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Le Médaillon des Quatre


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Nécessitant leur argent, ils refusent et le laissent partir.
Hey tu fais exprès! Je t'ai expliqué dans le chapitre précédent que ça ne pouvait pas s'utiliser comme ça :innocent:

A part ça, Loriol est vraiment trop mignon! On dirait un enfant, il m'amuse vraiment! Gerheim paraît presque sympathique :shifty:

Ce n'est pas grave s'il ne se passe pas grand chose dans un chapitre, je rejoins Gemini sur ce point. Je trouve également que la forme est plutôt inégale, tantôt très bien tantôt hachée.

Voili voilà,

Lib

Les fautes:

qui renvoyait une image déformée mais suffisant fidèle de lui-même.
suffisamment
Semant les brins de paille anciennement collés à son corps
auparavant serait plus joli que anciennement
Le lycanthrope attrapa le pain et le lard et le mangea sans plus de cérémonie.
les mangea
La personne qui parlait le faisait pour elle-même car Loriol ne captait rien avec son ouïe développée
"la personne se parlait probablement à elle-même", "malgré son ouïe"
j’ai essayé de pousser leur description de vous,
mouaif
-On va éviter traîner ensemble,
éviter de traîner
Loriol vit Gerheim faire un signe de tête de remerciement pour le conseil
en remerciement
Les feuilles suivaient impuissante le courant d’air avant de se coincer contre des murs
impuissantes, on se coince entre des murs mais pas contre eux
des cheveux noirs qu’on aurait dit tout juste brossés
on brosse les crins des chevaux et on se coiffe les cheveux, enfin, je dis ça je dis rien.
Tête à nue, on voyait rapidement
La tête nue
sans son intervention, je serai mort.
je serais
Ce dernier avait une moustache rousse sur des chemins bruns très courts.
des chemins??
puis se congédia du tavernier
prit congé du tavernier ou congédia le tavernier
un local en di mauvais état que le vendeur avait arraché la porte de ses gonds rien qu’en l’ouvrant
état dont le vendeur

EDIT: page 21!

Modifié par Lightsbirth
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Bien, on va recommencer à reprendre du rythme, c'est moi qui vous le dit ! Profitez en pour prendre du plein de calme :whistling:

Les trois décident de chercher un local où installer leur salle de jeu avec laquelle ils comptent gagner assez d'argent pour entrer à la capitale. Loriol et Gerheim partent ensemble en ville où ils se soigneront avant de continuer leur quête. Ils seront contrôlés par des hommes de l'inquisiteur qui ne les reconnaîtront pas et leur surveillance se resserrant, ils préfèrent rentrer en ayant rien trouvé qui puisse faire l'affaire.

Chapitre 93

Vetalas fixait la table principale du salon. Elle n’avait rien de spécial : large, épaisse, en bois et sans aucune gravure. Cela faisait une demi-heure qu’il attendait là ses associés en se demandant bien ce qu’ils pouvaient comploter dans son dos. Il savait pourtant qu’il ne devait jamais les laisser ensemble. Vetalas passait en revue méthodiquement tout ce qu’il pouvait faire et toutes les défenses qu’il pouvait leur opposer. Le constat fut rapide : s’ils attaquaient en journée, ils le tueraient car il manquerait d’énergie pour survivre. Le vampire se calma en expirant lentement, il ne pouvait rien lui arriver : c’aurait été une erreur pour eux. Gerheim était trop rusé pour ça, à la différence de Loriol. Son odeur de jasmin lui changea les idées et il se remémora sa journée.

Il avait acheté de nouvelles affaires en les troquant contre ses plus vieilles. Mêmes sales, chaque étoffe valait une fortune et il n’aurait eu aucun mal à s’acheter le triple de quantité même si la qualité était moindre. Il préférait mourir que de porter des affaires sales. Avec son bagage qu’il avait dû tenir tel un esclave, il était allé dans le seul centre thermal de la ville qu’il croyait au départ toilettes publiques. Il s’y était relaxé et avait pris soin de son corps. L’établissement de Lensort ne pouvait pas se comparer au pire établissement qu’il avait fait dans sa ville natale mais ç’eut néanmoins le mérite de le nettoyer. Il commanda également des filles de joie car il se sentait de plus en plus oppressé par ce manque aussi pesant que celui du sang humain qu’il allait ensuite remplacer par celui animal. Il savoura le moment avec une petite ligne de drogue qui se rendit plus efficace avec la chaleur ambiante. Le temps qu’il ressorte, la journée s’était déjà bien enfuie.

Après les bains de vapeur, Vetalas accepta le froid saisonnier avec plus de tolérance. Le vent le fit quand même frissonner. Les vêtements de couleurs rouge et or n’étaient pas vraiment épais. Vetalas s’était assuré que sa nouvelle coupe de cheveux tenait toujours en place, ces derniers étant mi-longs et décoiffés en multiples épis, et était retourné au chaud dans la maison des paysans tout en regardant rapidement si un endroit pouvait servir de local. Il fit chou blanc et s’était mis maintenant à attendre de savoir où étaient partis Gerheim et Loriol. Ceux-ci revinrent peu de temps après. Un inconnu commença par lui adresser la parole.

-Loriol ? S’étonna le vampire. Il y avait donc un homme sous tous ces poils ?

Loriol le fixa de son regard haineux habituel ce qui tira un sourire satisfait des lèvres de Vetalas qui se plaisait dans ce rôle. Gerheim tira une chaise en ne faisant aucune réflexion sur sa remarque. Il restait impassible et Vetalas l’ignora. Loriol resta debout, adossé à l’encadrement de la porte entre la cuisine et le salon.

-Alors ? Fit Vetalas d’une voix inquisitrice. Où étiez-vous ? Rajouta-t-il d’une voix supérieure complétée d’un mouvement de menton dans leur direction.

-Ici et là, répondit Gerheim le visage découvert comme si cela n’avait pas d’importance.

-Vous n’avez rien fait, est-ce exact ? S’enquit le magicien.

-On a rien trouvé ! S’énerva Loriol dont la patience venait d’être facilement vaincue. De ce que je sens sur toi, tu n’as pas été actif ! Quand as-tu cherché entre tes prostituées et la drogue ?

-Silence, stupide animal ! S’écria Vetalas qui perdait aussi patience. Si tu continues ainsi, il nous faudra dix mille pièces d’or de moins pour entrer dans la capitale ! J’ai bien plus cherché que vous deux réunis. Et je n’ai à me justifier devant personne ! Acheva-t-il.

Gerheim était sur le point de parler mais une voix dans l’escalier brisa leur débat houleux. Feleru, le petit paysan au chapeau, était là. Il avait un bâton à la main et descendait les escaliers dans une expression de colère simulée qui ne masquait pas sa peur. Il parut soulagé en voyant que les cris étaient ceux de ses invités.

-Ah, c’est vous ! Lança-t-il de sa marche. J’ai cru qu’on venait nous piller !

-Vous pillez ? S’étonna Vetalas de trois-quarts sur sa chaise.

-Oui, expliqua le paysan, en ce moment, ce n’est pas rare. La ville commence doucement à paniquer malgré le couvre-feu.

-Cela ne va pas arranger nos affaires, dit Gerheim à l’attention de Vetalas.

-Vous avez trouvé votre local ? Demanda curieux l’humain de la bande.

-Non, répondit Vetalas dont l’humeur était retombée.

-Prenez notre maison, proposa Feleru en haussant les épaules comme si c’était évident.

Gerheim fronça les sourcils ce qui le rendit assez inquiétant.

-Vraiment ? Voulut comme confirmation le mort-vivant.

-Oui, mes frères n’en verront aucune objection.

Vetalas regarda autour de lui pour calculer le potentiel du lieu. La pièce était assez grande pour accueillir huit à neuf joueurs. Les pièces, globalement vides, qui rejoignaient la principale pourraient accueillir les jeux annexes. La roulette et la route à la gloire, où on devait battre le croupier en ajoutant la somme de ses cartes sans que celle-ci ne dépasse vingt-et-un, étaient les jeux auxquels pensait Vetalas.

-Bien alors, s’enthousiasma Vetalas, allons acheter le matériel, nous devons commencer dès ce soir !

-Tu es optimiste, commença à répondre Gerheim en se levant à sa suite pour discuter des détails du plan.

Feleru se racla bruyamment la gorge pour attirer leur attention. Vetalas se pinça les lèvres, ça avait été trop facile.

-Un pour cent ! Proposa Vetalas comprenant très rapidement où il voulait en venir.

-Dix, dit le paysan se campant sur ses positions.

-Nous avons besoin de tout notre or pour entrer dans la capitale ! Rappela Loriol.

-Et nous avons besoin d’or également pour éviter de finir pauvres et perdre la maison de nos ancêtres.

Un silence se fit mais Vetalas savait qu’en feignant la réflexion, Feleru ne refuserait pas sa prochaine offre.

-Cinq pour cent jusqu’à ce que nous ayons notre somme et ensuite, vous gardez la boutique.

Une lueur cupide brilla dans les yeux du paysan qui s’approcha de Vetalas et lui serra la main pour sceller l’accord. Le vampire resta de marbre pour ne pas montrer ses sentiments et surtout celui de victoire. Si guerre il y avait, et cela ne faisait plus aucun doute, la maison risquait d’être détruite. Même si elle survivait, les trois n’auraient plus besoin de ce commerce. Vetalas n’avait donc cure de l’avenir de leur salle de jeu. Au contraire, par ce marché, il s’assurait que les trois paysans veillent à son développement et mettent autant d’énergie qu’eux pour ce que celui-ci prospère et que les trois autres partent.

-Je vais me mettre tout de suite à chercher du monde pour ce soir… Même s’il reste plus beaucoup de temps… Fit-il en regardant le soleil qui baissait irrémédiablement et en attrapant son chapeau resté sur le sol.

L’homme paraissait excité à l’idée de cette richesse à portée de main et il sembla se retenir de ne pas courir.

-Qui sait où on va trouver le matériel ? Questionna Loriol. C’est pas les voleurs du quartier d’à côté qui vont nous dépanner.

Vetalas semblait avoir vu l’écriteau d’un scribe dans une des rues qu’il avait traversées. Il en fit part à ses compagnons et ils décidèrent d’aller chercher leurs cartes. La nuit tombait et le soleil avait presque disparu. Vetalas regagnait plus rapidement ses pouvoirs mais pour les humains, cela les forçait à rentrer chez eux plus tôt. Preuve en était que le couvre-feu qui commençait à la nuit tombée : la circulation était restreinte et leur commerce en souffrirait. Il allait falloir trouver une solution. Vetalas était en train d’y réfléchir quand ils arrivèrent à ladite boutique. Celle-ci était bâtie sur un étage, encastrée entre deux bâtiments qui la dominait. Vetalas toqua une fois et entra.

L’intérieur était tellement désordonné que le vampire ne faillit pas voir la forme, penchée sur un livre, qui levait les yeux vers lui. Le scribe portait ses lunettes au bout du nez et paraissait plutôt un jeune courtisan qu’un homme passant sa journée à tracer de petits symboles sur des feuilles.

-Que puis-je faire pour vous, messieurs, qui vous déplacez une dizaine de minutes avant le couvre-feu ?

Vetalas remarqua une note de sarcasme dans la voix de ce dernier. Il posa ses lunettes avant que le magicien prenne les devants et réponde.

-Nous voudrions des cartes à jouer, dit simplement le mort-vivant.

L’homme fit une moue déçue. Il sembla presque s’attendre à quelque chose de rocambolesque. Il était perspicace et devait avoir une imagination débordante ce qui aurait pu leur jouer des tours si effectivement, la demande avait été plus originale. Il se rassit avec un petit soupir.

-Repassez demain dès les premières lueurs de l’aube, dit-il avec une geste de la main en direction de la sortie.

-Il nous les faudrait dès ce soir, parla pour la première fois Gerheim qui provoqua des frissons au scribe.

-Impossible, il me faut plusieurs heures pour les faire et d’ici là, toute la garde patrouillera en ville, développa l’intéressé.

Vetalas renifla mais lui concéda ce point. Il faudrait prendre leur mal en patience. Il tourna les talons et sortit avant que son étonnante tolérance ne disparaisse. Heureusement que temporairement mort, il avait d’autres préoccupations en tête. Il sortit et les deux autres le rejoignirent à sa suite.

-Que fait-on ? Demanda Gerheim.

-Il a raison, intervint Loriol, si d’ici trente minutes nous ne sommes pas rentrés à la maison, on va vite être pris pour cible.

-Partons alors, dit Vetalas d’un hochement de tête. Il ne sera pas tard pour penser à un plan d’action une fois revenus.

Les trois firent demi-tour en passant ce coup-ci par la place principale de la ville. Les routes étaient plus sûres de ce côté-là. Les rues se vidaient rapidement et un attroupement particulier attira leur attention. En quelques pas prudents, ils se rapprochèrent de ce groupe de curieux et arrivèrent en même temps que deux gardes qui ordonnèrent à la foule de se disperser. Ceux-ci obéirent, guère motivés à l’idée de se faire arrêter et d’être oubliés dans un cachot jusqu’à la fin de leur vie. Les compagnons eurent alors un aperçu de ce qui les avait attirés jusque là.

C’était Pierre. Ou du moins son cadavre. Il n’était guère reconnaissable mais les habits qu’il portait étaient ceux de la veille et quelques traits marquants de son visage l’identifiaient parfaitement.

-Tu crois que c’est le maître du quartier qui a fait ça ? Demanda tout bas Loriol de manière à ce que les soldats qui regardaient le corps n’entendent pas.

-Non, fit l’assassin, pour deux raisons. La première est que si c’était lui, il aurait été pendu. Deuxièmement, il n’y a pas de marque de coups, je pense qu’il a mis fin à ses jours en sautant de là-haut.

Vetalas regarda et imagina le choc après la chute de dix mètres. Il avait plongé d’une balustrade et s’était écrasé sur le pavé. Le vampire ne pouvait que mépriser cet acte de lâche qui n’était que la solution de facilité. Il n’avait pas eu la force de se battre. Les deux autres parurent se souvenir que Vetalas n’avait pas voulu lui donner un peu d’argent et une lueur de reproche s’alluma dans leurs yeux.

-Vous n’en avez pas fait plus que moi ! Leur rappela Vetalas solennellement comme pour répondre à leur question muette.

