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La vie comme elle vient


simous

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Hey hey à tous,

Voilà, cela faisait quelques temps que des petites idées tourbillonaient dans ma tête, donc ça a donné naissance à une suite de textes qui s'accumuleront avec plus ou moins de rapidité, selon mon emploi du temps, qui est plutôt libre en ce moment. Mais trêves de paroles, voilà le mal est fait:

La vie comme elle vient

En se promenant au bord du lac, au clair de lune, Romain remuait dans sa tête nombres de pensées agitées par l’alcool. Il se disait que c’était très sympa de se promener dans un endroit aussi charmant, avec cette douce chaleur d’automne, au son des feuilles mortes glissant sur l’eau. Mais bon, il n’avait pas réussi à ramener une fille du bal des étudiants, et ça le consternait. Il avait bien essayé de profiter de l’ébriété de l’une d’entre elles, une certaine germaine, mais il s’était avéré qu’elle ne lui offrit que des morceaux avariés du repas ingurgité. Enervé par cet échec, il était parti seul de cette soirée, laissant à ces quelques amis et aux autres étudiants le soin de dérouiller les filles de bonne famille qui ne tiennent pas le vin.

Ainsi il se retrouvait ici, au milieu des grenouilles et des serpents silencieux qu’il ne pouvait pas voir. Rien ne semblait troubler le calme du petit coin d’eau, lorsque soudain, surgit devant lui, déchirant l’épaisseur noire de la nuit, un chien énorme, d’une taille immense, montrant les crocs à la lumière de la lune. Il possésait un aspect gigantesque apparaissant bien plus à un monstre qu’à un vulgaire chien sauvage,malgré tout il semblait excessivement vieillis avec son pelage gris et de ses yeux pernicieux.

La chose s’approcha lentement du jeune qui lui ne pouvait faire aucun mouvement. Apeuré par la bête se rapprochant de lui, il n’entendit qu’au dernier moment le petit sifflement qui vint s’abattre sur sa tête. Toc ! , fit le bruit de l’objet au sol. Surpris, Romain se retourna pour savoir quel était l’objet qu’il lui avait heurté la tête. Mais alors le monstre profita de cette erreur pour s’élancer en sa direction avec forces d’aboiements. Romain n’eut pas eu le temps de se retourner que la bête lui sauta dessus, le faisant tomber lourdement au sol, enfonçant ses griffes dans les vêtements du pauvre malheureux… Sentant sa mort venir, Romain eut une petite pensée funeste, se disant que mourir puceau, c’était vraiment pathétique…

Mais à sa plus grande surprise, la bête sauta de son corps vers un bout de bois qui traînait par-là, le saisit et couru au galop vers l’obscurité. De celle-ci, Romain pu distinguer peu à peu la forme d’un homme colossale qui s’approchait de lui.

« Tu vas bien petit ? , j’espère que Teddy-bear ne t’a pas trop fait peur, tu sais il ne voit pas souvent des hommes, alors il ne peut pas s’empêcher de leurs sauter dessus lorsqu’il en voit un. C’est un loup un peu taquin ! » lui dit le colosse avec un regard bienveillant.

A y voir de plus prés, lui aussi était très étrange, une peau très blanche recouverte de rides, des cheveux grisonnant, des petites lunettes au bout du nez et des yeux attendrissant. Paradoxalement, cela allait de pair avec une carrure et une taille impressionnante.

« Allons mon garçon relèves toi, tu n’as pas à avoir peur… » lui dit-il, en lui harponnant la main pour remettre le dit garçon sur pied. « Tu ne sais donc pas parler gamin, comment t’appelles-tu ? »

« Euh, Romain…, euh je dois partir euh, aur-euhvoi-reuh, … » lui répondit-il en prenant la fuite, espérant que le loup, mais surtout son maître ne le poursuivent pas.

« Salut jeune homme, revient quand tu le veux, je serais ici le soir, pour que l’on puisse prolonger notre petite discussion», fit le vieil homme en repartant dans un sens opposé accompagné de son fidèle Teddy-bear…

La suite:Màj du 04\10\06

Romain

« Ho putain, fais chier », comme chaque lendemain de cuite, je me suis encastré le crane dans l’étagère au-dessus de mon lit. En plus je suis en retard. Bon, faut que je me dépêche, je suis déjà juste pour le deuxième cours de la journée. Après m’être habillé, je file direct dehors d’un pas pressé vers l’université.

Sur le chemin, je repense à ma petite aventure d’hier soir. Je devais être sacrément éméché pour confondre un simple chien avec un loup. En plus les loups on ne sait pas vraiment si ça existe, on prétend qu’ils vivent dans la montagne mais bon, ça doit être qu’une invention de paysans. L’homme avait une voix bizarre, c’était étrange…

- Ben alors qu’es ce que t’as foutu hier soir ? On t’a cherché partout ?

- Alors t’a chopé ou pas ?

Ça c’est Mikaël et Kévin, mes deux meilleurs amis, enfin les deux seuls que j’ai depuis mon arrivée dans la ville au début de l’année scolaire. Mikaël est le fils d’un magistrat, et son père veut qu’il fasse la même carrière que lui, donc il étudie le droit. Le père de Kévin à une grosse brasserie et une auberge, des fois quand je viens chez lui, on y voit des personnes un peu étranges, qui ressemblent à des brigands ou à des rôdeurs. Je leur ai répondu ce qui c’était passé hier soir, l’histoire du faux loup et du prétendu colosse. Bien sur Kévin ne m’a pas cru mais Mikaël a esquissé l’idée d’aller voir cela de plus prés ce soir. Moi ça ne me dérange pas, par contre Kévin a bien trop peur des serpents pour vouloir nous accompagner. Le rendez était donc pris à 21 heures ce soir pour voir si ce mystère pouvait être éclairci.

- Au fait vous avez réussi à choper hier soir ? leurs demandai-je.

- Non de toutes façons, les étudiantes, ici, sont toutes coincées donc ça sert à rien d’essayer quelque chose avec elles, me répondit Kévin sans ironie apparente.

- Ouais! C’est juste que t’es trop moche et que tu t’y prends mal, c’est tout, lui dit Mikaël avant de s’appuyer sur celui-ci pour se relever. En effet, il était temps de reprendre les cours, chacun son cours respectif, mais à 18 heures on avait en commun le cours de théologie, le truc le plus inutile au monde. C’est marrant leur trip sigmar et tout ça, mais moi ça me fait encore plus de leçons à réviser.

