la même. Des plaines recouvertes d’herbes et des forêts éparses et profondes. Puis, le paysage changeait pour laisser place aux pays du chaos. De vastes étendues neigeuses coupés de bandes de terres volcaniques. Cela aurait dû être logiquement impossible mais là où la magie et le mal régnaient, rien n’avait de sens. Un groupe d’empreintes attira l’attention de Neldirage qui décida de suivre cette piste qu’il pensait être celle de Pierre et des chaotiques. Le fleuve n’était qu’à un kilomètre et c’était possible qu’ils aient décidé de continuer à pied.

Le blizzard commença à se lever et Neldirage resserra une vieille cape en fourrure autour de lui. Il l’avait directement ramenée du Kaer Ynir. Eclair, quant à lui, ne semblait guère affecté. L’armure elfique semblait aussi à l’épreuve des températures extrêmes. Neldirage soupira et laissa la neige former un igloo naturel autour de lui et son cheval. Le maigre feu qu’il avait réussi à allumer ne réchauffait pas beaucoup et il savait qu’il pouvait s’éteindre à tout instant. Il n’avait fait qu’une dizaine de kilomètres et pourtant Neldirage avait l’impression d’avoir changé de monde. Dans le blizzard, il entendit plusieurs fois des rires sinistres.

En regardant avec son autre vision, notre ami put voir qu’il subissait des attaques. Il en dissipa quelques-unes et les autres ne revinrent plus. Il put passer une fin de nuit plus paisible. Le temps ne parut pas changer le lendemain et Neldirage se demanda même si c’était le jour ou la nuit. La neige lui fouettait le visage et il rabattit sa grande capuche devant lui. Un grognement sur sa gauche attira l’attention de Neldirage. Un yéti lui faisait face. Neldirage les avait déjà rencontrés dans les montagnes près de sa cité mais il avait fallu plusieurs hommes pour l’achever. De plus, notre ami doutait que la créature qui était là, existe ailleurs que dans sa tête. Il tenta de la dissiper mais la créature resta en place. Neldirage dégaina rapidement quand il comprit que c’était un vrai combat. La créature chargea griffes et crocs. Neldirage para un coup de poing et entailla le bras de l’immonde bête. La créature rugit sur cette blessure inattendue et leva les bras au ciel. Neldirage saisit l’opportunité et lui plongea la lame dans le cœur. La créature ouvrit des yeux jaunes penauds puis s’écroula. Notre ancien général mit pied à terre et dépeça la bête. Il conserva une partie de la viande et mit la fourrure en surplus sur ses épaules. Les rigueurs du climat s’apaisèrent.

Malheureusement, notre ami ne savait pas quelle direction prendre. Les dernières traces avaient disparu depuis longtemps et Neldirage se demandait même s’il n’avait pas fait demi-tour. Plusieurs jours, il erra ainsi, imaginant des choses, entendant des voix. Il perdait lentement la raison au fil de son errance. Un soir, alors que pour la première fois depuis des jours, la neige s’était arrêtée de tomber, il aperçut un camp de fortune. Neldirage ouvrit des yeux d’excitation et sourit cruellement. Tout un camp de nordiques. Ce même peuple qui avait corrompu un de ses amis. Ce même peuple qui était la cause de sa propre déchéance…

Neldirage dégaina et s’approcha furtivement. Il fut repéré par une sentinelle qui ne donna pas l’alarme. Elle semblait plus curieuse de cet inconnu au milieu de nulle part, qu’alarmée. Neldirage lança son épée dans son torse avant que le chaotique ne finisse par comprendre que c’était la mort qu’il regardait. Le camp n’était pas beaucoup gardé et il y avait peu de soldats. Une dizaine de femmes et d’enfants pour autant d’hommes. Neldirage entra dans la première tente. Une voix chuchota derrière lui. Il se retourna et frappa mais n’abattit que du vide. On rit derrière lui, une goutte de sueur coula sur son front. Neldirage mit un coup de bas en haut mais il n’y avait personne… Du moins au début. La lame continua sa course sur l’un des deux barbares qui dormaient. Heureusement pour Neldirage, le coup l’atteignit à la tête et lui fendit le crâne en deux. Il ne fit pas de bruit mais le sang se répandait très vite.