Ils ne dirent rien, conscients que le vampire n’avait pas tout à fait tort. Ils se tournèrent d’un même mouvement dans le sens de la marche et éludèrent les remords en oubliant rapidement ce qu’ils avaient vu. Vetalas pensa alors qu’il n’allait pas prendre de risque et qu’il prendrait une bonne dose de drogue le jour venu dans l’espoir de ne pas avoir de crise.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Bien, on va recommencer à reprendre du rythme, c'est moi qui vous le dit ! Profitez en pour prendre du plein de calme :wink:

Rythme de l'histoire, ou rythme de parution ??? Qu'importe... :good:
Vetalas fixait la table principale du salon. Elle n’avait rien de spécial : large, épaisse, en bois et sans aucune gravure. Cela faisait une demi-heure qu’il attendait là ses associés en se demandant bien ce qu’ils pouvaient comploter dans son dos. Il savait pourtant qu’il ne devait jamais les laisser ensemble. Vetalas passait en revue méthodiquement tout ce qu’il pouvait faire et toutes les défenses qu’il pouvait leur opposer. Le constat fut rapide : s’ils attaquaient en journée, ils le tueraient car manquant d’énergie pour survivre. Le vampire se calma en expirant lentement, il ne pouvait rien lui arriver : c’aurait été une erreur pour eux. Gerheim était trop rusé pour ça, à la différence de Loriol. Son odeur de jasmin lui changea les idées et il se remémora sa journée.
Té.. ^_^ c'est pas rose tous les jours la vie d'anti-héros... X-/
Loriol le fixa de son regard haineux habituel ce qui tira un sourire satisfait des lèvres de Vetalas qui se plaisait dans ce rôle.
Il est pas totalement à plaindre, donc... je retiens... :wink:

Au fait...n établissement de jeu, ça attire les typesz louche et les mafieux, non ??? oh oh oh, je sens de l'animation qui pointe son nez... :P

Vivement la suite !!!

un local en di mauvais état que le vendeur avait arraché la porte de ses gonds rien qu’en l’ouvrant
état dont le vendeur

Un si x que y, plutôt... non ???
ils préfèrent rentrer en ayant rien trouvé
Manque pas une négation ?
le seul centre thermal de la vie
"ville" ?
ce manque aussi pesant que celui du sang humain qu’il allait ensuite remplacé
Infinitif.
Loriolr resta debout
Typo.
Où étiez-vous ? Rajouta-t-il d’une voix supérieur
Accord.
-Ah, c’est vous ! Lança-t-il de sa marche. J’ai cru qu’on venait nous piller !

-Vous pillez ? S’étonna Vetalas de trois-quarts sur sa chaise.

Infinitif.
Vetalas avait donc cure de l’avenir de leur salle de jeu
Manque une négation.
Vetalas y était en train d’y réfléchir quand ils arrivèrent à ladite boutique.
Pas un "y" de trop ?
le vampire ne faillit pas voir la forme penchée sur un livre qui levait les yeux vers lui
"penchée sur un livre" entre ",".
il me faut plusieurs pour les faire et d’ici là, toute la garde patrouillera en ville
Plusieurs quoi ???
Il ne sera pas tard pour penser à un plan d’action une fois revenue.
Tu l'accordes avec qquoi ?
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Sympa ce chapitre! On avance un peu, j'avais deviné qu'ils utiliseraient la maison des paysans :P (bon, ok, je suis probablement pas la seule ms qd même ^_^)

Espérons que le suicide de Pierre ne taraudera pas trop notre cher Vetalas!

Les fautes:

s’ils attaquaient en journée, ils le tueraient car manquant d’énergie pour survivre.
"car il manquait d'énergie" sinon tu changes de sujet en cours de phrase et ce n'est pas possible en français
Il avait acheté de nouvelles affaires en troquant ses plus vieilles contre celles-ci.
"en les troquant contre ses plus vieilles" sonnerait peut-être mieux
ça eut néanmoins le mérite de le nettoyer.
c'eut
Loriolr resta debout adossé à l’encadrement de la porte entre la cuisine et le salon
outre la faute relevée par Gemini, je pense que tu pourrais ajouter une virgule entre "debout" et "adossé"
avoir vu l’écriteau d’un scribe dans une des rues qu’il avait traversée.
traversées

Voili voilà!

Lib

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Voici la suite ! Le début et moins bien sur la forme. Ensuite j'ai été lancé dans l'écriture donc ça va mieux ! Donc vous vouliez de l'action.. Alors en voici !

Les trois compagnons découvrent le cadavre de Pierre avec qui ils avaient joué aux cartes, en partie responsable de sa mort, personne n'assume les conséquences. Les trois décident ensuite de monter leur salle de jeux dans la maisons des paysans et ils partent alors commander des cartes à un scribe mais ils doivent revenir que le lendemain.

Chapitre 94

-C’est tant mieux, dit Jiru alors qu’ils dînaient tous.

Vetalas venait de leur annoncer qu’ils ne joueraient pas ce soir car le matériel était en commande. Il aurait été inutile de faire venir du monde s’ils n’avaient rien pour les faire jouer. Ils auraient fait le voyage pour rien et ils n’auraient pas été dans les meilleures dispositions : s’en aller pour ensuite revenir un autre jour. Gerheim savait qu’on ne se bousculerait pas à leur porte et qu’il fallait donc éviter à tout prix de faire fuir les quelques intéressés. De ce qu’il avait compris, les joueurs étaient en général les gens qui, comme eux, avaient été interdits de quartier où étaient les salles de jeux.

-Personne ne peut se déplacer la nuit tombée, ça force nos amis à venir avant que celle-ci ne tombe, développa Feleru. D’autres se sont désistés car peu dans l’envie d’attendre ici que le soleil se lève.

-Organisons les parties de jour en attendant d’adapter la maison pour les héberger. Ainsi, ils pourront profiter du confort avant de repartir frais et dispos le lendemain ! Proposa Vetalas en choisissant bien ses mots car c’était une profonde modification de leur habitation qu’il suggérait.

-C’est une idée à creuser, le soutint Gerheim, mais je crains que le temps ne joue contre nous.

Ce fut le seul moment intéressant avant que le reste du repas se passe dans une banalité complète où les paysans parlèrent de leur emploi du temps et où Vetalas fit semblant de s’y intéresser. Gerheim écouta d’une oreille distraite mais les véritables points qui l’intéressèrent furent ceux sur l’organisation de la ville. Ils expliquèrent de nouveau qui contrôlait quoi avec une partie plus poussée sur Brader qu’ils ne se gênèrent pas d’insulter. De là, le drow en déduisit qu’il devait être à l’origine de leur problème financier. Pour terminer le repas, ils débattirent du quartier des voleurs, contrôlé par les dix. Ils donnèrent un point de vue plus neutre que ce que leur informateur enfant, Jeff, leur avait donné. Ce dernier semblait d’ailleurs enthousiaste et plutôt désireux d’entrer dans l’organisation.

Là, les paysans étaient sans appel : Ce quartier devait revenir sous la domination du duc et leur réseau se démanteler. Ils étaient d’autant plus objectifs qu’ils habitaient à moins de trois minutes de la frontière de ce quartier.

-Faudrait commencer à ranger si on veut commencer dès demain, nan ? Proposa Loriol.

Gerheim vit Vetalas regarder Loriol comme s’il était étonné que l’idée soit vraiment de lui. Les paysans, n’ayant pas de tâches particulières à faire le lendemain – la guerre gelant progressivement toute l’économie –, acceptèrent. Cela alla assez vite au final car Vetalas et Loriol pouvaient porter des charges inhumaines assez facilement. Gerheim occupait Feleru, Jiru et Rihu avec des tâches basiques comme rassembler toutes les chaises de la maison et commencer à nettoyer les chambres pour pouvoir plus tard accueillir des visiteurs. Deux heures plus tard, alors que le rez-de-chaussée avait été complètement vidé, mis à part la cuisine, ils partirent se coucher.

Gerheim s’enveloppa dans sa cape et se mit sur sa botte de foin. Les chevaux semblaient s’ennuyer ferme et renâclaient à chaque fois que quelqu’un passait. Toujours inquiets à l’odeur d’un loup si près, les destriers firent claquer leurs sabots sur le sol en essayant de s’écarter le plus possible de Loriol en tendant leurs longes au maximum. Bercé par ce calme avant la tempête, Gerheim essaya de glaner quelques heures de sommeil avant de ne plus pouvoir. Il finit par oublier la discrète peur des chevaux et s’endormir en disparaissant entièrement dans la meule. On aurait pu croire qu’il avait complètement été absorbé.

L’aube fut rapidement sur eux et cette fois-ci, le coq ne chanta pas ce qui surprit Gerheim qui se demandait ce qui avait pu arriver à la pauvre bête. Vetalas était déjà réveillé et assis sur son postérieur, il semblait avoir la tête ailleurs. Après la découverte du cadavre de Pierre, Gerheim s’était senti en partie responsable de l’état du pauvre bougre. A priori, Vetalas surmontait son épreuve d’une toute autre manière… La drogue finirait par le tuer. Heureusement pour lui, de jour comme de nuit, il était mort. Cette constatation lui fit comprendre un paradoxe auquel il ne trouva pas de réponse : Pourquoi avoir besoin de soulager sa conscience alors qu’il était mort-vivant de jour comme de nuit ? Gerheim garda cette constatation pour lui et se promit de trouver une réponse plus tard.

-Allons chercher la commande, proposa Gerheim en ayant l’impression de parler au vent.

En effet, Vetalas avait les yeux dans le vide et Loriol, peu réveillé, devait à peine comprendre ce qu’il se passait. Pourtant, il renifla un bon coup et toussa. Il se tourna sur lui-même en direction de Vetalas qu’il regarda en grondant. Gerheim n’était pas le seul à réprouver l’usage de cette poudre blanche. Le vampire se leva néanmoins et suivit les deux autres dehors en reprenant le chemin de la veille. Il réussit à ne pas attirer l’attention malgré son allure de zombie et ses yeux hagards. Gerheim ne supportait guère d’être le centre d’intérêt des passants et avec un Vetalas dans cet état, certains d’entre eux leur jetaient des coups d’œil intrigués.

Les rondes de soldats semblaient plus pressantes et ils durent plusieurs fois faire des détours pour éviter des guerriers de l’inquisiteur. Ils arrivèrent finalement en un seul morceau à la boutique au grand soulagement de Gerheim qui put voir que Vetalas avait repris ses esprits. Ce fut même ce dernier qui entra dans la boutique sans frapper son arrivée.

-Ah vous revoilà ! Fit le scribe dans l’exacte position dans laquelle ils l’avaient laissé hier.

-Dès le lendemain ! Répéta Loriol. Donc on y est !

-Je vais chercher vos cartes ! Dit l’homme en se levant.

L’homme disparut dans un claquement de porte. Cette dernière se trouvait juste derrière son bureau. Gerheim regarda rapidement la pièce et abandonna rapidement sa quête d’indices devant la multitude de parchemins et de livres disposés sur les six meubles de l’endroit. Il y en avait également sur le sol qui n’était pas vierge de taches. Le cœur de Gerheim se serra et sa respiration se fit plus difficile. Un mauvais pressentiment montait en son sein. Il ne put déceler d’où cela vint malgré ses coups d’œil de droite à gauche. Il sortit même la tête de la maison pour vérifier… Vetalas le regarda à son retour en levant un sourcil. Gerheim ne dit rien et se contenta de s’appuyer son index contre sa tempe. Le vampire hocha la tête positivement juste avant que le scribe ne revienne avec les cartes. Loriol lui prit le paquet des mains de façon assez brutale et le scribe sursauta et remit en place ses lunettes pour masquer son trouble.

-Qui est venu vous voir ? Fit sans détour Gerheim dans toute sa froideur.

-Pe… Personne ! Bafouilla l’accusé.

Vetalas lui attrapa alors la tête et plongea ses yeux dans le sien. Il faisait jour mais le vampire avait rassemblé assez de pouvoir pour lancer ce sortilège. Le scribe gémit et ses genoux semblèrent se dérober sous lui. Il voulait arrêter de regarder le mort-vivant mais son corps ne lui appartenait plus. Il tentait de fermer ses paupières comme le montrait l’oscillation de ses yeux mais plus rien ne lui obéissait. Il commença à geindre puis ce cri se fit croissant. Vetalas le laissa tomber au sol et dit précipitamment :

-Nous devons partir. L’inquisiteur sera bientôt là.

Loriol fit un mouvement vers la porte mais le mort-vivant le retint.

-Pas par-là, ils sont là.

Vetalas se mit à courir et sans hésiter, le drow le suivit avec Loriol qui ferma la marche. Ils passèrent la porte qu’avait pris le scribe et atterrirent dans une sorte d’entrepôt miniature. Vetalas coinça la porte avec une planche et Gerheim comme Loriol poussèrent des étagères pour la bloquer. Les parchemins vierges se mirent à rouler sur le sol et les pots d’encre multicolores à se mélanger dans des flaques aux formes complexes. Des bruits d’armures leur parvinrent de l’entrée du magasin couvrant brièvement les cris d’agonie du copiste. Les trois se remirent à courir tandis que Gerheim se demandait ce que Vetalas avait bien pu injecter dans l’esprit du jeune scribe.

A la fin de l’entrepôt mesurant à peine dix mètres de long, il y avait une nouvelle porte que Loriol enfonça d’un coup d’épaule. Le morceau de bois pourri par l’humidité craqua et s’ouvrit dans un trou sans guère propulser d’échardes aux alentours. Les compagnons prirent la tangente et atterrirent dans une petite cour encerclée d’un côté par deux hauts bâtiments et de l’autre par deux murs tout aussi imposants.

-Par où ? S’enquit Loriol à peine essoufflé.

Vetalas réfléchit en soufflant d’un coup sec.

-Dans l’esprit du scribe, nous étions encerclés donc… par-dessus les murs. Loriol… Lance-moi !

Le loup sourit sans la moindre protestation. Il attrapa le vampire par la tunique et le jeta en haut du mur. Il rata la cime d’une cinquantaine de centimètres si bien que Vetalas dut se racler la tête contre la pierre pour pouvoir tendre les bras et attraper la partie supérieure du mur. Il se hissa et s’assit à cheval en haut en attendant qu’on puisse le faire descendre. Gerheim, même si le mur était assez lisse, réussit à l’escalader en allant moins vite que les bonds que faisait Loriol pour se déplacer d’un mur à l’autre. Toujours du même élan, le loup-garou attrapa Vetalas qui manifesta ce traitement par un petit « oh » de surprise et les deux retombèrent de l’autre côté.

Gerheim arriva juste après, tellement concentré qu’il n’entendit pas les soldats six mètres en contrebas. Une vive douleur lui brûla l’arrière de la cuisse au moment où il passa le haut du mur. Ses mains perdirent leur fermeté et il chuta. Une poigne ferme le saisit avant qu’il ne s’écrase sur les pavés. Gerheim ne sentait que cette douleur derrière sa cuisse. Allongé sur le sol, Vetalas se pencha sans toucher au vêtement plein de sang.

-Loriol, dit l’autre, tire le pantalon pour voir ce qu’il a.

Le loup se pencha et arracha le pantalon autour du trou. Le mort-vivant regarda de nouveau et fit son diagnostic.

-La blessure n’est pas grave. Le carreau n’a fait que l’effleurer.

Gerheim se remit debout en s’appuyant sur sa jambe valide tout en mettant sa main de libre sur la plaie ensanglantée. Déjà le flot de sang se tarissait. Il pouvait marcher mais il était persuadé que cela ouvrirait sa blessure et l’empêcherait de cicatriser. Avec son doigt, il passa le long de la balafre et remarqua qu’elle devait faire un demi-centimètre de large sur cinq ou six de long. Dans le peu d’affaires qu’il avait, il avait une aiguille et se ferait ses sutures en revenant à la grange. En boitant, il fit un signe aux deux autres d’y aller et que tout allait bien. L’autre versant du mur les avait conduits dans une petite rue perpendiculaire à un axe plus important. Ils devaient rapidement bouger avant qu’ils ne soient encerclés ce qui serait sûrement le cas.