Dans mon cours de comptabilité, je n’ais pas de véritable ami, mais je m’assois souvent à côté d’un type dont je ne sais même pas le nom. Je sais que lui non plus n’habite pas dans cette ville en temps normal, il vient comme moi d’une petite cité qui n’a pas d’université. Il m’a raconté qu’il avait fait une année à l’école d’ingénieur mais c’était l’enfer. Pas de filles, que des fils de nobles pédants, des cours incompréhensibles et une atmosphère de compétition horrible. Il loge chez son grand frère qui est soldat professionnel, c’est dire qu’il est souvent seul chez lui. Aujourd’hui il n’est pas là.

La suite:Màj 05\10\06

Marc

J’avais veillé hier soir durant toute la nuit dans l’attente de mon frère. Cela faisait maintenant deux mois qu’il était parti en campagne et il aurait du revenir depuis lundi déjà, ce qui était à la fois inquiétant car je ne savais pas si mon frère Jean était encore vivant ou pas, mais aussi car je ne bénéficiais bientôt de plus aucune ressources pour assurer ma survie. En plus lorsqu’il part en campagne, je dois à chaque fois me taper la bouffe et la vaisselle à faire, en plus du ménage, c’est chiant ! Je n’ai jamais compris pourquoi mon frère n’a pas songé à prendre une femme pour l’entretenir. Enfin, malgré ma volonté de l’attendre pendant toute la nuit, je n’ai pas réussi à gagner mon combat avec la nuit et je m’endormis tôt dans la matinée.

- Alors on n’a pas cours aujourd’hui ? On se permet de dormir devant le feu lorsque son frère n’est pas là ? Hein, alors on se réveille ?

La voix presque grondante de mon frère ne me réveilla qu’à peine, par contre le coup fraternel qu’il me porta dans le dos m’enleva directement de ma couche.

- Hé mais ça fait plus de quatre jours que je t’attends moi, alors chaque soir je veille ton retour et aujourd’hui j’ai oublié de me réveiller, c’est tout !

Je find d’être mécontent, mais je ne pu tenir plus de dix secondes avant de lui tomber dans les bras, même si aucune larme ne vint sur mon visage. A chaque fois, c’est la même chose, j’ai tellement peur qu’il meure que je ne peux m’énerver contre lui. Et à mon habitude j’essaye de le questionner sur sa campagne, et à son habitude il esquive la question pour retrouver son lit.

Il ne me raconte pas souvent ce qu’il éprouve au cours de ces voyages de guerre. Je sais juste qu’il est sous lieutenant dans le quatrième régiment des arquebusiers de l’armée impérial du comté. Il m’a appris que la vie sous tente durant l’hiver, la traversée des marécages et des forêts sombres ce n’est pas le top. Il n’a pas la vocation militaire, c’est juste un gagne pain. Il n’aime pas la guerre mais qui peut bien aimer la guerre ? De plus, la plus part du temps, il se bat contre des brigands en nombre restreint ou contre de pauvres villageois qui ont le malheur de ne pas assez adorer Sigmar.

Une fois pourtant, il me conta que son armée due affronter une race d’une espèce inconnue, non humaine. C’était d’étranges créatures à la peau verte, d’une taille réduite, possédant de long nez crochu, de longs crocs et griffes, des grandes oreilles et de petits yeux rouges. Ils combattaient avec toute sorte d’armes rouillées, en grand nombre mais sans grand courage. Jean m’avait raconté qu’une petite troupe de ces ignobles bêtes, chevauchant de grands chiens-loups, s’étaient infiltrés dans l’arrière des lignes impériales, poursuivant leurs route vers les batteries de canons. Mon frère croisa même le regard d’un des extra-humains durant quelques secondes, pendant celles-ci le temps lui avait paru s’arrêter, voyant dans les yeux adverses une image de feu sans nom. Malgré tout, il réussit à décocher un tir qui perfora la garde de l’ignoble créature. Cependant, la monture continua en sa direction, ne se préoccupant pas apparemment du corps de son maître qui pendait sur son dos. Jean ne survécut qu’avec l’aide des ses compagnons Mathieu et Luc, qui arrivèrent à ajuster le monstre en furie.

Depuis ce jour, mon frère a beaucoup changé, il m’a dit qu’il y repensait souvent la nuit durant des cauchemars sans fin, il est triste.

Tchô,"La lune astre obscène, éclaire la scène..."

Modifié par simous
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Invité Eisenmauer

:ph34r: sympa comme tout ce texte... un peu énigmatique mais zaime bien.

le géant me rappelle Hagrid, le personnage d'un obscur roman peu connu ( et très mauvais ). le héros est cynique meme dans la mort, amusant... ( j'adore ça ).

en fait, peu de choses à dire :wink: si ce n'est que cela ressemble fort à une introduction de petits textes... bah je lirai avec plaisir !

bon ti divertissement, entre deux exos de philo ... " je pense que je mange donc je mange "

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Bon c'est pas trop mal pourtant deux petites remarques :

1) Les noms et les dénominations assez contemporaines qui me font dire que ce texte irait plus en SF qu'en fantasy :) Comme seul toi connais la suite, il faudrait me dire pour que je puisse décaler le sujet au cas où :ph34r:

2) Donc la deuxième a un lien avec la première : Même si c'est l'intro, ca reste assez obscur et on se demande où on est, a quel époque et quel est l'environnement qui les entoure :wink:

Bon sinon c'est pas mal hein !!

@+

-= Inxi =-

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Hej hej à tous, et à vous deux Eisenmauer et Inxi-Huinzi,

Tout d'abord merci d'avoir lu mon petit texte et d'avoir commenté. Pour répondre aux questions:

le géant me rappelle Hagrid, le personnage d'un obscur roman peu connu ( et très mauvais ). le héros est cynique meme dans la mort, amusant... ( j'adore ça ).

Ben rien à voir, c'est même pas un géant en fait, enfin vous verrez bien... Par contre pour le cynisme, moi aussi j'aime bien donc...

1) Les noms et les dénominations assez contemporaines qui me font dire que ce texte irait plus en SF qu'en fantasy tongue.gif Comme seul toi connais la suite, il faudrait me dire pour que je puisse décaler le sujet au cas où smile.gif

2) Donc la deuxième a un lien avec la première : Même si c'est l'intro, ca reste assez obscur et on se demande où on est, a quel époque et quel est l'environnement qui les entoure smile.gif

Cela se passe bien dans le monde de Warhammer mais j'aime bien le petit anachronisme entre les noms et attitudes trés comptemporaines de mes personnages et le monde de warhammer dans lequel ils évoluent...

