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L'Ascension d'un héros


Inxi-Huinzi

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Un vrai parcours dans la folie du Chaos, effets variés et désorientants... bravo...

Un rire tonitruant fit trembler les murs de la salle et le bébé lui échappa des mains. Le corps tomba dans un trou sans que Neldirage n’arrive à l’en empêcher. Il hurla de toutes ses forces et quand il ouvrit les yeux, Pierre se tenait face à lui.

-Tu me cherches ?

Neldirage lui planta ses épées dans les entrailles et sourit.

Il a fini par craquer ??? J'ai peur !!! :whistling:
Neldirage soupira, cette tour était vraiment un aperçu de l’enfer. Il monta quelques marches et une petite meurtrière fit son apparition. Il s’était beaucoup élevé, remarqua-t-il. Il ne devait pas être loin du sommet et de la résolution de cette énigme. Neldirage se remit en marche, de nouveau motivé et se mit à chanter, et siffler, fort un hymne barbare qu’il avait en tête.
Ben, j'espère qu'il a raison, mais j'ai peur quand même...

Vivement la suite !!!

une petite bute de neige
"butte", non ?
Il continuait de tomber de gros flocons ce qui laissait qu’une dizaine de mètres de visibilité.
Manque une négation.
Ils finirent par arriver non loin d’un village car notre ami entendit des voix plus sourdes.
La construction ne convient pas: il n'y a pas de relation de cause à effet entre les deux propositions; remplace le "car par ":", ou "en effet", ou bien change le début de la phrase pour "Neldirage sut qu'ils arrivaient...".
Il passa sa main et en détacha des cristaux.
Il la passe où ?
Neldirage avait combattu nombre créatures sur le chemin.
C'est pas "nombre de" ?
Il tuait sans pitié et discernement.
"ni".
Arrivé en bas, il soupira ce qui délogea les particules de cendre fixées à ses lèvres
Je rajouterais une "," après "soupira".
Quand il fut calmer
Participe.
Le futur roi entra dans la forteresse et dû pratiquement se courber
"dut".
Sur sa droite montait en arc de cercle jusqu’à l’étage supérieur.
Pas de sujet ?
Ils étaient tous de noir vêtu
Accord.
Neldirage savait qu’ils la maniaient qu’à une main
Manque une négation.
Ca devait être une salle d’archive
C'est pas "archives" ?
Chose à la quelle le monstre rit
Un seul mot, non ?
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megophias : J'ai pris en note les modifs que tu m'as conseillé, je retravaille le tout qu'à la fin du texte, donc j'éditerai à ce moment là :whistling: Merci pour ta motivation quand meme ! Je suis flatté !

Gemini : Nez pas peur... Nez confiance :P

Forestier : Oué, jusqu'en Chine ou quelque chose du même concept ! Je developperai peut etre un jour cette partie :P Mais pas ici ^^

Fibz : Nez confiance aussi :P

Sinon, les fautes ont été corrigées !!!! Megophias, envoie moi ton adresse mail que je t'envoie la premiere partie du texte et tu puisses voir les chapitres manquants :D Sinon que dire ? Ah oui ! Ben vous savez, si je n'avais pas eu l'idée de cette trahison ( qui m'est venu après un episode de buffy xD ) le texte serait terminé ici ! Enfin avec un prologue et tout expliquant jusqu'à la mort de Nedirage mais maintenant, quelque chose l'attend ! De pire :P

Passage de transition entre l'avant derniere et la derniere partie ! Ca bouge pas beaucoup, on glisse lentement vers le nouveau décor. Les persos vont etre implantés ds le prochain chapitre ( ou presque ) Vous trouverez par conséquent ce chapitre et le suivant rapide et ennuyeux !! :D Enfin c'est pas tout a fait vrai mais par comparaison à ce qu'il vient de se passer si :P Mais comme on me l'a fait remarquer par exemple, je rajouterai des embuches quand Ylith et Neldirage remontent vers le nord ! Bref la suite !!!

Chapitre CIX

C’est donc sans crainte que le guerrier déboula dans une nouvelle pièce qui devait former le sommet de la tour. Le toit était soutenu par un cercle de piliers et une balustrade empêchait les imprudents de tomber de la tour. Il y avait une vue imprenable sur la région et Neldirage trouva ça terne et monotone. On se serait cru en enfer… Ce ciel rougeâtre… Cette terre noire et asséchée… Ces gros nuages sombres chargés de cendre…

Deux formes occupaient le haut de la tour. Un grand guerrier recouvert d’une armure argentée et Pierre dont les yeux étaient blancs. Neldirage eut une sensation bizarre, comme si quelque chose essayait de rentrer dans sa tête. En réouvrant les yeux, il put voir que le guerrier avait essayé de lui lancer un sort. Bizarrement, celui-ci n’avait aucun effet. Neledirage sourit.

-Tu dois être un grand Dévoreur pour que mes sorts de folie ne t’atteignent pas… Remarqua le grand guerrier en se levant de son trône.

-Non, répondit Neldirage amusé, je suis déjà fou…

En effet, depuis qu’il était entré dans le territoire chaotique, ses hallucinations avaient été provoquées par des sortilèges. Mais depuis qu’il était entré dans cette tour, il savait que son esprit avait sombré dans la folie. Le grand guerrier en armure argentée rit et Neldirage le rejoignit. Cela eut pour effet de le calmer. Il pointa du doigt l’ancien roi de la cité et Pierre vint à sa rencontre.

-Tu ne peux rien faire… Dit longuement une voix.

Neldirage jeta rapidement un regard autour de lui. Il était sûr que c’était Pierre qui avait parlé et pourtant, il n’avait pas ouvert la bouche. Dans le même temps, le fou put voir que la trappe par laquelle il était arrivé avait disparue.

-Je ne t’abandonnerai pas ! Dit avec conviction Neldirage. Je tiendrai ma promesse !

-J’ai reçu l’enseignement du chaos, m’affronter serait de la folie.

Neldirage agrandit son sourire et dit :

-Et alors ?

D’un revers de son épée magique, il débuta le combat. C’est vrai que Pierre se battait mieux que dans ses souvenirs. Pourtant, la lance n’était pas réputée pour être la meilleure arme dans un corps à corps. Neldirage attaquait donc simultanément avec ses épées pour éviter que Pierre ne puisse bloquer ses deux coups d’une seule parade. Normalement, contre n’importe quel autre guerrier, Neldirage aurait eu le dessus et se serait débarrassé de l’opposant rapidement. Mais là, il y avait quelque chose de diabolique dans sa façon de se battre et il parait une épée de sa lance et esquivait l’autre avec son corps. Impossible que l’un des deux ne prenne l’avantage dans ces conditions.

Les deux combattants s’écartèrent sous le regard attentif du maître de la Tour de la folie. Pierre se fendit pour essayer d’empaler Neldirage. Notre fou fit un pas de côté, bloqua la lance avec une de ses épées et tenta un coup horizontal avec la deuxième. Pierre se baissa et tira pour dégager son arme. Il fit un mouvement de poignet et le sol sous Neldirage trembla. Notre ami tomba en lâchant une de ses épées. Son adversaire en profita et tenta de le clouer au sol. Neldirage attendit le dernier moment et roula pour atteindre son autre arme. Il se remit face à son agresseur qu’il savait désormais capable de lancer des sorts.

Neldirage, au courant, ne pouvait plus se faire surprendre. Bizarrement, la rencontre avec la nécromancienne revint à son esprit. Neldirage espéra aussitôt que les sorts de Pierre ne fussent pas aussi puissants. Heureusement, c’était le cas. Pierre attaqua de nouveau. Neldirage para et les deux guerriers s’écartèrent l’un de l’autre. Pierre manipula son arme qui se scinda en deux. Désormais, les deux compagnons se battaient à armes égales.

Il fallut encore un échange de coups pour que Neldirage repère la faille dans la garde de son ami. Il ne savait pas, par contre, quoi faire. Devait-il le tuer ? S’il le fallait, l’ex-roi n’hésiterait pas… Et pourtant, c’était son ami et même ça, l’épée et la folie ne pouvait le lui faire oublier. Après une maîtrise de soi insoupçonnée, Neldirage entailla les flancs de Pierre qui lâcha ses armes et tomba au sol. Les plaies saignaient beaucoup mais elles n’étaient pas profondes. Cela était plus impressionnant que dangereux mais au moins, ça le mettait hors d’état de nuire.

Le maître de la tour parut agacé que son protégé se fasse battre si facilement. Neldirage le regarda, décidé à lui faire payer les tourments qu’il avait engendrés.

-Que vas-tu faire maintenant que tes pouvoirs n’ont plus d’effets sur moi, tête de pain d’épice ? Demanda Neldirage en inventant un surnom à son adversaire.

La créature sembla s’énerver et sortit une grosse hache qui devait avoir été récemment affûtée d’après l’éclat que le fil renvoyait.

-Une hache, quelle originalité… Commença Neldirage en portant un coup de taille.

Le chaotique esquiva et marcha doucement autour.

-Le problème avec vous, les chaotiques, c’est que vous ne comprenez pas que vous êtes destinés à perdre.