Alors qu’ils s’apprêtaient à rejoindre la grande route permettant un retour plus rapide à la maison des paysans, un groupe de guerriers bloqua le passage.

-Tiens, tiens, tiens… Fit l’inquisiteur un sourire ravi sur le visage. Enfin je vous tiens à ma merci.

Gerheim ne dit rien mais jeta de rapides regards autour de lui pour constater qu’ils étaient pris au piège. Au fond de la rue, une pile de cagettes était les seuls objets dont ils pouvaient se servir pour se défendre. Gerheim fit un pas en arrière et d’une main attrapa son épée et de l’autre une petite dague. Vetalas, tout aussi mortel que lui, suivit son exemple et laissa Loriol le premier au contact en cas de charge.

-Quelle désagréable surprise ! Répondit Vetalas ne perdant aucunement sa prestance.

Si Gerheim devait se battre, il perdrait rapidement son sang. Il devait bouger sa jambe le moins possible.

-Assez de bavardage ! Lança l’inquisiteur du bout de la rue. Soldats, attrapez-les ! Je me moque s’ils sont blessés, tant qu’ils peuvent parler !

Maintenant, la fuite était exclue car ils se sauraient lardés de carreaux en tentant de s’enfuir en escaladant. Ils devaient vite bouger avant que le reste des troupes n’arrivent. Les premiers guerriers s’avancèrent. Ils devaient être une trentaine. Loriol se transforma intégralement et poussa un hurlement qui en fit reculer la moitié. A priori, ce qu’on leur avait raconté au coin du feu sur les monstres qu’ils poursuivaient était encore en dessous de la vérité. L’autre partie se jeta en avant en criant des bénédictions pour que leur dieu leur accorde la victoire. Loriol se plaqua contre un mur à cinq mètres devant eux et fit de grands gestes pour que personne ne s’approche à portée d’épées dont la majorité avait été trempée dans une fine couche d’argent.

Quand le premier soldat fut sur lui, Gerheim oublia tout pour se concentrer sur ce qu’il savait le mieux faire : tuer. Il lança sa dague qui atteignit un homme en pleine course. Il fit un bruit mat de réception et s’écroula au sol faisant tomber un camarade dans sa chute tandis qu’il sentait son poumon se remplir progressivement de sang. Vetalas invoqua un énorme bouclier d’os qui semblait aussi solide que léger. Le vampire, peu doué dans le combat au corps à corps ne s’en servait que pour se défendre. Il devait sûrement regretter que ce ne fût pas la nuit. Là, il aurait eu la chance de se défendre correctement.

La première passe d’arme fut rapide et l’homme de foi mourut dans un gargouillement. Le combat se stabilisa et chacun eut des adversaires à qui se mesurer. Malgré cela, Gerheim dut faire un large coup de taille pour faire sauter ses adversaires en arrière et ceci afin qu’il puisse se dégager un passage jusqu’à Vetalas en grandes difficultés et qui allait se faire poignarder. En titubant, il transperça l’assaillant et se retourna pour faire face à ses précédents belligérants. Le vampire attrapa une arme au sol et la mania approximativement ce qui suffit pour que personne ne s’approche. Au loin, le drow vit Loriol faire un bond pour sortir du cercle que l’inquisiteur avait mené contre lui. Il atterrit dans le dos de victimes toute fraîches qui se firent tailler les arrières sans remarquer la soudaine présence de l’animal. Les poils gris luisant de sang, le loup se jeta à la gorge d’un soldat dont le coup d’épée enleva une touffe de poils. Gerheim donna un coup horizontal pour faire reculer son adversaire. Le lycanthrope était bardé de blessures non cicatrisées confirmant l’hypothèse d’armes adaptées.

L’inquisiteur entra en action comme le prouva un rayon qui passa à quelques centimètres de Gerheim lui arrachant un bout de pantalon déjà déchiré. Un trou fumant dans le mur au loin était l’autre preuve que le rayon jaune n’était pas passé loin. Un corps s’écrasa dans un grand bruit dans la pile de cagettes dont s’étaient progressivement rapprochés Vetalas et Gerheim. Un carreau se planta entre ses pieds et le drow se lança dans un corps à corps pour éviter d’être repris pour cible. L’homme, à quelques centimètres et ayant vu son handicap, lui décocha un coup de pied dans sa jambe douloureuse. Gerheim tomba à la renverse et eut juste le temps de lever son épée pour que l’autre s’empale dessus. L’elfe roula au sol et se redressa tout en prenant un coup sur l’épaule qui engourdit sa main de libre. Un peu plus à droite et il aurait été assommé.

-Gerheim ! Cria Vetalas par-dessus la mêlée qui tournait clairement en leur défaveur.

Le drow se permit un petit regard car le suivant adversaire hésitait à s’engager. Ils voulaient visiblement passer entre Vetalas et Gerheim pour les attaquer aussi de dos mais le faible espace ne leur permettait pas. Il y avait une plaque d’égout qui était auparavant cachée par les cagettes et qui avait été révélée par l’atterrissage d’un soldat lancé par Loriol.

-Ouvre-la ! Ordonna l’éclaireur tout en prenant la place de Vetalas.

Acculés dans un coin, il n’y avait nulle trace de Loriol. Vetalas n’arrivait pas à soulever la plaque de métal qui semblait bien trop lourde pour lui. Ayant gaspillé son énergie dans le bouclier pour se défendre, il ne pouvait rien faire. Loriol intervint alors d’un nouveau bond qui mit au sol les premiers rangs de combattants de l’inquisiteur. Bavant, suant et couvert de terre comme de sang –ennemi comme le sien – il prit la place de Gerheim qui partit en boitant aider Vetalas. A deux et en s’aidant de l’épée du drow, ils parvinrent à la bouger tout en lançant des regards inquiets à Loriol qui prenait blessure sur blessure mais qui parvenait à faire de terribles ravages dans les rangs des assaillants même si ses griffes parvenaient de moins en moins à percer les armures. Gerheim plongea la tête la première et tomba dans une eau si infecte qu’il eut un haut- le-cœur et vomit tout ce qu’il avait mangé. Les Dieux seuls savaient ce qu’il pouvait bien y avoir là-dedans. Au-dessus de lui, les combats faisaient encore rage et Vetalas ne suivait pas. Il y eut une sorte de dispute et Vetalas suivit le même chemin la tête la première. Même au risque de sa vie, il n’aurait pas été étonnant que le noble refuse d’aller dans les égouts. Il y eut un nouveau hurlement et Loriol referma la plaque derrière lui. Ils perdraient quelques précieuses secondes à la rouvrir.

-Fuyons ! Souffla Loriol à bout de souffle.

@+

-= Inxi =-

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Un bon chapitre même si, comme tu le dis toi-même, la forme ne suit pas très bien l'action...

Je me demande tout de même comment nos trois protagonistes vont s'en sortir. En les jetant dans une eau fangeuse (pour ne dire dégueulasse :D) comme ça, tu ne crains pas de les empoisonner avec toutes leurs blessures? Je pense surtout à Gerheim et à Loriol...

Le combat est dynamique mais manque peut-être un peu de descriptions: certaines actions sont un peu floues. Tu te perds parfois (c'est pas spécifique à ce chapitre) dans tes phrases parce que tu leur mets trop de subordonnées et d'appositions. Par exemple: "Il fit un bruit mat de réception et s’écroula au sol faisant tomber un camarade dans sa chute tandis qu’il sentait son poumon se remplir progressivement de sang." Outre l'expression "de réception" qui n'est pas très heureuse, je pense que tu gagnerais à décrire ce genre d'actions en plusieurs phrases pour les développer individuellement et clarifier tes enchaînements.

Sinon, c'est vrai qu'on ne dit pas non à un peu d'action! Je me disais bien qu'ils n'arriveraient pas à faire leur salle de jeux, c'était trop beau pour être vrai! Et Vetalas développe un sacré problème de drogue... :crying:

Les fautes:

Vtealas venait de leur annoncer
typo
Gerheim savait qu’on ne se bousculerait pas à leur porte et qu’il fallait donc éviter à tout prix de faire fuir les quelques intéressés. De ce qu’avait compris Gerheim
répétition de Gerheim
de repartir frais et disponibles le lendemain
tu ne voulais pas dire "frais et dispos"? (sachant que dispos n'est pas une abréviation de disponible)
sans appel : Ce quartier devait redevenir sous la domination
revenir et non redevenir
en essayant de s’écarter le plus possible de Loriol en tendant leurs rênes au maximum
c'était étonnant que des chevaux dans une écurie aient encore leurs filets. Si tu parles de la corde qui les retienne au mur, c'est une "longe". (et oui, j'ai fait de l'équitation :P )
Vetalas était déjà réveillé et assit sur son postérieur,
assis
Il se tourna sur lui-même au sol en direction de Vetalas qu’il regarda en grondant
très peu compréhensible comme phrase, puis "se tourner sur soi-même au sol" est quand même plutôt lourd
malgré son allure de zombi et ses yeux hagards
zombie
Les trois se remit à courir
remirent
sans guère propulser d’échardes au alentour
aux alentours
nous étions encerclé donc…
encerclés
coup d’épée enleva une touffe de poils. Gerheim donna un coup d’épée pour faire reculer son adversaire.
répétition de "coup d'épée"
Un corps se posa dans un grand bruit
se poser est plutôt symbolique d'une action douce et calme, y'a mieux: tomba, chuta, s'effondra, atterrit, chut, s'affala, s'abattit...
Même risquant sa vie, il n’aurait pas été étonnant
"même au risque de sa vie" serait mieux

Voili voilà, la suite! (de ce point de vue-là, tu ne nous avais pas menti, on augmente et la vitesse de post et la vitesse de l'histoire :D)

Lib

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Plus de résumé ??? :crying:

Et c'est Loriol qui les sauve !!! Yeahhh !!! :D Sinon:

Je me demande tout de même comment nos trois protagonistes vont s'en sortir.
+1... pauvre Gerheim... il en sue sur ce coup-là: les deux autres sont de nature... magique... dirons-nous, ce qui pourrait les protéger d'une possible infection, mais lui... :P donc:

Vivement la suite...

Ils expliquèrent de nouveau qui contrôlait quoi avec une partie plus poussée sur Brader qui ne se gênèrent pas d’insulter.
"qu'ils", peut-être ?
En effet, Vetalas avait les yeux dans le vide et Loriol, à peine réveillé, devait à peine comprendre ce qu’il se passait.
Echo.
Ils arrivèrent finalement en un seul morceau à la boutique au grand soulagement de Gerheim qui put même voir que Vetalas avait repris ses esprits. Ce fut même ce dernier qui entra dans la boutique sans même frapper son arrivée.
...
Il y en avait également sur le sol qui n’était pas vierge de tâches.
"taches".
Gerheim ne dit rien et se contenta d’appuya son index contre sa tempe.
Tss tss tss... :D
une petite cour encerclée d’un côté par deux hauts bâtiments et de l’autre pas deux murs
Typo.
Dans le peu d’affaires qu’il avait, il avait une aiguille et se ferait ses sutures en revenant.
Ca me paraît bizarre: il veut le faire sur le chemin du retour ?
L’autre versant du mur les avait conduit dans une petite rue
Accord.
Il atterrit dans le dos de victimes toute fraîches qui se firent tailler le dos sans remarquer la soudaine présence de l’animal.
Echo.
L’homme, à quelques centimètres, lui décocha un coup de pied dans sa jambe douloureuse ayant vu son handicap.
"L’homme, à quelques centimètreset ayant vu son handicap, lui décocha un coup de pied dans sa jambe douloureuse." sonnerait mieux, non ?
ils parvinrent à la bouger tout en lançant des regards inquiets à Loriol qui prenait blessure sur blessure mais parvenant à faire de terribles ravages dans les rangs des assaillants
"parvenait" serait mieux adapté, j'ai l'impression.
Gerheim plongea la tête la première et tomba une eau si infecte qu’il eut un haut le cœur
Manque un mot; "haut-le-coeur".
Les Dieux seuls savaient ce qu’il pouvait bien avoir là-dedans.
Manque un "y".
Il eut un nouveau hurlement
Manque un "y".
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La suite, la suite ! On continue toujours dans la... ben.. continuité !

Alors qu'ils vont chercher les cartes à jouer, les compagnons se rendent compte qu'un piège les attend et qu'il sera mené par l'inquisiteur. Ils parviennent à fuir mais se retrouvent piégés dans une impasse et bloqués par leur ennemi. Un combat s'engage et Gerheim est blessé à la cuisse tandis que Loriol se retrouve lardé de blessures. Alors qu'un corps s'écrase dans une pile de caisses, une bouche d'égout apparait et ils plongent alors dans une eau sale et croupie.

Chapitre 95

Loriol cracha l’eau qu’il avait dans la bouche. Il ouvrait la marche dans les égouts. Le rythme avait ralenti et désormais, ils marchaient lentement. Autour de lui, l’eau devint rougeâtre et il vit que le sang partait progressivement de sa peau. Le combat au-dessus avait calmé sa soif de bataille et il avait eu son compte pour l’année. Il saignait d’ailleurs de multiples endroits vit-il en s’auscultant. Les épées d’argent avaient menacé de lui ôter la vie et après que le premier coup lui eut arraché un hurlement, il s’était promis de ne plus se faire toucher. Ca avait pratiquement marché. Seules des éraflures maculaient le reste de son corps. Il ne cicatriserait malheureusement pas tout de suite, l’argent faisait en sorte que son organisme ne se régénère qu’à vitesse humaine. Il était quand même immunisé aux poisons flottant dans cette eau.

-Tu vas tenir jusqu’à la maison ? S’enquit Loriol en tournant sa tête fatiguée vers le drow.

Ce dernier lui fit un signe positif puis un mouvement de menton pour leur dire de continuer. Quand Vetalas lui avait fait remarquer le nombre d’infections que l’on pouvait attraper là-dedans, l’elfe noir avait rétorqué en disant qu’il avait de l’anti-poison dans ses affaires et que tout irait bien lorsqu’ils seraient en sécurité. Il était pourtant très pâle et il se tenait constamment l’arrière de la cuisse, celle qui avait été profondément entaillée par le projectile. C’était sûrement pour maintenir la plaie en place pensa Loriol. Un cliquetis d’eau qui goutte devant lui le rappela à l’ordre.

Ils erraient depuis un bon moment dans ces tunnels et qui pouvait dire depuis combien de temps ils étaient là-dessous ? On perdait vite la notion du temps et, gêné par Vetalas qui contestait tous ses choix, ils se déplaçaient aléatoirement dans ce labyrinthe. Les bruits de poursuite s’étaient rapidement éteints et il n’était pas étonnant que les hommes de l’inquisiteur n’aillent pas plus loin. Ils n’avaient pas l’équipement ni le courage nécessaires pour aller sous terre. Loriol était sûr d’avoir tué deux hommes et blessé plus ou moins gravement quatre fois plus. Il était content de sa boucherie, l’inquisiteur réfléchirait deux fois avant de s’en reprendre à eux. Il lui avait néanmoins roussi quelques poils d’un rayon qui faillit le transpercer.

Il grogna en avançant péniblement dans l’eau marécageuse.

