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Warhammer Forum

Le Médaillon des Quatre


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Invité Kroxigor
Bon, vous êtes mes survivants à priori

T'inquiète y en aura d'autres ^_^

Alors c'est pas mal du tout. Les descriptions sont biens, les fautes flagrantes uniquement pour Gemini ^_^ et le récit de ce vol interessant. Interessant parce qu'on en découvre un peu plus sur la psychologie du personnage, sur le fait que son côté humain et donc émotionnel et très developpé finalement.

Par contre là ou c'est flou : A-t-il l'intention de trahir Gerheim ou de seulement livrer Vetalas ? Même s'il parle de deux, je croyais que son alliance avec le lycanthrope serait plus solide, surtout qu'il lui a sauvé la vie.

Continue comme ça. La suite :blink:

Kroxigor

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Vous mettez tous les deux le doigt sur quelque chose que j'essaye de maintenir en chaque instant ! Gemini, tu as repéré ce qui les fait ressembler de façon flagrante et Kroxi ce qui les fait se différencier !
Chouette, j'arrive à suivre !!! :unsure:
Bon, vous êtes mes survivants à priori

T'inquiète y en aura d'autres :)

Ben, je vais pas louper ma dose, hein !!! J'suis accro, quoi...
Alors c'est pas mal du tout. Les descriptions sont biens, les fautes flagrantes uniquement pour Gemini :devil: et le récit de ce vol interessant. Interessant parce qu'on en découvre un peu plus sur la psychologie du personnage, sur le fait que son côté humain et donc émotionnel et très developpé finalement.
C'est cool, le gus était sérieux quand il disait vouloir se racheter une conduite, c'était pas que des mots en l'air...
Par contre là ou c'est flou : A-t-il l'intention de trahir Gerheim ou de seulement livrer Vetalas ? Même s'il parle de deux, je croyais que son alliance avec le lycanthrope serait plus solide, surtout qu'il lui a sauvé la vie.
Bonne question... c'est lequel, déjà, qui est recherché ??? Mais après sa révélation, ça va être les deux...
On lui avait dit d’aller ici et il lui fallait donc trouver les indices qui le mèneraient à l’étape suivante. Deux problèmes se posaient. Le premier était que s’il suivait les indices, il se retrouverait là où on voudrait qu’il soit et il avait, dans sa vie, toujours évité ce genre de situation. Le deuxième problème était, paradoxalement, que s’il ne suivait pas les étapes, il ne trouverait rien.
Eh Gerry, on t'a jamais dit que dans la vie on peut pas tout avoir ??? Pourtant t'as des bagages... :blushing:
Son instinct, mêlé à son expérience ainsi que sa broche de téléportation pourraient le sortir de n’importe quelle situation.
Là, je fais confiance à l'auteur pour nous prouver le contraire...
Ceux-ci lui feront rentrer en contact avec un agent
C'est pas "le" ?
la rue, mesurant moins de trois mètres de large, était pratiquement cachées
Accord.

parmi ces boutiques, l’une d’elle pouvait être un repère

"elles".

l’existence d’une autre rue de forgeron 

Plusieurs forgerons, non ?

jusqu’à ce, comme avant, le vendeur lui jette un rapide regard 

Manque un mot.

Une série d’instructions suivait sur la liste.

On n'a pas encore dit que c'était une liste, ou alors j'ai pas compris la phrase.

D’autres hommes l’assisteraient dans sa tache

"tâche".

chose jusque là normale
"jusque-là".

et jeter l’ancre bassin artificiel

Manque pas des mots ?

Les voies marines étaient les seules qui étaient les plus utilisées.

"Les voies marines étaient les plus utilisées.", ou "Les voies marines étaient les seules qui étaient utilisées.".

trois quart d’heures avant l’échéance
"trois quarts d'heure", non ?
un des plus brillants plan qu’il n’eut jamais conçu
"un des plus brillants plans qu’il eût jamais conçu", non ?

Heureusement, les plages en étaient des naturels 

Lourd: "Heureusement, les plages étaient naturelles ".

Les quatre mats de chaque navire étaient vides 

"mâts".

Gerheim ne pouvait donc pas s’approcher des bateaux à pieds
"pied", non ?
une cinquantaine de mètre de là
Accord.
le sentier poussiéreux qu’il avait utilisé pour arriver jusque là avait taché sa cape
"jusque-là".
En fond de calle du navire
Un seul "l".
une cinquantaine de prisonniers semblait plus amovible qu’un minéral.
J'ai pas compris la phrase.

Affaibli par le voyage, le drow n’eut pas de mal à se défaire de sa poigne et de le refaire tomber 

"L'homme affaibli par... à le faire retomber".

c’est évidement sine qua non

Manque un "m".

couvert d’échardes de verre le faisant ressembler à un hérisson de verre
Le premier "de verre" est de trop.
une agitation plus réelle que sur le navire précèdent régnait
"précédent", non ?
un nouvel escalier descendait dans une autre calle
Cette calle-ci était bien plus éclairée.
"cale".

Il enleva ses mains et pendu par pieds

Manque un "les", non ?

il observa la calle discrètement

"cale".

ils devaient penser que c’était un marin du navire
"ils devaient penser qu'il était un marin du navire".

s’est courbé qu’il avança

"c'est".

Après avoir liées les deux bourses de cuir
Pas d'accord.
Il ouvrit des yeux rond
Accord.

il trouva refuge que dans l’espace menant à la calle

Manque une négation; "cale".

Le leste était assuré par des roches blanches

"lest".

 Gerheim y glissa un paquet de poudre, fit une mèche improvisée et resauta dans la calle d’eau.

"cale".

le crépitement des flammes devenait de plus en plus fort ce qu’il lui rappelait que sa vie tenait à une poignée de secondes

"ce qui".

Alors qu’il commençait à nager. Il vit trois choses successivement.

Une seule phrase.

L’instant d’après, une autre volée de débris apparu au moment où l’elfe avait trouvé la force de remonter.

"apparut".

Quand il jugea que l’eau l’éloignait plus de la sortie que lui faisait gagner d’air
"qu'elle lui..."

Elle l’agassait 

"agaçait", non ?

Gerheim, remit du choc

"remis".

Modifié par Gemini Dragon
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Bien, j'ai corrigé les chapitres que j'avais en retard ! Bon, pour ce texte là, j'ai trouvé une tonne de fautes et de phrases bancales ce qui signifie.... Qu'il doit en avoir encore plein d'autres ! :/

Alors voici donc un chapitre qui bouge ! Surtout à la fin en fait ! Comment ça comme dans les séries TV où c'est qu'à la fin qu'il y a le suspense ? :ph34r:

Après s'être fait passer pour un père désespéré, Vetalas va à la rencontre d'un des seigneurs de la ville ayant réussi à échapper au massacre seulement à cause du plaisir que prenait le vampire à le ridiculiser en public. Après un chemin difficile et une menace d'un individu, Vetalas apprend que quelqu'un saurait peut-être quelque chose dans une laverie de la ville.

Chapitre 43

La laverie fut vite devant lui. Evidemment, à ces horaires où il se promenait, il y avait peu de chances qu’un quelconque établissement fût ouvert. Sauf ceux qui vivaient de la nuit, bien sûr. Avec plus de chance, il sembla que la maison du dessus soit habitée et le vampire imagina y trouver le propriétaire. Vetalas traversa la rue qui plongeait de plus en plus dans la pénombre. Il n’était venu que rarement seul dans cette partie de la ville. Il y avait normalement une escorte ou quelqu’un pour veiller à ce qu’il ne lui arrive rien.

Il se trouvait pourtant loin des docks et du danger. A ce qu’on disait, les bas quartiers étaient encore plus malfamés que ceux-là. Pourtant, Vetalas ne voyait pas comment. Ce quartier était non loin de celui du marché et était donc fréquenté uniquement par des serviteurs ou des gens qui n’étaient pas capables d’en avoir. De plus, l’architecture était vraiment basique et sans élégance à l’image des routes cheminant par là. Les bâtisses étaient toutes de deux étages dont le premier avait été bâti par la pierre. Les coûts très élevés du deuxième avaient été la cause de l’achèvement des maisons par le bois pour la partie supérieure. Vetalas le savait car il en avait bâties plusieurs dans le quartier.

Bien qu’il n’y avait jamais mis les pieds, il savait à peu près l’allure qu’avait cet endroit. Lui, il ne s’occupait personnellement que de la construction des maisons du quartier riche de la ville. Beaucoup plus d’argent était en jeu. Surtout que, généralement, c’était de la réhabilitation. Vetalas prit soin de ne pas frotter ses vêtements sur ces pavés sales en rejoignant la laverie. Dans son quartier, au moins, on prenait soin de les nettoyer chaque jour. De plus, le manque de lumière le gênait particulièrement : où étaient donc les flambeurs de nuit dont le travail consistaient à éviter ce genre de problème ? Il était hors de question d’utiliser sa magie pour de si menus problèmes bien que l’écho que son corps envoie en permanence ne lui apprenait que ce qu’il voyait : rien ne bougeait.

Vetalas avança vers la laverie qui n’était qu’autre qu’un grand bassin au rez-de-chaussée d’un bâtiment dont l’eau était changée en permanence. Plus l’eau était changée vite, plus l’établissement était prestigieux aux yeux de tous. Celle-là devait être de bas étage car ça sentait clairement les égouts. Vetalas approcha prudemment son oreille de la porte après avoir rapidement toqué mais personne ne répondit. Il recula de quelques pas dans la rue pour sonder l’autre étage mais, malgré la lumière, il ne semblait pas y avoir plus de monde. Il soupira et sortit un œil de lapin séché d’une de ses poches. Il le frotta dans ses mains et récita une courte incantation.

Une onde magique concentrique se répandit à la ronde et lui apprit qu’il était bel et bien seul. D’un saut, ses ailes le propulsèrent à la fenêtre de l’étage avant de se fondre de nouveau dans son dos. Il ouvrit le volet, qui n’était que deux planches de bois qui s’ouvraient vers l’extérieur. Une petite bougie dispensait une faible lumière dans la pièce. On pouvait voir un lit de bois et du mobilier. Un homme dormait paisiblement à côté d’une femme plutôt bien faite comme le montrait les courbes de son corps que le drap ne cachait pas. Vetalas jeta du sable dans les airs avant de le souffler à travers la fenêtre bancale. La compagne de l’homme dormirait d’un sommeil profond.

Vetalas lorgna une fois de plus le paysage de chair qui s’offrait à lui avant que l’homme, réveillé peut-être par un pressentiment, n’ouvre lentement les yeux vers le vampire à sa fenêtre. Paniqué, il s’assit et tenta de réveiller sa jeune épouse qui n’en cilla pas moins.

-Ouvrez, je ne vous veux pas de mal ! Tenta de le convaincre Vetalas.

L’homme ne sembla pas tout à fait d’accord, ce qui ne surprit pas le vampire qui, dans une posture identique, en aurait fait autant. D’un coup de pied, le mort-vivant brisa l’armature de la fenêtre et s’assit sur son bord, les pieds ballants dans la chambre : le sort l’empêchait d’entrer. L’homme sembla plus s’enfoncer dans son lit mais paraissait avoir trop peur pour s’enfuir.

-Je sais que tu es mêlé aux derniers enlèvements dans la ville ! Parle tout de suite et j’épargnerai ta vie !

Vetalas était mitigé entre le tuer ou pas. S’il le tuait, c’était pour la bonne cause mais il pensait que ça réveillerait quelques anciens amis dans sa tête.

-Mais.. mais de quoi parlez-vous ? Bafouilla le tout juste réveillé.

-Me prends-tu pour un imbécile ?

Vetalas fouilla sans mal son esprit et scruta ses moindres pensées. Il semblait dire la vérité et Vetalas l’avait sincèrement pris au dépourvu.

-Tu n’es pas le propriétaire de la laverie ? Demanda le vampire en changeant de ton.

-Non ! Il vit sur le palier en face ! S’exclama vivement l’homme.

Il disait la vérité, il le savait.

-Puis-je passer ?

L’autre fit une sorte d’acquiescement qui leva enfin le sort.

-L’erreur est pour moi ! Soupira Vetalas en approchant du malheureux.

-Qu’allez-vous faire ? Voulut savoir l’homme en tirant de plus en plus le drap vers son visage.

-Seulement rentabiliser mon temps…

Vetalas posa une main sur sa tête et l’homme tomba dans les songes. Ca ne serait pour lui qu’un affreux cauchemar. Le vampire se glissa ensuite dans le lit tout en dissipant le sort de l’ épouse.

Quelques temps après, le vampire frappa à une nouvelle porte qui effectivement se trouvait en face de la précédente. Les deux entrées se trouvaient dans un couloir qui se terminait par une volée de marches donnant un accès direct à la rue, au coin du bâtiment. Cette fois-ci, on lui ouvrit directement la porte. L’homme était deux fois plus âgé que le précédent, soit une quarantaine d’années et beaucoup plus méfiant. Il pencha la tête par delà l’encadrement afin de voir si l’individu était seul alors qu’ils n’avaient pas encore commencé à parler.

Comme le vampire doutait cette fois-ci que le nouveau protagoniste le laisse aussi facilement passer que le dernier, il lui attrapa la tête et le tira dans le couloir. Dans un grognement, le propriétaire de la laverie s’affala de tout son long.

-Vous allez le regretter ! Dit l’homme en tentant de se relever.

Vetalas sourit. L’autre ne se doutait pas que son attitude confirmait les doutes qu’avaient le vampire. Le propriétaire de la laverie ne pensait avoir affaire qu’à un petit seigneur de pacotille mais il se trompait lourdement. D’un nouveau coup de pied, Vetalas l’envoya dans sa position initiale. L’homme se tenait le ventre d’une respiration hachée. Le mort-vivant l’attrapa par le col de sa chemise de nuit et le souleva de terre comme un simple épouvantail. L’homme plongea ses yeux dans ceux sans vie du vampire et commença à comprendre.

-Que me voulez-vous ?

Il se débattit mais les coups manquèrent de puissance et Vetalas resta immobile. L’autre soupira et s’affaissa comme une poupée entre les mains du vampire. Sa résolution sembla sapée.

-Je veux tout savoir sur les personnes responsables des enlèvements ! Dit directement le vampire.

L’avantage dans sa position fut que pour une fois, il pouvait se passer de subtilité. L’autre allait répondre mais Vetalas contait bien aller chercher tous les détails à sa source. Il boirait son sang et apprendrait tout ce qu’il y avait à savoir. Cela tuerait peut-être l’interlocuteur mais il connaîtrait tout de sa vie car Vetalas n’arrivait pas à percevoir ses pensées. En cas d’agitation, le vampire avait beaucoup de mal à entrer dans la tête des gens… Sûrement le manque d’entraînement. Le propriétaire resta interdit et Vetalas se décida alors à le mordre profondément au cou et aspirer lentement le sang.

Par à-coup, comme le cœur le faisait aussi avec le sang, les souvenirs vinrent dans un désordre qui aurait rendu fou un esprit mortel. Lentement tout se mit en place à mesure de l’aspiration progressive du fluide, comme un casse-tête qui se résolvait tout seul. L’homme se convulsait doucement mais il était bien trop tard pour lui. Vetalas appréciait aussi avec plaisir ce goût de sang humain dans sa bouche qu’il avait dû substituer par celui d’animaux. C’était comme un feu faisant naître un frisson d’extase et de puissance à travers tout son corps.

L’homme sans vie finit par s’effondrer au sol et Vetalas regarda avec passion son travail, matérialisé par deux trous dans la nuque. Le vampire sortit méticuleusement un mouchoir de sa poche et se tamponna le coin des lèvres. On s’était bien joué de lui, pensa-t-il. Il venait de tuer un innocent et le responsable devrait payer… En effet, il n’avait jamais fait partie de la moindre confrérie ou quelque chose s’en rapprochant. Dans ses souvenirs, il n’y avait seulement qu’un différent pécunier avec Rivol. Une somme que le propriétaire de la laverie n’avait jamais remboursée et qui traînait un peu en longueur. Et maintenant, à cause de ce débris humain, il allait avoir une nouvelle crise. Mais avant ça, il comptait bien régler son compte à ce seigneur. Quitte à avoir un mal de crâne, autant que celui-ci soit mérité, pensa-t-il.