Le guerrier argenté ne parlait pas. Il attaqua et Neldirage sauta sur le côté et s’écarta de lui. Notre ami marcha dos à son adversaire et continua à se moquer.

-Vous êtes tellement prévisibles…

Tout en disant cette phrase, il croisa ses épées au-dessus de sa tête pour arrêter un coup qui aurait pu le couper en deux. Même de dos, il avait su d’où le coup allait venir. Neldirage avait du mal à contenir la hache qui voulait malgré tout descendre plus bas pour attaquer son crâne. Il réussit à dégager une épée tandis que l’autre retenait tant bien que mal la force surhumaine du guerrier. L’adversaire dans son dos, Neldirage attaqua l’estomac de son ennemi de sa main libre. Il n’y eut pas un son mais son ennemi recula, titubant.

-Tu vois, tu vas perdre. Tu te vides lentement de ton sang. Je vais faire quelques attaques pour t’affaiblir, tu vas voir.

Joignant le geste à la parole, Neldirage fit une série d’attaques vicieuses que son adversaire para parfaitement. Mais comme prévu, ses mouvements semblaient lui demander plus d’énergie à tous les moments. L’homme se retrouva acculé contre la balustrade. Neldirage le suivait toujours, regardant l’homme s’appuyer contre celle-ci à bout de souffle.

-D’habitude, c’est les méchants qui parlent tout le temps.. Remarqua Neldirage en mettant un doigt sur sa bouche. Et ça leur a toujours coûté la victoire…

Le guerrier profita de cette diversion pour lever sa hache au-dessus de sa tête. D’un mouvement aussi rapide que la lumière, Neldirage attaqua et lui entailla les poignets le forçant à laisser tomber sa hache dans le vide. Maintenant, le guerrier adverse était à sa merci et il pouvait en faire ce que bon lui semblait. Il perdait beaucoup de sang et en s’approchant, Neldirage put entendre une respiration saccadée. Notre ami lui enleva le casque pour voir un visage rose clair. Il n’y avait pas de nez et à la place, on pouvait voir un seul trou. Les orbites étaient vides de tout œil et sa bouche était remplie de petites dents pointues. Neldirage grimaça et lui remit son casque sans que le guerrier ne bronche. Il s’affaissa un peu plus contre la balustrade.

-Tu payeras pour ce que tu as fait… Le menaça le vaincu.

Neldirage sourcilla.

-Tu as retrouvé la langue à ce que je vois ! Tes Dieux ne valent rien ! Cracha notre ami en poussant le guerrier par dessus bord.

L’homme tomba en criant et Neldirage se pencha pour reproduire un son identique. Une fois que le corps eut disparu dans le vide, il se tut et rit. Il était temps de partir, remarqua-t-il. Pierre s’était évanoui et Neldirage décida de le porter… Du moins pour un temps. Le retour jusqu’en bas fut aussi étrange qu’à l’aller pour notre ancien roi. Il ne distinguait plus la réalité de ce qui ne l’était pas. Il se doutait que les créatures qui arrivaient à marcher alors qu’il ne voyait pas leurs pieds, faisaient partie de son imagination. Mais il voyait ensuite des lieux et des pièces que son esprit lui affirmait comme réels alors qu’ils défiaient toute raison. Même les lois de la gravité ne semblaient plus avoir cours car des hommes marchaient au plafond comme sur les murs. Même le temps semblait avoir perdu la tête. Neldirage pensait avoir marché pendant une heure mais en se retournant, il pouvait voir qu’il n’avait parcouru que quelques mètres.

C’est donc avec un grand sourire que Neldirage retourna au rez-de-chaussée. Il tua quelques créatures, imaginaires comme réelles, puis sortit de la tour. Au milieu du pont, notre roi tenta de briser la structure de pierre sur laquelle il marchait. Après quelques coups d’épée, il remarqua que c’était futile et reprit sa route comme de rien n’était, son fardeau sur le dos. Neldirage avait tellement reçu d’illusions de nourriture et d’eau que son estomac en refusait maintenant toute entrée. Il n’avait pas bu depuis un jour et pas mangé de la vraie nourriture depuis plusieurs semaines. Bizarrement, Neldirage ne le ressentait pratiquement pas… Sauf ses excès de folie. En fait, il évitait d’y penser, sinon son ventre se nouait. Et maintenant qu’il avait un passager supplémentaire, il ne pouvait pas se permettre de perdre plus de temps et de force.

Neldirage réaffronta les conditions climatiques cataclysmiques. D’abord la fournaise. Neldirage transpirait à grosses gouttes et ses jambes flageolaient. Il faisait des pauses régulières pour éviter des blessures. Le premier soir, alors que Neldirage était parti chasser, Pierre fit des cauchemars terribles. Il semblait libérer de l’emprise du mal mais comme son ami, il en garderait une empreinte indélébile. Neldirage ne trouva rien à manger. De toute manière, il était trop fatigué pour s’occuper de Pierre. Les deux amis s’endormirent sous une pluie fine mélangée à de la cendre.

Le lendemain, ils rejoignirent les froides steppes. Ils purent boire et remplir leurs gourdes. Pierre ne pouvait toujours par marché mais restait conscient de courts instants. Neldirage retourna chasser et fut plus chanceux que la fois d’avant. Il tua un de ces yetis et reprit la peau comme couverture ainsi que la viande pour manger. Ils en goûtèrent rapidement avant de se remettre en route. Si leurs estomacs recevaient trop de nourriture, ils pouvaient exploser. Neldirage n’ayant pas envie de mourir à cause d’une cuisse de yeti, se retint de trop manger. Comme à l’aller, notre ami se dirigea au hasard et sous un blizzard constant. Il n’aurait pu dire combien de temps ils déambulèrent ainsi, dégageant la neige qui leur arrivait aux genoux, suçant de la glace pour s’abreuver…

Leurs vêtements étaient trempés et Neldirage avait remarqué que son pantalon était à moitié arraché ainsi que sa manche droite. Sa cape de fourrure avait disparu et ils ne leur restaient que la selle en peau de yeti. Ils firent de grands détours autour d’un lac gelé qui menaçait de craquer à tout instant. Ils escaladèrent même des falaises abruptes, Neldirage tirant Pierre. C’est là qu’il remarqua qu’il n’était pas du bon côté car à l’aller, il ne les avait pas vues. Après trois jours à marcher dans le froid, ils aperçurent la mer. Neldirage sourit pour la première fois depuis qu’ils avaient quitté la tour. La folie avait un peu relâché son étreinte mais il était sûr de reconnaître Kaer Ynir au loin. Même s’il mourait d’envie d’aller quérir des nouvelles de son ancienne cité dont tous les guerriers avaient déserté les murs, il préféra rejoindre le fort nain où s’était déroulé la bataille des quatre armées. Enfin ils étaient de retour…

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité chaos rulez

et bien me voila de retour apres une semaine passée en ontario.

j'ai bien hate de voir ce qui vas arriver par la suite a neldirage

(VAS T'IL REPRENDRE LE LE CONTROLE DE SA CITÉ, VOUS ALLER LE SAVOIR

DANS LE PROCHAIN ÉPISODE DEL'ASCENTION D'UN HÉROS)

(dire ce texte avec une grosse voie grave :P:D:P:P )

et bien avec tes 258 page sous word tu pourais bien faire publier cette histoire

inxi :whistling::D:P mais c'est vrai jte ldit :P:P

bon bin cia from québec city B) B) B)

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megophias : J'ai pris en note les modifs que tu m'as conseillé, je retravaille le tout qu'à la fin du texte, donc j'éditerai à ce moment là  Merci pour ta motivation quand meme ! Je suis flatté !

ahahaha: c'est moi qui suis flatte de dire quelque chose capable d'ameliorer ton texte pas l'inverse :P

Sinon pour un chapitrre ennuyeux tu gere plutot bien!! :P Et puis nedi est devenu vachement puissant pasque pour tuer un champion du chaos :P !! Remarque cela a peut etre a voir avec la voix qu'il entend, pasque parer l'attaque du chaotique de dos :D !! Bref la suite!!

VAS T'IL REPRENDRE LE LE CONTROLE DE SA CITÉ

En tout cas s'il veut en reprendre le controle il faudrait qu'il devienne pur chaotique, sinon il aura pas la puissance je pense! Et dans ce cas l'empire le boutera dehors :P ! Donc pour ca cite ca va etre tendu!! Deja rien qu'avec les nains qui risque de ressentir que c'est plus le meme nedi.....

Sinon Inxi tu pourrais pas lui faire voir des demons a ce bon vieux nedi..... Pasque, moi, j'aime les demons :whistling: .....

megophias, la suite (oui je me repete mais bon!!!)

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Hé benn put... Nedi est un vrai Rambo... Je suis Fan !!! (encore :whistling: )

Il faut maintenant qu'ils rendrent à la cité ou plutot qu'ils se reposent un peu comme même non ??? lol

Bon moi j'adore quand Nedi parle pendant le combat (la classe quoi...)

