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La vie comme elle vient


simous

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qu’il ai fallu que je me précipite dans la cuisine

ait

assurément du au fait que ma plume

Bon pas trop mal, des tites erreurs de formes toute bête ! C'est pas torp grave pour ton rythme irrégulier. Tant que c'est inférieur à deux semaines, ca reste potable ! Aktair et Wilheim postent chaque année :P C'est pour te dire comme ils sont lents :P Bon pour la suite, on apprend les tendances suicidaires d'un personnage dont on ne se doutait de rien. Voyons comment cela va influer sur le reste !! :(

@+

-= Inxi =-

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Hej hej à tous,

Il semblerait que j'ai retrouvé un rythme plutôt bon et en plus la c'est long, donc enjoyez cher lecteurs :) .

Dans l'épisode précédent, Yohan, un cocher homme à tout faire d'un mystérieux homme puissant qu'il appelle "maître" et dont il est l'enfant adopté, tergiverse sur le jour prochain où un médecin lui refera le visage qu'il a fort disgracieux, pendant qu'il amène les parents de Mikaël à une réception chez l'inquisiteur Soiral.

Yohan

- Alors toi, pourquoi t’as choisi ce métier? Tu serais pas le gars embauché par M. Smith, celui qui a aussi la plus grosse manufacture de la ville?, me demanda soudain un petit gros qui n’a pas du être accepté par le reste des cochers qui mangent à l’autre bout de la table.

Un rejeté. Faut dire aussi qu’il est particulièrement mal habillé, qu’il pue la sueur à trois mètres à la ronde, qu’il n'a pas une tête bien faite et bien pleine. Alors comment ose-t-il m’adresser la parole avec autant de désinvolture? Peut être a-t-il cru que le fait que je sois assis tout seul à cette table afin de profiter du repas en toute tranquillité, était un signe d’appartenance à la même catégorie d’individu, et justifierai ainsi qu’il puisse s’adresser à moi, de façon vulgaire de surcroît. Je ne lui réponds rien, je ne veux pas m’abaisser à son niveau, s’il a été rejeté par ses congénères, je ne vois pas pourquoi je devrai accepter sa présence moi! De plus, comme dans deux jours mon visage aura retrouvé une beauté sociale, alors je n’aurais plus à supporter ce genre d’humiliation, qui fait croire à un idiot que nous avons des choses en commun lui et moi. J’espère que mon silence méprisant lui fera entendre raison, mais il semble revenir à l’attaque.

- Et t’as amené qui toi? Moi, j’ai eu l’honneur d’amener le conseiller du maire de la ville, me dit-il fièrement.

Comment peut-on être fière d’avoir amené des gens bouffis par la corruption et l’arrogance alors que leur seul mérite est d’avoir su suivre et servir la bonne personne au bon moment. Il faut vraiment être ignorant et gueux pour admirer les hommes politiques, qui sont si abjectes. Je n’aurais jamais dû accepter de passer la soirée dans cette salle, pour assister à un si misérable spectacle. Mais en vrai, avais-je réellement le choix? Au moment où l’attelage à passer les grilles du manoir inquisitorial, je n’avais plus guère le choix, il fallait à tout prix coopérer pour ne pas me faire repérer. Alors malgré le ton péremptoire et quelque peu hautain des gardes, j’ai dû abdiquer et me soumettre à leur autorité au risque dans le cas contraire, d’attiser leur curiosité. Quand même, quelle idée saugrenue avait eu là mon maître de m’envoyer dans un endroit pareil. Mais bon, même si je ne pus rester dans mon carrosse toute la soirée, le fait de la passer dans cette salle avec tous ces autres cochers de pacotilles, sans oublier le rejeté qui me colle toujours.

Il n’y a pas de garde dans la salle, qui ressemble fort à la salle de souper des domestiques du dignitaire ecclésiastique. Il y a seulement ceux-ci qui nous apportent un peu de nourriture, mangeable au demeurant, et entretiennent le feu dans le fond.