Cette dernière semblait plus opaque à cet endroit-là du conduit. Elle leur arrivait juste au-dessus des hanches. L’odeur était poignante mais elle ne le dérangeait pas à la différence de Vetalas qui avançait en apnée. Loriol se fit prendre au piège par un nouveau rai de lumière. Ce n’était malheureusement pas la sortie mais un trou creusé dans un des rares trottoirs de la ville. Impossible de sortir par là, c’était trop exigu .Ce n’était pas la première fois que les compagnons avaient une telle désillusion, c’était au moins la cinquième qu’ils croisaient. A croire qu’il n’existait pas de sortie autre que celle qu’ils avaient utilisée à l’aller… Un rat passa en nageant à côté d’eux en poussant de petits couinements. Gerheim jura à voix basse en espérant avoir tort sur la présence de maladies sur l’animal. Il fit néanmoins un écart boiteux dans l’eau ce qui faillit le faire tomber.

L’espoir renaquit lorsque Loriol finit par trouver des barreaux métalliques rejoignant la surface. Vetalas, ayant retrouvé ses pouvoirs dans l’obscurité totale du lieu, se lança un sort de protection et se lança à l’escalade de l’échelle. Gerheim s’approcha ensuite, il était faible. Même Loriol le remarqua à sa démarche vacillante. Le loup-garou ne lui proposa pas son aide, ils avaient besoin les uns des autres mais il n’allait pas jouer la nourrice. S’il succombait en chemin, c’était que le destin le voulait ainsi. Pourtant, quand le drow perdit connaissance, Loriol le rattrapa en jurant tout qu’il avait en mémoire.

-Tant qu’on est pas entré à la capitale, t’as intérêt de rester en vie ! Grommela le lycanthrope en remettant l’elfe sur son dos comme un vulgaire sac.

Quand Loriol émergea du trou, Vetalas lui lança un regard ponctué d’un sourire. Le loup montra des dents et le vampire se tut pour se mettre en avant.

-Il aura quand même bien tenu avec sa blessure, je ne lui aurais pas donné autant de temps ! Dit Vetalas par-dessus son épaule en regardant de gauche à droite où ils pouvaient bien se trouver.

Loriol mit alors Gerheim dans ses bras et vérifia par la même occasion que les cartes n’avaient pas trop souffert. Ils se hâtèrent ensuite vers la maison à vingt minutes de là en essayant de ne pas trop attirer l’attention ce qui ne fonctionna guère. Une fois arrivés, le loup tapa du pied dans la porte qui était légèrement entrouverte. Elle claqua contre le mur de derrière et une tête de paysan sortit dans le couloir pour voir ce qu’il se passait. Loriol ne prit pas la peine de se retourner ni même d’identifier lequel des trois le regardait et alla jusqu’à la grange. L’inconfort du trajet et les cahots du champ labouré réveillèrent Gerheim qui gémit en serrant sa cuisse comme si le mal la rongeait. Faiblement mais avec de plus en plus de résolution, le drow voulut qu’on le dépose au sol.

Une fois dans la grange et approximativement au-dessus d’une botte de foin, Loriol se fit un plaisir de s’exécuter. L’éclaireur s’affaissa dans un grognement qui réussit à filtrer malgré ses dents serrées. Il était désormais bien réveillé. L’elfe demanda son sac et Loriol alla le chercher docilement, trop à son propre goût. Le morceau de toile tintait de bruit de verres qui s’entrechoquaient. Afin d’éviter de servir de larbin, le loup-garou partit vers la maison avant que Gerheim ne lui redemande autre chose… Comme l’aider à se recoudre par exemple. Il préférait encore répondre aux questions futiles de Feleru. Comme pour affirmer sa pensée, à peine eut-il passé la porte de la cuisine qu’une voix s’éleva :

-Tout va bien ?

-Oui, oui ! Grommela Loriol. Juste besoin d’un peu de repos.

Il était agaçant de devoir répondre sans cesse aux questions. Le lycanthrope n’osait même pas dire la vérité de peur que les paysans décident de vendre des informations à des gens mal intentionnés.

-Vous êtes sûrs, hein ? Demanda une nouvelle fois Feleru quand Loriol arriva dans le salon, meurtri, plein de sang et avec les vêtements en lambeaux.

-Oui, oui, rien de bien méchant ! Répondit Vetalas à sa place. Cela vous dérangerait-il si nous utilisions le bain en haut ?

Rihu, qui était debout à côté de la table avec une paire de chaises qu’il s’apprêtait à mettre dessous, fit un geste approximatif pour leur en donner la permission.

-Commence à monter, lui proposa le mort-vivant, je vais à la grange chercher des vêtements et voir si l’elfe est enfin mort.

Loriol ne sut dire s’il plaisantait ou s’il était réellement sérieux. Il n’eut pas le temps de s’interroger plus longtemps que le magicien partit par l’entrée principale, sûrement dans l’optique d’éviter de repasser près des paysans. L’homme loup continua de monter les marches qui craquèrent sous la pression. La bâtisse devait vraiment être ancienne se rendit-il compte avant d’arriver à l’étage. Une fois sur place, il ne s’étonna guère du chantier. Des meubles et des tapisseries avaient été tirés des chambres jusqu’au couloir où un bric-à-brac s’empilait. Les chambres pour les invités se créaient doucement... L’étage était plus large que long et quatre pièces qui se faisaient face occupaient cette partie de la maison. La première à gauche était la salle des bains tandis que les trois autres, des chambres plus conventionnelles.

Le loup entra dans la spacieuse salle des bains. Il y avait deux baignoires non fixées au sol pour en vider l’eau, une grosse commode, un autre meuble enfoncé dans le mur et un grand miroir. Loriol enleva ses vêtements et remarqua alors l’étendue de ses blessures. Elles n’étaient peut-être pas aussi profondes que celle de Gerheim mais elles étaient plus nombreuses et plus douloureuses. Loriol maudit les utilisateurs des armes argentées. Il regarda le paquet de linge sale en se disant qu’il n’avait jamais autant changé de vêtement dans sa vie dans un si court laps de temps. Après leur escapade dans les égouts, tout était bon à jeter. Le lycanthrope se demandait encore comment personne ne les avait arrêtés. Salis d’un marron vert, saignant et dont une des personnes du groupe en portait une autre, ils avaient forcement été repérés.

Loriol se glissa dans une eau froide et légèrement trouble. Quelqu’un était déjà passé avant lui mais cela ne le dérangeait pas. Si à l’heure qu’il était il se lavait, c’était plus dans l’espoir de nettoyer ses blessures pour qu’elles cicatrisent plus vite que pour enlever la couleur guère initiale de son corps ou son odeur. Décidé à ne pas passer plus de temps que nécessaire dans le bain, il en sortit quelques minutes après pour s’observer dans la glace. La première chose qui le frappa fut son visage, il avait l’impression de voir un inconnu. Loriol n’avait pas eu beaucoup l’occasion dans sa vie de voir à quoi il ressemblait et la dernière fois, il était enfant. Le changement avait été radical. Il était aussi plus maigre qu’auparavant, il ne mangeait plus aussi bien et le manque de chair humaine avait influencé sa forme physique. En serrant le ventre, on voyait toutes ses côtes. Ce qui le choqua pour terminer, c’étaient toutes les marques rouges allant de la moins impressionnante de deux centimètres à la plus étendue sur pratiquement soixante centimètres. Loriol se rappela de celle-ci qui lardait son dos car il s’était pris un coup d’une sorte de fouet à trois lanières terminé par des griffes d’argent.

Vetalas entra dans la salle de bain dans le but de prendre également son bain. La nudité de Loriol ne sembla pas le troubler et il lui jeta une pile de vêtements que le loup saisit au vol. Même mouillé, il s’habilla rapidement plus pudique que son compagnon.

-Alors ? Demanda Loriol.

-Il dort. Il a recousu sa blessure ce qui n’est pas un mince exploit sachant où elle se trouvait et qu’elle s’est agrandie pendant le voyage.

-Tu n’aurais pas pu le soigner ? Dit ironiquement Loriol.

-J’allais pas gâcher mon énergie pour ça, fit Vetalas en se dénudant puis en regardant l’eau de l’autre bain d’une manière indécise.

Sa propre odeur finit par le convaincre que c’était mieux que rien et il se glissa dans la baignoire. Loriol, quant à lui, sortit de la pièce puis redescendit en secouant sa nouvelle chemise pour qu’elle sèche plus vite. Il parla ensuite avec les trois paysans sur l’organisation de la journée et tout ce qu’ils devaient prévoir pour leur première organisation de parties nocturnes. Il restait encore beaucoup de rangement et d’achat de collation pour pas que les invités meurent de soif ou de faim. Le temps de faire tous ces travaux, une grande partie de la journée s’évapora. Gerheim dormant pour retrouver ses forces et Vetalas passant un temps infini à se préparer, Loriol n’était bien que tout seul pour porter les meubles.

Quand Vetalas daigna réapparaître, le premier joueur était déjà arrivé. Loriol écoutait sa conversation avec Rihu. A priori, ils avaient déjà joué ensemble. Ils avaient décidé que, officiellement, Vetalas ferait le patron et Loriol le videur. Ayant déjà fait ce métier, ce n’était pas un problème. Un deuxième client se présenta et Loriol le laissa entrer. Il connaissait le chemin car il alla immédiatement saluer le paysan et l’autre interlocuteur. Feleru et Jiru étaient à la cuisine en train de s’occuper de la nourriture. La conversation tournait autour des soldats en ville de plus en plus sur les nerfs et sur l’organisation de la soirée et les jeux qu’il y aurait. Tous avaient décidé de mettre le plus de jeux possible à des bas prix de participation afin que les joueurs restent le plus longtemps. Ensuite, une fois que quelques chambres seraient prêtes, ils comptaient augmenter les mises de départ sinon, ils n’atteindraient jamais la somme requise. Loriol doutait d’arriver un jour à une telle quantité. C’était tout simplement plus d’argent qu’il ne devait y avoir dans la ville.

La partie commença lorsque tous les joueurs prévus furent arrivés. Il devait y avoir une vingtaine de personnes et d’après Rihu, il manquait quelques individus. Les tables les plus remplies furent celles du poker et de la course à la gloire. Mais les jeux de dés ainsi que de la roulette eurent leurs petits succès qui firent quelques nouveaux passionnés. Avec le temps, Loriol était sûr que ces jeux, inédits dans Lensort, allaient être une bonne source de revenus. Il n’y eut pas d’incident durant cette longue nuit. Tous les joueurs se connaissaient et étaient des amis communs de Rihu. La confiance et la bonne humeur régnaient. Surtout que peu d’argent circulait. Vetalas lui avait confié qu’il avait un peu peur de ne pas pouvoir faire de monnaie mais il sembla optimiste car ce fut tout ce qui lui passa entre les mains.

L’aube fut accueillie avec des soupirs de soulagement par les joueurs comme pour les trois frères. La dernière heure passa lentement et la bonne humeur et l’enthousiasme avaient fait place à la fatigue et à une humeur plus réservée. Les joueurs avaient lutté pour ne pas s’endormir même si certains avaient fini par le faire sur des chaises. Loriol les réveilla un par un et les guida avec un tact surprenant vers la sortie où Rihu disait au revoir. Le rez-de-chaussée était dans un état déplorable et avait besoin maintenant d’un bon ménage qui les occuperait sûrement tout le début d’après-midi une fois qu’ils auraient dormi. Vetalas les rejoignit sur le palier de la porte après s’être battu avec un chiffon qui s’était collé sous ses chausses à cause de l’alcool renversé sur le sol.

-On a fait un bénéfice de vingt pièces d’or, dit le vampire mi-figue, mi raisin. J’espère que le bouche à oreille va marcher parce que ses joueurs-ci ne reviendront pas avant la semaine prochaine.

Loriol priait pour que oui. Si Anir prenait encore plus d’avance, ils allaient perdre le médaillon à jamais. Ils avaient aussi besoin de Gerheim pour les tricheurs. Il était le seul capable de détecter quelqu’un qui aurait voulu les léser. Pour cette soirée, cela aurait été superflu car tous étaient des hommes de confiance mais bientôt, des étrangers se présenteraient à leur porte.

-C’est quoi ce drapeau rouge au milieu de la route ? Demanda Loriol qui était persuadé que ce fanion n’y était pas quelques instants auparavant.

-Oh non… Se contenta de répondre Rihu.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Le combat au-dessus avait calmé sa soif de bataille et il avait eu son compte pour l’année.
Comprendre: il s'est pris une déculotée ??? :P ... ... ... ^_^
-Tu vas tenir jusqu’à la maison ? S’enquit Loriol en tournant sa tête fatiguée vers le drow.

Ce dernier lui fit un signe positif puis un mouvement de menton pour leur dire de continuer. Quand Vetalas lui avait fait remarquer le nombre d’infections que l’on pouvait attraper là-dedans, l’elfe noir avait rétorqué en disant qu’il avait de l’anti-poison dans ses affaires et que tout irait bien lorsqu’ils seraient en sécurité.

Notre Drow n'est p'têt' pas Superman, mais il f'rait un Batman tout à fait décent... ironique pour un Drow... ( :P à tous les "40Kteurs"...)
L’odeur était poignante mais elle ne le dérangeait pas à la différence de Vetalas qui avançait en apnée.
:D ... ... ... :D
Gerheim s’approcha ensuite, il était faible. Même Loriol le remarqua à sa démarche vacillante. Le loup-garou ne lui proposa pas son aide, ils avaient besoin les uns des autres mais il n’allait pas jouer la nourrice. S’il succombait en chemin, c’était que le destin le voulait ainsi. Pourtant, quand le drow perdit connaissance, Loriol le rattrapa en jurant tout qu’il avait en mémoire.
Toujours cette difficulté à se donner un rôle bien défini et à s'y tenir, hein ??? :wink:
J’espère que le bouche à oreille va marcher parce que ses joueurs si ne reviendront pas avant la semaine prochaine.
En parlant de ça: c'est pas risqué d'être sur le devant de la scène, concernant leur nouvelle source de revenus ??? J'aurais cru qu'ils voudraient se faire discrets...
-C’est quoi ce drapeau rouge au milieu de la route ? Demanda Loriol qui était persuadé que ce fanion n’y était pas quelques instants auparavant.

-Oh non… Se contenta de répondre Rihu.

Oh oui... ce qui mène à un:

Vivement la suite !!!

