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Le Médaillon des Quatre


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Pour avoir tout lu je te dis d'abord bravo, ton réçit est tout simplement superbe.

Par contre j'aurai 2 question :

-Tu dis que les elfes noirs on la peau a la teinte noir, qui devient de plus en plus foncé, hors les elfes noirs ont une peau qui est totalement blanche, encore plus que leur cousins d'Ulthuan, est-ce une nouvelle race ? :D

Il y a eu un survivant, dans une grange calcinée. Atrocement brûlé, il nous a raconté ce qu’il s’était passé. Une petite armée a suivi votre trace jusqu’à la mer et a découvert les trois cadavres, ou ce qu’il en restait, que tu avais laissés derrière toi ! Ceux même de ton sang !

Donc aprés avoir été torturé, réduit en lambeau, attaché a une chaise dans une grange en feu, ce jeune homme un poil carbonisé a réussi un rejoindre un village cotier que les elfes ont mis plusieur jours a atteindre et ceci avant leur arrivé, alors là chapeau !! Faudra juste que tu m'explique comment il l'a fait :skull:

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Les elfes ont bien la peau blanche comme les humains je ne vois pas pourquoi il a mis que les elfes noires ont une peau noire

a+

Ah bon ? Uniquement parce que c'est dans GW vous croyez ça ? :skull:

Là, je tire mon inspiration des Royaumes oubliés et j'ai décidé que dans mon monde, bah ils auraient la peau noire :) Surtout que ca va poser quelques problèmes à notre jeune ami plus tard ! Enfin vous verrez ! La suite bientot ! J'avais envie de répondre que vendredi mais j'ai pas envie que mon texte devienne un repère à flood ( d'où la réponse précédente effacée ! :D )

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Voici la chtite suite ! Il reste plus qu'un chapitre avant que je passe au dernier personnage ! :clap:

Après deux semaines sur l'arche, Gerheim commença à s'ennuyer ferme. Il assiste à un combat à bord du navire d'où il choisira une femme avec qui il décidera de passer du bon temps. Alors qu'il était en train de s'amuser, des coups à la porte le sort de sa torpeur et alors qu'il craignait le retour de son mentor, un elfe lui apprenant le métier d'assassin à quelques petites choses près, il se trouvait que ce fut Eleth, l'éclaireur qui était venu le chercher dans son village. Il apprend alors qu'il est le fils d'un puissant seigneur elfe noir vivant sur une autre arche. Il dut ensuite se préparer à mener une attaque sur la dernière ville humaine avant qu'ils ne repartent. Il finira par ne pas participer à la bataille mais empêchera un groupe d'humains de quitter la ville. L'un d'eux, mourrant, va alors lui apprendre la mort de sa famille et de sa promise qu'il a lui-même tués ainsi que démentir ses origines.

Chapitre 26

Après cette attaque éclair sur la petite communauté, Gerheim n’arrêtait pas de penser à ce que lui avait dit l’humain. Pourtant, cela aurait été pure folie de le croire mais il avait néanmoins ce petit doute. Tous les navires n’étaient pas encore revenus, cela lui laissait donc un peu de temps. Il s’habilla comme s’il avait l’intention de retourner sur le terrain puis appela un de ses esclaves attitrés.

-Trouve un mage sur ce navire, spécialiste dans la divination. Et vite !

Gerheim le regarda partir au pas de course en se demandant si l’esclave savait vraiment ce qu’il était allé chercher. L’elfe noir devait savoir s’il était vraiment le fils du seigneur de l’arche. Si ce n’était pas le cas, il devait partir au plus tôt. De plus, cela confirmerait que l’éclaireur lui avait fait tuer sa famille et il aurait un petit compte à régler. Pendant qu’il ruminait ses pensées en foulant les tapis bordant son lit, il mit au point un brillant stratagème qui fut interrompu par un coup à sa porte. Il ordonna qu’on entre et ce fut ce que fit l’esclave suivi d’un homme grassouillet sans cheveux. Il aurait préféré un elfe mais si celui-ci avait une once de talent, cela pourrait suffire. Il congédia l’esclave et regarda l’homme enveloppé. Quelle créature répugnante et pourtant, il allait falloir lui confier son secret le plus terrible.

-Es-tu versé dans l’art de la clairevision ?