Mais alors que mon encombrant voisin allait reprendre la parole pour me tanner une nouvelle fois avec ces questions futiles, je vois arriver auprès de moi, ouvrant et refermant la large porte avec fracas, un garde assez costaud, l’air mauvais, voir agacé. Je ne sais pas si je dois me réjouir de l’arrivée de ce nouveau protagoniste à ma table.

- Toi, le cocher de la voiture du couple du magistrat, va préparer la voiture, ils s’en vont bientôt!, me fit-il de sa grosse voix.

Enfin!, me voilà libéré, je peux quitter le freluquet qui m’avait malheureusement pris en amitié! Je quitte donc la grande salle, content de pouvoir rejoindre prestement le logis de mon maître, au chaud! Il ne pleut plus, c’est déjà un bon signe. Et après quelques minutes pendant lesquelles je préparais l’attelage et les chevaux, je vis le couple de bourgeois arriver. Ils ont l’air un peu contrarié, voir pressé, puisque se sont les premiers à partir de cet endroit. Cette fois l’homme ne m’adresse pas la parole, il rentre directement dans le carrosse, juste suivi par sa femme, qui semble avoir pleurée, qui reste aussi muette.

Il est très agréable de rentrer dans la chaleur d’une nuit d’automne, bien qu’il ne soit pas si tard. Le chemin est paisible, le vent vient chatouiller les feuilles dans la forêt, le bruissement des animaux nocturnes apaise mon cœur, après demain je serai un homme nouveau. Je me demande ce que peut bien faire mon maître à cette heure-ci, est-il en train de dormir? Prépare-t-il l’arrivée du grand médecin venant du sud? Peut être ourdie-t-il un quelconque complot contre un ennemi politique? Peut qu’il va tuer le conseil du maire de la ville, celui la même qui fut amener au manoir de l’inquisiteur Soiral par ce gros gueux qui osa me parler tout à l’heure. Mais je dois m’enlever cette vision d’horreur de mon esprit, tout est calme ici, il y règne une harmonie parfaite.

Pourtant au tournant de la route numéro cinq, une scène plus qu’incongrue se déroule devant moi. Ici et là, des hommes se battent contre des sortes d’hommes habillés de peux de bêtes, poussant des hurlements sauvages et frappant tels des animaux féroces sur les vrais hommes qui se défendent comme ils le peuvent.

A cet instant, les chevaux commencèrent à paniquer en sentant dans l’air la furie animale, ils commencèrent à remuer de la tête, à gesticuler dans tous les sens, à rabrouer comme s’ils avaient rencontré un serpent sur leur passage. Les hésitations des chevaux ébranlèrent l’attelage, ce qui risque d’alerter les passagers sur le danger de la situation, ou pire!, sur une avarie pendant le voyage, ce qui pourrait être rapporté à mon maître. Alors, je repris les reines avec force, et à grands coups de fouet, je lance le carrosse à une allure exceptionnelle, poussé par l’impulsion des quadrupèdes apeurés. Comme le combat se déroule au bord de la forêt, de l’autre côté du fossé principalement, je ne devrais par être inquiété par un quelconque barbare.

Pourtant, alors que nous avons presque dépassé la scène des combats, surgit sur la route, en face de nous, se dirigeant vers nous sans pour autant regarder dans notre direction, un jeune homme affolé. Je n’ai pas eu le temps de l’éviter, je n’ai même pas esquisser un geste pour arrêter l’attelage, cela n’aurait d’ailleurs pas été probant, je n’aurais pas pu éviter le choc. Celui ne fut pas si brutal, j'entendis juste un petit craquement lorsque le corps passa sous l’une des roues du carrosse, soulevant un peu la voiture, mais sans que cette rencontre ralentisse l’allure des chevaux, qui continuèrent à galoper à grandes enjambées. Je viens de tuer un jeune homme.

