Inxi-Huinzi Posté(e) le 20 décembre 2008 Auteur Partager Posté(e) le 20 décembre 2008 (modifié) Allez, un chapitre qui devrait réjouir Fandalg C'est l'heure de Vetalas. Ce chapitre a un but particulier, Vetalas le pense à un moment et il serait bon que vous ne l'oubliez pas non plus Alors que Gerheim guérit lentement et réfléchit à un moyen d'agir contre les voleurs, ils apprennent que la ville est en état de siège et décident également de monter la garde pour parer une attaque des assassins. La veillée se déroule sans accroc et Vetalas se réveille pour prendre son tour. Chapitre 99 Vetalas se réveilla au signal de sa chouette. Sans réfléchir, il fut d’un bond debout et d’un autre sur une poutre maintenant le toit. Il s’éclaircit les yeux en se les frottant et aurait arrêté de respirer s’il n’était pas déjà mort. Vetalas se tenait prêt à fondre sur sa, ou ses, proie en se demandant si c’étaient les voleurs ou les hommes de l’inquisiteur. Heureusement ce fut un grand paysan timide qui entra avec précaution. Vetalas se laissa tomber au sol faisant sursauter Jiru. Il soupira une main sur le cœur et dit : -J’ai failli mourir de peur… -Je me serais moins senti seul ! Répliqua Vetalas en mentionnant sa condition et son sentiment de solitude en ce moment même. Jiru sourit faiblement en croyant sûrement qu’il avait également peur. Vetalas respira un grand coup. Il avait besoin de drogue et il lui en faudrait encore plus lorsqu’il ferait ce qu’il avait à faire pour régler les trois problèmes majeurs dans sa vie : Les voleurs comme l’inquisiteur, sa soif de sang et le fait qu’il n’avait plus de vêtements de luxe. Pour au moins deux d’entre eux, il comptait agir dès ce soir. Il fallait rappeler à tous qui étaient les méchants. Pourquoi vivre dans la peur alors qu’ils étaient les seuls à avoir le pouvoir et assez de courage pour se mettre à l’œuvre. Au diable sa conscience, il assumerait. De toute façon, il avait soif. Vraiment très soif. -Quel a été le rapport ? Demanda Vetalas qui se réjouissait de ne plus ressentir le froid. -Il ne s’est rien passé. La nuit a été calme. -Bien, alors au travail… Souffla le vampire en s’étirant. -On commence par quoi ? -Surveille la maison, je vais patrouiller dans le quartier. -On devrait pas plutôt rester ensemble ? Proposa Jiru qui dansait d’un pied à l’autre. Il avait peur, cela se voyait. -As-tu de quoi te défendre ? Le sollicita Vetalas. -J’ai un bâton. -Ca suffira, ne t’inquiète pas ! Tenta de le rassurer le vampire en essayant d’être convainquant. En cas d’attaque, il serait sûrement mort avant de comprendre ce qui lui arriverait et c’était mieux ainsi. -En avant, fit Vetalas. Je viendrai te voir de temps en temps pour m’assurer que tout se passe bien. Le grand paysan ne semblait pas rassuré mais il hocha la tête. Les deux veilleurs sortirent de la grange et l’un partit vers la maison pour surveiller les entrées tandis que l’autre s’orienta vers la ville. Le magicien prit la direction d’une sombre ruelle et dut se plaquer contre un mur lorsque des voix particulièrement bruyantes et nerveuses se firent entendre. Une première torche éclaira les lieux et un soldat regarda dans sa direction. Il paraissait fatigué et ne le vit pas. D’autres soldats passèrent après lui et ne réussissent pas non plus à le voir. Une fois que les bruits de bottes ferraillées s’éloignèrent, Vetalas se transforma en la bête qu’il affectionnait le plus. Les ailes poussèrent et craquèrent en se dépliant. De longues canines acérées s’ajoutèrent à ses dents et pour terminer, son visage s’agrandit et prit une allure effroyable. Il s’envola haut au-dessus de la ville pour planer un instant en toute liberté. Il capta les vents et les poussa au travers de la ville tels des murmures lancinant sous forme de courants d’air parcourant les plus grandes artères comme les simples ruelles. Rares n’étaient pas les gens à avoir cru entendre un soufflement sinistre et de la poussière se transformer en silhouette sous l’effet du vent. Le désespoir venait de s’abattre sur la ville. Avant de replonger, Vetalas regarda vers l’est et vit alors la réalité du siège que subissait la ville. La muraille était éclairée en tout endroit et une masse noire allait et venait. Simples messagers ou soldats changeant de position, le mouvement n’avait pas de cesse. De l’autre côté, à quelques kilomètres de là, on apercevait ce qui aurait pu être une grosse bourgade proche. Malheureusement, c’était une armée qui s’apprêtait à marcher sur eux. Le contraste était saisissant entre la calme région enneigée et cette masse grouillante de choses aux portes de la ville. Il décida d’aller voir. Vetalas plana et réajusta les deux gourdes vides qu’il avait à la ceinture. Arrivés près du campement, il se posa dans un arbre proche en espérant qu’un éclaireur ne l’avait pas repéré. Vetalas haussa un sourcil quand il commença à analyser ce qu’il se passait. Les paysans ne s’étaient pas trompés et une véritable armée de scarabées se déplaçait là. Il y en avait de toutes les formes et toutes les couleurs. Il y en avait des grands épais munis de cornes de petits allongés marron et rayés de noir mais aussi des plus petits et plus épais d’un vert émeraude comme des plus affreux ressemblant à de grosses larves blanches qui se roulaient dans ce qui semblait être une fosse septique. Dans les souvenirs de son géniteur, il n’avait pas rencontré de telles créatures plus de deux fois dans toute sa longue vie. Alors toute une armée de différentes espèces… C’était quelque chose d’exceptionnel mais Vetalas ne voyait pas la cause qui avait pu les faire s’unir. A sa droite, une femelle se laissa tomber sur le sol en produisant une série de bruits secs semblables au bruit de quelqu’un toquant sur une porte pour entrer. Plusieurs mâles lâchèrent les hallebardes qu’ils tenaient et rampèrent pour s’affronter à grands coups de charge. Un rassemblement se produisit et des cliquetis, se rapprochant même de sifflements, s’élevèrent. Ces sons étaient pratiquement impossibles à entendre mais Vetalas était morphologiquement capable de les capter à défaut de les comprendre. Les antennes vibraient et changeaient constamment de sens tandis que les mandibules et les mâchoires claquaient frénétiquement devant le combat. Le vampire s’envola de nouveau, il ne servait à rien de traîner par ici. La lune était couverte par un nuage et il devait profiter de l’obscurité pour voler sans se faire repérer. Il plana un instant au-dessus de la ville, passa au-dessus de la cathédrale où on sembla l’observer puis plongea dans le quartier des Dix. Là, un groupe se déplaçait assez furtivement. Vetalas se posa sur un toit et observa les six personnes qui s’éloignaient de lui. Ceux-ci feraient parfaitement l’affaire, pensa le vampire. Il plongea dans la ruelle, attrapa le dernier de la colonne en lui posant une main sur la bouche et alla se poser sur un toit voisin. Se délectant de la peur qui se lisait dans les yeux de l’homme, il plongea ses canines dans le cou de l’humain pour s’y délecter de son sang. Pendant qu’il s’enivrait de cette sensation de vie qui coulait en lui, une voix dans la ruelle s’éleva : -Oh les gars ! Où il est Patrick ? Seul le silence lui répondit et une autre voix lui rétorqua : -Putain je savais que c’était une mauvaise idée de se proposer. -Y a une grosse récompense pour leur mort ! Répliqua le premier. Donc on se la ferme et on avance sur nos gardes. Vetalas rit si froidement et si fort que le sang de tous ceux qui l’entendirent se glaça. -Putain c’était quoi ça ? Grogna un nouvel homme. -C’était rien ! Reprit toujours le premier. C’était le vent. -Nan, c’était pas le vent ! Paniqua un autre. Y a quelque chose ! J’étais avec ceux qui devaient les tuer la première fois ! Et déjà une bête nous a attaqué. Je veux me barrer ! -Si tu te casses, je te jure que je te pends par les couilles ! La menace sembla faire effet car personne d’autre n’osa se plaindre. Vetalas avança de toit en toit en surveillant l’avancée du groupe qui ne l’avait pas repéré. Il sauta dans une ruelle que le groupe allait dépasser et s’accrocha sur le mur la tête en bas en patientant. Un homme avec une torche éclaira la ruelle mais ne vit rien jusqu’à ce que Vetalas le saisisse par la tête et la fit craquer d’un mouvement de poignet. La torche tomba et alors que tout le monde regardait, Vetalas fit disparaître le corps à nouveau sur le toit. -Tout le monde en position ! Hurla le chef de la troupe pour ne pas que ses hommes ne perdent courage. Vetalas admira rapidement la bravoure de cet homme qui ne perdait pas pied alors que n’importe qui se serait blotti dans un coin en pleurant pour que cela cesse. D’un coup de griffe, le magicien ouvrit le cou du dernier mort et remplit ses gourdes du précieux liquide. Une fois ce rituel accompli, il regarda discrètement dans la ruelle pour voir les quatre derniers dos à dos attendant que la chose se déclare. Vetalas sortit une demi-douzaine d’os de poulet de sa veste et les lança dans la rue. Le bruit en fit sursauter un. -Va voir ce que c’est Chris. -Des os ! Ce sont que des os ! Répondit-il lorsqu’il les eut trouvés. Un coup de vent sinistre balaya la zone en faisant gémir les murs du passage. -Que se passe-t-il encore ? Cria le chef. -Les os ont disparu dans le sol ! Sorcellerie ! Clama le guerrier en courant pour revenir près de ses amis. Les squelettes sortirent de terre en un battement de cœur, comme propulsés à la surface par un canon. Ils craquèrent, crièrent de leurs cordes vocales inexistantes et chargèrent griffes en avant. -Tenez vos positions et battez-vous ! Vetalas passa dans leur dos et attendit que tous soient concentrés sur la scène de bataille qui allait s’engager. Un voleur, celui que le mort-vivant reconnut comme étant Chris, semblait stupéfait et marchait à reculons inconsciemment en regardant les tas d’os charger. Le vampire attrapa sa cible et s’envola haut dans le ciel. L’humain avait perdu connaissance tant il eut peur. Vetalas en trouva son plaisir gâché. -Où est Chris ? S’affola pour la première fois le chef en assénant un nouveau coup d’épée. Les squelettes étaient réduits en morceaux facilement mais les parties du corps, mêmes coupées, continuaient le combat. Un homme se retrouva même avec une main dans la bouche qui l’étouffa alors qu’elle lui fut lancée à la base par une des créatures de l’au-delà. Il ne restait plus que deux hommes dont le chef et deux squelettes en un seul morceau. Les bouts de Chris retombèrent alors faisant paniquer le dernier homme qui se blottit dans un coin en laissant son supérieur achever le dernier tas d’os debout. Le chef de la bande se sentit soudain soulever du sol à peine son combat terminé. Peu envieux du destin de ses compagnons, il poignarda Vetalas à la cuisse qui surpris, le lâcha. L’homme atterrit lourdement sur un toit mais se rétablit tout aussi rapidement. Il suivait la créature des yeux qui volait nettement dans le clair de lune. Lorsque que la créature immortelle plongea, l’homme toucha Vetalas en plein abdomen avec son épée et le transperça de part en part. Le vampire s’écrasa sur la toiture et glissa sur quelques mètres pour stopper sa course contre une des balustrades. L’humain victorieux s’approcha de sa cible à silhouette humaine et tâta son pouls. Il était mort. Il tira son épée de la carcasse et la rangea au fourreau. Il s’approcha du haut de la ruelle et cria à son camarade : -C’est bon, c’est mort ! Y a rien à craindre. Vetalas, juste dans son dos, regarda avec un grand sourire la terreur qui se lisait dans les yeux du subordonné qui voyait son supérieur en danger mais qui n’avait pas la force de le prévenir. L’autre sembla le sentir et mit une main sur la garde de son épée puis fut bloqué par la force de Vetalas. Le vampire plongea ses canines dans la gorge de l’individu qui gargouilla et se secoua de spasmes. Il le laissa retomber dans la ruelle dans un bruit mat. -Dommage que je n’ai pas le temps, déclara le magicien, tu aurais fait un parfait capitaine zombie… Toi ! Cria Vetalas d’une voix si forte qu’il envoya directement dans l’esprit de la dernière créature qui s’apitoyait sur son sort. Va dire aux Dix que leurs jours sont comptés. Ce ne sont pas protégés dans l’impasse des égouts qu’ils trouveront leur salut. Je sais qui ils sont… Vetalas s’envola. Son travail était terminé. Tout en regagnant la demeure des paysans, il se demanda s’il avait fait le bon choix. La prochaine crise le laisserait forcément dans le coma. Mais le jeu en valait pour lui la chandelle. En buvant le sang du chef de gang, le vampire avait bu également ses souvenirs et aurait pu facilement tuer les Dix. Au lieu de perdre un temps précieux, une telle annonce les ferait paniquer et tous les guerriers seraient réquisitionnés en vue de contrer la menace. Ils gagnaient alors assez de temps pour amasser leur argent. Vetalas était le plus cruel des trois. Enfin, se corrigea-t-il, ils étaient tous cruels mais seul lui n’avait pas assez de conscience pour respecter la vie des hommes. Il était le seul à pouvoir agir et il avait fait le bon choix, il en était persuadé. Sa race ayant un différend datant depuis l’aube des temps avec celle humaine, sa conviction n’en fut que renforcée. Il se posa devant la grange et se transforma en humain. A la lueur de la seule torche de l’endroit, il vit que ses vêtements étaient encore couverts de sang. Il enleva les gourdes qu’il rangea soigneusement et rassembla la masse d’habits en un petit tas. Il enfila une nouvelle tenue rouge et or et mit le feu au paquet de vêtements. C’était mieux que personne n’apprenne ce qu’il s’était passé. Jiru se racla la gorge pour faire remarquer sa présence. Vetalas était tellement perdu dans ses pensées qu’il ne l’avait pas entendu. -Où étiez-vous ? Demanda timidement l’homme. Vous deviez voir si tout allait bien. Notre garde prend fin. Déjà, s’étonna intérieurement le vampire, tant de temps avait passé. -Je surveillais les environs mais je crois que nous n’avons pas grand-chose à craindre ce soir. Allez, va réveiller les suivants. L’homme ne chercha pas à parler avec celui qui lui inspirait le plus de peur et s’enfuit en faisant crisser la neige sous ses pas. Vetalas s’enfouit dans sa terre sacrée et se dissimula sous de la paille. Les animaux des ténèbres veillant sur ses arrières, il s’endormit en profitant des bienfaits de la régénération. Au lever, Vetalas se précipita sur le sachet de drogue afin d’ingurgiter une ligne. Après la veille, il allait augmenter ses doses pour ne pas prendre de risque. Il serait plus longtemps dans le cirage mais au moins, il évitait les crises. Il n’avait jamais eu aussi mal que la dernière fois alors maintenant que les cris des mourants allaient s’amplifier, il n’était pas pressé d’essayer. Après ses divagations et ses hallucinations liées à la substance respirée, il se mit à songer que les scarabées pourraient faire d’excellents sujets de recherches ainsi que de précieux éléments de sortilèges. Vetalas se jura de ne pas oublier d’en récupérer avant de partir. Pour l’instant, il s’évertuait, sans préciser sa source, d’apprendre à tous, moins Jeff et Jiru qui brillaient par leur absence, les résultats de sa nuitée. -J’ai appris ce matin que la garde est sur les nerfs, intervint Feleru à la fin du récit du noble. On dit qu’il y a eu un massacre à deux pas d’ici. Personne n’a rien entendu ? Vetalas hocha négativement la tête. Heureusement que l’autre paysan n’était pas là car il aurait fait immédiatement le lien. -Je sais aussi comment amasser notre or, sourit le vampire en découvrant de nouveaux souvenirs qui venaient à lui. Je sais où les Dix cachent leur or. -Sur leur territoire, non ? Tenta Loriol. -Non, le corrigea le noble, au contraire. Les petits malins l’ont caché ailleurs afin qu’on ne suspecte rien. Il est non loin des remparts et de l’accès à la ville en dehors des remparts. -Enfin ce qu’il en reste… Grimaça Rihu qu’on n’entendait pas beaucoup. -Il faut penser à un plan d’action, commença à réfléchir le drow. -Pas la peine, fit le vampire, dans deux jours, la nouvelle relève arrive avec de nouveaux hommes et des provisions. C’est une véritable forteresse munie d’un seul accès. Elle ne s’ouvre qu’au Dix et au changement de gardes… -Comment tu sais tout ça toi ? Dit directement Loriol. -J’ai… mes moyens… Répondit le magicien en évitant à moitié les regards suspicieux. -Bien, analysons ça plus tard alors, dit l’éclaireur elfe noir en changeant de sujet, tu as parlé de scarabée près à nous fondre dessus. Si nous devons les affronter, il serait bon d’en apprendre plus sur eux, non ? -On peut aller faire un tour à la bibliothèque, proposa Rihu. Elle est pas grande mais des choses pourraient vous être utile. -En avant dans ce cas, fit le drow en resserrant sa cape. -Je prends un manteau et j’arrive, dit le paysan en se levant de table. Entre temps, Jiru revint avec l’air grave. Tous se figèrent et les sillons rouges sur les joues de l’homme étaient signe qu’il avait pleuré. Sans passer par quatre chemins, il déclara d’une voix meurtrie : -Jeff est mort, on a retrouvé son corps ce matin. @+ -= Inxi =- Modifié le 21 décembre 2008 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 21 décembre 2008 Partager Posté(e) le 21 décembre 2008 Il fallait rappeler à tous qui étaient les méchants. Pourquoi vivre dans la peur alors qu’ils étaient les seuls à avoir le pouvoir et assez de courage pour se mettre à l’œuvre. Au diable sa conscience, il assumerait. De toute façon, il avait soif. Vraiment très soif.Parce que t'es le seul à être totalement irrémédiablement méchant !!! Bouhhh sur toi !!!-Putain c’était quoi ça ? Grogna un nouvel homme.-C’était rien ! Reprit toujours le premier. C’était le vent. -Nan, c’était pas le vent ! Paniqua un autre. Y a quelque chose ! J’étais avec ceux qui devaient les tuer la première fois ! Et déjà une bête nous a attaqué. Je veux me barrer ! Et ils sont tombés sur la "gentille" du groupe... Vetalas était le plus cruel des trois. Enfin, se corrigea-t-il, ils étaient tous cruels mais seul lui n’avait pas assez de conscience pour respecter la vie des hommes.Re pour toi !!! Et fier de lui, en plus...-Jeff est mort, on a retrouvé son corps ce matin. On passe à Loriol ??? En ce cas... Vivement la suite !!! La veillée se déroulent sans accroc ...Sans réfléchir, il fut d’un bon debout et d’un autre sur une poutre "bond", peut-être ?Vetalas se tenait prêt à fondre sur sa, ou ses, proies Du coup, accord avec "sa", non ?Le grand paysan ne semblait pas rassurer Participe. une véritable armée de scarabée se déplaçait Un seul scarabée ?ce qui semblait être une fosse sceptique"septique".il n’avait pas rencontré de telles créatures plus de deux dans toute sa longue vieManquerait pas un mot ?une série de bruit sec qui sembla au bruit de quelqu’un toquant sur une portePlusieurs dans une série, non ? C'est pas "qui ressemblait", ou "semblable" ?il plongea ses canines dans le coup de l’humain le magicien ouvrit le coup du dernier mort "cou".Vetalas sortit une demi-douzaine os de poulet "d'os", non ?lorsqu’il les eu trouvés"eut".Vetalas en trouva son plaisir gâcher.Participe.Il suivait la créature des yeux qui volaient nettement dans le clair de lune. Ce sont les yeux qui volent ? La prochaine crise le laisserait forcement dans le coma."forcément".Sa race ayant un différent datant depuis l’aube des temps "différend".sa conviction en fut que renforcéeManque une négation. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fandalg Posté(e) le 22 décembre 2008 Partager Posté(e) le 22 décembre 2008 La mort de Jeff arrive vraiment au moment où on s'y attend le moins, c'est rondement mené ! Mais bon, c'est triste quand même, on l'aime bien depuis les précédents chapitres. Et comme le dit Gemini, Loriol risque de pas apprécier (cela dit, il va faire quoi? Venger Jeff ? Rentrer en transe et détruire la ville ? Boire pour oublier ? Rien ). Et pis sinon, bonne mise en scène pour le massacre de Vetalas, me demande juste comment ça va se passer puisque Rihu est au courant de son escapade de toutes façons. Enfin bon, on sent quand même qu'il perd de la crédibilité, ce qui fait naître une foultitude d'interrogations dans mon esprit tourmenté (en plus y'a le sujet du concours de récit qui me donne du mal ). Je suis juste un peu surpris de la transition brutale entre la scène où Gerheim attend sur le toît, et celle où Vetalas prend son tour de garde. Il se passe rien, soit, mais ça creuse un trou dans la continuité de la narration. Après je sais bien que c'est le changement de point de vue qui en est la cause, mais voilà En tous cas, Vetalas reste mon favori (n'aime bien les méchants moi, sans eux la fantasy ne serait pas ce qu'elle est ). Est-ce utile de préciser que j'attends la suite avec impatience ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 27 décembre 2008 Auteur Partager Posté(e) le 27 décembre 2008 (modifié) Voilà voilà Et oui, dès fois ils attendent le danger pour rien Voici une suite que je trouve pas trop mal pour une fois ! J'ai réussi à prendre deux chapitres d'avance pendant ma semaine d'absence et je vous préviens que les deux chapitres suivants seront dans la continuité ! Lors de sa garde, Vetalas décide, malgré les effets qui suivront, de se venger des assassins et d'entreprendre une chasse à travers la ville. Après avoir tué une demi-douzaine d'hommes, il retourne à son poste comme si de rien n'était. Lors de cette chasse, il découvre l'endroit où les voleurs cachent leur or et planifie rapidement une action. En volant au-dessus de la ville, le vampire voit également l'armée assiégeante : des scarabées géants. Après avoir raconté tout ça à ses compagnons, ou presque, ils apprennent tous par Jiru, le grand paysan, qu'on a découvert le corps sans vie de Jeff qui avait disparu depuis plusieurs jours. Chapitre 100 Loriol écouta la nouvelle sans broncher. Il avait les yeux rivés sur la lune nettement visible bien que pâle en ce début de matinée. Dans moins d’une semaine, elle serait pleine et il se transformerait de nouveau. Les Dieux seuls savaient où et qui il allait encore tuer. Avec de la chance, ça serait les fanatiques de l’inquisiteur sinon, ça ne serait que des innocents. Le loup serra le poing de frustration. -Comment c’est arrivé ? Demanda-t-il. -Y avait un camp de r’fugiés près des remparts. Les exil’s de l’autre vill’. A ce qui p’raît, on leur a distribué des couvertures contam’nées par des maladies… -Que faisait-il là-bas ? Se révolta Loriol qui s’était pris d’affection pour le garçon. Il frappa un coup sec sur la lourde porte de bois qui parut se fendre sous l’impact. Sa colère légèrement apaisée, il soupira. -Pourquoi ? -C’était quelqu’un de malin, il cherchait des informations… Répondit Feleru. -D’où sortent ces couvertures ? Demanda pertinemment le drow. -Personne ne savait vraime’t sur place, dit le paysan de haute taille à la prononciation imparfaite, on dit qu’on les aurait trouvées là… -Incompétents sont ceux qui ont pris ces couvertures sans savoir ce qu’elles faisaient là... Remarqua Vetalas d’une moue des lèvres. -Personne ne se demande si le siège et cet épisode d’épidémie ne sont pas un seul et même acte ? S’étonna Gerheim. -Allons, tempéra le vampire, ce ne sont que des scarabées. Les crois-tu si intelligents que cela ? Comme régulièrement, le débat exclut rapidement les paysans et Loriol qui se contentèrent de leur rôle passif. -Je sais pas... Avoua le drow. Mais je suis bien décidé à voir ce qu’il en retourne. -Pourquoi ? Lança bruyamment le magicien en suivant le drow des yeux qui rejoignait la sortie avec Rihu pour guide. Ce n’est pas notre combat ! -Ca le sera bientôt ! Rétorqua Gerheim juste avant que la porte ne claque. Loriol assista à la fin de la conférence aussi ignorant que s’il n’avait rien entendu. -Que voulait-il dire par là ? Demanda le loup-garou. -Sûrement que cette épidémie qui se propage en ville nous atteindra bientôt et les principaux touchés seront les gardes… -Combien y en a-t-il d’ailleurs des gardes ? S’interrogea Vetalas tandis que Jiru posait ses affaires après sa sortie. -Plus de quatre mille, répondit Feleru. C’est une des villes les plus défendues à proximité de la Capitale. -Etrange… Songea Vetalas. Vraiment curieux que ces créatures s’en prennent à vous alors, non ? -L’hiver, siège ou pas, on vit sans le monde extérieur alors vous voyez… Loriol ne voyait pas en quoi cette remarque répondait à Vetalas. D’ailleurs, en regardant celui-ci, on pouvait le voir dévisageant l’autre comme pour voir si cette réponse était sérieuse ou pas. Le vampire se contenta d’un bref haussement de sourcils et arrêta de se balancer sur les pieds de sa chaise de déception. Les questions s’arrêtèrent là et Loriol tenta tant bien que mal de faire le raisonnement qu’avait fait Vetalas pour trouver ce qui clochait. Malheureusement, il savait qu’il n’avait pas les talents pour raisonner de ses deux adversaires et s’il continua de chercher, ce fut uniquement pour éviter de penser à la mort de son jeune copain. -A propos d’hier ? Relança Loriol de sa voix sourde aux deux paysans qui réfléchissaient à on ne sait quoi en fixant le sol de la maison. Comment a eu lieu le massacre ? Le loup-garou avait passé sa ronde à surveiller la maison mais il se souvenait de tout. Il n’avait aucune absence et il n’était guère possible que ce soit de sa faute. Mais Loriol avait peur d’une hypothétique arrivée précoce de la transformation ou même d’une durée plus longue de changement. -La garde m’a empêch’ de passer, fit le grand paysan mais c’était soigné de loin. Y avait pas de sang sur la neige. Comme s’ils avaient été chassés… Loriol regarda Vetalas qui refusait d’affronter son regard. Ce ne pouvait pas être lui, pensa le loup. Il ne risquerait pas d’aggraver son état. En tout cas, cela voulait dire qu’il y avait peut-être un autre tueur en ville. -En tout cas, celui qu’a fait ça nous a rendu un grand service ! Se félicita le loup. Ca va nous faire gagner du temps contre les voleurs. Tiens, en fait, tu comptes faire quoi pour leur argent ? Vetalas sembla être ramené à la réalité. Loriol sentit la drogue autant sur ses vêtements que dans son souffle. Il le dégoûtait. Une fois cette histoire réglée, il le tuerait. Il le savait. Ils ne se faisaient confiance que lorsque leur but était commun mais dès que les ambitions devenaient plus personnelles, c’était du chacun pour soi. Loriol en avait assez de se faire marcher sur les pieds. Il voulait recommencer sa vie à zéro mais si on essayait de l’en empêcher, il tuerait de façon certaine et déterminée. Loriol n’était pas rancunier mais il n’oubliait rien et donc si il tombait sur le responsable de la mort de Jeff, il payerait sa dette sans la moindre ombre d’un doute. Il était un meurtrier en fin de compte, il le savait et si l’auteur du massacre n’avait pas remis les assassins à leur place, qui sait si ce n’est pas lui-même qui aurait eu la force d’agir de la même façon ? Loriol chassa ses idées sombres d’un bref grognement qui lui attira un regard hautain de Vetalas. Ce dernier se décida à répondre. -Nous nous cachons, nous attendons qu’ils ouvrent la porte et nous fonçons dans le tas. -C’est simple, j’aime ça ! Approuva Loriol. -Le contraire m’aurait étonné… Dit d’un ton plein de sous-entendus le vampire. -Sans vouloir être impoli, fit Feleru en s’approchant plus près des deux compagnons, vous allez sûrement être tués, non ? Je veux dire ils seront armés et prêts à en découvre les gars que vous allez attaquer ! -J’espère bien ! Fit le lycanthrope en souriant. -Que fait-on jusqu’à demain ? Demanda Feleru. -Vous ? Rien, fit menaçant Vetalas. Vous ne participerez pas. Ce n’est pas négociable. Les paysans se turent ce qui soulagea Loriol qui n’avait pas envie de soutenir le vampire. A part les gêner, ils ne pouvaient pas faire grand-chose. L’inactivité n’étant pas ce qu’il préférait, il se demanda que faire et rapidement, l’idée d’enquêter sur la mort de Jeff et de le venger, lui vint à l’esprit. Il demanda des pistes au deux autres paysans. -Il y a un rassemblant à la cathédr’le aujourd’hui. D’ici trente minutes, leur dit Feleru. -Pourquoi ne pas l’avoir dit avant ? Demanda intéressé le vampire. -Je pens’is pas que ça vous intéresserait ! Ce n’est que l’inquisiteur qui va parler. Loriol jeta un coup d’œil à Vetalas et ils se comprirent rapidement. -En avant ! Décida Loriol en partant sans même passer une veste par-dessus sa chemise à manches courtes. Vetalas ne le rejoignit que quelques instants plus tard avec une belle cape bleu marine. Il tremblait déjà car pour un vivant, la température était vraiment très basse. Il leur fallut quelques temps pour traverser les rues enneigées. Ils durent même faire des détours car à certains endroits, la neige avait été entassée en de gros amas bloquant le passage. La place centrale était bondée et l’inquisiteur et ses lieutenants étaient sur le parvis. Vetalas et Loriol eurent du mal à se frayer un chemin à travers les curieux rassemblés là. Ils se figèrent à mi-distance. L’homme de foi déblatérait un tas d’inepties que le lycanthrope arrêta rapidement d’écouter. En tout cas, il semblait qu’en temps de guerre, les hommes soient plus enclins à chercher des réponses là où ils pouvaient. En regardant autour de lui, il put voir qu’hommes comme femmes regardaient et écoutaient l’inquisiteur avec passion. Loriol savait que Lieles avec un don pour convaincre les gens mais il n’avait jamais imaginé à quel point. Pas étonnant que tant de fidèles le suivent à travers sa chasse aux sorcières. Loriol regardait la tension gagner la foule à la mention de la poursuite qu’il effectuait pour retrouver trois dangereux tueurs. Un soupir de frustration se fit entendre lorsqu’il avoua le meurtre de feu son formateur et les citoyens crièrent leur joie lorsqu’il leur annonça que des adeptes de la sorcellerie avait été découverts dans cette ville. Vetalas lui glissa à l’oreille que c’était tout bonnement impossible car il avait sondé les lieux et il n’avait détecté aucune fluctuation magique. Loriol vit alors que juste avant les marches menant à l’immense cathédrale, un énorme bûcher avait été construit. Trois jeunes filles y furent attachées en criant. Le loup-garou regarda sans émotion ce qui avait faillit lui arriver. La foule regardait avec une fascination morbide ce qui allait se passer dans le silence lui plus complet si on mettait de côté les cris des trois jeunes filles. -Quel gâchis… Fit Vetalas en secouant négativement la tête. -Partons, fit Loriol qui n’avait pas envie de revivre le pire de ses cauchemars. Il ne vaut pas mieux que nous. Loriol se tourna et poussa les gens qui ne semblaient même pas se soucier de lui tant leurs yeux restaient braqués sur la scène. Arrivés à l’orée de la place, le vent charriait déjà les premières odeurs de brûlé. Vetalas était juste devant lui et Loriol le suivait en remuant de sombres pensées. Les humains étaient tous les mêmes. A quoi bon vouloir changer si partout où il allait, il serait capable de tuer pour punir les Hommes de leur bêtise. Une main se posa sur son épaule et les noms de « Vetalas » et « Loriol » raisonnèrent à ses oreilles. Sans se poser de question et parce que sa vie en dépendait, Loriol attrapa le membre et tira si fort qu’il envoya la personne droit sur Vetalas qui n’évita l’homme que de justesse avant qu’il s’écrase dans la ruelle à l’abris des regards. L’homme roula en grognant sur le sol enneigé et se releva en se frottant et en jurant. -Ran ? S’étonna franchement Vetalas qui le reconnut le premier. -Merci pour l’accueil, fit le géant blond en frottant la neige qui avait tâché sa cape. Et sacrée force… Ajouta-t-il à l’attention de Loriol qui ne savait pas trop quoi dire. -Que fais-tu ici ? Loriol recule, regarde sa veste… Dit Vetalas en se mettant à l’œuvre d’un geste de la tête. Loriol regarda et en effet, il fut étrangement surpris d’y voir le symbole de l’inquisiteur. -Je peux expliquer, fit l’habitant du village du col d’un geste apaisant de la main, je ne suis pas vraiment parmi eux. Loriol était prêt à agir et mettre à mort l’individu. Il était un des rares à connaître leurs visages. Un tel témoin était trop gênant pour rester en vie. -Après votre départ, nous avons présenté aux autres villages le livre que vous avez trouvé. Il y était clairement écrit que la rancune entre les trois villages n’avait aucun fondement. On pensait que la guerre entre nous tous allait être arrêtée mais les choses ont empiré. Ceux du centre, belliqueux, avaient été recrutés par l’inquisiteur et pour se venger de nous avoir fréquentés, ils ont laissé l’affrontement avoir lieu. Ca a été un massacre. Il fit une pause sentimentale et ravala des larmes. -J’avais déjà perdu ce qui m’était le plus cher et tout ce que j’ai cherché pendant cette bataille, c’est à venger mon cousin. Malheureusement, ce couard se cache derrière ses troupes alors quand ils ont proposé aux survivants de se joindre à eux, j’ai accepté en attendant mon heure. -Et ? Demanda le lycanthrope. -Nos objectifs sont communs, dit le grand blond, nous serions tous avantagés par la mort de l’inquisiteur. -Je te le fais pas dire ! Intervint Loriol en frappant son poing dans sa main. -Quel est ton plan ? Chercha à savoir le noble. -Je me rapproche de notre cible par la confiance et je le tue. C’est aussi simple que ça. -Et si tu échoues ? -Maintenant que je sais que vous êtes là, vous pourriez me protéger. -On y gagne quoi ? Demanda Loriol. -Des informations. Je ne suis pas haut placé mais je pourrais vous transmettre les agissements de Lieles. -Bien, alors reste parmi eux. Nous te contacterons. Le géant blond fit un signe de tête plutôt satisfait et se fondit de nouveau dans la foule. -Tu crois qu’on peut lui faire confiance ? Voulut savoir Loriol. -Je pense, répondit Vetalas, à moins d’un lavage de cerveau, personne dans sa situation ne pourrait réellement rester avec le bourreau d’un être cher. Un grondement sourd fit trembler la ville et ni Loriol, ni Vetalas ne comprit ce qu’il se passa. Ils regardèrent en direction du nord-est et furent aussi sûr l’un que l’autre de ce que cela signifiait. La guerre allait débuter. @+ -= Inxi =- Modifié le 28 décembre 2008 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 27 décembre 2008 Partager Posté(e) le 27 décembre 2008 -Partons, fit Loriol qui n’avait pas envie de revivre le pire de ces cauchemars. Il ne vaut pas mieux que nous.Deux points: il se met dans le même sac que ses deux compaings et, sachant l'estime qu'il a pour lui-même, je connais un inquisiteur qui voit son espérance de vie décroître... (hein, dis, hein ??? )-Ran ? S’étonna franchement Vetalas qui le reconnut le premier.Deuz' pour l'étonnement, m'sieur... -Je me rapproche de notre cible par la confiance et je le tue. C’est aussi simple que ça. Mais merci quand même...Je sens qu'i' va y avoir du chambar'... donc: Vivement la suite !!! Jiru, le grand paysanSoit tu as une haute opinion de lui, soit c'est... maladroit.Comment s’est arrivé ?"c'est", même pour Loriol.A ce qui p’raitDevrait pas y avoir un "^" ?Il frappa un coup sec sur la lourde de bois La lourde quoi ?-Pourquoi ? Lança bruyamment le magicien en suivant le drow des yeux qui rejoignaient la sortie avec Rihu pour guide. Quel est le sujet ?Loriol jeta un coup d’œil à Vetalas et se comprirent.Manque un sujet.-En avant ! Décida Loriol en partant sans même passer une veste par-dessus sa veste à manches courtes.C'est fait exprès ?Vetalas le rejoignit que quelques instants plus tard Manque une négation.L’homme de foi déblatérait un tas de salades que le lycanthrope arrêta rapidement d’écouter.Dit par un perso', ça passe, mais là...la poursuite qu’il effectuait pour retrouver trois dangereux de tueurs???-Partons, fit Loriol qui n’avait pas envie de revivre le pire de ces cauchemars."ses". Il y était clairement écris que la rancune entre les trois villages n’avait aucun fondement. "écrit". ce couard ce cache derrière ses troupes "se".Ils regardèrent en direction du nord-est et furent aussi sûr l’un que l’autre que cela signifiait. Accord; manque un "de ce". Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 4 janvier 2009 Auteur Partager Posté(e) le 4 janvier 2009 (modifié) Alors, pour toi Gemini la suite Tandis que les compagnons apprennent que Jeff est mort à cause d'une mystérieuse maladie déclenchée en ville par des couvertures intoxiquées, les trois décident de se renseigner sur cette future guerre. Gerheim part à la bibliothèque et les deux autres apprennent que Lieles va faire un discours et décident d'aller l'écouter. A la fin de celui-ci, ils rencontreront Ran qui a décidé de leur servir d'informateur pour se venger de l'inquisiteur. Chapitre 101 Gerheim clapa son livre lorsqu’il entendit la détonation. La bibliothèque n’était pas très grande et résonnait encore du choc. L’éclaireur connaissait beaucoup de bruits et celui-ci n’était pas vraiment naturel. -Il est temps d’y aller ! Dit le drow. Leur recherche n’avait pas vraiment été concluante. Quand Rihu avait dit que la bibliothèque était petite, il n’avait pas exagéré. Elle faisait neuf mètres sur trois et contenait plus de livres de notaires que de livres indicatifs sur les légendes contemporaines. Il avait dû demander au gardien des lieux, qui n’était d’ailleurs qu’un citoyen comme les autres à qui on avait confié la tâche de nettoyer de temps en temps, s’il y avait des livres qui n’étaient pas rangés dans les étagères. Celui-ci avait répondu qu’il y avait bien d’autres qu’il gardait chez lui afin de les lire comme histoire à ses enfants. Evidemment, c’étaient ceux-là que cherchait l’elfe noir. En sortant de la petite bibliothèque, qui était située non loin de la cathédrale, sur une petite place décorée d’herbe et d’arbres, Gerheim put voir la fumée qui s’élevait du nord-est. Ils se dépêchèrent alors à travers les rues gelées et enneigées de Lensort. Quand il revint à la maison, il ne fut pas surpris d’y trouver Vetalas et Loriol dans l’exacte position de son départ. Pourtant, les chausses mouillées des deux compagnons de voyage lui indiquaient clairement qu’ils étaient sortis. -Où êtes-vous allés ? Demanda l’elfe en retirant ses couches pour les mettre à sécher ne laissant apparaître que ses pendentifs de téléportation, son armure et ses armes. -En ville. Lieles se produisait en spectacle, répondit l’insolent des trois. -Où est Jiru ? Demanda Gerheim lorsqu’il remarqua qu’il manquait un des paysans. -Parti voir ce qu’était le bruit, dit l’un de ses frères. Comme la réponse le satisfit, il passa au sujet suivant : -J’ai appris quelque chose d’intéressant, fit le drow, les scarabées agissent sous l’influence de quelqu’un. Je n’ai trouvé qu’un seul livre traitant d’eux et il est clairement dit qu’aucune espèce ne peut cohabiter de cette façon. Il y a quelque chose derrière ces bêtes qui les dirige et les organise. -Et alors ? En quoi ça change nos vies ? Dit Loriol avec son habituelle franchise. -En réalité… Rien, avoua l’éclaireur. C’est juste curieux. -Curieux, répéta Vetalas en pesant le mot, croyez-vous qu’il serait stupide, compte tenu du fait que ayant pu observer Anir et que celui-ci est bloqué par la neige dans les montagnes, que cette attaque soit orchestrée par le commanditaire du chef des mercenaires ? -Si ce que tu dis est vrai, reprit Gerheim, ça peut expliquer le fait qu’il soit pas resté en ville avec sa troupe en attendant que l’hiver passe. Mais je ne vois pas pourquoi attaquer cette ville. Il n’y a aucune raison. Il a pu être au courant de l’attaque ou être prévenu récemment. Les conclusions sont trop hâtives et nous n’avons pas assez d’indices. -Tu as sûrement raison ! Concéda le mort-vivant d’un geste de la main pour balayer son idée. Ce n’est peut-être que mon imagination… Un silence se fit et Loriol en profita pour parler. -On a vu Ran aujourd’hui ! -Ran ? S’étonna le drow. -Qui c’est ? Demanda le petit paysan Feleru en s’immisçant dans la conversation. -Une… vieille connaissance si on peut dire, expliqua le vampire qui regardait Loriol de travers pour lui reprocher d’avoir gaspillé une information que n’avait pas Gerheim. -Que fait-il ici ? Comment est-il rentré ? -Malheureusement, il n’y a pas de sortie sûre de la ville si c’est ce à quoi tu penses, le calma Vetalas. Il a voyagé parmi les hommes de Lieles. Il est resté avec eux, il veut s’en débarrasser, tout comme nous. Gerheim réfléchit. Ran était assez fort et rancunier, d’après ce qu’il avait vu, pour rester parmi ses ennemis et attendre le bon moment pour frapper. Il aurait peut-être même assez de ressources pour être un pion à utiliser au meilleur moment. Il était pratiquement midi d’après le soleil et les deux paysans se mirent à converser sur ce qu’ils allaient bien pouvoir manger. Heureusement, la faible quantité d’or qu’ils avaient réussi à gagner les avait mis à l’abri du besoin mais pour les trois autres, ils étaient vraiment très loin du compte de trente mille pièces. Il espérait vraiment que le vol des Dix serait suffisant pour amasser une telle somme. Pour l’instant le climat était avec eux et bloquait Anir dans son avancée mais cela ne durerait pas et il faudrait être rapidement prêt. Le repas se passa calmement tandis que chacun ressassait ses pensées sur l’épée de Damoclès qui était suspendue au-dessus d’eux. A la fin du repas, Feleru et Rihu commencèrent réellement à s’inquiéter pour leur frère qui ne revenait toujours pas. Loriol émit la possible hypothèse qu’en allant voir aux remparts ce qu’il se passait, il se soit, soit fait tuer, soit fait contaminer par la maladie. Chacune des deux hypothèses était crédible et alors que les deux frères commençaient à paniquer et que Gerheim voulait par lui-même voir ce qu’il se passait, il décida de les rassurer et d’aller voir pour eux. Le drow partit seul alors que les paysans faisaient la vaisselle dans une grosse marmite et que ni Loriol ni Vetalas ne lui proposèrent son aide. Gerheim fut une nouvelle fois étonné lorsque le froid lui fouetta le corps et le fit trembler de tout son corps. Il était de constitution fragile et n’était pas fait pour de telles températures. Pas avec une cape qu’il avait volée et à peine plus épaisse qu’une couverture. Ses mains s’engourdirent rapidement et il décida de les mettre sous son armure, là où le froid ne parvenait presque pas à passer. La roue boueuse aspergea immédiatement ses bottes et il décida d’accélérer le pas pour se réchauffer. Il remonta l’artère menant à la cathédrale puis bifurqua à droite à la moitié du chemin. Il continua ensuite tout droit et arriva à la tour est de la ville. A sa gauche, des barrières avaient été placées devant toutes les rues et des soldats qui avaient placé des foulards autour de leurs nez et de leurs bouches. Gerheim n’allait pas se précipiter dans cette direction. Même si son accoutrement mystérieux mettait toujours mal à l’aise ses interlocuteurs, le drow alla interroger les soldats. -Citoyen, que puis-je pour vous ? Prit l’initiative un soldat qui ne se différenciait des autres seulement par sa coupe de cheveux. -Je cherche un de mes amis, un grand brun, vêtu simplement. -C’est vague… Répondit le soldat. Quand vous dîtes grand, vous voulez dire vraiment grand ? Jiru mesurait plus d’un mètre quatre vingt dix et Gerheim pensa que ça devait correspondre à la demande du guerrier. -Oui. -Hey, Brik, y a pas un gars que tu t’es moqué tout à l’heure parce qu’il était grand ? L’intéressé était également derrière la barricade et mangeait une ration de pain assis sur un tonneau tout en surveillant la zone contaminée. -Moué, fit celui-ci après réflexion, il m’a demandé des informations sur tout à l’heure… -Et c’étaient quoi d’ailleurs ces informations ? Demanda Gerheim au plus éloigné. -Comme j’ai dit tout à l’heure à votre ami, cela vous concerne en rien. Il fixa Gerheim et celui-ci préféra ne pas attirer l’attention et capitula temporairement. -Et où est-il parti maintenant ? Continua le drow. -Je sais pas, il est parti avec des amis avec lui. Il avait l’air surpris mais s’est pas débattu donc il devait les connaître. -Bien, conclut Gerheim en s’éloignant d’un mouvement de tête. Il avait une de ses deux réponses et le paysan semblait en sécurité. Maintenant, il voulait savoir ce qu’il se passait. Pour cela, il longea les remparts jusqu’à arriver de l’autre côté de la tour est. Il regarda autour de lui et attendit que la vieille dame qui secouait son tapis à la fenêtre soit chassée par un courant d’air pour forcer la porte de la tour et s’engager à l’intérieur. A peine entré, une odeur de sang lui fouetta les narines. Gerheim dégaina ses deux épées et attaqua l’escalier en colimaçon où les traces de sang commencèrent à maculer les parois. Un premier cadavre face contre marches apparut. Gerheim le souleva d’une main pour regarder la cause de la mort tout en surveillant que personne ne l’attaquait par au-dessus. L’homme n’était plus reconnaissable car gravement brûlé sur tout le corps. Il devait être une victime de l’explosion qu’il avait entendue. Gerheim continua prudemment sa montée et arriva dans le haut de la tour et son accès sur les remparts. Un autre tas de corps ensanglanté gisait là dans le même état que le précédent. Le drow entra sur des remparts curieusement vides à l’exception de deux soldats qui traînaient un nouveau corps. Une volée de projectiles les toucha et les deux soldats tombèrent du rempart en contrebas. Tête baissée, Gerheim s’avança et vit les deux corps brisés dans le quartier contaminé et donc abandonné. De l’autre côté des créneaux, la guerre faisait rage. Des morceaux de muraille jonchaient le champ de bataille là où elle avait explosé. Les formations manoeuvraient en essayant de faire fi de ces obstacles. Les scarabées avançaient en courant en ordre plus dispersé, leurs carapaces aux couleurs variées reflétant l’éclat d’un soleil qui n’osait pas se montrer. Un grappin se fixa contre la partie vide de la muraille ce qui le tira de son observation. Il y avait une trentaine de mètres jusqu’à la prochaine tour de garde et personne n’allait stopper les envahisseurs qui profitaient de la bataille pour s’introduire en ville. Gerheim recula prudemment pour se mettre entre le grappin et la tour. Le drow eut à peine le temps de s’interroger sur comment de tels animaux pouvaient escalader une muraille avec une telle carrure que quelque chose apparut. Contrairement à ce à quoi il s’attendait, ce fut un homme qui lui fit face. Il était vêtu aux armoiries de Lensort même si son teint semblait plus pâle que ceux de la région. Gerheim se relâcha, il était étonnant qu’ils se replient ainsi mais il ne dit rien et chercha une explication crédible sur sa présence sur les remparts alors que c’était d’accès restreint. Le premier soldat lui cria dessus alors que deux de ses camarades avaient pris pieds sur la place. L’elfe leva son épée et para le premier coup rudement porté. Le chemin de ronde était à peine assez grand pour que deux personnes y tiennent de front ce qui donnait un avantage à Gerheim qui ne devait faire face qu’à un seul adversaire. Il lui fallut trop de temps à son goût pour se débarrasser du soldat. Ce dernier était maintenant écroulé, l’abdomen laissant échapper son précieux fluide vital. Le corps entravait également la marche des suivants qui ne pouvaient attaquer tant que l’obstacle restait au milieu de la chaussée. Le temps qu’ils comprennent que jeter le corps dans le vide était la meilleure solution, Gerheim analysa la situation et les différentes possibilités qui s’offraient à lui. Il avait son arbalète, ses deux épées, quelques couteaux, ses médaillons de téléportation ainsi qu’une bourse d’or, une de drogue et une dernière de poudre noire. Un plan naquit rapidement dans son esprit. D’un souple mouvement, il transféra un peu de poudre dans un petit sac le temps que ses nouveaux adversaires approchent. Il lança rapidement la petite bombe sur une torche et attrapa rapidement son cimeterre pour parer le premier coup et reculer encore d’une paire de mètres. Il était proche de la tour et pourrait rapidement s’enfuir. Il devait ralentir les envahisseurs car il était clair que ces hommes n’étaient que déguisés et qu’ils allaient s’infiltrer en ville. Gerheim devait tout faire pour les en empêcher sinon ils n’auraient jamais le temps de rassembler tout leur argent. La petite bombe fit beaucoup de fumée et encore plus de bruit mais le seul effet valable sur les ennemis fut la petite peur que cela leur fit. Gerheim avait un avantage sur ceux qui l’affrontaient : En effet, pour grimper, ceux-ci n’avaient pu prendre qu’une épée et une courte dague. Avec ses deux armes, il avait plus d’allonge qu’eux et une fois parées leurs épées principales, il pouvait taillader le corps des malheureux qui hésitaient maintenant à s’attaquer à lui. Gerheim en était content car sa manœuvre consistait juste à les ralentir jusqu’à ce que les soldats de la ville viennent de l’autre tour jusqu’ici. Un lancier lui posa un autre problème lorsque cette fois-ci, ce fut lui qui lui qui eut la plus courte allonge. Gerheim n’avait pas le bras assez long mais parvenait plutôt facilement à dévier la pointe. Il réussit néanmoins à bloquer la hampe en diagonale sur le sol et à la briser de son autre épée. L’homme désarmé battit en retraite pour laisser un autre de ses compagnons venir se battre. Le drow était à une demi-douzaine de mètres de la porte et serait bientôt obligé de disparaître. Les tours étant construites de telles façon à ce que les droitiers défendant soient plus avantagés grâce à la forme de l’escalier. En effet les droitiers assiégeant par le bas avaient leur bras maniant l’épée ne se trouvant pas dans le bon sens d’attaque. Une idée vint alors à Gerheim qui rangea une arme au fourreau pour dégainer son arbalète. Il tira un coup dans la poitrine d’un homme qui entraîna les autres dans sa chute. Le drow remercia sa chance que les assiégeants n’aient pas d’armes de tir. Il aurait été tué dès le départ dans le cas contraire. Gerheim profita du répit pour sauter sur les créneaux et faire feu sur la corde du grappin à deux reprises. Sa petite arbalète était capable de tirer trois coups et était donc maintenant inutile. Heureusement, un carreau atteignit sa cible car des cris de pauvres bougres tombant dans le vide se firent ouïr. Rapidement, des cris d’alerte retentirent dans la colonne qui se retourna d’un bloc. Gerheim resta dans l’encadrement de l’accès de la tour où il avait été repoussé. Il avait tué trois hommes et au moins dix fois plus avait réussi à prendre pied sur la muraille. Cela faisait longtemps que le drow ne s’était pas battu et, comme le froid qui l’engourdissait l’handicapait également, il espérait la fin du combat proche. Il pourrait tenir encore quelques minutes mais guère plus, il était bon combattant mais pas invulnérable. Gerheim décida alors de faire la chose la plus sensée qu’il pouvait faire. Il prit la fuite dans l’escalier. Quelle que soit la démonstration qu’il aurait pu faire de ses talents, les guerriers choisiraient de tenter de son côté plutôt que d’affronter la garde qui arriverait à l’infini de l’autre côté. Gerheim dévala les escaliers sans s’arrêter et claqua la porte derrière lui qui se reverrouilla. Il fit quelques pas dans sa course et s’arrêta pour regarder derrière lui. Si jamais les guerriers infiltrés parvenaient à passer cette porte, ils seraient impossibles à retrouver. Gerheim maudit la conscience que ses parents humains lui avaient inculquée en l’élevant et fit demi-tour pour faire rouler un tonneau qui traînait là pour le caler devant la porte. Il soufflait à peine de l’effort que la poignée tourna une première fois. Le temps qu’il aille chercher un autre tonneau, les premiers coups d’épaule s’abattaient sur la porte. Heureusement, comme pour les remparts, il n’y avait de la place que pour un seul protagoniste. Il leur faudrait donc un temps infini pour y arriver. Son manège attira l’attention du soldat Brik à qui il avait parlé quelques temps auparavant. -Eloignez-vous de cette porte et mettez les mains en l’air bien en évidence ! Gerheim serra les dents et se tourna en obéissant. -Ecartez-vous de cette porte ! Ordonna l’homme en braquant une arbalète sur lui. A cette distance, le soldat ne pouvait pas le manquer alors l’elfe noir obéit. -Que se passe-t-il ? Pourquoi cette porte est-elle barricadée ? Pourquoi des corps de soldats sont tombés des remparts ? Gerheim comprit que le guerrier avait sûrement vu les corps s’écraser en contrebas et qu’il était parti se renseigner. Les renforts allaient bientôt suivre. Brik fit mine de bouger un tonneau mais le poids de celui-ci se révéla trop important pour qu’il le décale d’une seule main. Gerheim aurait facilement pu s’évader en se téléportant mais il devait s’assurer avant que l’homme ne touche pas à la porte. Sa blessure commençait de nouveau à le tirailler et il devait rentrer se reposer de ce combat. -Ecoutez, derrière cette porte, il y a des tueurs déguisés en soldat qui ont escaladé les remparts et qui n’attendent qu’une seule chose c’est de s’infiltrer en ville pour agir dans l’ombre, lui expliqua l’éclaireur en tentant la carte du franc-jeu. Brik fronça les sourcils en réfléchissant à la question. Malheureusement, Gerheim ne devait pas lui revenir car il se fit fi du conseil et tenta de bouger un tonneau pour dégager la porte. Il se déconcentra et le drow en profita pour lancer un couteau de sa ceinture droit sur l’homme. Il aurait dû le toucher à la gorge mais le guerrier eut un mouvement qui le sauva et se retrouva avec la main clouée à la porte. Il hurla mais Gerheim ne put se résigner à le tuer même s’il était probable qu’on finisse par lui amputer le bras s’il parvenait à survivre. Il n’y avait pas de question à se poser, il avait dû agir pour la sécurité de tous. Le soldat était le seul responsable de son inconscience car Gerheim l’avait tranquille sachant qu’il l’avait prévenu. Il soupira… S’il avait eu l’apparence humaine, il l’aurait écouté… Il devait trouver le médaillon au plus vite. Le soldat tout en geignant retira la dague et partit au plus vite vers ses amis en tentant de contenir l’hémorragie. Maintenant, on allait se lancer à sa poursuite ce qui laisserait assez de temps aux soldats des remparts pour tuer tous les défenseurs entre eux et le bas de la tour. Gerheim se dépêcha de prendre sa dague et l’essuya en vitesse sur les bords des tonneaux. Il avait fait ce qu’il devait faire pour le bien de tous. Il avait peut-être été cruel mais c’était la seule chose à faire, même si cela coûtait encore la vie d’un innocent. Le drow ne perdit pas de temps et s’enfonça dans les rues de la cité. Se fondant dans les ombres, il ne fut pas arrêté jusqu’à ce que quelque chose le fasse frissonner et lui rappelle d’atroces souvenirs. Au détour d’une ruelle plus sordide que les autres, une tâche écarlate sur la neige attira son attention. Du sang n’était pas exceptionnel mais quelque chose dans la position du corps lui sembla étrangement familière. Gerheim s’approcha discrètement tout en gardant une main sur son épée et tourna un cadavre atrocement mutilé. L’elfe noir soupira alors qu’il vacillait légèrement. Un nouveau joueur venait d’entrer dans la danse. @+ -= Inxi =- Modifié le 4 janvier 2009 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 4 janvier 2009 Partager Posté(e) le 4 janvier 2009 Alors, pour toi Gemini la suite Prêt à recevoir ma dose... -Une… vieille connaissance si on peut dire, expliqua le vampire qui regardait Loriol de travers pour lui reprocher d’avoir gaspillé une information que n’avait pas Gerheim.'perd pas l'nord, le zigue, même si il en fait beaucoup, là... détends-toi, Veti', z'êtes entre "amis"... Gerheim maudit la conscience que ses parents humains lui avaient inculquée en l’élevant Pauv' chou... et encore, on peut pas dire qu'elle soit "hypertophiée" chez lui, hein... la preuve: Brik fronça les sourcils en réfléchissant à la question. Malheureusement, Gerheim ne devait pas lui revenir car il se fit fi du conseil et tenta de bouger un tonneau pour dégager la porte. Il se déconcentra et le drow en profita pour lancer un couteau de sa ceinture droit sur l’homme. Il aurait dû le toucher à la gorge mais le guerrier eut un mouvement qui le sauva et se retrouva avec la main clouée à la porte. Il hurla mais Gerheim ne put se résigner à le tuer même s’il était probable qu’on finisse par lui amputer le bras s’il parvenait à survivre. Il n’y avait pas de question à se poser, il avait dû agir pour la sécurité de tous. Le soldat était le seul responsable de son inconscience car Gerheim l’avait tranquille sachant qu’il l’avait prévenu. Il soupira… S’il avait eu l’apparence humaine, il l’aurait écouté… Il devait trouver le médaillon au plus vite. Le soldat tout en geignant retira la dague et partit au plus vite vers ses amis en tentant de contenir l’hémorragie. Maintenant, on allait se lancer à sa poursuite ce qui laisserait assez de temps aux soldats des remparts pour tuer tous les défenseurs entre eux et le bas de la tour.Gerheim se dépêcha de prendre sa dague et l’essuya en vitesse sur les bords des tonneaux. Il avait fait ce qu’il devait faire pour le bien de tous. Il avait peut-être été cruel mais c’était la seule chose à faire, même si cela coûtait encore la vie d’un innocent. -Ecoutez, derrière cette porte, il y a des tueurs déguisés en soldat qui ont escaladé les remparts et qui n’attendent qu’une seule chose c’est de s’infiltrer en ville pour agir dans l’ombre, lui expliqua l’éclaireur en tentant la carte du franc-jeu. D'expérience, le vraisemblable fonctionne mieux que le véridique... mais bon... inventer une histoire dans ces conditions...Ainsi donc, les Scarabées sont "dirigés" et ont des complices humains, et ça a peut-être un lien avec Anir et le reste... Youpi... Mais dans quoi on est tombé, hein... toujours plus de questions... quand aurons-nous les réponses ??? Quand ??? Les aurons-nous un jour ??? Tu vois dans quel état je suis, méchant ??? Allez, au travail: Vivement la suite !!! L’éclaireur connaissait beaucoup de bruit"bruits", ou le sens est... bizarre.les deux paysans se mirent à converser sur ce qu’il allait bien pouvoir mangerA moins qu'ils ne parlent d'une tierce personne: au pluriel.Chacune des deux hypothèses étaient crédibles Sujet: "chacune".Il continua ensuite tout droite C'est pas "tout droit" ?Un grappin se fixa contre la partie vide de la muraille le tira de son observationManque un mot, non ?Le corps entravait également la marche des suivants qui ne pouvaient attaqué Infinitif.ces hommes n’étaient que déguiser Participe, comme adfjectif.Gerheim devait tout faire pour l’en empêcher "les", non ?Quelque soit la démonstration "Quelle que", non ?il devait s’assurer avant à ce que l’homme ne touche pas à la porte"à ce" est-il judicieux ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lightsbirth Posté(e) le 5 janvier 2009 Partager Posté(e) le 5 janvier 2009 J'arrive, j'arrive! Malheureusement (pour moi), je ne vais pouvoir lire que ce chapitre, j'essaye de me mettre à jour et avec le peu de temps qui m'est imparti, je ne peux pas faire plus... Fin de la minute lamentation Le texte maintenant (je débarque un peu avec l'histoire des scarabées mais bon) qui est vraiment bien! J'aime beaucoup, rien à redire sur ce chapitre! Quoiqu'un combat juste par-dessus les remparts, c'est pas si discret que ça, si? S'il y a plusieurs pans de muraille qui ont volé en éclat, il devrait y avoir la panique en ville non? Y'a quand même une femme qui range son linge juste à côté! C'est voulu je m'en doute mais ça ne me paraît pas si réalisable (même si je n'y connais pas grand chose en combat ) A part ça, le style est bon! J'en regrette presque de ne pouvoir lire qu'un chapitre j'essaierai de rattraper mon retard plus tard! Voili voilà, la suite! Lib Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