L’homme hocha la tête et Gerheim se demanda à nouveau comment un peuple aussi incompétent pouvait maîtriser la magie, de n’importe quel type, bien entendu. Il était impossible, par un test, de vérifier sa lignée alors Gerheim allait lui demander de remonter sa vie, de voir qui l’avait mis au monde au tout premier instant. Comme d’habitude, après des menaces non dissimulées qui firent leur effet, le jeune elfe se laissa viser par le sort, une main sur la paume de son épée. Gerheim ferma les yeux et sentit les effets du sort plus qu’il ne les vit. En fixant les yeux du magicien, il put voir quelque chose défiler dans ceux-ci. Des images, des formes et des silhouettes.

L’humain lui lâcha la tête en expirant bruyamment. Gerheim fronça les sourcils en tentant de déchiffrer les différentes émotions qui passaient sur le visage du magicien. Il déglutit et répondit à la question muette de son mandataire.

-Non, vous n’êtes pas d’origine noble, maître … Je n’y connais pas grand-chose mais je peux vous l’assurer.

-Tu ne diras rien… Dit froidement Gerheim.

Cette information ne devait jamais parvenir entre de mauvaises oreilles… Il y risquait jusqu’à sa vie.

-Mais… tenta vainement d’ajouter le magicien.

-Silence ! Cria Gerheim.

L’autre ouvrit la bouche mais avant que le moindre son n’ait pu sortir, Gerheim était déjà sur lui et avait serré si fort son cou qu’il aurait pu tenir entre deux de ses doigts mis en rond. Le corps s’écroula sans un bruit et Gerheim lâcha un :

-Je t’avais prévenu…

Maintenant, il fallait mettre en place un dangereux puzzle. Le jeune tueur ouvrit la porte de sa chambre et la referma dans un mouvement rapide. L’esclave attendait patiemment ses ordres et Gerheim ne le fit pas patienter plus longtemps.

-Va chercher Eleth et demande-lui de venir sur la passerelle d’observation arrière.

L’esclave fixa toujours le sol et acquiesça. Gerheim attendit une minute en sifflotant et dès qu’une troupe de gardes passa à côté de lui, il les héla.

-Faites prévenir le sergent de votre unité qu’un voleur s’est introduit dans la chambre du commandant et qu’il lui a dérobé des objets ! Il est parti vers la passerelle arrière ! Sûrement pour s’enfuir alors dépêchez-vous !

Les soldats acquiescèrent gravement. Il était très dangereux de s’attirer les colères du commandant de cette arche. Les pièces s’assemblaient entre elles et il n’était plus question de traîner pour Gerheim. Un nouvel esclave passa devant lui et l’assassin l’arrêta d’un regard. Alors que celui-ci s’apprêtait à mourir, il lui posa simplement ces quelques ordres :

-Tu as une minute pour prendre le cadavre dans ma chambre, le mettre dans une caisse et le descendre au poste d’observation arrière…

L’esclave ouvrit des yeux ronds et partit au pas de course. Gerheim, quant à lui, entra dans la chambre de l’éclaireur à une centaine de mètres de là, évidement vide ce qui prouvait que son propre esclave avait fait vite. Comme toutes les habitations, elle n’était guère protégée contre les vols : Où se serait caché le fou qui aurait osé ? Pourtant Gerheim détecta quelques pièges aussi bien physiques que magiques. Il ne s’approcha pas de ces planques et se déçut à ne pas trouver la petite broche qu’il cherchait. Sans celle-ci, il était impossible que son plan marche et il ne pouvait plus revenir en arrière. C’était bien trop tard. Tant pis, il improviserait, se dit-il en soupirant.

Aussi rapide que les vents et discret que les ombres, Gerheim gravit les quelques étages qui le séparaient de la chambre du commandant. Les gardes étaient vraiment lents car tout était calme. Deux gardes patientaient devant la porte. Une grande hallebarde dans les mains, ils bloquaient l’entrée d’une poigne assurée. Les regards étaient précis et concentrés, Gerheim ne pourrait pas se servir de leur manque de vigilance pour passer. Aussi vif que l’éclair, l’assassin approcha dague en main et effleura la peau d’ébène des deux gardes de façon si leste qu’ils ne sentirent même pas leur sang couler. Comme si de rien n’était, Gerheim s’éloigna d’eux sans qu’ils ne voient son visage. Des bruits métalliques et sourds le prévinrent que le poison avait fait effet.