Neldirage tira une dague et la planta avec plaisir dans la carotide de l’autre homme qui allait continuer un rêve infini. Le tueur découpa à même la tente une sortie et se glissa dans la suivante en exécutant encore ses occupants. Neldirage visita toutes les tentes où il tua tous les chaotiques un par un. Dehors, il ne restait plus que trois personnes. Deux gardes près du feu central et une esclave, ou une de leur femme, Neldirage ne savait pas. Notre tueur sortit de la tente armes aux poings et riant fort. Les deux gardes tendirent leurs lances mais Neldirage les détourna et envoya un violent coup de pied dans le premier puis zébra le torse du second d’une traînée rouge. Le premier tomba à la renverse dans le feu où il se mit à hurler. Neldirage saisit la lance et le traversa de part en part pour l’y maintenir. La femme avait disparu de son champ de vision mais il sentit un mouvement sur sa gauche. Neldirage leva le bras et saisit celui de la femme chaotique. Elle avait tenté de le poignarder mais il lui laissa une chance.

-Je vais te poser une question… Dit Neldirage. Mens-moi et tu mourras. Où sont ceux qui ont enlevé un de mes amis.

-Je ne sais pas ! Répondit-elle avec un accent que Neldirage n’avait jamais entendu.

-Où est la prochaine communauté de ton peuple ?

-A… A l’est… Répondit-elle effrayée.

La voix se discorda. Elle devint d’abord très grave puis si aiguë que Neldirage dut grimacer pour contenir la douleur. Le visage de celle qu’il tenait changea de couleur puis d’apparence. A présent, il était d’un vert-jaune et il ressemblait à un masque en train de couler. La bouche s’ouvrit sur une absence de dentition et une langue déchirée. Sans hésiter, Neldirage planta son épée dans le ventre de la créature. Quelque chose de chaud le ramena à la réalité. Du sang coulait sur son front.

La femme chaotique regardait Neldirage avec un « pourquoi ? » muet. Du sang coulait tout autour de sa bouche. Quand l’ancien roi du sud le remarqua, il lâcha le corps qui s’affaissa. Bizarrement, le fait de savoir qu’il venait de tuer quelqu’un de désarmé par un tour de son imagination ne l’émouvait guère. Neldirage essuya son épée sur les replis d’une tente puis incendia le campement. Il regarda autour de lui, et vit des formes s’agiter dans les ténèbres. Sans hésiter la moindre seconde, il chargea ces créatures. Quand elles le virent, elles coururent à sa rencontre. Leurs pas étaient saccadés et désordonnés. Quand les adversaires se rencontrèrent, les formes disparurent. Neldirage soupira et rangea son arme. Eclair s’approcha lentement et il l’enfourcha de nouveau. Neldirage se sentit tomber. En regardant ce qu’il se passait, il vit une lance dépasser de son ventre. La douleur le fit hurler… et revenir à lui. Il était toujours près du campement incendié mais il n’était pas blessé. Eclair regardait en se demandant ce qu’il arrivait à son maître. Neldirage calma sa respiration haletante puis remonta sur le cheval dont il venait de tomber.

Vivement que je retrouve Pierre, pensa Neldirage. Les deux compagnons restèrent un instant immobiles, l’ex-roi décida de continuer vers le nord. Une lumière orangée flirtait avec l’horizon et cela contrastait trop avec le noir de la nuit. Un vent froid le força à tourner la tête puis la neige se remit à tomber. Immédiatement, Neldirage n’eut plus aucun repère et ce fut à l’aveuglette qu’il continua. Après six jours de chevauchée, notre ancien général mit pied à terre. Il approcha d’Eclair et le regarda dans les yeux.

-Ecoute, mon fidèle destrier. Il faut que tu retournes dans notre cité…

Le cheval recula de quelques centimètres en renâclant.

-Je sais que tu n’es pas d’accord… Mais je n’ai bientôt plus de nourriture pour toi, je ne veux pas te perdre. Je n’ai pas les moyens de te protéger contre les attaques que nous allons supporter. Je ne sais même pas si je vais pouvoir me protéger moi-même…

Le cheval se calma et sembla l’écouter avec attention.

-Si jamais je ne revenais pas, il faudrait que tu prennes soin de ma famille. Mon frère, ma Ria et ma fille. D’accord ? Demanda Neldirage avec douceur.

Le cheval bougea la tête ce que Neldirage comprit comme étant un accord.

-Alors, va !