Tchô," J'me rappele plus du début de la soirée, attend j'veux dire d'la fin, enfin de toutes façons j'me rappele plus de rien"...

Modifié par simous
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Invité Eisenmauer

une suite encore plus profonde que la première dans ton style :)

au temps des guerres et des dragons, trois djeun's en quete de filles... amusant ! je dois dire que j'Adore je sujet ! vraiment exellent, rien à voir ( pour l'instant :wink: ) avec des récits épiques comme on en sert à la louche.

sur le plan général, bah du tout bon ^^ mais bon les dialogues sont un peu en décalage avec l'époque... c'est un style, j'accroche perso mais les autres je sais pas ... c'est un peu particulier :ph34r:

enfin, à travailler tout ça pour pas que ça vire au trip zarb

(autre citation pourrie vu que c'est la tendance ) " il ne faut pas prendre les messies pour des lanternes "

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j ai bien aimé ton texte , il est un peu court mais vraiment bien :wink:

j aime bien l idée du "heros " et de ses potes en quete intensive de nana : c est originale et drole et me fait penser a certaines personnes ( pas moi eh :ph34r: )

Essai de faire durer un peu l introduction avant que l histoire ne commence reelement .

sinon ben la suite B)

++

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Hej hej à tous et à vous Eisenmauer et oeildenuit,

Merci encore une fois pour les commentaires et vos lectures attentives, ça fait plaisir.

au temps des guerres et des dragons, trois djeun's en quete de filles... amusant ! je dois dire que j'Adore je sujet ! vraiment exellent, rien à voir ( pour l'instant wink3.gif ) avec des récits épiques comme on en sert à la louche.

sur le plan général, bah du tout bon ^^ mais bon les dialogues sont un peu en décalage avec l'époque... c'est un style, j'accroche perso mais les autres je sais pas ... c'est un peu particulier laugh.gif

j aime bien l idée du "heros " et de ses potes en quete intensive de nana : c est originale et drole et me fait penser a certaines personnes ( pas moi eh blushing.gif )

Essai de faire durer un peu l introduction avant que l histoire ne commence reelement .

Ben oui, l'aventure c'est aussi affronter la gente féminine. Mais je vous rassure, cela ne s'arrête pas que cela, parcontre s'il y aura de l'aventure et si ce n'est qu'une introduction, je n'en suis pas si sur... :blink: .

Tchô, "Sois pas triste mon frère, la vie ici c'est tout, ce qu'il y a de plus ordinaire"...

Modifié par simous
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Invité ragakog
Malgré un aspect gigantesque, cet animal apparaissant bien plus à un monstre qu’à un vulgaire chien sauvage, semblait excessivement vieillis de son pelage gris et de ses yeux pernicieux.

Attention, la phrase est assez mal construite.

Je veux dire qu'on a un peu de mal à comprendre son sens.

"Malgré un aspect gigantesque [...] "

S'il semble gigantesque, alors il ressemblera forcément plus à un monstre qu'à un chien sauvage.

Il y a contradiction.

Si je peux me permettre un très humble avis, j'aurais plutôt écris quelque chose comme :

"Son aspect gigantesque lui donnait plus l'air d'un monstre que d'un vulgaire chien sauvage,

d'autant plus que son pelage gris et ses yeux pernicieux lui donnait l'aspect d'une créature d'un autre âge."

Sinon le début de l'histoire est assez déroutant car on se croirait dans un monde réel sans rapport avec

le monde warhammer, ce qui pourrait éventuellement décevoir le lecteur. (cette idée est d'ailleurs

renforcée par le choix des noms un peu trop contemporains.) :P

Bien sûr, c'est juste mon avis et il est très possible que je me trompe... :blink:

Si tu te sens blessé par mes mots, alors ignores les et continues à écrire comme ton inspiration te dicte

de le faire, après tout, c'est tout ce qui importe.

Et comme on dit, "à coeur vaillant, rien d'impossible".

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Hey hey à tous, et à vous deux oeildenuit et ragakog,

Encore une fois, je vous remercie de m'avoir lu attentivement (je vous rassure j'arrête bientôt de dire ça :blink: ).

c est un bon passage comme d habitude mais je reste sur ma faim

par contre je commence a me perdre un peu avec les personnages : romain , mickael , kevin et maintenant marc et jean j avou me sentir un peu perdu blushing.gif

Une petite explication ne serait pas de refus

sinon ben la suite

Cette intervention m'a fait réfléchir, et en fait je me suis dit que dorénavant je regrouperais mes textes par trois lorsqu'il y en aura trois nouveaux de parus. Pour l'histoire, normalement si on lit ça à la suite du deuxième, on peut voir que Marc est l'ami de cours dont Romain ne connait pas le nom. Je pensais que les indices sur son absence et sur le fait que son frère soit soldat étaient claires, peut être pas... Sinon mauvaise nouvelle pour toi, le nombre de personnages ne va pas décroitre....

Attention, la phrase est assez mal construite.

Je veux dire qu'on a un peu de mal à comprendre son sens.

"Malgré un aspect gigantesque [...] "

S'il semble gigantesque, alors il ressemblera forcément plus à un monstre qu'à un chien sauvage.

Il y a contradiction.

Ah oui pardon, il est vrai qu'à la relecture ça parait un peu ambigue, je vais modifier ça, merci de me l'avoir signalé.

Sinon le début de l'histoire est assez déroutant car on se croirait dans un monde réel sans rapport avec le monde warhammer, ce qui pourrait éventuellement décevoir le lecteur. (cette idée est d'ailleurs

renforcée par le choix des noms un peu trop contemporains.) ermm.gif

Ben oui je comprend que cela puisse choqué, mais en fait comme exliqué plus haut, j'aime bien l'anachronisme entre les noms et les attitudes de mes personnages et le monde dans lequel ils évoluent. Aprés on aime ou on aime pas...

Si tu te sens blessé par mes mots, alors ignores les et continues à écrire comme ton inspiration te dicte de le faire, après tout, c'est tout ce qui importe.

Je te rassure je ne me sens pas "blessé", toute critique est bonne à prendre, surtout que la tienne est constructive. Mais bon c'est vrai, je ne vais peut être pas changé de voie...

La suite ce soir si vous êtes sages....

Tchô,"Si je m'arrête un instant pour te raconter ma vie, juste comme ça, tranquillement"...

