The Last Sword Posté(e) le 24 décembre 2005 Partager Posté(e) le 24 décembre 2005 (modifié) C'est le début d'une histoire qui me tient à coeur, tant parce que j'y met en scène mon armée et celle de mon frère, et tant parce qu'elle va me permettre de me faire la main pour d'autres récits (enfin j'espère). Je l'ai écrite de manière à ce que quelqu'un ignorant tout de l'univers de Warhammer 40.000 ne soit pas totalement perdu. Pour ce matin, je poste le prologue et le début du premier chapitre. On se retrouve pour les commentaires . Prologue Une atmosphère électrique régnait dans le grand amphithéâtre. La vaste salle occupait une tour entière du Palais du Gouverneur de Glosst, ses hauts murs et son dôme dominant l’hémicycle en bois où une foule de haut-gradés s’installait tout en parlant. La tour était située au sud-est du Palais et les arches gothiques de ses fenêtres sans vitraux laissaient entrer l’air frais et soleil matinal, ses rayons baignant les lieux de sa lumière dorée. Sur les murs, tout autour de la pièce, on avait suspendu de grandes bannières noires toutes en longueur. Elles étaient le symbole du pouvoir de ceux qui se rassemblaient en ces lieux, et de celui auquel ils avaient juré allégeance. Les lieutenants du Seigneur-intendant et leurs assistants étaient tous présents. Tarnon était l’un d’eux. Après avoir serré quelques mains et échangé des nouvelles avec ses pairs, il rejoignit sa place attitrée, au premier rang. C’était l’un de ses privilèges de fidèle de la première heure, qu’il partageait avec les quelques officiers qui avaient aidé le Seigneur-Intendant dès le début, avant même qu’il ne remplace le gouverneur disparu de Glosst. Les autres devraient chercher une place parmi les autres rangées. Il sentait une attente dans la foule, et il la comprenait. Des réunions de ce genre avaient lieu une fois par semaine, pour des détails tenant à l’entraînement des troupes, l’intendance et d’autres broutilles. Mais aujourd’hui chacun sentait que ce serait différent. Le silence se fit quand le Seigneur-intendant entra dans la tour. Il descendit l’escalier qui coupait en deux l’hémicycle et rejoignit la tribune qui lui faisait face. Il portait un uniforme de haut-commandant très sobre, sans les dorures, médailles et autres fanfreluches d’apparat dont raffolaient nombre de militaires de son rang. Il portait un pantalon et une veste noirs, de coupe militaire, des chaussures de marche de la même couleur et une grande cape rouge. Une seule médaille ornait son torse, fixée juste à côté de l’aigle pectoral. Privilège de son rang, des épaulettes dorées ornaient sa veste. Seule concession à l’inutile, ses gants, noirs eux-aussi, dont le dos de la main et les phalanges étaient protégés par des plaques d’un métal léger et résistant couleur d’ébène et dont les bordures étaient recouvertes de fines feuilles d’or. Des rumeurs circulaient au sujet de ces gants, la plus répandue soutenant qu’ils étaient en fait des gantelets énergétiques. Tarnon n’en savait rien et n’avait jamais abordé le sujet avec son supérieur. Pour le moment, tout le monde était suspendu aux lèvres du Seigneur-intendant. Celui-ci était debout à la tribune, imposant par sa carrure de soldat sorti du rang. Il détailla lentement l’assemblée, prenant le temps de regarder chacun de ses lieutenants et faisant monter la tension. Puis il s’éclaircit la gorge et prit la parole. -« Pour l’Imperium, et pour l’humanité, il est temps que la direction des domaines impériaux revienne à quelqu’un qui puisse l’assumer. » Il marqua une pause et balaya l’assemblée du regard. -« Messieurs, le moment est venu de renverser le Trône d’Or ! » Une cacophonie incroyable emplit l’amphithéâtre alors que tout le monde se mettait à parler en même temps. Le Seigneur-intendant attendit quelques instants que le silence revienne. Un hologramme de la galaxie apparut dans les airs, au centre de la pièce. Glosst était en bleu, au nord-est de la galaxie. Un trait rouge en zigzag la reliait à Terra. -« Notre grande campagne commence dans deux semaines. Dans sept ans, si tout se passe bien, nous marcherons sur Terra et l’Empereur-momifié. Furb Inperiun ! » -« Furb Inperiun ! » répéta l’assemblée. Chapitre 1 : Moines-soldats La nuit paisible et froide recouvrait le paysage de son manteau étoilé. Les astres dessinant de complexes figures sur la voûte céleste étaient la seule lumière à venir le bercer de leur faible éclat. Le givre dû au froid descendu du pôle scintillait doucement et il semblait que le sol était fait de la même matière que les astres au-dessus de lui. Le paysage de roche nue, parsemée ça et là d’une herbe chétive et rare, était dominé par un imposant volcan. Désormais éteint, le vieux géant avait modelé le paysage par ses colères, ses coulées de lave formant un paysage chaotique fait d’arêtes rocheuses, de failles et de plateaux séparés par des gouffres profonds. On devinait de très loin une construction humaine accrochée à son flanc. Bâtie sur une proéminence du volcan, la forteresse du Mont-Flamme imposait le respect tant par ses dimensions que par ceux qu’elle abritait. Les blocs qui la composaient avaient été taillés dans la roche la plus dure de la planète, dans l’une des coulées de lave, et recouvraient l'ossature d'adamantium des murs. Le rempart circulaire se dressait à cent mètres au-dessus du sol à l’endroit diamétralement opposé au flanc du volcan, et de l’autre il s’accrochait à la paroi. Le mur cyclopéen entourait une vaste cour circulaire. Les seules structures de la forteresse s’ajoutaient au rempart. Dix tours massives et rondes au sommet plat étaient disposées à intervalles réguliers. Seules deux d’entre elles étaient plus hautes que le mur, les autres arrivaient à son niveau. L’une des tours élancées accueillait l’administration et la Forge, l’autre abritait le Librarium, la compagnie des novices et l’Arsenal. Un large chemin pavé serpentait en lacets depuis la base du volcan et menait jusqu’à d’impressionnantes portes faites du plus puissant alliage métallique connu, l’adamantium. Sur les battants, des artistes de talents avaient gravé des scènes à la gloire des occupants de la forteresse et de leur empereur. La nuit était tombée depuis longtemps et pourtant une faible lumière persistait à la fenêtre d’un bureau de la plus haute tour. La pièce était plongée dans la pénombre. Les murs étaient du même matériau que le reste de la forteresse et d’une manière générale les lieux affichaient un dépouillement tout monastique. Les bannières aux armoiries de l’ordre étaient la seule décoration et rien ici n’indiquait le rang de l’occupant, en dehors de la hauteur du bureau. C’était de toute manière inutile. Tous ses visiteurs connaissaient son rang. Le maître des lieux était debout au milieu de la pièce, près de la seule source de lumière. C’était un projecteur holographique, affichant pour le moment une représentation tridimensionnelle de la galaxie. La spirale de la Voie Lactée apparaissait dans toute sa splendeur. Des milliers de points lumineux scintillaient et représentaient autant de lieux importants dans l'univers. Centres administratifs, planètes dévastées par la guerre, mondes-forges, bases militaires majeures, la plupart étaient représentés. Dans l’un des bras secondaires, un point rouge pulsait doucement. Terra la Sainte. Le cœur de l’Imperium, la capitale de l’empire humain qui régnait sur la galaxie depuis dix millénaires. Ses armées avaient ramené l’unité parmi les humains lors de la Grande Croisade menée par l’Empereur en personne et depuis cette époque elles étaient garantes de la survie de l’Humanité face à ses innombrables ennemis. Mais pour le moment, Tibère Valens ne s’intéressait pas à Terra. Son attention était dirigée vers un point vert à l’opposé de la galaxie qui indiquait la position d’Echtelion, la planète qu’avait reçu son ordre militaire en gage de loyauté et où il avait bâti sa forteresse. Quatre vecteurs verts se dirigeaient vers elle. Chaque flèche représentait une compagnie revenant vers le quartier général couverte de gloire après avoir combattu les ennemis de l’humanité. Tibère Valens soupira tandis que l’image de la galaxie s’estompait et que la lumière revenait progressivement. Avec les jeux annuels, l’ordre se réunissait au grand complet sur son monde d’origine, et lui et la Maisonnée – l’administration - allaient avoir fort à faire dans les prochains jours. S’accordant quelques instants de repos avant de commencer la prochaine tâche, le guerrier s’avança jusqu’à la fenêtre en ogive et laissa son regard courir sur les murs et le paysage pris dans le carcan glacé de la nuit. Il avait les cheveux noirs, coupés courts comme tous les soldats, des yeux noirs également et un visage reflétant sa volonté, sa force et son dévouement envers ses frères en humanité. Selon les standards humains Tibère était exceptionnel. Comme ses frères de bataille, les space marines, son ossature renforcée et sa musculature développée lui donnaient une bonne tête de plus que la plupart des humains, ainsi qu’une force bien supérieure. Les modifications génétiques ne s’arrêtaient pas là. Ces guerriers avaient un cœur supplémentaire, un troisième poumon filtrant les gaz toxiques, un estomac capable de digérer les poisons les plus violents, dormaient peu ou pas, des glandes lui permettant de cracher de l’acide et, le plus important, une carapace sous-cutanée noire, implantée sur le torse et qui leur permettait d’utiliser leur armure. L’armure en question était faite de plaques de céramite, un des matériaux les plus résistants, mais dont le poids obligeait à intégrer des systèmes aidant son porteur à la manier, d’où la carapace noire qui servait d’interface. L’armure protégeait entièrement le corps et grâce à la carapace noire et aux capteurs, les guerriers la portaient comme une seconde peau. Toutefois l’alimentation en énergie nécessitait une source d’énergie à la hauteur de sa puissance et chaque armure portait un pack dorsal comprenant une pile nucléaire. Ainsi équipés, ces soldats pouvaient intervenir n’importe où, depuis un monde à l’atmosphère empoisonnée jusqu’au vide de l’espace. Celle de Tibère était de couleur gris-cendre rehaussé à certains endroits de jaune, les couleurs de son ordre. Le pectoral de l’armure était orné d’un aigle bicéphale et une longue cape rouge tombait dans son dos. Elle n’était pas uniquement décorative. Tissée dans un maillage d’adamantium plutôt que dans une étoffe, elle faisait une protection efficace pour celui qui la revêtait. Les énormes épaulières finement travaillées indiquaient son rang. Celle de gauche portait les armoiries des Metamarines, un M blanc et une épée à la lame de feu. Celle de droite portait les armoiries personnelles de Tibère Valens, un aigle bicéphale stylisé tenant dans ses serres un parchemin sur lequel était écrit « Arèté ». Seuls les plus hauts gradés de l’ordre avaient des armoiries, et Tibère Valens était le Maître des Metamarines. En tant que tel, il avait la charge du Chapitre, au nom de l’Empereur. Sous ses ordres, il avait mille guerriers répartis en dix compagnies, possédant le meilleur matériel du quarante et unième millénaire. L’élite des armées impériales. Mille moines-soldats génétiquement modifiés et autant d’hommes pour les assister dans leur devoir, tous dévoués corps et âme au service de l’Empereur et de l’humanité. En tant que Maître des Metamarines, il était également le roi des rois d’Echtelion, le suzerain de tous les royaumes féodaux de la planète. Il avait la responsabilité d’Echtelion et de ses habitants, la responsabilité de mener ses guerres en toute indépendance, en discernant toujours le bien du mal. Une lourde responsabilité qui lui pesait parfois, tant de choses dépendant de ses actes et de ses décisions. Mais jamais il n’aurait renoncé. C’était son devoir, et il l’accomplissait avec fierté. Tibère Valens se tira de sa rêverie et rejoignit son bureau. Le fauteuil aurait pu accueillir deux personnes normales sans qu’elles soient serrées, mais il fallait bien autant de place pour une armure énergétique. Les space marines la portait en permanence, même pour dormir, quand ils le faisaient. Ils ne l’ôtaient que pour l’entretien quotidien. Au premier coup d’œil le bureau semblait être un bloc de roche polie, mais il était en réalité en bois-de-roche, un arbre qui ne poussait que sur Echtelion dans les forêts des canyons équatoriaux. Ce n’était pas un matériau coûteux ou rare mais il était élégant, et à défaut d’afficher le rang de son propriétaire par son prix, il prouvait son goût. Le Maître des Metamarines effleura la surface du bureau de son gantelet et aussitôt un écran holographique apparu face à lui. Valens écarta d’une pensée les données affichées et les remplaça par le programme des prochains jours dans lequel il se plongea pour l’énième fois. Les jeux rituels du solstice d’été avaient une grande importance sur Echtelion. C’était l’occasion pour les royaumes et le Chapitre de se rassembler et de se défier amicalement, pour les jeunes gens c’était l’occasion de prouver leur valeur et, pour les meilleurs, de rejoindre les rangs des Metamarines. Les jeux étaient aussi l’occasion d’une grande fête en l’honneur de l’Empereur qui culminait avec le banquet de clôture et le bal de minuit où hommes, femmes et space marines étaient tous conviés. Les Jeux du Solstice avaient lieu chaque année, mais ceux-ci seraient exceptionnels à bien des points de vue. Tout d’abord le Chapitre serait rassemblé au complet pour la première fois depuis soixante ans, les derniers devant arriver dans deux jours, la nuit précédant la messe d’ouverture. Ensuite, les jeux coïncideraient avec la cérémonie d’accession au rang de marines pour trente novices, ceux-la mêmes qui défendraient l’honneur du Chapitre pendant les épreuves. Autre raison, les jeux se termineraient par un duel d’arts martiaux entre Tibère Valens lui-même et le champion des royaumes, en souvenir de celui qui opposa le premier Maître du Chapitre au roi d’Echtelion, plus de trois mille ans auparavant. Et il y avait des rumeurs sur le banquet final, qui promettait d’être encore plus grandiose que les années précédentes. L’affluence serait supérieure à celle des années précédentes et Tibère Valens voulait que tout se déroule parfaitement. Il passa en revue une fois de plus le déroulement précis des évènements, vérifiant les rapports envoyés par les personnes chargées de l’organisation. Deux heures plus tard il était arrivé aux deux tiers du déroulement des jeux quand trois coups rapides furent frappés à la porte. Tibère leva les yeux vers la porte qui lui faisait face et éteignit l’affichage d’une