Ils parviennent à fuir mais se retrouvent piéger dans une impasse et bloquer par leur ennemi
Participes (les deux).
après que le premier coup lui ait arraché un hurlement
C'est "avant que" qui est suivi du subjonctif.
Il ne cicatriserait malheureusement pas toute de suite
Le "toute" me paraît... suspect.
Il était quand même immunisé aux poisons flottants dans cette eau.
Ce serait pas un participe, plutôt ?
Ils erraient depuis un bon moment dans ses tunnels
Les tunnels de qui ? "ces".
Ils n’avaient pas l’équipement ni le courage nécessaire pour aller sous terre.
L'équipement n'est-il pas lui aussi nécessaire ?
Cette dernière semblait plus opaque à cet endroit là du conduit.
"cet endroit-là".
à peine eut il passé la porte de la cuisine qu’une voix s’éleva
"eut-il", non ?
En serrant le ventre, on voyait toutes ses cotes
"côtes".
la moins impressionnantes
Accord.
il lui jeta une pile de vêtement
Un seul vêtement ?
Il connaissait le chemin car il allait immédiatement saluer le paysan et l’autre interlocuteur.
"alla", peut-être ?
la bonne humeur et l’enthousiasme avaient cédé place à la fatigue et à une humeur plus réservée
"fait", non ?
Les joueurs avaient luté pour ne pas s’endormir
"lutté".
Le rez-de-chaussée était dans un état déplorable et avait besoin maintenant d’un bon ménage qui les occuperait sûrement tout le début d’après-midi une fois qu’il aurait dormi.
D'accord, cette construction est possible, mais "ils auraient dormi" passe mieux, non ? (C'est toi qui voit)
J’espère que le bouche à oreille va marcher parce que ses joueurs si ne reviendront pas avant la semaine prochaine.
"ces joueurs-ci".
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J'ai quand même été suffisamment douée pour le lire sans le commenter... rattrapons vite cette erreur, d'autant que le chapitre m'a beaucoup plu! Les sarcasmes de Vetalas sont un véritable plaisir et Loriol est un personnage très attachant :D

J'ai ri quand j'ai lu "l'immunité" et "l'anti-poison". Voilà, le problème des égouts est réglé :clap:

Je me rappelle plus s'il y avait des fautes mais pour une fois nous ferons confiance à Gemini et considérerons qu'il a tout relevé! (pourquoi je parle au pluriel moi? :shifty: )

Allez, la suite!

Lib

Modifié par Lightsbirth
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Hop la suite ! Un peu mou mais ce coup-ci c'est pour parler d'un truc. D'un point particulier :wink: Je prépare quelque chose pour marquer quand ça va changer :P Bref, c'est mystérieux ce que je viens de dire, mais normal.

Les compagnons parvinrent à s'enfuir mais Gerheim blessé, finit par s'évanouir. En attendant, les autres organisent la première partie qui est à demi succès car il n'arrivent pas à récolter beaucoup d'argent. A la sortie des joueurs, il remarque un drapeau rouge planté devant la maison.

Chapitre 96

-C’est un mauvais signe ? Demanda Loriol en devançant Vetalas.

-Très, répondit Rihu en soupirant.

Il fronça les sourcils en se rappelant qu’ils n’étaient pas d’ici. Il s’expliqua.

-Le drapeau rouge équivaut à un signal d’ultimatum. Les Dix le font planter quand quelque chose ne leur va pas.

-Il n’aime pas que nous jouions dans leurs plates-bandes, n’est-ce pas ? Comprit le vampire.

-Oui, exactement ! Confirma le paysan joueur.

-Ah ! Soupira d’aise Vetalas comme si on venait de lui enlever un poids. Si ce n’est que ça… Acheva-t-il en baillant. Je vais me coucher !

-Mais… mais ! Bafouilla incrédule Rihu qui regardait Vetalas contourner la maison pour aller se reposer à la grange.

Vetalas l’écouta paniquer et s’étonner de son calme alors qu’il pouvait mourir. Le magicien l’oublia à la seconde où la voix mourut et le laissa seul avec Loriol. Il avait envisagé d’aller dormir dans la maison, même si les chambres étaient en aménagement. Ca aurait toujours mieux valu que le froid et le dur sol de la grange. Si on lui avait dit un mois auparavant qu’il dormirait dans ces conditions, il n’en n’aurait pas cru un mot. Il aurait parié sur un problème mental. Au final, il se convainquit de transférer seul son sac de terre sacrée, seul endroit où il pouvait régénérer, dans une chambre où il dormit bien vite.

Il se réveilla à l’heure de manger. Il pensait avoir entendu des voix dans son sommeil. Il resta néanmoins coi dans son sac qu’il avait mis entre deux armoires. La pièce dans laquelle il se trouvait était la plus désordonnée de toute et tous les meubles couchés au sol lui fournissaient une discrétion satisfaisante. Il s’extirpa lentement et s’approcha de la fenêtre de son étage. Il avait en tête l’avertissement de Rihu et il se demanda si le message des concurrents de l’autre quartier était vraiment sérieux. Pourtant, il était risqué de mener une telle opération en plein jour. Même si la garde était moins importante que la nuit, elle n’accepterait pas le désordre en temps de guerre. Vetalas se pencha par la fenêtre et sourit, à la fois de soulagement et d’irritation.

Loriol semblait se chamailler avec Jeff. L’enfant voulait à priori l’aider à porter les deux grosses piles de fagots que le loup charriait à l’intérieur. Il était clair qu’il serait écrasé sous le poids des bûches mais Jeff, par naïveté ou par bonheur de gêner Loriol, ne voulais pas le comprendre. Il continua même quand le loup-garou le lui expliqua pour la quatrième fois. Le lycanthrope allait perdre patience et il lui mettrait une pile dans les bras et, trop lourde, elle lui tomberait dessus. Pourtant, Loriol parvint à contourner l’obstacle même si une bûche tomba et que Jeff finit par avoir ce qu’il voulait. Ils disparurent dans la maison et Vetalas prit son sac de terre pour aller le remettre dans ses affaires. Il ne pouvait prendre le risque que les paysans prennent le sac pour ce qu’il n’était pas et le remettent dans la nature. Une fois sa besogne correctement faite, il retourna au chaud dans la maison.

L’hiver était mordant. Le ciel était gris et le vent puissant. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu aussi froid, ses vêtements d’apparat n’étaient pas suffisants. Il ferma la porte au moment où les premiers flocons tombèrent. Il grommela tout en frottant ses deux mains l’une contre l’autre pour y faire revenir la chaleur. Loriol et Jeff étaient à une fenêtre et regardaient avec une expression béate la neige tomber. Le grand Jeru regarda l’extérieur avec une moue résignée.

-Ell’ va t’nir cette neige !

Comme aucun des deux compagnons conscients ne bronchèrent, il développa.

-La partie annulée, on va pouvoir continuer d’aménager les chambres !

-Comment ça annulée ? Répéta Vetalas interloqué. Ils ne vont pas se laisser décourager par quelques flocons !

-Je crains que si ! Dit Feleru qui ne portait d’ailleurs pas son habituel chapeau. Les premières neiges tiennent toujours et je vous parie que d’ici une heure, il y aura déjà une énorme couche.

Vetalas se renfrogna. Il ne manquait plus que ça. Le temps aussi se liguait contre eux. Malheureusement pour les compagnons, même la nuit tombée, l’adepte de la nécromancie ne pourrait pas le chasser. Il pouvait invoquer le mauvais temps mais lutter contre le naturel n’était pas dans ses cordes. Il se programma alors une séance de magie. Il devait refaire ses stocks de composants et il avait vu un champignon non loin de là qui pourrait lui être utile. Il devait le prendre avant que la neige le fasse disparaître. Il avait aussi besoin de toiles d’araignées mais la maison en regorgeant ce ne serait pas un problème. Vetalas allait renouer avec l’espionnage magique, chose qu’il ne connaissait que par les connaissances transmises par feu son deuxième père vampire.

Le mort-vivant jeta un coup d’œil à l’extérieur par-dessus l’épaule des deux premiers observateurs. La ville s’était déjà recouverte d’une pellicule blanche et effectivement, elle ne fondait pas, preuve que l’entassement allait se poursuivre. Les rues étaient vides et personne n’allait sûrement braver le froid aujourd’hui. Le crépitement du feu qui brûle dans la cheminée le fit se retourner. Feleru venait d’allumer un foyer et Vetalas l’en remercia intérieurement car il faisait vraiment froid même dans la maison. Le noble s’approcha des premières flammèches et se mit dos à l’âtre. Une odeur de bois brûlés emplit rapidement la pièce.

Rihu apparut dans la pièce un torchon en main. Il sentait la nourriture et cela eut le mérite de ramener l’attention de Loriol de ce côté-ci de la pièce. Jiru partit aider son frère et la table fut rapidement mise et tous s’installèrent pour manger. Aujourd’hui, il y avait du pâté en croûte que Vetalas mangea avec empressement car il mourait de faim. Il se dit pendant ce repas frugal qu’il avait besoin de sang frais. Il ne lui en restait plus beaucoup, à peine plus qu’une outre de sang de vache. Vetalas se surprit à garder les pieds sur terre et de ne pas céder à ses caprices. En même temps, il se rendit compte que sa nature humaine le menottait. Il était dépendant de sa conscience et chaque acte de barbarie aggravait les crises suivantes. S’il n’avait pas été mort, il serait sûrement devenu fou.

Chassant ces préoccupations qui se résoudraient à la récupération du médaillon, il acheva une collation classique indigne de sa condition supérieure mais avec le mérite d’être nourrissante. Le repas avalé et une conversation innocente faite, les six retournèrent ranger un peu, Gerheim remplacé par Jeff qui s’était fondu avec facilité parmi eux sans que personne ne proteste. Il se contenta de regarder toute la journée ce qui agaça légèrement Vetalas qui le dénigra tellement subtilement que l’enfant ne comprendrait probablement jamais. Les chambres furent vidées entièrement sauf celle où récupérait Gerheim. Loriol tapa plusieurs fois contre la porte soi-disant de façon involontaire. Les trois chambres du premier étage étaient prêtes pour la réception de trois personnes. Vetalas trouva ça insuffisant et il ne se gêna pas pour le faire remarquer. S’ils ne pouvaient accueillir que six personnes au total, autant fermer boutique immédiatement.

Le problème était qu’étant une maison ancienne, les lits étaient des gros meubles emplissant la plupart de la pièce. La solution était de les revendre et de racheter à la place de plus petits lits prenant moins de place mais ce qui permettrait d’accueillir plus de monde. Il y avait donc deux autres petits problèmes qui en découlaient, le premier était de sortir les lits de ces pièces alors que ces dernières semblaient avoir été construites autour des couches. Et l’autre anicroche, et pas la moindre, était de convaincre les paysans de se séparer de leurs meubles ancestraux et sûrement à forte valeur affective. Vetalas reporta ce problème au lendemain car n’ayant pas énormément faim, il alla discrètement à la grange. Il prit une grosse cape qui ressemblait étrangement à un tapis mais qui ferait l’affaire pour aller jusqu’à là-bas. La nuit était noire et profonde et la lumière semblait venir de la neige elle-même.

La couche mesurait un peu moins d’un mètre et Vetalas eut vraiment du mal à la traverser. Il sautilla sur le sol quand il parvint au bâtiment pour se débarrasser de la neige. D’un coup de sonar, il s’assura d’être seul et alla chercher quelques composants. Une fois pris le fameux champignon et une fleur qu’on appelait poison bleu, il prit ensuite un disque de métal incurvé que Loriol avait utilisé pour regarder son reflet. Il mit la partie arrondie sur le sol et un peu de neige dessus afin de former une flaque de la taille d’une assiette. Le vampire commença son incantation et la feuille se désagrégea dans le liquide sans la moindre fumée mais troublant légèrement l’eau. Il rajouta ensuite le champignon tout en continuant de prononcer les paroles rituelles. Il ferma les yeux et se concentra sur l’image de Anir.

L’eau vira au noir et une image apparut. D’abord obscure puis de plus en plus nette. Vetalas pencha sa tête au-dessus du miroitement et observa. La nuit était aussi profonde que les alentours de la grange, ils n’étaient donc pas encore arrivés jusqu’à la capitale. Le contrôle sur la vision était difficile à mettre en œuvre mais il réussit à reculer pour avoir un aperçu plus global. Ca ne lui servit pas à grand-chose car le campement ressemblait fort à ce qu’il avait vu quand ils en faisaient partie. Anir se leva et s’approcha d’un chariot d’où il tira un coffret qui tira un sourire à Vetalas. Il avait tenu ce coffret en main… Il regarda le chef mercenaire l’examiner, tenter de l’ouvrir mais abandonner pour le remettre à sa place. Cette tentative rappela au noble qu’il devait aussi trouver où les deux autres avaient caché les clés. Il fit disparaître l’image en la touchant du doigt puis ferma les yeux et invoqua une nouvelle image.

Cette fois-ci, ce fut l’image de Lieles qui apparut. L’inquisiteur était dans une petite pièce très élégante et tout en bois. Il y avait tout un tas d’effigies religieuses et l’homme de foi en regardait une tout en tournant le dos à son interlocuteur. Ils devaient être dans une pièce de la cathédrale. Vetalas ne pouvait pas entendre ce qu’il se disait car le sort ne le permettait pas et il ne voyait pas le visage des deux hommes. Le mort-vivant n’avait pas souvenir d’avoir croisé l’autre bien que son visage rappelait celui qui s’était avancé et avait terrassé la sorte de pieuvre sous les trois villages. Il portait une simple chemise et pantalon par-dessus lesquels un baudrier se croisait sur son torse et qui soutenait deux armes à feu. L’inquisiteur se tourna d’un seul mouvement en fronçant les sourcils. Vetalas crut que c’était sur quelque chose qu’avait dit le second mais il comprit que non quand l’autre tourna sa tête vers lui. Il fit un mouvement de main et l’image disparut. Le vampire pesta et soupira. Le plus jeune avait vraiment du talent.

Le sort ne l’ayant pas vraiment fatigué mais sa journée à tout déplacer si, il décida de se reposer ici. Le froid ne le tuerait pas tant qu’il ferait nuit et il aurait le temps ensuite de rentrer. Il but la dernière outre de sang et entra dans son sac qu’il glissa dans une botte de foin où il se cacha. Tout le monde dormant dans la maison, il ne devait pas s’exposer. Une chouette se posa sur une poutre. A ses ordres, l’animal le préviendrait de toute intrusion. La terre maudite ayant tout de suite sa propriété curative, Vetalas s’assoupit. Le vampire se réveilla en ayant l’impression d’avoir vraiment dormi pour la première fois depuis des semaines. Le noble s’étira et retourna à la maison en traversant de nouveau la neige dans l’autre sens. Heureusement, celle-ci avait fortement diminué après la fin des hostilités et dépassait à peine son tibia. Les affaires allaient reprendre.

En entrant, Vetalas s’assit à la table alors que tout le monde finissait son petit déjeuner. Il devait être deux heures avant le zénith. Personne ne lui posa de question quant à ses activités nocturnes et il but seulement un jus de fruit frais mais assez amer qui lui fit perdre ce goût sec qu’il avait dans la bouche. Une conversation, mêlée à l’excitation de la soirée qui s’annonçait, commença entre les six présents. Chacun s’organisa un rôle et ils se demandèrent combien de personnes allaient revenir et si leurs voisins de l’autre quartier allaient faire parler d’eux. Vetalas se surprit à apprécier ce moment. Les paysans le laissaient tranquille, ne posaient pas trop de questions et vivaient simplement l’instant présent. Une combinaison qui faisait que, au moins pour sa part, il ne les éliminerait sûrement pas en partant. Un Gerheim blessé apparut alors dans l’escalier.

-Combien de temps j’ai dormi ? Demanda-t-il.

-Plus d’une journée ! Répondit Jeff.