Il calcula qu’il n’avait plus que cinq minutes avant que l’éclaireur n’arrive sur la passerelle arrière. Gerheim ouvrit la porte de l’appartement et fit un état des lieux. Contrairement à celui de l’éclaireur, celui-ci était encore mieux protégé mais l’épée, reconnaissable entre toutes, était posée négligemment sur le lit. La dague suintant encore de sang, il s’approcha et tendit la main et faillit payer son étourderie de sa vie. Gerheim savait qu’en la prenant à main nue, elle le consumerait mais il n’avait pas remarqué les faisceaux, reflétés par la lame polie, qui quadrillaient l’épée telles des frontières impénétrables. Gerheim se rétracta et observa avant de voir l’évidence. L’épée était en effet protégée par magie mais sans rigueur. L’elfe noir appuya sur le matelas et la lame s’enfonça un peu et il put la saisir sous les faisceaux.

La seconde d’après, il se glissa dans un portail tout juste crée et l’air frais lui caressa la peau. A côté de lui, une caisse de bois d’un mètre carré attendait son heure. Gerheim sourit. L’épée qu’il tenait dans sa main était entourée dans un tissu violet. Le fil de la lame était d’or et le pommeau fait des plus beaux joyaux. La garde était en forme de J et d’un noir à l’image de l’elfe qui la portait. Gerheim eut presque envie de la garder mais sans celle-ci, sa mission allait échouer. Il la passa dans un repli de sa cape, juste à côté de sa dague ensanglantée qu’il avait pris soin de laisser ainsi. L’éclaireur arriva et prit un air vraiment intrigué quand il comprit que ce qu’il se jouait sous ses yeux n’était qu’une réplique de l’arrivée de Gerheim parmi eux.

-Un petit cadeau du village, mentit le plus jeune, chacun son tour de fêter le départ ! Mais ça sera à toi de pousser cette fois-ci !

Le visage de l’éclaireur passa vite de la perplexité à l’amusement.

-Et qu’est-ce qu’il y a dedans ? Demanda l’autre en tournant autour.

-Oh rien d’équivalent à ce que tu m’avais réservé, j’en suis sûr… Dit-il tout bas en lançant son sous-entendu.

L’éclaireur haussa les épaules et s’arrêta à côté de Gerheim. En un battement de cœur, l’assassin elfe noir se servit de toutes les leçons de son mentor particulier pour glisser aux côtés de l’éclaireur : l’épée volée dans la chambre du commandant et la dague empoisonnée couverte de sang. Sur le mouvement retour, il subtilisa la broche de Eleth sans qu’il ne remarque rien. Gerheim sourit en cachant son visage et approcha de la caisse en gloussant.

-Bon, il n’y a qu’un corps, je suis désolé, feinta Gerheim avec un rictus pour son ami. Si pour son peuple, ce mot avait un sens.

Il ouvrit la caisse et vit le magicien dans le même état que précédemment. Il lui planta la broche dans la main sans que l’éclaireur ne vit ce qu’il faisait et passa la corde autour de son cou brisé puis referma la boite.

-Comme ça, on pourra le regarder pendre dans le vide ! Expliqua Gerheim en omettant de lui parler de la broche.

-On s’en servira de cible avec nos arbalètes une fois pendu ! Se réjouit Eleth.

Gerheim sourit mais pour une toute autre raison. Des pas nombreux firent résonner le couloir ce qui annonça à l’elfe que les troupes du commandant approchaient. L’éclaireur se retourna et sembla sentir la nouvelle charge que consistait l’épée à ses flancs. Gerheim détourna son attention.

-Pousse vite la caisse avant que ces nouveaux venus ne volent notre jeu !

L’éclaireur sourit de nouveau et se pencha sur la caisse pour la pousser. Il s’arrêta quand il vit Gerheim devant l’entrée du tunnel, de là où venaient les bruits des soldats.

-Allez, dépêche-toi ! Je vais les retarder !

L’éclaireur elfe s’arrêta et regarda Gerheim en plissant les yeux. Il sembla que ce dernier avait flairé le piège mais, comme s’il ne s’attendait pas à ce que son jeune partenaire ait assimilé la mentalité cruelle de son peuple aussi vite, il poussa la caisse dans le vide et se retourna pour voir Gerheim remplacé par le commandant le l’arche et une quinzaine de ses guerriers les plus fidèles.