Et surtout "tête de pain d’épice"

Allez édè ( Un Fan ) :P:D

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Gemini : Nez pas peur... Nez confiance :D
Ce passage:
Que vas-tu faire maintenant que tes pouvoirs n’ont plus d’effets sur moi, tête de pain d’épice ? Demanda Neldirage en inventant un surnom à son adversaire.
me rassure un peu, mais c'est pas encore ça...
Enfin ils étaient de retour…
Mais dans quel état ??? :whistling: Oh là là !!!

Vivement la suite !!!

Dans un même temps
C'est pas "Dans le même temps" ?
il paraît une épée de sa lance
"parait", non ?
Impossible que l’un des deux ne prennent l’avantage
"prenne".
Neldirage au courant, il ne pouvait plus se faire surprendre
"Neldirage, au courant, ne pouvait plus se faire surprendre" sonnerait mieux, j'ai l'impression.
Neldirage espéra aussitôt que les sorts de Pierre ne fussent pas aussi puissants. Heureusement, c’était le cas.
Je suis pas sûr, pour la seconde phrase, elle devrait pas être au négatif ?
Cela était plus impressionnant que dangereux mais au moins, cela le mettait hors d’état de nuire.
"ça" à la place du second, ou même retire-le.
La créature sembla s’énerver et dégaina une grosse hache
Ca a une gaine, une hache ?
Neldirage attaque l’estomac de son ennemi de sa main libre
Pourquoi ce présent ?
Il n’eut pas un son
"Il n’y eut pas un son"
Je vais faire quelques attaques pour t’affaiblir tu vas voir.
Une "," après "affaiblir", je dirais.
L’homme se retrouva acculer contre la balustrade
Participe.
il se tût et rit
Sûr de ce "^" ?
Il ne distinguait plus la réalité de ce qu’il ne l’était pas
"qui", non ?
les créatures qui arrivaient à marcher alors qu’il ne voyait pas les pieds, faisaient parties de son imagination.
"n'en", ou "leurs"; "partie", non ?
Il tua quelques créatures imaginaires comme réelles puis sortit de la tour
"Il tua quelques créatures, imaginaires comme réelles, puis sortit de la tour".
Il n’avait pas bu depuis un jour et pas manger de la vraie nourriture depuis plusieurs semaines
Participe.
Pierre ne pouvait toujours par marcher
"pas".
Il n’aurait pu dire combien de temps ils déambulèrent ainsi. Dégageant la neige qui leur arrivait aux genoux, suçant de la glace pour s’abreuver…
Une "," à la place du "." sonnerait mieux, non ?
ils ne leur restaient que la celle en peau de yeti
"selle", peu-être ?
Ils firent de grands détours autour d’un lac gelé qui menaça de craquer à tout instant
Si ils font un détour pour éviter le lac, c'est "menaçait", non ?
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Je viens de tout lire et franchement un gros defaut apparait dans ce recit. :)

Je suis desolé de dire ça, mais il manque quelque chose de capital.

IL MANQUE LA SUITE!!!! :)

C'est un récit tres plaisant à lire, bravo, continues ( et dépeches toi bon sang) :lol:

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Hop la petite suite qui met le décor en place !!! Bonne lecture, je suis pas là du week pour info :)

Chapitre CX

Deux jours plus tard, Neldirage était sur un navire qui voyageait pour le sud. La veille, ils étaient arrivés dans le fort nain où ils avaient été accueillis à bras ouverts quand on comprit qui ils étaient. Neldirage leur confia Pierre avec la mission de le ramener à la cité de la Cascade. Lui, il ne rentrerait pas tout de suite : il avait des choses à faire avec l’Organisation de l’araignée. C’était un navire humain qui l’avait recueilli. Sa bourse étant pleine, Neldirage n’avait pas eu de problème pour se faire accepter à bord. Il l’avait quand même caché dans la crainte que l’équipage ne soit des pirates. Notre ami se fit passer pour un soldat désirant se retirer dans le sud pour y finir sa vie.

Le capitaine ne lui posa pas de questions durant tout le voyage, ce qui lui convint très bien. Les hommes d’équipage le laissèrent aussi en paix, préférant ne pas s’approcher de cet homme solitaire qui passait ses journées en cabine. La traversée se passa sans incident et Neldirage mit pied à terre avec une tenue désastreuse. Ses vêtements étaient en lambeaux, son armure était aussi sale que ses épées, il n’était pas rasé et n’avait pas pris de bain depuis un bout de temps. L’équipage le regarda s’en aller avec méfiance avant de se mettre à décharger le fond de cale. Neldirage prit le premier marchand sur lequel il tomba pour s’acheter de nouveaux habits.

-Bienvenue, marin ! On dirait que la traversée a été dure !

Neldirage se méfiait de cet homme. Son étalage n’était pas reluisant pourtant il semblait avoir la panse pleine ce qui prouvait qu’il devait tremper dans des affaires louches.

-Effectivement… Répondit simplement Neldirage sans l’enthousiasme de son interlocuteur. J’ai besoin de vêtements et d’informations.

-Tout se monnaye ! Annonça moins fort le gros homme en se frottant les mains. Par quoi commençons-nous ?

-Je veux ce pantalon et ce haut ! Ordonna Neldirage en pointant un pantalon noir et une chemise blanche de marin.

Le vendeur lui tendit et attendit la suite. Le petit étal se trouvait devant une petite ruelle qui séparait deux maisons.

-Il manquerait de dignité que je me change dans la rue, vous ne trouvez pas ? Demanda Neldirage.

L’homme fronça les sourcils et fit un mouvement de la main pour lui laisser accès à la ruelle. Neldirage se déshabilla pendant que le marchand cachait de son corps l’entrée du passage. Une fois que ce fut chose faite, notre roi sortit une dague et la colla dans le dos du marchand en le forçant à reculer.

-Tu sais pas à qui tu t’attaques… Le menaça l’homme.

-Justement, j’ai besoin de quelques informations. Quelles sont les guildes de la ville ?

-Il y a celle du tanneur, des soldats, des…

-Arrête de jouer avec moi ! Ordonna Neldirage en continuant à reculer dans le passage.

-Celle de voleurs, du Duc de la ville et… Commença-t-il.

-Et ? Demanda Neldirage.

-C’est tout ! Dit-il trop vite pour être crédible.

-Qui ? L’Organisation de l’araignée ?

L’homme ne répondit pas.

-Très bien… Les rumeurs étaient donc vraies… Leur quartier général se trouve bien dans cette bonne vieille ville de Ortfare. Tu travailles pour eux ?

Il ne répondit toujours pas. Neldirage tint toujours sa dague de la main droite tandis qu’il fouilla le torse du marchand. Notre homme grimaça : entre la graisse et les poils, l’homme le répugnait. Il trouva néanmoins ce qu’il cherchait : un petit médaillon. L’homme grommela.

-Tu ne sais pas ce que tu viens de faire… Ta tête sera mise à prix !

-Elle l’est déjà ! S’amusa Neldirage.

Il lui planta la dague dans le dos et regarda le corps auquel on venait d’enlever la vie tomber dans la ruelle. L’homme avait vu Neldirage et il ne fallait pas qu’il soit dénoncé. Ce marchand était sûrement véreux et il savait qu’il avait fait le bon choix. Même si son épée et sa folie étaient toujours là, il espérait ne jamais tuer un innocent. Neldirage escalada le cadavre et émergea sur le quai. La chaleur était étouffante et peu de gens arpentaient les docks. Notre ami saccagea le comptoir et prit la fuite en espérant qu’on croirait qu’un client mécontent était venu réglé ses comptes.

Après cinq minutes supplémentaires à marcher, Neldirage trouva une auberge mal famée. Des catins vendaient leurs charmes au premier venu et l’intérieur ne semblait pas plus reluisant. Pourtant, notre guerrier entra dans l’établissement et se paya un repas et une chambre pour quelques jours. Le propriétaire lui conseilla de ne rien laisser car les vols étaient fréquents. Une fois enfermé à double tour, notre ami sortit sa dague encore poisseuse de sang et la nettoya avant de se raser avec. Il coupa aussi ses cheveux pour n’en laisser que quelques centimètres. Il eut tout de suite moins chaud. Neldirage se regarda sur le reflet de sa lame et fut satisfait du changement : personne ne le reconnaîtrait.

Pour l’instant, son accoutrement lui permettrait facilement de passer pour un marin à quai et qui cherchait un nouveau capitaine. Il s’assit donc à une table et entreprit de découvrir ceux qui lui permettraient de contacter l’Organisation de l’araignée. La soirée battait son plein lorsque trois individus s’assirent à une table et ne commandèrent rien. Ils étaient assez jeunes et quand ils rabattirent leurs capuches, Neldirage reconnut un des deux frères jumeaux qui l’avait enlevé. Neldirage sourit en portant sa coupe à ses lèvres. Un nouvel inconnu se joignit à la table et la discussion s’engagea. L’un des trois jeunes donna un objet à l’autre puis ils se séparèrent.

Neldirage suivit l’homme qui était reparti avec l’objet. Il ne fallut pas longtemps pour que notre roi retrouve sa trace. Il avait disparu dans une maison délabrée toute proche. Une fois à l’intérieur, il ne trouva par contre pas par où il était parti. Neldirage s’arrêta dans une pièce où les empreintes se terminaient. Il faisait nuit et l’ancien général décida de se reposer un peu. La pièce était simple et se composait d’une table centrale entourée de quatre chaises. En face, il y avait une commode et une armoire sur le côté de la pièce. Un tapis en forme de flèche décorait qu’une partie de cette dernière.