pensée. -« Entrez. » La porte de métal glissa dans un chuintement de vérin hydraulique et s’effaça dans le mur pour livrer passage à un space marine. Il était âgé comme en témoignait ses cheveux blancs, mais cela ne voulait pas dire grand-chose pour ces guerriers qui pouvaient vivre mille ans s’ils ne mouraient pas avant au combat. Sur l’épaulière droite il portait un livre gravé en bas-relief, insigne de sa fonction. Tibère Valens le reconnu immédiatement. -« Bonsoir, Maître archiviste. » -« Bonsoir, Seigneur Valens », répondit l’archiviste d’une voix ferme qui démentait ses rides. Les archivistes avaient un rôle particulier au sein des Chapitres Space marines. Ils étaient bien sûr chargés des archives du Chapitre, mais ils étaient aussi des psykers. Pour maintenir des liaisons régulières et instantanées sur une distance excédant la taille d’un système solaire, il était indispensable de faire appel aux astropathes. Ceux-ci étaient des psykers ayant subit une épreuve particulière, l’unification des âmes. Leur esprit devenait lié à celui de l’Empereur, et si leurs nerfs optiques étaient détruits, ils gagnaient la capacité à communiquer sur des distances incroyables. En se relayant ils pouvaient transmettre un message d’un bout à l’autre de la galaxie en quelques heures si tout se passait bien. Les psykers avaient la capacité d’utiliser les énergies du Warp, une dimension étrange, à la fois extérieure à l’univers et présente partout, changeante, agitée par des courants impétueux ou calme comme un océan sans vent. Mais ce n’était pas sans risques. Le Warp était peuplé de créatures bizarres, indifférentes ou malveillantes à l’égard des humains qui étaient présents dans les deux univers, réel et immatériel. Ces dernières étaient malheureusement les plus courantes. Faute de trouver un meilleur mot, et parce que cela les décrivait bien, on les appelait démons. Les plus puissantes étaient l’égales de dieux, immortelles et invincibles. Au nombre de quatre, présentes depuis la nuit des temps, elles avaient autrefois précipité une guerre qui déchirait encore les cieux et qui avait failli détruire l’Imperium. En certains endroits de l’Univers, la frontière avec le Warp s’estompait et ces lieux étaient les royaumes des dieux sombres et de leurs serviteurs. Les psykers étaient les autres points de passage et pour cette raison ils inspiraient la peur. S’ils cédaient aux tentations des dieux du Chaos et ouvraient une brèche, les conséquences étaient incalculables. Pour contrer ce danger, les psykers étaient sévèrement contrôlés par l’administration impériale. Ceux qui possédaient la force d’esprit nécessaire étaient entraînés. Les autres étaient impitoyablement traqués et tués, pour la survie de l’humanité. Les archivistes faisaient partie de la première catégorie. Leurs pouvoirs étaient très utiles pour leur Chapitre. Ils pouvaient lever le voile du futur, se servir du Warp comme d’un sixième sens, et déchaîner ses énergies sur les champs de bataille. -« Qu’est-ce qui vous amène à cette heure tardive ? » demanda Valens. -« Nous venons de recevoir un appel à l’aide général envoyé par Jomark. La forteresse sectorielle est menacée par une immense flotte de guerre. » [Edit] Correction d'une coquille. On ne se relit jamais assez. Joyeux Réveillon à tous ! Modifié le 27 août 2009 par The Last Sword Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loup_bleu Posté(e) le 24 décembre 2005 Partager Posté(e) le 24 décembre 2005 Ben c'est bien. On sent bien le "je veux expliquer 40k." Bon, j'aime vraiment le prologue (surtout la fin, elle surprend et c'est surement l'effet voulu.) J'aime moins le chapitre 1, mais c'est surement pasqu'en grande partie je sais déjà ce que t'es en train d'expliquer. Mais c'est bien expliqué et bien écrit, donc. Voila, la suite, pasque c'est bien comme histoire. loup_bleu Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 25 décembre 2005 Auteur Partager Posté(e) le 25 décembre 2005 (modifié) Au moins j'ai réussi à obtenir l'effet voulu avec le prologue, tant mieux. J'espère que la suite du chapitre 1 sera moins "ennuyante". Encore quelques explications et on pourra se concentrer sur l'action, les personnages et les lieux. Exceptionnellement, comme c'est Noël et que la suite est déjà écrite, je poste le passage suivant du chapitre 1. Faudra pas s'attendre à ça tous les jours, surtout après les vacances, hein . « Dix minutes avant retour dans l’espace réel. » Le chapelain en armure énergétique tourna la tête vers le haut-parleur d’où était sortie la voix artificielle. Juste à côté un écran affichait en chiffres rouges le temps restant. Le chapelain Kirius était un homme imposant, à la mesure de l’importance de sa fonction au sein des Metamarines. Il avait des yeux marrons où se devinaient son intelligence et la passion qui l’habitait. Ses cheveux châtain n’excédant pas la longueur réglementaire de deux centimètres encadraient un visage avenant. La passion, la franchise et la prévenance, voilà ce qui l’avait qualifié pour son grade, bien plus que l’habileté tactique. S’il menait régulièrement les space marines au combat, ce n’était en effet pas sa tâche principale. En tant que chapelain il était le gardien des âmes de ses frères, qu’il accompagnait spirituellement à chaque instant, ranimant leur courage au cœur du combat ou menant les prières. Il était le prêtre-soldat par excellence. Kirius se retourna et se dirigea vers l’autre bout de la passerelle de commandement. Elle avait une forme de trapèze, le côté le plus petit étant occupé par une baie vitrée. Les autres accueillaient des écrans, des pupitres, des projecteurs holographiques et bien d’autres instruments, tous nécessaires à la direction de la frégate d’attaque. Le chapelain dû enjamber plusieurs câbles avant d’atteindre le marine en faction au sas d’accès qui perçait le côté du trapèze le plus grand. -« Frère Friedric, allez prévenir le commandant que nous sommes presque à destination. » -« À vos ordres, mon père. » répondit le space marine en saluant, frappant du poing droit sur son cœur. Il se tourna vers l’écoutille et demanda l’ouverture d’une pression au centre du panneau cylindrique. Celui-ci coulissa avec un bruit de vapeur sous pression et le marine s’engouffra dans le tuyau sous apesanteur, progressant avec rapidité et habileté. Pour des raisons d’économies, seules quelques parties du vaisseau spatial étaient sous gravité artificielle, ce qui incluait la passerelle de commandement , les cuisines et les salles de réunion. En période de combat, toute la frégate était sous gravité zéro afin de réserver l’énergie aux systèmes requis. Kirius rejoignit le centre de la passerelle sans attendre que le sas soit refermé. Un bruit de fond à la limite de l’audible occupait en permanence l’endroit plongé dans la pénombre, mélange du ronronnement des machines, du bourdonnement de l’aération et des murmures des serfs du Chapitre qui s’activaient partout, surveillant les écrans et accomplissant leur tâche. Tout l’espace disponible était occupé. Le centre de la passerelle accueillait trois fauteuils entourés de moniteurs affichant les informations les plus utiles. Deux servaient aux seconds, le plus élevé, au centre, était réservé au commandant de quart. Pour le moment c’était Kirius qui l’occupait. Tout le reste de la pièce était utilisé, y compris le plafond. Quand la frégate livrait un combat, les machines placées là-haut relayaient les informations depuis les systèmes d’armement. En apesanteur, les notions de bas et de haut devenaient inutiles et il aurait été ridicule de ne pas employer cet espace. « Sept minutes avant retour dans l’espace réel. » La voix avait un timbre féminin, mais l’absence d’intonation trahissait sa nature artificielle. Assis sur son siège, le chapelain regardait par la baie vitrée. Le warp dévoilait ses tourbillons, ses vortex et ses courants changeants. L’énergie pure de l’immaterium dansait sous les yeux de Kirius, sa configuration se modifiant à chaque instant. Contrôlée par le Navigateur de la Navis Nobilite, la frégate suivait une route sûre et serait bientôt à destination. Il n’y avait en principe aucun danger sur ce parcours, les courants étaient stables et connus depuis longtemps. Mais tout le monde avait entendu ces histoires de vaisseaux perdus, retrouvés vides ou peuplés de créatures dégénérées. Ou pire encore. Au loin, de l’autre côté du bouclier psychique déployé par le Navigateur, on devinait des silhouettes qui disparaissaient à peine entrevues. Elles étaient des centaines. Les démons du warp. Même si le bouclier protégeait la frégate et la dérobait à leurs yeux, ces créatures l’avaient sentie, elles sentaient les âmes qui la peuplaient et elles mouraient d’envie de s’en nourrir. Il était rare que le bouclier disparaisse, mais quand cela arrivait, il n’y avait aucun espoir de survie. La première fois qu’il était monté à bord d’un navire effectuant un saut warp, Kirius avait dû lutter contre son angoisse. Aujourd’hui il la dominait sans problème, mais il n’était jamais à l’aise. Il préférait largement l’univers standard et laissait l’immaterium aux psykers. On risquait davantage de mourir sur un champ de bataille qu’au cours d’un saut, mais au moins on y voyait son adversaire et on pouvait le combattre. « Quatre minutes avant retour dans l’espace réel » L’écoutille se rouvrit, livrant passage à un marine en armure. Aussitôt tous les hommes présents sur la passerelle se mirent au garde-à-vous. Kirius se leva et s’avança vers le commandant de la troisième compagnie. Les deux guerriers s’arrêtèrent l’un devant l’autre et se saluèrent en frappant du poing droit sur leur cœur. Derrière le commandant, le space marine qui avait été le chercher se replaça en faction à côté de l’écoutille. -« Repos. » fit le commandant d’une voix assurée. Les serfs reprirent leur travail. -« Commandant, nous arrivons dans quelques minutes. Le commandement est à vous. » L’homme hocha de la tête et prit place dans le fauteuil que Kirius occupait quelques instants auparavant. L’officier ne portait qu’une seule marque le différenciant d’un simple marine, son épaulière droite frappée de ses armes. En temps normal il portait également une cape pourpre et sa bannière fixée à son pack dorsal, mais il avait abandonné ces effets peu pratique pour se déplacer dans les couloirs relativement étroits d’un vaisseau spatial. -« La flotte est prête pour le retour en espace réel, commandant. Formation d’arrivée en milieu hostile, comme vous l’aviez ordonné. » l’informa le chapelain. -« Très bien. Combien de temps ? » -« Une minute avant retour dans l’espace réel » résonna la voix artificielle en réponse à sa question. Modifié le 7 février 2006 par The Last Sword Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Génie du mal Posté(e) le 30 décembre 2005 Partager Posté(e) le 30 décembre 2005 Pas mal, j'aime bien cette histoire, surtout que c'est mon armée qui va surgir dans quelques chapitres ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 30 décembre 2005 Auteur Partager Posté(e) le 30 décembre 2005 (modifié) Pas beaucoup de réactions... C'est si mal écrit que ça ? Ce soir, la suite avec l'arrivée sur Echtelion. Toujours pas d'action, mais on y arrive petit à petit. Une alarme à la tonalité grave mugit, annonçant le passage imminent vers la réalité. Kirius se prépara. Le saut warp s’accompagnait toujours d’une sensation bizarre et les années de campagnes à travers l’univers n’avait jamais réussi à l’y habituer. Il tenta d’y échapper en détournant son regard de la baie vitrée mais rien n’y fit. Le chapelain ressentit une secousse brève et violente qui l’ébranla au plus profond de lui, bien que rien n’ait bougé, et il eut soudain l’impression d’être deux fois au même endroit, à moins qu’il ne soit dans deux endroits en même temps, alors que le warp et l’espace standard se superposaient. Puis l’immaterium disparu et la désagréable sensation accompagnant le saut s’estompa. Kirius se détendit. Les cinq vaisseaux, la frégate et quatre destroyers de tonnage inférieur, apparurent soudainement là où il n'y avait rien quelques secondes auparavant. Ils étaient suffisamment espacés pour éviter qu’un seul tir endommage tous les vaisseaux, mais pas trop afin de pouvoir se couvrir mutuellement. Cette mesure de sécurité n’était pas vraiment nécessaire, mais le commandant tenait à maintenir ses équipages au maximum de leur capacité. Et si seul un fou aurait attaqué un Chapitre space marine sur sa propre planète, il aurait été stupide de parier la survie de la flotte sur un excès d’assurance. Ils étaient encore loin de la planète car il était impossible d’entrer ou de sortir du warp à proximité d’une masse importante, la gravité trop forte augmentant l’énergie nécessaire pour franchir la barrière entre les deux dimensions. Chaque système solaire possédait un ou plusieurs points optimaux pour les sauts warp. Généralement ils n’étaient repérés que par une balise servant à guider les vaisseaux. Mais ce n’était pas le cas pour Echtelion. Les space marines avaient installé à cet endroit une station spatiale gigantesque servant de base à leur flotte, Starpoint. La structure improbable se déployait dans l’espace devant les cinq vaisseaux. Étant en apesanteur, elle n’avait pas à se soucier de la gravité, mais pour des êtres nés sur une planète et habitués depuis l’origine de leur espèce à la pesanteur, le spectacle de la station défiait la raison. Starpoint ne servait pas d’habitation comme c’était le cas pour de nombreuses stations spatiales à travers la galaxie. Sa seule fonction était la construction, l’entretien et l’accueil de la flotte de guerre du Chapitre. Plutôt que de construire un emplacement pour chaque navire qui ne serait utilisé que de temps à autre, les techmarines, ces space marines qui avaient étudié avec les techno-prêtres de Mars avaient choisis une autre solution. La station était basée sur un noyau sphérique accueillant les lieux de vie des ouvriers et tout autour se déployaient des échafaudages démontables dont l’agencement était modifié selon les besoins. Le Chapitre entier étant réuni à l’occasion des jeux annuels, Starpoint était plus étendue que Kirius ne l’avait jamais vu et elle bourdonnait d’une activité intense. Et tout autour des vaisseaux s’agitaient en tous sens comme des abeilles, certains assurant la surveillance, d’autres le transport des ouvriers. L’activité était fébrile comme pour une veille de bataille. Mais le plus impressionnant était dérobé à leur vue. Du côté opposé de la station à celui duquel ils étaient arrivés, une gigantesque cale accueillait une antique barge de bataille. Le béhémoth d’adamantium ressemblait