Les yeux verts se fixèrent sur l’enfant comme s’il se demandait ce qu’une telle créature pouvait faire ici. Il ne dit pourtant rien. Le drow vint s’asseoir et Vetalas observa sa démarche. Il fallait vraiment savoir sa blessure pour voir le léger boitillement que produisait le drow en marchant. L’éclaireur soupira en se prenant la tête dans les mains.

-Que s’est-il passé ?

La conversation continua alors après qu’un des paysans fit un grossier résumé de la situation. Vetalas et Loriol s’entendirent d’un coup d’œil pour raconter plus tard ce qu’il s’était passé après son évanouissement.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Eh bien j'attends ce mystérieux évènement dont tu nous parles avec impatience!

C'était un chapitre de transition donc je n'ai pas grand chose à dire, à part que je me rappelais pas qui avait assassiné la créature des trois villages :wink:

Allez, la suite!

Lib

Il n’aime pas que nous jouions dans leur plate bande, n’est-ce pas ?
sur leurs plates-bandes
Bafouilla incrédule Rihu qui regardait Vetals
Vetalas
Il se réveilla à l’heure de manger. Il pensait avoir entendu des voix dans son sommeil. Il resta coi dans son sac qu’il avait mis entre deux armoires. La pièce était la plus désordonnée de toute et tous les meubles couchés au sol lui fourniraient une discrétion satisfaisante. Il s’extirpa lentement et s’approcha de la fenêtre de son étage.
Alors là par contre, je n'ai rien compris. Les voix dans son sommeil, c'est ses amis qui se préparent à aller manger, soit. Mais pourquoi est-ce qu'il reste coi? Coi signifie "frappé de mutisme et d'immobilité" alors je ne vois pas du tout le rapport. Pourquoi la quatrième phrase est-elle au conditionnel? C'est incohérent. Sinon, c'est "la plus désordonnée de toutes".
Jeff finisse par avoir ce qu’il veuille.
problème de concordance des temps, "ce qu'il ait voulu" non?
Ils ne vont pas se laisser décourager pas quelques flocons !
par quelques
Même le temps se liguait contre eux. Malheureusement pour eux, même la nuit tombée,
répétition de "eux" et de "même"
Une fois prit le fameux champignon et une fleur qu’on appelait poison bleu. Il prit un disque de métal
virgule après "poison bleu"
Le vampire se réveilla en ayant l’impression d’avoir vraiment dormi pour la première fois depuis des semaines.
il a cette sensation parce qu'il a dormi dans son sac de terre sacrée n'est-ce pas? Alors pourquoi il n'a pas déjà eu cette impression le matin avant d'aller déjeuner?
ce simple moment. Les paysans le laissaient tranquille, ne posaient pas trop de questions et vivaient simplement l’instant présent
répétition de "simple" Modifié par Lightsbirth
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Hop la suite ! Un peu mou mais ce coup-ci c'est pour parler d'un truc. D'un point particulier :sorcerer: Je prépare quelque chose pour marquer quand ça va changer :P Bref, c'est mystérieux ce que je viens de dire, mais normal.
Tellement mystérieux que : :wink: ... donc je passe et y penserai plus tard...

Tiens !!! Le résumé n'est plus en italique... (si !!! Et c'est important... je tiens à mes p'tites habitudes...)

-Le drapeau rouge équivaut à un signal d’ultimatum. Les Dix le font planter quand quelque chose ne leur va pas.

-Il n’aime pas que nous jouions dans leur plate bande, n’est-ce pas ? Comprit le vampire.

-Oui, exactement ! Confirma le paysan joueur.

-Ah ! Soupira d’aise Vetalas comme si on venait de lui enlever un poids. Si ce n’est que ça… Acheva-t-il en baillant. Je vais me coucher !

-Mais… mais ! Bafouilla incrédule Rihu qui regardait Vetals contourner la maison pour aller se reposer à la grange.

On les tue tous et on prend le contrôle de la pègre locale... :wink: (ben quoi ??? I' doivent penser à leurs vieux jours, à "après le Médaillon"...)
Feleru venait d’allumer un foyer et Vetalas l’en remercia intérieurement car il faisait vraiment froid même dans la maison.
Ca lui aurait écorché la bouche de le faire pour de bon ??? :wink::P:sorcerer:
Vetalas se surprit à apprécier ce simple moment. Les paysans le laissaient tranquille, ne posaient pas trop de questions et vivaient simplement l’instant présent. Une combinaison qui faisait que, au moins pour sa part, il ne les éliminerait sûrement pas en partant. Un Gerheim blessé apparut alors dans l’escalier.
:sorcerer: Dire que je me suis fait prendre au piège par la première phrase...

Juste pour me faire mousser ^_^ : je l'sentais qu'une nouvelle maison de jeux n'allait pas faire que des heureux... tout ça pour dire:

Vivement la suite !!!

à la fois de soulagement et à la fois d’irritation
Y a vraiment besoin du second ???
Loriol parvint à contourner l’obstacle même si une bûche tomba et que Jeff finisse par avoir ce qu’il veuille
Outre la concordance, le subjonctif est-il vraiment nécessaire ?
elle ne fondait pas preuve que l’entassement allait se poursuivre
Pas de "," après "pas" ?
Une odeur de bois brûlée emplit rapidement la pièce.
C'est l'odeur, et pas le bois, qui est brûlée ?
Il se dit pendant ce repas frugal qu’il avait besoin de sang frais. Il n’avait plus qu’une outre et c’était celle d’une vache.
Là, ça fait... bizarre... (ça donne "l'outre d'une vache")
il acheva un repas classique indigne de sa condition supérieure mais avec le mérite d’être nourrissant. Le repas avalé et une conversation innocente faite, les six retournèrent ranger un peu
Echo.
La solution était de les revendre et de racheter à la place des plus petits lits
"de".
Une fois prit le fameux champignon et une fleur qu’on appelait poison bleu. Il prit un disque de métal incurvé que Loriol avait utilisé
Outre le "." malvenu, c'est "pris" (le premier).
Il mit la partie arrondie sur le sol et mit un peu de neige dessus
Echo.
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  • 2 semaines après...

Bien ! Voici un nouveau chapitre. Je préviens, j'ai beaucoup de dossiers ( in the past ) et d'examens ( plus tard ) qui explique que j'écris irrégulièrement :P Normalement, je devrais pouvoir prendre de l'avance ce week end ! Bon frère m'a lancé une pique ( peu fondée :P ) comme quoi mon texte était trop long et que tout le monde voulait que ça se finisse, c'est pas vrai hein ? ^_^ Vous voulez plus court ? :D Déjà que j'ai perdu kroxi là :wink:

Bon, trève de blabla, voici la suite.

A cause de la neige, la partie doit être annulée. Vetalas décide alors de mettre à profit ce répit pour faire de la divination. Il observe d'abord Anir mais ne voit seulement que le fait qu'il était encore dans la nature. Il continue ensuite avec Liesles qui dissipe son sort avant qu'il n'ait le temps de voir quoique ce soit. Pour terminer, Gerheim se réveille après avoir récupéré de sa blessure à sa jambe.

Chapitre 97

Loriol finit de tasser la neige avec son pied. Il s’ennuyait ferme et pour s’occuper, il s’évertuait à dessiner des animaux en relief. La nuit était tombée et la neige, persistante bien qu’encore en petite quantité, avait tellement refroidi l’atmosphère que le loup s’était résigné à mettre une grossière cape. C’était un vulgaire morceau de tissu qu’utilisaient les faucheurs en été mais elle faisait largement l’affaire : le vent était moins pénétrant. C’était la raison pour laquelle Jeff, que tous supportaient bien visiblement, restait sur le pas de la porte, caché dans une couverture. Loriol, quant à lui, faisait des allers-retours entre l’escalier principal et le coin de la maison pour surveiller la porte arrière, exceptionnellement verrouillée.

Deux torches semblaient peiner à éclairer la ruelle et étaient mises sur les deux bâtisses qui faisaient face à celle des paysans. Dix clients étaient déjà rentrés et Loriol avait fait consciencieusement son travail. Il les avait tous fouillés et, pour les plus louches d’entre eux, le loup-garou avait demandé à Jeff d’aller chercher un des paysans afin d’avoir une confirmation. Les armes étaient toutes déclarées et rangées dans la cuisine. Deux personnes furent déboutées et durent partir. Les deux proscrits s’en allèrent en jurant et l’un d’eux dut fuir lorsque Loriol lui courut après lorsque les propos devinrent intolérables. Un autre cas anima ce début de soirée, Jeff réussit à voir de loin le visage d’un individu arrivant qu’il définit comme un assassin. Loriol sur ses gardes le refusa mais l’autre hocha seulement la tête et partit diligemment avec un regard vers Jeff qui s’était caché depuis le début dans les couvertures.

Plus tard, alors que le couvre-feu allait bientôt s’appliquer, ce même individu apparut dans la ruelle entre les deux bâtiments éclairés. Le lycanthrope le reconnut à son odeur. L’assassin ne traîna pas. Il fit demi-tour et repartit avant que Loriol ne réagisse. Le bruit des trente joueurs désormais présents lui fit oublier alors ce détail. Pour terminer, alors que la garde était déjà passée trois fois en une heure, un individu encapuchonné apparut au bout de la rue, côté rempart, et avança le long de l’avenue. Il regarda la maison et Loriol pendant une dizaine de secondes puis fila tout droit en déposant quelque chose. Le loup-garou n’avait pas bougé de la porte d’où il avait observé la scène. Grâce à son flair, Loriol remarqua que cette personne n’était pas celle d’avant. La curiosité l’emportant, il vérifia que les soldats n’arrivaient pas et alla ramasser ce que l’individu avait laissé.

Loriol le tendit à Jeff et referma la porte d’entrée tout en jetant des coups d’œil qui se voulaient furtifs par la fenêtre. Le loup regarda l’autre enfant déplier le tissu. C’était un drapeau noir.

-Je parie que c’est mauvais signe ! Dit sans surprise Loriol.

Jeff hocha la timidement la tête. Le loup-garou regarda de nouveau par l’interstice du volet et renifla. Hors de la maison, l’air était secoué de bourrasques et le lycanthrope ne parvenait pas à sentir l’arrivée d’éventuels assaillants.

-Combien de temps on a ? Demanda Loriol.

-J’chais pas ! Répondit en retour Jeff en secouant sa couverture.

Il paraissait calme et détaché mais Loriol l’entendit apeuré.

-Reste-là et va prévenir Gerheim et Vetalas de se tenir sur leurs gardes, lui intima son aîné, au moins de taille.

-Mais… ? S’indigna l’enfant.

-Ferme-la ! Lui dit brutalement Loriol. C’est pas un jeu. Fais ce qu’on te dit !

L’enfant resta la bouche ouverte et ses grands yeux bruns n’assimilèrent qu’avec peine. Loriol ressortit et le vent le claqua immédiatement. Ses cheveux, même récemment coupés lui génèrent la vue un bref instant. La neige se remit à tomber. Elle formait un rideau mobile horizontal empêchant de voir à plus d’une demi-douzaine de mètres et transformant la zone en une atmosphère irréelle et inquiétante. La neige fondait de moins en moins lorsqu’elle touchait le sol et la peau de Loriol qui n’avait pas repris la cape.

Loriol ne savait pas si c’était dû au vent mais à travers la tempête blanche, il eut l’impression d’entendre des voix. Le loup se dirigea rapidement vers une charrette de l’autre côté de la rue. Celle-ci était vide et déjà bien remplie de neige. Les flocons lui tambourinaient le dos tandis qu’il se penchait pour arracher un rayon de la roue. Il en choisit un qui en mesurait le diamètre puis l’arracha d’un coup sec. Armé d’une barre de fer gelée à peine plus courte que sa jambe, il retourna aux pieds des escaliers de la maison et attendit. Cinq bonnes minutes passèrent et Loriol était de plus en plus recouvert par la neige et se fondait admirablement dans le paysage.

Il commençait à douter de son ouïe quand un éclat de voix l’alerta. Tout était laiteux et les bourrasques l’aveuglaient comme si on avait mis un mur blanc tout autour de lui. Suivant son intuition, il alla dans la direction de l’allée où était apparu le voleur. A mesure qu’il s’approchait, il sentait sa colère monter et sa transformation se faire. Les poils gris le recouvrirent et sa morphologie changea. Les oreilles, une queue et un museau apparurent. Loriol avança avec prudence vers l’emplacement approximatif de la ruelle. Il se fit repérer avant qu’il ne vit quiconque.

-Attention ! Fit une voix dans la brume.

Loriol se demandait comment ils avaient pu le voir alors que cette purée de poids s’abattait de partout et lui fouettait même les yeux. Il dut avancer de quelques pas pour commencer à voir les premières silhouettes sombres se découper. Loriol hésita une seconde en se demandant si l’inquisiteur ne les avait pas traqués jusque là. Il écarta cette futilité rapidement. Il devait vérifier en espérant que ce ne soit pas non plus la garde. Quand le loup-garou avança encore, il mit un pied dans le passage étrangement épargné par l’accalmie neigeuse. Une dizaine d’hommes se trouvait là. Armés, cagoulés mais visiblement surpris de voir que les problèmes venaient directement à eux. Plusieurs reculèrent en voyant la chose qui les défiait. Même couvert de neige, ils virent que Loriol n’était pas vraiment humain.

Le plus téméraire d’entre eux attaqua le lycanthrope. Il chargeait épée levée et son cri se perdit dans le vent qui s’écrasait sur les murs voisins. Loriol plongea sa barre métallique dans l’estomac de l’homme qui laissait là une opportunité flagrante. L’homme lâcha son épée et expira tout l’air qu’il avait dans ses poumons. Personne ne bougea. Loriol regardait droit devant lui et entendit quelqu’un chuchoter que ça ne devait pas se passer ainsi et qu’il n’y aurait pas dû avoir de défense. Les envoyés des Dix paraissaient trop bousculés pour réfléchir.

-Partez ! Clama Loriol la barre en avant comme une baguette.

Deux voleurs ne se firent pas prier et vinrent rapidement chercher leur camarade avec méfiance. Ils battirent ensuite en retraite devant le loup.

-On reviendra ! Lança un homme. On est prévenu !

-C’est ça… Grommela à voix basse Loriol. Compte dessus…

Loriol les regarda disparaître dans les profondeurs de la nuit et de la tempête de neige pour ensuite lui aussi regagner sa demeure. Le loup-garou l’atteignit à travers le chaos ambiant et se demanda comment il ne s’était pas perdu ni à l’aller, ni au retour. On y voyait plus qu’à un mètre et il n’y avait aucun point de repère. Il claqua la porte et vit que Vetalas et Gerheim l’attendaient plutôt soulagés de le voir apparaître.

-Alors ? Demanda sans préambule le vampire.

-C’était rien de spécial. Mais vont revenir, obligé ! C’étaient des débutants.

-Espérons que la tempête de neige calme leurs passions… Dit Rihu qui avait capté ce morceau de la conversation en passant.

-Nous avons gagné un jour tout au plus, résuma le noble en haussant les épaules. Demain sera une autre journée.

Comme si de rien n’était, chacun partit reprendre son poste. Jeff servait de guetteur extérieur même s’il n’y avait pas grand-chose à voir, Vetalas dirigeait la table de poker, Gerheim tournait pour vérifier la cohérence des attitudes et des parties pour trouver les tricheurs et Loriol se tenait prêt à intervenir en cas de trouble. La bonne humeur régnant pour le moment, il partit aux cuisines où Jiru s’afférait.

