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La Menace du Stirland...


Kael

Messages recommandés

D'ac... J'ai mal lu... Je crois que c'est plutot un intellectuel, contrairement à sa grosse brute de père... Le vampire va s'ammuser avec lui si Anton ne fais pas gaffe :wink::devil:

Ecthelion (qui mesure 192 cm dans la réalité... :lol: )

Ah, oui, on va voir le répurgateur et son frère dans la suite?

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Waldenmar attendait au pied de l'escalier. On pouvait voir sur son visage couvert de rides, son inquiétude.

-Mais que fait-il ?! Le soleil est levé depuis plus de trois heures ! dit le vieil homme en regardant vers la chambre de son maître.

-Ne vous inquiétez pas... dit Valmir.

Le precepteur était habillé de sa meilleure tenue. Celle-ci était noire, rappellant que l'homme avait eu un passé dans la fonderie de Nuln. A l'époque, il s'occupait des tâches administratives, si communes à tous les jeunes impériaux...

-Oui, mais tout de même ! Waldenmar a déjà préparer le carosse ! Et pourtant, cet homme est un fainéant, entre nous, répondit le serviteur en tirant sur sa barbe.

-Faites moi confiance, Ludenhof est sans doute en train de mettre son armure, répondit l'homme en faisant un sourire tel, que ses yeux se plissèrent.

-Son armure ?! Mais c'est du fer météorique ! s'étonna le vieil homme en ouvrant grands les yeux.

-Oui, oui, tout à fait, se contenta de dire Valmir en regardant une magnifique sculpture de Freya. Vous savez ce qu'a fait la guerrière-reine durant sa vie ?

-Evidemment, mais ce n'est pas le propos ! Il faut au moins trois hommes pour monter une telle armure ! Dois-je vous rappeller qu'elle couvre de la tête au pied ?! commença à s'enerver Waldenmar.

-Peut-être, mais Ludenhof a toujours tenu à se débrouiller seul, et ceci depuis que je le connais. C'est d'ailleurs étrange que vous ne le sachiez pas... dit Valmir en se caressant sa moustache brune.

-C'est parce qu'il ne fait pas ça ! Aucun Baron ne pourr...

-Bonjour, Valmir et Waldenmar, dit Anton Ludenhof.

Le Commandant Suprême portait l'armure en question. Celle-ci lui avait été offerte par le Marius Leitdorf, lors d'un tournoi de tir. De plus, autour de son cou, pendait un petit pendentif. Le bijoux avait été donné à Anton par l'Archilecteur de Nuln, pour sa bravoure passée contre la menace verte. Il portait également comme couvre-chef son chapeau de parade. Trois magnifiques plumes de griffons y étaient attachées par un crâne, de celui qui osa toucher le corps de sa femme.

-Monseigneur, mes respect, dirent en coeur les deux hommes.

Sans s'arrèter, Anton se dirigea vers les cuisines.

-Valmir, Karl est il parti à Wurtbad ? demanda le général, qui faisait tout pour faire voler sa longue cape rouge.

-Il est parti il y a maintenant deux heures. Là-bas, il retrouvera un de mes collègues pour qu'il puisse admirer votre départ, répondit en souriant le précepteur.

-Parfait ! Waldenmar, des nouvelles ? demanda Anton en s'asseyant à la grande table. Que l'on m'amène de quoi manger, Halefing !

-Tout de suite, monseigneur ! dit le petit cuisinier. Le halefing portait un tablier un peu trop grand pour lui, le blanc de la tenue était taché par du sang.

-Le Capitaine Meltburg a envoyé un message. Il sera là d'ici quelques minutes... dit l'homme en mettant les mains dérrière son dos.

-Excellent... Vraiment... Est-ce tout ? demanda Anton en récupérant un bol que venait d'apporter le cuisinier.

-Aucune autre missive, monseigneur... dit Waldenmar en baissant la tête en signe de respect.

Swen Meltburg chevauchait vers Biberhof. Il avait quitté sa petite maison de Julbach, où il vivait seul. Il portait son armure de plate, ainsi que l'épée de son père. Celle-ci était parfaitement équilibrée, et le Capitaine n'avait connu que peu d'êtres capables d'attaquer avant lui. Son cheval, Frenak, était un vieux pur-sang alezan, aux balsanes blanches, beaucoup moins fougueux que Tornac.

"On va droit à l'échec ! Encore ce matin, on m'a informé que certains réfugiés s'étaient battus avec des soldats stirlanders. On a aucune chance de vaincre une telle force avec une armée divisée !" ainsi pensa le jeune officier en entrant dans le domaine d'Anton Ludenhof.

Des paysans courbés le saluèrent.

-Bonj... Bonjour, monseigneur... dit un vieillard, qui tenait debout grâce à un bâton.

-Bien le bonjour ! Que Sigmar vous protège ! répondit Swen en souriant et en retirant son chapeau.

-Chassez les morts de notre province, monseigneur ! dit une femme depuis une fenêtre, d'une maison insalubre.

-Comptez sur l'Armée du Stirland ! dit le Capitaine en donnant un coup d'étrier à Frenak, qui se mit au galop. Il sentit ses poils se dresser, signe de l'honneur qu'il recevait lorsqu'on l'appellait "monseigneur".

Swen se souvenait d'un elfe venu de la lointaine Ulthuan. Son nom était Ecthelion. Ce guerrier arrogant menait à cette époque un petit contingent.

"Une armée ne peut gagner si elle n'est pas unie. C'est ce qui fait la différence entre nos deux forces..." avait dit ce Commandeur.

Le jeune Meltburg approuvé ses dires. Et jusqu'à preuve du contraire, son supérieur n'avait quasiment rien fait pour unifier son armée !

La silhouette du château des Ludenhof commença à apparaître. Un portail noir barrait la route, qui était gardé par un hallebardier, qui était par ailleurs obèse et sale.

-Qui va là ?! demanda un Hallebardier, qui se gratta le postérieur.

-Le Capitaine Swen Meltburg, je dois rencontrer le Commandant Suprême des Forces du Stirland au plus vite ! dit Swen en se dressant sur ses étriers.

-Oulà... Je vous ouvre, monseigneur... dit le soldat en sentant ses doigts.

"Mais c'est quoi ce porc ?!" pensa le Capitaine en détournant le regard.

Le portail s'ouvrit sur la cour du château.

-Yah, Frenak ! Yah ! dit Swen à sa monture.

Et le cheval se cabra et galopa vers la porte principale, cachée par un carosse rafistolé.

Cette allée était longue, et sur les côtés, on pouvait y admirer d'immenses arbres, où des écureuils et des pies regardèrent l'homme.

-Ah, j'entends des bruits de sabots... dit Valmir au Baron en tendant l'oreille vers une des fenêtres.

-Juste à temps ! Valmir, Waldenmar, je vous laisse... dit Anton en ouvrant en grand les portes de sa demeure.

Anton avait terminé son déjeuner depuis quelques minutes, et portait maintenant un fourreau à sa hanche gauche.

-Commandant Suprême des Forces du Stirland, vous avez mes respect ! dit Swen en mettant pied à terre, et en s'inclinant.

-Capitaine du Stirland, vous les avez également ! dit Anton en souriant et en mettant une main sur l'épaule de son second.

"Il est de bon humeur ce matin, c'est plutôt bon signe... Je vais en profiter pour lui parler de cette question de "cohésion"

-Waldenmar ! cria le Baron.

Le cocher, cette fois-ci, sortit précipitamment des écuries.