à un dragon endormi. À elle seule, la barge faisait quatre fois la taille de la frégate. Une frégate d'attaque était capable d’emporter une compagnie de space marines au complet et tout son équipement. À travers l’Imperium, une frégate et son escorte étaient considérées comme une force respectable. La barge pouvait embarquer trois compagnies et leur équipement. Sans compter les escadrons de chasseurs et son arsenal qui en faisait, même à vide, une des plus terrifiantes armes de l’humanité. Les origines de la barge remontaient à l’époque de la Grande Croisade, dix mille ans plus tôt, quand l’Empereur était encore à la tête de ses armées. Malgré son âge, un entretien attentif et minutieux avaient réussi à la maintenir en état de servir. Les arcs gothiques de la superstructure s’élançaient vers les hauteurs comme à sa construction. Kirius regardait la barge avec fierté. Elle était le symbole de la puissance de l’Imperium et du savoir-faire des techno-prêtres de Mars. Avec de telles armes à sa disposition, comment douter que l’humanité soit destinée à régenter les étoiles ? Mais derrière les murmures admiratifs des hommes tournés vers la baie, les yeux levés vers le formidable vaisseau spatial, Kirius devinait la question qu’il se posait également. Pourquoi réarmer entièrement la vénérable barge de bataille ? Mais la voix d’un des serfs chargés des communications détourna son esprit de la question. -« Commandant, une communication en provenance d’Echtelion. » Le space marine appuya sur une touche du pupitre de son fauteuil et une voix s’éleva du haut-parleur placé dans le dossier. -« Bon retour parmi nous, Seigneur Vestus. » C’était le commandant Constantin, de la deuxième compagnie. -« Votre triomphe sur Calique vous honore, ainsi que vos guerriers. Le Seigneur Valens demande à ce que vous lui présentiez votre rapport dès votre arrivée. Vous avez l’autorisation de rejoindre le quadrant orbital. Le vecteur est le 44.1.T.8. » Les cinq vaisseaux infléchirent leur trajectoire en direction de la planète, laissant Starpoint et la barge derrière eux. Modifié le 7 février 2006 par The Last Sword Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Génie du mal Posté(e) le 31 décembre 2005 Partager Posté(e) le 31 décembre 2005 C'est pas mal, ne te laisse pas décourager par le manque de réponse, je pense que lorsque tu rentreras dans le vif du sujet, la guerre et tout ça, ça ira mieux... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
yohannlb36 Posté(e) le 2 janvier 2006 Partager Posté(e) le 2 janvier 2006 En deux mots, J'ADORE!!! Ta description du warp est prenante, celle de Starpoint aussi, on découvre un autre pan de la vie d'un chapitre (le pan administratif), le prologue me fait saliver et la suite s'annonce belle... Seul bémol, le fait que tes SM connaissent l'existence des démons, ça n'est pas (vieux) fluff... Mais bon, licence artistique oblige, tu es pardonné... Yohann, admiratif... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 23 janvier 2006 Auteur Partager Posté(e) le 23 janvier 2006 (modifié) La voilà enfin. J'ai mis pas mal de temps, c'est vrai, mais c'était pour que ça soit le mieux possible. Merci à Plus et Génie du Mal, mes lecteurs-test. J'ai également modifié la description de la forteresse dans le premier post sur leurs conseils. Trois space marines en armure marchaient d’un pas rapide dans le couloir. Le capitaine Vestus était en tête, son casque sous le bras et la cape volant derrière lui, suivit par deux frères de bataille qui portaient un coffre blindé. Malgré son poids il ne semblait pas les ralentir. Ils parcoururent rapidement la distance séparant l’ascenseur du bureau du Maître de Chapitre. Deux space marines de la Garde des Lames, la garde personnelle de Tibère Valens vêtue d’armures dorées, se tenaient de part et d’autre d’une épaisse porte blindée. Elle ne portait aucun ornement si ce n’était le sceau des Metamarines. Les deux gardes n’étaient pas armé de bolters, ces fusils d’assaut qui formaient l’équipement standard des space marines, mais de grandes hallebardes énergétiques, capables de trancher n’importe quel matériau. Un bolter était intégré au manche, au niveau de la lame. Même si ces hallebardes, des pièces uniques fabriquées avec minutie par les artisans du Chapitre, avaient une fonction décorative, l’ensemble n’en formait pas moins une arme redoutable. Les trois arrivants s’arrêtèrent devant les sentinelles. -« Le seigneur Valens a demandé à nous voir immédiatement. » annonça le capitaine. -« Nous avons été prévenus. » répondit l’un des gardes, « Il vous attend. » La porte s’ouvrit en son milieu et les deux cloisons blindées s’écartèrent. Les trois guerriers entrèrent. Tibère Valens était debout près du projecteur holographique incrusté dans le sol du centre de la pièce. Il était imposant, plus encore qu’un space marine normal. Cela ne tenait pas qu’à sa taille. Il se dégageait de lui une intimidante aura de puissance. Il était en grande discussion avec frère Gemnus. Ce dernier portait une armure énergétique normale, mais son pack dorsal était hérissé de bras articulés, de pinces, de tenailles, de chalumeaux de scies circulaires et d’autres outils à l’usage indéterminé. L’épaulière gauche, au lieu de montrer sa compagnie d’affectation, était ornée d’un crâne métallique surmontant une roue dentée, le symbole de l’Adeptus Mechanicus. C’était un techmarine, initié aux arcanes de la technologie par les techno-prêtre de Mars. Frère Gemnus était le plus vieux des techmarines au service du Chapitre et il assurait la fonction de Maître de Forge. À ce titre, il supervisait l’approvisionnement des Metamarines en armes, munitions et véhicules, ainsi que la maintenance du matériel et la direction de l’Arsenal. Les deux space marines cessèrent leur conversation quand le capitaine Vestus et ses hommes entrèrent. Ces derniers posèrent le coffre sur le sol et tous trois saluèrent à la manière du Chapitre, en frappant leur poing droit sur leur cœur. -« Bienvenue, frère Vestus. » fit le Maître de Chapitre en leur rendant leur salut. « Votre succès honore votre compagnie et le Chapitre tout entier. » -« Oui, seigneur, mais ce succès a un coût. Quatre frères de bataille sont morts sur Calique. » répondit le capitaine. -« Qui s’occupe de leurs corps ? » -« Le chapelain Kirius, seigneur. » -« Transmettez-lui que la cérémonie en leur honneur aura lieu ce matin, pendant la messe d’ouverture des Jeux. » -« Ce sera fait. » -« Vous avez affronté les drones-tueurs de nos frères de Mars, il me semble. » -« C’est exact. C’est contre eux que nos frères sont morts. Les techno-prêtres ont réussi à convaincre le commandement de la Garde Impériale qu’il valait mieux envoyer des machines plutôt que des hommes contre les rebelles des cités flottantes. Cela ne nous a pas facilité la tâche. On peut discuter avec un peloton de la Garde, pas avec un drone.» Le Maître de Chapitre reste pensif quelques instants. -« Bien, montrez-nous le fragment. » Le capitaine Vestus fit un geste à ses hommes et ceux-ci s’agenouillèrent devant le coffre. Frère Gemnus s’approcha tandis qu’ils l’ouvraient. Il contenait un écrin noir au cœur duquel était niché un cube cristallin. Le techmarine tendit une pince et s’en saisit avec délicatesse. Il l’examina quelques instants puis le tendit vers Tibère Valens. Il ne s’en saisit pas mais le regarda avec attention. La surface cristalline était rayée et altérée, au point de devenir opaque par endroits. Le cube émettait une faible lumière bleutée et il devinait plus qu’il ne voyait les données qu’il contenait. Des courbes, des schémas, des équations et des notes manuscrites se déployaient sous ses yeux, se chevauchant et se recoupant de manière aléatoire. Il ne comprenait rien au fascinant ballet des données du Schéma de Construction Standardisé, mais il faisait confiance à frère Gemnus pour les extraire et les ajouter à celles des autres fragments déjà retrouvés. -« Votre techmarine a-t-il déjà étudié le fragment ? » demanda Tibère Valens en s’arrachant à la contemplation du cube. -« Oui, il y a consacré un peu de temps. C’est bien une partie du Schéma de Construction Standardisé du chasseur Opéron. D’après lui certaines des données sont déjà connues, mais d’autres sont totalement nouvelles. Il n’a pas eu le temps d’en découvrir davantage pendant le voyage de retour. » -« Bien. Vous pouvez aller vous préparer pour les Jeux, frère Vestus. » Le capitaine salua et s’en alla vers la sortie suivit de ses hommes. Il s’apprêtait à sortir quand le Maître de Chapitre ajouta quelque-chose. -« J’allais oublier. Vous êtes convoqués avec tous les capitaines à ma tente du campement du Col des sivres, ce soir, après la cérémonie des novices. » -« Bien, seigneur. » Les trois space marines sortirent et Tibère Valens se tourna vers le Maître de Forge. Il contemplait le cube où on pouvait reconnaître la silhouette du chasseur Opéron. Trapu et court avec son aileron dorsal et ses deux courtes ailes latérales, inclinées vers le bas, elle était caractéristique. Ce chasseur n’était utilisé que par le Chapitre, et n’était pas reconnu par l’Adeptus Mechanicus, qui en ignorait d’ailleurs l’existence. C’était par hasard que les Metamarines avaient découvert le Schéma de Construction Standardisé, le SCS, de ce chasseur air-espace. Leurs techmarines l’avaient restauré, et complété là où les données étaient trop abîmées pour pouvoir un jour être reconstituées. Les SCS étaient les vestiges du Moyen-Âge Technologique, cette époque où l’humanité avait autrefois atteint l’apogée de son développement en s’élançant à la conquête des étoiles et fondant son premier empire. Mais les technologies qui avaient rendu cela possible avaient également causé sa ruine. On ignorait ce qui s’était vraiment passé, et les seuls témoignages fiables s’étaient éteints dans la poussière des millénaires morts. On murmurait que les machines s’étaient soulevées. Ce qui était sûr, c’est que l’Ere des Luttes avait plongée l’humanité dans un nouvel âge sombre qui avait pris fin avec la Grande Croisade de l’Empereur et l’avènement de l’Imperium. Frère Gemnus regardait le témoignage du passé et semblait captivé. Bien que le visage du techmarine soit inexpressif, Tibère Valens le connaissait suffisamment pour savoir qu’il était comme un enfant qui vient de trouver un trésor et qu’il n’avait plus qu’une envie : étudier le SCS, découvrir ses secrets et apporter sa pierre à l’œuvre de ses prédécesseurs qui avaient travaillé avant lui sur le chasseur Opéron. -« Je suis inquiet, frère Gemnus. Je n’aime pas ce que font les techno-prêtres sur Calique. Nous avons déjà assez des ennemis qui se pressent à nos frontières, sans que leurs expériences ne ressuscitent les créations qui ont autrefois mené l’humanité à sa chute. Nous ne pouvons permettre qu’ils nous ramènent à l’Ere des Luttes. » -« Je doute qu’ils arrivent à recréer notre ennemi d’alors. Le savoir est perdu depuis trop longtemps, l’humanité a perdu la maîtrise des techniques nécessaires, et puis… l’Inquisition veille. » répondit le Maître de Forge en quittant à contrecœur le SCS des yeux. -« Vous avez sans doute raison. Que pensez-vous pouvoir tirer de ce fragment ? » -« Difficile à dire. Quelques indices laissent supposer que l’Opéron pourrait être équipé d’un générateur warp. Il y a aussi des schémas complets que nous n’avions jusqu’ici que partiellement et où les Maîtres de Forge qui m’ont précédé ont dû combler les vides. » Le regard du Maître de Chapitre s’alluma. -« Un chasseur équipé d’un générateur de saut ? Vous imaginez l’avantage tactique que cela nous donnerait ? » Il s’arrêta et se plongea dans ses pensées, le regard dans le vide. La flotte qu’ils auraient bientôt à affronter serait supérieure en nombre à celle que Jomark pouvait rassembler. Mais si les chasseurs Opérons pouvaient réaliser des micro-sauts warp pour frapper l’ennemi au cœur, les chances seraient à peu près équivalentes pour les deux flottes de guerre. Il faudrait retarder le départ du Chapitre, mais le jeu en valait la chandelle… -« Frère Gemnus, combien de temps vous faudrait-il pour équiper nos chasseurs ? » -« Dix mois au moins, un an s’il y a des problèmes techniques à régler, et il y en aura. » Le Maître de Chapitre soupira. Il ne pouvait pas attendre aussi longtemps. Il avait espéré disposer des nouveaux chasseurs à temps, mais après tout, la meilleure des armes n’était-elle pas la foi en l’Empereur ? -« Bien. Merci, frère Gemnus, vous pouvez vous retirer. » Le Maître de Forge salua puis sortit de la pièce, portant le coffre sans effort grâce aux bras articulés de son harnais. Tibère Valens s’était déjà remis au travail derrière son bureau, s’attelant à la lourde tâche que représentait le fonctionnement d’un Chapitre. Modifié le 7 février 2006 par The Last Sword Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