Vetalas était vraiment en colère et ce fut sans la moindre précaution qu’il s’envola jusqu’au manoir du seigneur Rivole. Le soleil allait bientôt se lever. En plus de lui avoir fait tuer un innocent, il lui avait aussi fait perdre son temps. Il allait souffrir comme jamais… Pour qui se prenait-il ce freluquet ? Vetalas était le manipulateur, non le manipulé. Il paierait cette leçon très chère. Vetalas atterrit au travers d’une fenêtre dans un grand fracas. Il se moquait bien qu’on sache qu’il était là. De plus, comme la permission d’entrer lui avait déjà été octroyée, il n’avait même plus à attendre devant la porte. Ses ondes lui apprirent que deux personnes arrivaient dans le couloir desservi par la porte de sa pièce. Elles passèrent rapidement devant la salle faisant naître une ombre plate sur le sol. Vetalas ne regarda même pas où il se trouvait et sortit juste derrière eux.

A son grand regret, ce n’était pas Rivole et son bras droit mais seulement deux domestiques. Vetalas allait s’en aller quand il se sentit attaché à eux… Il remarqua rapidement, comme si quelque chose était brutalement remontée à la surface, qu’il pouvait les contrôler. Il ne fallut qu’un instant pour comprendre que Rivole employait à son service des domestiques morts-vivants. Se pouvait-il que… ? Non, se répondit-il. Il l’aurait senti dans le cas contraire. Vetalas parcourut de long en large la demeure avant de trouver enfin la chambre qu’il cherchait. Ce fut surtout le bruit qui en émanait qui l’avait attiré jusqu’ici. En chemin, il avait aussi rencontré plusieurs groupes de zombis, ce qui l’avait étonné particulièrement. Ils semblaient programmés pour la sécurité mais Vetalas n’eut aucun mal à les mettre sous ses ordres.

Le vampire attendit un instant et ouvrit la porte sans plus de préambule. Sa vision s’acclimata en quelques secondes à l’obscurité de la pièce que l’unique bougie ne parvenait pas à chasser. Les draps bougèrent et sur les deux corps qui étaient proches, seul l’un d’eux parla :

-Qu’est-ce que… ?

Il sembla vouloir rabrouer un de ses serviteurs mais il se rendit vite compte que ce n’était pas quelqu’un de sa maisonnée.

-Sors ! Ordonna Vetalas.

Le compagnon de Rivole comprit immédiatement que ça lui était destiné et ne se fit pas prier. Il attrapa ses vêtements au sol et partit sur la pointe des pieds en cachant tant bien que mal sa nudité. Vetalas le laissa passer avec dégoût et s’attaqua au problème suivant. Le seigneur Rivole était torse nu et tenait la chandelle juste à côté de sa tête, chose qui devait plus l’éblouir que l’aider à distinguer le vampire.

-Tu m’as envoyé sur une fausse piste, la Folle…

-Vetalas ? Fut visiblement surpris l’autre.

-Seigneur Vetalas ! Le rappela-t-il à l’ordre. A cause de toi, je me suis débarrassé de quelqu’un d’innocent ! Tout ça pour une dette qu’il te devait !

L’autre sembla oublier l’inconfort de la situation car il répondit avec amusement.

-Les bons comptes font les bons amis ! Ne me dis pas que tu n’as jamais usé de tels moyens ! Surtout toi !

Vetalas se demanda d’un coup ce que l’autre pouvait bien savoir. Il n’attendit pas d’en apprendre d’avantage.

-Non ! Cria-t-il. Jamais je n’aurais fait tuer quelqu’un qui ne l’avait pas mérité !

-Pas volontairement... Pensa l’autre seigneur au moment où Vetalas capta ses réflexions.

-Donc tu vas me dire tout ce que tu sais sur l’enlèvement de ton fils, ce qu’ils veulent et qu’est-ce que tu fabriques avec des mort-vivants dans ta maison !

A mesure que la liste des réclamations de Vetalas augmentait, l’autre seigneur ouvrait des yeux de plus en plus ronds.

-Je suis assez impressionné que tu aies découvert ça tout seul mais… Je ne vois pas de quoi tu parles pour la majorité de ce que tu demandes. Ces serviteurs m’ont été donnés par un ami et leur nature docile due à leur mort est assez pratique, je dois dire. Et saches que plusieurs autres personnes bien placées en ville en disposent aussi. C’est une sorte de mode ces temps-ci. C’est à cause de ce tueur qui rôde en ville.

-Es-tu sûr que ce n’est pas plutôt à cause de cet ami que tu dois avoir ces gardes ?

-Tu es beaucoup trop curieux ! Répliqua le noble. Soldats !

Un groupe de mort-vivant entra sans motivation dans la pièce.

-Tuez cet homme !

Vetalas ne put s’empêcher d’être visiblement surpris. Quel culot il avait ! Les gardes ne firent pas un pas et ce fut au vampire de sourire puis de s’approcher du lit.

-Qu’est-ce que tu leur as fait ? Continua-t-il de crier.

-Rien de plus que ce qu’il va t’arriver… Répliqua Vetalas d’une voix suave.

Comme peu de temps auparavant, il plongea ses dents dans la nuque de l’homme qui commença à s’agiter sous les regards sans émotion de la demi-douzaine de zombis dans la pièce. Pourtant, un coup à la tête l’empêcha de continuer son office. Le serviteur zélé se tenait debout, une petite statue à la main encore couverte de sang. Le vampire se toucha la tête tout en jurant. Il se releva alors que le serviteur voulut donner un nouveau coup. Vetalas l’esquiva sans peine et le frappa au nez de son poing. Du sang jaillit et éclaboussa Vetalas. L’autre gémit de douleur en se tordant au sol. Le compagnon de nuit de Rivol l’avait sûrement alerté. Alors qu’il allait recommencer à pomper les informations, Vetalas fut averti, par un vacarme assourdissant dans l’escalier, que beaucoup de monde arrivait.

Il reconnut des bruits d’armure et de voix étouffées. La garde allait le surprendre ici. Il ne fallait pas de témoin. Il tua le seigneur Rivol en lui brisant la nuque, tant pis pour les informations. Il chercha des yeux le domestique mais celui-ci s’était évaporé. Vetalas s’essuya les mains sur le drap et à peine fut-il remis debout que la porte commença à s’ouvrir. Il tenta un sort d’invisibilité mais à sa grande surprise, il échoua. Il passa alors à son plan B et Vetalas cria au meurtre tout en courant vers la sortie. Il atterrit dans les bras de deux gardes qui le relancèrent immédiatement dans la pièce. L’inquisiteur entra alors dans la pièce suivi de son jeune second. Comme à leur habitude, on ne voyait pas grand-chose d’eux si ce n’était une grande cape brune et les armes qu’ils empoignaient.

Un soldat se dirigea vers Rivol et dit :

-Il est mort ! Il a des traces au cou comme les autres, Maître…

-Je viens de le voir, se défendit Vetalas bien maladroitement.

-Je te pensais hors de la ville ! Dit avec soupçon l’inquisiteur. Coffrez-le dans la cage dehors, nous allons nous assurer de ses dires.

A sa grande surprise, aucun des pouvoirs du vampire ne marchait et l’aube commençait à se lever. Les bruits extérieurs se faisaient plus distants et une crise allait sans conteste survenir. Les gardes le lancèrent dans une cage de fer montée sur un chariot au beau milieu de la rue. Il vit l’homme qu’il avait bousculé à l’entrée de la maison parler avec l’inquisiteur puis le regarder tout en souriant. Une population dense s’était regroupée devant la maison du seigneur Rivole. Les dieux seuls sachant comment, quelqu’un avait proclamé qu’on tenait le tueur aux marques rouges. Et malgré l’heure précoce du soleil, une centaine de personnes attendait le jugement… dont Loriol et Gerheim, soigneusement postés au milieu de la foule. Vetalas se retourna lentement et vit les premiers rayons de soleil se découvrir par-dessus les toits des maisons. Il ferma les yeux alors que les premières lueurs le frappèrent.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité chaos rulez

....... MAIS QUE VAS T'IL SE PASSER :ph34r::rolleyes::ph34r:

Vetalas est ans une cage face a l'inquisiteur

tandis que ces 2 compagnons sont la a le regsarder mourir

selon moi le prochain chapitre vas etre tres important

vivement la suite et que vont faire loriol ainsi que gerheim!!!

ciao from quebec city B) B) B)

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Invité Kroxigor

Pour le moins intriguant...est-ce Gerheim seul qui a dénoncé Vetalas à l'inquisiteur ou Loriol était-il dans le coup ? Bonne question. Le suspens de fin est pas mal mais on s'y attend un peu et tu nous a déjà laissé souvent avec la langue pendante et roulant jusque par-terre :D . Là c'est moins fort.

Sinon les desciptions sont toujours aussi bien ( quelque soit ton récit d'ailleurs ). Le personnage de Vetalas est lui aussi un peu plus poussé. Un côté humain qui apparait mais on peut se demander si c'est vraiment de la pitié puisque la raison semble être d'éviter les crises.

Que de questions et de réponses en suspens :shifty:

La suite avec impatience

Kroxigor :shifty:

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Bon, vous êtes mes survivants à priori

Comme quoi, il ne faut jamais parler par à priori...

On peut dire que ça m'aura pris du temps de lire toute l'histoire. Mais elle est super, donc je vais pas me plaindre.

Alors oui, j'adore tes personnages. Et leurs aventures. Mais ce qui m'énerve, c'est que je n'arrive toujours pas à faire le lien entre beaucoup de choses. Par exemple, il y a un chapitre à un moment, juste après la "mort" de Loriol (celui ou le loup entre dans un temple) qui n'a toujours pas trouvé sa place das le récit, à moins que j'ai loupé quelquechose... Ou que tu essaies de nous faire oublier ce détail.

Bon, je dis que ça m'énerve, mais ça montre surtout que ton histoire est super bien construite et que le suspens est bien dosé. Donc en fait c'est bien.

La suite!

(remarque complètement inutile, mais c'est pas grave)

Shas'o'da'lyth'mor'tyr,

en plus tu m'as donné une idée géniale.

Modifié par 0'mor'tyr
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A cause de toi, je me suis débarrassé de quelqu’un d’innocent !
Autant avoir un mal de crâne, autant que celui-ci soit mérité, pensa-t-il
Le plus drôle avec Vetalas, c'est que sa conscience, contrairement à nos autres "héros", le fait ch*** royalement, et qu'il s'en passerait bien, et ça se ressent dans ses réactions, et je trouve ça hilarant :clap: (c'est p'têt pas voulu :huh: )...

Tu nous le laisses en bien fâcheuse posture, notre vampire... ses deux connaissances vont-ils le laisser prendre son ultime coup de soleil ??? Va-t-il se trouver un nouvel allié ??? Va-til s'en sortir par ses propres moyens (alors là, j'y crois pas trop !!!) ??? Vous le saurez au prochain épisode !!!

Vivement la suite !!!

Après s'être fait passé pour un père désespéré
Infinitif.
peu de chances qu’un quelconque établissement fusse ouvert
"fût".
Il y avait normalement une escorte où quelqu’un pour veiller à ce qu’il ne lui arrive rien.
"ou".
il savait un peu près l’allure qu’avait cet endroit
C'est pas "à peu près" ?
de ci menus problèmes
"si".
bien que l’échos que son corps envoyait en permanence ne lui apprenait que ce qu’il voyait
"écho"; "bien que" est suivi du subjonctif.
Plus l’eau était changée vite ,plus l’établissement était prestigieux
Espace mal placé.
il ne semblait pas avoir plus de monde
Manque un "y".
le volet, qui n’était que deux planches deux bois
...
L’homme sembla plus s’enfoncer dans son lit mais sembla avoir trop peur
Echo.
Autant avoir un mal de crâne, autant que celui-ci soit mérité, pensa-t-il.
C'est pas "Quitte à avoir un mal de crâne, autant que celui-ci soit mérité" ?
il s’envola jusqu’au manoir du seigneur Rivole
C'est plus Rivol ?
Il semblait programmé pour la sécurité mais Vetalas n’eut aucun mal à les mettre sous ses ordres.
Au pluriel, non ?
Ne me dit pas que tu n’as jamais usé de tels moyens !
"dis".
Je suis assez impressionné que tu es découvert ça tout seul
Auxiliaire "avoir".
L’inquisiteur entra alors dans la pièce suivit de son jeune second.
"suivi".
Et malgré l’heure précosse du soleil
C'est pas "précoce" ?
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Une petite réponse pour toi O'mor'tyr dans ce chapitre !

Previously in Le médaillon des Quatre

Loriol échappe de justesse à la mort grâce à l'intervention de Gerheim. Avec ses papiers, il s'enfuit jusqu'à son entrepôt où les caisses refont leur apparition... vides. Il trouvera également un autre indice manuscrit sur le corps du garde. Ne pouvant rien en faire, il tente de revendre les chevaux mais personne n'en veut, trop terrifiés par une nouvelle confrérie qu'il ne tardera pas à connaître un peu plus.

Chapitre 44

Loriol se réveilla alors que la lune était encore basse dans le ciel. Il maugréa de ne pas s’être réveillé plus tôt. L’air était froid dans l’entrepôt mais pour ses siestes, cela lui convenait parfaitement. A travers le toit percé par les intempéries, il pouvait voir l’astre être à quelques jours d’être complet. Il frissonna plus par le fait qu’il ne pouvait pas se contrôler à ce moment là que pour tout autre raison. Ensuite, il se rappela qu’il aurait déjà dû prendre son service depuis une heure au moins.

Loriol passa par les toits tout en essayant de rester discret. Il s’étonna toujours du fait que personne ne l’ait jamais entendu courir au-dessus de sa tête. La ville était déserte à cette heure-ci. Il faut dire que le quartier qu’il survolait était dangereux la nuit. Et maintenant que les gardes quadrillaient la ville sans relâche, peu se risquaient dehors. Sauf dans le quartier plus riche que Loriol voyait au loin dispenser son halo de lumière. Descendant discrètement dans une ruelle, il entra par la suite dans son établissement.

La grande salle circulaire de l’établissement se remplissait au fur et à mesure. A peine avait-il vu ça que le tavernier, nommé Fredault, lui sauta littéralement dessus.

-Où étais-tu passé ? Lui dit-il à l’oreille nerveusement pour ne pas attirer l’attention.

-J’ai pas beaucoup dormi… S’excusa la tête en avant Loriol.

Face à son patron, il se sentait toujours comme un enfant, chose tout à fait normale connaissant ses antécédents. Mais dans cette ville, ce devait être la personne en qui il avait le plus confiance… Enfin si on pouvait dire ça car il était évident que, trompé par ses propres parents, le loup-garou n’aurait plus jamais confiance en quelqu’un. Par ce lien moins pire que les autres, Loriol ne voulait pas tout gâcher et s’excusa sincèrement. Il tenta de se rattraper.

-J’ai obtenu de nouvelles informations sur ces meurtres mais je sais pas les lire.

L’œil de l’homme sembla briller et il retint un sourire.

-Bien… Ne crois pas t’en sortir aussi bien pour autant. Tu me montreras ça ! Maintenant, va te mettre au travail ! Tu as de la chance que ce ne soit que le début de soirée et que les gens se tapent dessus plus tard. Je n’aurai pas su quoi faire sinon !

