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Le Bourreau


Stupid' Gobelin

Messages recommandés

Merci Warza.

J'suis assez content car tu mets des coups de baton pile sur les passages qui me gênaient.

Sur le coup je suis hésitant, peu sûr de moi et je laisse tel quel. La facilité...

Mais quand c'est un autre qui le pointe, cela semble évident. Et je t'en remercie. A force que l'on me les montre, je distingue de mieux en mieux mes "lourdeurs". D'ailleurs je suis assez fier de moi car hormis un truc ou deux (plutôt deux^^), j'avais moi même accroché sur les autres passages.

"Est-ce vraiment du trop vu ? mouai, ça doit passer.."

"Un peu abrupte comme transition ? Cela doit passer.."

etc..

Là cela me permet de confirmer que mes intuitions ne doivent pas être si mauvaise, il faut que j'apprene à les écouter.

Bon j'vais corriger ce passage avant de l'ajouter aux autres sur le premier post. Je upperais rapido pour signaler la mise à jour.

Modifié par Stupid' Gobelin
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Un mini up de mise à jour.

Suite uax remarques j'ai modifié quelques passages, je remet dans le passage corrigé ici et je vais de ce pas éditer le premier message pour l'ajouter aux précédents chapitres..

Chap. 4 : L’isolement

Il pleut… Je le sais. Pourtant je suis toujours enfermé entre quatre murs, à demi conscient, sans le moindre accès sur l’extérieur. Mais la tristesse du ciel imprègne les parois de mon cachot. Les cloisons semblent au bord des larmes. Je ne peux empêcher mes doigts de caresser doucement la roche comme pour sécher ses pleurs. Elle est si douce… Mon regard est attiré par cette peau qui semble vouloir apparaître sous la pierre. Ses teintes voyagent du cuivre rouillé vers des nuances proche des veines de malachite. Elle m’évoque certains visages rassurants de mon enfance…

Il pleut… L’odeur ne trompe pas. Elle est reconnaissable entre mille et pourtant si difficile à définir. Comme si un mélange de poussière, de terre et d’humidité imprégnait la pièce. J’aime cet étrange parfum métallique, signe des orages estivales et de pluie salvatrice pour cette terre qui brûle jusqu’au plus profond de ses entrailles. Elle est telle une douche apaisante pour la moiteur des corps et les esprits fiévreux. Alors que la faim me ronge les os et que des empreintes de coups me brûlent les chairs… Elle m’apaise aussi…

Il pleut également sur ma vie. Et je suis là… Captif d’une maison de fous. Seul avec moi même et déjà trop. Trop de souvenirs, trop de questions… Je suis las de tout… Trop épuisé pour bouger, je reste à écouter l’eau ruisseler lentement sur les parois. J’observe ma prison, enfermé dans un silence quasi méditatif. Je fuis ma vie et m’évade dans les détails de mon environnement. Fatalement mon regard quitte le mur cristallin pour voguer vers l’unique source lumineuse. J’ai toujours été fasciné par les bougies. Une fois de plus, je reste à la contempler. Elle verse des larmes de cire pour moi. Toute ma cellule me pleure à chaudes larmes. Mais mes yeux restent aussi secs que mon cœur, tel une vaste terre carbonisée de s’être trop enflammée. Et je fixe toujours cette flamme danser… Je rêve pour échapper à mes douleurs et mon passé…

Soudain, à nouveau le grincement des gonds rouillés et l’avancée dans le couloir. Les cris qui montent à mesure de la progression d’une troupe vers ma porte. Cela ne m’effraie plus. Je reste passif. Il n’y a plus de surprise, je connais ce brouhaha désormais. Et pourtant… Pourtant, mon estomac se serre violemment lorsque le silence apparaît devant ma porte. Le doute…

- Puis-je entrer ?

La voix du professeur avait transpercé le silence.

- Ai-je réellement d’autres choix au vue de ma situation ? Répondis-je en faignant une ironie enjouée.

Ces quelques mots arrachés à mes lèvres s’accompagnaient de relents gastrique me brûlant le fond de la gorge. Pendant que la porte s’ouvrit une fois de plus sur le semi-ogre, le goût du sang me revenait en bouche lui aussi. Oreille, comme je l’avais baptisé, me refit le même numéro du regard méchant et le professeur vint s’installer à nouveau face à moi. Derrière ses bésicles, ses petites billes me jaugeaient telles la première fois. Aucun changement…

Soudain, une brève lueur dans le regard et il s’anime. D’un hochement de tête entendu, il me demande avec malice :

- Pourquoi cette position repliée sur vous-même ? Cela n’est pas digne d’un soldat, il me semble.