Eclair lécha Neldirage qui sourit devant ce traitement affectueux. Le cheval sembla savoir où aller car il trotta dans une direction précise. Neldirage le regarda partir en espérant sincèrement le revoir. Déduisant que le cheval avait pris le chemin du sud, il partit en sens inverse. Ses bottes étaient trempées et Neldirage avait les pieds mouillés ce qui le gênait énormément. La peau du yeti le recouvrait de pied en cap. Elle traînait beaucoup derrière lui mais la chaleur procurée par cette protection n’était pas négligeable. Après une heure à se frayer un chemin à travers une épaisse couche de neige, Neldirage fut stoppé par une lance qui se planta dans sa fourrure.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Neldirage comprenait lentement le sens de la prophétie. La création dont elle parlait devait sûrement être celle de l’épée. Comme ses origines étaient chaotiques, le nord était un double choix.
Et il continue à l'utiliser :D ??? Il est... inconscient ???
Neldirage entra dans la première tente. Une voix chuchota derrière lui. Il se retourna et frappa mais n’abattit que du vide. On rit derrière lui, une goutte de sueur coula sur son front. Neldirage mit un coup de bas en haut mais il n’y avait personne… Du moins au début.
Il péte les plombs là, hein ??? On va retrouver notre Nedi, j'espère... :wink:

Maintenant Nedi (si ce surnom s'applique toujours) est vraiment seul, et je me demande comment il va (encore) évoluer...

Vivement la suite !!!

La prophétie était revenue à l’esprit de Neldirage qu’en début de matinée.
Manque une négation, non ?
Trop de questions aux quelles il n’avait pas de réponses
Un seul mot.
l’homme aux longues oreilles
C'est un peu caricatural, non ?
Notre banni s’endormit ensuite, repassant sans cesse la scène de son exil.
"se repassant", ou "revivant", je dirais.
Le roi se réveilla
Il ne l'est plus, non ?
Ylith mangeait une de ses rations et Neldirage en fit de même. Ils gardèrent le silence jusqu’à ce que l’elfe monte à cheval et que Neldirage en fasse autant.
Echo de "en faire", c'est voulu ?
Ils pensèrent même qu’ils les avaient rattrapés
"...les avoir..." allègerait la phrase, non ?
L’elfe et l’humain continuèrent en cheval
C'est pas "à cheval" ?
Il en dissipa quelques unes
"quelques-unes".
Neldirage en avait déjà rencontré dans les montagnes près de sa cité mais il avait fallu plusieurs hommes pour l’achever.
"en avait déjà rencontré un", ou "les", je dirais.
Il conversa une partie de la viande
"conversa" ?
la neige était arrêtée de tomber
"...s'était arrêtée...", "...avait arrêté...", ou même "...avait cessé...".
Quand le futur roi du sud le remarqua
C'est un lapsus, ou quoi ?
il vit une lance dépassée de son ventre
Infinitif.
Les deux compagnons restèrent un instant immobile
Accord.
Neldirage n’eut plus aucun repère et c’est à l’aveuglette qu’il continua
"ce fut".
Eclair lécha Neldirage qui sourit devant se traitement affectueux
"ce".
La peau du yeti le recouvrait de pied en cape
"cap".
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Arh, le forum lagge :D

Faut avouer, pour une surprise, c'est une surprise. Il aurait du balancer cette épée dans le lac moi j'vous dit. par contre, une question. Vu que Pierre est "un traître", et qu'ils le savent depuis près d'un an, pourquoi ne pas l'avoir décapité tant qu'il était dans la cité?

Un autre détail:

Déduisant que le cheval avait pris le chemin du sud, il partit en sens inverse.

Je croyais qu'il devait aller vers l'est. :P

Si jamais je ne revenais pas, il faudrait que tu prennes soin de ma famille. Mon frère, ma Ria et ma fille. D’accord ?

Il est en train de parler à un cheval. Décidément, ce pauvre Neldi perd la boule :wink:

Sinon, y'a plus qu'à attendre la suite, la folie et la déchéance de neldirage. Joie ^^

Rouj'

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De retour apres de grandes vacances j'ai le bonheur de retrouvé mon histoire favorie et je peux dire que j'ai pas été decu! C'est vraiment excellent les 2 derniers chapitres m'ont surpris au plus haut point, je ne m'attendais pas du tout a un banissement! Maintenant Nedi perd la tete j'attends vraiment la suite, je me demande comment il va evoluer!

fibz :wink::D

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A y est !!!! :D Vla la suite ! Vous rattrapez votre retard donc la prochaine suite sera mardi :P Ca me laissera le temps d'écrire deux voire trois nouveaux chapitres ! Je boss aussi sur un projet qui tourne autour de l'histoire de Neldirage qui me prend un peu de temps ^^ Enfin bon, j'aurais besoin d'un dessinateur mais j'en parlerai le moment venu ! J'ai vu que les projets étalés ne finissaient jamais :wink:

Allez, voila la suite !