Loriol acquiesça et partit s’asseoir comme à son habitude près de la porte. Il mit ses mains jointes sur ses genoux et guetta un quelconque signe de problème. Il était net que la population du lieu avait changé depuis son arrivée. Les voyous et les marins avaient délaissé la taverne pour laisser place aux filles de compagnie de luxe ainsi que des clients plus aisés qui se risquaient jusqu’ici. A tel point que Fredault lui avait avoué vouloir racheter le bâtiment jouxtant le sien afin d’agrandir un peu son établissement. Chaque nuit, il ne se passait donc pas grand-chose, fait qui entraînait un cercle vertueux. Pas de bagarre, plus de riches. Plus de riches, moins de bagarre.

Il pouvait pratiquement se passer de venir. Mais c’était sa seule source de revenus et Fredault lui permettait même de venir dans la cuisine après le service pour manger les restes. Loriol ne comptait donc pas faire exprès de se faire virer. Il se laissait aller en réfléchissant mais il était à son poste. Ses pensées se mirent à dériver alors que ses yeux se posèrent sur deux marchands parlant sûrement affaire. La découverte de ses pouvoirs, le fait qu’il soit pourchassé, les deux autres créatures, la nouvelle guilde et ce médaillon… Beaucoup d’informations qu’il n’arrivait pas à digérer assez vite.

Il se demandait bien aussi ce que pouvaient faire les deux autres. Si le noble ne revenait pas dans la nuit, ils devraient le trouver et l’éliminer. A deux contre un, ils ne devraient guère avoir de mal bien qu’il lui reste à savoir comment le vaincre. Quant à l’autre, il semblait s’occuper des voleurs. Tout le monde allait dans son sens ce qui satisfaisait Loriol. Il les savait plus intelligents sur le jeu de la manipulation alors il devait faire attention.

Ce fut juste avant la fin de son service que la chose à la peau noire revint à l’auberge. Loriol s’était passablement ennuyé et la seule tentative de bagarre se manifesta par un éclat de voix sans suite. Maintenant la salle se vidait et le loup-garou entama la conversation.

-Alors ? Quelles nouvelles ?

-Les voleurs vont avoir d’autres loups à fouetter. Tu devrais être tranquille pour un temps. Il y a quelque chose de plus préoccupant, suis-moi.

Loriol jeta un rapide coup d’œil vers Fredault qui, d’un signe de tête, l’autorisa à s’éclipser. L’homme loup se demandait où l’autre le conduisait. Il fut vrai qu’il venait de piquer sa curiosité et qu’il semblait lui aussi assez préoccupé pour que Loriol n’en vienne pas à discuter ni à poser de questions. Ils prirent donc un rythme plus soutenu pour traverser la ville durant lequel l’homme à la peau noire lâcha seulement un :

-Dépêche-toi. Il faut y arriver avant qu’il n’y ait trop de monde.

Loriol se demandait ce que cela pouvait être. L’aube n’était même pas encore levée, personne ne sortait à cette heure-ci. Et pourtant, plus ils semblaient approcher d’une direction, plus les personnes sortaient à la hâte de chez eux. Comme s’ils s’étaient tous rappelé quelque chose et qu’ils partaient le faire en même temps. Ils se trouvaient non loin du quartier riche et Loriol se demanda comment ils allaient bien passer. Les gardes ne laissaient personne passer. Ils finirent néanmoins par se trouver devant une bâtisse bâtie sur le support de trois tours. Une foule s’était déjà amassée et l’homme encapuchonné jura dans plusieurs langues.

Devant la porte, plusieurs groupes de soldats se tenaient prêts à intervenir. Il y avait aussi une grande cage placée sur un chariot. A la stupeur de Loriol, elle se remplit rapidement et non pas avec une moindre personne… Ce fut avec le noble. Le loup fit un pas en avant pour aller mettre fin à la situation mais d’une poigne à l’épaule, l’elfe noir le retint. Il tourna la tête et gronda. On ne posait pas la main sur lui. Le drow mit la main sur son arme sans que le loup s’en aperçoive.

-Il va nous balancer avant de mourir. Nous devons le tuer maintenant ! Grinça Loriol.

La foule était assez proche et mais personne n’entendit cette remarque car il avait pris soin de parler le plus doucement possible malgré sa colère.

-Devant tout le monde ? Répliqua Gerheim. Les rumeurs disent que c’est un vampire. Ils vont le tuer maintenant… Un vampire ne supporte pas la lumière du jour.

Loriol leva la tête et vit le soleil se lever. Dans quelques secondes, il allait périr s’il disait vrai.

-Partons, l’incita l’elfe noir. Ils savent pour toi. Allons-nous en avant que quelqu’un te reconnaisse ou te dénonce.

Son instinct de loup lui assura que ces paroles étaient justes. Surtout depuis que l’inquisiteur et ses fidèles avaient fait leur apparition. Le seul qui connaissait son visage était donc ici. Il était l’heure de partir. Il tourna lentement sur lui-même pour s’en aller quand le noble les repéra. Il ne dit tout d’abord rien mais se mit à les héler avec force. Par chance, la foule crut que ce furent des cris d’angoisse et ne comprit donc pas. Les deux survivants s’éclipsèrent alors que l’autre commençait à crier son innocence. Loriol et l’autre disparurent alors que les cris se turent et que le public poussa un hoquet de stupeur.

-Que faisons-nous maintenant ? Demanda Loriol.

-Nous partons à la recherche du médaillon.. Donne-moi tes informations et nous y allons.

-Non, j’irai chercher les papiers avec les dessins et je les garderai. Ca sera plus sûr…

Le loup se rendit compte trop tard qu’il venait de livrer deux de ses secrets : qu’il tenait une carte sans le savoir et qu’elle était cachée quelque part. Il devait maintenant s’interdire d’y retourner jusqu’au dernier moment sans quoi le drow serait susceptible de la lui voler.

-Bien, comme il te plaira. Je reviens te voir quand je serai prêt. Prépare-toi également…

L’elfe partit et Loriol en profita pour suivre son conseil. Il devait rassembler ses maigres possessions et se préparer à quitter la ville. Il commença par la taverne, seul lieu où il se sentait plus ou moins en sécurité. Là, il fit ses adieux à son patron qui rechignait à le laisser partir. Loriol lui assura que par sa réputation, il gagnerait assez d’argent pour embaucher plusieurs videurs et il pourrait ainsi continuer à amasser sa fortune. Après ça, il se rendit compte tout bêtement qu’il n’avait rien d’autre à faire. Il n’aurait pas besoin de vivres et pourrait chasser tandis que ses vêtements seraient superflus. Il pensa néanmoins aux rigueurs de l’hiver et s’exhorta à acheter une couverture avant de partir. Le froid ne pourrait pas chasser tout le gibier… Enfin, il l’espérait…

Il avait quand même un problème de taille. Sans le déchiffrage de ses papiers, il ne servirait à rien. Mais il ne pouvait plus aller les chercher sans quoi ils risqueraient de disparaître et l’autre se volatiliserait avec. Loriol avait besoin de ce médaillon… Le bon côté des choses serait qu’il serait sûrement loin de la ville lorsque sa transformation aurait lieu. Il se promena en ville comme n’importe qui en espérant ardemment que l’autre revienne vite. Loriol le vit le long des murailles ouest de la cité. Il en était arrivé ici après avoir voulu voir l’extérieur. Les soldats étaient regroupés dans de hautes tours régulièrement placées. Personne ne circulait sur le chemin de ronde et il était tranquille.

Loriol s’accouda sur un créneau et se mit à rêver que tout fût différent. Il imagina un village au loin où un petit garçon aurait grandi avec sa famille, dans un village où tout aurait été tranquille. Le garçon aurait épousé une brave fermière, ils auraient eu des enfants et ils auraient repris les élevages de ses parents. Il se revit courir dans la poussière, discuter avec le cuisinier. Mais comme le pressentiment d’un orage proche, il revit ce loup à cause de qui tout avait commencé mais qui lui avait aussi sûrement sauvé la vie. Ce loup blanc aux yeux verts… Loriol le sentait, il veillait sur lui. Il secoua la tête pour en extraire de telles pensées.

L’elfe sortit d’une des tours qui enjambait le chemin de ronde en haut des remparts. Loriol fit un pas dans sa direction quand il sentit un problème. Le drow également et dans un réflexe vivifiant, il toucha quelque chose sur sa veste et disparut laissant seul Loriol et un mystérieux pressentiment encore inconnu. Il sentit néanmoins l’elfe dans les parages. Quelques secondes plus tard, dans la tour devant lui, derrière lui et en bas de la muraille, des soldats l’encerclèrent. De la tour par laquelle était venu le drow, l’inquisiteur sortit suivi sur ses talons par le jeune second.

Il ouvrit des grands yeux quand il reconnut Loriol, s’attendant sûrement à une nouvelle fausse piste. Il leva un doigt vers le loup et dit :

-Toi !

Ses yeux brillèrent de haine et si son chef n’avait pas été là, Loriol était sûr qu’il l’aurait tué tout de suite. Le loup était véritablement encerclé. Il retint sa transformation pourtant, autant ne pas dévoiler l’étendue de ses pouvoirs pour l’instant.

-Rends-toi et il ne te sera pas fait de mal pour l’instant ! Soumets-toi à un interrogatoire au nom de la Justice et du vrai Dieu !

Loriol retint son sourire mais l’autre avait réellement réussi à le mettre en colère. Que pouvaient-ils bien faire contre lui ? Leurs armes ne feraient que le ralentir. Pourtant, alors qu’il s’était mis à courir, il sentit une douleur à son épaule qui le propulsa en roulant sur le sol de la muraille. La douleur était si intense, il cria son mal.

-Nos armes et nos flèches sont d’argent… Cesse de bouger et nous ne te tuerons point. Enchaînez-le ! Cria l’inquisiteur.

Les soldats parurent indécis mais devant l’homme qui se tenait l’épaule en gémissant sans pouvoir faire autre chose… Ils ravalèrent leur peur de ce qu’ils avaient entendu et l’attachèrent. Loriol n’eut plus la force de bouger, cette flèche… c’était comme si elle lui aspirait ses forces. Il ferma les yeux et pria pour que ça passe. Perché en haut de la tour, l’elfe fit un sourire mi-figue, mi-raisin.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Perché en haut de la tour, l’elfe fit un sourire mi-figue, mi-raisin.
Une trahison ???

Comment va-t-il retrouver les infos de Loriol ???

Le vampire est bien mort ???

Vivement la suite !!!

il était évidement que, trompé par ces propres parents, le loup-garou n’aurait plus jamais confiance en quelqu’un
"évident", "ses".
Chaque nuit, il ne se passait donc pas grand-chose, fait qui entraînait un cercle vicieux. Pas de bagarre, plus de riches. Plus de riches, moins de bagarre.
Est-il vraiment vicieux ? Pas plutôt verteux ?
Il se demandait bien aussi ce que pouvait faire les deux autres.
Accord.
bien qu’il lui resta à savoir comment le vaincre
Subjonctif.
Il les savait plus intelligent sur le jeu de la manipulation
Accord.
Ils prirent donc un rythme plus soutenu pour traverser la ville durant laquelle l’homme à la peau noire lâcha seulement un :
A quoi se rapporte "laquelle" ?
Comme s’ils s’étaient tous rappelés quelque chose
Pas d'accord.
Le loup fit un pas en avant pour aller le secourir mais d’une poigne à l’épaule, l’elfe noir le retint. Il tourna la tête et gronda. On ne posait pas la main sur lui. Le drow mit la main sur son arme sans que le loup s’en aperçoive.

-Il va nous balancer avant de mourir. Nous devons le tuer maintenant ! Grinça Loriol.

Soit il change d'avis un peu trop rapidement, soit il ment ?
Allons nous en avant que quelqu’un te reconnaisse
Pas de "-" ?
Surtout depuis que l’inquisiteur et ses fidèles avaient faire leur apparition.
"fait", non ?
la foule crut que se furent des cris d’angoisse
"ce".
Il n’aurait pas besoin de vivre
Pluriel, non ?
Il pensa néanmoins au rigueur de l’hiver
"aux".
Loriol fit en pas dans sa direction
???
Il ouvrit des gros yeux quand il reconnut Loriol
"de grands yeux" sonne plus... sérieux...
autant de pas dévoilé l’étendu de ces pouvoirs
"autant ne pas dévoiler l’étendue de ses pouvoirs ".
Soumet-toi à un interrogatoire
Manque un "s".
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Invité Kroxigor
Une trahison ???

Comment va-t-il retrouver les infos de Loriol ???

Le vampire est bien mort ???

Et bien que de choses. A ce rythme ils vont tous se faire arrêter. Mais on sent tout de même que Gerheim est ton personnage préféré Inxi :) .

Par contre tu nous avait dit que le quatrième personnage serait celui à travers lequel on suivrait la suite de l'histoire et pour le moment on la vit toujours à travers les trois personnages du début. Quand ce quatrième perso va arriver ? ( si je me souviens bien on était plusieurs à penser que c'était le second de l'inquisiteur ).

Pour en revenir au passage c'est toujours aussi bien. C'est fluide, c'est beau, c'est grand, c'est magnifique... :wub: Je crois que je vais arrêter :lol:

La suite

Kroxigor

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Par contre tu nous avait dit que le quatrième personnage serait celui à travers lequel on suivrait la suite de l'histoire

Si je me souviens bien, il avait dit que le quatrieme personnage vivrait au travers des trois autres.

Une petite réponse pour toi O'mor'tyr dans ce chapitre !

Pas trouvé... Tu parles du loup aux yeux verts à un moment, mais à part ça...

Sinon c'est bien, mais ça m'énerve qu'ils aient capturé Loriol (encore Vetalas, ça passe, mais Loriol...).

Mais comme c'est le médaillon des quatre, je suppose que tu ne peux pas faire disparaitre un de tes personnages si tôt. Si? Seul toi le sait (désolé pour le plagiat chaos rulez)

La suite.

Shas'o'da'lyth'mor'tyr'kar'tyes'ukos, devines pourquoi je signe comme ça?

Modifié par 0'mor'tyr
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Un peu de retard mais voici la suite ! Oui c'était pour le loup 0'mor'tyr ^_^Le quatrième personnage est sous vos yeux ^! :blushing: Bien, pour le bien de l'histoire, il va falloir répondre à ces quelques questions sans revenir en arrière après ce chapitre, va-t-on dire, répondez aux questions suivantes ( ou pas, comme vous voulez )!

1) De quoi vous souvenez-vous d'important ? ( Plus ou moins )

2) De qui vous souvenez-vous ? ( Pas besoin des noms, pareil plus ou moins )

3) Quelles sont toutes les questions que vous vous posez ?

Chapitre 45

Gerheim s’écartait du bureau de l’inquisiteur à toute vitesse tout en réfléchissant à ce que cela pouvait bien signifier. Pendant sa courte absence, se pouvait-il que l’un d’entre se soit fait capturer ? Il souhaitait que non… Tout du moins, il espérait que ce ne soit pas le loup-garou car lui seul semblait avoir les informations nécessaires pour trouver le médaillon. Rasant les murs, il rejoignit le port.

C’était le milieu de l’après-midi, il devait se mettre en position sur les docks avec ses coéquipiers en attendant désespérément des navires qui n’arriveraient jamais. Gerheim se glissa parmi les artisans de la journée afin de trouver un poste idéal. D’après lui, la majorité d’entre eux devrait se trouver près de la rade. Sûrement déguisés et guettant le moindre ordre avant de passer à l’action. Ce qui lui mit la puce à l’oreille fut un ouvrier qui tressait une corde. Jusque là, ça n’aurait inquiété personne. Ce qui attira l’attention de l’elfe noir fut les restes de tabac non négligeables à ses côtés. Pour avoir fumé une telle quantité, il devait être là depuis une bonne heure. Gerheim continua de l’observer du coin de l’œil et vit un autre détail qui lui avait échappé, il faisait semblant de tresser la corde. C’était très adroit et le drow se demandait comment c’était possible car il faisait les bons mouvements mais quand il tirait pour nouer, cela revenait à sa position initiale.