yohannlb36 Posté(e) le 24 janvier 2006 Partager Posté(e) le 24 janvier 2006 On ressent toujours cette approche pour le néophyte, mais cela n'est pas rébarbatif... Sinon, d'un point de vue plus personnel, j'entrevois un bout de début de la fissure que tu m'avais promis... Yohann, la suite, c'est pour quand? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 25 janvier 2006 Auteur Partager Posté(e) le 25 janvier 2006 (modifié) C'est pour ce soir ! Revoilà le chapelain Kirius, en attendant qu'on reparle de la guerre qui se prépare (c'est pour la suite qui est déjà en boîte et prête à l'envoi). Le chapelain Kirius traversait l’immense cour circulaire de la forteresse-monastère en direction des portes de la cathédrale. Les hauts murs de la forteresse ceinturaient l’horizon tout autour de lui. Le thunderhawk qui les transportaient, le capitaine Vestus et lui, s’était posé en haut de la plus haute tour où se trouvaient les bureaux du Maître du Chapitre. Il ne restait à Kirius qu’à rejoindre ses quartiers dans l’annexe du Sanctus, en passant par la cathédrale. Il était le chapelain de la sixième compagnie de réserve, et en tant que tel il était plus souvent amené à remplacer un de ses frères qu’à combattre auprès des guerriers de son corps d’armée. Les chapelains des cinq compagnies de combat avaient leurs quartiers dans la tour réservée à la leur. Ceux des compagnies de réserve étaient logés dans le Sanctus, avec leur escouade Reclusiam. Tout en marchant d’un pas vif, Kirius regardait tout autour de lui, s’imprégnant de l’atmosphère d’Echtelion qu’il avait laissé si longtemps derrière lui. Il aurait dû être de retour depuis trois mois, mais le chapelain de la troisième compagnie avait été blessé et il avait dû le remplacer pendant l’opération sur Calique. Il faisait encore nuit noire, même si le ciel à l’ouest laissait deviner le jour qui se lèverait dans deux heures, et Kirius devinait plus qu’il ne voyait les détails de la cour. Les immenses murs qui la ceinturaient semblaient se fondre dans la roche qui formait le socle de la forteresse-monastère. Perpendiculairement à la paroi du volcan sur lequel elle était bâtie, une saillie rocheuse s’élançait vers le vide, comme la lame d’un couteau. On avait construit la cathédrale sur le sommet de cette saillie, de sorte qu’elle se trouvât au même niveau que le sol de la cour. Les vitraux de la cathédrale donnaient sur le vide et aucun obstacle ne venait empêcher la lumière d’éclairer l’intérieur du vaste lieu de culte. Au centre de la cour pavée, un immense aigle bicéphale était gravé dans un cercle de pierre blanche. Dix allées faites de la même pierre blanche allaient du cercle aux tours des compagnies placées à intervalles réguliers sur le mur. Le chapelain atteignit enfin le parvis de la cathédrale. Il monta les quelques marches et se dirigea vers la petite porte qui se découpait dans les énormes battants d’airain qui ne servaient que lors des grandes cérémonies, quand le Chapitre était réuni. La cathédrale était silencieuse à cette heure. Le ballet des serviteurs préparant les lieux pour la messe d’ouverture des jeux ne commencerait que dans une heure. Des volutes d’encens s’échappaient des encensoirs suspendus à la voûte, quinze mètres plus haut, répandant leur parfum apaisant sous les arches gothiques. Il régnait en permanence dans ce lieu frais et embaumé une atmosphère de tranquille sérénité. La cathédrale avait la forme d’un rectangle. Le chœur, tout au fond, brisait sa géométrie avec son mur en demi-cercle. Tout l’espace entre l’entrée et le chœur était vide. C’était là que les space marines se tenaient lors des cérémonies. Ils étaient debout ou agenouillés, mais jamais assis, d’où l’absence de sièges. Un tapis rouge traversait la cathédrale dans toute sa longueur. Les colonnes massives qui soutenaient la voûte s’intégraient aux murs. Pendant la journée, les rayons du soleil traversaient les immenses vitraux et remplissaient la cathédrale d’un ballet coloré. Kirius remonta le tapis rouge après s’être agenouillé avec respect devant l’autel lointain qui occupait le centre du chœur. Il était au milieu de la cathédrale, lorsqu’une voix rompit le silence apaisant qui régnait. -« Frère Kirius ! Vous êtes enfin de retour ! » Le chapelain se retourna et vit un space marine en armure avancer vers lui à grand pas. Il sourit en le reconnaissant. -« Frère Meirion, comment allez-vous, vous et vos hommes ? Comment avez-vous survécu sans moi ? » Frère Meirion arriva à la hauteur de Kirius, et les deux hommes s’étreignirent. -« Ce n’est pas de nous qu’il faut s’inquiéter ! Le sergent Tymnon est un bon guerrier, mais il n’a jamais servi de chapelain auparavant. » -« Il s’en est tiré avec honneur, comme vous voyez, mais j’ai hâte de vous avoir à nouveau à mes côtés. » Les deux hommes se mirent en marche vers le parvis de la cathédrale, afin de parler sans troubler les lieux. -« Alors, comment s’annoncent les jeux ? » demanda Kirius. -« Hé bien, nos novices devraient faire honneur au Chapitre, mais les royaumes n’ont pas l’intention de nous laisser la voie libre. Je pense que nous ne serons pas vainqueurs dans toutes les épreuves. » -« Tant mieux, cela veut dire qu’il y aura parmi les champions des royaumes quelques jeunes gens dignes d’entrer au Chapitre ». -« Oui, certainement. Et puis il y aura le duel final, qui sera disputé. Le nouveau champion des royaumes est un maître d’armes du niveau de notre Maître de Chapitre. C’est d’ailleurs lui qui l’affrontera cette année. » -« Tibère en personne va affronter le champion ? » s’étonna le chapelain. -« Oui, il va y avoir du spectacle. Et la clôture des jeux sera exceptionnelle cette année. Le Seigneur Valens a fait appel aux artisans les plus renommés du Secteur pour organiser le feu d’artifice, et le banquet sera somptueux. On le prépare depuis deux mois. Mes hommes et moi-même avons chassé un des plats il y a quelques jours. » -« Quel animal ? » demanda Kirius. -« Je ne vais pas vous gâcher la surprise » répondit le sergent Meirion en souriant. « Nous avons reçu des consignes strictes. Interdiction d’en parler à qui que ce soit. Même en confession, je ne pourrais pas vous le dire. » Le chapelain allait répondre quand un bip discret lui annonça que le thunderhawk ramenant les corps des guerriers tombés sur Calique venait de quitter la frégate en orbite. -« Meirion, il va être temps d’aller chercher nos frères. » -« Bien. J’appelle mes hommes. » Le sergent mit son oreillette qui lui servait quand il ne portait pas son casque. -« Je suis avec le chapelain. Montez nous rejoindre sur le parvis, nous avons du travail. » Puis il se tourna vers Kirius. -« J’ai oublié de vous dire, le Seigneur Valens a demandé à ce que les gradés aient une cavalière pour le bal de clôture. » -« Vous faites bien de me prévenir, je n’ai qu’un jour et demi. » -« Ce n’est pas comme si vous ne saviez pas qui inviter. » fit Meirion. -« Oui, mais il faudra aller la chercher. Et vous, qui avez-vous invitée ? » -« Vous vous souvenez de Lorane ? Nous l’avions rencontré pendant les manœuvres au Sud, il y a un an. J’ai appris par hasard qu’elle venait pour les jeux et je l’ai invité. » -« Je me souviens, oui. » Kirius fit quelques pas vers le centre de la cour, où le thunderhawk devait arriver, puis il se retourna. -« Frère Meirion ? » -« Oui ? » -« N’oubliez pas votre vœu de chasteté. » fit-il avec un clin d’œil. *** Suite *** Tibère Valens regardait le ciel mais son esprit était ailleurs. Ici, au col des sivres, tout près du sommet du volcan, le regard ne rencontrait aucune limite jusqu’à l’horizon. Les détails du paysage disparaissaient dans l’obscurité de la nuit. Les dernières lueurs du soleil étaient encore visibles à l’est, mais le disque lui-même avait déjà disparu et sur le bleu profond du firmament, les premiers astres s’allumaient. Pendant les deux jours que duraient les Jeux, la moitié de la planète prenait ses quartiers au col des sivres. Le lieu, qui devait son nom aux oiseaux qui y nichaient le reste de l’année, accueillait les tentes du Chapitre, des délégations des royaumes d’Echtelion et des innombrables personnes qui venaient assister à cet événement exceptionnel. Le sommet du col formait une vaste étendue plane capable de d’accueillir les milliers de personnes qui se rassemblaient à cette occasion. Les discussions, les chansons et l’odeur des grillades montaient jusqu’au promontoire rocheux où le Maître de Chapitre avait ses quartiers, et une atmosphère de fête planait sur l’immense mer de tentes. Les space marines se promenaient dans les allées, discutant avec les habitants et partageant les repas improvisés à chaque carrefour. Les soirs des Jeux, les rivalités entre royaumes et les frontières imposées par la société s’effaçait, et il n’était pas rare de voir les seigneurs eux-même se mêler au peuple. D’habitude Tibère lui-même arpentait le campement. Mais il ressentait ce soir le besoin de s’isoler. La journée avait été rude. Il avait à peine fini de donner ses ordres aux chantiers navals et à l’arsenal qu’il avait été temps de rejoindre la cathédrale pour la messe d’ouverture des Jeux, en présence des seigneurs d’Echtelion. Tout le monde était ensuite monté en procession vers la caldeira aménagée en arène au sommet du volcan, au son des cantiques. Une fois que tout le monde avait été installé dans les gradins taillés dans la pierre, il avait pu déclarer les Jeux ouverts et les épreuves avaient commencé. Course de chars, course à pied, lancer de javelot, tir à l’arc et au fusil-laser, les compétitions n’avaient pas manqué. Il avait ensuite présidé au banquet qui se tenait dans sa tente. Mais maintenant que l’agitation de la journée était retombée, ses préoccupations revenaient à la surface. Et tandis que le campement résonnait des bruits de la fête qui commençait, Tibère Valens ne ressentait qu’un sentiment d’oppression. Demain, dans l’après-midi, il combattrait en duel à main nue Druss, le champion désigné par les royaumes d’Echtelion pour défendre leur honneur. Leur combat avait lieu en mémoire de celui qui avait opposé Tigur Dioclétien, le premier Maître des Metamarines, au chef de guerre des rois d’Echtelion, quand les natifs avaient tenté de chasser les space marines de leur planète. Dioclétien avait gagné et épargné la vie de son adversaire, faisant de lui son débiteur. Il avait demandé un simple entretien, au cours duquel il avait expliqué sa mission. Depuis, les space marines et les royaumes vivaient en bons termes. Mais la fin du duel avait laissée ouverte la question du vainqueur, car selon la coutume le vaincu devait mourir. Ainsi, chaque année à l’occasion des Jeux, un champion désigné par les royaumes affrontait celui du Chapitre, poursuivant ce combat sans fin. Cette année, c’était Tibère Valens en personne qui représenterait le Chapitre, et les royaumes avaient choisi un adversaire à sa hauteur. Mais ce n’était pas ce qui l’inquiétait. Non. Tout son esprit était tourné vers l’appel au secours qu’ils avaient reçu dans la nuit. Il était conscient que cela risquait de diminuer ses capacités martiales pour le lendemain. Il lui faudrait consacrer quelques heures à méditer pour chasser ses préoccupations et préparer son esprit. Son corps, lui, était toujours prêt. Le bruit d’une toile qu’on écarte attira son attention. Il se retourna vers sa tente pour voir qui venait à sa rencontre. Le space marine portait l’armure dorée de sa garde personnelle. Il avait son bolter en bandoulière et une matraque électrique à la ceinture. Même s’il n’y avait jamais eu de problème durant les Jeux, Tibère Valens préférait avoir un service d’ordre prêt à toute éventualité. -« Seigneur, les capitaines sont arrivés. On les a conduit dans la grande loge. » l’informa le space marine en saluant. -« Merci. J’arrive tout de suite. » Le guerrier salua à nouveau et se retira. Le Maître de Chapitre ne le suivit pas immédiatement. Il ferma les yeux quelques secondes, chassant ses inquiétudes. Quoi qu’il arrive, l’Empereur était à ses côtés et il n’avait pas à redouter l’avenir. Quand il rouvrit les paupières, il avait à nouveau cette aura de puissance, cette impression d’infaillibilité et de volonté sans faille qui était la marque des Guerriers-Phœnix. Tibère Valens souleva l’étoffe et entra dans la tente. Le contraste avec l’extérieur était frappant. Tout ici était lumineux et chaleureux. La lumière d’ambre des lampes à huile semblait presque liquide sur l’étoffe qui formait l’intérieur de la toile de tente, et elle faisait scintiller les dorures des tapis qui couvraient le sol. La toile blindée cachait aux regards la profusion de lumière qui éclairait la tente. Le Maître de Chapitre rejoignit le dôme au centre de la tente. Les dix capitaines de compagnie s’y trouvaient déjà et ils se levèrent comme un seul homme quand il entra. Il leur rendit leur salut et se plaça au centre de la pièce, juste à côté d’un dispositif holographique portable. La base cubique était surmontée par un disque avec en son centre un cristal de projection. C’était le genre de matériel facile à emporter qu’on retrouvait sur tous les champs de bataille où combattaient les armées de l’humanité. Les capitaines se rasseyèrent sur les bancs placés en arc de cercle et attendirent que le Maître de Chapitre prenne la parole. -« Bonsoir, messieurs. Hier, dans la nuit, nous avons reçu un appel au secours général. La forteresse sectorielle de Jomark demande assistance à toutes les forces militaires capables de rallier la planète sous un mois. » Il fit une pause, le temps d’afficher dans les airs, au centre de la pièce, une représentation de la galaxie. Il zooma sur le Nord-Est, jusqu’à ce qu’on puisse voir deux points clignoter. Un trait bleu les relia. -« Je récapitule l’historique des évènements. Il y a cinq mois, la Confédération de Glosst proclame son indépendance vis à vis de l’Imperium. Depuis quatre mois, ses forces militaires, rassemblées en Légions, prennent le contrôle des planètes alentours. » Des petits points rouges s’allumèrent, mettant en évidence les planètes en question. -« Il ne s’agit pas de simples opérations de pillage. Les Légions envahissent ces mondes, les soustrayant à Sa Lumière. Vous pouvez constater que ces planètes forment une ligne presque droite. Si nous la prolongeons, elle traverse plusieurs systèmes majeurs de l’Imperium, dont Jomark. Et si nous la prolongeons encore… » Le trait rouge figurant la trajectoire des Légions s’allongea encore, et petit à petit sa destination se fit plus précise. Jusqu’à ce qu’il s’arrête dans le segmentum solar. Il y eut des murmures parmi les capitaines. -« Terra. Leur objectif ultime est la capitale de l’Imperium. Nos archivistes ont calculé qu’il leur faudrait environ sept ans pour rallier le système solaire. Ce ne serait qu’une sinistre plaisanterie si Glosst n’avait pas les moyens de ses ambitions. » La carte de la galaxie fut remplacée par des chiffres et des symboles ésotériques. -« Depuis dix ans, au nom de l’Imperium, Glosst s’est constitué un empire organisé en confédération et a rassemblé sous son symbole, la Bannière Noire, plus de vingt systèmes et leurs ressources, sans compter la flotte sectorielle basée dans le système et qui lui a juré allégeance. La plupart de ces ressources a servi à la constitution d’une armée indépendante bien que théoriquement soumise au Departmento Munitorum. Dans la pratique, les officiers ne répondent qu’au gouverneur de Glosst et l’organisation des Légions n’a plus rien de commun avec les régiments de la Garde. Jomark pense que les rapports envoyés par le haut-commandement des Légions ne sont pas fiables. Des espions ont été envoyés quand la situation est devenue évidente. D’après leurs informations, la Bannière Noire dispose de l’équivalent de six cents régiments, soit 30 millions d'hommes, à raison de trois cents par planète. Cela signifie que la majeure partie des hommes en âge de combattre est sous les drapeaux. Sa flotte de guerre est inférieure à celle du segmentum, mais plus importante que tout ce que nous pouvons leur opposer. Ils n’ont pas à diviser leurs forces. » Tibère fit une pause et balaya l’assemblée du regard. -« J’ignore si ces forces seront capables de prendre Terra. Et je ne tiens pas à le savoir. » Il changea l’affichage et l’hologramme d’un homme habillé d’un uniforme noir de haut-commandant apparu. Il avait une carrure imposante et un visage dur. Le regard fixé droit devant lui, au-dessus de l’assemblée, il dégageait une impression