Neldirage s’assit sur une chaise et déposa ses épées sur la table. Il mit les pieds à côté d’elles et attendit patiemment que quelque chose vienne briser la monotonie du lieu. Il était en train de s’endormir quand une voix sourde venant de sous le plancher le tira de sa rêverie. Neldirage se dissimula dans un coin de la pièce et attendit. Une trappe s’ouvrit faisant basculer le tapis. Neldirage se maudit de ne pas avoir compris pourquoi il n’y avait cette bande de tissu que sur une partie du sol. L’homme sifflota et lorsqu’il se baissa pour effacer les traces de son passage, Neldirage l’assomma d’un coup d’épée derrière la nuque. L’homme tomba sur le sol en bois dans un bruit sourd. Après l’avoir dépouillé de tout objet, notre guerrier l’attacha solidement à une chaise. Neldirage le réveilla après s’être dissimulé dans l’ombre.

-Que… Qui êtes-vous ? Demanda le voleur lorsqu’il eut repris conscience.

-Parle et tu vivras… Annonça solennellement Neldirage. Quel est ton supérieur et où puis-je le trouver ?

L’homme était en sueur et semblait totalement paniqué. Il parlerait, Neldirage en était sûr et il avait même sous-estimé la peur qu’il pouvait dégager dans une situation comme celle-ci.

-Il s’appelle Grith et il rôde généralement sur son navire : l’Invincible. Libérez-moi maintenant ! De toute manière, n’importe qui aurait pu vous livrer ces informations !

-Merci, dit Neldirage en lui lançant la dague dans le cœur.

Une fois que l’homme eut rendu son dernier soupir, notre ami dit :

-Désolé, tu n’es pas assez loyal pour rester sous mes ordres.

Neldirage quitta le lieu après l’avoir incendié. En quelques minutes, la maison se transforma en véritable torche géante. Même à une dizaine de mètres du brasier, Neldirage ne trouvait pas qu’il faisait chaud… Après avoir passé des journées entières sur une terre volcanique, on revoyait ses notions de chaleur. A côté de lui, une troupe de soldats passa pour rejoindre l’incendie et notre agitateur se cacha derrière un pilier. Neldirage retourna ensuite à l’auberge où les derniers ivrognes cuvaient en compagnie de charmantes demoiselles prêtes à soutirer les dernières pièces d’or restantes. Neldirage remonta dans sa chambre où il remarqua immédiatement que quelqu’un était couché dans son lit. Une petite arbalète reposait au pied du matelas et des affaires, celles d’un enfant à priori, étaient éparpillées de tous côtés. Neldirage tira son épée et la pointa sur la gorge de l’individu.

C’était bien un enfant qui ouvrit de gros yeux lorsqu’il sentit la lame appuyer contre son œsophage. Il semblait sur le point de pleurer mais Neldirage ne s’apitoya pas.

-Qu’est-ce que tu fais dans ma chambre ?

L’enfant tira les draps sur lui avant de répondre.

-Vous vous attirez des ennuis, mon Grand Seigneur… La guilde des voleurs et l’Organisation de l’araignée ont mis une prime sur votre tête…

-Comme le sais-tu ? Demanda Neldirage sans baisser la garde de son épée.

-J’étais voleur ! Mais ils me disent incompétent…

Il rougit.

-Et ils ont pas complètement tort… Mais je me suis dit que vous, ô grand seigneur, vous pourriez me sortir de l’ordinaire, hein ? Demanda dit-il les yeux pleins d’espoirs.

-Ca dépend, répondit Neldirage, si tu connais cette cité comme ta poche alors nous pourrons faire affaire.

-Alors, marché conclu ! Répondit le voleur en tendant la main.

Neldirage serra le bras du jeune homme et le tira au sol en lui expliquant que le lit serait à lui. L’enfant ne dit rien et s’endormit presque instantanément sur les lattes du plancher avec une seule couverture sur lui. Neldirage mit plus de temps à trouver le repos, à l’affût du moindre bruit. Au matin, il ouvrit les yeux au moment où l’enfant allait dégainer son Croc. Neldirage lui prit violement des mains en lui expliquant que jamais il ne devrait toucher à cette lame. Neldirage crut qu’il allait fondre en larme mais il changea du tout au tout quand il lui donna la mission de trouver un commerce pas cher dans le coin. Neldirage allait se lancer dans le commerce d’armes.

Il jouait le tout pour le tout car l’établissement devrait lui coûter la plus grande partie de sa bourse. Le reste lui servirait à survivre un mois voire deux. Le voleur revint une heure après. Le local qu’il avait déniché se trouvait assez proche du centre-ville tout en restant assez discret. Exactement ce qui lui fallait. L’endroit était délabré et serait donc moins cher… Le problème était que les réparations lui coûteraient cette différence qu’il avait cru récupérer. En deux jours, il était prêt à ouvrir. Finalement, Neldirage avait décidé de délaisser les armes pour ouvrir un centre de mercenaires dont il était le seul membre…

Bien décidé à ne pas se laisser abattre, Neldirage commença en bas de l’échelle. Il accompagna des marchands au travers de la ville, des gens surtout perdus… Il s’occupait aussi des clients ayant trop gagné dans les salles de jeu ainsi que la décharge des petits bateaux sur les quais. Le salaire touché était minime mais il lui suffisait pour le faire vivre, lui et Kler. Neldirage passait son temps à se faire crier dessus. Il fut étonné de voir qu’il n’avait tué aucun de ses commanditaires après un mois. A la place, il se vengeait sur les hommes de l’Organisation de l’araignée. Grith s’était absenté pour un mois et Neldirage avait décidé de l’attendre. C’est donc une double surprise qu’il découvrit alors qu’il était dans Ortfare depuis cinq semaines.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Arf, voici donc enfin le bout de ces 27 interminables pages...

Rien a redire l'histoire est bien, etc etc etc...

seule une question me vient, qu'on t'a déjà surement déjà posée, mais bon, je veux pas lire tout les commentaires non plus :) ...

C 'est ou la ville de la cascade???

au nord des principautés frontalières?

boarf, a part ca, eeuh... beeen, la suite quoi :) .

@+

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Je suis pas content que tu parte le weed !!! :lol:

Sinon t'as bien placé le décor, et aussi ce que j'apprécis c'est que Neldirage ne se prent pas la tête avec des principes moraux des héros du bien, il tue le marchand voilà comme ça c'est réglé lol.

Bah sinon nédi va foutre le bordel dans l'organisation de l'araigné :lol:

Allez édè et la suite pour lundi sans faute stp :)

:):lol::wink::D:P^_^:wink::P:good::huh:

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Je suis un peu décu que tu aies expédié (au propre comme au figuré) Pierre, mais ne doute pas qu'on le reverra...

Je me pose des questions quant à l'évolution du mental de Nedi après sa "petite promenade" dans les terres du chaos, et suis soulagé (pour l'instant) qu'il se concentre sur l'araignée, en espérant qu'il évite les dommages collatéraux... me reste plus qu'à écrire:

Vivement la suite !!!

Le petit étale se trouvait devant une petite ruelle
"étal".
notre roi sortit une dague et la cola dans le dos du marchand
"colla".
notre guerrier entra dans l’établissement et s’acheta un repas et une chambre pour quelques jours.
avec cette construction de phrase, "s'acheta" s'applique à la chambre; "se paya" passerait mieux, je trouve.
son accoutrement lui permettrait facilement passer pour un marin
Manque un "de".
Un nouvel inconnu se joint à la table
"joignit", non ?
il y avait cette bande de tissu que sur une partie du sol
Manque une négation.
il avait même sous estimé la peur
"sous-estimé" .
Libérer-moi maintenant
"Libérez".
ils me disent incompétents
Accord.
marché conclut
"conclu".
un commerce par cher dans le coin
"pas", peut-être ?
Le local qu’il avait déniché se trouvait assez proche du centre ville
"centre-ville", non ?
les réparations lui coûteraient cette différence qu’il avait crue récupérer
Le complément d'objet est ici "récupérer", donc "cru".
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Invité Kroxigor

Et me voici de retour après deux semaines en vacances B) en Italie. Et après avoir rattrapé mon retard je me suis dit qu'un commentaire serait pas mal, pour reprendre les bonnes vieilles habitudes.

Inxi, je tiens à te dire, que ce récit est toujours aussi bien patati patata comme on te le dit toujours mais on ne le répètera jamais assez. Ce qui fait avancer un récit, comme tout le monde le sait, c'est ces défauts, comme ça l'auteur ( en l'occurence toi, Inxi) progresse et tout le monde est ravi, en premier les lecteurs comme moi, Gemini, Forestier, chaos rulez et je m'arrête là sinon j'en ai pour des heures. Le problème de ce récit est qu'il y a trop peu de défauts et malgré tout, il progresse, peut être l'exeption quio confirme la règle?

Le seul défaut est :

_Les fautes, que Gemini se charge de corriger. Mais alors que nous reste il à nous autres lecteurs?