Modifié par simous
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bonjour a toi

ncore une fois, je vous remercie de m'avoir lu attentivement (je vous rassure j'arrête bientôt de dire ça ).

non continu j aime bien lol :P

Pour l'histoire, normalement si on lit ça à la suite du deuxième, on peut voir que Marc est l'ami de cours dont Romain ne connait pas le nom. Je pensais que les indices sur son absence et sur le fait que son frère soit soldat étaient claires, peut être pas... Sinon mauvaise nouvelle pour toi, le nombre de personnages ne va pas décroitre....

je comprend mieu maintenant merci et sinon pour le nombre de personnages , tant que leur roles respectifs sont clairs , ca ne pose pas vraiment de probleme au contraire :blink:

sinon j attend avec impatience la suite

++

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je ne bénéficiais bientôt de plus aucunes ressources pour assurer ma survie

Aie... Lis cette phrase à voix haute et tu verras que c'est pas super joli... Change la tournure et il y a une faute d'accord (enfin de non-accord)

vaisselle à faire, en plus du ménage, c’est chiant

Voilà, j'aimerai revenir là-dessus. Ca va avec :

entre les noms et attitudes trés comptemporaines de mes personnages et le monde de warhammer dans lequel ils évoluent

J'ai toujours du mal. Plus à propos des termes même ! C'est comme si tu parlais de humbergers ( je sais même pas si ça s'écrit comme ca.. Flemme du dico ce soir ) Evident que c'est contemporain mais ca l'est trop pour être dans un récit fantasy. Ca s'applique surtout au mot : 'chiant' 'putain' 'chopé'

Je fint d’être mécontent, mais je ne pu tenir plus de dix secondes avant de lui

A mon avis, c'est pas un 't' à la fin de 'fint' et il faut accorder 'pu' :blink:

pain. Il n’aime pas la guerre mais qui peut bien aimer la guerre

Répétition

pauvres villageois qui ont le malheur de ne pas assez adorer Sigmar

Pourquoi le présent ?

sur son dos. Jean ne survécu qu’avec

Accord

Bon encore quelques petites fautes mais j'ai du voir que les plus grosses. Essaye de faire une petite relecture quand même ^^ Pour le fond, c'est pas mal. Les persos ont quand même un aspect et des caractéristiques qu'on ne voit pas trop dans les textes ces teps ci ! Developpe bien ça en t'interessant à leur psycho et envies et moi, je te suis :P

@+

-= Inxi =-

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Hej hej à tous, et à vous deux oeildenuit et Inxi-Huinzi,

Voilà merci pour les fautes d'orthographe, j'essaye au max de les éviter mais je ne vois pas tout et word ne m'aide pas toujours dans leurs traque. Sinon, pour moi la vulgarité reste chose universelle donc....

Tchô, "il y a une fille qui me plait au rayon raviolis, j'essaye de pousser mon cadis avec un air sexy"...

Modifié par simous
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toujours trop court :blink: et sincerement c est vraiment dommage

parce que j ai vraiment adoré ce passage , je ne pourrai pas te dire pourquoi mais je le trouve bien ecrit

continu a decrire les personnages comme tu viens de le faire c est bien de parler de chacun un minimum avant de rentrer reelement dans l histoire

LA SUITE

++

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Hey hey à tous,

La suite-suite:

Màj: 06\10

Kévin

Après m’être éloigné de mes deux compères, je décidais de faire un tour vers la confiserie du coin de la rue des aveugles. Je le sais bien, c’est assez prés des ruelles malfamés, où habitent les gens qui passent parfois dans notre auberge. J’ai entendu de drôles d’histoires les concernant, et je n’ai vraiment pas envi d’avoir affaire à l’un d’entre eux. Maman m’a toujours défendue de m’approcher de l’un de ces quartiers, mais bon, pour un morceau de chocolat ou de réglisse, je peux, tel un vrai héros, braver tous les dangers. Peut être même que je pourrais surpasser ma peur des serpents, ou peut être pas, c’est tellement effrayant un serpent ! Mais arrivé rue des abbesses, à quelques mètres de la confiserie, je ne peux que me stopper.

Au devant de la boutique, attendaient trois jeunes garçons accoutrés de façon vulgaire, affirmant par la même leurs appartenance à ces bas quartiers remplis de racaille en tout genre. J’en reconnais même un, c’est Blaise de Burt, avec qui j’ai partagé la même classe à l’école élémentaire. A l’époque déjà il n’était pas très bon élève et en plus ses parents, de simples tanneurs, n’avaient pas l’argent pour qu’il puisse accéder aux études. Ainsi, il doit être tanneur de peau à présent, aidant son père à tanner des peaux toute la journée, une tache simple et répétitive, mais sûrement bien suffisante pour un imbécile pareil. J ‘espère simplement qu’il ne me reconnaîtra pas lorsque je passerais devant lui, je n’ai pas envie de lui dire bonjour.

Je repris donc la route vers la confiserie, en essayant de ne pas croiser le regard des trois mécréants, et je rentrais vite dans le magasin. Je connais bien le gérant, c’est Michel, un ami de mon père, qui pendant ses jours de repos vient boire un coup à la maison. Je le salue et commence à faire mes choix, portant mon dévolu sur du chocolat noir et quelques réglisses. Soudain, un léger bruit dans le fond gauche de la boutique attire mon attention. C’est une jeune femme, ma foi assez belle, aux cheveux blonds bouclés, de mon age, qui est en train de m’être dans un petit panier, quelques tomates et des pommes de terre. Elle me sourit, surprise que quelqu’un porte son attention sur elle. De mon coté je rougis du moins que je peux.

Pourtant, cela servira-t-il à quelque chose que j’aille la voir ? Elle n’est sûrement pas instruite, peut être est-elle déjà mariée, peut être a-t-elle déjà enfantée, même plusieurs fois, et son mari doit être un de ces ouvriers travaillant dans les mines des environs de la région. Elle va probablement se faire accoster par les trois gus qui doivent l’attendre dehors, elle aimera ça, écouter les belles promesses de dragueurs à la noix qui n’ont rien dans le crane. Elle aimera ça, se laisser toucher partout et se faire monter dessus sauvagement par ces brutes qu’elle ne reverra pas le lendemain.

Je ne suis peut être pas beau, mais bon si j’arrive à être médecin, j’aurais du succès avec les filles, ce sera ma revanche. Les garçons des bas quartiers, comme Blaise, viendront mourir à l’hospice, comme des bêtes sauvages. J’ai une autre ambition que de mourir comme une bête sauvage.