L’assassin regarda autour de lui, il les avait trouvés. Maintenant, il restait à attendre. Il se dirigea vers un entrepôt ouvert face à la mer et dans son dos. On déchargeait là des tonneaux qui allaient sûrement être envoyés en ville. Gerheim attendit que les porteurs soient moins nombreux avant de s’introduire dans l’édifice. Outre les tonneaux, il y avait aussi de larges caisses qui, à l’heure actuelle, fournissaient une couverture à l’elfe. Non loin de lui, plusieurs planches formaient ce qui ressemblait à un escalier jusqu’à une mezzanine se terminant par une sorte de petite cabine, sûrement le bureau du propriétaire de l’endroit. Gerheim grimpa en haut avant de se glisser jusqu’aux poutres. En deux acrobaties supplémentaires, il atteignit le toit par un trou.

Sa surprise fut de courte durée lorsqu’il vit qu’il n’était pas seul sur le toit. Quatre hommes étaient allongés et scrutaient la mer tout en parlant à messe basse. Gerheim pensait en avoir trouvé d’autres. Il se racla la gorge et les autres se retournèrent en agrippant leurs armes. Ils scrutèrent le nouveau venu avec respect et dégoût. Il semblait qu’on leur avait fait un rapport sur le petit nouveau. Bien loin de l’inclure à leur discussion, ils se remirent à parler doucement tandis que Gerheim prenait sa position sur le toit.

Il jeta un œil autour de lui afin de vérifier que la position n’était pas dangereuse. L’entrepôt sur lequel ils s’étaient tapis était sur la ligne de ceux des plus proches du front de mer. Par ce fait, ils étaient cernés par d’autres édifices dont les toits escarpés les camouflaient. On aurait pu seulement les voir des maisons des quartiers plus riches de la ville mais la distance était telle qu’il y aurait fallu avoir de bons instruments afin de discerner ces petits points noirs. Gerheim se retourna et scruta la mer comme les autres. Sachant que rien n’arriverait, il arrêta d’observer la flotte de pêcheurs afin d’observer ce qui se passait à gauche et à droite.

C’était le milieu de l’après-midi, le cri des mouettes parvenait à peine à percer parmi le bruit des activités régnant sur le port. Les tonneaux roulant lourdement sur le sol, le cri des maîtres de barque vociférant où décharger, les pas rapide des coursiers sur les bords de mer, les voix lentes de gens discutant sur le bord, les vagues se brisant sur le rivage comme le bois craquant des navires. Gerheim patienta ainsi une heure. Pour la première fois de sa vie, il ne pensa à rien, pas même à sa propre sécurité ou à un possible coup de poignard dans son dos. Malgré cela, son esprit dériva sans cesse sur les morts qu’il avait causés sur le bateau. Tout était sa faute. Il devait trouver le médaillon pour changer de vie, il le fallait.

Le toit de l’entrepôt grinça légèrement et Gerheim s’aperçut que les autres étaient en train de partir.

-Et les navires ? Demanda l’elfe noir avec une naïveté tout feinte.

Seul l’un d’eux prit la peine de se retourner et de lui répondre.

-Ils ne sont pas là, on évacue… Néanmoins tu nous as trouvés, bienvenue parmi nous.

-Partons ! Lança quelqu’un d’autre depuis le trou. Ils vont bientôt capturer la proie dans le quartier des riches.

L’homme d’une vingtaine d’années sauta dans le trou de l’entrepôt à la suite de ses confrères. Gerheim préféra rester un instant sur le toit, sa mission n’était pas totalement terminée. Le groupe de voleurs sortit de l’entrepôt comme si de rien n’était et s’éparpilla dans toutes les directions. Le drow resta à l’affût quelques minutes avant que les premiers hommes commencent discrètement à partir. Gerheim était loin mais il tenta de mémoriser chacun des hommes qui partaient. Une fois qu’il fut sûr que tout le monde avait quitté sa place, il réfléchit à ce qu’il venait d’entendre.

La prochaine étape, avait-il entendu, était la capture de quelqu’un dans le quartier des riches. Le drow fit tristement le lien avec ce que lui avait dit l’inquisiteur plus tôt dans la journée. La seule personne ayant cet accès en ville était le noble. C’était lui qui allait être capturé. Finalement, il n’aurait même pas besoin de le tuer. Mais s’il disparaissait comme ça, le loup comprendrait… Il devait donc noyer le poisson. Pour cela, il fallait qu’ils arrivent tous les deux au moment où il serait trop dangereux d’agir. Gerheim soupira. La seule chose qui le réjouit fut la certitude que des discussions mouvementées allaient avoir lieu au sein de la guilde des voleurs afin de déterminer ce qui avait bien pu se passer avec les navires.

Gerheim passa donc la plus grande partie de son début de soirée à filer le noble. Une seule fois, il faillit se faire détecter par magie mais il eut pris la poudre d’escampette avant que le sort ne révèle sa position. Il décida plus tard de suivre le voleur qu’avait bousculé le noble. C’était un membre de la guilde, il en était persuadé… D’après les phrases que le vaurien maugréa quand Vetalas l’insulta, le noble allait passer un sale quart d’heure. Les voleurs étaient assez efficaces, admit-il, ils avaient découvert bien avant la garde les deux personnes avec les deux plus gros secrets de la ville. Gerheim devait rester sur ses gardes, ils ne devaient jamais savoir. Il finit par évaluer que le noble allait bientôt être attrapé et il partit chercher Loriol.

Cela devait être la fin de son service. Il ne se trompa pas et réussit à le convaincre de le suivre sans faire d’histoire. Ils arrivèrent devant la maison juste avant le dénouement. Si le noble était vraiment ce qu’on disait qu’il était, il serait mort dans quelques minutes. Gerheim empêcha l’homme loup de les faire repérer avant qu’ils ne partent alors que les rayons du soleil allaient toucher le magicien mort-vivant. Alors que le videur de la taverne partait sans avoir voulu lui livrer le moindre secret, Gerheim décida de passer à la deuxième phase de son plan. Il était inutile de le suivre car Gerheim doutait que le lycanthrope soit assez stupide pour aller chercher lesdites informations. Il allait attendre qu’ils se revoient et les lui prendrait. Mais avant, il devait retourner voir quelqu’un afin de s’assurer que le loup n’en réchappe pas.

Durant la capture du noble, Loriol avait semblé inquiété par le second de l’inquisiteur. Gerheim était en route pour aller le voir. Après avoir monnayé quelques informations avec des mendiants, il apprit que celui-ci patrouillait, par excès de zèle, en ville tous les jours. Gerheim n’eut aucun mal à attirer son attention. Il se glissa dans son dos et l’informa qu’il avait des informations sur un certain loup-garou. Ils se glissèrent dans une allée et le jeune homme de foi dégaina une dague et une arme à feu plus lustrée qu’utilisée. Gerheim mit une main sur son cœur et l’autre devant lui, paume tournée vers le ciel : signe de paix. Il avait surtout une dague dans la manche et l’autre main sur son moyen de sortie.

-Montre-toi, au lieu de te cacher dans les replis de tes atours… Ordonna le plus jeune.

-Je ne suis pas là pour jouer… Je sais où est le loup. Tenez-vous prêts à agir près de la boutique de bijoux au sud de la ville, je vous recontacterai.

Gerheim fit mine de partir mais l’autre le retint.

-Pourquoi fais-tu ça ? Quelles raisons ai-je de te croire ?

-Aucune… Répondit le drow en haussant les épaules. Je sais seulement que tu veux lui mettre la main dessus plus que tout.

Gerheim se glissa dans l’étroite ruelle à sa gauche avant de s’aider des parois pour monter sur le toit. Le drow entendit l’inquisiteur courir afin de voir où il avait disparu mais il ne comprit jamais ce qu’il se passa. Il partit tête baisée comme s’il méditait quelque chose. Le plus dur ensuite fut de retrouver la piste de Loriol. Heureusement pour lui, il avait graissé suffisamment la patte des mendiants pour remonter sa piste assez facilement. Qu’il fallait être bête pour laisser une telle source de renseignements ainsi libre dans une ville. Il rédigea rapidement une note à l’adresse du second de l’inquisiteur.

Gerheim lui ordonna de se rendre sur la muraille et d’attendre son signal avant d’agir. Gerheim confia sa missive et une pièce d’argent au premier coursier qu’il trouva puis se dépêcha de rejoindre la muraille sur laquelle on lui avait dit qu’on trouverait Loriol. Finalement, il ne le trouva que trente minutes après car le loup-garou se trouva bien caché par une des tours. Quand le drow le localisa, il grimpa les marches quatre à quatre. Il devait se dépêcher de lui soutirer les informations avant que les hommes de l’inquisiteur n’arrivent.

Le loup se tourna vers lui et sembla soulagé de le voir. Gerheim fit quelques pas tout en scrutant une quelconque forme sous les vêtements de son futur interlocuteur. Avant de voler quelque chose, il fallait savoir où cela se trouvait. Mais avant qu’il ne puisse le faire, il entendit des bruits suspects dans l’escalier qu’il venait d’emprunter. Les frottements du métal, les cliquetis de boucles d’armures le prévinrent. Il se retourna vers Loriol et porta la main à sa broche pour se téléporter sur le haut de la tour qu’il venait de gravir.

Quelques secondes après, les premiers soldats encerclèrent Loriol. Quels imbéciles ils faisaient ! L’inquisiteur avait agi bien trop tôt et l’elfe noir n’avait pas eu le temps de récupérer les informations… Le loup allait sûrement être fouillé et les papiers tomberaient entre de mauvaises mains. Il fallait qu’il aille les récupérer. Au-dessous de lui, de façon très prévisible, le lycanthrope chargea mais à sa grande surprise, se trouva terrassé d’une flèche dans l’épaule. Ce fut à ce moment là qu’il apprit que le loup-garou craignait l’argent.

Quand tout fut calmé et Loriol solidement enchaîné, les soldats le traînèrent jusqu’au bas de la tour où une cage l’attendait. Gerheim les suivit de loin et il n’eut pas de mal à se faire discret tant le convoi attirait toute l’attention. Ils s’arrêtèrent devant une grande maison qui semblait être le quartier général. Au sol, mêlé à de la poussière, des taches de sang indiquaient comment suivre Loriol à l’intérieur de l’édifice. La maison s’étendait pratiquement sur quatre étages et était comme soutenue par deux autres demeures à sa droite et sa gauche. Un balcon sur un des côtés se situait à deux mètres au-dessus du toit voisin. Ici serait son point d’intrusion.

Le drow recula de l’autre côté de la rue et se camoufla comme il put dans les ombres. Après une demi-heure pendant laquelle l’activité de la ville sembla diminuer un peu et le soleil croître de façon inverse, Gerheim escalada toute la bâtisse pour s’accroupir en haut de la terrasse. Jusque là, tout se passait bien. La serrure fut aussi assez facile à crocheter et il poussa doucement la porte qui couina. Il faisait noir et il n’y avait pas un bruit. Soit la pièce était vide soit les personnes à l’intérieur dormaient encore. L’elfe noir avança légèrement courbé, une de ses mains sur son épée. L’autre était vacante car sa broche n’avait plus de pouvoir pour l’instant.

La pièce fut balayée par un faisceau grisâtre et Gerheim dégaina son épée tout en fronçant les sourcils. Il attendit un instant mais rien ne se passa. A sa gauche, il y avait un grand lit à demi-fermé par des rideaux. Deux formes semblaient dormir profondément. De l’autre côté du lit, il y avait un grand bureau qui formait tout ce coin-ci de la pièce. A l’opposé, et donc sur sa droite, il y avait deux groupes de divans disposés en huit. Une table faisait le centre de chacun et plusieurs récipients y étaient disposés. Une odeur d’encens flottait dans la pièce. Le faisceau sembla avoir disparu et Gerheim continua d’avancer. La deuxième fois qu’il apparut, la pièce sembla se brouiller. Quelques secondes après, la porte claqua derrière lui. En posture défensive, le drow se tourna vers la fenêtre puis un instant plus tard vers le lit pour voir si les occupants étaient éveillés mais ceux-ci n’occupaient plus le lit ni aucune partie de la pièce.

Au troisième faisceau, la pièce changea du tout au tout et la seule chose sur laquelle se concentra Gerheim fut tous les soldats qui l’encerclaient. Le drow se situait en fait dans une sorte de réserve et était tombé dans le piège le plus grossier qui soit. Quelqu’un avait manipulé son esprit et lui avait fait voir ce qu’il voulait. Désormais, il était encerclé et sans aucun moyen de sortie. Avec toutes ces arbalètes pointées sur lui, il avait peu de chance de s’en sortir par la force. L’inquisiteur entra dans la pièce avec le second.

-Comme tu l’avais prédit… Dit le plus jeune.

-Je suis venu chercher ma récompense, je souhaite des affaires qui appartenaient à votre nouveau prisonnier… Demanda Gerheim, désirant garder le contrôle de la situation tout en tendant la main ce qui provoqua un moment de crispation chez les hommes aux alentours.

-Non, je ne pense pas ! Dit l’homme ecclésiastique. Si c’était véritablement le cas, tu serais passé par la porte d’entrée comme tout le monde. Gardes, saisissez-le !

Gerheim soupira et se laissa faire. Que pouvait-il bien faire d’autre ?

@+

-= Inxi, bien vu Kroxi :wink: =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Kroxigor

Hey hey j'avais raison, ils se sont tous fait arrêter :clap:

1) De quoi vous souvenez-vous d'important ? ( Plus ou moins )

Houlà ce serait trop long :lol:

2) De qui vous souvenez-vous ? ( Pas besoin des noms, pareil plus ou moins )

De beaucoup de monde, et y en a de plus en plus <_<

3) Quelles sont toutes les questions que vous vous posez ?

Tu veux vraiment la liste complète ? :wink:

Alors c'est pas mal mais tout de même un peu flou par endroit surtout au début où j'ai pas tout de suite compris que l'histoire reprenait un peu avant les chapitres précédents. Sinon comme d'habitude c'est très bien.

Le coup de la capture magique fallait y penser mais qui est le personnage qui a des pouvoirs magiques? L'inquisiteur je dirais mais pas sur. Le second à surtout l'air d'une grosse brute :blushing:

La suite

Kroxigor

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CITATION

1) De quoi vous souvenez-vous d'important ? ( Plus ou moins )

Houlà ce serait trop long

CITATION

2) De qui vous souvenez-vous ? ( Pas besoin des noms, pareil plus ou moins )

De beaucoup de monde, et y en a de plus en plus

CITATION

3) Quelles sont toutes les questions que vous vous posez ?

Tu veux vraiment la liste complète ?