-Oui, monseigneur ? dit l'homme, qui portait un manteau de fourrure et un chapeau à plume.

-Je vois que vous n'avez pas réparé mon carosse ! commença à s'énerver Anton.

-C'est que... Nous nous sommes fait attaqués cette nuit, je n'ai pas eu le temps de tout réparer... dit le cocher en baissant la tête.

-Vous vous ètes fait attaquer ? demanda Swen en regardant l'état du carosse.

Le toit avait un gigantesque trou, à peine masqué par quelques planches. La vitre arrière était brisée, mais aucun bout de verre n'était dans le compartiment.

-Oui, par trois loups... Je vous raconterez tout. Montez, donc... dit Anton en montant dans le compartiment.

Petite suite ! Et vous verrez que je vais écrire de plus en plus en vite !

Modifié par Kael
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:wink: Eh bien, je suis dans ton histoire? :devil:

Non, sérieux, je vois bien que le brave commandant suprème des forces du Stirland a une petite idée en tête... Et que va nous surprendre avec! Je me demande bien ce qu'il va faire...

Autrement... Ah les dialogues... Oui beaucoup mieux! C'est plus long, sans pour autant être longuet, et on voit mieux ce que les personnages veulent dire et ce qu'ils pensent... Ça rempli aussi mieux le text, le rendant plus agréable à l'oeil...

Bon, bin... Suite!

Ecthelion

Modifié par Ecthelion
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Ah !

Il fallait bien que je te mettes dans mon récit !

Le rôle de l'elfe arrogant te sied bien ? :lol:

Je voudrais m'assurer de quelque chose :

Est-ce qu'il n'y a pas eu confusions entre les deux Waldenmar ? Parce que, voyez vous, chers lecteurs, c'est trop beau d'avoir toujours des prénoms différents ! Ca rend le récit beaucoup plus crédible, à mon avis :lol:

Crédibilité + background + intrigue ===> Objectif final :devil:

Kael, qui commence à comprendre que ce récit, est le meilleur qu'il n'est jamais écrit...

P.S : Et je ne joue pas Empire ! :wink:

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Merci, je vais voir si je ne peux pas te mettre dans un de mes récits... Je te vois déja pour le rôle du Mage-Guerrier et quête de vengeance... (mais bon, ça va venir dans très, très, très longtemps...) Je trouve que le rôle te va bien :devil: ...

Arrogant? Faudra être plus gentil plus tard... Mais je dois te dire qu'Ecthelion est un des personnages dans un de mes autre récits, un chevalier Bretonnien... C'est quand même marrant de faire conincider des histoires... :wink:

Ouias, je me disait bien qu'il y avait un problème de dédoublement de personnages... Ça embrouille un rien, mais je pense que tu devrai l'expliciter un peu plus, comme ça on le remarque tout de suite sans passer un certain temps inconfortable...

Ecthelion

Purée, on en a fait du dialogue!

Modifié par Ecthelion
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Euh les gars, va falloir vous calmer sur le clavier car je ne sais pas si notre cher modo Inxi ne va pas prendre cela pour du flood surtout qu'il revient mercredi.

Bon fin de la parenthèse.

En effet, les dialogues sont mieux, beaucoup mieux. Tu as fait un véritable progès là-dessus.

Pour ce qui est des deux serviteurs au m^me nom, on s'embrouille un peu au début mais ça s'éclaircit assez rapidement.

un chevalier Bretonnien...

Echtelion ça fait quand même plus elfique que bretos. :devil:

C'est sympa d'intégrer des lecteurs dans le récit. Cela prouve que tu t'interresses à nos remarques et que tu veux vraiment progresser. Par contre, n'essaie pas de mettre un kroxigor, ça deviendrait loufoque je pense. :wink:

La suite

Kroxigor

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Ben, en soit, on fait rien de mal :devil:

On parle du récit, trés peu d'atres chose...

Je voudrais être bien sûr que tout les personnages soient bien clair, alors si vous avez mal compris qui était qui, dites le moi ! Comme ça, je vais gérer pour que ça soit plus clair :wink:

Kael, parce qu'il ne serait rien sans son public :lol:

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hommes, habillé comme de simples domestiques

habillés

jeune Karl a reçut ses résultats de l'Académie

reçu

résultats ! dit le Baron en se tappant sur

Deux 'p', je crois pas... Ca pas été fait sous word ça !

Trés bien. Vous vous occuperez

Bon je compte plus es 'trés' "d'aprés"... Y en a trop alors corrige les !

Bon le premier passage montre bien l'attitude orgeuilleuse de ton personnage. On le sent imbu de lui même ainsi que de sa situation. Comme des talents de son fils qui ça se trouve, sont inexistants ! Passons à la suite..

Waldenmar a déjà préparer le carosse ! Et pourtant

préparé

dit l'homme en mettant les mains dérrière son

...

Bon je trouve le deuxième passage moins instructif que le premier dans le sens où on apprend moins de chose sauf la personnalité du nouveau chevalier. On a aussi un bon developpement de leur ego qui me fiat penser à des bretonniens en quelque sorte !!

Bon je vais m'arrêter là ! :lol: Dernier élement, il faut que tu arrêtes de répondre à chaque personne à chaque fois... Dans les autres sections, il y en a qui se prennent des avertos pour moins que ça. Alors quand tu as un nouveau passage à poster, tu sépares ton post en deux :

1) Où tu réponds aux commentaires de tous ceux qui ont répondu au passage d'avant

2) Où tu posts la suite.

Ca à l'objectif surtout de ne pas flooder ton texte et permettre de garder une lisibilité dans tout ton post. Parce que là, un texte, 100 commentaires, j'en peux plus. Ca se trouve j'en ai raté en route lol :devil: .... :wink: J'espère pas ! :lol:

Bonne nuit à tous !

@+

-= Inxi =-

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Waldenmar finit par monter, après quelques minutes à essayer de réparer le carosse, et prit les rennes. Le carosse devait se dépêcher. Wurtbad attendait le Commandant Suprême des Forces du Stirland. Pour l'occasion, quatre chevaux avaient été installés, tous d'une blancheur impressionnante, indiquant clairement l'importance de leur propriétaire.

-Yah ! En avant, pour Wurtbad ! cria Waldenmar, en faisant claquer son fouet dans l'air.

-Bonne route, Baron ! Comptez sur moi ! dit Valmir en s'inclinant.

-Que Sigmar vous protège ! dit le vieil homme, en tentant lui aussi de s'incliner.

Alors que le carosse traversait la grande allée, Swen demanda à son supérieur :

-Sauf votre respect, vous ne les saluez pas ? demanda le jeune homme en craignant le pire.

Anton ouvrit en grand ses yeux, et ouvrit la porte du compartiment.

-Prenez soin de vous et de Biberhof, cria le général à ses serviteurs, juste avant de refermer la porte et de remettre son chapeau correctement, qui avait failli tomber du carosse.

Pendant que celui-ci avançait, l'hallebardier obèse ouvrit le portail et les salua en levant son chapeau, chapeau qui par ailleurs n'avait que pour ornement une plume noirâtre et sale.

-Excusez moi, encore une fois, mais pourquoi avoir engagé un hallebardier aussi... aussi... dit Swen en regardant l'homme avec un certain dédain.

-Vous voulez le savoir ? demanda Anton en levant la tête et en regardant de haut son second.

-Ma foi, oui... dit le Capitaine inquiet de la réponse.