A nouveau le silence…

Il doit se douter de la rage contenu en moi de ne pas savoir les raisons de ma captivité et… Et il me provoquait tout de même. Forcement, je.. Je suis à deux doigts d’exploser. Mais étrangement l’épuisement noie ma colère. Et mon esprit fuis… La porte est ouverte. Le clapotis de l’eau nous parvient depuis le couloir. Lui non plus n’a pas changé. Le même rythme, remarquais-je pour moi même, un peu déçu. C’est donc avec la plus grande lassitude, complètement abattu, que je murmure :

- Je… Un souvenir d’enfance…

- Votre isolement vous évoque votre enfance ? Répliqua-t-il, en feignant exagérément l’étonnement.

Il continuait volontairement à vouloir me pousser à bout. Que recherche-t-il ? Peut-être essaye-t-il de provoquer une complicité factice au travers de boutades de régiment… Peut-être que non… Toutefois, je suis bien trop épuisé pour riposter…

- Oui… Je me revois…

Le vide laissé par ma réponse, ouvrit un espace suffisamment vaste pour y accueillir une armée de souvenirs… Je m’effondre sous son assaut…

- La porte se referme derrière moi. Une fois de plus je me retrouve seul avec moi même. Les derniers rayons du soleil transpercent la pièce pour venir se briser sur les barreaux de ma cellule. Le chaleur qui s’en dégage ne parvient nullement à lutter contre la sueur pourrissante des murs. L’atmosphère est pesante. Une lourde odeur, mélange de terre battue et d’humidité, occupe le sous-sol. Là, debout au milieu de rien, je tend une oreille. Il n’y a plus un bruit. Ni foule, ni cri, ni rien d’autres que le vide. Etrangement ce silence m’apaise. J’expire alors un long filé d’air qui emporte avec lui toute les tensions qui crispaient mes chairs. Mon corps s’écroule sur la paillasse. L’accalmie de mon isolement… Mon esprit s’abandonne à la rêverie.

Le professeur ne m’interrompait pas. Il écoutait soigneusement en silence alors que mes mots sortaient seuls du plus profond de mon être… Je poursuivais donc toujours à demi-mots, calmement…

-Mes yeux se réouvre sur l’obscurité. Le soleil a tourné. Le maigre orifice de ma cage est bien trop haut et les murs trop épais pour qu’un rayon de lune me parvienne. Mon esprit qui avait abandonné depuis longtemps le désir de se perdre dans l’horizon, se retrouve troublé par cette infinie noirceur qui s’offre à lui. Lentement je m’accroupis dans le noir. Aucune distraction pour mes sens. Mes pensées se replient sur moi-même et les questions bouillonnent subitement dans ma tête. Pourquoi m’avoir gardé en vie ? Pourquoi moi plutôt que les autres membres de ma tribu ? Qu’ai-je de différent ? Est-ce seulement le hasard ? Le destin ? Et cette odeur… Pourquoi m’ont-ils obliger à tuer ? Une odeur âpre qui me caresse les narines. Le sang… Le parfum de la mort incrusté à jamais en moi…

Ma voix finit par s’effacer… La pièce resta dans cette absence de bruit. Seuls les petits flop des infiltrations d’eau du couloir ponctuaient ce vide.

Cela me sembla durer une éternité sans que personne n’en soit gêné. Comme si ce silence parlait à nos âmes… Comme s’il avait besoin d’exister pour faire raisonner mes mots…

Enfin, le professeur sortit de sa réflexion. Face à mon mutisme évident, il ne dit rien. Il se leva simplement en se dirigeant doucement vers la porte. Là, il s’immobilisa net. Après ce qui semblait être une hésitation, il tourna la tête vers moi et me dit :

-Je pense que nous avons assez parlé pour aujourd’hui. A bientôt… J’aimerais juste… J’aimerais que vous sachiez, qu’aussi émouvant soient vos souvenirs, vous n’aurez aucune compassion de ma part. Un être tel que vous ne mérite aucune pitié.

Edit : corection pour les nouvelles fautes signalées par Inxi. ^^

Par contre le tiré est là pour annoncer un début de dialogue.. Même si c'est la même personne il y a un passage de récit entre, donc j'ai pensé que..