Oui je veux tout ça ! Prends ton temps s'il le faut ! Pas besoin de le poster maintenant maintenant ! Mais toutes ces réponses vont me permettre de faire une meilleure suite !!! C'est une source d'inspiration incroyable vos réponses !! :wink:

@+

-= Inxi =-

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1) De quoi vous souvenez-vous d'important ? ( Plus ou moins )
La transformation de Loriol, avec le loup, le symbole avec les carrés, les mots du vampire ("c'est donc toi" ou un truc du genre), les drows qui cherchaient un enfant de noble, les disparitions dans la ville, le médaillon qui unit les destins de nos protagonistes, les caisses, les protagonistes ont tous des tendances homicides prononcées mais une conscience, ce qui peut les "gêner", Loriol a des documents mais ne sait pas lire, Gerheim a une broche qui permet la téléportation, mais ne peut s'en servir qu'un nombre limité de fois (une fois par jour ???), Vetalas a cramé ??? Loriol a massacré tout son village (pratiquement)... Gerheim a tué sans le savoir son amour et ses "parents", Vetalas a massacré toute une assemblée; il a des crises de conscience, ce qui le rend plus instable que les autre "héros", Il y a des zombis dans la ville... Loriol s'est fait capturer... Gerheim joue sur ses connaissances des protagonistes pour se faire des "alliés" (il vend ses "potes" à d'autres, quoi...) euh, je crois que c'est tout...
2) De qui vous souvenez-vous ? ( Pas besoin des noms, pareil plus ou moins )
Loriol, Gerheim, Vetalas, l'inquisiteur, son second, un survivant du massacre de Loriol (je crois), l'aubergiste, la p'tite copine de gerheim, ses parents (qu'il a tués tous les trois) les gars des caisses, le maître des zombis (inconnu), l'instructeur de Gerheim, le bibliothécaire... euh, je crois que c'est tout...
3) Quelles sont toutes les questions que vous vous posez ?
C'est quoi ce médaillon qui a assez de pouvoir pour trois cas bien différents ??? C'est quoi ces caisses ??? C'est quoi ce symbole ??? Qui est le zombificateur ??? Vetalas est bien mort-mort ??? Qui est ce loup ??? Quel est le secret de la transformation de Loriol ??? Qui est le Quatrième ??? Tous ceux que l'on croit morts le sont-ils bien (la médecine peut faire de vrais miracles quelquefois, surtout quand on déclare une mort sans y regarder de près) ??? Si oui, va-t-on les revoir quans même (ben oui en MV ???) ??? Nos "héros" vont-ils tenir leur bonne résolution ??? Qui est Gerheim en vrai (son ascendance, quoi...) ??? Que voulait dire le vampire par ses dernier mots ??? Qui sont les types des caisses ??? Comment ça se fait que tout le monde se retrouve là (ouais, hein ???) ??? J'vois qu'ça...

J'en rajouterai au fur et à mesure que ça me vient ou ce sera trop tard ???

Désolé, c'est un peu en vrac...

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C'est parfait Gémini ! Exactement ce que je voulais ! Si les autres pouvaient me faire pareil ou compléter ce que tu as fait, je saurai quelle direction peut devenir intéressante <_< Bon en attendant, la suite !

Vetalas se rendit au lieu indiqué par le seigneur Rivol afin d'en apprendre plus sur les enlèvements. Là, en croyant tuer la bonne personne, il se rend compte de son erreur et va le faire payer à Rivol. Une bagarre s'en suit entre le seigneur et son bras droit avec Vetalas qui met en fuite le bras droit et tue le seigneur alors que les soldats de l'inquisiteur arrivent sur les informations d'un voleur que Vetalas avait bousculé. Il sera sorti en plein jour et exposé dans une cage pour qu'il soit tué par les rayons du soleil.

Chapitre 46

Vetalas fixa les rayons du soleil qui avançaient de plus en plus vers sa cage. La ligne de lumière laissait derrière elle l’aspect de vie et de clarté. Il ne pouvait pas fuir et il allait mourir dans quelques secondes. Il ferma les yeux quand la lumière engloba sa cage et que le public hoqueta de surprise. Ca y est tout était fini ? Tout était silencieux maintenant, il n’avait pas mal. Etait-ce vraiment ainsi qu’était la mort, la vraie ? Il était parti avec tous ces morts sur la conscience et maintenant, devrait-il affronter ses pêchés sans que l’occasion de se racheter ne se soit présentée ?

Vetalas sentit un courant d’air sur son visage. Ce fut à ce moment-ci qu’il reprit conscience. Et qu’il entendit les premières voix. Il avait réellement peur quand il rouvrit les yeux mais quelle ne fut pas sa surprise quand il vit qu’il était toujours au même endroit et bel et bien en vie. Sans perdre un instant, il continua sur sa lancée.

-Je suis innocent ! Je vous en supplie ! Laissez-moi sortir.

L’inquisiteur sembla véritablement stupéfait et les premiers grondements du public commençaient à s’élever. Vetalas continua de crier leur erreur et que ceci en était bien la preuve. Le public ne comprenait pas que ses cris de détresse avaient réellement un fondement car il désespérait de la perte de ses pouvoirs. L’inquisiteur monta sur le chariot et ouvrit la cage tout en saisissant le vampire par le col. Vetalas tenta un sort basique ne nécessitant aucun composant mais à son grand regret, rien ne se passa. L’homme dégaina un couteau et entailla le noble à la main dont le sang rougit rapidement sa paume et coula sur le chariot de bois. La foule commençait à s’énerver en voyant que rien ne se passait comme prévu.

L’inquisiteur plongea ses yeux dans ceux du vampire et sembla contrarié comme jamais. La blessure piquait sa main mais il n’arrivait pas à la dégager de la poigne de l’homme. Ce dernier joignit sa main par-dessus la sienne et il la sentit devenir plus chaude. Quand il la lâcha, Vetalas n’était plus blessé. La foule se calma un peu et le vampire sauta à bas du chariot sans que quiconque n’essaye de l’arrêter. Il sentait encore le regard de l’inquisiteur dans son dos quand il partit, sa main serrée contre lui par réflexe. Quelques personnes lui tapèrent dans le dos quand il s’esquiva, signe manifeste de sympathie.

Vetalas s’arrêta dans une petite ruelle assez éloignée et s’appuya l’épaule sur un mur en essayant de comprendre ce qui lui arrivait. Il contracta et décontracta sa main récemment coupée tout en réfléchissant. Aucun de ses souvenirs ne concordaient avec ce qu’il avait vécu. Il semblait que la transmutation ratée due au poison avait totalement changé ce qu’il était. Il était humain de jour et mort-vivant la nuit. Il mit la main sur son cœur et le sentit battre. Vetalas sourit légèrement mais il ne savait pas si c’était de bonheur. Il ne pouvait pas rester dans cette situation, il lui fallait le médaillon.

Il se redressa d’une confiance nouvelle. Il pouvait tirer partie de sa situation. Il était maintenant disculpé aux yeux de tous de ses propres crimes. L’homme qu’il avait renversé… Vetalas songea à sa vengeance mais il pensait que l’inquisiteur allait lui faire passer un sale quart d’heure. Il l’oublia donc momentanément. A l’heure actuelle des choses, il avait ses habits en lambeau à cause de la délicatesse des gardes qui l’avaient extrait de la maison, les cheveux à tout va et une de ses mains était couverte du sang du bras droit du défunt seigneur Rivol. De plus il commençait à fatiguer. Pour reprendre ses forces, il décida de rentrer chez lui.

Il aurait deux choses à faire ensuite. Retrouver les deux autres qui l’avaient abandonné et s’occuper de cette histoire d’enlèvements comme de zombis. Au moins, il n’aurait même plus la peine de cacher ses serviteurs qui semblaient désormais si naturels aux yeux de tous. Vetalas en croisa plusieurs en ville qui revenaient de faire quelques courses. On leur jetait quelques regards mais cela ne gênait personne. C’était bizarre qu’ils fussent si vite acceptés… Avec leur regard sans vie et leurs gestes sans conviction, à une époque, cela l’aurait révolté. Il était sûr que quelques-uns en ville devaient se préoccuper de cette menace.

Vetalas atteignit sa maison avec un grand soulagement. Ses trois épouses vinrent chercher réconfort dans ses bras tout en le caressant et miaulant leur envie mais son plus grand désir à lui fut de dormir. A tel point qu’il partit se reposer ainsi, sans se nettoyer ni se changer : chose qui le répugnait mais ses forces n’y étaient plus. Il ne perdit pas non plus son temps car il ordonna à une demi-douzaine de ses créatures de partir en ville chercher une piste de ses deux concurrents qui ne devaient être en rien étrangers à son sort. De plus, ses zombis n’attireraient sûrement plus l’attention en ville.

Après toutes ces émotions, il s’endormit comme une pierre. Ses rêves furent quelque peu troublés par des images abstraites, de cris et des sensations mais à son réveil, cela lui parut distant. Il se demanda si une crise s’était produite alors qu’il dormait mais il se dit que si cela avait été le cas, il en aurait sûrement eu bien plus conscience. Vetalas se demanda quand la suivante allait se produire, il avait encore tué ce soir-là. Cela se produisait-il après plusieurs meurtres ou seulement un pouvait tout déclencher ? Vetalas s’assit sur le rebord de l’armoire qui lui servait de cercueil. Il enleva la terre qui marquait ses habits et se releva. Le soleil était en train de se coucher et il récupérerait bientôt l’ensemble de son pouvoir. Déjà, il sentait son contrôle sur les morts-vivants de sa maison s’affermir.

Sur tous les zombis qu’il avait envoyés en exploration, seule la moitié était rentrée. Cela confirmait son idée qu’il y avait en ville des gens qui s’occupaient à débarrasser la ville de ces créatures. Comme toutes ses créatures disposaient d’une conscience commune, Vetalas réussit à voir ce qui se passa avant la disparition de chacun d’eux. Chaque fois ce fut un groupe de personnes différentes. Aucun ne semblait être des guerriers. Ils étaient vêtus de façon modeste et leurs armes semblaient être les outils qu’ils avaient trouvés sur le chemin. Cela importait peu au vampire, il pourrait recruter de nouveaux fidèles parmi ceux de la ville ou bien en ressusciter au cimetière.

Le plus important avait été leur mission. Retrouver les deux qui l’avaient laissé à l’inquisiteur, les tuer et récupérer les informations afin de s’emparer du médaillon pour que cesse son calvaire. Aucun de ses morts n’avait réussi à les trouver. Cela allait bientôt être l’heure que le loup-garou prenne son service. Il devrait sûrement le trouver là-bas. Vetalas se leva et s’étira faisant craquer une partie de son dos. Il soupira et regarda le triste état de ses mains couvertes de sang séché. Par curiosité et un peu par faim, le vampire lécha ses marques. Lentement, des souvenirs jaillirent en lui le propulsant dans un autre monde. Quand il termina de se nettoyer les mains, il comprit. Le bras droit de l’ex-seigneur Rivol... Il faisait partie des ravisseurs… Son sang avait été une mine d’informations sans précédent même si quelques réponses restaient encore évasives.

Il savait où trouver le groupe d’individus pratiquant la magie noire. Il savait aussi que ces enlèvements avaient lieu afin de maintenir une pression sur les gens influents de la ville. Mais il ne savait toujours pas pourquoi ces zombis et dans quel but tout ça était préparé. Il allait lui-même en avoir le cœur net. Il aurait le temps d’aller plus tard s’enquérir de ses deux anciens amis. Vetalas ordonna à ses serviteurs de faire affréter son carrosse. Le temps qu’il enfile des vêtements plus commodes, qu’il se nettoie, se recoiffe et se parfume, tout était prêt. Le vampire sortit de sa maison dans son jardin. Il s’arrêta un peu dans l’air nocturne tout en profitant de sa sensation de pouvoir qu’il avait retrouvée.

La nuit était pratiquement totale et la lune pleine dans une paire de jours. Les arbres de sa propriété s’élevaient bien plus haut que ses murailles et le travail méticuleux de ses troupes mort-vivantes en avait fait un endroit plus beau que jamais. Il traversa son jardin par une petite allée serpentant entre les fleurs. La seule raison qui avait fait qu’il s’occupe autant de chez lui avait été que cela plaisait aux dames. Comme ses envies-ci n’avaient jamais été éradiquées, il continuait à faire entretenir sa source de revenu. En face de sa maison, il y avait une grange plus petite où ses deux chevaux et son carrosse avaient l’habitude de l’attendre. Il ouvrit la porte de son trousseau de clés cliquetant et entra. Devant lui se situait deux box, à leur gauche un espace contenant fourrage et outils d’entretien autant pour les bêtes que pour le carrosse. A l’heure actuelle, tout était soigneusement rangé. A sa droite, il y avait plusieurs couches sur le sol ainsi qu’une grande porte de bois désormais ouverte. Deux torches pendaient de chaque côté et Vetalas entra dans son confortable véhicule.

Un coup de fouet plus tard, le carrosse se mit en branle et les roues ricochèrent sur le pavé. Il ferma les rideaux et s’installa confortablement. Il n’avait pas besoin de regarder par lui-même, le lien avec son cocher lui permettait de voir par ses yeux. Ils mirent une dizaine de minutes pour se rendre à destination. C’était à l’est de la ville, sur une des seules collines qui surplombait les remparts. En effet, c’était à cet endroit qu’on y avait construit un moulin. Et tout du long de la colline avait été installés des entrepôts pour les produits finis comme les matières premières. Cela faisait une sorte de champ blanc de bâtisses qui semblait couler du moulin. Vetalas ordonna à son attelage de s’arrêter en bas de la pente. Deux grosses maisons en gardaient l’accès, chacune munie de deux tours.

Des souvenirs de l’homme, le vampire savait seulement que ces deux maisons étaient les seules infectées. C’était leurs deux quartiers généraux. Après, il y avait un entrepôt où les expériences étaient faites. Le bras droit de Rivol ne semblait jamais avoir eu accès à une autre partie des lieux. Vetalas s’avança mine de rien pour s’engager dans ce chemin. Il allait monter directement par la route à l’entrepôt où il mettrait les personnes responsables hors d’état de nuire, libérerait les personnes ravies et trouverait qui est l’auteur de tout ça et pourquoi.

Sûr de réussir sa mission, il s’engagea dans la montée pavée et marquée des passages des carrioles. Sans crier gare, il ressentit comme un picotement dans l’arrière de son épaule. A cet instant, il se trouvait assez avancé sur le chemin, à une dizaine de mètres derrière les deux tours. Un nouveau picotement le frappa et en tournant la tête, il vit deux carreaux plantés dans son corps. Vetalas sauta derrière un des entrepôts alors qu’une nouvelle salve venait d’être tirée. En grognant il s’arracha les carreaux tout en insultant la mère de ceux-ci pour les trous laissés dans ses vêtements. L’effet de surprise était terminé. Il n’eut pas peur car aucun d’eux ne savait comment le tuer même s’il n’aurait pas été étonnant que quelqu’un transperce son cœur ou le décapite involontairement.

Bien, il était temps de passer aux choses sérieuses et de ralentir ses poursuivants. A l’heure actuelle, il était coincé dans un mince espace entre deux entrepôts. Il pourrait rapidement s’envoler sur un des toits pour poursuivre sa route mais ils finiraient tôt ou tard par arriver. Vetalas leva les yeux au ciel et fit gronder ses cordes vocales. Lentement, le ciel s’assombrit et de lourds nuages cachèrent la lune. Un poignée de secondes après, la pluie se mit à battre le sol, transformant le pavé en véritable patinoire et changeant la terre en marécage. Le déluge allait rendre inutilisable leurs armes et les ralentir assez pour que le vampire prenne tout son temps. Le vent se fit plus fort et à la bourrasque d’après, le corps de Vetalas changea et il s’envola vers l’entrepôt en question.

Il atterrit derrière deux gardes qui maugréaient contre le temps. Ils avaient été surpris par le brusque changement de climat et rentraient en panique couvertures et vêtements qu’ils avaient laissés traîner. Ils ne surent jamais ce qui les laissa terrassés dans la boue. Vetalas claqua ses bottes et entra dans l’édifice. Au lieu de s’attendre à une seule grande salle occupée par divers établis, il se trouva dans une sorte de bâtiment organisé en plusieurs pièces. D’après l’écho que captait le vampire, le bâtiment grouillait de créatures mortes comme vivantes. Une véritable armée vivait ici. Les morts n’étaient pas un problème, il était beaucoup plus puissant qu’eux même si seul un nécromancien pouvait prétendre assembler une telle armée. Il avait une de ses réponses, qui contrôlait les zombis. Mais quel pouvait être son but et y avait-il quelqu’un d’autre derrière tout cela ?

En prenant une expression vide et devenant invisible aux yeux des morts-vivants, il parut assez convaincant pour que les deux camps en présence le laisse tranquille. Les morts ne le voyaient pas et les gardes ne s’alarmaient pas car comptant sur leurs serviteurs pour repérer les intrus. Une seule fois, Vetalas faillit être repéré. Un des vivants lui parla comme à un chien et il le réduit au silence d’un mot de pouvoir. Ce n’était pas très intelligent de sa part car tôt ou tard, il serait découvert et tout le monde comprendrait que le vampire était parmi eux.