Le Commandant Suprême des Forces du Stirland se mit à regarder son domaine, Biberhof, défilait devant ses yeux, et répondit au jeune Meltburg.

-Je suis l'un des plus grands seigneurs de cette terre, terre bénie par Sigmar lui-même. Il est de mon devoir de donner mon corps et mon âme au Grand Comté du Stirland, dit Anton fièrement.

-Et en cela, vous avez préféré engager cet homme obèse et sale, à la place d'un soldat jeune et fort, pour qu'il puisse aller à la défense du Grand Comté du Stirland, je me trompe ? dit Swen en souriant.

-Tout à fait. Vous êtes perspicace, Meltburg, très perspicace... dit Anton en cherchant quelque chose dans le coffre, qui pouvait être atteint grâce aux dégats de la veille.

-Que cherchez vous donc, Monseigneur ? demanda Swen en faisant une sorte de jeu de sourcils.

Anton ressortit son bras, et au bout, se trouver un parchemin. Il se dressa, et enleva sans trop de peine une des planches qui protégeait les passagers de la pluie, sans trop de peine car Waldenmar n'avait pas eu le temps de la clouer correctement.

Le Ludenhof posa la planche sur ses genoux, et ceux de son second, puis déroula le parchemin. C'était une carte finement ouvragé du Stirland, ainsi que des provinces qui l'entouraient, comme l'Averland.

-Bien, maintenant, il serait temps de penser à notre traversée, dit Anton en souriant, et en faisant passer son doigt de Wurtbad à Leicheberg.

-D'aprés ce que je sais, Wurtbad se trouve à environ trois jours de marche de Leicheberg, dit Swen en se caressant le menton.

-D'accord, et de toute façon, je crains que l'on ne puisse se permettre d'aller moins vite... répondit Anton en tappotant sur la planche.

-Il faudrait que durant la première journée...

-Donc, celle-ci...

-Absolument, il faudrait atteindre Schollach, c'est réalisable. Ce qui m'inquiète par contre, c'est que la voie directe passe par la forêt... dit Swen en faisant une mine embarassée.

-C'est une bonne idée, et si vous faîtes allusion aux bandits, ne vous inquiétez pas. Ce n'est pas une poignée de brigands qui s'opposeront à une armée entière ! dit le général en se redressant.

-Très bien... Le second jour, de Schollach à Langwald, et le troisième jour, de Langwald à Leichberg, cela vous convient ? demanda Swen en esperant qu'il n'allait pas parler des collines.

-Et pourquoi ne passerait-on pas par les collines ? proposa Anton en mettant le doigt sur leur emplacement sur la carte.

-Monseigneur, les collines ne sont pas sûres ces derniers temps. On soupçonne que...

-Attendez, de toute façon, nous n'avons pas le choix ! Sinon, ce serait prendre une flotte et profiter du Stir, ce que nous ne pouvons pas faire ! Vous me voyez en train de mettre... combien a-t-on de soldats ? demanda Anton, l'oreille attentive et le regard perçant.

Swen sortit un papier de sa veste, et répondit :

-D'aprés le Sergent Runger, nous avons quatre-cent Stirlanders, et six-cent hommes du nord, pour un total de mille soldats.

-Bon, esperons que cela sera suffisant. Pour revenir à notre traversée, nous n'avons pas le choix. Il faut traverser ces collines... dit Anton en souriant.

-Des messagers affirment que...

-Qu'importe les messagers ! Si vous avez une alternative, je vous suis... dit le général en donnant un petit coup dans une petite porte devant lui.

Celle-ci s'ouvrit quelques instants plus tard.

-Monseigneur ? demanda Waldenmar en penchant la tête vers son maître.

-Nous sommes à combien de temps de Wurtbad ? ordonna Ludenhof sur un air supérieur.

-A environ... Je dirais que dans une vingtaine de minutes, vous appercevrez les remparts, répondit Waldenmar en se dressant pour voir les signes de la route.

Le cocher se repencha et comme son maître regardait ailleurs, prit conscience qu'il devait refermer la portière. Ce qu'il fit.

-Commandant Suprême, qu'est-il arrivé à ce carosse ? demanda Swen en craignant une nouvelle fois le pire.

-Oh, j'avais complétement oublié de vous en parler ! En rentrant hier soir de Wurtbad, nous nous sommes fait attaqués par trois loups. Un d'eux, je m'en suis chargé avec mon pistolet, dit Anton en montrant son arme. Le second, a réussi à se mettre sur le toit, et a enfoncé ce même toit, dit l'homme en pointant les dégâts au dessus de lui. J'ai pu m'en charger. Le dernier, en revanche, n'était autre que le serviteur du vampire que l'on doit combattre. Il ne m'a pas agressé, mais m'a prevenu que la route jusqu'à Leicheberg serait dangereuse... dit le Ludenhof en ayant une mine embarassée.

-Ne vous en faîtes pas, votre armée sera là ! dit Swen en souriant.

-En parlant de mon armée, il faut que je vous confesse quelque chose... dit Anton en baissant la tête.

-Oui ?

-Je n'ai pas fait mon travail correctement. Notre armée est divisée, entre Stirlanders et hommes du nord... Et, ça, croyez moi, si on n'y fait rien, c'est l'échec assuré...

-J'allais vous en parler, Monseigneur. Je ferais tout mon possible pour vous aider, soyez en certain ! dit Swen en s'inclinant, enfin, s'incliner comme on pouvait le faire dans un carosse, qui plus est carosse rafistolé.

-Je vous remercie, de mon côté, je vais tâcher d'unir les soldats... Tenez, voici Wurtbad, vous allez voir ce que je vais faire ! répondit Anton en riant.

Wurtbad, la plus grande cité du Stirland, était fortement animé, alors que le soleil n'allait pas tarder à atteindre son zénith. Des soldats en uniforme aussi propre que leur permettait l'armée du Grand Comté, avait reçu une heure de quartier libre, et dépensait leur peu d'argent pour la traversée. Certains achetaient de la nourriture, d'autre des protections mystiques contre le Mal, et d'autre des plumes vertes et jaunes pour embellir leur couvre-chef.

Les citoyens, eux, s'activaient beaucoup plus. La quasi-totalité des forces du Stirland était réunie ici, et il se fallait de satisfaire cette clientèle.

Alors que le carosse avançait rapidement, de par la force de ses quatre chevaux au trot, une petite fille chargé d'un lourd panier manqua de peu que les roues du véhicule ne lui écrasent le pied. La fille aux cheveux blonds, qui portait une petite robe bleue, rappellant ses yeux, montré sur son visage à la fois sa peur et sa honte, car le jeune Capitaine avait ouvert sa portière.

-Petite ! Rien de cassé ? Cocher, vous auri...

-Laissez, Meltburg, dit Anton en sortant et en se dirigeant vers la fille.

Il mit un genoux à terre, et lui parla lentement, mais assez fort pour que l'on puisse l'entendre.

-Tu m'as fait peur... A ce que je vois, tu n'as rien. Sigmar soit loué ! dit Anton en devenant de plus en plus rouge.

-Excus... excusez moi, balbutia la fille, qui ne savait pas comment réagir devant un pareil acte de gentillesse.

-Je me dois de te dédommager, est-ce que deux Couronne d'Or te feraient plaisir ? dit le général en laissant échapper des larmes.

-Monseigneur... C'est trop, je... essaya de dire la fille.