Chapitre CVIII

Immédiatement, Neldirage roula en laissant la peau du yeti derrière lui. Après un pas et un saut supplémentaire, l’ancien roi se mit à couvert derrière une petite butte de neige. Il continuait de tomber de gros flocons ce qui ne laissait qu’une dizaine de mètres de visibilité. Neldirage frissonna sans son manteau. Un guerrier apparut soudain devant lui. Il parut étonné de ne voir qu’une peau là où il croyait avoir vu un yeti. Le chaotique était jeune, il ne devait pas avoir plus de seize hivers. Il prit le manteau que Neldirage avait porté puis s‘éloigna. Immédiatement, le roi exclu le suivit. Prenant garde à rester invisible aux yeux de ce jeune chasseur.

La filature dura près d’une demi-heure. Neldirage se demandait comment le jeune chaotique savait où il allait à travers ce blizzard omniprésent. Ils finirent par arriver non loin d’un village : notre ami entendit des voix plus sourdes. Il patienta une minute puis avança, les épées dégainées. Il ne trouva que les restes d’un campement de fortune. Il y avait eu plusieurs occupants qui étaient tous repartis il y a peu. Un feu bien protégé était en train de s’éteindre. Neldirage allait faire demi-tour quand une trace insolite attira son attention. C’était les marques d’une arme qui s’était incrustée dans la neige. On pouvait nettement voir une grande hampe terminée par une sorte de serpent. Aucun doute là-dessus, l’arme appartenait à Pierre. Le jeune guerrier était sûrement parti en quête de nourriture pour le groupe. Neldirage serra son épée magique avec colère. Il n’abandonnerait pas son ami… Pas maintenant.

Neldirage ne sentait plus ses lèvres ni ses oreilles. Il y passa sa main et en détacha des cristaux. Il secoua la tête et une petite avalanche s’en suivit. Il ne lui restait plus qu’une cape du Kaer qui lui entourait le corps. Sa couleur marron d’antan avait pratiquement changé pour un blanc constant. Cela faisait deux jours qu’il pensait suivre ses ennemis. Il avança encore et après une dizaine de mètres, le décor se fit volcanique. Sur une centaine de kilomètres, le blanc innocent passa à un noir cendreux. Au loin, une chaîne de montagnes crachait magma et lave en fusion dans les airs. Quelque part sur cette bande, le devançant, Neldirage retrouverait son ami et tuerait ceux qui l’avaient enlevé. Après ce froid mordant, la chaleur étouffante était un nouveau fléau. Il n’y avait pas de vent et l’impression d’étouffer était mortelle. Neldirage remplit ses gourdes de glace et continua sa route.

La progression n’était pas facile car des rochers pointus couvraient la surface du sol et il fallait sans cesse faire attention à l’endroit où l’on posait les pieds. Neldirage aurait pu se les ouvrir de nombreuses fois si le cuir de ses bottes n’avait pas été aussi solide. Après les bruits insolites du blizzard, les grondements incessants de la terre étaient tout aussi inquiétants. De nombreuses fois, la roche explosa dans des gerbes de feu. Neldirage remercia intérieurement Ylith de lui avoir donné cette armure.

Pendant une semaine, il avança. Toujours plus loin dans cette zone volcanique. L’eau se faisait de plus en plus rare et déjà Neldirage sentait les effets de cette absence. Il transpirait abondamment et ses hallucinations revenaient. Combien de fois avait-il vu un oasis au milieu de ce terrain mort ? Combien de fois avait-il entendu une voix dans le creux de son oreille ? Maintenant, notre roi s’en était accoutumé et elle faisait presque partie de lui. Il ne comprenait pas ce qu’elle disait, il savait juste qu’elle lui parlait. Neldirage avait combattu nombre de créatures sur le chemin. Des chiens à la peau rouge et attaqués par une maladie invisible. Des hommes du peuple de la terre ayant été corrompus par les Dieux Sombres. Il but leur sang et mangea leurs chairs pour survivre. Il tuait sans pitié ni discernement. Au début, sa conscience avait été contre ce traitement barbare mais pour survivre, il fallait être prêt à tout.