Et bien tout le reste! T'encourager à continuer dans cette voix là à nous écrire des chapitres géniaux et à faire avancer les aventures de Neldirage, notre ami, général, futur roi, ex roi, et je pase les plus anciens. Voilà, tout ça pour dire, que ce récit est tout simplement génial.

La suite bien sur.

Kroxigor, désolé de développer mes idées mais après deux semaines sans lire son récit, je voulais rendre hommage à Inxi.

Modifié par Kroxigor
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Invité chaos rulez

et bien mon cher kroxigor je t'approuve a 110% sur les louange que tu a dit a inxi :wink::D

continu comme ca et a la fin de ton récit fait le publier pour que la planète entiere connaissent ton talent incomparable en écriture :P^_^:wink:

un fan qui attend vivement la suite :):):lol:

ciao from quebec city B) B) B)

la suite

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+1 à Kroxigor

J'ai toujours aimé cette armée atypique que sont les mercenaires, alors Neldi qui se retrouve dans le mercenariat (même pour 5 semaines), je dis chouette :)

c'est sa femme qui vient le rejoindre?, le fameux La Garde? va falloir attendre, sadique (et je dis sadique pour rester poli sinon, je dirais... Pardon, faut que je sort? Bon bha d'accord...)

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C 'est ou la ville de la cascade???

au nord des principautés frontalières?

C'est le nom de la cité qu'ils ont construit sous la cascade justement ^^

Bah sinon nédi va foutre le bordel dans l'organisation de l'araigné

:)

Allez édè et la suite pour lundi sans faute stp

A l'heure :lol:

Je suis un peu décu que tu aies expédié (au propre comme au figuré) Pierre, mais ne doute pas qu'on le reverra...

Oui ! Un peu plus tard mais ca va revenir ! A la place, vous aurez quelqu'un d'autre :rolleyes:

Kroxi : Je peux pas quoter ton passage mais merci beaucoup ! Ca me fait plaisir et m'encourage à finir mon texte et en préparer des nouveaux :lol:

continu comme ca et a la fin de ton récit fait le publier pour que la planète entiere connaissent ton talent incomparable en écriture

N'exagerons rien ^_^

J'ai toujours aimé cette armée atypique que sont les mercenaires, alors Neldi qui se retrouve dans le mercenariat (même pour 5 semaines), je dis chouette

De toute, je vais rester en gros sur cette idée !

Enfin voici des compléments aux précéentes infos !!! Merci à tous de me lire !!!

Chapitre CXI

Neldirage était sur la place du marché, il avait été embauché comme garde-étale et évitait ainsi que des voleurs choisissent gratuitement des marchandises du commanditaire. Neldirage se mit à réfléchir en surveillant la foule. Pour son projet, il devait absolument prendre le contrôle de l’Organisation de l’araignée. Il disposerait ainsi d’un réseau d’espions des plus efficaces… Ensuite, il irait visiter cette île qui se trouvait à une dizaine de kilomètres de là. Neldirage s’était renseigné sur les docks mais tout le monde lui avait dit que les îles les plus proches étaient loin au nord. Cette terre deviendrait sa propriété et son nouveau quartier-général mais pour cela, il lui fallait de l’argent et des hommes.

Il savait que les soldats viendraient avec l’argent. D’abord, il accepterait n’importe qui mais après, il lui faudrait les hommes les plus fidèles qui soient. Prêts à mourir pour lui sans la moindre hésitation. Et c’est à ce moment là qu’il reviendrait. En attendant, il lui faudrait de l’argent. Il lui fallait un navire pour naviguer jusqu’à ces îles et il lui en fallait aussi pour acheter des armes et payer ses hommes.

Neldirage vit soudain passer une silhouette qui ne lui était pas inconnue. Pourtant, cette personne n’aurait jamais dû être ici. Elle passa au travers de la place du marché sur ses gardes. Immédiatement, Neldirage vit trois hommes, qu’il connaissait comme faisant partie de la guilde des voleurs, prendre la même direction. Sans hésitation, il quitta son poste et traqua le groupe. Il remit la main sur eux dans une allée sombre. Les trois voleurs avaient dégainé leurs armes et avaient acculé Ulis dans une impasse. Un premier se jeta sur le frère de notre héros tandis que les deux autres patientaient. Neldirage entreprit de les embrocher. Le premier fut sauvé par une armure de plates tandis que l’autre s’écroula, transpercé.

Un double duel commença à l’abri de tous les regards indiscrets. Ulis semblait avoir plus de mal ce qui se termina par deux minutes d’écarts entre la mort des voleurs. Neldirage avait simplement découpé la tête du sien tandis que Ulis avait profité de la fatigue pour enfoncer son épée dans les flancs de son adversaire. Les deux frères s’enlacèrent pour leur retrouvaille.

-Que fais-tu ici, petit frère ? Demanda Neldirage.

Il soupira et Neldirage sut que quelque chose n’allait pas.

-Maman ? S’enquit notre ami.

Ulis leva des yeux humides et hocha la tête. Neldirage sentit son cœur se serrer. Il la savait vieille mais dans ce genre de situation, cela faisait toujours un choc. La mort de son père l’avait vraiment détruit et il décida vite de changer de sujet car de plus, son frère avait eu le temps de surmonter tout ça… Autant ne pas le rendre à nouveau mélancolique.

-Que te voulais ces hommes ? Demanda Neldirage la voix encore un peu brisée.

-J’ai eu le malheur de poser un peu trop de questions sur toi…

Neldirage ouvrit une bouche d’étonnement.

-J’espère qu’ils n’ont pas imaginé que je suis en ville… Si mon anonymat est rompu, nous serons mal…

-Je ne crois pas ! Répondit Ulis. Je t’ai retrouvé parce que je les avais entendus parler de quelqu’un qui éliminait les membres de l’Organisation. J’ai tout de suite pensé à toi car c’est eux qui t’en veulent. Pierre venait de revenir quand je suis parti, je me suis dit que tu aurais besoin d’un peu d’aide.

-On continuera d’en parler plus tard… Aide-moi à cacher les corps.

Les deux frères dissimulèrent les cadavres dans trois tonneaux. Ils seraient découverts mais Neldirage espérait bien que ça le serait le plus tard possible. Déjà que l’Organisation avait mis sa tête à prix, il n’aimerait pas avoir les gardes de la ville aussi sur son dos même s’il savait son établissement surveillé. Neldirage devait d’ailleurs payer une taxe, soi-disant pour une protection. Il savait que c’était un moyen de le détrousser mais la garde ne voulait pas intervenir. Neldirage était parti en colère en se promettant de régler ça dès qu’il le pourrait. Les deux frères quittèrent ensuite le lieu du combat pour retourner à l’auberge où Ulis fit la connaissance de Kler. Le frère de Neldirage se coucha assez tôt et les deux derniers éveillés décidèrent de ne pas le réveiller et partirent pour les docks.

Ils mirent rapidement la main sur le bateau de Grith. Il y avait beaucoup d’activités et des hommes faisaient un incessant va-et-vient entre le navire et un entrepôt non loin. Kler décida courageusement de rester à couvert pour prévenir son seigneur si jamais quelqu’un approchait par derrière. Neldirage s’élança donc dans la nuit et assomma un porteur pour prendre sa place. Il y avait deux gardes au bout du ponton et sûrement bien plus à bord.

-On se dépêche ! Cria un homme avec réserve à notre imposant guerrier.

Neldirage ne leva pas la tête et monta sur la passerelle. Il vit un homme entrer dans la cale et en fit de même. Il y avait plein de caisses et en soulevant une, il vit qu’elle contenait des armes. Neldirage écouta une seconde les bruits du bateau mais, mis à part les grincements du navire en réponse aux vagues, il n’y avait rien. Le tueur s’écarta de la soute pour trouver un nouvel escalier qui se dirigeait dans les appartements. Sous le pont arrière, Neldirage trouva Grith qui était penché sur des papiers. L’homme leva la tête et, surpris, se leva en dégainant.

-Neldirage ? Demanda-t-il. Nous qui te cherchions partout… Nous étions loin de nous douter que tu te trouvais sous nos yeux. Que viens-tu faire ?

Neldirage s’avança et s’assit en face du bureau. Grith remit son arme au fourreau et se rassit à sa place devant l’attitude pacifiste de son interlocuteur.

-Dis-moi la vérité… L’encouragea Grith.

-J’ai besoin d’informations, répondit Neldirage, tu as donc deux choix : Soit tu réponds de bonne volonté mais tu te fais tuer par ton Organisation, soit tu réponds pas mais je te tue… Tu remarqueras qu’une des morts arrivera après l’autre voire pourrait être évitée si tu me dis tout ce que je veux savoir.

Grith ne parla pas, sachant pertinemment qu’il ne faisait pas le poids face à notre bretteur. Il soupira et se pencha sur sa chaise.

-Je n’ai guère le choix à ce que je vois…

-Tu es plus perspicace que mes précédents interlocuteurs… Remarqua Neldirage.

-C’est toi qui as tué nos membres ?

Devant le mutisme de Neldirage, il continua :

-Tu agaces les plus hautes autorités… Tu as le don pour ne pas te faire voir mais nos supérieurs attendaient d’avoir un témoin et ta tête aurait été mise à prix. Maintenant, je comprends pourquoi… La ville a été mise sans dessus dessous et beaucoup ont payé à ta place.