Arrivé en vue de la ville, j’en profitai pour desserrer l’étreinte sur les canassons pour reprendre une allure normale et repenser un peu à ce qui s’était passé. Bizarrement, le bourgeois ne me posa aucune question lorsque nous fûmes arrivés à son domicile. Il me paya mon dû, c’est tout. J’espère qu’ils n’ont rien vu, qu’ils ne vont pas alerter la milice de la ville ou pire, la garde impériale. Pourtant, je ne crois pas qu’ils aient aperçu quelque chose, qu’es-ce qu’ils auraient bien pu voir, à l’allure où nous étions, avec l’obscurité de la nuit. De toutes façons je suis préparé à tout reproche, j’ai un alibi, je peux dire que nous avons croisé des serpents sur la route, que nous avons écrasé, et qu’à cause de cela, les chevaux se sont emballés, et que je n’ai pu les contrôler. Assurément, je peux rentre chez mon maître la conscience tranquille.

Ce coin de la ville semble calme, pourtant j’entends au loin de nombreux bruits de pas, comme si un groupe d’hommes couraient, comme ce jeune homme que j’ai écrasé. Quelle horreur!, quelle sensation terrible cette rencontre inopportune! Malgré tout, il faut que je retire cette idée de mon crâne, même si je suis coupable, tout le monde aurait été coupable à ma place. Cela aurait pu être pire si j’avais eu la mauvaise idée de tenter quelque chose! J’arrive enfin au logis de mon maître, il ne faut plus que je pense à tout cela.

Tiens!,qu’il est étrange cet immense chariot illuminé rangé juste devant la maison, avec toutes ces torches, qui illuminent la place. Et avec cette lumière j’aperçois deux gardes impériaux attendant à la porte. Malheur!, le magistrat a sûrement alerté la garde de la ville, il a du voir quelque chose, je suis foutu, ils sont là pour moi, ils veulent m’emmener, m’emprisonner et me tuer! Il ne faut pas qu’ils m’attrapent, pas maintenant, ce serait trop injuste,il vaut mieux fuir.

Tchô,"Ceci est sidérant comme jouer le cid devant une cité en feu"...

Modifié par simous
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c'est bien mais les sentiments ne sont pas assez développés.

On manque de détails. "C'est injuste je m'enfuis" est assez maladroit.

il faudrait décrire plus.

Bon sinon l'idée de faire une histoire à une multitude de personnages est bien.

Faut juste pas qu'on s'y perde mais tu t'es plutôt bien débrouillé là-dessus.

On se demande comment ça va se finir.

Ils vont tous mourrir ?

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des serpents dur la route, que nous avons écrasé, et qu’à

sur

Bon je m'attarde que très peu sur la forme, à la fois parce qu'il y a peu de fautes et à la fois parce que j'ai la flemme :)

Bon c'est un passage donc plus long que les autres ce qui apporte l'avantage de mieux se plonger dans l'histoire, ce qui est un bon point ! Par contre, je suis assez d'accord que tu insistes pas assez sur les sentiments. Pas de regret sur la mort, il dit qu'il a pas peur, a de l'assurance alors qu'il ne sait même pas si les gardes sont pour lui. Il faudrait qu'il est peur dans sa tête, quitte à vouloir faire mine que tout va bien !

Sinon une suite

@+

-= Ïnxi =-

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Hey hey à tous,

Bon pour commencer merci pour vos remarques blabla blabla... mais c'est vrai que ça fait plaisir d'avoir un nouveau lecteur, les temps sont durs... M'enfin pour répondre à vos critiques, j'ai pas trop développé son sentiment à la fin car j'en avais marre d'écrire, que le texte est suffisamment long comme ça et qu'il faut en garder un peu pour la suite, où je vous promet se sera plus développé. Sinon pour Tanariel, je ne sais pas si ils vont tous mourir mais bon faudra bien un jour que ça se finisse, vivant ou non :) . Voilà, on verra pour quand est la suite, il reste deux personnages avant la troisième saison :clap: .

Tchô, "La tôle c'est juste un chrono"...

Modifié par simous
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