Màj:07\10

Mikaël

Après le somptueux cours de théologie sur les origines de notre dieu Sigmar, nous nous retrouvons dehors pour discuter. Mais Kévin coupa vite cours à notre conversation ayant une course urgente à faire, me laissant seul avec Romain. En y repensant, ça ne fait pas très longtemps qu’on le connaît. Au début même on le trouvait bizarre, avec ces longs cheveux de pailles bouclés qu’il n’arrive jamais à bien maîtriser, ces habits d’une autre époque, sa grosse tête. Je ne me souviens même plus vraiment comment on a pu faire connaissance, je crois qu’il nous avait aidé à nous sortir d’une embrouille avec un balèze de troisième année, il s’en était pas mal sortit il me semble. Maintenant il nous a rejoint au club des perdants.

On ne sait pas tout de lui, juste qu’il vit chez son oncle, l’un des notaires les plus importants de la ville m’avait dit mon père. Il avait rajouté qu’il était veuf, possédait des servants et fréquentait les milieux politiques. Mais Romain ne m’a jamais rien dit sur lui, il ne le connaît pas bien apparemment, il ne sait même pas s’il a des cousins…

- Bon j’espère que t’es toujours chaud pour ce soir, hein ? J’ai pas envi de me retrouver encore seul dans cet endroit la nuit, j’ai déjà donné, m’apostropha Romain, interrompant le silence qui nous accompagnait depuis le trajet vers sa maison.

- Mais oui, t’inquiètes, y a pas de problèmes, promis je te laisserais pas seul avec les vilains méchants petits serpents, lui répondit-je avant de me m‘être à rire de notre autre ami.

Avant même de s’en être aperçu, nous sommes arrivés à destination. Après m’avoir encore une fois rappeler ne pas le laisser seul, Romain rentra chez lui, accueillit par sa bonne Maria.

Je repris le chemin seul donc, pour rentrer à la maison. Il se mit à pleuvoir, ce qui annonçait un week-end plus que déprimant, enfin bon c’est l’automne, il faut s’y faire. Je n’allais pourtant pas rester comme un crétin pour me faire tremper la gueule, je décidai donc de recourir à la vitesse pour atteindre au plus vite le foyer familial. Arrivée à la grosse porte verte, je sonnais par trois fois pour annoncer ma présence.

- Si c’est le loup-garou de la forêt noir, vous n’avez pas le droit de rentrer, me répondit la porte, enfin plutôt la voix de ma sœur se cachant courageusement derrière celle-ci. Normalement ça me fait toujours sourire cette façon de recevoir les inconnus mais là, sous la pluie, mon sens de l’humour était un peu altéré.

- C’est ton grand frère, allez ouvres moi vite Lorie, il pleut dehors, lui dis-je.

Elle ouvrit enfin la porte, et j’en profitais au plus vite pour retrouver la chaleur et le confort de l’intérieur. Mais à peine eue-je fait quelques pas que ma mère déboula de la cuisine à ma rencontre.

- Ha ! , tu es enfin arrivé, c’est parfait ! On va pouvoir partir. Tu te souviens que ton père et moi avons un dîner important chez les Soiral ce soir, tu sais les amis de ton père et comme ce n’est pas la porte à côté, on part dès maintenant pour ne pas être en retard. J’ai préparé de la soupe pour ce soir, donc tu n’auras plus qu’à la faire réchauffer pour les filles, et n’oublies pas non plus de leurs raconter une histoire avant de dormir, mais pas trop tard, hein ! Bon chéri, on peut y aller ! , cria ma mère en direction de l’escalier duquel descendit mon père.

Il était habillé comme un dimanche, et après avoir revêtu son lourd manteau de fourrure, il sortit pour attendre le conducteur de leurs carrosse qui ne devait plus tarder, sans se soucier de ma présence. Maman alla se préparer dans la chambre, et moi j’étais donc cloué ici ce soir, obligé d’assumer mon rôle de grand frère sans broncher. Désolé Romain, je ne voulais vraiment pas te faire faux bond…

Màj 08\10

Blaise

Après avoir zoné pendant tout l’après midi avec mon pote Robin et son frère Tuck, on s’était installé pour discuter un bout devant un magasin de fruits. On n’en était au moment d’la discussion où l’était question d’un voyou faisant du chantage à des fonctionnaires, quand est sorti d’la boutique un canon pas possible, son petit sac de fruit à la main. J’avais jamais vu ça, une blonde d’à peu prés ma taille, avec des yeux qui arrachent la gueule et des seins énormes collés dans une robe de paysanne. « Wahou ! , faut qu’j’y aille » qu’j’m’étais dit. Ni une ni deux, sans réfléchir, j’suis allé direct lui parler.

- Wah ! ,excuses-moi d’te déranger mais franchement, j’veux pas te paraître vulgaire et tout, mais j’te trouve trop charmante. J’peux savoir ton nom, steu-plait ? , que j’lui dit.

- Mmmhh, Caroline, moi c’est Caroline et toi ? , qu’elle me répond en rougissant un peu.

- Ouais cool, moi mon blaze c’est Blaise ! Sinon t’es bien mignonne, j’peux t’poser une question, t’habites toujours chez tes parents ? que j’lui demande.

- Mmm, oui, rue de l’Empereur Wilhem II, au quartier des lilas, tu vois où c’est ?, qu’elle me répond.

- Ouais, bien sûr que j’connais !, que j’lui répond tout sûr de moi.

- Ok, mmmhhben peut être à une prochaine fois alors, je dois partir la mais je fais rien dimanche après midi, on pourrait se voir, non ? Salut Blaise, t’es gentil comme garçon…, qu’elle me fait en partant.

- Ouais ben salut alors, jeune demoiselle, que j’lui dit pour faire bien.

« Wahou, j’y crois pas, elle est trop bonne c’te fille !, que j’ai pensé sur le coup. C’est sûr qu’y a trop moyen qu’elle finisse dans mon lit celle-la ! ». J’en étais à ces réflexions songeuses lorsque mes deux potes m’ont enfin rejoints.

- Eh ! comment t’as trop assuré mon gars, t’es trop fort, tu te l’ais joué romantique et tout, ça marche avec les filles, c’est trop bon ! Tu faisais trop charmeur et tout, t’as trop d’aisance, j'sais pas comment tu fais putain ! , qu’il m’a fait en me bousculant brutalement mais de façon quand même amicale. Tuck n’a rien dit, l’était trop impressionné par mon exploit le p’tit.

- Ouais bon c’était facile ça va, que j’leurs ai répondu modestement. Mais bon faut pas qu’on reste là ! On a rendez-vous avec le fameux Charlie Boweur que j’vous rappelle, faut pas qu’on l’fasse attendre c’lui la !