-Allons, c'est normal. Tiens, et tâche de t'offrir quelque chose qui saura te faire oublier cette peur. Je suis désolé de ne pouvoir t'accompagner, j'ai du travail, répondit le Ludenhof en mettant les deux pièces dorées dans la main de la fille. Que Sigmar te protège !

Le Commandant Suprême des Forces du Stirland s'en retourna dans son carosse. Swen, surpris du comportement inhabituel de son supérieur, le suivit.

Les gens qui avaient assisté à la scène, et parmi eux, une dizaine de soldat, s'inclinèrent devant le carosse d'Anton, qui se remit en route.

-Monseigneur, vous pleurez ? demanda Swen, en priant de ne pas faire une erreure.

-Oui, ce sont de fausses larmes. On m'avait appris durant mes études à les faire, que voulez vous ! C'est la politique ! Et puis, regardez, il y avait quelques soldats, cette histoire va se répandre... dit Anton en se frottant les mains.

Swen s'inclina de nouveau :

-Excellent coup, monseigneur...

Le carosse arriva alors dans la place du Comte Martin, où attendait une trentaine de joueur d'épées. Leurs armures étincelantes leur donnaient un aspect divin. La bannière representait le Comte Martin pourfendant Mannfred Von Carstein.

Anton descendit, ainsi que Swen. Le premier alla serrer la main à ses vaillants soldats, tandis que le second se contentait d'une signe de tête.

-Quel plaisir de te voir Otto ! dit Anton en saluant le champion du Comte.

Le joueur d'épée avait sur son armure des plaques dorées, sa tête était coiffée de lauriers et son épée avait un pommeau en mithril. Il avait des cheveux blonds, coupés courts, ainsi qu'une petite moustache.

-Moi de même, Commandant Suprême des Forces du Stirland. Nous y allons ? demanda-t-il d'un air intérrogateur.

-Où sont mes hommes ? demanda Anton, en se retournant vers la statue du Comte Martin.

-A la Porte Est, monseigneur, répondit Otto en abaissant la tête.

-Alors, allons-y ! Et vous, Meltburg, ne restez pas planté là ! En formation ! ordonna Anton en tirant son épée de son fourreau.

Swen alla aux côtés de son supérieur, prés du porte-étendard.

L'unité se mit en marche. Elle representait la gloire du Stirland, et Anton était fier de la diriger, d'autant plus qu'il avait été membre de ces fiers guerriers, juste avant la Tempête du Chaos...

-Je vous salue, mon Capitaine, dit le joueur d'épée qui brandissait la bannière du régiment.

-Je vous salue, je vous envie de porter cette bannière, c'est un grand honneur, dit Swen en la regardant flotter dans l'air.

-Je ne vous le fait pas dire ! Quand on me l'a annoncé, je me suis évanoui ! Je me nomme Dieter, Capitaine Swen Meltburg ? demanda l'homme aux cheveux bruns en souriant.

-Tout à fait, je n'imaginais pas être connu de la Garde du Comte Haupt-Anderssen, répondit Swen en ouvrant en grand ses yeux.

-Et pourtant ! répondit Dieter en riant.

Pendant que l'unité marchait dans les rues de la Cité, tous les citoyens qui la croisaient, s'inclinaient. Chacun savait que le Stirland partait en guerre...

-Le Comte Haupt-Anderssen sera présent à la cérémonie de départ, monseigneur... dit Otto.

-Je m'en doutais bien, le Comte est trés soucieux de son armée, répondit Anton en accélerant le pas, aussitôt suivi par les autres membres de l'unité.

Au bout d'un quart d'heure de marche, ils arrivèrent à la Porte Est. Une foule les attendaient, et commençait à leur lancer des pétales de roses.

-Pourfendez l'ennemi ! dit un homme.

-Que Freya guide votre lame ! cria un autre.

-Défendez le Stirland ! hurla encore un autre.

Un escalier menait aux rempart. Là-haut, les bannières du Stirland y avait été accroché. Le soleil et le vent les faisaient briller et flotter, en même temps que les pétales de roses.

Anton prit l'escalier en faisant signe à Swen de le suivre. Les Joueurs d'Epées continuèrent à avancer...

Lorsqu'Anton arriva au niveau des créneaux, il fut accueilli par les salutations de ses soldats.

-Commandant Suprême des Forces du Stirland, nous vous saluons ! hurlèrent les défendeurs du Grand Comté.

Ludenhof regarda autour de lui, et vit son fils courir en criant :

-Père ! Père !

-Karl ! dit Anton en ouvrant grand les yeux.

Il le prit dans ses bras, et le souleva pour que tous puissent le voir.

"Le père aimant son fils... Cela va plaire !" pensa le général en remettant son fils à terre.

-Reste prés de moi, dit le Baron de Biberhof à Karl.

Swen alla se mettre à la droite de son supérieur, et s'apperçut que le Comte-Electeur du Stirland regardait Anton en souriant.

-Ludenhof ! dit le Comte.

-Monseigneur... répondit le concerné en s'inclinant.

-Amenez moi le coffre ! ordonna Albércih Haupt-Anderssen.

Deux soldats avancèrent en portant un long coffre. Ils le présentèrent au Commandant Suprême. Le coffre était d'un bois finement ouvragé, et vu que les deux soldats étaient éssouflés, il devait contenir quelque chose de lourd.

-Ouvrez donc... dit le Comte en se rapprochant de son second.

Ludenhof s'executa...

-Monseigneur, c'est trop d'honneur... dit doucement Anton.

Le coffre contenait une épée à deux mains, d'une beauté impressionnante. Le pommeau était en or pur, et possédait deux gemmes vertes. La lame brillait tant, que le métal ne pouvait être que du mithril...

-Bénie par l'Archilecteur de Nuln en personne, voici l'arme parfaite pour écraser ce vampire... dit le Comte-Electeur en regardant froidement son second.

-Je vous en suis éternellement reconnaissant, Comte-Electeur du Stirland... Vous voulez bien m'excuser ? J'ai un discours à prononcer... dit Anton en montant sur les créneaux.

-Mais, c'est trop danger... tenta de dire Swen.

Anton se dressa, et regarda chaque unité qui allait lui obéir.

Le silence se fit, alors que le Commandant Suprême prononçait ses mots, en lançant un regard à son fils.

-Vous le savez tous autant que moi ! Le Grand Comté du Stirland a été béni par Sigmar en personne ! Souvenez vous de ce jour ! De ce jour où les armées de l'Empire combattèrent ensemble un ennemi commun ! Cette bataille, cette grande bataille, elle s'est déroulée dans cette province ! Dans notre province !

Les soldats et les citoyens crièrent leur approbation, avant que la main d'Anton ne se dressa.

-Cette terre est aujourd'hui menacée une fois encore ! De la Sylvanie, s'éléve un vampire, dont le seul souhait est de nous soumettre à sa volonté... Depuis toujours, le Stirland s'est élévé comme un rempart contre la menace de l'Est, et encore une fois, nous allons nous battre pour défendre ce qui nous est cher ! Car, c'est sur cette terre que doit être stoppée la menace ! Toute les autres provinces comptent sur nous ! Que ce soit l'Hochland ou le Middenland !

Cette fois-ci, les personnes assistant à ce discours ne purent s'empêcher de soutenir les paroles d'Anton Ludenhof.

-Honorons le Comte Martin et le Comte-Electeur, Albérich Haupt-Anderssen ! Pour le Stirland !

-Pour le Stirland ! hurlèrent les soldats.

-Pour le Grand Comté du Stirland ! cria Anton en levant son épée.