Il se trouvait quelques étages sous terre. Il faisait froid et les parois de pierre ne retenaient pas la chaleur. On aurait presque pu voir des volutes de fumée s’échapper de sa bouche. Avec l’homme inconscient, il se trouvait dans une petite pièce dans un angle de cet étage. La pièce mesurait quelques mètres carrés et était dépourvue de porte. Les murs de pierre blanche contrastaient avec un mobilier en majorité sombre. La pièce était très pauvre en meuble, seules une table et une armoire l’égayaient. Sur la table, plusieurs composants attendaient d’être mélangés tandis qu’un mortier et un pilon comme un incinérateur semblaient avoir été tout juste utilisés. Depuis qu’il était entré, toutes les pièces étaient pratiquement égales en taille comme en contenu. Parfois, on pouvait apercevoir des outils d’excavation qui semblaient de plus en plus présents plus il descendait. Il cacha le corps sous la table et se redressa.

Vetalas se demanda s’il se trouvait au dessus d’un cimetière géant ce qui expliquerait pourquoi, ici, il y avait autant de zombis actifs.

Il n’y avait pas grand-chose dans le couloir à ce moment. Une infiltration d’eau semblait occuper tout le monde au premier niveau. Cela les ralentirait un peu. Dans la pièce suivante, Vetalas vit un lit soutenant une paire de pioches. Les murs lisses étaient dépourvus de tout autre décoration. En avançant un peu, le vampire put remarquer une nouvelle chambre. Celle-ci était salie par de la terre fraîche maculant également quatre sacs. Un pied dépassait alors de l’un d’eux.

De toute évidence, ce que cherchait Vetalas se situait dans les profondeurs de la terre. Il reprit son semblant de déguisement de zombi. A force de déambuler, le vampire se retrouva dans une petite pièce tant semblable à celles d’avant qu’il ne remarqua pas immédiatement le trou dans le sol. La pièce était donc de pierre blanche et vierge. La seule chose qui attira son attention lorsqu’il passa fut une sorte de couinement.

Vetalas s’approcha du bord et put voir une échelle débouchant dans la terre, tout droit dans un tunnel artificiel. Sans volonté aucune, deux morts-vivants poussaient un chariot grinçant rempli de futurs congénères. Les squelettes étaient habillés d’une façon antique ce qui lui confirma l’hypothèse qu’ils devaient être enterrés depuis longtemps. Les personnes qui s’occupaient d’assembler les squelettes savaient ce qu’ils faisaient. Vetalas se glissa dans le tunnel alors qu’un groupe de quatre squelettes armés comme des soldats passa devant lui sans le remarquer. Le vampire, bien qu’immunisé à la magie noire naturellement, se jeta quelques sorts de protection utilisant comme composant la terre.

Il sentait maintenant un pouvoir semblable au sien dans les parages. Cela signifiait bien entendu que le nécromancien, propriétaire de cette joyeuse armée, savait que le vampire était là. Il fallait qu’il remonte la source de cette énergie. Vetalas se mit en route. Il n’y avait plus de doute, la colline était un tombeau funéraire géant. A sa droite comme à sa gauche, on pouvait voir des restes excavés à même la terre. Vetalas suivit un tunnel fébrile et très peu éclairé. Il n’y avait plus le moindre vivant, seulement des centaines et des centaines de morts-vivants.

Il déboucha dans une grande grotte agencée sur deux niveaux. L’homme qu’il cherchait le lorgnait du second étage. Quelques secondes après son entrée, des hordes de zombis et de squelettes bouchèrent chaque issue. Vetalas sourit et éleva la voix pour se faire entendre.

-Ne comprends-tu pas ? Je pourrais détruire ton armée d’une simple pensée…

-Cela serait t’affaiblir et te rendre vulnérable à mes pouvoirs, rétorqua le nécromancien.

-Alors je serai stupide de ne pas m’attaquer à toi directement car avec autant de soldats sous tes ordres, tu n’auras pas assez d’énergie pour te défendre. Et dans ce cas précis, tu seras obligé de sacrifier des troupes afin de ne pas mourir.

-Mais je peux également être patient… Crois-tu que je ne sais pas ce qui se passe lorsque le jour se lève ? Tu perds tes pouvoirs ! Jubila le nécromancien. Tout n’est qu’une question de temps… Je te propose un marché. Va t’en et je ne te tue pas !

-J’aurais préféré mourir si ça n’avait pas déjà été le cas…

Vetalas sourit et continua.

-Comme je ne suis pas un vampire ordinaire, je refuse et je vais venir chercher directement les informations… Cela te convient-il ?

-Pauvre fou ! Tu vas re…

En un battement de cil, le vampire se trouva devant sa proie. L’homme était vêtu d’une fine robe rouge à capuche qui contrastait avec le noir de son visage et de ses yeux. Le bâton de chêne était tordu et pourri à l’image de celui qui le tenait. Vetalas se demandait comment il n’était pas encore tombé en avant. Des lambeaux de chair se décollaient encore de son visage et certains étaient encore emmêlés dans une barbe jaunâtre. Même si cela le révulsait, le vampire profita de l’effet de surprise pour le mordre au cou. Cela ne dura que deux secondes qui lui parurent une éternité. Jamais Vetalas n’aurait pensé goûter un sang hideux. Il était pourri depuis longtemps et le goût était abject. Le fluide vital était pratiquement noir et compact.

Le nécromancien mit fin aux deux supplices. Vetalas fut projeté au loin par la bulle protectrice que le mort-vivant avait réussi à invoquer. Dans les airs, les derniers instants de la vie du nécromancien lui revinrent. Il les mit de côté et se prépara. Il était en train de tomber vers le premier niveau lorsqu’il déplia ses ailes pour remonter. En dessous de lui, un régiment s’effondra en poussière, privé de l’énergie qu’avait utilisée le nécromancien pour se défendre.

-Visez le cœur ou la tête ! Cria le magicien à ses troupes.

Une pluie de flèches s’abattit sur Vetalas qui s’enveloppa tout entier dans sa cape. Celle-ci retomba lentement tandis que les squelettes, sans émotion, continuaient de la trouer de toutes parts. Le nécromancien s’approcha du bord du gouffre pour regarder le spectacle. Caché dans un coin du plafond, le vampire attaqua profitant de sa ruse. Il avait laissé toute la rage l’envahir et la transformation était complète. Ses mains s’étaient allongées et étaient terminées par de longues griffes. Ses ailes battaient furieusement derrière lui tandis que son visage s’allongea et laissa entrevoir de puissantes dents. Le nécromancien jouit également de la diversion qu’une flèche d’un de ses alliés avait produite pour s’élever du sol et lancer sur Vetalas un sort qui le manqua et éclata une bonne partie de la roche derrière lui faisant vibrer la caverne.

Le vampire le suivit plus haut dans la caverne. Autour de lui, moult tombeaux avaient été découverts et garnissaient la roche comme de vulgaires maisons à flanc de montagne. La plupart des portes de pierre était fracturée et l’intérieur avait sûrement dû être vidé. Vetalas se concentra alors qu’un nouveau groupe de zombis venait de s’effondrer. Les deux magiciens deux fois nés utilisèrent le même sort et se percutèrent dans un grand fracas magique au milieu de la caverne. Etincelles blanches et percutantes illuminèrent un instant le morne lieu. Le nécromancien chuta durement une fois de plus au second niveau tandis que d’un battement d’aile, Vetalas stoppa sa retombée.

Une rangée de squelettes des niveaux supérieurs, ceux armés d’arcs, tomba dans le vide en cliquetant. Le nécromancien sembla vouloir battre en retraite dans un tunnel du dernier niveau. Alors que quelques blocs tombaient de la voûte, Vetalas attaqua de nouveau tout en pulvérisant deux morts-vivants qui essayèrent de couvrir sa fuite. Tout en volant rapidement en rase-mottes, il arracha plusieurs têtes de ses griffes. Il décolla légèrement pour voler en direction du nécromancien qui était presque arrivé au tunnel. Derrière lui, les troupes du magicien se rassemblaient sur le plus haut plateau à la poursuite du vampire. Alors que Vetalas tournait à nouveau la tête vers l’avant, il percuta quelque chose qui le mit au sol en un instant et le déboussola.

Il y avait une sorte de ruisseau qui traversait la caverne. Maudite soit sa pluie, pensa-t-il. Elle venait de le priver de sa victoire. Coincé à cause de l’eau, le nécromancien le regardait avec une ébauche de sourire. Les premiers squelettes l’avaient pratiquement atteint. Vetalas se pencha au sol et s’éleva sur une tour de terre. L’autre magicien paraissait satisfait de la tournure des choses. En position vulnérable, les projectiles recommencèrent à pleuvoir. Il fallait arrêter tout ça.

-Je m’excuse pour le manque de civilité, déclara Vetalas en faisant une courbette du haut de son perchoir.

En se relevant, il lança un caillou sur le pan de la grotte qui se mit à trembler. Le nécromancien se lança une nouvelle série de protections alors qu’il chutait au sol. Tout ce qui se tenait sur deux jambes dans la grotte tomba au sol de même. Même Vetalas, assez durement. L’instant d’après, ce fut un véritable piège à loup qui se referma. La caverne trembla un peu plus et le tunnel du nécromancien, ainsi que celui qu’il avait emprunté, se boucha. Une grande partie des morts-vivants ne se releva pas. Le vampire courut en sens inverse vers un autre tunnel alors qu’un gros rocher explosa à un mètre de lui l’écorchant de toute part et le renvoyant au sol. Il se releva et tenta de rejoindre un autre accès. Quelque chose craqua et une vague d’eau lui boucha l’accès. S’il avait été plus rapide, il aurait pu passer avant que cela ne forme un ruisseau. Il sauta par-dessus le tunnel jusqu’à un autre à une dizaine de mètres au-dessus et s’enfuit dans celui-ci en courant

Quand tout fut calme, Vetalas refusa d’aller voir les dégâts en arrière. Il devait continuer par ce chemin qui, il espérait, débouchait quelque part. Tout en cheminant, il réfléchit au peu d’informations qu’il avait glané. En le mordant, il avait appris que les enfants enlevés se trouvaient près du moulin et que le reste des adeptes de la magie noire n’avait pas assez de connaissance pour reprendre le projet de leur défunt maître. Enfin... Il espérait qu’il soit vraiment mort. Même avec toutes ses protections, personne n’aurait pu survivre. Malheureusement, Vetalas n’avait pas eu le temps d’apprendre pourquoi cette armée et pour qui car il était évident que le nécromancien travaillait pour quelqu’un de puissant.

Le vampire ne sut pas combien de temps il se perdit dans les tunnels avant de trouver la sortie. Enfin trouver… Avant qu’il ne crée sa sortie. En localisant un rayon de soleil qui passait par un mince trou, il l’agrandit d’un mot de pouvoir et s’échappa par-là. Vetalas frissonna… S’il avait été mortel, il serait sûrement mort perdu à l’intérieur. A cette pensée, il reprit forme humaine et émergea à une quinzaine de mètres du moulin. Il était extrêmement fatigué et il devait être resté enfermé plus longtemps que prévu sous le sol car le ciel commençait à s’éclaircir. Il allait libérer les ravis et rentrer dormir pour ensuite s’occuper de ses associés.

Il était en train de monter vers le moulin par un des flancs les plus escarpé quand une silhouette fantomatique apparut au sommet du moulin. Celle-ci rit et entama la discussion avec Vetalas.

-Tu croyais que la perte de mon enveloppe physique suffirait pour me vaincre ? J’avais tout prévu et bien que je sois désormais coincé dans cette colline auprès de mon corps, je vais te faire payer.

Vetalas était en fâcheuse position. Dans aucun de ses souvenirs, ou de ceux qu’il avait acquis avec ses proies, il n’avait affronté de créatures telle qu’elle. Vetalas leva les yeux au ciel en soupirant. Il était désormais dégagé bien que le vent souffla encore fort. Il allait devoir trouver par lui-même comment vaincre la liche.

En un instant, le vampire se relança une série de ses plus puissants sorts de protection avec les composants qui lui restaient dans les poches. La liche tendit son doigt spectral et un rayon verdâtre en jaillit. Il percuta les boucliers de Vetalas avec une sorte de cri aigu. Ses protections volèrent en éclats mais le sort ne l’atteignit pas. Autour de lui, l’herbe fana sur une surface circulaire de plusieurs pieds. L’ancien nécromancien, dont la couleur passait du blanc jusqu’au rouge, incanta une nouvelle fois mais s’arrêta en plein milieu de son incantation alors que Vetalas n’avait pas encore trouvé la parade à ce qui allait lui arriver. Il se retourna du côté de la colline que le vampire ne voyait pas. Vetalas se demanda ce qui pouvait bien lui faire prendre autant de risques.

Tout en réinvocant ses boucliers, Vetalas contourna la colline prudemment. Une voix sourde s’élevait avec l’aube et la liche lançait de nouveaux sorts. C’était ses dernières forces magiques que Vetalas avait utilisées pour ses nouvelles défenses. Ce fut pour cela qu’il espéra que sur l’autre flanc se trouvaient des alliés. Un cylindre blanc étincelant captura tout le moulin jusqu’au ciel. Vetalas n’avait jamais vu un sort de cette espèce, la puissance utilisée était impressionnante. Quand Vetalas eut fait le tour de la colline et localisé l’origine du sort, il s’accroupit et descendit la pente discrètement. L’inquisiteur et son armée étaient en train d’affronter la liche.

Le second se tenait en avant, son arme brandie devant la liche et récitant sa prière qui gagnait en puissance. Derrière lui, son supérieur était à côté d’un de ses hommes et essayait de le guérir. De son autre main, il bénissait des flèches qui devenaient blanches par intermittence et qui étaient redistribuées ensuite aux archers du groupe. Plus bas, deux cadavres noircis et un tas de poussière jonchaient le sol. Arrivé derrière un entrepôt à un quart de lieue de là, Vetalas regarda la fin de la bataille. Il sentait sa perte de pouvoir alors que devant lui le soleil se levait. Quand la voix du second atteignit son apogée grâce au harcèlement constant de la trentaine d’archers, le ciel sembla s’ouvrir dans un grondement et l’esprit de la liche y fut absorbé pour y être emprisonné. Le lieu retrouva toute sa quiétude et l’inquisiteur se leva, secoua la tête à la mort du soldat et partit féliciter son bras droit.

Vetalas s’éclipsa. Ils n’allaient pas tarder à se mettre à la poursuite de celui avec qui se battait la liche. Encore une fois, l’inquisiteur allait récolter toute la gloire en libérant les enfants et achevant les derniers membres du culte. Vetalas soupira, il allait dormir puis il avait encore quelque chose à faire avec ses partenaires.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Kroxigor
Rivol ordonna à ses serviteurs de faire affréter son carrosse

Je crois que c'est Vetalas que tu voulais mettre. <_<

Pour une suite on peut dire que s'en est une. Un bon gros pavé bien long et bien plaisant à lire :P . Mais je trouve qu'il y a une baisse de qualité par rapport aux deux précédents chapitres :P . C'est comme si tu maitrisais mieux Loriol et Gerheim. Sinon c'est aussi bien que d'habitude :P .

Petite question : Je n'ai pas bien compris pourquoi Vetalas cherchait à mettre fin à ce culte et à libérer les enfants ?

Pour les réponses à tes questions je n'ai pas le temps ce soir. J'essayerais de le trouver demain entre mes devoirs :-x et l'entrainement.

La suite et vite :P

Kroxigor

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C'est parfait Gémini
Merci, mais... pas d'accent !!! :o:unsure:
Gerheim mit une main sur son cœur et l’autre devant lui, paume tournée vers le ciel : signe de paix. Il avait surtout une dague dans la manche et l’autre main sur son moyen de sortie.
:P

Donc Vetalas n'est toujours pas mort-mort... bien joué, j'ai l'impression qu'il n'a pas fini de nous surprendre... ironique comme lui est libre, alors que les deux autres... je me demande comment il va réagir en l'apprenant...