-D’jà y en a qui sont montés dormir, lui apprit le paysan pour engager la conversation.

L’homme coupait quelques ingrédients et préparait un repas. L’enfant loup s’adossa à une table vierge de toute utilisation et le regarda faire. Sans l’attente d’une quelconque réponse, le paysan continua.

-Y dorment avant et jo’ront après les autres. C’ sera plus facile pour eux de jouer les part’es suivantes, en plus, ils sont sûrs d’ dormir un peu.

Jiru jura ensuite avec force et conviction. Il venait de se couper et se tenait le doigt pour éviter de saigner de partout. Il prit un vieux chiffon et se l’entoura autour de la plaie pour arrêter l’afflux sanguin. Loriol secoua la tête de pitié et partit prendre la relève. Le paysan ne dit rien quand il vit que le loup savait y faire. Il accueillit même plutôt avec le sourire le fait que quelqu’un le relaie un peu pour qu’il puisse se soigner tranquillement. Il le rejoignit ensuite pour lui apporter les ingrédients au fur et à mesure. Ils en profitèrent alors pour discuter d’un de leurs seuls points communs : la cuisine. Vetalas entra dans la cuisine et manifesta son étonnement de voir Loriol à l’œuvre par une question :

-Comment sais-tu cuisiner ?

Dans sa question transparaissait le fait qu’il ne devait être qu’une bête et que c’était normalement hors de sa portée.

-Avant, fit Loriol avec un sourire nostalgique sans lâcher l’eau qui bouillait des yeux, j’étais ami avec un cuisinier et j’aimais bien le regarder faire. J’étais infirme et ça me changeait les idées !

-Comment cela infirme ? S’étonna le vampire de la porte.

-Rien… Se renferma Loriol qui regrettait de s’être allé dans cet élan de nostalgie.

Il avait beaucoup trop parlé à son goût.

-Et il lui est arrivé quoi à ton ami ? Demanda Vetalas en reprenant une voix dénigrante.

-Il est mort… Rétorqua Loriol en tournant ses yeux verts en direction du noble. Mangé dans sa propre marmite…

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Bien ! Voici un nouveau chapitre. Je préviens, j'ai beaucoup de dossiers ( in the past ) et d'examens ( plus tard ) qui explique que j'écris irrégulièrement :D Normalement, je devrais pouvoir prendre de l'avance ce week end ! Bon frère m'a lancé une pique ( peu fondée :D ) comme quoi mon texte était trop long et que tout le monde voulait que ça se finisse, c'est pas vrai hein ? :wink: Vous voulez plus court ? :P Déjà que j'ai perdu kroxi là :P
Je propose une expédition punitive avec, à la clef, pendouillage par les pied au-dessus d'une fosse peuplée de saurus (sauri ???) affamés...
Bon, trève de blabla, voici la suite.
Sans résumé... (j'ai précisé que j'avais tendance à être obsessionnel ???)
Un autre cas anima ce début de soirée, Jeff réussit à voir de loin le visage d’un individu arrivant qu’il définit comme un assassin. Loriol sur ses gardes le refusa mais l’autre hocha seulement la tête et partit diligemment avec un regard vers Jeff qui s’était caché depuis le début dans les couvertures.
Calme... trop calme... il mijote quelque chose... attention, les "amis" !!! :D
Loriol se demandait comment ils avaient pu le voir alors que cette purée de poids s’abattait de partout et lui fouettait même ses yeux. Il dut avancer de quelques pas pour commencer à voir les premières silhouettes sombres se découper. Loriol hésita une seconde en se demandant si l’inquisiteur ne les avait pas traqués jusque là. Il écarta cette futilité rapidement. Il devait vérifier en espérant que ce ne soit pas non plus la garde. Quand le loup-garou avança encore, il mit un pied dans le passage étrangement épargné par l’accalmie neigeuse. Une dizaine d’hommes se trouvait là. Armés, cagoulés mais visiblement surpris de voir que les problèmes venaient directement à eux. Plusieurs reculèrent en voyant la chose qui les défiait. Même couvert de neige, ils virent que Loriol n’était pas vraiment humain.
Cool, comme passage... Go, loriol !!!
-Avant, fit Loriol avec un sourire nostalgique sans lâcher l’eau qui bouillait des yeux, j’étais ami avec un cuisinier et j’aimais bien le regarder faire. J’étais infirme et ça me changeait les idées !

-Comment cela infirme ? S’étonna le vampire de la porte.

-Rien… Se renferma Loriol qui regrettait de s’être allé dans cet élan de nostalgie.

Surtout qu'il a fini par le bouffer, non ??? Pas gai, tout ça... :P
Il avait beaucoup trop parlé à son goût.

-Et il lui est arrivé quoi à ton ami ? Demanda Vetalas en reprenant une voix dénigrante.

-Il est mort… Rétorqua Loriol en tournant ses yeux verts en direction du noble. Mangé dans sa propre marmite…

Ah ben oui... c'est que je suis, donc... B)

Euh, c'est tout ??? pas qu'j'ai point aimé... loin de là !!! Mais c'est... court... t'as dit "irrégulièrement", pas "à p'tite dose", syndrome de sevrage, manque, et tout ça, quoi...

De mon avis, ne change rien, c'est parfait

Toujours un petit gout de trop peu je dirais... :P

Ouais !!! ^_^

Vivement la suite !!!

l’un d’eux fuir
A conjuguer.
Ses cheveux, même récemment coupé lui génèrent la vue un bref instant.
Accord.
Il commençait à douter de son ouï
Typo ?
Il se fit repérer avant qu’il ne voie quiconque.
Là, un imparfait irait mieux, je dois dire.
cette purée de poids s’abattait de partout et lui fouettait même ses yeux.
Redondance.
Deux voleurs ne se firent pas prier et virent rapidement chercher leur camarade
Typo ?
C’était des débutants
"C'étaient".
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Meuh non! :P

On veut un texte long et avec une bonne espérance de vie. Dans le cas ou tu le raccourcirais... je connais un très sympathique elfe noir de Hag Graef, un certain Malus. Je suis sur qu'il pourrait te faire changer d'avis. :crying:

A part ça, ravi de voir que l'intrigue continu et j'adore la dernière réplique de Loriol, c'est définitivement mon personnage favori! :angry:

Ogre, lecteur pas toujours présent mais assidu.

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Eeeeh bien ! Ca m'a pris du temps pour tout lire, mais c'est chose faîte :)

Bon, là j'ai pas grand chose à dire qui n'ait été dit. J'aime bien cette histoire là ! On s'ennuie pas quoi, les personnages ont chacun leur caractère (dans le bon sens du terme), l'intrigue est assez originale, au début j'ai cru qu'un vampire et un loulou, ça ferait trop... bourrin quoi. Mais finalement ils ont du fil à retordre, donc tant mieux :P

Bref, j'attends la suite.

Quant à la longueur... certes ça doit décourager les nouveaux venus (qui a dit que j'étais aussi un "nouveau" ? :) )

Mais pour moi, continues, tu réussis ce que je trouve particulièrement difficile : faire d'un texte... ben un roman, quoi, sans pour autant que ça s'essouffle (dure, duuure, la vie d'un faiseur d'aventures !)

Et pis ça manque encore de dragon-liches-fougère-garou du Chaos Universel, là :innocent:

Edit : après avoir lu le message du criquet-dragon d'en dessous, j'ai des remords ; en fait, fais-le comme tu le sens quoi (cela dit, m'étonnerait que ça s'arrête au prochain chapitre, y'a comme qui dirait trop de portes ouvertes à refermer :huh: )

Modifié par Fandalg
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Si je peux me permettre une petite intrusion, moi qui n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout jusqu'ici (j'y vais petit à petit, malheureusement, mais je ne désespère pas d'arriver à la fin), je ne t'encouragerai pas à continuer éternellement.

Certes, sur ce que j'en ai lu jusqu'ici, cette saga est bien agréable, et il est presque logique d'en demander toujours plus. Mais à mon avis tu gagnerais à la terminer sans trop faire traîner.

Pourquoi? il y a plusieurs raisons à ça : tout d'abord, il y a le risque que tout cela s'essouffle et qu'on ait plus envie de lire pour l'intrigue mais parce qu'il serait dommage d'avoir lu un pavé comme ça sans avoir la fin. (Ca n'est pas le cas, mais bon, sait-on jamais...).

Ensuite, parce que finir un texte de façon satisfaisante est à mon sens extrêmement difficile, et que poursuivre un texte consiste en quelque sorte à une lâcheté (soyons fous, lâchons les grands mots :innocent: ) devant une échéance qui risque de ne pas contenter les lecteurs. Bon, je grossis le trait, heing, mais j'imagine que l'idée est passée :huh:

Alors, oui à une fin, que tu es libre bien sûr de faire ouverte pour éventuellement revenir sur le thème un peu plus tard :)

Maintenant que j'ai mis mon grain de sable, je retourne à ma lecture

Modifié par Waz
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Je rebondis sur Waz, si c'est permis: autant continuer pour éviter de finir, c'est... naze... autant finir par peur de lasser, c'est... dommage (on va dire) si la situation ne s'y prête pas. Ce n'est pas plus aux Lecteurs qu'à l'Auteur de décider de finir: c'est à l'Histoire de se terminer d'elle-même de sa belle mort !!!

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Me voici me voilà, à la bourre mais bien là! J'approuve complètement Waz, Gemini etc, fais-le comme tu le sens, en essayant de trouver l'équilibre entre une fin trop abrupte et une fin trop longue à venir.

Sans résumé... (j'ai précisé que j'avais tendance à être obsessionnel ???)
Tout à fait d'accord! (chacun son obsession n'est-ce pas :wink:)

Un chapitre trop court (quoique, vu que j'ai pas des masses de temps, ça me va X-/) mais vraiment sympa, ça se lit tout seul, j'ai bien aimé!

Quelques trucs (somme toute, pas grand chose ^_^ ):

Grâce à son flair, Loriol remarqua que cette personne n’était pas celle d’avant. La curiosité l’emportant, il vérifia que les soldats n’arrivaient pas et alla ramasser ce que la personne avait laissé.
répétition de personne (l'étrange/le discret/le furtif individu)
le lycanthrope ne parvenait pas à sentir l’arrivée d’éventuels assaillants.
C'est quelque chose qui me gêne régulièrement, à savoir l'étendue des pouvoirs de nos héros. Un coup, Loriol peut tout sentir à 1,5 km à la ronde (si je me rappelle bien du chiffre :) ), puis quelques bourrasques et il ne sent plus rien à 10 mètres!
-Reste-là, lui intima son aîné, au moins de taille. Va prévenir Gerheim et Vetalas de se tenir sur leurs gardes.
je suis restée bloquée là-dessus à la première lecture: reste-là mais en fait pars? J'aurai plutôt vu quelque chose du genre "va prévenir puis reste à l'intérieur" (en résumé)

Voili voilà, chapitre suivant!

Lib

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Bien et bah merci à tous, ça fait du bien de temps en temps de savoir qu'y a quand même des personnes, même discrètes, qui lisent :) Ca m'a redonné un bon coup de motivation, je vous le cache pas !!! Alors sur les remarques avant que je mette la suite :

Au niveau de l'histoire, on a dépassé le milieu je pense. Il reste encore deux gros morceaux va-t-on dire. On va commencer à refermer progressivement les portes. Et sur la fin, je vous fais une surprise équivalente à l'exil par les siens dans l'Ascension d'un héros. Bref tout ça pour dire que la fin, c'est la première chose à laquelle je réfléchis et je sais où on va. Donc je vais pas en rajouter pour la faire traîner sauf si quelque chose me plait vraiment. Je me tiens à mon idée et je pense pas que l'histoire s'essoufflera.

dragon-liches-fougère-garou du Chaos Universel, là

Ben y avait une sorte de fougère du chaos ! Ca compte ? ^_^

Allez, à l'histoire !

Loriol est en train de surveiller la maison quand on laisse devant chez eux un nouveau drapeau. Le rouge étant substitué par un noir, symbole de mort. Ils maintiennent la partie et grâce à Jeff qui identifie des voleurs voulant se joindre à eux et à l'intuition de Loriol qui tombe sur les voleurs alors qu'ils se préparent, ils réussissent à passer une soirée tranquille.

Chapitre 98

Gerheim surveilla le départ des joueurs dans l’aube journalière. La neige était bien tombée cette nuit mais les va-et-vient des soldats avaient gardé un chemin moins atteint par les intempéries. Gerheim décrocha une stalactite qui pendait au-dessus du porche en se disant que ce n’était pas humain des températures pareilles. Il resserra sa cape et sa capuche qu’il n’avait pourtant pas mise de la soirée. Gerheim n’avait vu aucun comportement suspect pendant les jeux mais il s’avoua qu’il avait été négligeant. D’abord car tout le début de soirée, il n’avait fait que penser à sa jambe et qu’ensuite, il avait songé à un remède contre les voleurs.

Il se rendit soudain compte qu’il était seul dehors lorsqu’on lui souhaita un bon repas. Il retourna au chaud et ferma la porte. Vetalas et Loriol devaient être partis se coucher à la grange car seuls les paysans s’activaient sans énergie aucune. Rihu avait l’air hagard et ne faisait que bailler depuis la chaise sur laquelle il était assis. Feleru ouvrait légèrement un volet pour qu’un peu d’air frais vienne remplacer celui oppressant de l’endroit. Et pour terminer, Jiru passait un rapide coup de balai pour rassembler les plus gros déchets. Gerheim monta à l’étage pour se reposer. En grimpant les marches, il sentit nettement sa blessure le brûler. Il serra les dents pour atténuer la douleur puis reprit l’ascension. Pour se changer les idées, il se demanda pourquoi Vetalas ne dormait pas confortablement dans un lit plutôt que dans la froide grange.

Il n’eut pas vraiment le temps de développer la question – ni la véritable envie d’ailleurs – qu’il se jeta rapidement sur un lit, face contre matelas. Les draps sentaient plusieurs odeurs de transpirations différentes mais cela ne l’empêcha pas de sombrer rapidement dans le sommeil dans une sensation de bien-être et de remerciement créée par sa jambe. Il dormit d’une traite et pourtant, quand il se leva, il avait l’impression d’être encore plus fatigué et que seulement une seconde s’était écoulée. Il dut aller voir par la fenêtre de la chambre voisine, la sienne n’en disposant pas, la position du soleil pour être sûr d’avoir eu du repos.

Le soleil avait amorcé sa descente depuis une heure et, la saison obligeant, l’obscurité était déjà sur eux. La ville était tout aussi blanche qu’au lever et la neige avait perdu son aspect fragile pour celui de gros blocs de glace. Quelques empreintes marquaient les routes mais les déplacements étaient réduits. C’était un avantage contre les assassins mais un problème pour les joueurs. L’air froid l’atteignit et ses poils se hérissèrent. Cela l’encouragea à se renseigner sur ses compagnons : il n’avait que trop traîné au lit. Il remit ses cheveux en place ainsi que son armure qu’il ne quittait jamais, même pour dormir, puis sortit de la chambre pour descendre.