Modifié par Stupid' Gobelin
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- La porte se referme derrière moi. Une fois de plus je me retrouve seul avec moi même. Les derniers rayons du soleil transpercent la pièce pour venir se briser sur les barreaux de ma cellule. Le chaleur qui

Pourquoi le tiret ? ^_^

foule, ni cris, ni rien d’autres que le vide. Etrangement

cri ; autre

Le soleil à tourné. Le maigre orifice

'à' suivit d'un participe passé ? :P Pas franchement crédible ! ' a tourné '

Ben c'est pas mal ! Je trouve le passage plus fluide et plus compréhensible mais si je t'avoue que je vois pas où t'a changé :lol: J'ai pas de mémoire ! En tout cas l'impression de la dernière fois n'est pas la même que maintenant où je trouve ça plus travaillé !

Bon c'est plus 'prosoïdale' qu'atre chose donc je suis pas la bonne personne pour faire remarquer que ca va pas ! Warza se débrouille mieux ! Donc je me contenterai de dire : suite !

@+

-= Inxi =-

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Bah écoute, on a au moins atteint un des objectifs: le rythme et le ton sont cohérents tout au long du passage. Je passe sur les fautes d'ortho qu'une relecture attentive corrigera.

En dehors de cela, je pense malgré tout qu'un flou temporel persiste. Peut-être moi qui ai mal lu, mais j'ai l'impression que le docteur et le prisonnier échangent quatre mots, puis le prisonnier rêve jusqu'au soir, puis il réouvre les yeux et le docteur s'en va. On a l'impression que beaucoup de temps s'écoule pendant le silence. Des heures même, à cause du fait que tu introduis la tombée de la nuit et que tu ne précise pas l'heure du jour au début du passage. Je te livre ca d'après ce qui me reste comme souvenirs de lecture, pas avec le texte sous les yeux.

Vérifie donc les indicateurs de temps. Sont-ils placés de façon correcte. A moins que cela soit un effet voulu, mais à ce moment là, il est assez maladroit car le but n'est pas que l'on en sache moins que le prisonnier, mais exactement autant que lui.

Voilà, c'est tout.

Le Warza (Satisfait d'être écouté) (quoi mon ego?)

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Oui, je m'excuse de n'avoir lu qu'exceptionellement les autres. Normalement ce travail de conseils doit se faire en échange. J'essayerais d'en lire la semaine prochain comme j'ai plus de bouquin à lire sous la main..

Pour le chapitre suivant, j'ai écris que 3 lignes et j'avous qu'il risque d'être long à arriver car difficile à goupiller comme le veux. ^^

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Je pense que nous avons assez parlé pour aujourd’hui. A bientôt… J’aimerais juste… J’aimerais que vous sachiez, qu’aussi émouvant soient vos souvenirs, vous n’aurez aucune compassion de ma part. Un être tel que vous ne mérite aucune pitié.
Autrement dt, il a dû en faire une grosse...

Toujours plus... embrouillé; on ne sait à quoi s'attendre :(

Vivement la suite !!!

Je revoie le massacre des miens…
"revois".
un long et terrifiant hurlement de douleurs
Plusieurs douleurs ?
Mon corps entier est tétaniser
Participe.
Je n’oublierais jamais le visage de cet homme.
"oublierai".
Seul avec moi même
"moi-même".
mes yeux restent aussi secs que mon cœur, tel une vaste terre carbonisée
C'est le coeur qui est comparé à une terre carbonisée ?
Il doit se douter de la rage contenu en moi
Accord.
Et mon esprit fuis
"fuit", non ?
Mes yeux se réouvre sur l’obscurité
"réouverture", mais "rouvrir"; accord.
Pourquoi m’ont-ils obliger à tuer ?
Participe. Modifié par Gemini Dragon
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Merci pour l'appréciation et merci pour les fautes que tu pointes soigneusement. Je suis désolé d'en laisser autant je me doute que cela dois gêner la lecture..

Pour la suite, je vous demanderais de la patience par contre car je vais manquer de temps et j'aimerais quelque chose d'assez important. ArF..

++

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  • 4 mois après...

Bon après des mois d'absence sans connection web et avec un petit déménagement au milieu des vacances voici la suite tant attendue ! Quoi ? Comment cela personne ne l'attendait ?

Avis aux lecteurs, j'ai remis l'ensemble en début de sujet.

Merci de vos commentaires.