Ainsi, on est parti, et on l’a rencontré à l’auberge du troll farcis l’gars. Il était grand et il avait un fort accent du sud, genre de l’Estalie ou un truc dans l’style. Bref, il nous a dit qu’la marchandise passerait vers minuit, qu’il fallait tout prendre mais tuer personne pour pas avoir d’ennuis, et qu’on serait aidé par des amis à lui.

Voilà, j’sais pas combien de temps qu’on attentant dans le fossé de cette putain de route numéro 5, mais j’commence à en avoir marre, en plus j’ai froid. Avec nous donc, y a les cinq gars d’Charlie, qui sont plus vieux qu’nous et qui me font un peu peur. D’ailleurs j’crois qu’ils font peur à Tuck aussi, il est tout blanc et l’a pas parlé d’la soirée. Faut dire qu’ils sont impressionnants avec leurs machettes et leurs dagues, on dirait qu’ils vont à la guerre les cons. Robin paraît calme, il doit s’concentrer sur c’qui va se passer. Je suis quand même pas rassuré, c’est la première fois que je fais ça, j’ai peur.

tchô,"A vouloir trop de fric on finit en prison"...

Modifié par simous
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c est un bon passage ; laitenant j y vois un peu plus clair je comprend un peu mieu les relations entre les personnages et j ai hate de voir ce qu ils vont decouvrir .

Maintenant que les presentations sont faite j aimerai bien voir ce qu il se cache derriere ton histoire ; ecirs vite la suite

++

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qu’elle ne rêvera pas le lendemain.

Je ne suis peut être pas beau, mais bon si j’arrive à être médecin, j’aurais du succès avec les filles, se sera ma

rêvera ? C'est pas le bon mot je pense ^^ Et c'est 'ce'

J’ai pas envi de me retrouver

envie

Il ya d'autres petites fautes mais elles étaient si négligeables que j'ai eu la flemme des noter ( par exemple, un problème de tiret ^^ ) Des virgules mal placées et ce genre de choses. Tu pourras retrouver par toi-même.

Sinon pour le fond, pour revenir sur notre mini débat, c'est pas que la vulgarité n'est pas universelle, c'est que les mots en question n'existaient surement pas à l'époque ! C'est ce que je voulais dire par mon exemple de nourriture de fast food :)

Sinon c'est pas trop mal, des vies bien décrites qui me rappelle quelques souvenirs :wink:

@+

-= Inxi =-

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Hey hey à tous,

Voilà la suite, je me couche, j'ai planté un but mais le foot c'est crevant...

edit: J'ai regroupé les trois derniers textes...

edit 2: Pour Inxi-Huinzi, je ne pense pas que l'on puisse parler d'une époque puisqu'elle vient de l'imagination. Ainsi je comprend ton désapointement mais il faut bien comprendre que si on essaye pas d'innover un peu, on risque de tourner en rond...

Tchô,"Hé dis moi Renaud pourquoi t'as un blouson noir?, es ce qui parait qu'c'est vrai que t'es un loubard!"...

Modifié par simous
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Hej hej à tous,

Voilà on avance à la rencontre de nouveaux amis,

Barnamu

A 20h30, le ciel fut assez obscurci pour me permettre de sortir. Comme à mon habitude, je ne fermai pas la porte à clé, qui pourrait bien s’intéresser à une vieille bicoque au milieu de la forêt? Même les brigands ne rodent pas dans les environs, ils ont sois disant peur des veilles sorcières et des arbres vivants pour s’aventurer ici. C’est amusant les légendes… Teddy-bear sortit à son tour de la maison en glapissant joyeusement, me léchant le bout des doigts, remuant de la queue avec entrain. Je jetai alors un bout de bois ramasser par terre pour le lancer le plus loin possible, Teddy-bear partant au quart de tour afin de pouvoir attraper le projectile.

Il aime bien nos balades nocturnes au hasard de la nuit. Il a toujours cette joie de vivre qui le caractérise, le différenciant des nombreux autres loups que j’ai pu posséder. Cela fait maintenant cinquante ans qu’il me suit c’est un loup assez fidèle. Mais je vois bien qu’il commence à se faire vieux, trop vieux bientôt pour pouvoir me suivre dans mes voyages à travers la nuit. Bien sur je lui prodigue des soins qui agrandissent sa durée de vie, mais cela est vain, ça ne durera pas longtemps, il ne survivra pas jusqu’à la fin de la décennie. M’enfin ce n’est pas si grave, nous avons passé de très bons moments ensemble, il fut le compagnon de route que je n’ai jamais eu.

Il est amusant de noter qu’il ne rapporte pas toujours le bout de bois que je lui lance, y préférant parfois des petits écureuils, des lapins ou même un petit organe humain. Ce n’est pas qu’il soit méchant, ni même agressif ou quoi que se soit mais il lui arrive de rencontrer des voyageurs nocturnes, des brigands dans de nombreux cas, qui le menacent et le perturbent. Et comme c’est un loup, il sait se défendre. Je lui est pourtant enseigner de ne jamais attaqué un promeneur isolé, mais des fois c’est plus fort que lui. Et puis ça l’entretient, c’est bon pour son hygiène.

D’ailleurs hier, la rencontre fut assez heureuse, notamment pour le jeune homme. Teddy-bear s’est très bien comporté, j’ai bien cru qu’il allait en faire qu’une bouchée lorsqu’il lui a sauté dessus. Ha quel farceur ce petit loup, il fait même des frayeurs à son bon maître. Celui-ci, sans me paraître particulièrement atypique, semblait différent de ces vulgaires paysans ou ouvriers, et même de ces arrogants nobliaux de province. Non lui c’était juste un bourgeois de bonne famille qui venait se soulager d’une soirée mal finie. Cela se voyait car il avait une trace de vomie sur son habit, sans pourtant présager que cela provenait de sa propre ivresse vu qu’il paraissait parfaitement clair.

J’aimerais bien le revoir un de ces jours, ce soir même, j’ai fort à lui dire, je n’ai jamais eu vraiment l’occasion de converser avec un humain depuis des décennies. J’aime bien la solitude il est vrai, mais un homme n’est pas fait pour vivre en retrait de ses congénères. Malgré tout Teddy-bear me tient bonne compagnie. D’ailleurs le revoilà, le bout de bois à la gueule. J’approchai la main afin d’en extraire le bâton pour pouvoir le rejeter dans le lointain, mais il m’opposa une forte résistance, comme d’habitude ça allait être un combat pour reprendre le bout de bois. Dans la bataille je fis tomber mes lunettes, pourtant à force de détermination, je parvins à reprendre en ma possession l’objet de nos deux convoitises. Je le relança immédiatement, le plus loin possible, ce qui lui fit atterrir au beau milieu du lac, glissant tel un serpent sur les eaux.