Loriol était le seul présent dans la pièce centrale. Il était en train de mettre une bûche dans la cheminée. Il en était assez loin et il finit par jeter le bois à un mètre de celle-ci. Le loup-garou semblait avoir beaucoup de mal avec le feu. Gerheim finit de descendre l’escalier et remarqua avec plaisir que sa blessure était moins enflée et moins chaude. Il rejoignit Loriol dans la salle à manger où tout avait été nettoyé et lustré. Il posa une question au loup quand celui-ci s’assit à la table de poker, du côté du croupier.

-Où est Jeff ?

-Pourquoi ? Fit surpris Loriol toujours réticent à aider.

La vérité, le drow ne voulait pas la dire. C’était quelque chose utile à tous mais l’éclaireur préférait d’abord agir dans son coin ce sans quoi les deux autres auraient pu faire tout échouer. Il voulait seulement se renseigner sur les voleurs et, pourquoi pas, assassiner les Dix. Il savait où se trouvait une entrée à leur repère. Il voulait donc un avis externe ainsi que les informations pour juger de la crédibilité de son plan. Il était plus que probable qu’il soit tout bonnement impossible mais il voulait quand même essayer. Il répondit donc à Loriol de façon voilée.

-On ne répond pas à une question par une autre question. J’ai des choses à lui demander.

-Je sais pas où il est, fit le loup, il est bien ce gamin même si il est un peu chiant…

Gerheim sourit involontairement. C’est vrai que l’identification des voleurs leur avait peut-être sauvé la mise. De plus, le gamin, même toujours dans leur patte, avait toujours le verbe adroit et le sourire facile. Il avait aussi beaucoup d’énergie. Trop peut-être. Vetalas revint alors, un peu plus joyeux que d’habitude.

-Si toutes les soirées pouvaient devenir comme celle-là ! Soupira Vetalas en se laissant tomber sur une chaise de la salle. Nous avons fait cinquante pièces d’or hier.

Gerheim trouvait ça bien même si c’était insuffisant.

-A peine plus que ce qu’on a payé depuis qu’on est ici ! Fit le drow pour Loriol qui souriait ne mesurant pas combien cet or était insignifiant.

-Et à ce que m’a dit Rihu, c’était une grosse soirée. Les gens avaient mis leur argent de côté depuis des mois dans l’attente que des tables leur ouvrent à nouveau les bras.

Il s’arrêta brièvement.

-Où ont les gueux d’ailleurs ?

-Ils ont des prénoms d’une, fit agacé Loriol, et de deux, ils dorment car ils rangeaient encore à mon réveil.

Gerheim reprit l’autre conversation avant que la situation s’envenime.

-On devrait peut-être trouver une autre activité…

-Comme quoi ? Fit Loriol visiblement intéressé.

-Je sais pas vraiment, répondit Gerheim mystérieux en pensant fortement à son idée précédente ainsi qu’à l’éventualité de voler la recette des voleurs.

C’était moins risqué que les assassins et beaucoup plus stratégique. Par contre, c’était tout aussi difficile à mettre en œuvre si ce n’était plus.

Feleru entra à ce moment-là, coiffé comme à son habitude d’un chapeau. Il salua les trois d’un bref mouvement de tête puis s’assit à la table commune. Gerheim le pensait en train de dormir après les descriptions qu’avait faites Loriol mais pourtant, il était bien là.

-Déjà levé ? Demanda Gerheim bien décidé à savoir ce qu’il avait fait.

-Je viens d’aller aux remparts pour savoir si y avait du boulot pour nous ! Mais rien, tout est fermé !

-Cela ne change pas vos habitudes au moins… Remarqua négligemment Vetalas en regardant un de ses ongles.

-Assez en fait.. Admit le paysan. Le soldat a involontairement lâché que la ville était assiégée.

Une ambiance d’inquiétude tomba sur la pièce. Le paysan le plus malin des trois tempéra la chose.

-Ce ne sont que des combats périphériques pour l’instant à ce que j’ai compris. La seule chose qui va changer, c’est que la garde sera moins présente pour faire respecter le couvre-feu…

-Nous voici donc face à de nouveaux problèmes… Introduisit le vampire.

Gerheim parla, sûr de comprendre les enjeux et certain que le visage rayonnant d’incompréhension du loup n’était pas qu’une illusion.

-On peut donc craindre des attaques plus calculées des Dix et quand bien même on s’en irait hors de la ville, on serait tué par les assaillants…

-Vous ne comptez pas transformer la maison en château fort ? S’indigna le plus petit paysan.

-Je te rappelle que c’est votre futur commerce que nous protégeons, le calma avec acidité le mort-vivant.

L’autre se tut.

-On doit se préparer pour les deux bastons ? Soupira Loriol.

-Il semblerait… lâcha pensif Gerheim.

-Tout ce que j’aime ! Répondit le loup ravi.

-Il nous faut des informations ! Se réveilla Gerheim. Où est donc passé Jeff ?

-Sûrement en train de dormir dans la poubelle dans laquelle il est né ! Dit tout sourire Vetalas fier de sa remarque.

-Moque-toi de lui mais au moins, lui, il irait dans le froid chercher des informations !

-Aller dehors par un temps pareil… Se suggéra le vampire un doigt sur le menton comme s’il envisageait la possibilité. Il faudrait être fou !

-Ou mort… Glissa discrètement Gerheim avec un flagrant sous-entendu.

-Oh, il fait pas si froid, dit Feleru, j’en viens moi ! Dès qu’on marche, y fait bon !

Gerheim n’était pas pressé de tester ces dires. On était bien mieux au chaud dans la maison.

-La température est supportable, ajouta Loriol en soutenant le paysan dans le seul but d’être contre Vetalas.

-Bah, fit le magicien avec un geste de la main, vous êtes pas humains !

Il sourit et Gerheim ne put retenir le sien. Si le curieux paysan comprenait tous les sous-entendus qui passaient sous ses yeux…

-Plus sérieusement, reprit irrité Loriol qu’énervait la ponctuelle complicité des deux autres, ça fait quoi ce soir ?

-Pas de soirée, fit Feleru, on la repousse à demain. Ce matin en nettoyant…

Il bailla à ce souvenir.

-On a décidé de refaire ça demain. On veut faire croire aux voleurs qu’ils nous ont fait peur.

-Combien de temps gagnons-nous ? Demanda le drow.

-Jusqu’à ce qu’ils voient qu’on continue ! Si on a de la chance… deux jours ! Sinon, dès ce soir. Jamais j’ai entendu quelqu’un parler de l’annulation d’un drapeau noir. Les condamnés ont tous fini par mourir.

-Bien, fit Vetalas. Nous n’avons pas d’autres choix que d’établir des tours de garde.

-On a qu’à faire un d’entre nous avec l’un d’entre vous… Proposa habilement Feleru en désamorçant une source de conflit sur les partenaires.

-Je sais pas avec qui je serai mais je veux bien commencer proposa le drow.

-Je prends la suite, fit Vetalas sûrement désireux d’avoir tous ses pouvoirs au moment de la veille.

Loriol grogna mais accepta de faire la dernière partie. Ca ne semblait pas lui plaire mais s’il y réfléchissait, il verrait qu’être de garde au début ou à la fin, c’était pour son rythme corporel, le mieux. L’après se terminait à grand pas et Gerheim se surprit à espérer la même tempête que la veille afin d’être tranquille. Malheureusement, le temps était dégagé bien que froid. Au final, les rues étaient couvertes de neige et pratiquement impraticables sauf en de rares endroits.

-Feleru, on commence ? Demanda le drow.

Le paysan comprit rapidement que le drow ne voulait pas perdre de temps et qu’il voulait commencer la garde dès maintenant. Ils sortirent du salon pour se rendre jusqu’à la porte d’entrée.

-Comment fait-on… ça ? Hésita Feleru en mettant sa cape et un chapeau.

-La garde ? Chercha à comprendre le drow.

-Oui… Avoua le paysan.

-D’abord, commence par réveiller tes frères pour leur expliquer ce qu’on va faire. Avez-vous un accès au toit ? L’interrogea le drow.

-Oui, répondit l’autre en fronçant les sourcils. Mais vous ne comptez pas monter là-haut ? Réagit Feleru.

Gerheim se réjouit du respect et de la peur qu’il y avait dans ce vouvoiement.

-Si, confirma-t-il, de là-haut, la vue sera imprenable.

-Et votre chute douloureuse ! Le toit est enneigé et verglacé.. Le prévint Feleru en baissant le ton en voyant que les yeux verts lui intimaient de prendre gare à ce qu’il dirait.

-Allons-y.

Le paysan n’osa pas contester et Gerheim le suivit jusqu’au deuxième étage où les trois natifs de Lensort dormaient. Il repéra iummédiatement la trappe du toit et n’attendit pas une quelconque autorisation pour l’ouvrir. L’air frais qui s’engouffra contribua au réveil brutal de Jiru et Rihu qui grognèrent. D’un coup de rein, Gerheim se propulsa à travers le trou. Il resta en suspension au-dessus de la chambre puis affermit sa prise en calant ses pieds sur les bords de la trappe. Effectivement le toit était traître et meurtrier. Le drow prit garde et atteignit avec adresse l’arrête formée par la réunion des deux pans de toit. A l’endroit exact où la cheminée émergeait.

Gerheim se mit de façon à ce que le vent ne le fasse pas mourir de froid. Il allait devoir passer trois heures à patienter ainsi, il préférait mettre toutes les chances de survie de son côté. Il aurait pu se protéger mieux de l’air frais mais ça aurait été dangereux car cela aurait consisté à se mettre sur un pan de toit mais, tout talent pour la dissimulation qu’il avait, une silhouette noire sur un fond blanc de neige n’était pas discrète. Ainsi placé, il avait pour arrière plan le ciel qui s’obscurcissait de minute en minute et qui l’aiderait à se rendre invisible.

Gerheim plaça alors sa main sur son arbalète à sa ceinture et attendit. Rapidement, une porte claqua en contrebas et Feleru commença à tourner autour de la maison pour la surveiller. Le drow avait ainsi une sorte d’appât. Le premier repéré serait le paysan et si tous les regards convergeaient vers celui-ci, Gerheim pourrait préserver sa propre vie pour agir en conséquence. L’éclaireur reporta son œil sur le lointain. D’où il était, il avait une bonne vue sur les environs car la maison, de ses trois étages, était une des plus grandes du quartier. Gerheim pouvait voir la cathédrale et les problèmes qu’elle représentait. Comme toute la ville, elle était recouverte d’une couche de neige camouflant les détails de leur civilisation. Quelques fumées tentaient désespérément de s’élever en de timides colonnes mais le vent brisait sans arrêt cette cohérence. Les torches seraient bientôt allumées et la garde ferait aussi peut-être un tour par ici. Gerheim s’accroupit en s’enfonçant d’avantage dans sa cape. L’attente serait longue.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Au niveau de l'histoire, on a dépassé le milieu je pense. Il reste encore deux gros morceaux va-t-on dire. On va commencer à refermer progressivement les portes. Et sur la fin, je vous fais une surprise équivalente à l'exil par les siens dans l'Ascension d'un héros. Bref tout ça pour dire que la fin, c'est la première chose à laquelle je réfléchis et je sais où on va.
Tu tiens vraiment à ce qu'on se livre aux supputatations les plus folles ??? Hein ??? (X-/ c'est fait exprès ??? Dans ce cas :wink: )
Donc je vais pas en rajouter pour la faire traîner sauf si quelque chose me plait vraiment. Je me tiens à mon idée et je pense pas que l'histoire s'essoufflera.
O.K. pour moi...
Il serra les dents pour atténuer la douleur puis reprit l’ascension.
Du héros ??? ( X-/ désolé, trop tentant...)
Loriol était le seul présent dans la pièce centrale. Il était en train de mettre une bûche dans la cheminée. Il en était assez loin et il finit par jeter le bois à un mètre de celle-ci. Le loup-garou semblait avoir beaucoup de mal avec le feu.
On se demande pourqoui... :) sinon, ça me fait penser: que savent-ils les uns des autres ???
La vérité, le drow ne voulait pas la dire. C’était quelque chose utile à tous mais l’éclaireur préférait d’abord agir dans son coin ce sans quoi les deux autres auraient pu faire tout échouer. Il voulait seulement se renseigner sur les voleurs et, pourquoi pas, assassiner les Dix.
Meurtre en masse !!! Meurtre en masse !!! D'accord je m'calme... ^_^ Sinon, est-il bien conscient des ramifications d'un tel acte ??? (Il devrait, vus ses antécedents)
L’attente serait longue.
Ouais... comme qu'il a dit...

Vivement la suite !!!

Gerheim décrocha un stalactite qui pendant au-dessus du porche en se disant que ce n’était pas humain des températures pareilles.
Mon dico' dit "une"; "qui pendant" ?
Rihu avait l’air hagard et ne faisait que de bailler
Sûr du "de" ?
Il dût aller voir par la fenêtre de la chambre voisine
"^" est por le subjonctif, non ?
Feleru entra à ce moment-là, coiffé de son habitude chapeau.
"... comme à son habitude de...", ou "... de son habituel chapeau.".
-Tout ce que j’aime ! Répondit le loup ravit.
"ravi", non ?
-Et votre chut douloureuse !
Manque une lettre.
Gerheim le suivit jusqu’au deuxième étage où les trois natifs de Lensort dormaient Il repéra iummédiatement la trappe du toit
Manque la ponctuation.
cela aurait constitué à se mettre sur un pan de toit
C'est pas "consisté" ?
Le premier repéré serait le paysan et si tous les regards convergeaient vers lui, Gerheim pour préserver sa propre vie pour agir en conséquence.
Manquerait pas un bout de phrase, là ? Parce qu'on a le "si" mais pas son pendant.
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Youhou, la suite :D

Ben y avait une sorte de fougère du chaos ! Ca compte ? tongue.gif

Que neni, d'abord les fougères du chaos, ça vole pas et ça ramène pas les morts à la... non-vie, hein :wink:

Plus sérieusement, c'est toujours aussi bien, mais j'ai comme qui dirait l'impression d'un peu d'inattention sur le coup. Pour faire bref, je pense surtout à ça :

C’était moins risqué que les assassins et beaucoup plus stratégique. Par contre, c’était tout aussi risqué si ce n’était plus.

:(

Bon sinon, un peu de fraternité vampirique ne me fera pas de mal (ben quoi, j'adore Vetalas et pis, j'ai joué MV pendant quelques temps, ça explique tout) :

-Et à ce que m’a dit Rihu, c’était une grosse soirée. Les gens avaient mis leur argent de côté depuis des mois dans l’attente que des tables leur ouvrent à nouveau les bras.

Il s’arrêta brièvement.

-Où ont les gueux d’ailleurs ?

-Ils ont des prénoms d’une, fit agacé Loriol, et de deux, ils dorment car ils rangeaient encore à mon réveil.

Soit Loriol a la mémoire courte et sélective, soit il cherche la petite bête (vision fugitive d'un loulou qui se gratte les puces) :wink:

M'enfin, maintenant que je le dis ça dérange pas en fait.

Allez, it's time for Gerheim's solooo ! Que pleuvent les carreaux (sapristi, il devient accroc aux cartes, celui-là)

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