-Pour le Grand Comté du Stirland ! hurlèrent de nouveau les soldats, cette fois-ci accompagnés par les citoyens.

-Nous sommes l'espoir de l'Empire ! Marchons vers Leicheberg ! Honorons l'Empire ! hurla le général. POUR L'EMPIRE !!

-POUR L'EMPIRE !! hurlèrent les hommes, ainsi que les officiers qui étaient aux côtés d'Anton.

Celui-ci descendit et fut félicité par ses collègues.

-Monseigneur, je vous suivrai où vous voudrez ! dit en souriant le jeune Meltburg.

-Attendez, j'ai quelque chose pour vous... Amenez la ! ordonna Anton à un soldat qui tenait quelque chose d'emballé dans du tissus vert et jaune.

Le soldat montra le présent à Swen, en s'agenouillant.

-Capitaine, prenez... dit Anton en prenant une pétale de rose.

Swen déballa l'objet...

-Monseigneur, ne me dites pas que... fit le jeune Capitaine en tenant une bannière dans ses mains.

-Vous ètes le Porteur de la Grande Bannière du Stirland ! cria le Ludenhof en prenant son second sous le bras. Présentez la à vos hommes !

Le jeune Meltburg la brandit, et le vent la fit flotter. Elle représentait la Guerrière-Reine Freya menant les Asoborns au combat.

Les soldats entrechoquèrent leurs épées et leurs boucliers en criant le nom de celle qui unit leur peuple.

-Commandant Supr...

-Allons, je vous avais promi que je n'oublierai pas votre acte de bravoure durant la battue...

Puis, Anton alla embrasser son fils, et descendit en courant les escaliers.

En bas, il revint avec ses Joueurs d'Epées, et marcha vers l'Ouest...

-Comte-Electeur, nous reviendrons victorieux ! En avant pour Leicheberg !! hurla Anton à ses soldats.

Les Forces du Stirland partirent alors en guerre...

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aprés quelques minutes à essayer de réparer le

C'est pas vrai... Tu vas me le faire à chaque chapitre ! C'est pourtant pas dur de faire une recherche, passez en mode remplacer et mettre tous tes 'aprés' en 'après', tes 'dés' en 'dès', les 'ètes' en 'êtes', tes 'daprés' en 'daprès' etc... !! ^_^

vampire que l'o n doit combattre. Il ne m'a

Un petit espace en trop ^^

avançait repidement, de par la force de ses quatre chevaux

rapidement

sa tête était coiffé de lauriers et son épée

coiffée

et Anton était fier de la dirigé, d'autant plus q

diriger

dans les rues de la Cité, tous les citoyens qui la croisait, s'incliner. Chacun

tous les citoyens qui la croisaient, s'inclinaient

Une foule les attendaient, et commençaient

commençait

de lui, et vit son fils courrir en criant :

courir

Alors commençons tout de suite parce qui va bien : Une action bien maitrisée et un personnage qui reste globalement dans la mentalité que tu lui as imposé... Il est arrogant, se soucie plus de son image que de sa chair !

Maintenant ce qui va pas : des dialogues bizarres. Je pense surtout à celui où le commandant raconte son attaque par les loups. Limite, ca se passerait tous les jours que ca changerait pas la facon dont il le raconte et comment l'autre réagit. En plus, il oublie d'en parler :S Quand même ! Ca s'oublie pas ! Ensuite, j'ai l'impression que tu as une bonne idée en tête, tu décris ce qu'il faut mais tu oublies ce qu'il y a entre. Exemple : La fin, il fait son discours blabla... et ensuite ils partent en guerre. Ils sont où les préparatifs ? Et normalement c'est pas à la sortie qu'on encourage les soldats ? :huh: Pour revenir sur cette histoire de préparatifs, c'est long, ca se fait pas du jour au lendemain. J'allais donner un autre exemple mais en fait, je vais plutôt te donner une idée : Il ne faut pas d'ellipses dans un texte sans savoir ce qu'il s'est passé dans ce trou. Par exemple : Le moment dans le carosse, avant qu'il arrive à la ville après qu'ils aient parlé ; il se passe quoi ? Ils parlent, ils pensent ? Si oui aux deux, à quoi ? Même si tu n'écris pas le dialogue, dit ce qu'ils font, du style : ils parlèrent de banalités pendant le reste du trajet. C'est rien mais ca permet d'éviter ce genre de saut bizarre :P

Allez suite ! J'ai beaucoup développé les défauts mais c'est pas qui en a plus, c'est parce que c'est les comprendre, eux, qui te feront t'améliorer !

@+

-= Inxi =-

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Alors pour commencer, les accents va falloir faire quelque chose :P . Ensuite, trop de fautes d'orthographes dans ce chapitre, Inxi en a relévé pas mal mais il en reste ^_^ . Et enfin, c'est vraiment obligé le titre en entier à chaque fois? Je crois que "Commandant Suprême" est suffisant, on sait que c'est du Stirland.

Maintenant passons au personnage. Même remarque que Inxi, le caractère du personnage reste dans la ligne que tu lui as donné depuis le début du texte et c'est une bonne chose :( . Le passage du discours, qui est souvent un moment difficile à traiter, a été bien fait et bien retranscrit. Félicitations :huh::o

Pour finir, je dirais qu'il faut que tu te relises mieux. Et aussi, la remarque de Inxi sur les passages bizarres est très importante. Améliore ça et se sera vraiment bien.

La suite

Kroxigor

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Merci à vous deux pour ces commentaires pertinents ^_^

Comme vous pouvez le savoir, je n'utilise pas Word (je voudrais pourtant !), et donc, cela m'est un peu délicat... Mais là, ça y est, j'ai tout les accents foireux ! Parce que, Inxi, tu me casses un mythe avec ces accents :o

En ce qui concerne les préparatifs, vu la situation dans laquelle le Stirland se trouve, je pense qu'il est clair qu'on s'en passera :P

Pour le titre d'Anton, durant les dialogues c'est obligé ! Dans le récit en lui-même, j'essairai de faire attention...

Kael, bonne année quand même :huh:

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Pas mal... Je ne vais pas continuer le savon sur le fautes d'orthographe, tu en a déja assez.

Maintenant, l'histoire... C'est pas mal, Anton se révèle être un politicien en plus d'un stratège... Et il est bien dans le role de "bienfaiteur" (je dirai faux-jeton, mais c'est un politicien quand même...), tu m'as fait marché un moment! La preuve que c'est du bon!

Ecthelion (le personnage dans le SDA est le père de Denethor, Ecthelion II, et Ecthelion premier du nom est celui qui à fait construire la citadelle de Minas Tirith, la Tour Blanche d'Ecthelion... Alors chevalier bretonnien, ça tient la route, surtout pour un qui vit à Quenelles, tout près des Elfes... Finin le HS)

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  • 2 semaines après...

Bon, j'ai pas pu écrire le dimanche dernier, mais vu la suite que je vous avais pondu (que je pense assez longue), vous allez me pardonner :)

Le Comte Electeur du Stirland resta stupéfié. Le Commandant Suprême l'avait tout de même écarté... Il aurait une conversation avec lui, une fois que la menace de l'Est sera parée. S'il elle l'est...

-Marchez en formation dispersée ! ordonna Anton, toujours aux côtés de ses Joueurs d'Epées. Ca favorise la marche, et je ne veux pas de soldats épuisés ! C'est une longue marche qui nous attends... dit le Ludenhof en se retournant vers les murailles.