de puissance. -« Voici l’homme responsable de cette trahison. C’est le gouverneur de Glosst. Mais son titre officiel est seigneur-intendant. Avec ses fidèles de la première heure, pour la plupart à la tête d’une légion, il contrôle tout. Il profite de ce que l’Imperium soit attaqué de toutes parts pour passer à l’offensive. Son discours est simple. L’Empereur, immobilisé sur Terra depuis la trahison de l’archi-hérétique et muré dans son silence, est incapable d’assurer la direction de ses domaines. Face aux dangers qui menacent l’humanité, il propose que soit nommé un intendant qui régenterait l’Imperium au nom de l’Empereur. Et bien sûr il ambitionne d’être cet homme. » Le Maître de Chapitre soupira. -« Malheureusement, la foi de nombres de nos frères est insuffisante. La plupart des planètes conquises se sont rendues sans combattre. Elles ont rejoint à bras ouverts le Nouvel Imperium du seigneur-intendant. Quant à celles qui ont refusé, ses armées leur ont montré pourquoi il a gagné le surnom de Génie du Mal. » Tibère fit une pause, laissant les capitaines assimiler les informations qu’il venait de leur donner. -« Il y autre chose. C’est un psyker. Puissant, qui plus est. Il n’a jamais été repéré par l’Administratum, il n’a jamais été formé, mais pourtant il maîtrise ses pouvoirs avec dextérité. Vous savez ce que cela signifie. » -« Il est protégé par les Puissances de la Ruine… » souffla l’un des capitaines. -« En effet. Le Grand Manipulateur, pour être précis. Les dieux sombres n’ont pas renoncé à la guerre éternelle qu’ils ont déclarée à l’humanité.. Nous devons arrêter les Légions de la Bannière Noire sur Jomark ou bien l’ouragan balaiera la galaxie, car je doute que les traîtres de l’œil de la Terreur restent sans bouger tandis qu’un de leur maître répand la destruction à travers l’Imperium. » Le Maître de Chapitre éteignit le projecteur. -« Nous nous retrouverons demain pour les affectations de chaque compagnie. D’ici là… Profitez de la fête. » Les capitaines se levèrent et quittèrent la loge, la mine grave. Ils avaient tous prit la mesure du péril qui menaçait l’Imperium. Tibère quitta lui aussi la salle, laissant aux serfs du Chapitre le soin de la ranger. Il ne connaissait pas le découragement, le conditionnement psychique subit par tout space marine l’en empêchait. La peur, le désespoir, tous ces sentiments étaient refoulés au plus profond de son âme. Mais l’idée que son espèce soit à jamais condamné à combattre et à payer sa survie de son sang éveillait en lui leur écho, comme s’ils tentaient de traverser l’abîme creusé entre lui et eux par son inconscient. Il retourna à l’extérieur, derrière la tente, pour contempler les étoiles. Enfant, quelques siècles plus tôt, il levait déjà des yeux émerveillés vers les astres, et leur spectacle avait alors quelque-chose d’apaisant. Aujourd’hui encore il ressentait cette sérénité, mais les astres n’avaient plus rien de merveilleux. À l’aube des temps, alors que les premiers humains levaient les yeux vers les étoiles sans comprendre l’immensité de l’univers, des guerres déchiraient déjà les cieux. Et quand les humains s’étaient élancés vers des astres lointains qui étaient autant de promesses, il leur avait fallu eux-aussi prendre les armes ou mourir. Tibère Valens levait les yeux vers le ciel, cherchant l’émerveillement qu’il ressentait autrefois. Mais les étoiles scintillaient comme autant de menaces contre l’humanité. Modifié le 7 février 2006 par The Last Sword Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
yohannlb36 Posté(e) le 25 janvier 2006 Partager Posté(e) le 25 janvier 2006 Ce qu'il y a de bien avec toi et ton texte, c'est que les personnages sont sympathiques (peut-être trop pour des SM), mais au moins, avec un tel chapelain, aller prier doit être plutôt cool (ha, chanter "Reviens, Empereur reviens", quelle joie... )... Bref, toujours un bon texte... Yohann, et serveur, vous m'en remettez un peu? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 26 janvier 2006 Auteur Partager Posté(e) le 26 janvier 2006 Je sais que mes space marines sont un peu éloignés des standards, mais c'est voulu. Je ne voulais pas faire un Chapitre trop semblable aux Dark Angels et autres Black Templars. Je me retiens pour ne pas en dire trop sur la suite. Je dirais juste que nous croiserons des space marines plus proches de l'idée qu'on en a. (J'en profite pour faire un peu de pub : je les mentionne dans l'Index Astartes, voir ma signature) Ceci dit, les Metamarines ne se mêlent pas aux habitants d'Echtelion comme les Kai Bakufu à ceux d'Izuchi/Edo, et il leur viendrait encore moins à l'idée de fonder une famille. La suite pour demain soir/samedi matin, le temps de prendre un peu d'avance. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 28 janvier 2006 Auteur Partager Posté(e) le 28 janvier 2006 Mise à jour avec le briefing du Maître de Chapitre devant les capitaines de compagnie. J'ai essayé de faire ressortir les sentiments de Tibère Valens et le contexte général de Warhammer 40k. À vous de me dire si c'est réussi . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
criomega Posté(e) le 31 janvier 2006 Partager Posté(e) le 31 janvier 2006 excellent texte! continue et on va finir par te demander de l'éditer non sérieusement l'ambiance est bien retranscrite et ton recit est facile a lire pour un neophyte je ne demande qu'une chose:LA SUITE!!!!!! franchement, moi aussi j'ecrit un texte et j'aimerais bien reussir à atteindre ton niveau allez bonne continuation et en espérant que tu ais le temps pour nous faire parvenir la suite rapidement Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
yohannlb36 Posté(e) le 31 janvier 2006 Partager Posté(e) le 31 janvier 2006 À vous de me dire si c'est réussi C'est réussi, pas de soucis de ce côté-là... Seul bémol fluffique: Face aux dangers qui menacent l’humanité, il propose que soit nommé un intendant qui régenterait l’Imperium au nom de l’Empereur. Le gouverneur Glosst doit sûrement oublier les 12 Hauts-Seigneurs de Terra qui ont cette charge d'intendant... Enfin quand on veux prendre le pouvoir, on oublie généralement ce genre de détail... Yohann, j'attends la suite... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 3 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 3 février 2006 (modifié) La suite ce soir. C'est l'avant-dernier passage du premier chapitre. Au menu un peu d'action, histoire de voir de quoi sont capables les meilleurs guerriers Metamarines. Mais avant, les réponses aux commentaires. Yohann > Effectivement il zappe les Hauts-seigneurs. Mais à part les quelques dignitaires de l'Imperium, qui connaît leur existence ? La plupart des personnes qu'il rencontre ignorent que les hauts-seigneurs dirigent tout au nom de l'Empereur. Et puis dans l'idée du Génie du Mal, il faut une seule personne pour prendre les décisions, pas douze. Criomega > Merci pour le compliment, ça fait toujours plaisir. Je trouve que je n'ai pas de mérite à écrire comme je le fais, j'essaye simplement de faire le mieux possible. Et puis je lis beaucoup depuis longtemps, ça me donne des références, des idées et des conseils. Est-ce que tu publieras ton texte sur le Warfo ? Et maintenant... Midi. Le soleil au zénith éblouissait la gigantesque arène de ses rayons. Le bleu azur du ciel, le jaune du sable et le noir de la foule immense qui occupait les gradins étaient les seules couleurs. Kirius était installé sur le deuxième niveau des gradins, tout prêt de l’arène. Le Temple Solaire était aménagé dans la caldeira ovale au sommet du Mont-Flamme. Les parois de la dépression avaient été taillées pour former des gradins, une sorte d’escalier à l’échelle de géant dont les marches serviraient de sièges. La première rangée dominait l’arène centrale. De forme ovale comme la caldeira, son sol était recouvert d’une couche de sable fin et on y accédait par deux passages, aux extrémités de l’ovale. L’axe que les deux herses formaient était aligné avec les points où le soleil se levait et se couchait lors du solstice d’été. Le chapelain était en compagnie de la délégation de son royaume d’origine, Roche-faucon. C’était l’un des plus petits et l’un des plus prospères. Pour un petit royaume comme le sien où tout le monde connaissait les autres au moins de nom, c’était une grande fierté qu’un des fils du pays soit entré au service du Chapitre. Kirius recevait toujours un bon accueil et l’honneur rejaillissait sur sa famille. À chaque fois qu’il revenait sur Echtelion, Kirius se devait de passer quelques jours sur les terres de sa famille et lors des Jeux il rejoignait la délégation du royaume. Il était assis avec Thibault de Roche-faucon, le capitaine de la garde, le prévôt et d’autres responsables du royaume, accompagnés par une bonne moitié des habitants venus soutenir leur représentant dans l’arène ces deux derniers jours. Frère Meirion et son escouade étaient là également. Mais cet après-midi ce n’était pas les champions de Roche-faucon qu’ils étaient venus soutenir. Au centre de l’arène, on avait tracé à la peinture un grand cercle blanc. Et au milieu du cercle se tenaient deux hommes face à face. Tibère Valens avait passé la nuit en méditation, et il s’était ensuite entraîné depuis le lever du soleil, en prévision de cet affrontement. L’homme qui se tenait devant lui était également un maître de Lutte d’Acheon, cet art martial étrange qui allie les techniques de la lutte et de l’aïki-tsu aux méthodes de méditation des moines de l’Ordre Contemplateur de Saint Maxence-de-Xylène. Le résultat de cette fusion est un ballet étrange et envoûtant, où l’acte n’est que le prolongement de la pensée, voire une pensée lui-même. Le Chapitre avait adopté cet art en raison de sa philosophie proche de la sienne. Les Metamarines avaient même été plus loin en portant cet art à la perfection. Chaque frère de bataille s’entraînait quotidiennement à la Lutte et tentait d’en appliquer la philosophie à chaque aspect de sa vie. Les préceptes de paix intérieure étaient d’un grand secours pour ces guerriers dont la guerre était la raison de vivre, et celle de mourir. Ceux qui parvenaient à atteindre la quintessence de cet art martial était l’objet d’un respect particulier. On les appelait les Guerriers-Phœnix, ceux qui avaient sublimé la nature humaine pour la porter à la perfection, suivant en cela l’exemple de l’Empereur. Tibère Valens étaient l’un des guerriers mythiques, le seul actuellement, un exemple pour son Chapitre et Echtelion. Le space marine et Druss, le champion des royaumes, étaient de force et de stature équivalente. Là où Tibère affichait des capacités décuplées par les modifications génétiques, Druss opposait une constitution naturelle largement supérieure à la moyenne des humains. Mais à leur niveau ce ne seraient pas la force brute ou le nombre de prises connues qui feraient la différence. Le combat se jouerait sur un plan non-physique, celui de la volonté. C’était l’essence de leur art martial. Les deux hommes étaient en pagne, pour gêner au minimum leurs mouvements. Rien d’autre n’était autorisé. Leur corps serait leur seule arme. Ils attendaient. Personne ne donnerait le signal du départ. Le duel débuterait au moment juste, celui que leur conscience percevrait depuis son état de transe. Tibère Valens et son adversaire commençait déjà à s’y plonger. Peu à peu la réalité du monde se modifiait. L’éclat du soleil s’atténua, la température de l’air diminua comme si une brise venait le rafraîchir et les formes s’estompèrent. Bientôt il n’y eut plus que le ciel d’un bleu azur, le sable d’or et le cercle blanc. Au milieu se trouvaient Tibère et son adversaire, et l’univers se résumait au cercle. Le Maître de Chapitre était en paix. Peu importait qu’il ait les yeux ouverts ou fermés, il avait tout autant conscience de son environnement. Il savait que c’était la même chose pour Druss. Il sentait peu à peu qu’ils entraient en phase, comme si leurs esprits oscillaient chacun sur une fréquence de plus en plus proche. Petit à petit, il sentait son esprit et son corps devenir plus perceptibles en face de lui. Brusquement ils se rejoignirent dans la transe. Le disque de sable parut soudain plus net en comparaison avec le flou du reste de la réalité. Alors lentement, avec grâce, les deux adversaires engagèrent le duel. Pour les spectateurs plus de deux heures d’attente silencieuse venaient de s’écouler lorsque les deux champions s’élancèrent brusquement l’un vers l’autre à une vitesse incroyable. Les coups, parades et ripostes s’enchaînèrent soudain dans un tourbillon où l’on ne distinguait plus rien. Kirius se concentra pour suivre le duel. Tout autour de lui, les gens se penchaient en avant en faisant de même. Il mit un moment avant de commencer à discerner une structure dans le maelström en mouvement que formaient les duellistes. Il reconnaissait certaines attaques qu’il avait lui-même appris, d’autres au contraire lui étaient inconnues. Certaines semblaient impossibles à réaliser pour un être humain. Il lui semblait que Tibère Valens avait adopté une stratégie plus défensive que celle de son adversaire, se contentant de riposter et de lancer quelques attaques sans conviction, devant un Druss déchaîné. Ce dernier lança une attaque d’une violence inouïe qui faucha le Maître de Chapitre. Mais celui-ci accompagna le mouvement de son adversaire et roula sur le sol sans aucun dommage, avant de se relever sans s’arrêter et en lançant son pied vers la tête de Druss. Le champion des royaumes l’évita en reculant d’un pas en se positionnant pour bloquer l’attaque suivante. Les adversaires avaient fini de se jauger, le combat commençait vraiment. Les deux guerriers virevoltaient, enchaînant sans efforts leurs actions, soulevant des arabesques de sable dans leur sillage. Parades, attaques, feintes, ripostes, chacun de leurs gestes étaient fluides et naturels et se suivaient sans temps mort. Plutôt qu’un combat, on aurait dit une danse où chacun des partenaires effleurait l’autre sans jamais le toucher. La victoire revenait à celui qui réussissait à porter un coup au point rouge que les deux duellistes avaient sur le cœur ou à celui qui réussissait à sortir son adversaire du cercle. Mais cette dernière éventualité semblait peu probable au vu de la virtuosité des deux combattants. L'affrontement se poursuivait dans un silence religieux. En s’affrontant, les deux guerriers honoraient l’Empereur et beaucoup de gens étaient persuadés qu’Il était présent pour voir ce combat qui avait lieu en son nom. Le soleil déclinait à l’Est et le combat n’était toujours pas fini. Ni Tibère Valens ni son adversaire ne semblaient montrer de la fatigue. Aucun ne faisait semblant, cela n’aurait servi à rien. La ruse aurait été évidente pour un maître en transe. La foule retint son souffle quand Druss sauta soudain par-dessus son adversaire et se réceptionna dans son dos tout en glissant un bras autour de son cou. Le champion des royaumes propulsa Tibère Valens au-dessus de lui pour le jeter au sol. Sa victoire était inévitable. Tibère Valens sentit son adversaire le saisir. Il aurait pu se dégager, mais c’était inutile. Son esprit en transe était sensible aux innombrables possibilités de l’avenir, et il avait plus perçu que compris qu’il avait la chance de pouvoir porter un coup fatal à son adversaire. Lentement il s’éleva dans les airs et il tournoya sur lui-même avec grâce, se dégageant de la prise. Au lieu d’être projeté à quelques mètres, il atterrit souplement sur le sol juste devant Druss. Le Maître de Chapitre lança une attaque avec la jambe gauche, déstabilisant davantage son adversaire qui commençait à peine à réaliser que sa manœuvre avait échoué. Il para le coup et se remit en position de défense, mais c’était déjà trop tard. Pendant qu’il se concentrait sur la diversion de Tibère Valens, celui-ci lançait déjà son bras droit vers le disque rouge indiquant le cœur du champion des royaumes. Les deux hommes s’immobilisèrent aussi brutalement qu’ils avaient commencé, mettant fin à plusieurs heures de combat ininterrompu. Ils restèrent figés, haletant et en sueur, la main tendue de Tibère à quelques millimètres de son objectif, tandis que leur esprit quittait lentement la transe pour rejoindre la réalité. Les yeux de Tibère Valens perdirent leur éclat vitreux, et il inspira profondément. Les deux guerriers s’écartèrent, reculèrent d’un pas et se saluèrent. Enfin Druss mit un genou en terre devant Tibère Valens, reconnaissant sa victoire, et le stade explosa dans un rugissement saluant le vainqueur. Modifié le 7 février 2006 par The Last Sword Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