Comme par magie, le jeune assassin sortit derrière l’attroupement, des roches même où il s’était caché. Il écouta la conversation d’une oreille amusée.

-Commandant, s’inclina Eleth sans comprendre le problème.

L’elfe ignora le condamné.

-Toi, dit le commandant en désignant l’un de ses hommes, remonte la chose qui pend au bout de cette corde. Toi et toi, dit-il en en choisissant deux autres, fouillez-le.

Les trois guerriers obtempérèrent.

-Il a l’épée et la dague empoisonnée, commandant ! Déclarèrent les plus rapides.

-L’homme qui pend au bout de la corde est un esclave humain doté de la magie de clairevision me semble-t-il. Il a la broche de Eleth incrustée dans la main.

Le commandant grogna et Gerheim put voir le piégé sincèrement déboussolé et perdu. Le chef avança sa théorie.

-Nous avons mon épée, la dague qui a endormi mes gardes mais reste à déterminer le rôle de cet humain.

Il fit des allers-retours sur la passerelle pendant que l’éclaireur jurait qu’il n’avait rien à voit avec cela. Quelques gardes retinrent un petit rire, promettre était sûrement le mot qui avait le moins de valeur dans leur langue.

-Tu l’as engagé pour savoir quand je n’étais plus dans ma chambre ? Ou bien il a découvert ce que tu projetais de faire avec sa magie et il a voulu te dénoncer ? Il s’en est suivi une bagarre où tu l’as tué mais en se débattant, il a arraché ta broche…

Le commandant sembla convaincu par son raisonnement. Les yeux de l’éclaireur croisèrent ceux du conspirateur, il tenta de l’accuser.

-C’est Gerheim, cria-t-il. C’est de sa faute ! Il sait que je l’ai fait tuer sa famille !

Le commandant se retourna et ne vit qu’un tunnel vide.

-Emmenez-le à la salle des tortures.

Gerheim en avait enfin terminé avec cette arche. Il pouvait la quitter avant de trop s’éloigner des côtes mais ça ne serait pas fait avant un petit saut par une pièce précédemment nommée…

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Kroxigor

Hum.....toujours aussi bon de voir ce sadisme se développer. J'adore! :shifty:

Par contre, le magicien aurait pu lui mentir en disant qu'il n'était pas noble à moins qu'il ne soit trop terrorisé. Mais si l'humain a dit la vérité je pense que les parents de Gerheim n'ont été nobles qu'après la naissance de celui-ci. Ainsi il est quand même le fils d'un seigneur elfe noir... :clap:

En tout cas, tu m'as surpris avec cette idée de quitter l'arche et sa race donc j'attends la suite avec impatience...(j'ai l'impression que c'était le dernier chapitre sur Gerheim).

La suite

Kroxigor

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Invité chaos rulez

vraimnet cet elfe est plus que sadique

mais je trouve que l'idée de quitter le bateau est saugrenue

mais la suite seul le futur en sait quelque chose(et l'écrivain)

bon avec tout cela la suite me fait saliver alors vivement le prochain post d'inxi

ciao from quebec city B) B) B)

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J'trouve qu'il est quand même taré Gerheim... non?
L’éclaireur arriva et prit un air vraiment intrigué quand il comprit que ce qu’il se jouait sous ses yeux n’était qu’une réplique de l’arrivée de Gerheim parmi eux.

-Un petit cadeau du village, mentit le plus jeune, chacun son tour de fêter le départ ! Mais ça sera à toi de pousser cette fois-ci !

Le visage de l’éclaireur passa vite de la perplexité à l’amusement.

-Et qu’est-ce qu’il y a dedans ? Demanda l’autre en tournant autour.

-Oh rien d’équivalent à ce que tu m’avais réservé, j’en suis sûr… Dit-il tout bas en lançant son sous-entendu.

L’éclaireur haussa les épaules et s’arrêta à côté de Gerheim. En un battement de cœur, l’assassin elfe noir se servit de toutes les leçons de son mentor particulier pour glisser aux côtés de l’éclaireur : l’épée volée dans la chambre du commandant et la dague empoisonnée couverte de sang. Sur le mouvement retour, il subtilisa la broche de Eleth sans qu’il ne remarque rien. Gerheim sourit en cachant son visage et approcha de la caisse en gloussant.