Une personne se tenait sur elles. C'était un homme. Il portait une grande cape. Et... Oui... C'était bien le Comte Albérich Haupt-Anderssen. Celui-ci les saluer, comme un petit être à ses côtés...

Karl...

"Il me manquera celui-là, comme à chaque fois" pensa Anton en soupirant.

-Monseigneur; quelle est notre première destination ? demanda Otto en forçant l'allura pour rattraper son supérieur.

-Schollach. Il nous faut aller à Schollach, répondit Anton en accélérant.

Il avait appris que le fait de forcer l'allure à chaque fois qu'il prononçait une parole importante, faisait naturellement avancer ses troupes plus vite. La transition, ils ne la ressentaient pas, car ils étaient sur le choc de ses paroles soigneusement choisies. Néanmoins, c'était Anton qui en souffrait le plus...

Et l'effet espéré se produisit.

-Capitaine, ais-je bien entendu ? Schollach ? demanda le Sergent d'une unité d'hallebardiers, un homme moustachu aux yeux d'un vert profond. Sa était chevelure brune, et il ne faisait aucun doute qu'il ne devait avoir qu'il devait avoir dans les dix-huit ans.

-C'est tout à fait ça, Sergent... dit Swen en accélérant le pas. Le Capitaine brandissait fièrement la Bannière du Stirland. Il ignorait si cela était encore un "coup" du Commandant Suprême, mais sa carrière venait de prendre un revers inattendu.

"Porteur de la Grande Bannière ! Si père me voyait..."

-Mais, Capitaine, il nous faudra plus de huit heures de marches ! Et... tenta d'intervenir le musicien de l'unité. Un homme à la longue barbe brune.

-Et alors ?! En avant tas de limaces ! ordonna le jeune Meltburg en forçant son allure.

Anton lui avait appris cette technique, et il s'amusait à l'essayer à chaque fois que l'occasion s'en présentait.

Les Forces du Stirland venaient de quitter Wurtbad. Cette armée, composé en grandes parties de réfugiés du nord, restait la fierté du Grand Comté. Ces formes, habillés principalement de vert, marchant sur des prairies verdoyantes, donnait un spectacle impressionnant pour tous ceux qui la croisaient.

Anton Ludenhof, dont les jambes commençaient à ressentir la fatigue de la marche, vit un carosse. Le cocher qui le dirigeait, s'avança vers lui.

-Monseigneur, il y a dans ce carosse des personnes qui souhaiteraient s'entretenir avec vous... dit le jeune cocher, en retirant son chapeau d'où une longue plume verte sortait.

-Très bien. Messieurs, continuez sans moi. Je reviendrai aussi vite que je peux ! Pour le Stirland ? demanda Anton en montant dans le compartiment.

-Pour le Stirland ! répondirent les Joueurs d'Epées.

A l'intérieur, Anton rencontra trois hommes. Il les connaissaient tous...

-Messieurs, un plaisir de vous revoir. Je vois que l'Eglise Sigmarite, le Collège de la Lumière et l'Ecole d'Ingénierie ont répondu à l'appel du Stirland, dit le Commandant Suprême en s'asseyant en face des trois hommes.

-Vous saviez pertinemment que je ne manquerai jamais de combattre ces abominations, répondit un homme au crâne rasé, qui portait une armure lourde. Un marteau à deux mains imposants, posait sur un livre à la couverture métallique se trouvaient à ses pieds.

-Vous avez raison, Aldebert Von Tempelhof. Je savais que vous seriez présent, à mes côtés, répondit Anton en souriant, et en posant son chapeau à ses côtés.

-Le Seigneur de mon Ordre m'a demandé de vous aidé du mieux que possible dans votre tâche. Estimez vous heureux d'avoir l'aide du trés puissant Collège de Lumière, dit un homme âgé d'une quarantaine d'années. Il était habillé d'une longue robe blanche, couverte de symboles. Dans ses mains, se trouvait un bâton en or en forme de serpent. Il avait le visage sombre, et sa peau était étrangement sombre. Une longue barbe blanche venait toucher sa poitrine.

-Et vous ètes ? demanda Anton en basculant la tête.

-Ulrich Zümer... dit l'homme en regardant de haut le Commandant Suprême.

Anton, choqué de cette attitude, se releva également. En faisant cela, il manqua de peu de se cogner la tête...

-Et vous ? demanda le Ludenhof en regardant l'Ingénieur.

-Je me nomme Heinrich Sïntzser, je me ferais une joie de diriger votre artillerie, qui semble de trés bonne qualité... dit l'homme moustachu. Il portait de petites lunettes, et il avait des cheveux blonds et un visage souriant.

-Monsieur Sïntzser, ils sont de bonne qualité. Ils ont survécu à la Tempête du Nord... dit Anton en ayant une mine grave. Eh bien, les présentations sont terminées. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, j'ai une armée à diriger !

Et Anton ouvrit la petite porte sur sa droite, et sauta.

Heinrich se baissa pour fermer la porte.

-Cet homme est incroyable... dit Von Tempelhof. Un véritable meneur d'hommes, et en plus, fidel de Sigmar...

-Oui, peut-être avons nous une chance, aprés tout... dit le vieux sorcier.

Les deux hommes ne se sentaient pas à l'aise à côté. Seul leur combat commun les unissait.

-Pour ma part, je reste scéptique. Son train d'artillerie a en effet survécu à la Tempête du Chaos. Et cela se voit ! J'ai même vu un canon fissuré... dit Sïntzser en soupirant.

-Ludwig... J'aime pas être avec des Répurgateurs... dit un jeune soldat à son camarade, situé au troisième rang d'une unité de lanciers.

-Tu l'as dit, Adolf... Ces types sont bizarres ! répondit un autre jeune soldat, les deux se ressemblaient fortement.

C'étaient certainement des jumeaux. Les mêmes cheveux bruns, les mêmes traits, les mêmes mimiques...

-Bah, vous s'vez, pour c'que nous allons combattre, j'préfère en avoir un avec moi. De plus, celui là, il est moins fou qu'les autres ! C'est Johann Meltburg, celui qui s'est chargé d'l'autre Nécromancien ! C'est le grand frère du Capitaine Meltburg, là-bas... leur dit un homme légérement plus âgé. Son visage, marqué d'une cicatrice partant de son oreille jusqu'à sa lèvre droite, indiqué qu'il connaissait la guerre. Et de prés...

-Mouais, t'as peut-être raison, Würter, mais ç'reste un Répurgateur... Sous leur aspect d'protecteur de Sigmar, 'sont de vrais félés... dit Adolf en regardant le ciel, qui était d'un bleu inhabituel.

-Faut bien être fou pour être avec nous ! Allez, les gars, marchons... se contenta de répondre Würter.

L'armée du Stirland était en route. Oui, elle était en route. Et qu'importe l'avis de certains...

Elle était en route...

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Invité Kroxigor

Première impression: Mitigée.

Le personnage du commandant suprême reste sur le même ton. Les inquiétudes du nouveau porteur de la grande bannière sont réelles mais tu aurais pu approfondir le passage sur le père quand il dit " Ah, si père me voyait." En parlant d'approfondissement, j'ai bien aimé le passage à la fin sur les réactions quant à la présence du Répurgateur dans l'armée.

Par contre le passage de la rencontre avec les trois représentants des ordres différents aurait pu être amélioré. Je trouve ça trop rapide.

L'armée du Stirland était en route. Oui, elle était en route. Et qu'importe l'avis de certains...

Rapport avec l'avertissement du vampire?