yohannlb36 Posté(e) le 5 février 2006 Partager Posté(e) le 5 février 2006 Combat prenant, bien mené; visuellement, on imagine très bien les coups et parades des deux guerriers, même si le combat n'est pas que visuel, mais aussi mental (sans être psychique) et tout cela est bien retranscrit... Me voilà donc obligé d'envoyer moults MP aux différents modos de la section pour voir ton texte édité... Bonne continuation... Yohann, bon, j'commence par qui? :'( Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tano Heefa27 Posté(e) le 5 février 2006 Partager Posté(e) le 5 février 2006 (modifié) ça fait longtemps que j'ai découvert ce texte, mais je ne me suis décidé à le lire enfin qu'aujourd'hui (allez savoir pourquoi :'( .) Tout comme l'Index Astartes Metamarines lui-même, il est excellent . L'originalité de tes idées en un des grands points forts, mais pas le seul, loin de là. Ton style de narration est assez banal, mais son caractère descriptif séduit et immerge le lecteur dans l'histoire de façon rapide et efficace. Inutile donc de préciser que j'attend la suite avec une impatience débordante, mais pas avant l'examen des remarques suivantes. Ce sont des choses que j'ai relevées, parfois des coquilles, souvent des points qui ont tendance à violer le fluff, mais qui n'entachent en aucun cas la qualité littéraire du récit. , aucun besoin de sommeil, Tu précise bien, plus bas, qu'ils ont bel et bien besoin de sommeil, même si c'est à intervalles beaucoup plus marqués que l'humain standard, ce qui me fait penser que c'est une erreur de formulation/ d'innatention. Un Marine peut rester une semaine éveillé tout au plus. Les blocs qui la composaient avaient été taillés dans la roche la plus dure de la planète, dans l’une des coulées de lave. Je ne sais plus si je l'avait déjà relevé après ma lecture de l'IA Metamarine: une forteresse de chapitre est habituellement entièrement faite d'adamantium, sans quoi elle a peu de chance de survivre à un bombardement orbital, et ses parties vitales sont habituellement souterraines. Je suis également inquiété par le manque de défenses. un pack dorsal comprenant une pile nucléaire. Je crois qu'il s'agit carrément d'un petit générateur, comprenant une chambre à fusion. Elle n’était pas uniquement décorative. Tissée dans un maillage d’adamantium plutôt que dans une étoffe, elle faisait une protection efficace pour celui qui la revêtait. Encore une idée séduisante que je salue bien bas . possédant le meilleur matériel du quarante et unième millénaire. L’élite de l’armée impériale. J'aurais écrit "Quarante et Unième Millénaire", mais c'est pour chicaner. Je trouve par contre important de parler des "Armées Impériales". L'Imperium est loin d'en avoir une seule. C’était son devoir, et il l’accomplissait avec joie. J'aurais mis fierté, qui me parait plus militaire, et plus Space Marine. défaut de d’afficher le rang Une petite coquille qu'il serait dommage de laisser. Chaque étoile, chaque corps céleste était représenté ici. Dans ce cas, l'hologramme, pour ne pas être un piêtre schéma ne tenant aucun compte des distances, devraient faire des dizaines, voir des centaines de kilomètres de diamètre. Je pense que s'en tenir à l'affichage des systèmes principaux est déjà très bien en soit. Si tu veux de la précision, décrit des zooms. et instantanées sur une distance excédant la taille d’une planète, Je dirais plutôt à l'échelle interstellaire. D'un système, tout au moins. tous nécessaires à la direction de la frégate d’attaque. Il m'a semblé que le vaisseau transportait une compagnie entière. Si c'est le cas, c'est un croiseur d'attaque et non une frégate. Le croiseur d'attaque est le seul engin théoriquement habilité à transporter, avec la barge de bataille, des Space Marines entre deux étoiles. Il sera escorté par des frégates ou des destroyers. Le chapelain dû enjamber plusieurs câbles avant d’atteindre le marine en faction au sas d’accès qui perçait le côté du trapèze le plus grand. Il me parait inconcevable que le cablage soit apparent sur une passerelle, sauf si le vaisseau est un cours de réparation, ce qui ne semble pas être le cas. -« Frère Friedric, allez prévenir le commandant que nous sommes presque à destination. » Il ne peut pas simplement l'avertir par radio? Celui-ci coulissa avec un bruit de vapeur sous pression et le marine s’engouffra dans le tuyau sous apesanteur, progressant avec rapidité et habileté. Je crois qu'une cabine propulsée magnétiquement serait plus rapide. Et la rapidité est un facteur prédominant, sur un vaisseau faisant au moins plusieurs centaines de mètres (plusieur kilomètres si c'est un croiseur.) seules quelques parties du vaisseau spatial étaient sous gravité artificielle, ce qui incluait la passerelle de commandement , les cuisines et les salles de réunion. En période de combat, toute la frégate était sous gravité zéro afin de réserver l’énergie aux systèmes requis. La gravité artificielle permet justement, en période de combat, de maintenir les choses à leur place, et d'ainsi éviter beaucoup de morts et dégâts matériels. Les chocs endurés par un vaisseau en combat sont parfois mortels, même pour des gens sous gravité artificielle, donc pour ceux qui en plus sont en apesenteur... était réservé au commandant de quart. Pour le moment c’était Kirius qui l’occupait. Si les Metamarines suivent le Codex Astartes -et je crois que c'est le cas-, seuls les Techmarines de leur flotte sont habilité à diriger un vaisseau. Quand la frégate livrait un combat, les machines placées là-haut relayaient les informations depuis les systèmes d’armement. En apesanteur, les notions de bas et de haut devenaient inutiles et il aurait été ridicule de ne pas employer cet espace. Mais tu dis plus haut que la passerelle est sous gravité artificielle... Même ainsi, cependant, des ordinateur peuvent très bien être fixés au plafond, je n'y vois pas d'inconvénients. La voix avait un timbre féminin, mais l’absence d’intonation trahissait sa nature artificielle. ça m'a arraché un sourire . J'imagine assez mal une voix féminine dans un vaisseau SM... Il préférait largement l’univers réel Le Warp aussi est tenu pour réel... je parlerais plutôt d'Univers standard. Ils ne sortent pas de l'hyperespace, là. Le chapelain ressentit une secousse brève et violente qui l’ébranla au plus profond de lui, bien que rien n’ait bougé, et il eut soudain l’impression d’être deux fois au même endroit, à moins qu’il ne soit dans deux endroits en même temps, alors que le warp et l’espace réel se superposaient. Puis l’immaterium disparu et la désagréable sensation accompagnant le saut s’estompa. Kirius se détendit. J'aime le phénomène. ça dénote bien la nature étrange de l'Immaterium, et sa réticence à relâcher sa proie . Les cinq vaisseaux, la frégate et quatre destroyers de tonnage inférieur, apparurent soudainement en vue d’Echtelion. Il ne sont pas en vue, puisqu'en bordure du système (à moins qu'Echtelion soit en bordure... mais ce n'est pas ce que j'ai compris en lisant l'IA.) N'oublie pas non plus de changer la frégate par un croiseur, au cas où mon hypothèse se révelerait être la "réalité". Ils étaient suffisamment espacés pour éviter qu’un seul tir endommage tous les vaisseaux, mais pas trop afin de pouvoir se couvrir mutuellement. Peu d'armes du 41ème Millénaire sont capables d'affecter plusieurs vaisseaux à la fois. D'abord parce que la taille de ces vaisseaux avoisine ou dépasse le kilomètre, ensuite parce que plusieurs centaines de mètres séparent habituellement les composants d'une flotte. Et l'explosion d'une frégate affecte rarement les vaisseaux alentours. Je tiens aussi à signaler qu'une arme spationavale a une portée d'au minimum 15 000 kilomètres. Si ils sont en formations, ils n'auront aucun mal à se couvrir mutuellement (la portée minimale des armes des vaisseaux SM est de 30 000 km.) Ils étaient encore loin de la planète car il était impossible d’entrer ou de sortir du warp à proximité d’une planète, la gravité trop forte augmentant l’énergie nécessaire pour franchir la barrière entre les deux dimensions. Une répétition facilement évitable. Tu peux aussi préciser que la signature gravifique d'une étoile dans le Warp est difficile à cerner, et que par précautions ont émerge assez loin d'elle pour ne pas se retrouver au coeur de l'étoile en question. Et tout autour des vaisseaux s’agitaient en tous sens comme des abeilles, La comparaison à des abeilles ne peut que se rapporter à des chasseurs, je propose donc que tu le précise. Le béhémoth d’acier ressemblait à un dragon endormi. Une barge de bataille est presque entièrement recouverte d'adamantium. L'emploi du mot "fer" peut être métaphorique, ce n'est donc pas une erreur, mais je tenais à le préciser . À elle seule, la barge faisait quatre fois la taille de la frégate. Si tu compte remplacer frégate par croiseur: une barge de bataille fait environ une fois et demie la taille d'un croiseur d'attaque. Cette dernière était capable d’emporter une compagnie de space marines au complet et tout son équipement. Une barge de bataille digne de ce nom peut emporter trois compagnies SM au complet en plus de leurs engins de soutiens et leurs véhicules de débarquement. A ce propos, je ne comprend pas bien d'où vient cette barge: je crois qu'il est fait mention, dans l'IA, de la construction de la flotte par le chapitre. Elle ne peut donc avoir plus de trois mille ans ... Seul bémol, le fait que tes SM connaissent l'existence des démons, ça n'est pas (vieux) fluff... Effectivement, c'est du vieux fluff. De toute façon, il est concevable qu'un chapitre soit amené à combattre un démon sans subir un effacement de mémoire: l'Inquisition peut ne pas en être informée ou ne pas suivre sa politique habituelle (je ne suis même pas sûr que le lavage de cerveau soit une politique habituelle) en raison de faits d'Inquisiteurs excentriques/ jugeant que des gens informés vallent le double de ce qu'ils sont. la garde personnelle de Tibère Valens vêtue d’une armure dorée, "d'armures dorées,", aurais-je écris sans vouloir être nullement présomptueux. mais de grandes hallebardes à champs de force, capables de trancher n’importe quel matériau. Autant dire qu'elles sont énergétiques, en utilisant leur nom générique . "à champs de forces" ne décrit pas complêtement le fonctionnement. initié aux arcanes de la technologie parles techno-prêtre de Mars. Deux mots surpris en plein accouplement . en s’élançant à la conquête des étoiles et fondant son premier empire. Toujours sans présomption, j'aurais écrit: "ses premiers empires interstellaires". -« Difficile à dire. Quelques indices laissent supposer que l’Opéron pourrait être équipé d’un générateur warp. Il y a aussi des schémas complets que nous n’avions jusqu’ici que partiellement et où les Maîtres de Forge qui m’ont précédé ont dû combler les vides. » Effectivement, l'avantage tactique serait considérable... si ils avaient assez de Navigators pour les équiper, ce qui n'est sans doute pas le cas. De plus, ça ferait du chasseur un triplace (simple constatation.) Le thunderhawk qui les transportaient, le capitaine Vestus et lui, s’était d’abord posé en haut de la plus haute tour où se trouvaient les bureaux du Maître du Chapitre, puis sur la plate-forme au sommet de la tour de la troisième compagnie. Assez peu conventionnel, comme procédure, quant même ... un de ses frères qu’à combattre auprès des guerriers de son corps d’armée. Je crois qu'il n'est attribué qu'à une seule compagnie... . On parlera d'armée/ de force, tout au plus, mais pas de corps . Les autres étaient logés dans le Sanctus, avec leur escouade Reclusiam." N'est-ce pas "leurs escouades"? Les immenses murs qui la ceinturaient étaient bâtis sur la roche même. Sans fondations ? -« Frère Meirion, comment allez-vous, vous et vos hommes ? Toi, tu as lu Lanfeust des Etoiles . Je me trompe? Le Seigneur Valens a fait appel aux artisans les plus renommés du Segment pour organiser le feu d’artifice, et le banquet sera somptueux. Si tu veux parler du Segmentum, comme je le pense, je trouve ça nettement exagéré . Du Sous-secteur, tout au plus... J’ai appris par hasard qu’elle venait pour les jeux et je l’ai invité. » "invitée". Il était conscient que cela risquait diminuait ses capacités martiales pour le lendemain. "risquait de diminuer", je crois . Les capitaines se ressayèrent sur les bancs placés en arc de cercle "réasseyèrent". Ou "rasseyèrent", peut-être. -« Je récapitule l’historique des évènements. Il y a cinq mois, la Confédération de Glosst proclame son indépendance vis à vis de l’Imperium. Depuis quatre mois, ses forces militaires, rassemblées en Légions, prennent le contrôle des planètes