Neldirage se découvrit une volonté de fer. Chaque pas était plus douloureux que le précédent et chaque inspiration était plus riche en cendre. Sa peau était chaude mais l’armure protégeait des brûlures. Cela n’empêchait pas notre guerrier de sentir cette température extrême et ses mouvements étaient gênés par ce facteur extérieur et intérieur. Il faisait si chaud que l’eau était totalement absente de ce lieu stérile. La roche noire était si sèche que même le vent semblait les éviter. Neldirage avança en direction d’un chemin qui descendait dans un canyon. Il n’y avait pas de lumière mais les éruptions volcaniques proches décoraient le ciel d’un orange éclairé. Le sol s’affaissait de plus en plus et les derniers mètres étaient pratiquement à la verticale. Neldirage opta pour une descente méthodique et face à la paroi. Arrivé en bas, il soupira, ce qui délogea les particules de cendre fixées à ses lèvres. Neldirage aurait bien craché si sa salive n’avait pas été absente de sa bouche. Cela aurait permis d’enlever ce goût de mort et de désolation. Avant de continuer, Neldirage but les deux dernières gorgées que contenait sa gourde. Il restait aussi un bout de chien. Neldirage le laissa quelques secondes sur la roche et la viande crépita. Il la retourna et la mangea aussi vite qu’il put. La viande était mauvaise et âcre mais ici, ça avait le goût du paradis. Neldirage continua pendant une heure dans ce canyon. Il ne restait pas sur ses gardes car il se doutait que rien ni personne ne pouvait vivre ici.

Pourtant, Neldirage fut surpris de voir une forteresse au milieu de ce désert volcanique. Il pensait halluciner, il se frotta les yeux, se retourna mais vit quand même le bastion alors qu’il venait de changer de direction. Il se tourna encore sur la gauche mais la forteresse était toujours en face de lui. C’était un grand bâtiment cylindrique qui montait haut dans le ciel. Un mur de près de trente pieds de haut en faisait le tour. Et avant ça, il y avait des douves de vide, menant directement sur les entrailles de la terre qui bouillonnaient de lave et de chaleur. Un seul pont permettait de franchir cet obstacle. Neldirage se retourna et vit son armée derrière lui. Tous lui sourirent, ses amis, sa famille, ses hommes, son père… Notre ami ne sut pas comment mais il finit par verser une larme qui lui embruma les yeux. Quand sa vision s’éclaircit, le mirage s’envola. Plein de colère, Neldirage hurla et se prit la tête. Il s’énerva puis rit si fort qu’il en eut mal aux côtes. Quand il fut calmé, il traversa le pont comme si de rien n’était. Il trouva la lave en contrebas plus impressionnantes que l’eau dans sa cité. Il sourit en pensant que ce bastion était la réplique du sien, mais version chaotique et plus petit.

Deux minotaures de pierre de plusieurs mètres de haut soulevaient l’arche de la porte. Ils avaient été construits de telle façon à ce que leurs haches touchent la voûte. C’était très impressionnant, s’avoua Neldirage. Il n’y avait aucun garde, que ce soit sur les remparts ou à l’entrée. Pourtant, à l’intérieur du bâtiment, ça s’affairait. Le futur roi entra dans la forteresse et dut pratiquement se courber sous l’effet de la chaleur. Il était dans un grand hall. Sur sa droite montait en arc de cercle un escalier jusqu’à l’étage supérieur. Au rez-de-chaussée, il y avait plusieurs trous à même la pierre qui découvraient de nouvelles salles. Dans plusieurs de ceux-ci, Neldirage vit des chaotiques passer comme des créatures sans nom : chevaux de feu, serpents à la peau noire comme le charbon…

Une voix stridente fit résonner le hall. Neldirage leva la tête, paniqué. Une troupe arrivait. L’ancien général courut dans l’escalier et ouvrit la porte. Il regarda rapidement la pièce qu’il venait de quitter pour voir une troupe de guerriers que Neldirage savait d’élite. Ils étaient tous de noir vêtus. Ils portaient un casque en forme d’étoile, étoile qui était reprise sur leurs boucliers et leurs armures. Une grosse hache à double tranchant pendait dans leurs dos mais Neldirage savait qu’ils ne la maniaient qu’à une main tant la force que leurs Dieux leur accordaient était phénoménale. Un son lugubre ramena l’attention de Neldirage sur la pièce qu’il visitait. La porte claqua derrière lui et quand il l’ouvrit, elle ne donnait plus sur l’escalier mais sur une nouvelle pièce.