Ah ! , nous sommes donc arrivés à destination. Je remis mes lunettes sur mon nez, m’assis sur un banc, sortit une torche, un petit livre et me mis à lire. Teddy-bear resta au bord du lac, en faisant le tour, essayant par instants de toucher l’eau avec l’une ces pattes. Malheureusement pour lui il déteste l’eau, et n’arrive qu’avec grand mal à s’y plonger dedans. J’avais donc du temps pour ma lecture et pour attendre mon jeune ami.

Màj:12\10\2006

Jean

Il fait très chaud et au-dessus de moi, à quelques mètres seulement, le soleil est en effervescence. Je ne peux lever ma tête en sa direction de peur de me brûler les yeux, mais j’entends son bouillonnement. La chaleur m’écrase, je transpire, mes vêtements me collent. Autour de moi, il n’y a que le désert, les dunes, le sable à perte de vue, l’infinité brillante. Le vent creuse des tourbillons dans les vagues dorées, où les serpents se laissent glisser en silence. Il n’y a personne. Il n’y a rien.

Je ne porte pas de chapeau, la tête m’en tourne, mes cheveux tombent lentement à mes pieds, ils effleurent mes épaules, vacillant au gré de la douce chaleur du vent. Je ne bouge pas, j’attends quelque chose, mais rien ne se passe. Dans ma main droite un petit bâton, dans l’autre un petit sac de poudre. J’arme mon bâton tandis que quelques gouttes perlent à mon front.

Je regarde à ma gauche, un arbre est en incandescence, noirci par l’extrême chaleur que dégagent les flammes qui le consomment. Par un trou dans l’écorce, il s’extirpe de petits vers dégoulinant et bavant leurs propres corps. A ma droite, de la vapeur ondulée sort du sable chaud, déformant ainsi l’horizon à mes yeux brouillés.

Devant moi, une étrange fumée se forme vers le lointain. Mais ce n’est pas de la fumée, c’est de la poussière. Je m’en rends compte alors que celle ci se rapproche brusquement de moi. Cette poussière accompagne la chevauchée d’une créature au dos d’une ombre féroce. Encore une fois, elle s’est rapproché d’un seul coup, ne semblant être plus qu’à quelques mètres de moi. Je l’aperçois maintenant distinctement, c’est un cavalier nue au dos d’une étrange bête hurlant à la mort. Il a la peau rouge calcinée, ses petits yeux violets me fixent intensément, ses dents lâchent un rire strident, inaudible. Il avance toujours en ma direction mais ne semble plus se rapprocher, comme si la distance entre nos deux corps ne pouvait plus être dépassée.

Je braque mon arquebuse en sa direction et tire. Je vois la balle partir, elle tourne sur elle-même au ralentis, en direction du monstre. Elle l’atteint en pleine tête mais au lieu de la perforer, la balle rebondit et se retourne vers moi. Je l’observe sans bouger tourner sur elle-même au ralentis, me faisant face. Pourtant je n’ai pas peur, elle se rapproche peu à peu, je lui oppose ma main, elle passe à travers sans que je n’en ressente rien. Malgré tout, ma main se décompose, s’éparpille dans les airs comme un chant mélodieux. Elle arrive sur mon front, me cogne, je tombe. Je ne me réceptionne pas sur le sable, je tombe. Il ne semble plus rien avoir en dessous de moi, je ne sens rien, je tombe. Quelle étrange sensation ! , tomber sans jamais atterrir. Et boom, je sens dans mon dos la terre ferme, enfin.

Je me relève, je suis dans une chambre, prés de mon lit. Je me recouche au plus vite, j’ai froid, j’ai sommeil. A peine ais-je le temps de me rendormir que j’entends la porte taper. Je me lève difficilement, j’allume une bougie et me dirige comme je le peux vers la porte, où quelqu’un s’évertue à cogner de plus bel. C’est pas possible, je ne connais pas l’heure actuelle, mais en voyant l’obscurité de la pièce centrale, je me doute de celle-ci, je ne veux pas que Marc soit réveillé, il faut qu’il dorme. J’arrive enfin devant la porte d’entrée, l’ouvre et me retrouve devant un jeune homme habillé comme un garde de nuit, avec la grosse hallebarde qu’il tient dans sa main droite et son armure au blason de la ville. Il a l’air affolé.

- Soldat Jean Tanneur ? , me demanda-t-il avant d’enchaîner sans me laisser répondre. Nous avons eu le signal d’une escarmouche au bord de la route numéro cinq. Ordre a été donné d’impliquer tous les soldats valides de la réserve de la ville. Vous avez l’ordre de rejoindre la caserne tout de suite pour y recevoir de nouveaux ordres !

Stupéfait par cette annonce et un peu anesthésié par le manque de sommeil, je me préparai donc le plus rapidement possible, tout en pensant à ne pas faire de bruits pour ne pas réveiller Marc. J’espère ne pas en avoir pour longtemps, pourquoi faut-il que j’y aille…

Màj:13\10\2006

Yohan

Il était prévu que je passe avec le carrosse à 19h15 au cinq rue des aveugles, pour amener un magistrat et sa femme au manoir de l’inquisiteur Soiral. Mais bien entendu, il a fallu qu‘il tombe chiens et chats au moment où je sortis de chez mon maître.

Mon maître est un personnage important de son propre aveu, soi-disant qu’il posséderait la plus grosse manufacture de la ville. Il m’a aussi raconté qu’il m’avait recueilli lorsque j’étais un enfant de cinq ans. En m’achetant à un seigneur barbare avec ma mère, il nous avait extirpé de l’esclavage, de l’avilissement. Pourtant ma mère ne survécut pas au changement de décors, mourrant à l’orée de ma sixième année. A partir de cet événement, mon maître c’est occupé de moi comme un véritable père de famille. Il m’a éduqué, ouvrant mon esprit à la littérature, la science, l’art, l’escrime. Pourtant, mon apprentissage avait pour unique but de me former pour lui être utile, pour être à sa disposition. Ainsi, j’appris à faire à manger, à entretenir une maison, à ramasser le purin, à effectuer les travaux les plus durs ou même à extraire le venin des vipères. J’ai accumulé nombres de compétences au cours de ma jeunesse, toujours mise à profit pour mon maître.