the rabbit Posté(e) le 5 janvier 2009 Partager Posté(e) le 5 janvier 2009 Yop me revoilou ici aussi, et je suis obligé de revenir quand tu nous offre un joli rebondissement à suspens dans le dernier passage Bref, vivement la suite Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 12 janvier 2009 Auteur Partager Posté(e) le 12 janvier 2009 (modifié) Alors que Gerheim enquête sur les scarabées, une forte explosion secoue la ville. Il retourner voir ses compagnons qui lui apprennent que Jiru est manquant. Il décide alors d'enquêter et d'en profiter pour voir d'où venait cette explosion. Il apprend que Jiru est parti avec des individus et que l'explosion est un bout de la muraille désormais éparpillé et que la guerre a éclaté contre une armée de scarabées qui, malgré leur nature d'habitude tribales, luttent ensemble. Le drow déjoue de justesse une infiltration ennemie d'humains et sur le retour, voit des traces lui rappelant de très mauvais souvenirs. Chapitre 102 Vetalas vit rentrer Gerheim et ravala la pique qu’il lui avait réservée. Il s’était absenté toute l’après-midi et il semblait fatigué. Ce fut Loriol qui répondit à la question muette qu’il allait poser. -Tu empestes le sang ! Renifla-t-il. -J’espère que ce n’est pas Jiru... S’alarma Rihu la bouche grande ouverte. -Il aurait peut-être mieux fallu ! Avoua le drow d’un long soupir en s’asseyant et posant le pied de sa jambe meurtrie sur une chaise. -Comment ça ? Demanda quelqu’un. -Des gardes l’ont vu partir accompagné de plusieurs types. Ils avaient l’air amis. -Impossible ! Intervint alors Feleru. Il n’a pas d’amis, enfin pas autant et pas de ceux avec qui il partirait sans nous prévenir. -Qui c’étaient alors ? S’étonna Loriol. -J’ai bien peur que nos charmants voisins aient décidé qu’il était temps de vous punir de votre impertinence ! Expliqua Vetalas l’air de rien. -Notre impertinence ? Répéta Rihu au bord des larmes. Mais c’est vous qui avez fait tout ça ! On vous a suivi ! C’est vous qui devriez être à sa place ! Bizarrement, ce fut Loriol qui calma le jeu et demanda à parler à ses compagnons dans la cuisine. Une fois sur place, ils débriefèrent. -Que s’est-il passé d’autre ? Demanda Vetalas à Gerheim. Tu n’as pas répondu pour le sang. -La cité va bientôt lâcher prise, dit clairement le drow. Les soldats ont du mal à contenir les envahisseurs et ils vont devoir mener un combat de rues. Il y a des gardes tout autour du quartier infecté qui écartent tous les curieux qui pourraient déclencher la panique en ville. -Merde ! Dit Loriol. C’est pas là qu’est l’argent des voleurs ? -Si, lui confirma Vetalas. Mais ça n’importe pas. On passera en force s’il le faut. -Pas besoin d’en arriver là, calma l’elfe noir. Les soldats vont pouvoir tenir un jour de plus. Demain à midi, on devra agir ! -Tu es sûr qu’il n’y a que ça ? Demanda le vampire. -Oui, mentit effrontément Gerheim du tac au tac. Le vampire préféra ne rien dire pour découvrir la vérité plus tard par lui-même. -Que fait-on pour Jiru ? Demanda Loriol. -Rien, dit simplement le drow. C’est pas notre affaire. -On pourrait quand même faire quelque chose, non ? Continua Loriol. Ils pourraient appeler la garde pour nous dénoncer ! Termina-t-il en chuchotant. -Nous nous moquons de cela ! Demain, nous partons chasser Anir alors que la garde soit à nos trousses ou pas, cela n’a pas d’importance. -Qui sait ce qui peut se passer, dit Gerheim, en fin de compte, on pourrait avoir besoin d’eux. -Je suis d’avis pour que nous les tuions, tenta de faire dans la subtilité Vetalas. -Nous pouvons les aider, fit Gerheim après réflexion. Ca nous coûte rien sinon un peu de temps et on désamorce ainsi un conflit avec les paysans. On leur doit bien ça ! -D’accord, d’accord ! Fit le noble. Il s’approcha de la salle à manger et dit : -Je les ai convaincus, on vous aidera. Le vampire se retourna et vit Loriol et Gerheim se regarder médusés. -Il vous faudra être plus rapide la prochaine fois, se vanta-t-il avec un clin d’œil. Par où commençons-nous ? Demanda le noble. -On a qu’à suivre quelqu’un de louche et le faire parler ! Dit Loriol comme si c’était une évidence. -Facile à dire, ils ont l’air tous aussi louches les uns que les autres… -Si seulement Jeff était là… S’apitoya une seconde le loup-garou. -J’ai un plan, fit le drow. Laissons l’un d’entre nous se faire capturer et faisons parler les gardes qui mèneront le convoi. -Comment se faire capturer et qui fera l’appât ? Voulut savoir le loup-garou qui se refusait toute réflexion. -Avec ma jambe, il faut mieux que je ne sois pas celui-ci, commença l’éclaireur. -Je ne suis pas digne d’être un appât ! S’indigna Vetalas alors que les regards se braquaient sur lui. -Je le ferai alors ! Soupira le loup. Je saurais mieux m’y faire que la chauve-souris. -Je ne demande qu’à voir, dit langoureusement le vampire ne mordant pas au piège de l’orgueil. -En route alors ! Suggéra Gerheim qui retourna chercher sa cape sombre qui ne laissait pas voir les taches de sang qu’elle arborait. Nous allons franchir la frontière de leur quartier sans autorisation. Les paysans les regardèrent partir sans le moindre commentaire et Vetalas s’en réjouissait. Ils faisaient ça pour eux et ils avaient plutôt intérêt à faire profil bas plutôt que de se plaindre. La neige n’était toujours pas partie et la nuit n’était pas assez avancée pour qu’il ne sente plus les effets du froid. Le sol était rendu glissant et l’air était humide. Il n’était pas étonnant que la maladie transportée par les couvertures ait eu si peu de mal à se développer. Il tapa du pied dans un bloc de glace rendu dur par le climat et regretta rapidement ce geste qui lui endolorit le pied. Vivement qu’il ait son argent afin qu’il puisse récupérer le médaillon et tout finisse. Ils approchaient de la ligne symbolisant la frontière entre quartiers qui n’était qu’autre qu’une petite tranchée d’un pied de large qui avait été creusée au travers de la route. Vetalas et Gerheim s’envolèrent sur un toit et laissèrent Loriol tout seul au milieu du chemin. Le vampire changea de forme pour devenir à nouveau humain et se stabilisa avec un pied contre une fragile gouttière alors que Gerheim paraissait tenir sur un toit plat plutôt qu’à trente pour cent d’inclinaison. Le loup-garou paraissait perdu et jetait des coups d’œil prudents autour de lui. Les deux compagnons avaient une bonne vue et tout paraissait calme dans les alentours. Les cheminées fumaient et le ciel se couvrait d’étoiles. Loriol avança jusqu’à être à quelques millimètres de la petite crevasse, il releva la tête et cria : -Je vais entrer ! Je me moque de vos autorisations ! Trois personnes sortirent des ombres et Gerheim comme Vetalas se hâtèrent de passer le toit pour surveiller ce qui allait se passer. Vetalas s’allongea contre les tuiles enneigées en essayant de mouiller le moins possible ses vêtements. Ils parlaient assez fort pour que le noble puisse suivre tout l’échange. Les gardes reconnurent un des interdits d’entrée et décidèrent de l’emmener non loin de leur quartier général, dans une sorte de prison. Vetalas réfléchit et il se dit qu’il serait mieux qu’il les suive jusqu’à là-bas car il y avait de fortes chances pour que Jiru y soit aussi. Malheureusement, le lycanthrope ne le comprit pas et il suivit le plan à la lettre tandis que deux gardes reprenaient leur place et que l’un d’entre eux braquait une arbalète droit sur le dos du loup pour l’accompagner. Gerheim et Vetalas se laissèrent glisser le long du toit et atterrirent dans une petite rue sale au centre de laquelle s’était créée une sorte de petite rivière naturelle. Le noble refusait d’imaginer ce qu’il pouvait bien y avoir là-dedans. Ils suivirent la rue en parallèle en essayant de se faire le plus discret possible. Dans la logique des choses, plus ils avançaient, plus Vetalas comprit qu’il s’enfonçait au cœur du quartier. Après deux minutes, lorsque Loriol fut seul avec son garde dans une rue totalement déserte, il dit : -Tu ferais mieux de me laisser partir. -Et pourquoi je ferais ça ? Sourit l’autre en serrant sa prise sur son arbalète. -Parce que je ne suis pas seul et que si tu veux revoir ta famille, tu me laisseras partir ! Vetalas et Gerheim écoutaient incrédules le loup n’en faire qu’à sa tête. Il aurait simplement dû le conduire à l’écart pour l’interroger. -Ma famille ? Dit l’autre en plissant ses yeux. Qu’est-ce qu’elle a à voir là dedans ? -On va dire que mes amis ont pris la précaution de s’assurer qu’ils allaient bien… L’homme ouvrit des grands yeux et partit en courant dans une rue à gauche en laissant son prisonnier là. Loriol lui laissa un peu d’avance puis se mit à le suivre à grand renfort de reniflements. Gerheim et Vetalas sortirent de leur cachette qui consistait en plusieurs tonneaux et l’un comme l’autre courut après les deux premiers. S’ils n’étaient pas remarqués, c’était que le Dieu de la chance était avec eux. Vetalas avait envie de s’envoler et de rattraper l’homme mais il s’abstint n’ayant pas envie de voir si l’inquisiteur avait des hommes non loin. La course-poursuite s’arrêta devant une petite maison typiquement accolée à une autre dans tout ce qu’il y avait de plus banal. Une porte était ouverte et des cris en sortaient. Le voisinage allait être rapidement alarmé et il fallait que cela cesse. Gerheim sortit ses épées et entra prudemment tandis que Vetalas se dit qu’il était mieux qu’il suive en couverture. En entrant, le noble put voir que Loriol avait pisté, visiblement fièrement, le soldat jusqu’à sa propre maison où ce dernier avait pu découvrir que sa famille ne risquait rien. L’homme était au sol assommé et les cris venaient de sa femme qui cachait derrière elle une fillette apeurée. -Tu ne l’as pas tué au moins ? Demanda Vetalas en désignant le guerrier au sol. -Non, fit le loup par-dessus les cris. Silence ! Hurla-t-il en faisant taire la femme. Il saisit un vieux chiffon et lui enfonça dans la bouche. -T’as intérêt à le garder ! Menaça le loup-garou en montrant des dents. -On devrait les attacher, suggéra Gerheim en revenant sur ses pas pour fermer la porte. -Je ne touche à rien, prévint Vetalas. Les Dieux seuls savent quelles maladies transportent cet endroit et ses occupants. Gerheim soupira mais ne commenta pas l’attitude du vampire. Il prit trois chaises et les disposa à quelques mètres les unes des autres. Terrifiées, la petite fille et la femme s’y assirent et se laissèrent ligoter sans broncher. La femme devait avoir une trentaine d’années et était habillée d’une robe bleue usée recouverte d’un tablier jauni. Ses cheveux étaient retenus par un foulard permettant ainsi de voir nettement son visage rendu dur par les temps actuels. La petite fille ressemblait beaucoup à sa mère et ses yeux sombres luisaient de peur. Vetalas se dit qu’elle pourrait faire une belle femme si on pouvait la sortir de sa misérable condition. Vint ensuite le tour du soldat d’être attaché. Loriol le réveilla de quelques mornifles bien placées. -Que… que… ? Se réveilla l’homme douloureusement. Ne touchez pas à ma femme et ma fille ! S’écria-t-il éperdu lorsqu’il comprit ce qu’il se passait. Loriol et Gerheim se placèrent derrière les deux femmes qui n’osaient pas parler. Vetalas restait en retrait vers la porte et se délectait de la scène. -Parle ! Fit Gerheim de sa voix la plus froide. Où est Jiru ? Le grand paysan qui a été enlevé ! -Je ne sais ! Avoua l’homme. J’en sais rien mais je vous en supplie, ne leur faites rien ! -Allons, fit Loriol en passant ses mains dans les cheveux de la fillette, tu n’aimerais pas qui lui arrive quelque chose ! Alors parle ! Sauve leur vie ! -Ils me tueront s’ils découvrent ce que j’ai fait ! Je vous en supplie, par pitié… L’homme commença à pleurer. -Tue la fillette ! Ordonna Gerheim à Loriol qui lui jeta un coup d’œil étonné. -Non ! Hurla l’homme en arrêtant par là le geste. Je ferais tout ce que vous voulez, je le jure ! -Alors parle ! Répéta l’elfe noir qui se lassait. -Je ne peux pas, sanglota-t-il en laissant sa tête tomber contre son torse. Ne leur faites pas de mal, je vous en prie… Vous n’oseriez pas ? Ajouta-t-il de trop en levant son visage humide de larmes. Gerheim fit un signe vers Loriol et baissa le menton. Le loup lâcha la fillette mais lacera de ses griffes le coup de la femme qui se mit à hoqueter tandis que le sang se répandait sur le sol. L’homme hurla en pleurant. Vetalas regardait quant à lui avec fascination le sang chaud couler de la plaie. Il pouvait sentir son odeur… Il luttait intérieurement pour ne pas aller s’abreuver. Lorsque le vampire reprit conscience, l’homme avait arrêté de crier et pleurait doucement sans la moindre force. Loriol l’approcha et lui releva le menton de sa main pleine de sang. Il le força à regarder sa femme alors que Gerheim lui planta la dague dans le cœur pour faire cesser son agonie. -Si tu parles pas, tu es le prochain… -Que deviendra ta fille sans parents à ton avis ? Ajouta avec perspicacité le noble. Le guerrier leva les yeux vers sa fille qui regardait le cadavre de sa mère sans comprendre qu’elle était morte. Il déglutit et avoua : -La maison au bout de la rue… -Si ce n’est pas ça, gronda Loriol, nous reviendrons… Il le gifla le faisant tomber dans l’inconscience une nouvelle fois. @+ -= Inxi =- Modifié le 19 janvier 2009 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 12 janvier 2009 Partager Posté(e) le 12 janvier 2009 -Des gardes l’ont vu partir accompagné de plusieurs types. Ils avaient l’air amis.-Impossible ! Intervint alors Feleru. Il n’a pas d’amis, enfin pas autant et pas de ceux avec qui il partirait sans nous prévenir. Pas autant que plusieurs ? Un seul donc ? -Que fait-on pour Jiru ? Demanda Loriol.-Rien, dit simplement le drow. C’est pas notre affaire. -On pourrait quand même faire quelque chose, non ? Continua Loriol. Ils pourraient appeler la garde pour nous dénoncer ! Termina-t-il en chuchotant. Et votre bonne conscience, hein ??? Vous voulez finir comme un certain vampire ??? Bouhhh sur vous...-Nous nous moquons de cela ! Demain, nous partons chasser Anir alors que la garde soit à nos trousses ou pas, cela n’a pas d’importance.-Qui sait ce qui peut se passer, dit Gerheim, en fin de compte, on pourrait avoir besoin d’eux. -Je suis d’avis pour que nous les tuions, tenta de faire dans la subtilité Vetalas. OK... d'accord... Y a quand même de la marge... -Nous pouvons les aider, fit Gerheim après réflexion. Ca nous coûte rien sinon un peu de temps et on désamorce ainsi un conflit avec les paysans. On leur doit bien ça !