-Tant pis pour eux… Dit finalement Neldirage. Je veux faire tomber la plus haute tête… Comment dois-je m’y prendre ?

-Où est donc passé ce général que j’ai connu il y a si longtemps ? Celui qui n’avait qu’une envie, celle de s’établir et vivre en paix ?

-Ce général là est mort depuis longtemps… Dit d’un ton froid notre ami. Depuis, j’ai affronté les Dieux et les ai vaincus. Je ne m’arrêterai plus.

-Je vois… Si j’ai bien compris, j’ai intérêt d’être de ton côté. Enfin pour le moment, si ça tourne à ton désavantage, je repasserai de l’autre.

-Tu feras ce que tu veux ! Annonça Neldirage devant l’honnêteté de son interlocuteur. Tant que tu réponds à mes questions et que tu ne parles pas de moi.

L’homme soupira encore. Il portait des vêtements noirs, couleur qui habillait aussi de longs cheveux frisés. Son nez semblait cassé en plusieurs endroits et ses yeux reflétaient une malice machiavélique.

-Il n’y a pas trente-six manières de détruire l’Organisation, avoua Grith. Une fois par mois, un conseil se réunit. Seuls les membres de ce conseil sont habilités à voir le Grand Maître. Personne d’autres ne sait qui il est. Frappe à ce moment et l’Organisation sera à toi. Mais ta seule option sera la chute du régime. Par contre, s’il y avait des survivants, qui serviraient ta cause, alors tu pourrais maintenir une cohésion qui te permettrait de prendre le pouvoir.

-Survivant parmi lesquels tu figurerais… Proposa Neldirage. Et c’est pour ça que tu m’aides, comme j’ai pu le voir, on a que peu de respect pour toi et une promotion ne te ferait pas de mal…

-Effectivement, reprit le voleur, dans les deux cas, que tu gagnes ou perdes, j’aurais ce que je veux alors je ne prends aucun risque à t’aider.

Il tendit la main.

-Nous n’avons jamais eu cette discussion…

-… Que nous l’emportions dans la tombe ! Compléta Neldirage.

-Pour mettre en action notre plan, il nous faudra des hommes et une couverture.

-J’ai créé un établissement de mercenaires, annonça Neldirage, nous nous en servirons. Prends ça.

Neldirage lui tendit un anneau qu’il avait acheté dans la journée.

-Cet anneau est magique, applique-le sur l’épaule des recrues et une cape noire s’y imprégnera. On se reconnaîtra de cette manière.

L’homme hocha la tête et Neldirage s’éclipsa rapidement en utilisant le même stratagème qu’à l’aller. Kler était terré derrière un baril et c’est avec un grand soulagement qu’il vit son maître revenir. Dès le lendemain, tout commença à s’enchaîner. Ulis fut mis au courant du dernier pacte et il fut décidé que seul le jeune frère soit révélé aux recrues. Il était désormais connu sous le pseudonyme du Recruteur. Neldirage restait dans l’ombre et guidait les affaires. Il était moins risqué de gérer la situation de cette façon car peu était ceux qui savaient que Ulis était le frère de Neldirage.

Au grand soulagement des conspirateurs, Grith avait tenu sa promesse et les soldats commençaient à arriver. Au bout d’un mois, ils étaient vingt. Dix escortaient une caravane dans les montagnes tandis que le reste protégeait le quartier général. Neldirage s’était lancé dans de nouvelles affaires pour améliorer leur quotidien. Vente d’armes, d’esclaves, meurtres… Tout était bon pour ce groupe qui se faisait appeler les « Capes Noires » en rapport à leur tenue. Les trois autres forces majeures de la ville avaient essayé de l’infiltrer mais l’absence de tatouage les avait identifiés comme ne faisant pas partie des bons. Ulis devait alors faire comme si de rien était puis les conduire sur les quais où ils finiraient par faire un petit plongeon.

Depuis un vrai jeu du chat et à la souris s’était déclenché. Un nouveau groupe émergeait mais on ne pouvait pas l’attaquer directement ce qui permettait à Neldirage et ses hommes une sécurité toute relative. Le mois suivant fut rempli de coups bas et vicieux dont Neldirage commençait à entrevoir le principe.

@+

-= Inxi =-

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Un écrivain n'est jamais en retard n'y en avance non plus... :D

Bon je suis encore content le mécanisme se met en place...

et j'ai une question Nédi va t-il se servir de l'organisation de l'araigné pour tuer certain gugus prêt de l'Empereur ???

Bon voila :rolleyes::lol::lol:^_^^_^:):D ça c'est fait...

Allez édè et ça aussi :D

Mon Dieu!!! (même si je n'en ai pas) J'ai oublier...

LA SUITE STP (j'ai honte :) )

Modifié par Un Forestier anonyme
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Invité Kroxigor

Alors, tes passages où les complots sont de mises, sont vraiment les meilleurs de tous. Je te retire mon chapeau, quoique je n'en ai pas.

Kroxi : Je peux pas quoter ton passage mais merci beaucoup ! Ca me fait plaisir et m'encourage à finir mon texte et en préparer des nouveaux

De rien. :)

Sinon, ben pas grand chose à dire à part que j'attends la suite, comme d'habitude.

La suite.

Kroxigor

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666 messages

la preuve que Nédi est passé du côté obscur :)

je fais le 667ième, mais bon...

Le montage d'intrigues, je soutiens kroxi, ca le fait bien :rolleyes:

j'adore particulièrement le passage ou il parle de l'ancien général pacifique, on y voit tellement bien les changements en Neldirage :lol: .

Sinon, j'avais oublié de le dire, mais Nédi, me fait achment penser à un certain Anakin skywalker lor de l'attaque des hommes sauvages...

@+

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Moi aussi Nedi me fait penser un peu à Anakin et ça ne me deplait pas du tout ! Je suis totalement fan de Star Wars et la je suis totalement fan de ton histoire Inxi! Dès que je viens sur le forum je regarde s'il n'y a pas une suite et celle d'aujourd'hui en valait vraiment la peine! Une nouvelle intrigue de lancé, je sens qu'il va y avoir de l'action!

Et comme toujours, vivement la suite!

fibz

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Invité chaos rulez

et bien j'ai bien hate de voir la suite :):D

ainsi que ton livre quand il vas etre publié ^_^^_^

neldirage resemble enormement a anakin skywalker

la suite au plus vite siouplait :):rolleyes::lol::lol:

ciao from quebec city B) B) B)

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J'ai beaucoup aimé ce passage pour deux raisons:

- L'histoire avance bien, on sombre dans la noirceur :) , à quand le trafic de cadavre au profit de petit nécromancien et autre pseudo-médecin... C'était pas pierre qui faisait aussi dans le louche (pas le cinéaste hein) ? Neldi va-t-il finir maquereau? suite au prochain épisode :rolleyes:

- ton style a été des plus plaisant, pas de répétition, un vocabulaire plus varier et plus riche... Bref, que du bonheur, continu à t'améliorer comme ça...

Diab' heureux :lol:

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Merci à tous de me lire !!!
Merci à Toi d'écrire pour nous !!!
Neldirage se mit à réfléchir en surveillant la foule. Pour son projet, il devait absolument prendre le contrôle de l’Organisation de l’araignée. Il disposerait ainsi d’un réseau d’espions des plus efficaces… Ensuite, il irait visiter cette île qui se trouvait à une dizaine de kilomètres de là. Neldirage s’était renseigné sur les docks mais tout le monde lui avait dit que les îles les plus proches étaient loin au nord. Cette terre deviendrait sa propriété et son nouveau quartier-général mais pour cela, il lui fallait de l’argent et des hommes.
Ben, il se laisse pas démonter, ça fait plaisir :rolleyes:
-Où est donc passé ce général que j’ai connu il y a si longtemps ? Celui qui n’avait qu’une envie, celle de s’établir et vivre en paix ?

-Ce général là est mort depuis longtemps… Dit d’un ton froid notre ami. Depuis, j’ai affronté les Dieux et les ai vaincus. Je ne m’arrêterai plus.

Un poil la grosse tête, non ??? Comment devons-nous le prendre ???
Neldirage s’était lancé dans de nouvelles affaires pour améliorer leur quotidien. Vente d’armes, d’esclaves, meurtres…
Nedi !!! :)

Je vais pas faire dans l'originalité: j'ai hâte de voir comment Neldirage va évoluer, et...