Pourquoi être attaché à un faux père qui m’exploite ? Il m’a adopté en dépit de mon apparence, de mon aspect monstrueux, non humain. Ainsi, il m’avait fortement interdit de me regarder dans une glace mais je ne l’ais pas écouté. Au jour de mes vingt ans, je me suis affronté, j’ai vu la vérité en face. A priori, je me croyais réellement abominable, une vrai offense aux dieux, en fait je me suis rendu compte que mon imagination m’avait joué un tour. Du moins, ce que j’ai vu n’était pas si horrible que je l’imaginais, mais néanmoins je ne peux pas me montrer au commun des mortels.

En effet, ma beauté particulière se compose de deux cornes trônant aux extrémités de mon front. A cette particularité s’ajoute trois énormes boutons purulents formant un parfait triangle au niveau de mes deux joues. Cela n’est pas si terrible, je m’accepte très bien, le problème vient toujours des autres et pour cette raison, je ne peux sortir qu’à partir de la nuit, évitant au possible tout contact avec un humain, mon visage bien caché par une capuche de fourrure. Mon maître sait à présent que je me suis vu. Alors il m’a promis, pour mon vingt cinquième anniversaire, de faire venir un grand médecin des terres du sud qu’il connaît, pour me rendre un visage normal et même plus, la liberté de vivre hors de son emprise. Ce jour arrive lundi, soit dans moins de trois jours. Avec ce nouveau visage, j’aurai une vie normale, je ferai des rencontres extraordinaires, je vivrai libre loin d’ici, je me marierai et fonderai une famille, je serai heureux. Mon avenir dépend entièrement de ce jour, plus les heures passent et plus ma joie s’intensifie ! La liberté, j’ai tant lu ce mot dans les livres que je veux l’acquérir, à n’importe quel prix.

C’est sur ces belles pensées que j’arrivais enfin à destination. Il ne pleut presque plus, mais le soleil commence lentement sa descente. Avant même que je puisse me lever de ma place de conducteur, le magistrat s’avança auprès de moi.

- Holà cochet ! , est-ce des manières que de faire attendre des bonnes gens par ce temps ? !, m’apostropha t-il de sa voix pleine de mépris.

- Mille excuses messire, veillez vite rentrer dans notre humble voiture, lui répondis-je, de la voie la plus douce, en ouvrant la porte avec une petite courbette. Ensuite, je regagnais ma place et nous commençâmes le voyage.

Qu’il est épuisant de s’abaisser devant ces bourgeois se croyant importants au vu de leur situation alors qu’ils n’ont aucun mérite, tout juste celui d’être nés de la bonne personne. Ils sont abjects mais je ne devrai supporter cette injustice que quelques jours encore, car lorsque je deviendrai humain, je me vengerai de cette situation. Mon intelligence et le savoir-faire transmis par mon maître me permettront de devenir un homme puissant et les bourgeois se prosterneront devant moi.

La route est belle lorsque le noir de la nuit clairsemé de la lumière des étoiles résonne dans les flaques au bord du chemin. Les bois nous entourent, sombres, opaques, peuplés de grands pins dont il sort une musique douce. Dans la pénombre, le bruit de la lutte animale et du vent dans les branches enchante les environs. C’est à la fois inquiétant et apaisant. Le bruissement des arbres sous le souffle du vent, les cris étouffés des proies cédants sous les cers des chasseurs. Les petits crissements de la cime des arbres provoquent en moi quelques sursauts, le vent me fait froid dans le dos. C’est beau mais sordide, comme les histoires des dimanches soirs autour du feu de mon enfance. A la lumière de la lune, j’aperçois le haut portail symbolisant la fin de ce voyage. A y réfléchir, c’est un peu fou, un monstre comme moi qui ose entrer dans l’antre d’un inquisiteur.

Tchô,"Voyager c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination"...

Modifié par simous
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Hej hej à tous,

Voilà comme vous le voyez maintenant, la suite n'arrivera que une fois tous les deux jours, mais comme je vais bientôt avoir un exam et d'autres joyeusetés, ben cela diminura peu à peu...

Tchô,"Captain naimo où tu nous mènes? tu nous mal-mènes"...

Modifié par simous
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sois disant peur des

Je crois que c'est un truc du genre 'soit-disant'

Bien sur je lui prodigue des soins

Bien-sûr

Je lui est pourtant enseigner de ne jamais

ai

Donc le premier texte est relativement court. Permet de nous présenter l'homme de la nuit d'avant. Les personnages se mettent doucement en place. On se doute qu'il finira par avoir une recontre sinon tu ne l'aurais pas dit :) Bon bah la suite :)

mes cheveux tombent lentement à mes pieds

On dirait qu'il les perd :-s

c’est un cavalier nue au dos d’une étrange bête

nu

prés de mon lit. Je me recouche

près

Bon sinon, un nouveau rêve qui aura peut etre une signification plus tard... Je pense que c'est pas encore pour maintenant. Ensuite il y a l'escarmouche et que va t elle reveler ? Bah je le saurai pas encore je crois ! Ecris vite la suite ^^

@+

-= Inxi =-

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:) c est un bon passage quoique tres enigmatique : le reve dans le desert n est pas la pour rien mais je pense qu on en saura plus plus tard .

Sinon je trouve pas sa cool que jean reparte se battre alors qu il vient tout juste de rentrer , marc ne va pas etre content a mon avis . :)

sinon il va falloir que je m habitue aux differents histoires en parallele .

sinon ecris vite la suite , l escarmouche avec jean et la rencontre avec barnamu .

++

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Hey hey à tous,

Voilà je peux vous l'affirmer, c'est la fin de la présentation des personnages, aprés celui-ci il y aura (peut être?) de l'action, du suspense, de l'héroisme, du s*** et tout et tout.

Tchô,"Aprés c'serait moi le président, et on marchera au pas en rang derrière moi"...

Ps: Pas de suite ce WE pour cause de bossage pour l'exam qui arrive à grands pas.

Modifié par simous
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soi-disant qu’il posséderai la plus grosse manufacture de la

posséderait...

il nous avait extirpés de l’esclavage, de l’avilissement

extirpé

Pourtant ma mère ne survécue pas au changement

survécut

es ce des manières que de faire

est-ce

Bon ben c'est pas mal. La contre attaque du monstre se prepare ! Bon, tous les personnages sont préparés et présentés ! Mais un petit conseil, hesite pas a rappeler des choses déjà dite lors des paragraphes d'avant. Ca pourra pas faire de mal et aidera à la compréhension future ! Allez suite

@+

-= Inxi =-

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