-D’accord, d’accord ! Fit le noble. Quand même... je suir fier de vous... Il s’approcha de la salle à manger et dit :-Je les ai convaincus, on vous aidera. Le vampire se retourna et vit Loriol et Gerheim se regarder médusés. Tu pourrais prévenir... c'est qu'on a l'air bête, en riant devant son écran comme un ahuri ... Bon, ben, ils se sont bien sali les mains... devraient faire gaffe, sinon, ma p'tite blagounette sur le vampire n'en sera plus une... de blagounette... Vivement la suite !!! l apprend que Jiru est parti avec des individus et que l'explosion est un bout de la muraille désormais éparpillé et que la guerre à éclater contre une armée de scarabées qui, alors que c'est contre leur nature, lutte ensemble. Beaucoup de "que", mais bon... Par contre: "la guerre a éclaté", et ne seraient-ce pas les scarabées qui luttent ensemble ?Les soldats ont du mal à continuer les envahisseurs Contenir, peut-être ?Vivement qu’il ait son argent pour qu’il puisse récupérer le médaillon pour que tout finisse.Fait exprès ?Ils approchaient de la ligne symbolisant la frontière entre quartier Il faudrait plusieurs quartiers, non ?une petite rue sale dont une sorte de petite rivière naturelle s’était créée en son centre"une petite rue au centre de laquelle une sorte..." passerait mieux, je trouve.une petite maison typiquement accolée à une autre dans une tout ce qu’il y avait de plus banaldans quoi ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 19 janvier 2009 Auteur Partager Posté(e) le 19 janvier 2009 (modifié) Les trois décident de partir à la recherche de Jiru après avoir découvert que celui-ci a été enlevé et que la cité allait tomber sous peu. Chapitre 103 Loriol attendait au coin de la maison pour vérifier que personne ne sortait de celle-ci. Pendant ce temps, Gerheim et Vetalas en faisaient le tour. Ils revinrent rapidement en marchant la tête basse. -Personne ne guette, lui apprit Vetalas en tapant ses bottes sur le sol pour en enlever la neige. -Ca doit être une cache, imagina le drow, peu de chances qu’il y ait beaucoup d’hommes. -Les fenêtres ont l’air verrouillées, on va devoir passer par la porte ! Remarqua Loriol. -Crois-tu que tu pourrais sauter par une de ces fenêtres ? Demanda Gerheim malicieusement. -Oui, obligé ! Mais si je fais ça, je peux plus enfoncer la porte ! Ajouta le lycanthrope. Vetalas s’approcha alors de la porte et ils le virent déboucher une fiole qui laissa échapper un liquide. Il patienta une minute dans cette posture assise et Loriol en profita pour regarder si on ne les observait pas. Heureusement, grâce au froid, tout individu se risquant hors de sa demeure serait rapidement repéré. Quand l’air était gelé et sec, les habitants pouvaient sortir chercher des réserves alors que quand le climat était humide, il rendait rapidement les pavés de la ville meurtriers. Autour de lui, les bâtiments paraissaient angoissants et barricadés. De pierres noirâtres décorées de neige, c’était un décor sinistre. La maison dans laquelle s’étaient réfugiés les voleurs était plus propre mais Loriol ne voyait pas pourquoi. Il avait l’impression qu’elle était soignée. De plus, elle était astucieusement placée au bout d’une rue et également entre deux chemins parallèles et perpendiculaires à ladite première rue. En cas de problème, ils pouvaient partir rapidement car il fallait trop de temps pour passer d’une rue à l’autre. Le plus rapide étant d’emprunter le passage d’un demi-pas de large qu’il y avait entre les maisons. Ce n’était guère pratique et sûr. -Il y a sept personnes à l’intérieur, annonça Vetalas en récupérant le liquide dans la bouteille. Deux à l’étage et le reste dans la pièce juste à droite de la porte. -Bien, préparez-vous, fit le drow en prenant soin de rester dans l’angle mort des fenêtres condamnées par des planches. Loriol recula de quelques mètres pour être sûr d’avoir assez d’élan pour passer au travers des planches de bois. Devant lui, Gerheim commença avec précision à déverrouiller la porte. La nuit tombée, il fut difficile de voir le petit mouvement de tête qu’adressa l’éclaireur au vampire. D’autant plus que le loup-garou voyait en noir et blanc. Gerheim poussa délicatement la porte qui se bloqua. D’après le cliquetis, une chaîne intérieure bloquait la porte. Des cris d’alarme et des chaises qui raclent et tombent se firent nettement entendre. Le drow se poussa en arrière et Vetalas courut droit sur la porte qu’il percuta de l’épaule. Sa force de mort-vivant lui permit de la faire sortir de ses gonds pour qu’elle ne pende plus que mollement à la chaîne. Sans attendre le dénouement de leur attaque surprise qui n’en était plus une, Loriol passa également à l’action. D’un bond il se propulsa dans les airs et traversa la fenêtre comme s’il ne s’agissait que d’un tapis de feuille. Transformé et en colère, il était accroupi et prêt à attaquer. Malheureusement, personne n’était là pour subir son courroux. La pièce était vide et poussiéreuse avec seulement quelques marques de pas indiquant que la maison était bien utilisée. Il alla dans le couloir et surprit deux guerriers en train de monter les escaliers. Courant moitié sur ses jambes, moitié à quatre pattes, il n’eut le temps d’en attraper qu’un seul tandis que l’autre se barricada dans la chambre la plus proche. Loriol frappa l’homme dans l’estomac et le projeta contre le mur du bout du couloir. Le soldat était encore conscient mais le choc l’entraîna dans l’escalier qu’il dévala en roulant. Loriol se tourna vers la porte que sans tarder il frappa d’un coup de pied. Celle-ci tint étonnamment bon et il en envoya un beaucoup plus puissant qui réduisit le bois en charpie. Le dernier combattant était déterminé et résolu à mourir et pointait à l’autre bout de la pièce son épée en direction de sa gorge. La lame était pleine de sang ce qui fit tourner la tête de Loriol d’un coup sec à sa droite. Il y avait deux matelas et sur l’un d’entre eux, un corps qui se vidait de son sang était attaché au mur par des chaînes. Il reconnut rapidement Jiru qui mourait à petit feu. Paniqué, le lycanthrope restait immobile en se demandant quoi faire. Le guerrier résolut son problème en le chargeant. Loriol attrapa la lame de l’épée d’une main même si celle-ci continua d’avancer droit sur lui en lui coupant profondément la paume. Elle finit par se bloquer et le loup tira l’épée vers lui déséquilibrant le soldat. Il lui attrapa le cou et d’une pression de tous ses muscles, lui brisa la colonne vertébrale. Loriol s’agenouilla ensuite rapidement auprès du paysan qu’il libéra de ses chaînes en les cassant. L’homme glissa sur le matelas sans force et les yeux presque fermés. Il avait une entaille lui barrant le torse et le sang s’écoulait sans qu’il puisse l’en empêcher. Le loup tenta de refermer la plaie en la resserrant mais c’était trop tard. Il eut beau le menacer d’aller le chercher dans la mort ou des pires cruautés pour qu’il s’accroche à la vie, rien n’y fit et le paysan mourut sous les mains de Loriol qui resta un bon moment ainsi prostré et refoulant sa colère pour ce deuxième crime qui le touchait plus qu’il n’aurait cru. Quand il se releva, il put voir que Gerheim et Vetalas les regardaient sans la moindre expression extérieure. Loriol avait fini par comprendre que c’était ainsi qu’ils manifestaient leur émotion. L’homme animal prit une couverture moisie et enroula le corps à l’intérieur. Une fois sa besogne accomplie, il chargea le paquet sur son épaule et suivit les deux autres qui redescendaient les marches en silence. Un carnage sans nom décorait le rez-de-chaussée et Loriol se réjouit que Jeru fût ainsi vengé. Chaque morceau de corps arraché ou coupé n’était qu’une infime partie de la dette contractée par ses ennemis. L’inquisiteur, les voleurs, les scarabées ou tout être humain qui se mettrait en travers de sa route le comprendrait bientôt. La vie était injuste et il n’avait pas d’effort à faire pour se contrôler. Il avait un pouvoir et c’était de son honneur de l’utiliser. En sortant de la maison, instinctivement, Loriol se tourna vers la lune et hurla toutes les émotions qu’il avait en lui. Vetalas et Gerheim se retournèrent mais ne dirent rien malgré le fait que toute la ville savait désormais où ils étaient. Mais c’était un défi, un défi à Lieles qui devait regarder par sa fenêtre pour envoyer sous peu ses hommes le traquer. La lune était bientôt pleine et le pouvoir grandissait dans ses veines. On ne pourrait plus l’arrêter, il serait invisible. Il tuerait pour leur prouver à tous qui il était et qu’on ne pouvait pas le défier impunément. Le sang, le goût du sang se répandant sur son pelage. Il n’y avait que ça que les humains comprenaient… Loriol acheva sa longue et sourde note lorsqu’une main se posa sur son épaule. Il sortit les crocs sur le seul fou ayant le courage d’entreprendre un tel acte. Malgré tout, cela parvint à le tirer assez de sa transe meurtrière pour qu’il redevienne normal et que les effets de la lune se dissipent. Il respira par grands à-coups rapides jusqu’à que son esprit s’éclaircisse. Loriol était effrayé de lui-même, il devait rapidement contrôler cette force. Après un coup d’œil à la lune qui serait pleine deux jours plus tard, il suivit Gerheim et Vetalas rapidement avant que des visiteurs mal attentionnés n’arrivent. Le retour fut silencieux et personne ne dit un mot. Arrivés non loin de la maison, ils ralentirent. -Qui leur dit ? Demanda Gerheim. -Nous devrions tous dormir dans la grange et ne leur dire que demain… Proposa Vetalas. Je n’ai pas assez confiance en leur réaction pour qu’ils ne fassent pas tout échouer demain. Loriol comprit que c’était sûrement la meilleure chose à faire. -Et le corps, on le met où ? Voulut savoir le drow. -Nous n’avons qu’à l’enterrer dans la grange… -Quand tu dis nous, tu veux dire moi en fait ? Comprit le loup-garou. Sans même attendre et pas d’humeur à lutter, Loriol céda et partir faire sa besogne. Le seul endroit digne qu’il trouva fut en dessous d’une petite fenêtre qui le matin ensoleillait cette partie de la grange. Alors que Gerheim s’aménageait un coin pour éviter les courants d’air et que Vetalas se ressourçait dans sa terre sacrée, Loriol creusa à mains nues un trou assez grand pour que le corps enroulé dans la couverture tienne dedans. Sans la moindre émotion, il lança la forme morte à l’intérieur et remit la terre par gros amas. Sans même enlever la boue qui le maculait, il se coucha sur le sol et s’endormit. Le réveil fut rapide et brutal. Cette familière sensation faisait qu’on aurait aimé continuer à se reposer mais que, inconsciemment, on savait que cette journée était particulière et qu’on se levait en quelques secondes. Loriol se leva et bailla à en réveiller les morts qui étaient plus proches que ce qu’on pouvait croire. Gerheim et Vetalas émergèrent aussi de leurs songes. Vetalas resta assis les yeux dans le vague enroulé dans plusieurs couvertures. L’elfe noir ne perdit pas le nord et fouilla dans les deux sacs qui restaient en permanence près de son cheval. Les animaux semblaient de plus en plus nerveux et impatients. Ils avaient perdu en muscle mais Gerheim ne semblait pas s’en soucier. Loriol lui faisait confiance car pour lui, ce n’était que de la viande. Il ne restait plus que trois heures avant que la garde soit relevée. -Comment s’organise-t-on ? Demanda Loriol. On ne sait même pas à quoi ça ressemble là-bas. -Pas la peine, fit le drow, ça ne change en rien le plan. On y va en avance et ça sera suffisant. Personne n’osa dire que ça reposait encore sur beaucoup de variables et que leur plan était plus que bancal. Pourtant peu de choses auraient pu mal tourner. A l’heure exacte, ils partirent tous les trois bien emmitouflés afin qu’on ne les reconnaisse pas. Pourtant, dès qu’ils sortirent de la grange, Loriol sentit que c’était différent. Il n’aurait su dire quoi, un quelque chose dans l’air. Il eut sa réponse lorsqu’ils virent une grande fumée au nord-est. Le loup-garou chercha sa réponse sur les visages de Gerheim et Vetalas mais ceux-ci restèrent de marbre. -Dépêchons-nous ! S’alarma le drow plus qu’il ne l’aurait voulu. Le groupe accéléra et plus ils s’approchèrent de leur but plus celui-ci coïncidait avec l’endroit d’où semblaient fuir les villageois malgré le froid ainsi qu’avec l’endroit correspondant à l’origine de la fumée. Les gens déguerpissaient visiblement avec ce qu’ils avaient pu attraper, quelques coffres, leurs enfants mais il était évident que ça avait été fait à la hâte. Loriol ne voyait pas ce qui pouvait bien se passer même s’il commençait à imaginer ce que c’était. Les gardes s’avéraient être plus nombreux et personne ne se souciait de ce groupe d’étrangers qui s’activait par là. Des choses plus graves menaçaient. Après avoir traversé une autre paire de rues, le décor se fit plus précis et il était maintenant clair que les combats avaient lieu en ville. Arrivé à cinquante mètres de l’endroit où se trouvait le coffre-fort des voleurs, ils eurent une vision qui les épouvanta. Toute la zone était en feu. La ville était ancienne, vétuste et malgré le froid et la neige le feu se répandait rapidement. Les ruelles étaient trop petites pour empêcher les flammes d’avancer. Les cendres commençaient déjà à retomber et la chaleur se faisait étouffante. Tout fondait dans une large zone à tel point qu’ils durent commencer à reculer. Vetalas, humain et bien trop mortel, toussa et mit un chiffon devant sa bouche pour empêcher la fumée de s’insinuer dans ses poumons. -Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Demanda Loriol. @+ -= Inxi =- Modifié le 27 janvier 2009 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Naagash Posté(e) le 19 janvier 2009 Partager Posté(e) le 19 janvier 2009 Superbe, continue comme ca je lis depuis le début et je trouve ton récit très prenant! félicitations Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 19 janvier 2009 Partager Posté(e) le 19 janvier 2009 Bon, i' reste pu' quà tuer Ran... pour Jiru... Personne n’osa dire que ça reposait encore sur beaucoup de variables et que leur plan était plus que bancal.Z'y va... comment qu'tu parles, toi !!! C'est un plan digne de John "Hannibal" Smith !!! Le groupe accéléra et plus ils s’approchèrent de leur but plus celui-ci coïncidait avec l’endroit d’où semblaient fuir les villageois malgré le froid ainsi qu’avec l’endroit correspondant à l’origine de la fumée. Les gens déguerpissaient visiblement avec ce qu’ils avaient pu attraper, quelques coffres, leurs enfants mais il était évident que ça avait été fait à la hâte. Loriol ne voyait pas ce qui pouvait bien se passer même s’il commençait à imaginer ce que c’était. Les gardes s’avéraient être plus nombreux et personne ne se souciait de ce groupe d’étrangers qui s’activait par là. Des choses plus graves menaçaient. Après avoir traversé une autre paire de rues, le décor se fit plus précis et il était maintenant clair que les combats avaient lieu en ville. Arrivé à cinquante mètres de l’endroit où se trouvait le coffre-fort des voleurs, ils eurent une vision qui les épouvanta. Toute la zone était en feu."Pourtant peu de choses auraient pu mal tourner."... ... ... -Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Demanda Loriol.Ben, soit l'un de vous sait faire tomber la (grosse pour l'occasion) pluie... soit on passe au plan... ho... D ??? Plus sérieusement: Vivement la suite !!! -Personne ne guette, lui apprit Vetalas en tapant ses bottes sur le sol pour y enlever la neige."en" sonnerait mieux, je trouve.-Ca doit être une cache, imagina le drow, peu de chance qu’il y ait beaucoup d’hommes.C'est pas un pluriel ?La nuit tombante, il fut difficile de voir le petit mouvement de tête qu’adressa l’éclaireur au vampire.Dans cette configuration, j'ai un doute sur l'usage de l'adjectif plutôt que du participe.il n’eut le temps que d’en attraper qu’un seul Double négation.Le dernier combattant était déterminé et résolu à mourir et pointait à l’autre bout de la pièce son épée en direction de sa gorge. La lame de celle-ci était pleine de sangAttention aux référents: on dirait que le gars menace de se suicider... et que sa gorge a une lame (j'enlèverais "de celle-ci", on peut s'en passer). Il lui attrapa le cou et d’une pression qu’il exerça de tous ses muscles, il lui brisa la colonne vertébrale.Le "qu'il exerça" et le second"il" sont-ils nécessaires ?Un carnage sans nom décorait le rez-de-chaussée et Loriol se réjouit que Jeru fut ainsi vengé.C'est pas un subjonctif ?la dette contractées par ses ennemisAccord.En sortant de la maison, instinctivement, Loriol se tourna vers la lune et hurla toutes les émotions qu’il avait en lui. Vetalas et Gerheim se retournèrent mais ne dirent rien malgré le fait que toute la ville savait désormais où ils étaient. Mais c’était un défi, un défi à Lieles qui devait regarder par sa fenêtre pour y envoyer sous peu ses hommes le traquer.A quoi se réfère ce "y" ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 26 janvier 2009 Auteur Partager Posté(e) le 26 janvier 2009 (modifié) Après n'avoir pas pu empêcher la mort de Jiru, les compagnons se rendent dans l'autre partie de la cité pour dérober les trente mille pièces d'or aux voleurs. Malheureusement sur place, ils remarquent que les défenses ont lâché et que les combats ont gagné les rues. Ils voient aussi que le quartier où était le bâtiment est maintenant en feu. Chapitre 104 -On bat en retraite ! Conseilla Gerheim devant les flammes qui gagnaient du terrain. Ils se retournèrent tous les trois exposant leurs dos à la chaleur. Leur élan fut immédiatement coupé lorsqu’une vingtaine de scarabées occupèrent l’intersection. Ils cliquetèrent dans leur direction et Gerheim commença à se préparer mentalement à la bataille. Un cri, humain cette fois-ci, résonna alors dans le quartier. Il fut rapidement suivi par d’autres. Les trois purent alors voir un soldat charger, ce dernier étant rapidement suivi par le reste de sa troupe. Le contact fut rude et la surprise manifeste. C’est alors que le massacre commença. Remis de leur étonnement, les scarabées survivants de la première ligne se mirent de dos et offrirent leurs épaisses carapaces aux coups d’épées et de lances. Les autres créatures passèrent alors leurs hallebardes entre ces bouliers naturels et tuèrent rapidement les humains qui ne parvenaient plus à causer la moindre blessure. -Attaquez-les au niveau des jambes ! Cria Gerheim pour qui c’était l’évidence même. Les humains durent l’entendre car les flèches et pointes de lance qui frappaient d’abord sans relâche les carapaces pour les percer visèrent les pattes. Les créatures tombèrent sur le dos et impuissantes, purent être tuées. Néanmoins les morts continuaient de tomber et Gerheim ne savait pas quand les renforts humains allaient cesser. Loriol semblait quant à lui plus fasciné – ou était-ce de la terreur ? – par les flammes qui crépitaient derrière eux. Ce fut ce détail qui ramena le drow à la réalité. -Nous devrions partir sur le champ ! Loriol après toi ! Dit le drow en indiquant la porte d’une maison sans chercher à savoir l’issue du combat. Le loup ne se fit pas prier et s’engagea dans la maison désignée qui avait été abandonnée peu de temps auparavant paraissait-il. Celle-ci était sens dessus dessous preuve d’un départ hâtif. Sans même un coup d’œil dans les pièces, les trois partirent par la fenêtre de derrière précipitamment et soufflèrent lorsque l’air frais de la rue leur fouetta le visage. La fumée noirâtre ne leur brûlait plus la gorge et cette sensation d’étouffement les quitta, On pouvait néanmoins encore entendre le fracas des armes, les poutres de bâtisses s’effondrer en amenant avec elles la structure qu’elles soutenaient, ainsi que les cris des soldats rivalisant avec les claquements de mâchoires des bêtes hostiles. A peine sortis du guêpier, Loriol qui était le premier du groupe, disparut sous une forme noire. Un scarabée venait de plonger sur le loup-garou et l’avait mordu à l’épaule. La bête à la carapace couleur sable fut rapidement jetée plus loin par le lycanthrope en colère qui saignait abondamment de l’épaule même si la plaie rétrécissait à vue d’œil. Gerheim avait tiré son arme mais, voyant que la créature était seule dans la rue déserte, il remit son arme au fourreau pour observer le combat. Il trouvait fascinant et vraiment ingénieux la manière dont ce peuple se battait. La créature qui mesurait une fois et demie la taille de Loriol pour quatre fois plus de largeur se mit en garde de dos tandis que Loriol laissa libre cours à sa fureur en se transformant en bête grise plus loup qu’humain. Le scarabée donna le premier coup de hallebarde à l’endroit exact de la blessure déjà causée. Loriol recula de douleur et de surprise en grognant. La vivacité d’un tel insecte était stupéfiante. Gerheim avait vu les petites ailes qui étaient littéralement sorties du dos du scarabée et qui l’avait aidé dans sa manœuvre. L’elfe noir était étonné de voir que de telles ailes, au même titre que ses pattes d’ailleurs, malgré leur petite taille parvenaient à soutenir un animal visiblement si gros. Loriol cessa alors toute subtilité et frappa la carapace de toutes ses forces. Celle-ci craqua puis céda dans un bruit sourd. La créature battit des mandibules et poussa un cri si aigu que seul l’homme loup dut l’entendre. Même si Loriol enfonça jusqu’à son coude dans le corps de la bête, elle réussit à se dégager. Elle tenta de s’envoler et à peine eut-elle quitté le sol que loup-garou l’attrapa par la patte pour tenter de la retenir. Malheureusement, il ne réussit qu’à la lui arracher et elle put s’envoler hors de portée. Avec de telles blessures, Gerheim jugea superflu de sortir son arbalète pour l’achever. Loriol suivait son adversaire des yeux comme un chiot surveillant un papillon dans l’espoir que celui-ci se pose. Cette vaine attente réussit néanmoins à le calmer car il redevint humain. -Cette espèce de chose a osé me mordre ! Se plaignit Loriol calmé mais toujours en colère. -Elle ne devait pas être plus sale que toi… Remarqua Vetalas que le combat avait visiblement ennuyé et qui regardait le bras du loup couvert