Vivement la suite !!!

il avait été embauché comme garde-étale
"étal".
son nouveau quartier-général
Sûr du "-" ?
Ulis semblait avoir plus de mal ce qui se termina par deux minutes d’écarts entre la mort des voleurs.
Une "," après "mal", je dirais.
Les deux frères s’enlacèrent pour leur retrouvaille
Toujours au pluriel.
Que te voulais ces hommes ?
Accord.
La ville a été mise sans dessus dessous
"sens".
Survivant parmi lesquels tu figurerais…
Accord.
que tu gagnes ou perdes, j’aurais ce que je veux
"j'aurai", non ?
peu était ceux qui savaient
Accord.
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Je sais, j'ai pas mal de retard :clap: , juste un mois de suites (mince, c'est pas assez :) ), mais, comme j'ai retrouvé mes quelques notes dans le bazar de ma chambre, et avant que je ne les reperde, je réponds vite. Voici donc, pêle-mêle, mes impressions. A noter que souvent le positif est souvent dû à quelques problèmes (tu vas comprendre 8-s )

Ce qui est bien, c'est qu'il y a un véritable plaisir à lire, doublé d'une facilité: les phrases s'enchaînent, ne s'entrechoquent pas, ne perdent pas le lecteur dans une longueur démesurée... Seulement, ce plaisir est en partie dû au fait que l'action est continue, à peu de choses près. Tu parviens à ce qu'il y ait toujours quelque chose à faire, parfois des détails les plus incongrus (je me rappelle la précision qu'à un moment il discute entre une tente de telle couleur, et une autre d'une autre couleur... je suis pas sûr que ça soit utile :wink: ).

De plus, le fait que les chapitres ne 'coupent' pas réellement la narration, qu'à chaque fois tu reprends le récit exactement où tu l'avais laissé évite de nous perdre. Bref, depuis le début (sauf, à la limite, pour quelques passages où tu avais besoin que ça accélére, comme les années dans le fortin au deuxième cycle), c'est comme si nous n'avions eu au grand max que trois chapitres. J'aime bien, ça rend bien!

Il y a aussi une tendance au gigantisme. Alors, certes, cela charme notre imagination (une de tes plus grands qualités!), mais parfois, c'est trop... Comme le km de câble nécessaire pour tracter les navires :evilgrin: , ou les cascades gigantesques, non connues des villageois pourtant assez proches... De même, me complot qui vise Nedi: n'est-ce pas trop pour simplement l'éloigner ou le tuer? Dès le début, l'injustice s'est abattue sur lui, à un point quasi démesurée. Il aurait été un démon qu'il n'aurait pas plus subi le courroux de l'Empire (remarque, il aurait été directement tué, ça aurait simplifié le tout :D ). En clair: Nedi semble par moments un peu trop victime. Il est un héros trop parfait et trop aimé par le peuple pour que ça soit crédible.

D'ailleurs, tu te sers de cette 'excuse' pour faciliter des passages que, je pense, toi même tu sais qu'ils sont aberrants. Par exemple, comtre Boreric, 3/4 de l'armée recule, et l'armée impériale est battue... Je veux dire, Nedi a été présenté aux soldats comme un fourbe, un reclu, un sournois... et ils lui feraient confiance sans le connaître (car, avec des mensonges, l'homme le plus vertueux devient sauvage). D'autant qu'il n'a pas laissé que des souvenirs de saints dans la capitale (intrusion chez la Princesse (hé hé, dommage; toute cette attente pour ça, il se l'est faite piquer :ph34r: ) et j'en passe). De plus, son armée (à Nedi), grandit bien trop vite, je trouve. Les étages de sa forteresse sont déjà, pour deux d'entre eux, complets... Rapidos... Il a un pouvoir catalysateur peut être trop développé (là encore, ce n'est que mon avis)

Il y a aussi l'image du peuple bon, opprimé par des dirigeants véreux, et Nedi rétablit l'égalité. Je ne sais pas, mais ça fait un peu simple: au début j'espérais que Nedi devienne vite mauvais, là ça traîne, et pourtant, j'ai confiance, il a bien failli tuer Ylanay (ou Van, j'ai oublié depuis le temps :) ). Au moins, il reste un élément très intéressant et vraiment bien pensé dans l'intrigue, et, sans rire, l'idée, bien que commune, est superbement mise en place!

Et c'est en fait cette qualité qui efface tout le reste: ta narration qui recherche le fait vrai, qui place les anecdotes dans le récit, comme si on le vivait. On voit Nedi devenir démon, mais on le voit aussi aimer, trouver les soldats dans le buisson (ah ça, je m'en souviendrai, tellement c'est énorme!)... Bref, malgré tout ce que j'ai dit, qu'on a plaisir à voir évoluer Nedi! Et cela, sûrement parce qu'il manque une intrigue complètement ficelée qui très vite nous fasse savoir qu'il doit combattre l'Ennemi (avec un grand E, hein!). Là, il n'y a pas vraiment d'Ennemis, mais beaucoup d'ennemis par contre... ON ne sait pas ce qu'il doit combattre, lui non plus d'ailleurs. Mais on a envie de savoir ce qu'il se passe. Alors, oui, dans ton cas, pour ce récit, je me dis que ce n'est pas plus mal de lâcher un peu l'intrigue pour le plaisir à lire (et écrire, hein, avoue :clap: ). D'ailleurs, il n'y a qu'à voir le nombre gargantuesque de réponses, jamais récit si long n'en a reçu autant, et pourtant les suites s'enchaînent vite, il faut donc vraiment avoir envie de le suivre. Et tu cultives cette envie, vraiment bravo! Pas un temps mort, un passage en-dessous (bon, si, quelques uns, car certains sont un peu au-dessus!)

Bref, bravo pour cette histoire! (n'empêche, je me demande où tu en es, je me souviens que ça devait être long, et ça l'est (arf, t'as du me dépasser, surtout depuis que je réécris tout le récit depuis le début, supprimant les longueurs (et en rajoutant d'autres en même temps^^)).

@+, et encore toutes mes félicitations!

Iliaron

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et j'ai une question Nédi va t-il se servir de l'organisation de l'araigné pour tuer certain gugus prêt de l'Empereur ???

Il y a beaucoup plus diabolique !!! :clap:

ainsi que ton livre quand il vas etre publié

Lol... Quoique j'ai déjà tiré un manuscrit :ph34r:

L'histoire avance bien, on sombre dans la noirceur

Et encore ! C'est pas fini :clap:

Un poil la grosse tête, non ??? Comment devons-nous le prendre ???

Ca conditionne la fin :)

Alors Iliaron, ca tombe bien que tu postes ! Parce que tu as la particularité de me faire remarquer les passages que tu trouves bizarres et que moi aussi je trouve comme ca ! Le principal 'probleme' de ton commentaire, c'est qu'il prend en compte le tout depuis le début de l'histoire. Comme tu as pas lu la suite ni la fin, je me demande si ca ne changera pas à la lecture de la suite ! Alors ce que je vais faire, je vais enregistrer ton com et tu me dis si tu changerais des trucs dessus à la fin de l'histoire ! Tu me diras si c'est ok :evilgrin:

Suite :

Chapitre CXII

C’était un soir du deuxième mois. La fille aînée du Duc d’Ortfare avait disparu depuis deux jours. Tout le monde savait que c’était la guilde des voleurs. Le mariage auquel elle était promise allait arranger un pacte de commerce avec une cité voisine qui, pour l’instant, était le monopole de la guilde. Neldirage avait appris qu’elle allait quitter la ville par bateau et également que les hommes du Duc et de l’Organisation allaient tout faire pour la récupérer les uns avant les autres. Les hommes du Duc pour faire leur travail et l’Organisation pour avoir un moyen de pression supplémentaire. Neldirage, lui, voulait simplement l’argent à la clé et la réputation que son groupe en retirerait.

Cinq hommes restaient au quartier général et devaient apporter de nouvelles informations à Neldirage, Ulis et trois autres mercenaires qui étaient en ville et allaient tenter d’intercepter le convoi. Neldirage et ses hommes attendaient dans une ruelle à proximité de la guilde des voleurs.

-Tout le monde se rappelle ce qu’on a à faire ? Aucun meurtre, il faudra se la jouer calme. Mettre hors d’état de nuire nos adversaires. S’ils deviennent menaçants alors faites ce que vous jugerez nécessaire, pas avant.

Tous hochèrent la tête. Ils étaient équipés de longs bâtons ainsi que d’arcs et arbalètes à munitions rondes : celles qui ne tuent pas mais assomment. Ils avaient aussi une lame aiguisée à portée de main.

-Le convoi est là ! Annonça un des mercenaires.

Au même moment, des cris éclatèrent.

-Merde, on fonce ! Ordonna Neldirage.

Quand ils émergèrent sur la place, c’était une véritable pagaille. Les quatre camps étaient présents et se tapaient les uns sur les autres. Tous avaient attendu que le chariot quitte la guilde pour intervenir.

-Allez-y ! Cria Neldirage à ses hommes. Trouvez la fille et ne perdez pas de temps à vous battre.

Deux hommes contournèrent la mêlée tandis que Neldirage, Ulis et un troisième se jetaient dans la pseudo-bataille. Neldirage esquiva un coup qui allait le toucher à la tête. Par chance, un tir d’arbalète arrivait en même temps et ce fut le soldat du Duc derrière lui qui l’amortit avec son torse. L’homme fut projeté au sol avec une respiration hachée. Neldirage arma son arbalète et toucha à la nuque un homme qui s’approchait du carrosse. L’homme heurta la porte puis s’affala. Immédiatement après, un de ses hommes monta sur le toit du chariot. Il fit un signe qui indiqua que la fille n’était pas là. Neldirage siffla un grand coup pour leur dire de battre en retraite. Cinquante guerriers se battaient encore quand le petit groupe courut dans les ruelles.