***

Chap. 5 : Dialogue

La dernière visite du professeur avait apporté quelques changements. Je recevais enfin des repas réguliers. Je lavais mes plaies avec l’eau claire que l’on m’apportait. Mes hématomes s’effaçaient un peu plus chaque jour. Mon corps se remettait. Et les jours passaient… J’entraînais intensivement mon corps. A horaire régulier, une auge percutait avec fracas les dalles de ma cellule. Je passais de longues heures à méditer pour canaliser la rage et la déprime qui combattaient en moi. J’observais minutieusement chaque recoin de ma cellule jusqu’à en connaître les moindres traces d’érosion, les plus petites fissures et les plus infimes changements de teintes des roches. Et tout recommençait sans cesse… La sueur de l’entraînement, la détonation de mon auge, mes pensées et encore des exercices, mon repas, ma solitude… Sans cesse la même ronde infernale. Les jours et les semaines enfermé entre les quatre murs de cet enfer défilent inlassablement sur mon visage.

C’était à devenir fou. Ma santé revenant, mon esprit avait toute la place de se torturer à grands coups d’interrogations. Il n’y avait plus trace de douleurs, ni le goût du sang à la commissure de mes lèvres pour retenir mon attention. Et mille démons me répétaient sans cesse les mêmes questions sans réponses... Combien de temps allait encore durer le supplice ?

Un réveil brutal. Des visions d’horreur. Un cauchemar. Retour à la réalité. Je suis assis sur ma paillasse. Mon corps est poisseux de transpiration. Des frissons me glacent le long de l’échine alors que je suis brûlant. Mes yeux sont exorbités. Tout mon buste bouge au rythme de ma respiration difficile. Un peu comme si j’avais failli m’étouffer. Le regard effrayé. C’est encore la nuit. Et ces images. Aucun sens. Trop d’horreur. Je ne dors plus. Je ne comprends rien. Cela m’énerve. Plus de sommeil. Plus un instant de répits. Encore haletant, quelque chose gronde dans ma tête. Une gêne dans les muscles. Comme si un souffle les vidait de leurs forces… Puis le retour de flamme. Intense et incontrôlable. La tension embrase mon corps et enflamme ma musculature. La rage me consume jusqu’à défigurer mon visage. Entre haine et larmes. Dans un cri explosant le silence, mon corps se lève pour accompagner l’un de mes poings allant se fracasser sur un mur. La douleur m’irradie jusqu’au coude mais n'apaise pas ma rage. A ce poing succède un autre qui vient lui aussi déchirer sa chair sur la roche sanguinolente. Rapidement se sont mes articulations à vifs qui viennent percuter mon sang. Encore et encore…. Inlassablement. Me détruisant jusqu’à consumer ma fureur. Que la douleur noie mon corps calciné. Et que je m’effondre. Vidé. Genoux et fesses au sol. Dépouille abattue, repliée sur elle-même. Tête baissée sur mes membres décharnés. Les yeux fermés pour contenir ma douleur…

Un bruit. Ai-je rêvé ? Cela semblait venir du couloir. Mon regard se relève vers la porte. Là, immobile, je guette le silence. Néant… Ce n’est qu’après un long moment, quand je relâche finalement mon attention, qu’à nouveau un son résonne à l’extérieur. Malgré mon état, je me lève, non sans difficultés, en direction de la porte. Mes écorchés de mains pendent aux travers des barreaux et laissent dégouliner une pluie sanglante dans le couloir. Je sent mes pulsations cardiaques retentirent dans mes membres meurtris. Et, bien que la poussière et la crasse soient infiltrées dans mes plaies, les courants d’air y plantent milles aiguilles de glace.

- Tient ? Voilà le pleutre !

Les mots avaient tranché le silence. Un frisson glissa perfidement tout le long de mon dos. C’est comme si mon corps comprenait instinctivement le danger. Car cette voix… Cette voix lugubre qui me glaçait le sang… Elle m’est familière. Mais qui ? Je ne vois pas mon interlocuteur, pourtant, je devine sa présence non loin de ma cellule et cela suffit à me déstabiliser. Malgré tout, je ne perd pas de vue qu’il est préférable de ne pas trahir ma faiblesse. C’est donc avec un faux aplomb que je lance :

- Tu sembles bien sûr de toi, manant !

- Je te connais très bien ouais.

Me répondit-il. Son assurance est déroutante. Et c’est donc en changeant de ton que je poursuis. Cette fois j’avance une question aux allures innocente dans l’espoir de découvrir son identité.

- On se connaît donc ?

- Tu ne te souviens pas ? J’étais ton compagnon de cellule jusqu’à ce que l’on préfère m’isoler. Mais ne t’inquiète pas… Je reste pas loin.

- Qui es-tu ? Que me veux-tu ?!