d’un liquide opaque et transparent d’un air de dégout. -Ferme voir ta gueule ! Dit Loriol catégoriquement en haussant le ton. -C’est qu’il deviendrait agressif le pouilleux ! S’exclama Vetalas comme si cela le surprenait. -T’as encore rien vu… Ajouta le loup doucement en s’approchant du vampire. Gerheim arrêta le loup qui avait repris sa transformation. Il aurait massacré le vampire s’il l’avait laissé faire. Le drow ne comprenait pas d’ailleurs pourquoi le noble avait fait ça alors qu’il était sans pouvoir. Soit il avait un plan, soit il détestait vraiment Loriol. Les deux extrêmes étaient tout aussi cohérents l’un que l’autre et Gerheim ne parvint pas à choisir. Ce fut donc main sur la garde de son épée qu’il arrêta son compagnon de voyage. Loriol s’arrêta frustré mais pleinement conscient que Gerheim pouvait lui couper la tête, surtout qu’il leur avait déjà prouvé même à deux contre lui. L’elfe noir se réjouit que l’autre s’en souvienne, ils ne pouvaient pas se permettre un manque de solidarité dans ces heures sombres. Loriol décida de passer sa colère en prenant la tête du groupe en ruminant. Vetalas se mit à sourire mais Gerheim l'effaça d’un regard. Il suivit ensuite le loup en se demandant si ses compagnons n’étaient pas des causes perdues. Le lycanthrope remonta la rue en laissant dans son dos les combats. Sur sa gauche, la fumée dont on pouvait sentir l’odeur, semblait se rapprocher de plus en plus. Comme pour confirmer ses dires, un grand bruit sourd détonna dans cette direction et un champignon de cendres et de poussière se distingua sur le rideau noir de particules brûlées qui s’élevait dans le ciel. A leur droite, de l’autre côté de la rue, les habitants restants ramassaient leurs dernières affaires dans la peur et la précipitation. Même si partir de la ville était lâche et que cela allait rappeler à Gerheim le moment où toute une cage de fer avait sombré dans la mer par sa faute, c'était la meilleure chose à faire. Ce n’était pas rare qu’il y repense et qu’il eût aimé les sauver. Il haïssait tuer sans but. Il chassa rapidement ses pensées qui l’occupèrent près d’une demi-heure ce qui suffit pour qu’ils soient en vue de la maison des paysans qu’ils avaient rejointe en longeant les remparts. En marchant, ils avaient vu nombre de soldats converger vers le nord-est et Gerheim déduisit qu’il serait facile de passer inaperçu. Il restait juste à trouver par où sortir en vie de Lensort. Ils entrèrent tous les trois en coup de vent dans la maison sans surprendre les paysans qui s’étaient massés, curieux, près de la fenêtre pour observer l’extérieur. Seul Feleru s’intéressa complètement à eux puisque lorsqu’ils s’assirent, Rihu garda un œil par la fenêtre. Gerheim ne passa pas par quatre chemins et leur expliqua droit dans les yeux. -Faites vos bagages, il faut quitter la ville. -La guerre ne nous fait pas peur, dit plutôt convaincu Rihu, où est notre frère ? Il était évident que c’était leur principale préoccupation. -Qu’avez-vous découvert ? Renchérit Feleru. Gerheim n’arrivait pas à se résoudre à parler. Il se contenta de baisser la tête. Lui aussi était attristé de la mort du grand paysan. L’air sombre des trois et leur silence furent la plus complète des réponses. Rihu étouffa en sanglot en se tournant entièrement vers la fenêtre tandis que Feleru ouvrit grand la bouche les larmes aux yeux. Gerheim déglutit et garda la tête baissée plus par peur de faire une maladresse par son manque de tact que par souci de réconfort. -Comment ? Finit par dire Rihu qui refusait toujours qu’on voit son visage. Gerheim allait répondre mais ce fut Vetalas qui fut le plus rapide. -Il s’est battu contre l’envahisseur… Mentit-il. -Vous plaisantez ? Demanda Feleru la voix pleine de colère. Il ne savait pas se battre. -Et pourtant… Continua le vampire. Une sorte de lueur de fierté luisit dans le regard de Feleru, le plus intelligent des frères. -Comment ça s’est passé ? Voulut savoir Rihu d’une petite voix. -Nous verrons ça plus tard ! Se désespéra le noble qui avait mené le débat. Nous allons quitter la ville. -Non, fit le loup qui ruina tous les efforts du vampire. Moi, je reste. J’ai un compte à régler avec ces créatures, on me mord pas ! Gerheim l’attrapa alors un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu et le tourna dos aux deux paysans restants. Loriol fit un mouvement d’épaules rageur. -Cesse tes enfantillages ! Lui ordonna le drow. Nous n’avons pas le temps pour ça. -Je reste ! Je m’en fous. Je vous rattraperai, partez sans moi ! -On peut pas, idiot ! Conclut déçu Gerheim en lui tournant le dos pour rapidement échafauder un autre plan. Avez-vous des amis qui savent se battre ? Ajouta-t-il ensuite à l’adresse des deux autres paysans. Rihu, le visage rougi, se tourna vers le drow et fit un oui timide de la tête. Bizarrement, cela ne sembla surprendre personne. -Va les chercher maintenant. Désormais, même avec une armée de brigands sous ses ordres, ils avaient peut-être tout autant de chance de survivre. Il était hors de question de partir sans l’un d’entre eux. Ils n’auraient pas été assez forts pour lutter surtout que maintenant il était impossible de rassembler une telle somme d’argent. Rihu finit de s’habiller et ouvrit la porte où il s’arrêta net. Gerheim regarda rapidement par la fenêtre ce qui avait bien pu l’arrêter ainsi. A une centaine de mètres de là, dans une ruelle du quartier des Dix, un scarabée venait de se poser. Il était vert émeraude et brillait dans cette dégagée journée de guerre. A peine franchit-il la frontière dans un quelconque but indéterminé qu’il recula, frappé par des carreaux, crut voir de loin Gerheim qui n’était pas réellement bien placé puisqu’il voyait l’action de côté. Peu après, des voleurs surgirent des toits et sautèrent sur la créature en la lardant de coup de dague. Tous ne réussirent pas à s'agripper à sa carapace et il aurait été étonnant que ceux-ci ne se fussent pas cassé un quelconque membre dans leur chute. La bête fut rapidement mise en pièce. Même si la tactique employée marchait bien contre un adversaire individuel, les humains mettaient gravement leur vie en péril. Comme quoi, il y avait peut-être moyen d’en faire quelque chose pensa le drow… @+ -= Inxi =- Modifié le 27 janvier 2009 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 26 janvier 2009 Partager Posté(e) le 26 janvier 2009 -Attaquez-les au niveau des jambes ! Cria Gerheim pour qui c’était l’évidence même. Te gêne pas... vas-y donc...Gerheim avait tiré son arme mais, voyant que la créature était seule dans la rue déserte, il remit son arme au fourreau pour observer le combat.Il fait grève aujourd'hui ??? Sympa... -Cette espèce de chose a osé me mordre ! Se plaignit Loriol calmé mais toujours en colère.C'est pas comme si elle avait voulu le tuer, hein... sacré Lori'...-Nous verrons ça plus tard ! Se désespéra le noble qui avait mené le débat. Nous allons quitter la ville.-Non, fit le loup qui ruina tous les efforts du vampire. Moi, je reste. J’ai un compte à régler avec ces créatures, on me mord pas ! tout simplement...Même si la tactique employée marchait bien contre un adversaire individuel, les humains mettaient gravement leur vie en péril. Comme quoi, il y avait peut-être moyen d’en faire quelque chose pensa le drow… Méchant Gerheim, méchant !!!Bon, on oublie le pognon alors ??? Vivement la suite !!! Après n'avoir pas pu empêcher la mort de RihuEuh, c'est pas Jiru ?Loriol semblait quant à lui plus fasciner – ou était-ce de la terreur ? – par les flammesParticipe.Celle-ci était sans dessus-dessous "sens dessus dessous" ?L’elfe noir était étonné de voir que de telles ailes, au même titre que ses pattes d’ailleurs, qui malgré leur petite taille parvenaient à soutenir un animal visiblement si gros.Un pronom relatif de trop, je dirais.Malheureusement, il ne réussit qu’à le lui arracher la patte ?Vetalas se mit à sourire que Gerheim effaça d’un regard.La construction me semble... bizarre...en vue de la maison des paysans qu’ils avaient rejoint Accord.-On peut pas, idiot ! Conclut déçu Gerheim en lui tournant le dos pour rapidement échafaudé un autre plan. Infinitif.il recula, frappé par des carreaux, cru voir de loin Gerheimcrut.des voleurs surgir des toits et sautèrent sur la créature "surgirent".il aurait été étonnant que ceux-ci ne se fussent pas casser un quelconque membre dans leur chuteParticipe. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fandalg Posté(e) le 28 janvier 2009 Partager Posté(e) le 28 janvier 2009 Bon, j'ai rattrapé mon retard et me voilà ! Retournement de situation, on oublie l'argent alors (même si on reste en ville pour laver le linge sale...). Bizarres ces scarabées, et bizarre la mort de Jiru (n'ai pas tout compris moi). Et surtout, les persos sont toujours aussi excellents. Mais le coup de l'incendie, j'avoue que ça m'a surprit. En même temps, en y songeant, tout pouvait pas filer droit hein, il faut du rebondissement (doing ! doing ! ). Bref, la suite ! Et pis sinan, les voleurs qui se jettent, toutes dagues dehors, sur leur adversaire depuis les toits, je trouve que ça a un super aspect visuel ! Hum... ça m'a filé l'inspiration. Flute. Méchant Inxi, je vais pas dormir cette nuit Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 2 février 2009 Auteur Partager Posté(e) le 2 février 2009 (modifié) Les flammes gagnant du terrain, les trois décident de revenir chez les paysans malgré la guerre qui a éclaté au sein de la cité. Là, après avoir annoncé la mort de Jiru, les paysans décident de se battre et les trois profitent d'eux en leur faisant rassembler une troupe dont ils vont se servir pour sortir de la ville. Chapitre 105 Vetelas regarda la petite troupe que les trois commandaient. Gerheim leur avait d'abord dit qu'il serait leur chef mais le vampire et le loup nuancèrent d'un même concert. Il était hors de question que Gerheim s'assemble une armée sans qu'ils ne disent rien. Face à eux, le noble reconnut quelques joueurs de leurs parties nocturnes. Leurs visages n'étaient néanmoins plus décontractés mais sérieux et déterminés. Ils savaient ce qui les attendait : se battre et mourir pour que leurs familles puissent vivre. Vetalas admira leur courage qui pour lui n'était que de la folie et de l'insouciance. Le vampire chercha Gerheim des yeux et le trouva en pleine discussion avec Loriol. Il rechignait à s'engager dans le froid et la neige persistante mais il se résigna à le faire. Il allait bientôt faire nuit et ses pouvoirs reviendraient alors en le rendant invincible ou tout du moins, moins vulnérable. Prenant attention à ne pas glisser sur les pavés, Vetalas slaloma entre le groupe que Rihu et Feleru avaient assemblé. La trentaine d'individus parlaient entre eux et se réchauffaient tant bien que mal en se soufflant dans les mains. -Viens voir, dit le noble à l'éclaireur sans que celui-ci ne s'offusque du ton pris. Loriol lui jeta un regard en coin. Il ne s'attendait pas à ce que Vetalas discute également avec lui. -Nous n'allons pas réellement nous battre pour cette ville, n'est-ce pas ? Demanda Vetalas. -Bien sûr que non, avoua Gerheim à voix basse. Nous tentons une sortie et libre à eux de nous suivre ou non. -Leurs stupides sentiments les empêchera de partir ! Se désola Vetalas en secouant la tête. -Alors tant pis pour eux, conclut Gerheim en s'éloignant. Vetalas ne dit rien et se demanda si ce n'était pas justement ce que prévoyait l'elfe noir. Loriol revint avec les quatre chevaux déjà chargés. Le noble eut juste après une petite absence liée à la drogue qu'il avait ingurgitée pour tenir jusqu'à la nuit. Il n'avait pas encore eu la crise liée aux meurtres qu'il avait commis l'autre soir. Il espérait sincèrement qu'il aurait le médaillon avant que cela se produise. Les trois compagnons prirent la tête du groupe en tenant les animaux par la bride. Vetalas détestait marcher mais s'il montait sur une bête, il serait une cible évidente. Les chevaux semblaient toujours aussi rares dans cette ville de pauvres. Loriol quitta rapidement le groupe. Le plan consistait à ce que le loup-garou trouve une sortie à l'opposé des combats tandis que le grand groupe de voleurs et de joueurs allaient s'équiper sur les cadavres des soldats morts. Il avait fallu du temps pour les convaincre mais la perspective de mourir sans rien pour se défendre, même s'ils ne savaient pas ou peu se battre, ne les enchantait guère. Le premier charnier qu'ils rencontrèrent fut sur une place de la ville où étaient entassés des scarabées. D'avis du vampire et de tacticien sans expérience, ces corps étaient trop loin des remparts ce qui signifiait que les combats avaient pratiquement atteint la zone de la cathédrale. Là, ils réussirent à équiper quelques personnes avec des lances et des hallebardes. Ces hommes ne paraissaient pas savoir les manier et le noble se demanda si en fin de compte, il n'y aurait pas fallu qu'ils se battent à mains nues. En poussant plus près du quartier contaminé, ils remarquèrent alors l'étendue de la situation. Il faisait nuit et, par le trou des remparts, on pouvait voir les feux de camps des scarabées qui contrastaient bien avec la neige s'accrochant à la région. La pleine lune et les étoiles illuminant parfaitement les alentours. Près des remparts, les corps des guerriers des deux camps jonchaient le sol. Certains n'eurent pas le cœur assez solide pour ne pas vomir. Vetalas sentit que le combat avait été récent mais que le froid avait eu raison des blessés. Le mort-vivant s'approcha d'un cadavre humain et trempa son doigt dans la plaie au cou qu'avait ce dernier. Vetalas le fit de façon à ce que personne de la troupe ne le remarque. Il porta ensuite son doigt maculé de sang gelé à sa bouche. Les souvenirs jaillirent à lui comme s'il revivait ces évènements passés. La bataille avait fait rage et les humains avaient décidé de battre en retraite par groupe épars. Environ trois cents scarabées avaient pénétré dans la ville et cela aurait été pire si ceux-ci avaient envoyé plus de monde. Maintenant la zone était complètement désertée et la dernière chose que vit le noble ce fut forme noire lui trancher la gorge. Vetalas grimaça et ouvrit de nouveaux les yeux. -Allez, rassemblez toutes les armes ici ! Ordonna le vampire de la même façon qu'il parlait à ses ouvriers quand il faisait encore construire des maisons. Les membres de la bande se mirent sans volonté à l'action, en fermant les yeux devant les corps les plus mutilés ou encore en murmurant des prières pour l'âme des soldats qu'ils dépouillèrent. Loriol revint alors et leur annonça qu'il y avait une sortie dans la muraille au sud-ouest. Non loin de là où ils étaient entrés dans la ville. Ensuite, le loup et Gerheim se mirent en position de manière à ce que personne ne les surprenne. Vetalas préféra attendre que tous soient équipés plutôt que de s'atteler à une tâche indigne de lui. D'après le peu d'objets qui commençait à s'entasser au milieu de place, le combat avait été particulièrement meurtrier. Il n'y avait bien que les épées et les boucliers en état. En tournant autour les cadavres des deux camps, Vetalas vit que les carapaces comme les pièces d'armures étaient brûlées et aussi déchiquetées que si une bombe avait explosé non loin. Cela paraissait impossible sachant que l'explosion avait eu lieu près d'un jour avant. Pourtant, de petites marques brûlées sur le sol au milieu de la neige fondue semblaient l'attester. Vetalas ne parvint à comprendre ce qui avait pu provoquer ça. Quand il abandonna l'idée de trouver une réponse, un tas plutôt imposant d'armes et d'armures avait été rassemblé. Malheureusement, d'après le visage que faisait Gerheim, c'était insuffisant. Il commença à distribuer les armes en fonction des carrures et des métiers de chacun. Ensuite, il donna toutes les armures à ceux qui seraient en charge du corps à corps. Pour la vingtaine qu'ils étaient, il n'y avait que quatre armures de cuir valides, seules rescapées des coups violents des scarabées. Tout le monde avait néanmoins un bouclier, une arme et une partie d'équipement renforçant une quelconque partie du corps. Vetalas trouvait que leur bande faisait plus pitié qu'autre chose mais au moins, ils faisaient de la chair à canons crédible. Gerheim regarda l'ensemble et parut satisfait. Loriol revint juste après pour leur annoncer que du monde, sans préciser leur nature, arrivait. D'un geste de la main, Gerheim ordonna à tout le monde de fuir dans la direction opposée. Qui que cela fût, Gerheim leur fit prendre la direction du Sud de la cité. Même sachant que cela leur faisait prendre un détour, Vetalas était d'accord sur le fait qu'il fallait éviter tout confrontation. Arrivés à la brèche, il vallait mieux être en pleine forme que décimés par des affrontements ponctuels. Qui savait ce qui les attendait ? Ce n'était pas évident d'être discret avec cette petite milice. Le vampire ne se gênait pas pour lâcher de grands soupirs exaspérés quand certains commençaient à parler. Ils avaient peur, il le sentait. Ils devaient pourtant marcher en pleine nuit, sans lumière, sans parler et avec leurs peurs. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait fait le ménage parmi tous ces sous-fifres, Il s'avoua également que si cela avait été le cas, il n'y aurait plus eu personne à commander. Vetalas continua alors de suivre le groupe mené par Gerheim et les destriers tout en ruminant nombre de malédictions contre les incapables qui les entouraient. Ils finirent par arriver jusqu'à la brèche localisée par Loriol. Elle était désormais face à eux. Vetalas avait un mauvais pressentiment. Tout était calme, sans bruit. Presque trop. Cette sensation avait commencé lorsqu'ils avaient pu voir la cathédrale. Vetalas avait mis ça sur le compte de la paranoïa et de sa peur de Liesles qui préparait sûrement en ce moment même quelque chose. Les brigands reculèrent en le poussant ce qui tira Vetalas de ses pensées. Le noble les repoussa fortement et sortit de l'amas. La brèche avait été faite juste devant une place où convergeait quatre routes. La lune leur faisait face et apparaissait là où les remparts étaient tombés même si le vampire ne se souvenait pas d'avoir entendu d'autres explosions. Gerheim, épées dégainées, regardait le toit d'une maison à sa droite. Vetalas franchit la distance qui le séparait du début de la place en quête de réponses. Quelqu'un était perché en haut et il semblait le connaître. Avant même qu'il ne puisse parler, il entendit Loriol s'approcher et il se retourna. Le loup vint, se courba comme douloureux, puis, comme si de rien n'était, il finit de se rapprocher. -Des soldats arrivent derrière nous, je les sens. Vetalas fit rapidement signe aux voleurs de venir dans de grands gestes paniqués. Gerheim ne voulait visiblement pas être chef du groupe à ce moment. Sans avoir le temps de s'interroger sur la faiblesse de Loriol et alors que le vampire se demandait pourquoi les soldats venaient sur eux en se risquant par le quartier des voleurs, leur situation passa de désespérée à catastrophique. Une énorme troupe de scarabées apparut dans la brèche les empêchant de rejoindre la sortie. Au moins cela expliquait pourquoi les soldats convergeaient par ici. Mais ce ne fut pas tout car les voleurs décidèrent d'agir pour faire respecter l'ordre dans leur quartier et une troupe de brigands au moins aussi importante que la leur déboula sur la place. Vetalas, d'un pas pressé, était bien décidé à sortir de ce guêpier et se dirigea vers l'ouest de la place, là où personne ne pourrait les empêcher de partir. Ils n'eurent fait qu'une dizaine de pas qu'ils furent coupés dans leur élan. Un nouveau groupe fit irruption sur la place et ce n'était pas l'un des moindres. L'inquisiteur eut juste le temps de s'étonner de voir autant de monde à cet endroit que les soldats déboulèrent en criant sans même s'arrêter. Les scarabées n'avaient pas le problème de savoir qui était avec qui. Ici, il y avait des alliances tacites et d'autres supposées. Il était était évident que le groupe des paysans allait venger la mort de Jiru maintenant qu'ils tenaient des responsables sous leurs mains. D'un autre côté, les guerriers de la ville pouvaient attaquer quelques voleurs mais leurs capitaines allaient sûrement les faire se concentrer sur la brèche et les bêtes. A partir de là, l'inquisiteur allait chasser les trois car personne n'allait les en empêcher. Il aurait fallu que les scarabées les attaquent pour faire une diversion ou que les paysans oublient leur vengeance. Sur place, il devait y avoir près de sept cents personnes rassemblées sur une sorte de cercle de trente mètres sur quarante. -On se rassemble ! Hurla le loup qui indiqua le seuil d'une maison dont la terrasse arrêterait les projectiles. Le groupe put alors se reformer en partie. Vetalas put voir que leurs deux hôtes paysans couraient accompagnés d'amis vers les hommes des Dix qui pour l'instant lardaient les scarabées et en laissant les soldats tranquilles même s'ils se battraient sûrement à la fin entre eux. Gerheim et la chose du toit avaient bien entendu disparu et Vetalas se surprit à espérer que le drow avait bien attaché les chevaux dans la rue car tous ses effets personnels s'y trouvaient. La mêlée commença et les scarabées se frayèrent un chemin jusqu'au centre de la place marquée par une fontaine déjà détruite. Les deux cents hommes de Lieles se lancèrent en avant rejoignant en partie les combats mais déterminés à aller tout droit sur le noble, le loup et leur équipe qui ne savait pour l'instant pas quoi faire. Vetalas vit alors Gerheim sur un toit, courant sur les tuiles en directions des assassins pour accompagner les paysans. Il sut alors où aller. -Pour Jiru ! Lança le mort-vivant à ses brigands en désignant l'ennemi qui avait tué Jiru. La troupe, menée par un Loriol que l'effervescence de la bataille avait excité,cria sa haine et courut droit sur eux. Vetalas suivit plus prudemment avant de disparaître dans une ruelle. Il se métamorphosa en vampire et s'envola sur un toit. Toute la place était maintenant en train de se battre. @+ -= Inxi =- Modifié le 7 février 2009 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 3 février 2009 Partager Posté(e) le 3 février 2009 Le vampire ne se gênait pas pour lâcher de grands soupirs exaspérés quand certains commençaient à parler. Vetalas avait un mauvais pressentiment. Allons... qu'est-ce qui pourrait foirer... Vetalas fit rapidement signe aux voleurs de venir dans de grands gestes paniqués. Gerheim ne voulait pas visiblement être chef du groupe à ce moment. Sans avoir le temps de s'interroger sur la faiblesse de Loriol et alors que le vampire se demandait pourquoi les soldats venaient sur eux en se risquant par le quartier des voleurs, leur situation passa de désespérée à catastrophique. Une énorme troupe de scarabées apparut dans la brèche les empêchant de rejoindre la sortie. Au moins cela expliquait pourquoi les soldats convergeaient par ici. Mais ce ne fut pas tout car les voleurs décidèrent d'agir pour faire respecter l'ordre dans leur quartier et une troupe de brigands au moins aussi importante que la leur déboula sur la place. Vetalas, d'un pas pressé, était bien décidé à sortir de ce guêpier et se dirigea vers l'ouest de la place, là où personne ne pourrait les empêcher de partir.Ils n'eurent fait qu'une dizaine de pas qu'ils furent coupés dans leur élan. Un nouveau groupe fit irruption sur la place et ce n'était pas l'un des moindres. L'inquisiteur eut juste le temps de s'étonner de voir autant de monde à cet endroit que les soldats déboulèrent en criant sans même s'arrêter. Tu croyais quand même pas être le seul invité à la fiesta du siècle... :'( ouais !!! Baston générale !!! (Sanguinaire, moi ???)Vetalas se surprit à espérer que le drow avait bien attaché les chevaux dans la rue car tous ses effets personnels s'y trouvaient.Y a pire... rappelle-toi: "chair à canon crédible"Qui c'est sur le toit ??? Vivement la suite !!! Gerheim leur avait d'abord dit qu'ils serait leur chef ...Il était hors de question que Gerheim s'assemble une armée sans qu'il ne dise rien Ca a un sens, mais j'aurais plus compris au pluriel.La trentaine d'individus parlaient entre eux et se réchauffaient tant bien que mal en se soufflant dans leurs mains.Avec le "se", on sait déjà que ce sont leurs mains: "les".les combats avaient pratiquement atteint la zone de cathédrale"de la", non ?le noble se demanda si enfin de compte, il n'y aurait pas fallu qu'ils se battent à mains nuesC'est pas "en fin" ?on pouvait voir les feux de camps des scarabées qui contrastaient bien, avec la neige s'accrochant à la régionPourquoi cette "," ?la dernière chose que vit le noble se fut forme noire lui trancher la gorge"ce", si tu tient à mettre quelque chose; pas "une forme" ?Vetalas grimaça et ouvra de nouveaux les yeux.Du verbe "ouvrer" ? En tournant autour, les cadavres des deux camps, Vetalas vit que les carapaces comme pièces d'armures étaient brûlés et aussi déchiquetés que si une bombe avait explosé non loin. "," incongrue; "... les carapaces comme les pièces...", ou "... carapaces comme pièces d'armures..."; accord; Qui que cela futSubjonctif, non ?il fallait mieux être en pleine forme "valait" sonnerait mieux, je trouve.Si cela avait tenu qu'à lui, il aurait fait le ménage Manque une négation.Gerheim ne voulait pas visiblement être chef du groupe à ce moment. "... ne voulait visiblement pas...". Il y aurait fallu que les scarabées les attaquent pour faire une diversion Ce "y" est-il bien nécessaire ?il devait y avoir près de sept cents personne rassemblées sur un cercle de trente mètres sur quarante.Accord; on n'a pas la même notion de cercle... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 9 février 2009 Auteur Partager Posté(e) le 9 février 2009 (modifié) Devant l'incendie brûlant leur dernier espoir de rentrer dans la capitale avec l'or requis, les trois rentrent chez les paysans où il rassemble une petite troupe dont ils vont se servir pour quitter la ville. Pretextant de venger la mort de Jiru, le grand paysan, ils les équipent et partent en direction d'une brèche déserte de la muraille. Malheureusement, sur place, ils remarquent que les scarabées sont déjà là et les soldats arrivant, une mêlée sans nom se déclenche. Mais juste avant que le chaos soit complet, ils voient non sans crainte que les voleurs et Lieles sont également de la partie. Chapitre 106 Loriol courait au travers d'un rang d'archers. Il avait déjà distancé le reste du groupe depuis le début de sa course. Il avait aussi déjà renversé deux soldats qui avaient essayé de le retenir en argumentant que les civils n'avaient rien à faire ici. A vingt mètres de là, il vit Gerheim sauter sur le balcon où les archers des Dix, remis de la surprise provoquée par la charge de Rihu et Feleru, lardaient leurs brigands. Deux d'entre eux gisaient déjà au sol, une flèche plantée respectivement dans l'estomac et dans le cœur. Loriol se joignit à l'assaut en mettant à terre d'un coup de griffe un assassin. Le sang montait lentement à ses oreilles et il ne se sentait pas encore assez énervé pour se transformer. Ils étaient pour l'instant six contre une quarantaine d'individus. Loriol tourna la tête pour voir à la fois où étaient les renforts et où en était l'avancée de l'inquisiteur et ses troupes. D'abord en progression rapide, ils étaient maintenant retenus par les scarabées et luttaient pour chaque mètre parcouru. Cela leur laissait un peu le temps pour se débarrasser des assassins que les paysans voulaient tuer. De l'autre côté, en suivant le bord de la place, le groupe de Vetalas put avancer avant que l'étau ne se resserre et que le combat gagne la totalité de la place. Un homme transpercé tomba du balcon où Gerheim avançait face à des ennemis impuissants avec pour seules armes des arcs. Un individu fonça l'épée droit sur lui et le loup-garou revint à la réalité en faisant passer la lame entre son bras et son corps. Il saisit ensuite l'homme qu'il envoya rouler-bouler sur le sol. Bien regroupés et coincés entre la maison et les soldats, qui ne cherchaient d'ailleurs pas à entériner le conflit qui avait débuté, les assassins ne prenaient plus le dessus sans leurs archers qui n'avaient eu qu'à tirer et à tuer. Au fur et à mesure du combat que Loriol menait, leur troupe repoussait les assassins plus haut dans la rue. Personne n'était habitué au combat de rue et cétait en général le premier qui frappait qui prenait l'avantage. Gerheim, débarrassé de ses adversaires, se pencha du haut du balcon et tira trois coups de son arbalète. Trois hommes tombèrent et le combat qui allait en « je frappe, je recule » se transforma rapidement en deux lignes se faisant face. Gerheim haussa la voix du haut de sa corniche et ni Rihu, ni Feleru ne haussa le ton contre ce qu'il se mit à dire. -Je veux parler à votre chef pour arrêter ce conflit ! Après la demi-douzaine de morts qu'il y avait eu de chaque côté, les paysans semblaient rassasiés de sang pour la journée. Malheureusement, le combat ne faisait que de commencer et il fallait vite mettre la fatigue de côté pour recommencer à se battre. Personne ne répondit à Gerheim mais quelqu'un désigna le cadavre d'un homme qui avait reçu un de ses carreaux. -Je ne propose pas que nous combattions main dans la main mais au moins que nous tournions nos armes vers un ennemi commun ! Ce sont pour nos demeures et pour nos familles que nous le faisons. Loriol trouvait le dernier message très drôle. Comment pouvait-il croire que ses phrases étaient crédibles ? Pourtant, à sa grande surprise, le loup put voir les assassins parler entre eux. Vetalas, juste à côté d'un Rihu essoufflé, se mit à parler en prévision de ce qu'allait dire l'autre. -Tu n'es pas obligé de sauver leur vie si l'occasion s'en présente, lui glissa le vampire à l'oreille. Loriol jetait de plus en plus régulièrement des regards derrière lui pour surveiller qui l'affrontement anarchique ne se déplace pas vers eux et que des scarabées se mettent à les attaquer. Pour l'instant le conflit était en statu quo. Les animaux géants continuaient d'arriver la brèche et à l'opposé, toujours plus de soldats arrivaient des rues. A l'intersection des deux camps, les combats étaient individuels et mélangés. Les maisons commençaient à être investies et les archers lâchaient salve sur salve des fenêtre ou des toits. -Allez vous battre plus vers là-bas ! Ordonna sans conviction celui qui assumait le rôle du porte-parole du groupe en désignant un endroit qui les ferait combattre côte à côte plutôt que mélangés. Loriol monta sur une charrette vide et penchée pour observer de nouveau les alentours. En pleine nuit, il n'était pas facile de distinguer quoique ce soit malgré la brillante pleine lune. Sur le millier de combattants qui était là, les deux cents hommes de Lieles étaient autant désorganisés que les défenseurs de la ville. En formation éclatée et rompue, les ordres ne ramenaient pas l'organisation et l'inquisiteur, rageur, n'arrivait plus à les faire avancer. En tournant la tête, Loriol vit quelque chose qui l'énerva tant qu'il se transforma en un loup-humain au pelage gris instantanément. Heureusement pour lui, debout sur une charrette collée à une maison, personne ne lui avait prêté attention même si, à l'instant même, il s'en moquait royalement. Un scarabée venait d'apparaître au niveau de la brèche. Cela n'aurait rien eu d'étonnant si cela n'était qu'il ressemblait comme deux gouttes d'eau à celui qui l'avait mordu. Celui-là était sans blessure mais devait donc appartenir à la même espèce de scarabées. Se moquant de sa troupe, le loup s'élança. Le loup courut entre les jambes des scarabées et des humains en direction de sa proie. On essaya que peu de l'arrêter et même quand on y parvint, les armes n'étaient pas faites, heureusement pour lui, pour le blesser. Par contre, elles le ralentirent. Des lances plantées dans son flanc le clouèrent plusieurs fois au sol mais après quelques secondes de régénération, il put repartir à la recherche de sa cible. Bien décidé à ne plus se laisser faire, il mordit en courant de droite à gauche les pattes qui se présentaient à lui. Plus il avançait vers la brèche, plus les scarabées étaient présents et plus difficile il était pour lui d'esquiver tous les coups. Il sauta sur le dos d'une bête et chercha sa cible des yeux et la trouva en un instant. Le scarabée vert émeraude qui se reflétait bien sous les rayons de la pleine lune décolla pour s'arrêter avec quelques congénères sur une partie de la muraille amochée par l'explosion qui l'avait détruite. Après avoir arraché le cou de sa cible, il retourna au sol et galopa. Il bondit sous les jambes d'un énorme scarabée noir à cornes puis continua sa course. A sa gauche, un énorme pan de muraille gisait du côté intérieur de la ville. Il était étonnant de voir qu'une partie de la muraille avait réussi à retomber de ce côté-ci. Loriol se dépêcha de rejoindre ce pavé de dix mètres d'épaisseur sur trente de longueur pour quinze de large. D'un prodigieux bond, il fut en train de l'escalader, loin des créatures qui n'essayaient même plus de l'arrêter. Perché sur la pierre, les deux pattes avant entre ses pattes arrières il renifla pour localiser sa cible qu'il vit au-dessus de lui. Il grogna et la suivit des yeux tandis qu'en contrebas le fracas du combat disparaissait progressivement. Les humains n'avaient pas le dessus et malgré les renforts, les scarabées continuaient également d'arriver et de gagner du terrain. Vetalas et Gerheim tenaient également difficilement leur position. Loriol regardait l'escadron de scarabées volants survoler l'affrontement. Conscients du danger, des flèches et un arc électrique atteignirent certains d'entre eux qui tombèrent sur leurs congénères. Pour le reste, une bonne dizaine, Loriol les vit lâcher des petits flacons qui explosèrent en touchant leurs cibles. Des parties entières de maisons volèrent en éclat et retombèrent tuant indifféremment hommes comme bêtes. Loriol se plaqua sur son bout de muraille alors que de nouveaux chocs mirent à dur épreuve le courage humain. Plusieurs autres flacons tombèrent dans le gros des renforts et emportèrent aussi bien des guerriers de l'inquisiteur que des soldats de la ville. Avec de la chance, Lieles serait emporté par l'une d'entre elles. Une fois que la poussière fut retombée laissant à nu des bâtiments éventrés ou les combattants tentaient tant bien que mal de se remettre à faire feu. Loriol, toujours accroupi sur son énorme caillou cerné par des scarabées qui semblaient infinis, suivit des yeux sa proie comme un chat suivant un papillon qui va se poser sur une fleur. De sa position, le loup-garou put voir qu'il y avait un petit camp qui avait été dressé à la va-vite à une centaine de mètres de l'extérieur de la ville. Les scarabées volants restants firent demi-tour pour aller se poser là-bas, sûrement dans le but de se ravitailler. Loriol plongea et bondit en esquivant tous ceux qui tentaient de l'empêcher d'assouvir sa vengeance. Plus il se rapprochait de sa cible et moins on faisait attention à lui. Un gros loup qui courait et qui n'attaquait personne ne semblait pas les inquiéter. Dehors, les scarabées étaient plus rares mais étaient déjà entrés et les soldats de la ville, ayant été attaqués par surprise et même plus nombreux, n'arriveraient que trop tard pour éviter des pertes inutiles. La langue pendue, Loriol puisa dans toutes ses forces pour charger le scarabée vert. Il y avait autour de lui cinq autres créatures penchées au-dessus de caisses. A l'autre bout du camp, il y avait un humain entouré de scarabées rayés mais le lycanthrope n'était pas en état de réfléchir et ne pensa donc pas à mémoriser la livrée. Discret et puissant sur ses jambes, Loriol était invisible à travers le camp plongé dans l'obscurité la plus totale. Sa proie était qu'à une vingtaine de mètres, c'était la moins grise de toutes les formes dans son monde noir et blanc. En un bond, il fut sur la carapace de l'animal, qui sous la violence du choc tomba juste à côté des caisses. Les autres scarabées s'écartèrent surpris en volant et en poussant tout un tas de cris aigus qu'il ne put analyser et dont il ne se souciait pas. Loriol se déchaîna à coups de griffes sur la bête et la réduisit en charpie. Les autres ne tentèrent même pas de l'en empêcher, ce n'était qu'un animal sauvage parmi tant d'autres qui attaquait un membre quelconque de leur groupe. Ce ne fut même pas assez pour que le petit état major ne s'intéresse à lui. Cela lui permit de terminer sa besogne et lorsque le corps fut totalement méconnaissable et que lui-même fut à peine rassasié, il remarqua deux gardes du camp qui lui fonçaient dessus. Se dressant sur ses pattes, il hurla un long moment ce qui, cette fois-ci, lui fit s'attirer l'attention de toute la région. Continuant sur ses deux pattes, il attrapa la hampe de la hallebarde qui passa au niveau de sa tête et tira un coup sec pour déséquilibrer la bête qu'il saisit ensuite pour la lancer droit sur l'autre. Le choc fut rude et les deux assaillants restèrent au sol tandis que les bêtes volantes commencèrent à le harceler. L'humain des scarabées en profita pour s'éclipser et ceux rayés se révélèrent en fait être des mages qui commencèrent à incanter. Des bêtes commencèrent à arriver de tout le camp et à l'encercler. Ils avaient rapidement compris que la chose qui était parmi eux était loin d'être un vulgaire animal sauvage. Loriol était dans une telle rage de sang qu'il ne remarqua pas la situation assez désespérée dans laquelle il se trouvait. Lui, il était bien décidé à se défendre et à faire payer tous ceux qui s'en prendraient à lui. Une grosse bulle rayée de vert engloba les magiciens et Loriol fut assez lucide pour tourner son attention vers les bêtes qui arrivaient d'entre les grands pins et les huttes du camp. Des racines sortirent du sol et de la neige et lui attrapèrent les chevilles pour l'immobiliser. Le lycanthrope rompit le sort en les arrachant d'un coup de pied. Les magiciens scarabées reculèrent pour laisser la dizaine de soldats se charger du loup-garou qui était parmi eux. Loriol, comme fou et possédé, n'écouta plus que son instinct. Un animal surgit si rapidement que Loriol se retrouva plaqué au sol. Il avait dû piquer du ciel car le loup était en train d'attendre que l'un de ceux au sol se décide à attaquer. Rapidement la pression sur son corps s'accentua et Loriol soupçonna que d'autres étaient sur lui. Sa jambe le piqua et il imagina également que des lances et des hallebardes le perforaient là où son corps dépassait du tas. Vidé de son énergie, il attendit sous ce paquet de carapaces et de cliquetis que le voile noir qui recouvrait lentement ses yeux l'englobe totalement. Pourtant, ce n'était pas la fin mais que le début. Il sentait la neige et la terre dans sa bouche. Il sentait le goût particulier de la bête qu'il avait tuée. Il entendait les bruits de tout le camp et même du cheval portant l'homme qu'il avait vu. Il avait le pouvoir. @+ -= Inxi =- Modifié le 24 février 2009 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 10 février 2009 Partager Posté(e) le 10 février 2009 Il avait le pouvoir. Classe. sisi... B) A part ça, si on résume, ça sent pas bon: les Scarabées sont en train de les submerger; donc je me demande: qui va s'en sortir ??? Aura-t-on le fin mot de l'Histoire (qui contrôle les Scarabées) ??? (sinon: , attention, hein !!!) Vivement la suite !!! Devant l'incendie brûlant leur dernier espoir de rentrer dans la capitale avec l'or requis, les trois rentrent chez les paysans où il rassemble une petite troupe dont ils vont se servir pour quitter la ville. Qui donc ?Pretextant de venger la mort de JiruManque un accent.la demi-douzaine de morts qu'il y avait eu de chaque côtéAccord.Loriol jetait de plus en plus régulièrement des regards derrière lui pour surveiller qui l'affrontement anarchique ne se déplace pas vers eux"que", non ?Les animaux géants continuaient d'arriver la brèche Manque un mot, non ?il n'était pas facile de distinguer quoique ce soitDeux mots, non ?de nouveaux chocs mirent à dur épreuve le courage humainAccord.Une fois que la poussière fut retombée laissant à nu des bâtiments éventrés ou les combattants tentaient tant bien que mal de se remettre à faire feu."Une fois que la poussière fut retombée... ", quoi ? Manque un accent sur le "ou".La langue pendue, Loriol puisa dans toutes ses forces pour charger le scarabée vert."pendante", peut-être ?Ce ne fut même pas assez pour que le petit état major ne s'intéresse à lui. Un seul mot. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 16 février 2009 Auteur Partager Posté(e) le 16 février 2009 (modifié) La bataille commence et Loriol décide de poursuivre un scarabée ressemblant à celui qui l'a mordu jusqu'à l'avant-poste que ceux-ci ont installé près des murailles. Chapitre 107 Gerheim para le coup qu'on lui assena. La force de l'attaque lui engourdit la main et il recula légèrement pour se désengager du corps à corps dans lequel il s'était engagé. En tant qu'éclaireur, il n'était que rarement au milieu de la mêlée et il préférait attaquer l'arrière-garde ou les unités isolées. Une lance qu'il n'avait pas vue venir le manqua d'un cheveu et racla sur les pavés où la neige fondue s'était transformée en boue. Il était sur le flanc gauche de la troupe, entre les soldats et leurs voleurs. Gerheim se débarrassa de son attaquant d'un carreau en pleine tête. Le drow, sans adversaire, recula jusqu'à un édifice pour reprendre sa respiration et analyser la situation. Les scarabées ne recevaient plus de renforts alors que ceux humains continuaient d'arriver. L'elfe noir ne comprenait pas pourquoi ces bêtes se jetaient inconsciemment sur la ville alors que la plus grande armée humaine s'y trouvait. En infériorité numérique, ils auraient mieux fait de l'assiéger. On aurait dit que leur but n'était que de causer le plus de pertes possibles. Le drow chercha Loriol des yeux mais ne le vit pas. Cela faisait quelques temps qu'il avait perdu sa trace. Lorsque les explosions s'étaient produites, elles avaient indifféremment tué hommes comme bêtes. De plus, la moitié des bâtiments touchés étaient maintenant éventrés et prêts à s'effondrer ce qui permit à Gerheim d'escalader un tas de gravas et de rentrer dans un bâtiment légèrement surélevé par rapport au combat. Juste devant lui, il assista impuissant à la mort d'un de ses brigands qui se fit transpercer au niveau de l'épaule par un scarabée. Gerheim n'avait plus assez de munitions pour sauver tout le monde. Les trois quarts des assassins et le tiers de leurs propres hommes étaient morts depuis le début. Vetalas se battait entre Rihu et Feleru. Au moins, les deux seraient à l'abri tant que le vampire y veillait. Ce dernier parlait à voix basse et gesticulait précisément dans les airs, composants à la main. Le drow n'arrivait pas à voir les conséquences des sorts du vampire mais, sachant que le magicien excellait dans la magie d'invocation et de défense, il eut l'impression que les paysans étaient plus adroits, qu'ils se battaient avec plus de rage et en se fatiguant moins. Gerheim regarda le combat dont l'intensité ne faiblissait pas. Le bruit des carapaces amortissant les coups, les boucliers en détournant d'autres, ainsi que les cris aigus des scarabées ou plus graves des humains rendaient la scène chaotique sous la pleine lune. Gerheim arma sa petite arbalète de trois nouveaux carreaux tout en essayant de ne pas penser à ce qu'il avait vu sur le toit ce soir-là. Maintenant, il était sûr de qui c'était s'il recoupait cette silhouette avec les traces qu'il avait remarquées la nuit d'avant. Malheureusement, lorsqu'il avait voulu vérifier, la personne s'était évanouie dans la nature. Sur sa gauche, et juste devant un bâtiment au moins aussi effondré que celui dans lequel il se trouvait, les soldats humains semblaient avoir du mal à contenir la progression animale. Le drow comprit immédiatement ce qu'il se passerait si leur flanc gauche tombait : Les scarabées déborderaient voleurs comme soldats et repousseraient chaque groupe dans les rues où l'avantage numérique des défenseurs ne servirait à rien. Gerheim s'avança alors pour prêter main forte aux soldats. Il tira pratiquement à bout portant trois coups de son arbalète à peine rechargée. Deux sur un énorme scarabée noir à corne qu'il utilisait pour charger les les soldats et un autre sur un animal plus quelconque. En tombant, la bête faillit écraser le défenseur qui lui avait tenu tête. Rangeant d'un souple mouvement son arme à ses côtés, il dégaina ses épées courbées qui lui furent tout de suite nécessaire lorsqu'un coup de hallebarde voulut le découper de haut en bas. Le scarabée bleu, qui aurait pu être de bel aspect s'il n'avait pas été aussi agressif, reçut les épées jointes de Gerheim en plein abdomen après avoir été surpris par la rapidité de l'attaque. L'animal, dont les yeux parurent crier souffrance, se dégagea des lames. Il était visiblement prêt à en découdre. La même passe d'armes se produisit et le scarabée, même en comprenant qu'il devait bouger plus vite avec cet adversaire, ne put empêcher que ses pattes soient tranchées. Laissant le plaisir de l'achever à quelqu'un d'autre, Gerheim coupa les pinces faciales d'un animal qui avait attrapé un soldat. Il fut assez rapide pour lui sauver la vie et qu'il retombe mais pas assez pour lui éviter une grave blessure. Quelqu'un lui lança un merci dans son dos mais le drow ne prit même pas le temps de répondre. Il avait du pain sur la planche et le moindre moment de déconcentration pouvait être fatal. Un gradé reprit confiance en lui car des cris et des menaces s'abattirent sur les soldats qui se battaient. Ils reprirent espoir et se lancèrent à l'assaut avec une force toute retrouvée. Gerheim recula, la relève assurée. Son bras fatiguait et il fit rouler son épaule pour étirer ses muscles contractés. Il rechargea une nouvelle fois son arme de poing. Il pourrait encore tirer deux salves avant d'être obligé de trouver un fournisseur qui pourrait lui vendre du matériel. L'elfe noir surveilla le ciel à la recherche de scarabées volants. Ils étaient les seuls qui pouvaient donner aux scarabées un net avantage. Non pas de gagner mais de faire de très gros dégâts. Assez étrangement, ceux-ci auraient largement eu le temps de faire l'aller-retour mais ils brillaient pour l'instant par leur absence. Gerheim eut sa réponse lorsqu'il entendit un hurlement de loup en colère dans le lointain. De sa position, il vit avec évidence les derniers soldats scarabées entrés faire demi-tour hors de la ville. Le drow comprit où était le loup et en regardant la pleine lune, il comprit également ce qu'il était en train de se passer. Son seul souhait était que les scarabées l'occupent tellement là-bas qu'il ne pense pas à revenir ici. Ou alors, si jamais il revenait ici, l'elfe noir espérait déjà être très loin. Pas question d'affronter Loriol dans cet état. Par contre, Lieles irait peut-être tenter sa chance surtout que maintenant, ses troupes étaient bloquées par les scarabées et ne pouvaient traverser la place pour attaquer les deux compagnons du meurtrier de son mentor. Forte était la probabilité que l'inquisiteur ordonne à ses troupes de faire une percée en direction de l'extérieur. Si l'homme n'était pas stupide, et Gerheim savait qu'il ne l'était pas, il avait envoyé quelqu'un chercher des renforts et sachant que l'homme de foi avait réussi à rassembler plus d'un millier d'hommes, lorsque ceux-ci arriveraient, la fin de la bataille et ses conséquences seraient décidées. Il y eut une sorte de mouvement de foule et les brigands et les assassins, qui n'avaient pas un effectif adapté à la bataille comme les soldats, furent repoussés dans la ruelle qu'ils essayaient de défendre tant bien que mal. Gerheim fit demi-tour et traversa la maison dont il s'était servi comme un perchoir en esquivant les objets sur le sol qui s'étaient renversés suite à l'explosion. Il sortit par une fenêtre et se retrouva au côté des paysans qui reprenaient leur souffle tandis que Vetalas fermait la retraite alors que quelques-uns des hommes de Lieles avaient réussi à traverser l'affrontement mais étaient maintenant retenus par des scarabées qui attaquaient tout ce qui était humain. Gerheim s'approcha du vampire qui était couvert de sueur. -Nous ne pouvons plus tenir, il faut se rendre à l'évidence, nous ne quitterons pas la ville de cette manière. -Pourrais-tu nous faire s'envoler jusqu'à la capitale ? Vetalas réfléchit. -Je ne sais pas à combien de temps nous nous en trouvons de la ville, oui en plusieurs fois si le voyage en une nuit n'est pas possible. -Le problème ce sont nos affaires, pensa le drow en jetant un regard rapide vers les hommes de l'inquisiteur et des scarabées puis vers les chevaux dans la ruelle qu'il faudrait détacher avant de perdre tous leurs effets personnels. Sans chevaux, sans armes, sans vêtements, ils ne passeraient pas deux jours avant qu'ils ne s'attirent de très graves problèmes. Ils devaient donc trouver un autre moyen de quitter la ville avec leurs affaires. Pour le moment, rester ici était s'exposer à des pertes inutiles. Les paysans devaient se mettre en sécurité avec les chevaux pendant qu'ils s'occupaient de retrouver Loriol et qu'ils ralentissaient d'éventuels poursuivants. Feleru était désarmé et se tenait le bras en grimaçant. Il était désormais tant de rentrer pour eux. -Rihu, prends soin de toute la troupe et rentre à la maison. Prenez les chevaux et mettez les dans la grange. Ensuite barricadez la maison. -Qu'est-ce qu'on fait nous ? Demanda les assassins survivants qui répondaient au nombre de cinq. -Ce que vous voulez, répondit froidement Gerheim, sauvez vos vies... Le groupe se jeta des regards et il sembla clair qu'il allait aller avec leurs anciens ennemis. Ils remplaceraient à peine les morts de leur groupe initial mais ça serait toujours ça qui permettrait aux paysans de tenir en attendant qu'ils reviennent. -Qu'allez-vous faire ? Demanda le paysan qui n'était pas blessé. Vous nous laissez ? Gerheim laissa une petite pause que Vetalas ne troubla pas non plus. -Nous reviendrons lorsque nous aurons retrouvé Loriol. -Il ne doit pas avoir grand besoin de nous, lui murmura discrètement Vetalas à l'oreille. -D'accord, à tout à l'heure, dit le paysans largement satisfait des combats en se dirigeant vers les montures. -Que faisons-nous maintenant ? Demanda le vampire en se tournant vers les hommes de Lieles qui s'étaient débarrassés des scarabées. Un tir de pistolet passa en sifflant à côté de leurs oreilles et fit éclater une brique de pierre en mille morceaux. -Ce qu'on fait de mieux, on se bat ! -Couvre-moi, dit le vampire. Gerheim se mit en garde seul à la place de la vingtaine d'individus qui se trouvaient là quelques minutes auparavant. Sept individus s'approchaient de lui et il n'avait même pas son arbalète rechargée pour faire quelques pertes préalables. Vetalas baragouinait derrière lui et le drow ne savait pas quoi faire. D'un côté, Vetalas avait un plan mais de l'autre, il ne pouvait pas se battre contre sept personnes en même temps : deux étant son grand maximum. Il y eut un cri de surprise et le petit groupe s'arrêta tandis qu'un vent froid fit voler sa cape le laissant tête nue. Gerheim ne connaissait rien en magie mais il sentait au plus profond de lui que ce que pratiquait le vampire était loin d'être la plus pure des magies. De nouveaux protagonistes firent alors leur apparition sur le champ de bataille. Entre les hommes de Lieles et lui, surgirent du sol une dizaine de squelettes. De l'autre côté, entre les guerriers de l'inquisiteur et les scarabées, des cadavres se relevèrent. Sans distinction de races, d'âges, ou de camps les guerriers de l'au-delà se lancèrent avec pour seule arme leurs corps sur les cibles désignées par Vetalas. Gerheim recula prudemment. Le vampire pouvait à priori se défendre mais quiconque voudrait briser le sort aurait d'abord affaire à lui. Il profita de ce répit pour recharger son arbalète qui, comme précédemment, ne le resta pas longtemps. Deux hommes apparurent de tas de gravas de chaque côté de la rue. Gerheim tira un coup sur l'homme de sa gauche et le toucha à la cuisse. Sans avoir le temps de tirer un deuxième coup, il dut parer une attaque qui allait percer le magicien. D'une passe d'armes, il pourfendit l'assaillant. Tant que Vetalas ranimait les morts, il n'arrivait pas à se protéger lui-même. L'elfe noir acheva celui qui avait été blessé à la cuisse et qui n'en avait visiblement pas eu assez car il tentait de ramper vers son épée qu'il avait lâchée. Gerheim soupira et regarda la ruelle. Tout semblait normal. Il regarda les squelettes puis jeta un œil par dessus dans l'espoir, et à la fois la crainte, de voir Loriol apparaître. @+ -= Inxi =- Modifié le 24 février 2009 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Naagash Posté(e) le 16 février 2009 Partager Posté(e) le 16 février 2009 Passionnant ! L'action est rondement mené et on en redemande! (en tout cas moi j'en redemande!) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gemini Dragon Posté(e) le 16 février 2009 Partager Posté(e) le 16 février 2009 Les scarabées ne recevaient plus de renforts alors que ceux humains continuaient d'arriver.Zut... les humains gagnent... (quoi ?? Ze souis oun être complexe... ) Y a quelqu'un qui doit être "vénère"... L'elfe noir surveilla le ciel à la recherche de scarabées volants. Ils étaient les seuls qui pouvaient donner aux scarabées un net avantage. Non pas de gagner mais de faire de très gros dégâts. Assez étrangement, ceux-ci auraient largement eu le temps de faire l'aller-retour mais ils brillaient pour l'instant par leur absence.Gerheim eut sa réponse lorsqu'il entendit un hurlement de loup en colère dans le lointain. De sa position, il vit avec évidence les derniers soldats scarabées entrés faire demi-tour hors de la ville. Le drow comprit où était le loup et en regardant la pleine lune, il comprit également ce qu'il était en train de se passer. Au moins, y a une bonne raison, ça va... du coup, ça leur fait un autre "archennemmi", non ??? Quelqu'un tient une liste ??? Le drow n'arrivait pas à voir les conséquences des sorts du vampire mais, sachant que le magicien excellait dans la magie d'invocation et de défense, il eut l'impression que les paysans étaient plus adroits, qu'ils se battaient avec plus de rage et en se fatiguant moins. Mouais... si ladite magie n'a pas des effets secondaires sur eux après coup... (Ma qué, on le connait le Vetalas, hein !!! Ca l'arrêterait pas...)Le scarabée bleu, qui aurait pu être de bel aspect s'il n'avait pas été aussi agressifOn préfèrerait moins maousse, et épinglé sur un mur ??? Il rechargea une nouvelle fois son arme de poing. Il pourrait encore tirer deux salves avant d'être obligé de trouver un fournisseur qui pourrait lui vendre du matériel. Il est au courant qu'y a pas mal de "monde" occupé à essayer de le trancher/éviscéré/découper/etc. ??? Sacré Gerry... Gerheim se mit en garde seul à la place de la vingtaine d'individus qui se trouvaient là quelques minutes auparavant. Sept individus s'approchaient de lui et il n'avait même pas son arbalète rechargée pour faire quelques pertes préalables. Pas fait les courses ??? mince alors... c'est qu'on est occupé, dirait-on pas... drow comprit où était le loup et en regardant la pleine lune, il comprit également ce qu'il était en train de se passer. Son seul souhait était que les scarabées l'occupent tellement là-bas qu'il ne pense pas à revenir ici. Ou alors, si jamais il revenait ici, l'elfe noir espérait déjà être très loin. Pas question d'affronter Loriol dans cet état.balaise, hein ??? B) Lorie ( ) pourrait-il profiter de cet état de fait, vu que Gerry a eu le dessus la dernière fois ???-Que faisons-nous maintenant ? Demanda le vampire en se tournant vers les hommes de Lieles qui s'étaient débarrassés des scarabées.Un tir de pistolet passa en sifflant à côté de leurs oreilles et fit éclater une brique de pierre en mille morceaux. -Ce qu'on fait de mieux, on se bat ! -Couvre-moi, dit le vampire. Tu sais que tes bébés, ben... z'ont la classe, quand même... Gerheim soupira et regarda la ruelle. Tout semblait normal. Il regarda les squelettes puis jeta un œil par dessus dans l'espoir, et à la fois la crainte, de voir Loriol apparaître. Vivement la suite !!! les soldats humain semblaient avoir du mal Accord.En tombant, il faillit écraser le défenseur qui lui avait tenu tête. Rangeant d'un souple mouvement son arme à ses côtés, il dégaina ses épées courbées Sauf erreur, on change de "personnage" en conservant le "il": c'est... confus.La même passe d'arme se produisit Pas au pluriel ?Gerheim fit demi-tour et traversa la maison dont il s'était servi comme un perchoir puis la traversa en esquivant les objets sur le sol qui s'étaient reversés suite à l'explosion. Euh... pas compris, là... sinon, c'est pas "renversés" ?-Qu'est-ce qu'on fait nous ? Demanda les assassins survivants qui répondait au nombre de cinq.Outre l'expression discutable: Quels sont les sujets, hein ?!?!?!quiconque voudrait briser le sort aurait d'abord à faire à luiC'est pas "affaire" ?Deux hommes apparurent de gravas de chaque côté de la rue.Manque pas quelque chose ? D'une passe d'arme, il pourfendit l'assaillant.Pas un pluriel ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
the rabbit Posté(e) le 16 février 2009 Partager Posté(e) le 16 février 2009 Il sentait la neige et la terre dans sa bouche. Il sentait le goût particulier de la bête qu'il avait tuée. Il entendait les bruits de tout le camp et même du cheval portant l'homme qu'il avait vu. Il avait le pouvoir. *Danse de Pom-pom girl avec voix fluette* Loriol Loriol Loriol Le grobillisme, saylemal Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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