P.S.: j'ai une autre question, nos trois compères sont-ils les seuls à être à la recherche du médaillon ??? après tout, il semble avoir du pouvoir, et le pouvoir attire les convoitises...

Pour fumer une telle quantité, il devait être là depuis une bonne heure.
"Pour avoir fumé...".
C’était très adroit et le drow se demandait comment c’était possible mais il faisait les bons mouvements mais quand il tirait pour nouer, cela revenait à sa position initiale.
Echo.

Autres les tonneaux, il y avait aussi de larges caisses 

C'est pas "Outre" ?

plusieurs planches formaient une sorte d’escalier jusqu’à une mezzanine se terminant par une sorte de petite cabine
Echo.

Gerheim grimpa en haut

C'est pas un pléonasme ?

le bruit des activités régnantes sur le port

"régnant", non ?

il ne pensa à rien, pas même à sa propre sécurité ou d’un possible coup de poignard dans son dos
Pas plutôt "à " ?
tu nous as trouvé
Accord.
pour aller chercher les dites informations
Un seul mot.
Il allait attendre qu’ils se revoient et le lui prendrait
Pas "les" ?

-Montre-toi, au lieu de te cacher dans les replis de tes atouts… 

C'est pas "atours" ?

le lycanthrope chargea mais à sa grande surprise, se trouva terrasser d’une flèche dans l’épaule
Participe.
Après une demi-heure l’activité de la ville sembla diminuer
"pendant laquelle" sonnerait mieux, je trouve.

La pièce fut balayée par faisceau grisâtre 

Manque pas un mot ?

Une table en faisait le centre de chacun 

"en" est superflu, non ?

La deuxième fois qu’il apparut la pièce sembla se brouiller.

Une "," après "apparut", non ?

 la pièce changea tout au tout 

"du tout au tout", non ?

Avec toutes ses arbalètes pointées sur lui

"ces".

Ce dernier joignit sa main par-dessus la mienne 

La tienne ? Tu es dans l'histoire ?

une de ses mains était couverte de sang du bras droit du défunt seigneur Rivol
"du", non ?

Aucun ne sembla être des guerriers.

"Aucun ne semblait être un guerrier.", non ?

Il aurait le temps d’aller plus tard de s’enquérir de ses deux anciens amis.

"Il aurait le temps d’aller plus tard s’enquérir de ses deux anciens amis.".

 le travail méticuleux de ses troupes mort vivantes 

"mort-vivantes".

Il ouvrit la porte de son trousseau de clé cliquetant 

Une seule clé ?

Et tout du long de la colline avait été installé des entrepôts
Accord.

Un poignée de secondes après, la pluie se mit à battre le sol transformant le pavé en véritable patinoire et changeant la terre en marécage.

Une "," après "sol" trouverait sa place, je pense.

un mortier et un pilon comme un incinérateur semblaient d’avoir été tout juste utilisés
Le "d'" est en trop.

Va t’en et je ne tue pas !

Manque pas un "te" ?

Le nécromancien se lança une nouvelle série de protection 

Si c'est une série, il y en a plusieurs, non ?

Il devait continuer par ce chemin, qu’il espérait, débouchait quelque part.
"... ce chemin qui, il l'espérait...".
Avant qu’il ne créa sa sortie.
Subjonctif.
je vais te faire payer
Défaut de ponctuation.

Ses protections volèrent en éclat 

"éclats".

Vetalas se demanda ce qui pouvait bien lui faire prendre autant de risque.
Pas au pluriel ?

un entrepôt à un quart de lieu de là

"lieue", non ?

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Hop le nouveau chapitre arrive, pratiquement à l'heure cettte fois-ci :o Le chapitre va êre court mais important :P

Je n'ai pas bien compris pourquoi Vetalas cherchait à mettre fin à ce culte et à libérer les enfants ?

Il le dit à un moment quand il sort de chez lui. Les soldats ont pratiquement mis la ville en quarantaine et pour que cela cesse et qu'il ne se fasse plus importuner, il voulait régler le problème lui même :unsure:

Loriol part faire ses adieux en ville alors qu'avec l'elfe, ils décident de partir sans le noble. Ils se rejoignent sur les murs de la ville où un piège raté de ce dernier les conduit tous les deux en prison.

Chapitre 47

Loriol se réveilla en grognant. Son épaule était en feu. La flèche y était encore plantée. Du sang maculait sa chemise et elle lui collait au corps. Il suffisait qu’on lui enlève la flèche pour que cela cicatrise et qu’il retrouve ses forces. Pour l’instant, il était assis sur le sol, dos contre le mur de sa prison. Une bonne dizaine de chaînes le maintenaient dans sa cellule. Faiblement, il tira de sa main valide sur l’une d’elles qui ne fit seulement qu’un peu de bruit. Il soupira et grimaça. L’effort avait tiré de nouveau sur sa blessure et elle s’était remise à saigner. Quand les milliers de picotements le laissèrent enfin en paix, il se remit à respirer normalement. Loriol regarda ensuite là où il était enfermé car il était évident qu’il n’arriverait pas seul à se débarrasser du projectile.

Il faisait sombre. La seule lumière qu’il recevait semblait être celle qui filtrait sous la porte. Elle était faible et immobile. De là, Loriol comprit qu’il se trouvait sous terre. Sa cellule était froide et il n’arrivait pas à user de ses capacités de loup pour se réchauffer. Il se mit à trembler ce qui lui causa une douleur immense, comme si quelqu’un frottait sa plaie avec du sable. Il réussit à arrêter ses spasmes ce qui lui laissa un peu de répit. La pièce semblait vide, seule de la paille recouvrait le sol de la cellule. Elle sentait la décomposition et la transpiration humaine. Elle n’avait jamais dû être changée depuis le premier occupant. En face de lui, une porte se détachait du noir. Tout était calme, il se savait seul.

Loriol ne sut pas combien de temps se passa avant qu’un peu de bruit ne le sorte de sa torpeur. Un homme tira la trappe de sa porte, le regarda et la referma. Le soldat n’était pas le seul car d’autres voix injonctives forçaient quelqu’un à avancer. Loriol n’avait même pas cherché à savoir s’il était seul dans la prison. Sans son flair ni ses forces pour l’aider, il n’aurait pas pu savoir. Sa gorge était sèche et chaque respiration lui donnait l’impression qu’elle allait se déchirer, il aurait tout donné pour obtenir un peu d’eau. Les soldats partirent et Loriol retourna dans sa torpeur.

Le loup-garou ne réussit toujours pas à évaluer combien de temps s’écoula avant qu’un peu d’activité ne refasse vivre cette partie du monde. Ce qu’il savait déjà, c’est qu’il était agonisant et qu’il ne tiendrait pas un jour de plus. On entra dans sa cellule, une dizaine de personnes en tout. Loriol reconnut l’inquisiteur plus à sa poigne qu’à sa vision car le loup ne voyait plus qu’un paysage flou.

-On le dirait mourant, Mon Seigneur… Se permit un soldat.

-Je le vois bien, grinça l’homme en réponse. On va le réveiller un peu…

L’inquisiteur attrapa la hampe de la flèche et la fit tourner bien qu’au final, ce fut Loriol qui tourna de l’œil. Il s’évanouit, réjoui que l’inquisiteur n’obtienne rien de lui.

Ce furent des cris de douleur qui le ramenèrent à lui. Il ne sentait plus toute la partie supérieur gauche de son corps ce qui prouvait que l’inquisiteur avait tenté de le réveiller mais avait échoué. Il y eut un nouveau cri et Loriol tenta d’en savoir plus en se mettant laborieusement debout. La tête lui tourna et il chuta en avant.

Il se réveilla en haletant. Combien de temps s’était de nouveau écoulé ? En tout cas, les cris continuaient bien d’être poussés bien que moins puissants. La seconde chose qu’il remarqua fut que la douleur de son épaule était atténuée bien que toujours vivace. La tête dans la paille, il se mit à genoux et vit qu’en tombant, il avait poussé la flèche au travers de son corps. La blessure avait dû être grave car la cicatrisation n’avait pas eu lieu autour de la hampe restante dans son corps. Son flair et son ouïe, par contre, étaient revenus. Il se rendit compte alors que l’odeur qu’il sentait était celle de la créature à la peau noire.

Loriol fit le vide dans sa tête et tendit l’oreille afin de capter la moindre bribe de conversation. Ca sentait la peur… L’elfe noir dégageait une aura de peur indéfinissable. Il était vraiment terrorisé. La dernière fois que le loup s’était délecté cette odeur était lors du massacre de son village. Loriol ne savait pas ce qui se passait mais cela devait être horrible pour que l’assassin, habituellement si froid, en soit réduit aussi bas. Des voix chuchotèrent juste devant sa cellule.

-Qu’est-ce que tu en penses ? Demanda le premier.

-Je ne sais pas trop, il est paniqué… Je comprends pas pourquoi. Il est complètement terrorisé et il va devenir fou si on continue comme ça ! Dit le second dont Loriol avait reconnu la voix.

-Par les Sept Cieux ! J’ai un vampire qui se révèle ne pas en être un, un loup-garou qui ne se transforme pas et une créature d’une autre race qui perd la tête au premier interrogatoire musclé !

Loriol déduisit que c’était à son supérieur qu’il parlait.

-Ce n’est pas grave… Pour le loup, je le reconnais, nous pourrons l’exécuter rapidement. Personne n’y verra d’objection. Pour la créature à la peau noire de même, on a pas de preuve qu’il soit responsable du massacre du manoir de l’autre soir mais personne ne protestera s’il en devient responsable. Je ne pense pas que l’amant de ta femme soit vraiment un vampire.

Il termina cette dernière phrase en riant. Il semblait assez proche de son supérieur pour se permettre de telles remarques. Surtout en parlant de Vetalas qui était assez influent en ville surtout maintenant qu’il était un des derniers nobles de la ville. L’inquisiteur répondit par un petit soupir amusé.

-Bien, retournons voir notre ami. Enlevons-lui son bâillon. C’est qu’il n’a pas encore eu sa chance de parler depuis le début ! Je suis sûr qu’il va se montrer très coopératif.

-J’en conviens, Mon Seigneur ! Reprit le second parlant plus fort et reprenant un ton plus formel.

Il se passa encore quelques instants avant que la discussion ne reprenne.

-Je vous dirai tout je supplie. Je vous dirai tout, je vous en supplie. Je vous dirai tout, je vous en supplie…

La voix était rauque et guère plus qu’un supplice qui menaçait de mourir. Loriol imaginait sans peine l’état psychologique dans lequel était Gerheim. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi la séance musclée de l’interrogatoire l’avait mis dans cet état. C’était insupportable pour tout le monde mais il ne semblait pas avoir été torturé. Guère plus que frappé.

-Bon quelques petites questions ! Dit l’inquisiteur d’une voix sourde. Qu’est-ce que tu es et qu’est-ce que tu fais en ville ?

-Je suis un elfe noir, j’ai été élevé par des humains dans une ville proche de la mer. Mon village a été détruit lors d’une attaque sur mon village où j’ai été emporté. Pendant le trajet où l’on voulait me ramener, j’ai réussi à m’enfuir.

-Soit c’est vraiment trop facile, soit tu me mens…

Il y eut une pause où l’inquisiteur parla si bas qu’il devait parler à quelqu’un à ses côtés.

-Tu crois qu’il dit la vérité ?

-Il semblerait… Je pense qu’on peut lui faire dire tout ce qu’on veut…

Loriol en était aussi convaincu.

-Es-tu seul en ville, créature ? Es-tu responsable d’un des carnages en ville ?

-Non, je le jure. Je ne sais pas de quoi vous parlez, je suis humain…

Le bruit du métal contre la peau humaine fit échos au cri de douleur et du long gémissement qui s’en suivit. En poussant son ouïe et augmentant sa concentration, le loup-garou entendit le cœur du drow accéléré. Il paniquait, c’était sincère.

-L’autre question ! Tu n’es pas humain ! Redis-le encore une fois et tu vas goûter de mon acier ! Hurla l’inquisiteur.

Loriol ne sut pas dire s’il entendit un sanglot. Cet aspect de sa vie semblait préoccuper l’elfe noir.

-Il y a deux autres créatures en ville. Un noble, un vampire… Et je crois que vous détenez déjà l’autre.

-Je le savais ! Jubila l’inquisiteur. Je ne sais pas comment il nous a berné, le bougre. Lieles, il faut immédiatement envoyer des hommes à la recherche du noble.

C’était la première fois que Loriol entendait le prénom du second. Il y eut plusieurs départs de la prison. Peu après, l’inquisiteur reposa une série de questions.

-Comment se fait-il que tu les connaisses ?

-Le noble cherche quelque chose, un médaillon…

La voix devenait à chaque fois plus abattue.

-Est-ce que c’est ça que les hommes d’Anir sont partis chercher dans les montagnes ?

Loriol était complètement perdu. Autant cela ne l’avait pas dérangé que l’elfe noir révèle tous ses secrets à l’inquisiteur autant le coup du médaillon lui restait en travers de la gorge. Par contre, l’inquisiteur avait également fauté en révélant une question dont l’elfe noir ne pouvait sûrement pas connaître la réponse.

-Qui est Anir ? Demanda la voix du drow. Quel groupe est parti pour les montagnes ?

-Les mercenaires qui étaient en ville ! Réponds à mes questions, créature !

Un nouveau coup tomba. Loriol entendit l’elfe dire qu’il était humain avant qu’un nouveau coup retombe et le mette en état de choc.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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-Non, je le jure. Je ne sais pas de quoi vous parlez, je suis humain…

Le bruit du métal contre la peau humaine fit échos au cri de douleur et du long gémissement qui s’en suivit. En poussant son ouïe et augmentant sa concentration, le loup-garou entendit le cœur du drow accéléré. Il paniquait, c’était sincère.

-L’autre question ! Tu n’es pas humain ! Redis-le encore une fois et tu vas goûter de mon acier ! Hurla l’inquisiteur.

Loriol ne sut pas dire s’il entendit un sanglot. Cet aspect de sa vie semblait préoccuper l’elfe noir.

C'est qu'il deviendrait touchant, le bougre !!! L'interrogatoire doit lui rappeler de bien sombres souvenirs...
-Il y a deux autres créatures en ville. Un noble, un vampire… Et je crois que vous détenez déjà l’autre.

-Je le savais ! Jubila l’inquisiteur. Je ne sais pas comment il nous a berné, le bougre. Lieles, il faut immédiatement envoyer des hommes à la recherche du noble.

:unsure: On croyait qu'il était tiré d'affaire ???

Vivement la suite !!!

Il suffirait qu’on lui enlève pour que cela cicatrise
Sans complément, et avec la phrase précédente: c'est pas clair.
il tira de sa main valide sur l’une d’elle
Au pluriel.
les milliers de picotement le laissèrent enfin en paix
Accord.
L’inquisiteur attrapa l’hampe de la flèche
"h" aspiré.
Il s’évanouit, réjouit que l’inquisiteur n’obtienne rien de lui.
C'est pas "réjoui" ?
Il eut un nouveau cri
Manque un "y".
Loriol fit le vide dans sa tête et tendit son oreille afin de capter la moindre bride de conversation.
C'est pas "tendre l'oreille" ? C'est pas "bribes" ?
La dernière fois que le loup avait délecté cette odeur fut lors du massacre de son village
C'est pas "détecté" ? "était" passerait mieux, non ?
Il semblait assez proche de son supérieur pour se permettre de telle remarque.
Au pluriel, non ?
Je vous dirai touts je supplie
?
l’inquisiteur avait également fauté en révélant une question dont l’elfe noir ne pouvait sûrement pas répondre.
"une question à laquelle l’elfe noir ne pouvait sûrement pas répondre", ou "une question dont l’elfe noir ne pouvait sûrement pas connaître la réponse.".
Répond à mes questions, créature !
Pas de "s" ?
avant qu’un nouveau coup retombe et le mit en état de choc
Subjonctif.
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Invité chaos rulez

et bien frnachement quel faux jeton cet elfe :unsure:

si il continu comme cela l'histoire ne vas pas etre tres longue :P:o

en esperant qu'il se reprenne. mais que vas t'il arriver avec ce simili vampire

maintenant il se reretrouve avec l'inquisition au fesse si sa continu comme sa sa vas chier des bulles

mais que vas faire Loriol c'est dommage et j'ai bien hate de voir ce 4e personnage prendre vraiment

sa place dans l'histoire

et ps en pensant inxi j'ai une question pour toi vas tu faire l'histoire des descendants de neldirage??

comme tu le dit à la fin de l'épilogue de l'ascension d'un héros(fabuleux récits en passant :D )

:ils connaissent leur existence mutuelle et cherchent à se retrouver. Que feront-ils de ce pouvoir ? Ceci est une autre histoire…

et bien vivement la suite de cet histoire et peut être le début d'un récit sur deux jumeaux ne connaissant pas leur père.