La surprise avait été trop grande pour moi. Mon « compagnon de cellule », avait-il dit. Je parlais donc au monstre de l’autre jour. Le terrifiant démon qui avait assaillit le professeur. C’est ainsi, alors que la douleur m’élançait de plus en plus, que mes dernières forces avaient expulsé ces quelques mots. Ce n’est qu’après coup que je me rendis compte de mon erreur. Je venais de trahir ma peur en aboyant de rage tel un chien acculé.

- Disons que je suis un vieil ami en quelque sorte… Et qu’on a fait un bon bout de chemin ensemble ces derniers mois.

La réponse tomba immédiatement. Le ton fut simple, comme ignorant volontairement cette avancée prise sur moi…

- Je ne me souviens de rien… , avouais-je humblement, une pointe de sincérité au coin de la voix.

- Tu as peut-être raison d’oublier… Et puis la fuite est une chose aisée ! Hein le pleutre !

La réplique était cinglante comme si finalement, alors que j’avais posé les armes, il préférait m’achever. Le vil fumier… Il jouait avec moi !

- Arrêtes tes insinuations ! Parles clairement si tu sais quelque chose !

Mes poings s’étaient crispés sous l’effet de l’énervement. Un filet rougeâtre trancha bruyamment avec le rythme calme des larmes sanguinolentes s’échappant de mes mains.

- Je ne sais rien de plus que toi… dit-il calmement avant de feindre un long rire sadique.

- Est-ce de ta faute si je suis ici ?

- Ma faute. Ta faute. Qu’importe ! C’est du pareil au même pour les gens d’ici. Mais si cela t’aide de tout mettre sur mon dos…

- Mettre quoi ?

- Oh ! tu me fatigues à n’rien assumer…

La voix s’effaça doucement de mots en mots pour finir dans le silence.

- Attends !!!

Une ultime contraction de mes poings et le noir m’emporte finalement.

******

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Tient ? Voilà le pleutre !

Bizarre, j'aurais écrit ça 'tiens' A vérifier même si je ne sais pas comment 8-s

Arrêtes tes insinuations

Pas de 's'

Bon sinon pour le fond, je dois dire que je ne sais plus où on en est !!! Ca m'est revenu petit à petit au fur et à mesure. Toujours dans la folie et un nouveau compagnon vient de faire une discrete apparition. Une conscience mal placée ? :blushing: Bref c'est qu'en lisant que je le saurai :whistling:

@+

-= Inxi =-

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Erf Merci de rester fidèle à ce sujet. J'avous que mon récit est volontairement assez méchant pour le lecteur car j'essaye souvent de le destabiliser. Et quand en plus je poste assez rarement, forcement on perd aisement le fil..

Merci pour ton commentaire.

N'hésite pas à le relire en entier si tu veux...

*sifflote*

:whistling:

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Hej hej à tous, et à toi Stupid' gobelin,

Voilà, je viens de lire tout ce que tu as écrit depuis le début, c'est vraiment sympa, original bien que parfois un peu trop torturé ( surtout sur le dernier chapitre, mais bon c'est sur que lorsqu'on lit tout d'un coup...). Bravo donc, et je m'ajoute à ta longue liste de fans pour réclamer la suite!

Tchô,"C'est pas nous qui marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers"...

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Hej hej à tous, et à toi Stupid' gobelin,

Voilà, je viens de lire tout ce que tu as écrit depuis le début, c'est vraiment sympa, original bien que parfois un peu trop torturé ( surtout sur le dernier chapitre, mais bon c'est sur que lorsqu'on lit tout d'un coup...). Bravo donc, et je m'ajoute à ta longue liste de fans pour réclamer la suite!

Tchô,"C'est pas nous qui marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers"...

Merci. Cela fait plaisir, j'commençais à croire que plus personne ne me lisait. Bon avec deux lecteurs, cela suffit pour poursuivre j'pense. ^^

N'hésite pas à critiquer plus précisemment.

"...Et on a beau aller devant soit, on se retrouve souvent sur le derrière.."

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  • 2 semaines après...

Cette suite est très bien évidemment. Je n'ai vu nulle faute de d'orthographe, mais il est vrai aussi que je ne suis pas un robot crâne de scribe.

Alors, où allons nous pinailler cette fois, qu'il ne se relâche pas...

Ah oui! Sur le début...