La suite

Kroxigor

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Marchez en formation dispersée ! ordonna Anton, toujours aux côtés de ses Joueurs d'Epées. Ca favorise la marche, et je ne veux pas de soldats épuisés ! C'est une longue marche qui nous

Répétition

ais-je bien entendu ? Schollach ? demanda

ai

Il les connaissaient tous...

connaissait

Et vous ètes ? demanda Anton en basculant la tête

êtes... Il les connait tous mais demande le nom ?

ferais une joie de diriger votre artillerie, qui semble de trés bonne

très

d'hommes, et en plus, fidel de Sigmar...

fidèle

Bon sinon pour le fond tout est ok ! L'armée prend de plus en plus d'ampleur et on voit nettement qui va faire quoi et quand ! Enfin d'ici chez le vampire, il reste encore un bon bout de chemin à faire et je pense que d'ici là, l'armée ne sera pas aussi imposante :whistling:

@+

-= Inxi =-

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On voit l'armée qui se met en branle... Et bon, elle est pas un peu petite? D'ac, ils sont passés par la Tempête du Chaos, mais 2000 hommes (si je me gourre, dis-moi) me semble un peu petit...

Prends les romains, ils bougeait par légion (5000 combattants) plus les auxilliaires (500-1500 guerriers) et le personnel de logistique (5000+ personnes), ça fait une masse de près de 12000 hommes, pour une seule légion... Pas beaucoup 2000 en comparaison, surtout si ils ont levé les bans (on est en cas de force majeure, quand même).

Autrement, excellent... Rien à redire.

Ecthelion

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Une suite, toujours dans l'objectif de méler background et action...

Un paysan labourait son champ. L'hiver était déjà dans les terres de Sigmar, et il était temps de soigner la terre du froid. Cet homme devait être âgé d'une quarantaine d'années, il portait des vêtements bruns trés sales, heureusement, sa barbe grisâtre recouvrait une partie du tissu usé. Malgré ses rides, il avait des bras forts, et maniait habilement son joug. Deux énormes boeuf l'aidaient dans son travail.

Un travail ingrat.

Un travail dur.

Un travail long.

Un travail pénible.

Un travail...

Un travail pour quelqu'un d'autre...

Le paysan donnait plus d'un dixième de sa production aux seigneurs du Stirland. Chaque mois, il se devait de remplir des paniers entiers en partance pour Wurtbad ou pour une autre ville du Grand Comté. Il ne savait pas où son labeur partait.

Et il n'avait pas à le savoir.

-Uh ! Par Taal, j'veux labourer c'champ ! hurlait le paysan à ses bêtes.

Mais l'attelage s'était coincé dans un bourbier, et commençait à s'enfoncer.

-Avancez ! continuait-il à hurler, en faisant claquer son fouet dans l'air.

Une jeune fille aux longs cheveux blonds courait vers le paysan. Habillée pauvrement, elle indiquait clairement sa position sociale. Un bubon était même visible sur son bras droit.

-Père ! Père ! criait la fille à l'homme.

Mais celui-ci n'entendait pas, il était trop occupé avec ses bêtes.

"Père" continuait-elle de crier en courant, et en s'enfonçant les pieds dans la boue.

Son pied glissa, et elle tomba.

Qu'importe la boue ! Elle se releva et se remit à crier.

Finalement, l'homme se retourna et la vit :

-Talima ! Qu'est-ce tu fiches là ? J'travaille ! dit l'homme en se remettant à faire claquer son fouet.

-Y'a des soldats qui vous d'mandent... dit Talima en s'essuyant le visage.

-Des soldats ?! dit l'homme en ouvrant en grand les yeux.

-Oui... dit la fille en commençant à reculer.

-Mais j't'avais dit de dire que j't'ais pas là quand ils l'étaient ! S'ils me demandent d'leur donner... Tu m'le paieras ! Ben tiens, 'tends moi dans la chambre... Sont où ? demanda l'homme en remontant son pantalon.

-'Sont à vot'porte... dit Talima en pleurant.

Elle savait parfaitement ce qui l'attendait dans la chambre de son père.

-'Fait, appelle Diel pour sortir d'là l'joug ! ordonna-t-il en se dirigeant vers la maison. Et dépêches toi !

Un petit régiment d'une dizaine de lanciers attendaient devant la porte de la ferme. Ils portaient fièrement les couleurs du Stirland, et l'étendard attirait des regards d'admiration parmi les soldats. Celui-ci représentait l'un des symboles du Stirland : les deux lances croisées.

-Sergent, vous ètes sûr qu'on va trouver à manger dans cette ferme ? demanda un jeune soldat aux cheveux blonds.

-J'vais te dire, Ehrl, n'a pas le choix. Le Commandant Suprême a ordonné qu'on prenne de la nourriture à tous ceux pouvant en détenir. Alors, on obéit ! dit le Sergent moustachu.

La porte s'ouvrit, et le père de Talima se présenta aux soldats.

-Braves soldats, c'est euh... Une joie et un... Privilège ! Que de vous... Vous... Rec'voir ! dit le paysan en s'inclinant.

-Nous avons à parler à Bruno Konig ! ordonna le Sergent d'un oeil interrogateur.

-C'lui même ! Que puis-je pour vous ? dit Bruno en essayant de trouver les bons mots.

-Voltz, la lettre ! ordonna le Sergent.

Le musicien de l'unité, un homme âgé aux cheveux gris, donna à son supérieur un papier marqué du sceau du Stirland.

-Par ordre du Commandant Suprême du Stirland, Anton Ludenhof, nous venons vous réclamer les résultats de votre récolte ! dit le Sergent d'un regard froid en montrant la lettre.

-Mais... Je... répondit Bruno appeuré.

-On entre ! Réquisitionnez toute la nourriture que vous trouverez ! ordonna l'homme moustachu à ses soldats.

Le vieux paysan tenta de les retenir, mais ils répondirent en mettant la main sur leurs épées.

Bruno leur laissa le passage...

L'armée du Stirland était en mouvement. Elle approchait d'une forêt où quelques bûcherons accomplissaient leurs tâches quotidiennes. Bien sûr, quand ils virent les soldats, les bûcherons s'arrètèrent et les saluèrent.

En tête, se trouvaient toute l'infanterie. Les troupes régulières, commes les hallebardiers ou les épéistes, avançaient fièrement. Dérrière eux, il y avaient les miliciens, principalement des hommes du nord.

Sur les côtés, des Pistoliers de toute la noblesse du Grand Comté s'assuraient que la forêt ne cachaient pas des ennemis, aussi dangereux que des goules...

Au centre, des Chevaliers et des Joueurs d'Epées protégeaient un carosse d'un noir étonnant.

A l'arrière, c'était les pièces d'artillerie qui avançaient péniblement, à la force des bras de ses servants.

Tous les soldats levaient la tête de fierté. Ils étaient la réincarnation des forces du Stirland. Leurs noms seraient gravés dans la roche. Ils partaient défendre leurs foyers contre les morts-vivants.

Dans le carosse, Anton Ludenhof était assis devant son second.

-Mes ordres ont bien été transmis ? demanda le Commandant Suprême en se caressant le pouce avec son index et son majeur de la main droite.

-J'ai envoyé une vingtaine de régiment d'une dizaine de soldats dans les environs. Ce que les paysans auront à donner à l'Armée du Stirland, ils le donneront ! dit en souriant Meltburg.