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Et ben quel petite nature cet elfe. Qui aurait cru qu'il paniquerait autant ?

On croyait qu'il était tiré d'affaire ???

Pour le coup Inxi m'a bluffé. Le noble qui va finalement peut-être se faire attrapper ( ben oui pour le moment c'est pas le cas ).

J'imagine un peu la suite : ils se retrouvent tous les trois dans la même pièce et décident de s'entraider pour se sortir de là. Il y arrivent et partent enfin à la recherche du médaillon.

Court chapitre, plaisant à lire, très bonne description de la cellule et des sensation de Loriol :)

La suite

kroxigor

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Poum poum poum... Un petit moment que je suis pas passé... T'as ralenti un peu la cadence depuis l'ascension, non? :P (j'ai pas l'impression que ça a trop avancé, mais bon, tu compenses par la qualité alors je me plains pas :P )

Bon alors pour commencer, encore un commentaire sur un passage qui me chiffone: Tu fais passer des galions à une cinquantaine de mètres du rivage (->récifs) et tu en fais couler deux en quelques minutes? :D

Un peu bizarre faut dire :P

Pour un commentaire en général, je trouves très plaisants et j'aime beaucoup comment tu fais vivre ta ville, on visite un peu tous les quartiers, on a vraiment l'impression d'être dans une ville aboutie, complète. J'apprécie beaucoup en tout cas :wink: .

Deuxième chose très plaisante tu nous fais plus visiter la psychologie de tes personnages et les développes. Les facettes de leur ancienne vie resurgissent régulièrement (-> Loriol est encore un gamin, Gerheim et les souvenirs de sa famille). Aussi, chacun a son caractère totalement différent de celui de son voisin, ils s'emmêlent pas.

Mais bon, ombre au tableau, leurs attitudes contrastent énormèment avec le début du récit, où tout tes personnages étaient des brutes sanguinaires finies, d'une part c'est bien (je trouvais toute ce déchaînement de violence inutile et un peu trop gratuit), mais d'autre part, ça fait quand même un changement assez énorme.

Ensuite, pour répondre à tes trois questions:

Pour la première et la deuxième, à peu près comme Gemini.

Pour la troisième: Que va-t'il se passer? (très constructif non, en option: Une rencontre au sommet entre les 4 personnages? Va-t'il encore y avoir des alliances entre perso? Qu'est-ce qui fait que le médaillon puisse résoudre les 3 (4?) cas? Quelles seront les projets des inquisiteurs par rapport au médaillon? Comment leur passé va-t'il rattraper chacun des personnages?(elfes noirs/loup aux yeux verts) Qu'est-ce qui a ramené l'inquisiteur dans la ville?(ou c'est Loriol/Gerheim/Vetalas? me souvient plus exactement tiens...))

Bref, the rabbit, de retour après une (assez) longue absence, qui devrait d'ailleurs se remettre à écrire un de ces quatres :skull: .

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et ps en pensant inxi j'ai une question pour toi vas tu faire l'histoire des descendants de neldirage??

Oui oui ! Je vais la faire ! Une fois que j'ai fini cette saga, il y en aura une autre ! J'ai un gros texte en tête ! Ca s'appelera 'La véritable histoire du Chaos' et ensuite je ferai sûrement la suite de NEldirage si vous êtes motivés :skull:

Bon alors pour commencer, encore un commentaire sur un passage qui me chiffone: Tu fais passer des galions à une cinquantaine de mètres du rivage (->récifs) et tu en fais couler deux en quelques minutes?

MErci lapin d'être revenu ! Dès que j'y pense je vais changer ça ! Mon but dans l'histoire est de bien différencier les personnages donc si vous les voyez devenir pareil, dites le moi que je rattrape le coup :D Voici la courte suite du pauvre elfe noir :wink:

Après avoir agité un peu la guilde des voleurs, Gerheim se trouve pris au piège par son propre jeu et est arrêté par l'inquisiteur.

Chapitre 48

Le monde n’était que douleur et cauchemar. Gerheim était emprisonné dans ses propres peurs. Torturé une fois, c’était un état d’esprit qui durait toute une vie. Ce fut déjà un miracle que le drow ne devienne pas fou. A l’heure actuelle, il était dans une grange, attaché. Elle lui rappelait quelque chose mais il ne sut pas quoi. Dehors, il ne voyait rien. C’était un vide béant et obscur. Comme si à l’extérieur de cet endroit, il n’y avait rien. Ainsi ligoté, Gerheim se sentait faible et vulnérable. Il tenta de se secouer, de briser la chaise mais elle sembla aussi lourde qu’une maison et ne vacilla pas. Il cria au secours mais sa voix se tut à peine sortie de sa bouche. Comme si devant son visage, quelque chose absorbait ses mots.

Gerheim attendit longtemps, un mois s’écoula dans sa tête avant qu’une forme apparaisse devant lui. Au départ, ce fut l’inquisiteur et il aurait été rassuré s’il n’avait pas doublé de taille et pris l’apparence de son rival du village. En levant les bras, le drow l’imaginait toucher le plafond de la grange. L’autre lui sourit et parla. L’elfe noir savait qu’il ne devait pas répondre, surtout à celui qui avait essayé de voler sa promise. Il n’écouta pas ce qu’on lui dit, il tourna la tête en espérant très fort qu’il en reste là. Il s’écoula un temps où rien ne se passa puis quand Gerheim le regarda de nouveau, la peau de son rival noircit et tomba au sol en petits carrés de cendre. Il allait lui faire payer, il en était sûr, le drow gémit de plus belle. Ils étaient seuls dans cette grange et il allait mourir.

D’autres géants apparurent autour du chef de la bande. Ils avaient le visage des autres qui avaient également brûlé vif. Ils s’approchèrent de lui et le maltraitèrent. Chaque coup qu’ils portèrent réveilla en lui le souvenir et la douleur de ses anciennes blessures. Il ne cria pratiquement jamais malgré l’effroi qu’il ressentait. Surtout après que ses yeux se voilèrent et qu’il crut sentir sur lui un sac lui obstruant la vue. Il sentait pratiquement le goût de poussière à l’intérieur. On le frappa et chaque fois, il sentit la douleur parcourir tout son corps. Il croyait qu’il allait mourir à chaque prochain coup mais cela augmentait de plus en plus sa peine, sa peur et sa douleur.

L’inquisiteur au visage de son rival lui reposa des questions. Gerheim n’avait plus la force de résister. Pourquoi faire ? De toute manière, ils allaient le tuer comme il les avait tués. Ce n’était que justice. Ca faisait mal, il voulait seulement fermer les yeux et oublier. Ils devaient arrêter. L’elfe noir dit tout sans rien oublier. Il fallait que ça cesse. Quand le rival l’accusa de ne pas être humain sous-entendant que la fille devait lui revenir, Gerheim ne put s’empêcher de le nier. Le coup qui tomba dont il ne savait où lui arracha un cri étouffé et une larme. Elle n’était pas assez grosse pour couler le long de sa joue mais il la sentait au coin d’un de ses yeux. Le drow continua de répondre aux questions malgré les grognements que certaines de ses réponses provoquaient. Quand il entendit des noms pour la première fois, il répondit qu’il était ignorant. Pourquoi ne le laissaient-ils pas mourir ici ? Ca serait si facile et il le voulait tant. On le frappa une nouvelle fois et tout fut sombre, il put enfin se laisser aller.

Combien temps il resta ainsi inconscient ? Il n’aurait pu le dire. Il avait entendu une voix qui criait quelque chose qu’il connaissait. Elle le répéta longtemps avant qu’il comprenne ce qu’elle disait. Elle hurlait un nom qui lui évoquait quelque chose. Il comprit quelques temps après que c’était le sien. Il sortit de son coma en inspirant un grand coup comme si sa vie s’était échappée lentement de lui et qu’il la rappelait avec ce souffle. Gerheim était allongé sur un sol humide et mou. Au dessus de lui, il voyait à peine une faible lumière. On l’avait jeté dans un trou fermé par une grille. L’elfe noir se releva difficilement, son corps étant faible et couvert d’hématomes. On l’avait dépouillé de toutes ses affaires avant de l’abandonner là-dedans. Il était pris au piège.

Les parois humides croulaient dès qu’on y touchait et il était impossible de l’escalader. Gerheim ne voyait même pas pour aller où sachant que la grille de fer semblait hermétiquement fermée. La voix l’appela de nouveau. Cela ne pouvait être que le loup-garou. Le seul avantage de sa situation était que celui-ci ne devait pas savoir que c’était à cause de lui qu’il était là et qu’il allait sûrement pouvoir l’aider à sortir.

-Je peux pas m’échapper ! Finit par crier Gerheim. La grille est trop haute et je n’ai absolument rien !

Les cris cessèrent. Il devait avoir compris qu’ici, ils étaient dans la même situation et qu’il ne pouvait pas plus pour lui que pour sa propre situation. Cela ne l’empêcha pas de faire quelques tentatives infructueuses.

-Sommes-nous seuls ici ? Cria ensuite l’elfe noir.

Il se passa un temps pour que le loup réponde par l’affirmative.

-Est-ce qu’il y a quelque chose qui pourrait servir d’arme près de toi ?

-Evidement, répondit l’autre ironiquement, ils m’ont enfermé dans leur entrepôt…

Gerheim soupira. Comme si c’était l’heure de faire de l’humour…

-J’ai une flèche en argent plantée dans mon épaule. Si quelqu’un pouvait me la déloger, je pense que ça ferait l’affaire.

Ils en étaient au même point. Le drow ne pouvait pas atteindre le loup-garou et celui-ci ne pouvait pas lui lancer l’arme à travers les murs. Si jamais ils se trouvaient l’un près de l’autre, il pourrait peut-être essayer d’attraper la flèche et s’en servir pour se défendre. C’était toujours mieux que rien. Enfin Gerheim ne comptait pas trop sur cette solution comme premier recours. Et puis même après être sorti de son trou, que ferait-il ? Il ne savait pas où il se trouvait ni ce qui se trouvait entre lui et sa sortie.

-Et les informations ? Cria le drow.

-Quoi ? Répondit Loriol de sa voix étouffée par toutes les épaisseurs qui les séparaient.

-Que sait l’inquisiteur ?

-Seulement ce que tu lui as révélé, crétin ! S’enragea le loup. J’avais pas les informations avec moi, que crois-tu ?

-Et qu’est-ce que tu peux m’en dire ?

Quitte à être coincé ici, autant obtenir le plus d’informations possibles si jamais il arrivait à fuir sans son compère.

-J’en sais rien ! Avoua le loup. J’ai pas vraiment regardé. Sors-moi de là et on ira tous les deux les chercher.

Voici que les plans du drow de s’échapper seul partaient en fumée. Le loup ne semblait pas mentir. L’elfe noir savait reconnaître les menteurs. Il était clair que l’autre tenait un langage franc et rude… qui se confondait parfois au vulgaire. C’était tellement facile de lui soutirer des informations que cela en devenait déroutant. Comme jouer de ce jeu du Roi. C’était un jeu de table quadrillé dont on pouvait déplacer des pions qui possédaient chacun différentes possibilités de mouvement. Quand on jouait face à un débutant, qui usait donc d’une technique aléatoire, il pouvait se trouver que l’adversaire le plus ardu en soit plus dérouté.

Gerheim se mit à penser aux parties qu’il avait pu faire avec son père. Sa famille lui manquait tellement… Il aurait tout donné pour retrouver sa vie d’antan. Calme et insouciante où son seul souhait était de vivre avec une femme qu’il aimait. On lui avait appris à vivre sans ses parents qui partaient souvent commercer non loin de là. Mais leur disparition était quelque chose qu’il n’avait jamais vraiment admise, comme s’il refoulait sans cesse un gouffre béant qui menaçait de s’ouvrir dans son cœur. Gerheim savait que c’était cette douleur qu’il niait qui faisait de lui un être humain plus que son apparence. Il ne savait pas qui il était, ni d’où il venait, ni même son propre âge mais il savait qu’il était un homme de cœur. Il savait également qu’il avait déjà mal agi comme il savait également que cela continuerait. Mais au fond de lui, il se sentait différent. Il lui fallait ce médaillon, tout devait recommencer. Il serait prêt à tout pour avoir le contrôle.

Gerheim sourit tristement en se rendant compte où ses pensées l’avaient mené. Il devait être vraiment désespéré pour s’analyser comme si c’était son jugement dernier. Il reprit un visage plus sérieux. Si c’était son heure de mourir, qu’il l’affronte au moins avec honneur…

-Quelqu’un vient ! Cria le loup.

A son grand étonnement, ce fut la tête de Vetalas qui se présenta au-dessus des grilles.

-Es-tu conscient ? Demanda le noble.

-Oui…répondit l’elfe noir remis de sa surprise. Qu’est-ce que tu fais là ?

Gerheim ne croyait en rien que le vampire était revenu de gaîté de cœur. Entre manipulateurs, il ne servait à pas grand-chose de se mentir.

-Loriol agit comme un enfant. Il croit que, parce que je suis hors d’une cellule, je suis responsable de votre emprisonnement à tous les deux. Il refuse de dire quoi que ce soit.

Il avait raison, le loup agissait parfois de manière bornée aussi couplée à une personnalité naïve.

-Fais-moi sortir de là, le loup a ma confiance, on récupère les informations et on s’en va.

Le vampire réfléchit un instant.

-Je vais voir ce que je peux faire…

Gerheim reprit espoir, peut-être que tout n’était pas terminé. Les secondes lui parurent des heures avant qu’un nouveau visage se penche au-dessus de la grille. A sa grande surprise, ce fut l’imposante carrure de l’inquisiteur qui se présenta.

-A qui tu parlais ? Demanda l’autre par les grilles.

Gerheim se tut. L’autre soupira, déverrouilla la grille et manda deux de ses hommes.

-Sortez-le de là, ordonna-t-il. Ca va être l’heure d’une nouvelle série de questions.

@+

-= Inxi =-

PS : Kroxi, arrête de regarder les screeners de mes chapitres et de dire la suite à tout le monde chaque fois :P Nan, j'aime bien parce que je peux changer mes plans en cours de route comme ça :P

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Invité chaos rulez

et bien il était temps qu'il se repente ce vetalas :skull:

et oui inxi j'avais remarquer que c'était la guilde des voleurs mais

selon moi sa n'a pas rapport avec les fils jumeaux de neldirage :D

mais en esperant qu'ils ce decident finalement a cooperer et que finalement on en

sache plus sur ce fameux médaillon!!!

alors vivement la suite :wink:

ciao from quebec city B) B) :P

Edit : Inxi -> Désolé, c'était pas ce que je voulais marqué, j'ai corrigé ma phrase sous le quote... C'était le résumé que j'avais marqué... :/

Modifié par Inxi-Huinzi
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