L’ex-roi regarda autour de lui. Ca devait être une salle d’archives car aux extrémités se faisaient face des rangées d’étagères. Il y avait encore des échelles qui permettaient l’accès aux rangées supérieures. Dessus, de petites créatures ressemblant à des gnolls s’affairaient. Quand elles virent Neldirage, elles ne s’alarmèrent pas. Elles firent une ébauche de sourire puis semblèrent se dissoudre. Quand la scène cessa de muter, le sol semblait plus mou et Neldirage crut s’enfoncer. Il parvint à atteindre la pièce suivante alors que ses chevilles étaient pratiquement empêtrées. Il crut être sorti d’affaire quand le sol se fit plus dur. Il allait regarder la nouvelle pièce quand il coula à pic dans une matière pâteuse. Neldirage se débattit mais rien n’y fit, il bougeait mais s’enfonçait encore plus. Il cria mais la matière rentra dans sa bouche. Il coula et alors qu’il était dessous depuis une minute, ses poumons lui crièrent de respirer. Sous cette brûlure, Neldirage ouvrit la bouche pour chercher de l’air inexistant. Il sentit le liquide se déverser en lui. Alors qu’il fermait les yeux, il se réveilla dans la pièce aux étagères.

Notre ancien roi reprit lentement sa respiration. Si les Dieux voulaient l’achever, il ne se laisserait pas faire. Neldirage changea sa vision du monde mais vacilla sur ses genoux quand l’énergie maléfique se dévoila à ses yeux. Au lieu d’un calme flot bleu, il put voir des bâtons noirs volant dans tous les sens. Il n’y en avait partout, à tel point que Neldirage ne voyait pas grand-chose. Alors que le dévoreur de magie en dissipa un, les autres s’arrêtèrent et se tournèrent vers lui. Quand le premier le traversa, Neldirage sentit sa haine et sa soif de mort. Une rage éternelle et une envie de destruction permanente. Rapidement, notre héros les empêcha de le traverser. Il se remit sur ses jambes et ouvrit une porte qui donnait sur un autre escalier qu’il gravit en se demandant quand tout ça prendrait fin.

La nouvelle pièce était toute noire mais quand Neldirage franchit le seuil, un halo de lumière éclaira le centre de la pièce. Méfiant, il avança. Une épée fut tirée.

-Je te vois mais tu ne me vois pas…

-Pierre ? Demanda Neldirage inquiet.

Un rire sinistre lui répondit.

-Peut-être…

Cette réponse fut immédiatement suivie d’une attaque que Neldirage para. La forme disparut dans les ténèbres. Au prochain assaut, il serait prêt. Une nouvelle voix parla.

-Tu nous as abandonnés ! Cria-t-elle.

-Van ? Dit Neldirage en reconnaissant la voix de son ami.

Une épée surgit sur sa gauche. Neldirage para et frappa. Il pénétra quelque chose de mou. En tirant, notre roi vit le visage de son ami qui lui dit :

-Tu as fini par me tuer…

-Non ! Protesta Neldirage.

-Tu nous as tous abandonnés… Dit le corps qui s’était changé en celui de Ria.

-… A cause de toi, nous allons mourir… Annonça Talaert.

-… Nous serons torturés dans les enfers et c’est à cause de toi… Continua Rek.

-… Tu es indigne du titre de roi ! Cracha un visage qui ressembla successivement à De la Garde, Farak et Ylith.

-… Sauve-moi… Dit doucement sa fille, Joy.

Un rire tonitruant fit trembler les murs de la salle et le bébé lui échappa des mains. Le corps tomba dans un trou sans que Neldirage n’arrive à l’en empêcher. Il hurla de toutes ses forces et quand il ouvrit les yeux, Pierre se tenait face à lui.

-Tu me cherches ?

Neldirage lui planta ses épées dans les entrailles et sourit. Chose à laquelle le monstre rit. D’une explosion de fumée, la scène muta. La lumière éclaira une pièce vierge de tous mobiliers sauf deux portes de chaque côté. Neldirage laissa tomber l’entrée pour se diriger vers l’autre accès. Un nouvel escalier s’afficha quand la porte s’ouvrit. Il commença à monter quand il ne sentit pas la marche sous ses pieds. Sa jambe se déroba et sa mâchoire toucha la pierre dans un dur craquement. Neldirage sentit du sang couler et sa tête lui tourner. Quand le choc fut passé, il se serait levé s’il ne l’était déjà pas. Il passa une main sur son menton pour voir qu’il était intact.