-On va où maintenant ? Demanda un homme exténué.

-Le port ! Dit Neldirage en reprenant la route.

Les six hommes se mirent à courir et déboulèrent dans une des plus grandes rues de la cité. A droite surgit un autre groupe. Au milieu, se tenait une femme terrifiée. Et à gauche de nos amis, sortit un groupe de l’Organisation. Neldirage et ses amis foncèrent vers leur mission tandis que le groupe de tueurs continua tout droit dans les rues. Le groupe de soldats protégeant la fille fit demi-tour quand ils virent les autres ravisseurs filer en direction du port. Maintenant, leur seule solution était de quitter la ville et la mettre à l’abri en attendant que cela passe. Neldirage et son groupe allaient les rejoindre quand un groupe de voleurs, qui avait perdu la fille, émergea devant eux et provoqua une collision entre eux. Nedirage et ses amis chutèrent au sol, se relevèrent tant bien que mal en récupérant les premières affaires qu’ils trouvèrent en chemin puis ce furent quinze personnes qui partirent à la recherche de la fille.

Pendant cette course-poursuite, le groupe étant composé de membres hétéroclites, on se poussait et se faisait tomber à tour de bras. Neldirage vit Ulis se faire jeter dans un groupe de caisses et en réponse, notre ami tacla les jambes des hommes violemment. Après quelques minutes, ils ne furent plus que deux à courir : Neldirage et un de ses hommes. Ils regardèrent dans la rue où ils avaient vu du mouvement mais seul Ulis à l’autre bout apparut. Il hocha les épaules en signe d’incompréhension. Neldirage envoya son homme tout droit puis retrouva Ulis à mi-chemin. Ils remarquèrent une porte ouverte sur un jardin. Ils rechargèrent leurs arbalètes puis s’engagèrent. Le jardin était majestueux et épais. A l’autre bout, ils purent voir un homme courir en tirant la princesse par la main. Un groupe lui tomba dessus et s’empara de la marchandise. Neldirage et Ulis firent demi-tour et se positionnèrent chacun au bout de la petite ruelle par laquelle ils étaient arrivés. Ce fut Ulis qui siffla pour signaler qu’ils repartaient dans sa direction.

Le temps que Neldirage arrive, un soldat de la ville avait mis en joue son frère. Notre mercenaire déboula comme un diable et lui envoya son poing dans la mâchoire. L’homme s’effondra, assommé. Neldirage sentit un carreau le frôler et se remit à courir quand il vit que les frères d’armes du soldat accouraient. Il rattrapa vite Ulis en voyant que les voleurs avaient opté pour les toits. Après dix minutes de plus à galoper en tous sens, Neldirage avait reformé son unité et ils apprirent que leur cible avait été vue près des docks. Les gardiens de la demoiselle étaient partis dans une autre direction en lui demandant d’aller se mettre à l’abri. A une dizaine de mètres d’eux, cinq soldats de l’Organisation tinrent également conseil. Ils se retournèrent brutalement vers eux et firent feu. Neldirage perdit deux de ses hommes.

-Je croyais qu’on devait pas tuer ! Cria Ulis.

-On s’est fait duper ! Ragea Neldirage.

-Heureusement, on part dans la bonne direction ! Jubila un soldat.

En effet, ils avaient été chassés en direction des docks par des hommes qui pensaient que la fille allait chercher refuge chez son père le Duc. Les trois survivants rejoignirent deux mercenaires sur les quais.

-Là, dit un homme en pointant un petit voilier.

-Bien, répondit Neldirage en hochant la tête, tous à bord.

Les compagnons se jetèrent dans le frêle bateau qui s’enfonça un peu plus dans l’eau. Neldirage leva un drap à l’avant du navire.

-Bienvenue parmi nous, madame...

Un petit cri de terreur lui répondit. La femme ouvrit des yeux bleus de peur et alla se terrer à l’opposé de ses kidnappeurs.

-N’ayez crainte… Tenta de la rassurer Neldirage. Nous ne vous ferons pas de mal !

Elle ne fut pas convaincue et se terra un peu plus dans ses bras et au bout du bateau.

-Cap hors de la ville, ordonna Neldirage.

-Tu es sûr ? Demanda Ulis.

-Oui, confirma le chef officieux des mercenaires, toute la ville est surveillée, nous allons rester dehors le temps que ça se calme puis on ramènera la demoiselle.

Neldirage s’assit à l’arrière et prit le petit gouvernail. Le bateau glissa lentement vers les flots.

-Recruteur, dit le soldat en pensant que Neldirage était sous les ordres de son frère, heureusement que nous ne sommes pas partis sur la haute mer…

En effet, deux gros navires étaient en pleine bataille à l’horizon. L’un battait pavillon du duc tandis que l’autre avait été volé par les hommes de l’Organisation. Le petit navire ne craignit pas d’être repéré et longea la côte discrètement. Au loin, on entendait les bruits de canons et des bruits de fusils. Ils débarquèrent dans une baie et tirèrent le bateau sur la plage où ils le dissimulèrent. La fille du duc semblait toujours aussi peu rassurée et n’avançait qu’au son des menaces qui contribuaient à la terrifier d’avantage.

Neldirage rentra seul jusqu’à Ortfare où il contacta le duc le lendemain matin seulement. En attendant, Ulis et les survivants gardèrent la fille dans une grotte toute proche. Comme prévu, le duc les récompensa grassement et dès le lendemain, les plus hauts notables et meilleurs guerriers de la ville affluèrent dans son établissement. En revanche, depuis que les grandes forces avaient appris que des soldats avaient utilisé des armes au moment de la capture, la guerre était ouverte entre les quatre guildes. La cité en était divisée en parties identiques : la plus grande dirigée par le duc, la plus petite par Neldirage et les deux autres par l’Organisation et les voleurs.

Pour l’instant, les deux frères avaient décidé d’une politique de l’autruche. Ils restaient en place en attendant que ça se calme. Neldirage ne contrôlait que cinquante hommes contrairement aux autres guildes qui en dirigeaient pratiquement dix fois plus. Même si les Capes Noires avaient récupéré la fille du duc, les autres chefs n’avaient pas cherché à ouvrir des représailles. Par contre, l’Organisation, elle, devait faire face à deux fronts.

Grith fit passer un message par un nouvel arrivant, un mage. Celui-ci avait des capacités magiques intéressantes. Il s’était spécialisé dans l’esprit humain et était capable de faire croire n’importe quoi.

A l’aube de cette journée, Ulis, sous le nom de Recruteur, avait rencontré le duc ainsi que le chef des voleurs. Ils avaient convenu que l’attitude de l’Organisation était impardonnable. Ulis avait manifesté sa volonté d’en prendre le contrôle et les deux autre factions acceptèrent le marché : si la hiérarchie de l’Organisation était changée alors les hostilités cesseraient. La guerre qui ne durait que depuis quelques jours avait déjà fait des centaines de victimes. Ce fut donc le soir même que Neldirage et sa petite armée traversèrent les rues en direction du bâtiment où la réunion du conseil de l’Organisation devait avoir lieu. Nombre de passants crièrent en voyant arriver ses hommes vêtus uniquement de noir et dont même le visage était caché derrière une capuche de même couleur. La garde avait pour ordre de ne pas intervenir et les voleurs devaient également faire comme si de rien n’était.

Tous les hommes qui traînèrent dans le quartier furent sommairement abattus. Neldirage était sûr d’avoir tué des innocents mais c’était le prix à payer. Plus personne n’avait le droit de se mettre en travers de son chemin. La réunion se passait dans une grosse maison qui se situait à la frontière entre le quartier modeste et aisé. Une autre maison lui faisait face et c’est de là qu’allait regarder la scène Neldirage. En dessous de lui, ses hommes avaient encerclés la bâtisse. Même les égouts avaient été contrôlés. Ulis lui fit discrètement signe depuis la rue. Neldirage lui donna son accord. Le message fut rapidement transmis par celui que les mercenaires pensaient être la plus haute autorité de la guilde.

Les torches furent lancées et le bâtiment s’éclaira de petits points luminescents. Après une minute, les premières flammes léchèrent la maison de bois. D’abord lentement puis de grandes traînées orange s’attaquèrent aux murs. Après quelques minutes de plus, les flammes rongèrent toutes les parois et les premiers cris se firent entendre. Armés d’arbalètes, les Capes Noires tuaient quiconque tentait de sortir du bâtiment. A l’étage, Neldirage vit des hommes ouvrir les fenêtres et tenter de sortir avant de se prendre une volée de carreaux. Quelqu’un de plus puissant s’arrêta devant la fenêtre. Neldirage le sentit… Il fut rapidement avalé par les flammes et l’étage s’effondra. A coup sûr, ce fut le chef ennemi. Celui-là même qui avait accepté le contrat pour tuer le général qui avait désobéi à l’Empereur. Neldirage sourit, d’une moue cruelle et diabolique. Même Ulis qui jeta un coup d’œil vers l’étage, où était dissimulé son frère, frissonna quand il vit cette expression de folie. Passage à l’étape numéro deux, pensa Neldirage en rentrant à l’auberge où Kler montait la garde en dormant dans la chambre.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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