alentours. Aaaaaaaaah, enfin le vif du sujet . Il serait bon de préciser que Glosst est une base navale sous-sectorielle, sans quoi elle n'a aucune chance de s'emparer ainsi d'une flotte. Au fait, tu veux parler des systèmes, je pense, pas des "planètes alentours"... -« Depuis dix ans, au nom de l’Imperium, Glosst s’est constitué un empire organisé en confédération et a rassemblé sous son symbole, la Bannière Noire, plus de vingt systèmes et leurs ressources. Donc un sous-secteur environ. Dans la pratique, les officiers ne répondent qu’au gouverneur de Glosst et l’organisation des Légions n’a rien de commun avec les régiments de la Garde. J'aime bien l'explication, même si c'est simplifié. Dans la pratique, ça a du être extrêmement complexe et dangereux, comme manoeuvre. ça fait penser à la Ja'rad Guard, même si ici c'est à une échelle énorme (publicité éhontée .) D’après leurs informations, la Bannière Noire dispose de l’équivalent de soixante régiments, à raison de trois par planète. Là, par contre, c'est vraiment peu crédible . Au moins trois corps d'armées par planète, si pas plus (trois fois cent régiments.) Un régiments, c'est en moyenne 5 000 péquenots maximum, ne l'oublions pas . Il faut un peu plus pour ébranler l'Imperium comme ils se préparent à le faire . ça nous fait quelque chose comme 30 000 000 d'hommes au départ, dont environ 2 200 000 transportables par une flotte sous-sectorielle apuyée de vaisseaux de transport intrasystème reconvertis. Soit une dizaine de vaisseaux de guerre et 200 vaisseaux de transport grand maximum. C'est déjà mieux. Sa flotte de guerre est inférieure à celle du segmentum, mais plus importante que tout ce que nous pouvons leur opposer. Encore bien . Sinon, l'Imperium n'aurait pas duré 10 000 ans . -« J’ignore si ces forces seront capables de prendre Terra. Et je ne tiens pas à le savoir. » Si elle profite bien de tout les troubles dont est victime l'Imperium, si elle continue à s'agrandir comme elle le fait, et si elle est bien soutenue par les Chaotique, je dirais qu'elle à une chance . Yohann> Le gouverneur [de] Glosst doit sûrement oublier les 12 Hauts-Seigneurs de Terra qui ont cette charge d'intendant... Enfin quand on veux prendre le pouvoir, on oublie généralement ce genre de détail... Il prétend sans doute pouvoir réellement agir selon la volonté de l'Empereur en communiquant réellement avec Lui sans ambiguïté, ce que sont normalement incapables de faire les Haut-Seigneurs . Suite de la critique du texte: Pour un petit royaume comme lui ou tout le monde connaissait au moins de nom les autres, c’était une grande fierté qu’un des fils du pays soit entré au service du Chapitre. "le sien", "le". Le royaume doit effectivement être petit ... L’homme qui se tenait devant lui était également un maître de Lutte d’Acheon, cet art martial étrange qui allie les techniques de la lutte et de l’aïki-tsu aux méthodes de méditation des moines de l’Ordre Contemplateur de Saint Maxence-de-Xylène. J'aime ... même si ça détonne, comme déscription, dans un texte 40k . On les appelait les Guerriers-Phœnix, ceux qui avaient sublimé la nature humaine pour la porter à la perfection, suivant en cela l’exemple de l’Empereur. Tibère Valens étaient l’un des guerriers mythiques, le seul actuellement, un exemple pour son Chapitre et Echtelion. Vraiment, ton inventivité est rarement atteinte dans cette section . La bataille se poursuivait dans un silence religieux. L'affrontement. Bataille désigne un engagement comprenant de nombreuses forces. TH, épuisé par l'écriture de ce post, mais content . J'espère que mes remarques te servirons, et à défaut, te contenterons . PS: à Yohann: Me voilà donc obligé d'envoyer moults MP aux différents modos de la section pour voir ton texte édité... Je le ferais avec joie, étant membre du conseil des sages, mais ce n'est pas mon tours de choisir . De toute façon, il faut un texte achevé . Modifié le 5 février 2006 par Tano Heefa27 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 6 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 6 février 2006 Hé ben, quand tu critiques un texte (au sens positif), tu fais les choses en grand. Voyons voir... Merci d'avoir relevé les diverses fautes qui avaient échapper à ma relecture et au correcteur de mon traitement de texte. Je m'en occupe demain (il est un peu tard pour s'y mettre ce soir). Le sommeil des Space Marines : je vais corriger, ils ont bien sûr besoin de dormir. Mais je crois qu'ils peuvent rester éveiler plus d'une semaine. Il faut que je cherche, mais on parle quelque-part de space marines qui seraient restés éveillés un mois après avoir été isolés derrière les lignes ennemies (c'est un cas exceptionnel). Les matériaux de la forteresse : je ne crois pas que tu l'avais déjà relevé. Tu as sans doute raison pour les bombardements orbitaux. Mettons que les murs sont en adamantium recouvert de pierre (je tiens beaucoup à mes rochers ). Tu as aussi raison pour les défenses, j'ai complètement oublié d'en parler. Le pack dorsal : je vais vérifier dans mes Codex. La cape en adamantium : une idée comme ça au passage, on verra comment je pourrais l'exploiter en combat. Les armées impériales : touché. Je modifierais demain. L'hologramme : oui, je suis confus de ne pas y avoir pensé... La frégate : mon codex V3 est formel. Une frégate d'attaque peut emporter une compagnie et son équipement. Les câbles sur la passerelle et la gravité artificielle : en décrivant le vaisseau je pensais à Hypérion, où Dan Simmons donne une description qui me semble très réaliste ce que pourra être un vaisseau spatial. Plus proche du sous-marin que du paquebot de luxe. Pour la passerelle et ses PC collés au plafond, je rappelle que la gravité est coupée en combat. Tous les objets sont rangés naturellement et l'équipage est sanglé. Enfin c'est valable pour les vaisseaux de mon Chapitre. Les autres que nous rencontreront auront la gravité artificielle partout. Enfin pour le sas, ça suit le principe que j'ai choisi pour mes vaisseaux : rien que du robuste, pas de dépenses inutiles, rien que du fonctionnel. Pour la radio : oui en effet, ça serait bien plus simple... Je vais modifier. Pour le commandement du vaisseau : on dirait que j'ai loupé un passage en lisant Battlefleet Gothic. Je me basais sur un texte qui disait que les vieux space marines étaient affectés sur les vaisseaux de guerre des Chapitres. Je peux modifier ça facilement aussi. Pour l'univers réel/standard : oups, c'est ma nature de fan de Star Wars qui remonte à la surface. La voie féminine de l'IA de la frégate : intoxication de Command & Conquer. C'est vrai que ça contraste... Pour la sortie du Warp : honteusement pompé sur les sauts des romans d'Isaac Asimov (voir le cycle de Fondation et celui des Robots) La formation rapprochée des vaisseaux : je pensais à un tir de missiles. Mais j'avais sous-estimé la portée des vaisseaux et leur taille. À rectifier, donc. La station : les vaisseaux paraissent minuscules vu de loin, mais de toutes manières leur taille n'est pas beaucoup plus grande que celles de chasseurs. Les barges sont en adamantium ? Ok, à rectifier. Quant à son âge, elle est plus vieille que le Chapitre. Il y a un article sur elle prévu pour l'Index Astartes qui attends toujours d'être rédigé... Le chasseur Opéron : oui, ça serait ennuyant d'avoir besoin d'autant de Navigators. Sauf qu'il n'y en aura pas besoin. Le principe est très proche de celui des portails warps : trajet court et bien défini, en toute sécurité. Je n'en dit pas plus, je garde le chasseur pour plus tard dans l'histoire. Le thunderhawk : oui, il devrait bouger moins que ça. À rectifier. Le chapelain : il n'est pas affecté à une compagnie précise, il est a fini son apprentissage et prendra la suite d'un chapelain plus âgé quand celui-ci aura... on sait bien comment fini un space marine. "Leur escouade", j'insiste, il n'en ont qu'une par chapelain (ou alors je me souviens mal de mes cours de primaire, c'est très possible ). Meirion : je voulais glisser des références à quelques oeuvres. Druss, par exemple, est le héros de plusieurs livres de David Gemmel (un auteur de medieval-fantasy que je vous conseille) Glosst : effectivement c'est une base navale, j'ai bêtement oublié de le préciser. Oui, j'ai simplifié l'histoire pour ne pas alourdir encore le premier chapitre. Déjà que je le trouve interminable, je ne voulais pas en rajouter. Le nombre de régiments : je vais vérifier, je comptais un million d'hommes par régiment. Mais c'est peut-être pas suffisant même comme ça. Je vais recommencer mes calculs. Les hauts-seigneurs de Terra : Tano a bien saisi le raisonnement. Le royaume d'origine de Kirius : effectivement il est petit. Très petit. Je voulais en dire plus ici, mais ça aurait été inutile. Ça sera pour l'Index Astartes. La lutte d'Acheon : il me fallait un art martial qui n'existe pas et qui soit plus qu'à moitié mystique. J'espère avoir réussi. Vraiment, ton inventivité est rarement atteinte dans cette section . Merci. Ton style de narration est assez banal, mais son caractère descriptif séduit et immerge le lecteur dans l'histoire de façon rapide et efficace. Personne n'est parfait. Quant au côté descriptif, c'est dû au fait que j'aimerais que le lecteur voie et ressente à peu près la même chose que moi. C'est pour ça que j'aimerais dessiner quelques-uns des lieux et personnages importants, mais c'est une calamité à chaque essai. Je suis obligé de faire de mon mieux avec les mots. TH, épuisé par l'écriture de ce post, mais content . J'espère que mes remarques te servirons, et à défaut, te contenterons . Non seulement elles vont m'être très utiles pour améliorer mon texte, mais en plus elles me contentent. Que demande le peuple ? Bon ben, y a du boulot à abattre. Merci pour cette lecture détaillée, Tano ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
yohannlb36 Posté(e) le 6 février 2006 Partager Posté(e) le 6 février 2006 Allez, on va plussoyer... Le sommeil des Space Marines : je vais corriger, ils ont bien sûr besoin de dormir. Mais je crois qu'ils peuvent rester éveiler plus d'une semaine. Il faut que je cherche, mais on parle quelque-part de space marines qui seraient restés éveillés un mois après avoir été isolés derrière les lignes ennemies (c'est un cas exceptionnel). 200 et quelques jours pour les Crimson Fists lors des ch'tits problèmes ayant mené à la quasi-destruction de ce brave chapitre au(x) poing(s) rose(s) (les "s" sont entre parenthèses afin de ne pas oublier les sergents...)... La frégate : mon codex V3 est formel. Une frégate d'attaque peut emporter une compagnie et son équipement. BFG Armada indique croiseur, sûrement une erreur de traduction dans l'un ou l'autre des 2 ouvrages, ou bien une de ces incohérences qui font le charme de notre univers... Pour le commandement du vaisseau : on dirait que j'ai loupé un passage en lisant Battlefleet Gothic. Je me basais sur un texte qui disait que les vieux space marines étaient affectés sur les vaisseaux de guerre des Chapitres. Je peux modifier ça facilement aussi. En vieux flouffe, il est dit que les vieux grognards qui ne font plus partie des 1000 marines qui servent dans l'infanterie pour des raisons X ou Y (blessures, flemme, radotage, concours de belotte inter-chapitres) sont affectés soit à la formation des aspirants, soit sur les vaisseaux, par contre, les techmarines sont obligatoires pour la maintenance, mais ce sont les vieux de la vieille qui s'occupent de commander le navire (un peu comme dans Execution Hour, où il est dit qu'entre les techno-prêtres et le commandement du vaisseau issu des cadres de la Flotte, il y a des querelles d'influence pour savoir qui commande vraiment)... La voie féminine de l'IA de la frégate : intoxication de Command & Conquer. C'est vrai que ça contraste... La faille est là, eux-aussi sont attirés par des femmes beboms... Manfred les a influencés... OK, je sors... ==> [] Le nombre de régiments : je vais vérifier, je comptais un million d'hommes par régiment. Mais c'est peut-être pas suffisant même comme ça. Je vais recommencer mes calculs. Un régiment, c'est 6000 hommes avec sa logistique, soit la contenance d'un vaisseau de transport de la Flotte d'après le codex GI il me semble, donc il va falloir multiplier tes régiments, un peu comme Jésus, le célèbre boxeur de Betléem qui multipliait les pains... (Ho!!! La belle porte... ==>[]) Glosst : effectivement c'est une base navale, j'ai bêtement oublié de le préciser.Oui, j'ai simplifié l'histoire pour ne pas alourdir encore le premier chapitre. Déjà que je le trouve interminable, je ne voulais pas en rajouter. Ton style évite toute lourdeur, sincèrement, donc tu peux le rajouter... Bon ben, y a du boulot à abattre. Merci pour cette lecture détaillée, Tano ! Il n'y en a que pour Tano, ça y est, je suis jaloux... Yohann, qui attend une belle suite comme tu sais les écrire... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 7 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 7 février 2006 Ouf, ça y est, j'ai passé le texte en revue, en suivant les conseils des lecteurs zélés. Merci Yohann, me voilà rassuré quant au commandement de mes frégates. Le vaisseau-amiral de la flotte assignée à une opération est sous le commandement direct du chef de l'expédition. Les autres vaisseaux sont dirigés par les techmarines, sauf exception (faut bien recycler les vieux débris qui ne peuvent plus combattre). J'ai multiplié les régiments par cent comme le proposait Tano. Finalement, ça ne fait "que" 1,5 million d'hommes par planète. Dernier point, les démons. Les archivistes peuvent aller se balader dans le warp, ils en connaissent donc les habitants, qu'ils appellent démons. Je ne faisais pas référence aux démons possesseurs qui s'incarnent dans l'univers standard et dont la destruction vaut un lavage de cerveau à ses vainqueurs (ou la mort si ce ne sont pas des Space Marines). La faille est là, eux-aussi sont attirés par des femmes beboms... Manfred les a influencés... Non, ça n'est pas ça. Mais c'est une idée à garder dans un coin, avec celles que j'ai pour Esperana et ses Vaginocrates. La suite devait être écrite le week-end dernier, mais ça n'a pas été le cas pour cause de gros rhume (ce qui me permet de trouver ce qui manque sur le warfo : un smiley qui se mouche ou qui renifle). Ce n'est que partie remise. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tano Heefa27 Posté(e) le 11 février 2006 Partager Posté(e) le 11 février 2006 (modifié) Hé ben, quand tu critiques un texte (au sens positif), tu fais les choses en grand. Voyons voir... Pour trouver la volonté de critiquer un texte, il faut à mon sens y trouver quelque chose de positif . Pour la critique intégrale, bah oui, on va pas faire les choses à moitié B) . Mais je crois qu'ils peuvent rester éveiler plus d'une semaine. Il faut que je cherche, mais on parle quelque-part de space marines qui seraient restés éveillés un mois après avoir été isolés derrière les lignes ennemies (c'est un cas exceptionnel). C'est bien possible, je tenais l'info de Taran. Et puis bon ya des insomniaques chez les Marines aussi, apparemment ... Les matériaux de la forteresse : je ne crois pas que tu l'avais déjà relevé. Me disais-je z'aussi . Tu as sans doute raison pour les bombardements orbitaux. Mettons que les murs sont en adamantium recouvert de pierre (je tiens beaucoup à mes rochers ). Je pense effectivement avoir raison pour les bombardement orbitaux. La pierre est dure, mais le plasma chaud... Je me doutais bien que tu tenais à tes cailloux (ça fait d'ailleurs une grande partie du charme des Metamarines.) Tu pense rajouter la déscription de la couche d'adamantium (chicanement éhonté)? Tu as aussi raison pour les défenses, j'ai complètement oublié d'en parler. Tu ajoute aussi ? Le pack dorsal : je vais vérifier dans mes Codex.La cape en adamantium : une idée comme ça au passage, on verra comment je pourrais l'exploiter en combat. Les armées impériales : touché. Je modifierais demain. L'hologramme : oui, je suis confus de ne pas y avoir pensé... OK . La frégate : mon codex V3 est formel. Une frégate d'attaque peut emporter une compagnie et son équipement. Comme Yohann, j'ai tendance à soupçonner du vieux flouffe couplé à des problêmes des traductions (Il sait si ils sont nombreux ). Les câbles sur la passerelle et la gravité artificielle : en décrivant le vaisseau je pensais à Hypérion, où Dan Simmons donne une description qui me semble très réaliste ce que pourra être un vaisseau spatial. Plus proche du sous-marin que du paquebot de luxe. Je n'en doute franchement pas, mais une passerelle reste une passerelle... . Que les cablages soient apparents, OK, mais au point de gêner la circulation... Pour la passerelle et ses PC collés au plafond, je rappelle que la gravité est coupée en combat. Tous les objets sont rangés naturellement et l'équipage est sanglé. Enfin c'est valable pour les vaisseaux de mon Chapitre. OK, merci pour la clarification et le non-mépris de mon innatention . Enfin pour le sas, ça suit le principe que j'ai choisi pour mes vaisseaux : rien que du robuste, pas de dépenses inutiles, rien que du fonctionnel. Là par contre, on ne peut pas y circuler sanglés, donc protégés, ce qui est pourtant vital en période de combat. Je maintiens mon opinion selon laquelle ils devraient être mis sous gravité artificielle, ne fusse que par déclenchement manuel des usagers lors de l'utilisation... Pour la radio : oui en effet, ça serait bien plus simple... Je vais modifier. Je pense aussi que ça en vaut la peine . Pour le commandement du vaisseau : on dirait que j'ai loupé un passage en lisant Battlefleet Gothic. Je me basais sur un texte qui disait que les vieux space marines étaient affectés sur les vaisseaux de guerre des Chapitres. Je peux modifier ça facilement aussi. En vieux flouffe, il est dit que les vieux grognards qui ne font plus partie des 1000 marines qui servent dans l'infanterie pour des raisons X ou Y (blessures, flemme, radotage, concours de belotte inter-chapitres) sont affectés soit à la formation des aspirants, soit sur les vaisseaux, par contre, les techmarines sont obligatoires pour la maintenance, mais ce sont les vieux de la vieille qui s'occupent de commander le navire (un peu comme dans Execution Hour, où il est dit qu'entre les techno-prêtres et le commandement du vaisseau issu des cadres de la Flotte, il y a des querelles d'influence pour savoir qui commande vraiment)... Merci Yohann, me voilà rassuré quant au commandement de mes frégates. Le vaisseau-amiral de la flotte assignée à une opération est sous le commandement direct du chef de l'expédition. Les autres vaisseaux sont dirigés par les techmarines, sauf exception (faut bien recycler les vieux débris qui ne peuvent plus combattre). (la feinte sur les tournois de belotte inter-chapitre, la flemme, et la radotage.) OK, mais ces gens y sont affectés définitivement, et ont dû être formé pour. Kirius ne devrait donc pas s'y compter... Pour l'univers réel/standard : oups, c'est ma nature de fan de Star Wars qui remonte à la surface. Me suis-je dis z'aussi en passant . La voie féminine de l'IA de la frégate : intoxication de Command & Conquer. C'est vrai que ça contraste... Tout à fait . Et j'ai tendance à approuver ta théorie, Yohann B) . Pour la sortie du Warp : honteusement pompé sur les sauts des romans d'Isaac Asimov (voir le cycle de Fondation et celui des Robots) OK... pas de honte à avoir, cependant, point de plagiat là-dedans (et ça rime en plus . Yohann, laisse la porte ouverte .) La station : les vaisseaux paraissent minuscules vu de loin, mais de toutes manières leur taille n'est pas beaucoup plus grande que celles de chasseurs. Dans ce cas, peut-être pourrais-tu préciser qu'il s'agit de "vaisseaux" de tailles approchant celle du chasseur ? Le mot vaisseau peut englober bien des choses, en 40k, pour le néophyte... Quant à son âge, elle est plus vieille que le Chapitre. Il y a un article sur elle prévu pour l'Index Astartes qui attends toujours d'être rédigé... Excellente nouvelle . N'hésite pas, à ce propos, à me questionner sur des points obscurs du fluff SM à BFG, puisque -toujours sans présomption - je prétend m'y connaître en la matière... Le chasseur Opéron : oui, ça serait ennuyant d'avoir besoin d'autant de Navigators. Sauf qu'il n'y en aura pas besoin. Le principe est très proche de celui des portails warps : trajet court et bien défini, en toute sécurité. Je n'en dit pas plus, je garde le chasseur pour plus tard dans l'histoire. OK, effectivement, un saut de moins de 7 AL peut se faire sans Navigator, chose que j'avais omis -comme bien d'autres- de prendre en compte . Rq: un portail eldar peut amener à traverser des distances incommensurables. Le chapelain : il n'est pas affecté à une compagnie précise, il est a fini son apprentissage et prendra la suite d'un chapelain plus âgé quand celui-ci aura... on sait bien comment fini un space marine. Je me coucherais plus informé ce matin . "Leur escouade", j'insiste, il n'en ont qu'une par chapelain (ou alors je me souviens mal de mes cours de primaire, c'est très possible ). Précisément, dans ce cas, ça sous-entend qu'une seule escouade regroupe tout les chapelains (si je ne m'abuse .) Meirion : je voulais glisser des références à quelques oeuvres. Druss, par exemple, est le héros de plusieurs livres de David Gemmel (un auteur de medieval-fantasy que je vous conseille) Je trouve le mélange particulièrement bien réalisé . Glosst : effectivement c'est une base navale, j'ai bêtement oublié de le préciser. Oui, j'ai simplifié l'histoire pour ne pas alourdir encore le premier chapitre. Déjà que je le trouve interminable, je ne voulais pas en rajouter Aucun problême, je ne vois pas l'interêt de telles précisions, qui coulent de source si l'on connait le fonctionnement de l'Imperium (sauf pour Glosst base navale, ce qui me parait très utile.) Le nombre de régiments : je vais vérifier, je comptais un million d'hommes par régiment. Mais c'est peut-être pas suffisant même comme ça. Je vais recommencer mes calculs. J'ai multiplié les régiments par cent comme le proposait Tano. Finalement, ça ne fait "que" 1,5 million d'hommes par planète. Je préfère ça B) . Les hauts-seigneurs de Terra : Tano a bien saisi le raisonnement Ne flatte pas un ego déjà hypertrophié: c'est mal . Le royaume d'origine de Kirius : effectivement il est petit. Très petit. Je voulais en dire plus ici, mais ça aurait été inutile. Ça sera pour l'Index Astartes. Le côté Moyenageux d'Echtelion est réellement savoureux, au passage . La lutte d'Acheon : il me fallait un art martial qui n'existe pas et qui soit plus qu'à moitié mystique. J'espère avoir réussi. Tu as réussi, aucun doute là-dessus . Personne n'est parfait. Moi encore moins que les autres. Mais je ne considère pas le fait que ton style de narration soit "banal" comme un point négatif, bien au contraire . Quant au côté descriptif, c'est dû au fait que j'aimerais que le lecteur voie et ressente à peu près la même chose que moi. C'est réussi, pas d'inquiétude . C'est pour ça que j'aimerais dessiner quelques-uns des lieux et personnages importants, mais c'est une calamité à chaque essai. Je suis obligé de faire de mon mieux avec les mots. En marge de mes infographies réalisées sur la Ja'rad Guard, je te propose de tenter le dessin d'un plan sommaire de la forteresse Metamarine . Cela nécessiterait cependant quelques clarifications, notamment au sujet de la cathédrale et des cercles blancs dans la cour... Non seulement elles vont m'être très utiles pour améliorer mon texte, mais en plus elles me contentent. Que demande le peuple ? Une profonde félicité m'emplit . Bon ben, y a du boulot à abattre. Merci pour cette lecture détaillée, Tano ! Tout le plaîsir fut du côté de ladite critique . 200 et quelques jours pour les Crimson Fists lors des ch'tits problèmes ayant mené à la quasi-destruction de ce brave chapitre au(x) poing(s) rose(s) Quand je parlais d'insomnies ... Il est vrai que les Orks ont l'étrange propriété d'empêcher l'endormissement serein en leur présence . ou bien une de ces incohérences qui font le charme de notre univers... Charme ravageur, soit dit en passant, qui a créé bien des calvities prématurées chez les puristes . un peu comme Jésus, le célèbre boxeur de Bet[h]léem qui multipliait les pains... Je salue la feinte par un exercice des zygomatiques comptant parmi les plus soutenus . Rq: pour la capacité d'un croiseur en régiments, je dirais plutôt de un à deux . Le dex GI nous permet en effet de trois fois bénies estimations. Ton style évite toute lourdeur, sincèrement, donc tu peux le rajouter... Comme déjà précisé plutôt, je n'en vois pas bien l'utilité . Il n'y en a que pour Tano, ça y est, je suis jaloux... Allons, allons... tu n'auras plus à te pleindre quand les gens auront vu ton nouvel ajout . Le vaisseau-amiral de la flotte assignée à une opération est sous le commandement direct du chef de l'expédition. Je nuancerais en ajoutant que ce "chef" est un/ des membre(s) de la flotte qui coordonne(nt) les actions au sol, qui elles sont effectuées sous les ordres d'un chef de guerre tel que Kirius (qui peut être considéré comme le chef, au moins spirituel, de l'expédition.) On a beau dire, Macharius n'avait pas tellement de pouvoir, sans les amiraux qui lui étaient adjoints (qui eux n'étaient pas non plus grand chose sans lui, certe .) Je ne faisais pas référence aux démons possesseurs qui s'incarnent dans l'univers standard et dont la destruction vaut un lavage de cerveau à ses vainqueurs (ou la mort si ce ne sont pas des Space Marines). OK, mais justement, alors, ils ne sont pas Asservisseurs . Disons plutôt "matériels à temps partiel" . La suite devait être écrite le week-end dernier, mais ça n'a pas été le cas pour cause de gros rhume (ce qui me permet de trouver ce qui manque sur le warfo : un smiley qui se mouche ou qui renifle). Ce n'est que partie remise. Faudra que j'en touche un mot à Volkmar B) . TH, attendeur de suite mais écrivain parresseux ... Modifié le 11 février 2006 par Tano Heefa27 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 12 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 12 février 2006 (modifié) Suite à toutes les remarques qui ont été faites, il y a plusieurs choses qui doivent être rectifiées. Les vaisseaux utilisés, leur commandement (et les câbles sur la passerelle et la grvaité dans les couloirs) et les défenses de la forteresse. Cependant comme le week-end a été bien rempli, ce sera pour demain soir. Mais cela voudrait-il dire qu'il n'y aurait aucune mise à jour ? Que nenni. Voilà donc le plan de la forteresse-monastère des Metamarines, qui devrait éclaircir les choses. Toutes remarques étant utiles, surtout quant à sa clarté, n'hésitez pas. (Merci à ImageShack pour la mise en ligne du fichier) [Edit] Il y a également une mise à jour de l'Index Astartes : Metamarines avec un paragraphe sur la barge de bataille et un autre sur un petit royaume d'Echtelion. Modifié le 12 février 2006 par The Last Sword Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tano Heefa27 Posté(e) le 12 février 2006 Partager Posté(e) le 12 février 2006 Suite à toutes les remarques qui ont été faites, il y a plusieurs choses qui doivent être rectifiées. Les vaisseaux utilisés, leur commandement (et les câbles sur la passerelle et la grvaité dans les couloirs) et les défenses de la forteresse. Cependant comme le week-end a été bien rempli, ce sera pour demain soir. Parfait parfait, content de ne pas t'avoir découragé . Mais cela voudrait-il dire qu'il n'y aurait aucune mise à jour ? Que nenni. Voilà donc le plan de la forteresse-monastère des Metamarines, qui devrait éclaircir les choses. Toutes remarques étant utiles, surtout quant à sa clarté, n'hésitez pas. Magnifique, tout bonnement, autant du point de vue de la concision que du pittoresque . Rien à redire sinon que j'attend une vue zénithale du Mont Flamme, et que je me propose éventuellement pour des crocquis infographiés de l'Operon (mais n'en demandons pas trop, c'est déjà beaucoup et même au-delà des espérances .) TH, qui vous le dit: l'industrie ne dépasse pas l'artisanat, elle fait juste du plus grossier plus vite. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 13 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 13 février 2006 Pour cause de devoir demain matin et de Call of Duty 2 (mais non je ne joue pas, je m'immerge pour mieux retranscrire l'atmosphère des batailles ) la suite n'est finalement pas pour ce soir. Je préfère ne pas donner de date-limite, c'est plus raisonnable. J'essaierai de mettre la suite en ligne en même temps que les modifications. Suite aux remarques d'Imperator sur le post de l'Index Astartes, je vais essayer de combattre mon gros défaut : faire moins descriptif et plus du point de vue des personnages. Une vue zénithale ? Pourquoi pas, je n'y avais pas pensé. En ce qui concerne l'Opéron l'idée me séduit, mais il faudrait d'abord que j'arrive à produire un croquis correct, ce qui n'est pas le cas. Mais si tu veux, Tano, tu peux t'inspirer de la description écrite et je te dirais comment modifier le premier jet (et d'ici là je serais peut-être arrivé à quelque-chose). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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