Tu passes trop de temps sur le même fait. J'ai l'impression que plusieurs formules te viennent pour faire passer la même information et que tu ne fais pas vraiment le tri ou les mets toutes, de peur que l'on ne capte pas leur message. Ceci est flagrant dans les deux premiers paragraphes. D'abord la routine insupportable, puis l'état de crise du corps. A toi de voir maintenant...

Le Warza (peut-être plus tard)

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Invité LemanRuss
En contemplant ses moellons usés par le temps et sa large cheminée, je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qu’elle faisait là, au milieu de nulle part ? Qui pouvait vivre ici

Il faut que tu évites un maximum de décrire des évidences genre "j'entendis un bruit ! Oh voilà qui est bien mystérieux... mais que cela peut-il bien être ??". Le lecteur se pose déjà toutes ces questions si l'histoire est bien menée et les menaces bien suggérées. Les redondances aussi sont à éviter :

usés par le temps

Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un pléonasme, mais la formulation n'a rien d'original. Si moins de mots transcrivent la même idée, je te conseille d'écrémer le surplus. Ca servira mieux ton style.

Si le héros se pose des questions, elles doivent être pertinentes, pas naïves. Par exemple (rien à voir avec ton récit) : Cette cabane devait être abandonnée depuis longtemps, à en juger par ses moellons usés et sa toiture mal entretenue. Il était peu probable qu'elle soit encore occupée, néanmoins les herbes folles tout autour du perron semblaient avoir été arrachées récemment. Était-il possible que quelqu'un vive encore ici ?

Comme tu vois, un paragraphe plus long est nécessaire pour préciser la pensée du héros si sa réflexion est pertinente. Si elle ne l'est pas, autant ne pas poser de questions.

Si tu n'as qu'un seul conseil à retenir pour écrire, retiens bien celui-ci :

En contemplant

Ca fait poétique, un mot à trois syllabes qui veut dire "voir", mais s'il est utilisé gratuitement il perd de tout son intérêt. On contemple un tableau, un beau paysage, ou Dieu... pas des moellons usés ; à moins que ton héros ne soit charmé par cette vision bucolique particulièrement poignante et se retrouve à baver d'admiration pendant plusieurs minutes devant ce spectacle. Fais attention de bien utiliser chaque mot à bon escient. Si un vernis lexical pompeux est nécessaire pour te "donner du style", c'est un bon indice pour t'apercevoir que tu manques de style, justement ; sert t'en pour localiser tes lacunes.

Par ailleurs, dans tes questions au style indirect libre sont d'un registre assez familier, trop "oral", qui ne colle pas à l'ambiance que tu veux créer. Dans un dialogue, pourquoi pas, mais là non.

Juste quelques exemples :

Qui donc pouvait habiter cet endroit ?

Cette vieille grange pouvait-elle être encore habitée ?

Quelle créature pouvait vivre de façon aussi recluse ?

Ces planches de bois vermoulues abritaient-elles quelque ermite ?...

... sont à préférer à Qui pouvait vivre ici ?

Remaque le style "recherché", mais sans utiliser de mots inapropriés.

Modifié par LemanRuss
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Ca fait poétique, un mot à trois syllabes qui veut dire "voir"

Ca ne veut pas plutôt dire regarder? Sens tout à fait différent. :)

Pour ce qui est du reste de cette critique, je plussoye totalement. :)

Le Warza (en passant)

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Invité LemanRuss

Exact, cela veut dire "regarder". "Voir" ou assimilés ("remarquer", "apercevoir") était le sens qu'aurait dû donner l'auteur dans le contexte.

Mais ma phrase prêtait effectivement à confusion.

Modifié par LemanRuss
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Warza : C'est un peu volontaire pour accentuer le côté monotone.. Sinon merci. :)

Lemann Russ : Très bonnes remarques. Je t'en remercie. J'vais tenter de corriger cela.

Pour le "contemplant" c'est que ce chapitre est bancal, j'ai voulu donner un côté "extravagant" à ce personnage. Un langage exagéré, etc.. Mais bon ce premier chapitre est le plus faible selon moi..

D'ailleurs je vois que tu as arrêté là ta lecture..

:wink:

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Hey hey à tous,

Je ne veux pas te brusquer mais il est assez décevant de voir que tu réponds souvent à ton post sans pour autant y ajouter une suite. Je peux comprendre que tu mettes du temps à écrire mais t'as pas un petit truc à nous mettre sous la dent?? Ben de toute façon, je suis un lecteur impatient et un auteur (sic) feignant mais bon, la suite!

Tchô, "cet enfant m'a dit tout ça, tout ce que je ne veux pas, dire que je suis trop vieux déjà"...

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