Neldirage soupira, cette tour était vraiment un aperçu de l’enfer. Il monta quelques marches et une petite meurtrière fit son apparition. Il s’était beaucoup élevé, remarqua-t-il. Il ne devait pas être loin du sommet et de la résolution de cette énigme. Neldirage se remit en marche, de nouveau motivé et se mit à chanter, et siffler, fort un hymne barbare qu’il avait en tête.

@+

-= Inxi, un brin de folie ! =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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De retour de boite qu'est ce que je vois?... une suite!!!!

Je ne sais pas de quoi ça peut venir, mais je n'ai pas tout compris! Je pense que notre Nedi pert la tete, il se passe plein de choses bisars et je me demande dans quoi il peut bien se fourrer!

J'ai hate de voir la suite pour decouvrir comment il va evoluer mais je le sens tres mal!

fibz c'est parti pour le lit!

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Bon alors tout d'aqbors un tres grand bravo a Inxi pour son histoire memorable!! Histoire que j'ai lut en tres peu de temps!!

Bon maintenant fini les compliments: il manque les chapitres 3-6 a peu pres...... La bataille avec un minautore je crois et quand le gentil nedi n'est meme pas dans l'armee..... Je t'exige de le rajouter! :)

Sinon j'ai pas trop aime la fraternisation nain/elfes juste avant que pierre et van soi "tue", je pense pas vraiment qu'ils puissent faire autant de chemin sans s'entretuer!! :D

Et dernier point, je trouve que tu emmene nedi trop vite au nord: en 2 semaines il se retrouve en terre chaotique sans avoir fait de mauvaises rencontre? Alors qu'ils ne voyageaient qu'a deux avec ylith!! :D Tu pourrais mettre des brigands, ou un enfant du chaos, mais met quelquechose pasque la on dirait que tout est rose dans warhammer!! :P

Sinon bizarre comment ses amis l'ont banni (permettant au passage a la propethie de se realiser :P ), alors qu'ils avaient jurer et tout et tout.... Et puis ylith qui suit nedi pendant deux semaines comme ca..... Serait il suivi? ou espionne du moins ^_^ ?

Combien de fois avait-il entendu une voix dans le creux de son oreille ? Maintenant, notre roi s’en était accoutumé et elle faisait presque partie de lui. Il ne comprenait pas ce qu’elle disait, il savait juste qu’elle lui parlait.

Bon les paris sont ouvert:

-un dieu du chaos?

-l'epee?

-Pierre?

-'amulette qu'il a vole chez les nains?

-un demon?

-dark vador? ( :lol: )

Je pensais pas mal a malal puisque nedi bute tous les chaotiques et que c'est un guerrier tout seul mais vachement balaise.... D'ailleurs il en a fait du chemin puisqu'il a failli se faire bouffer un bras par un gob et maintenant il te bute le yeti tout seul!! Peut etre va il aller chercher l'armure de Morkar et se faire courroner par bel'akor.....

Il y a aussi qu'est ce que Pierre est devenu..... Je sens que d'une facon ou d'une autre il va aller faire manger ses dents a ses amis de l'empire mais pas en illusion cette fois :wink: !!

Enfin quand meme je voulais ajouter que pour la couronne qui dit que tes intentions ne sont pas pure, fallait l'envoyer a l'empereur et si elle lui allait il suffisait ensuite de la donner a ses conseillers! 8-s Ca ralentirait la corruption!!

megophias, nedi va t'il remplacer eclair par un dragon bicephale? :P

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B) Bon je suis revenus et j'ai rattrapé mon retard... :P

Que de changements à vrai dire ça me plais bien sauf la "trahison" qui à mon avis n'en est pas une vrai...

Et là il est tout seul dans une forteresse chaotique... :whistling: génial comme vacances :P

Bon sinon la suite devient de plus en plus préssante :P c'est une drogue... ton récit sauf qui défonce pas :D:D on peut pasq tout avoir dans la vie...

Ha oui j'avais raison pour pour les asiatiques... :P

Donc les Nains ont creusés jusqu'en chine... :P:P On à les même délire Inxi...

Bon allez édè

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