-Bien, c'est très bien... Nous sommes à combien de Schöllach ? demanda Anton en se caressant désormais le visage, en s'assurant que son rasage était correct.

-D'aprés nos éclaireurs... Dans environ une dizaine d'heures, nous sommes à Schöllach... répondit Swen en verifiant sur ses cartes.

-Une dizaine d'heures ?! Mais par quoi avons nous été ralenti ?! ordonna Ludenhof en ouvrant en grand ses yeux.

-Par rien du tout, si ce n'est cette mauvaise pluie de tout à l'heure... répondit Swen en levant ses mains en signe de protestation.

-Et on avance à quel rythme ?! demanda Anton en élevant la voix.

-Euh... Le rythme ? dit Swen ne comprenant pas ce qu'essayait de lui dire son supérieur.

-Oh ! L'imbécile ! cria Ludenhof.

Le Commandant Suprême ouvrit la portière de son carosse et cria à ses hommes :

-On avance tas de limaces ! Si vous voulez dormir dans un lit à Schöllach ! Les musiciens ! Jouez en presto ! ordonna le Commandant Suprême en manquant de peu de faire tomber son chapeau à plumes.

Puis, voyant que les musiciens ne comprenaient pas, il se mit à hurler :

-Mais c'est incroyable ! Faites moi un rythme comme ça ! dit Anton en frappant rapidement sur le toit de son carosse.

Peu de temps aprés, les musiciens comprirent ce que leur voulait le Commandant Suprême, qui se remit dans le compartiment.

-Je ne savais pas que vous vous y connaissiez en musique... dit Swen en tapotant sur ses genoux.

-Est-ce qu'ils ont accéléré le rythme ?! ordonna Anton en retirant son chapeau.

Swen ouvrit les petits rideaux, et vit que les soldats avaient accéléré, en suivant la mesure des musiciens.

-C'est le cas monseigneur... répondit Meltburg en évitant le regard de son seigneur.

-Bon, changeons de sujet. J'ai envoyé des messagers à Hergig, Talabheim et Middenheim... dit Anton en soupirant.

-Ah oui ? Puis-je en connaître la raison ? demanda poliement Swen en souriant.

-C'est pour... Ah, vous m'énervez Meltburg ! Sortez, et mélangez les régiments d'hommes du Nord avec ceux du Stirland... dit le Commandant Suprême du Stirland.

-Pardon ?! demanda Swen en élévant la voix.

Il comprit vite l'erreur qu'il venait de commettre, et abaissa la tête en signe de respect, et sortit.

"Pourvu que ça marche..." pensa Anton en remettant son chapeau, et en regardant son second aller à la rencontre des hommes du nord.

Je vous conseille de cliquer sur ce lien, en continuant de lire...

http://radioblogclub.com/open/131161/pirat...0s%20a%20pirate

Le Capitaine Swen Meltburg couru jusqu'au centre des miliciens, et hurla à tous ceux qui se trouvaient prés de lui :

-Hommes du Nord et du Stirland ! Le Commandant Suprême des Forces du Stirland a exigé des régiments de toutes les provinces ! Exécution !! ordonna Swen en sentant ses poils se dressaient.

Les hommes ne comprirent pas tout de suite, mais se rendirent à l'évidence.

Les miliciens du Stirland étaient avec ceux du Middenland, du Talabecland et du Hochland...

Il n'y avait plus de séparation entre provinces...

"Cette armée va devenir trés puissante..." pensa le jeune Capitaine.

Puis, en sentant une montée d'adrénaline en lui, Swen alla dans le régiment qui restait à majorité du Middenland, et les mena :

-Hommes de l'Empire ! En avant pour Schöllach !! hurla-t-il.

"Sigmar, merci infiniment..." se dit Anton Ludenhof.

Modifié par Kael
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Ouaaaah!

Bien, les paysans ignobles, les soldats immondes et les nobles poudrés... Pire!

Bonne idée la pistte musicale.

Tu pourras nous en mettre comme ça pour la bataille? Ca ajoute vraiment un plus.

Deux fautes repérées, mais j'aurais du les noter, je ne les trouves plus.

Enfin bon.

Pour l'ordre de marche, quelques trucs:

-Je vois plus les miliciens que les reïtres patrouiller en avant de l'armée.

-Une escorte de joueurs d'épée, c'est fluff, mais des chevaliers... Je les aurais plutôt vu réunis autour de leur Grand maître.

-Les hallebardiers et lanciers ne sont pas vraiment reconaissables car en état de marche les armes sont toujours sur des charettes (c'est lourd une arme d'hast!).

Le Rat, de plus en plus prenant... A quand la compilation?

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Toi ici !

Je n'aurais jamais pensé te trouver comme lecteur sur WARFO :lol:

Oui, j'avais voulu voir si ça serait mieux avec de la musique, apparemment, c'est réussi ! :shifty:

Normalement, j'aurais mis les miliciens, mais faut pas oublier qu'ils sont en marche. Faut donner une bonne image, et donc les bannières bien devant !

Les Chevaliers sont là au même titre que des chevaliers, ils ne sont pas obligés d'être accompagné de leur Grand Maître à chaque fois ! Mais je vais approfondir cela dans le prochain épisode X-/

En état de marche, je suis d'accord. Mais le soucis, c'est qu'ils sont encore dans ce souci de "parade" (faut prouver que le Stirland est fort ! C'est une sorte de propagande !) et aussi car la menace des morts-vivants peut survenir à tout instant !

Kael, merci de m'avoir lu !

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Bah oui, je suis partout...

Et surtout là où on m'attend le moins, mouhahahaha!

Hum, bon.

D'accord pour le prestige du Stirland.

Le Rat, merci bien.

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C'est pas mal de nous montrer tout ce qui se passe autour de l'armée en marche... Ils n'avancent pas tout simplement sans nourriture et boisson. Par contre je sens que les paysans ne vont pas apprécier cela... Bon, mais le plus important est de préserver le stirland...

Ah oui, que font les Tabelheimer et les Hochlander là? Je croyais qu'il n'y avait que des Middenlanders? Ou c'est des troupes qui viennent de rejoindre Anton?

Mais, c'est bien. La suite!

Ecthelion

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Deux énormes boeuf l'aidaient dans son travail.

accord

dirigeant vers la maison. Et dépêches toi !

dépêche-toi

Un petit régiment d'une dizaine de lanciers attendaient devant la porte

attendait

D'aprés nos éclaireurs... Dans environ une dizaine

Commence a y en avoir moins mais il y en a toujours !

temps aprés, les musiciens comprirent ce

après

wen Meltburg couru jusqu'au centre des miliciens, et hurla à tous ceux qui se trouvaient prés de

courut ; près

armée va devenir trés puissante..." pensa le jeune Capitaine

très

Sinon, que dire un bon passage ! Ou il applique quand même des méthodes très contreversées ! Ca me fait penser à The shield ! La, ton commandeur est bon mais il doit quand meme faire des choses qui ne sont pas très dignes d'un héros :lol: Mais tout n'est pas blanc ou noir :shifty:

Pour la musique, je suis pas trop fan. Au milieu du texte ca fait pas top. Mais là, avant ou après avec des indications mais pas pendant X-/

@+

-= Inxi =-

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Pour répondre à Ecthelion, les réfugiés sont avant tout des hommes du nord, en majorité Middenlander, Talabeclander et Hochlander, mais il se peut qu'il y en ait de l'Ostland et même du Nordland !

Tu pense qu'il n'y a que les Middenlanders parce que j'ai surtout parlé d'eux !

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