-Bon, il n’y a qu’un corps, je suis désolé, feinta Gerheim avec un rictus pour son ami. Si pour son peuple, ce mot avait un sens.

Il ouvrit la caisse et vit le magicien dans le même état que précédemment. Il lui planta la broche dans la main sans que l’éclaireur ne vit ce qu’il faisait et passa la corde autour de son cou brisé puis referma la boite.

-Comme ça, on pourra le regarder pendre dans le vide ! Expliqua Gerheim en omettant de lui parler de la broche.

-On s’en servira de cible avec nos arbalètes une fois pendu ! Se réjouit Eleth.

En fait, ils me font penser à des sales gosses...
Il reste plus qu'un chapitre avant que je passe au dernier personnage !
Donc on n'en a pas encore fini avec Gerheim ??? On aura le lien avec le médaillon ???

Au fait comment il explique le coup de la corde, le commandant ???

Vivement la suite !!!

ce fut ce que fit l’esclave suivit d’un homme grassouillet
"suivi".
il avait falloir lui confier son secret le plus terrible
"allait".
un peuple aussi incompétent pouvait maîtrisé la magie
Infinitif.
il put voir que quelque chose défiler dans ceux-ci
"il put voir quelque chose défiler dans ceux-ci", ou "il put voir que quelque chose défilait dans ceux-ci".
je peux vous l’assurez
Infinitif.
elles n’étaient guère protégées contre les vols
Au singulier, puisque c'est "la chambre de l’éclaireur".
Les yeux de l’éclaireur croisèrent ceux de conspirateur
"du".
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L 'histoire prend un tournant machiavelique auquel je n'avais pas pensé et c'est tant mieux ...

Gerheim a vite comprit le principe de fourberie des eflfes noirs ...

Cependant il reste encore du " bon " en lui , sinon il n'aurait pas cherché a se venger ...

J'ai hate de voir le nouveau personnage , mais un petit retour en arrière sur Loriol serait interessant parce que j 'ai oublié quelques trucs et j 'ai un peu la flemme de relire depuis le debut :clap: .

++

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wouahou c'est du grand art !!! :clap:

je ne suis inscrit que depuis peux et je n'avait pas pu commenter avant... alors je me lance maintenant.

j'aime le lycantrope (hortographe?) plus que tout mais il fait un peu trop "méchant malgré lui".

la ville, ce serait pas Marienburg ou kekchoz dans le coin ?

l'elfe noir est trop...

même si je vois plus la peau des elfes noirs blanche tirant sur le verdâtre (en tout cas, c'est comme ça que je les peints).

Au fait, tu savais au moins que tu peux remplacer "elfes noirs" par "drucchi" (GW) ou "drow" (D&D).

on attends la suite !!!

Modifié par un vil gueux
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J'aime pas le terme druchii alors comme mes elfes noirs sont en partie inspirés des Royaumes oubliés, je vais reprendre le terme Drow. Je vais pas trop l'utiliser, je sais pas grand chose sur ce copyright :lol: Bien donc c'est sans surprise que j'augmente le rythme et termine la partie avec Gerheim :)

Après l'attaque sur le village, Gerheim, bouleversé, va faire quérir un mage afin de vérifier sa lignée. Il va apprendre qu'il ne descend pas de nobles et que l'éclaireur lui a fait effectivement tué ceux qu'il aimait. Il va mettre au point un complot dans lequel l'éclaireur va se faire surprendre pour un vol que Gerheim a commis. Le commandant de l'arche va ordonner à l'éclaireur qu'il soit conduit en salle des tortures. Gerheim décide d'aller regarder avant de s'enfuir du navire.

Chapitre 27

Gerheim était perché sur la surface de l’arche. Autour de lui, une véritable collection de balistes et de catapultes délimitait les rebords de la plateforme géante. Au centre de la plaine avait été construits divers bâtiments de toutes les formes et tailles. Malgré cette apparente désorganisation, les bâtisses formaient des rues aux angles droits et avenues alignées. Gerheim regarda un instant un temple et le régiment de guerriers qui manoeuvrait en dessous avant de reporter son attention sur la mer, loin sous lui. On voyait à peine le mouvement des vagues…

Il avait pris du plaisir à entendre son ancien ami crier. Il avait fini par tout avouer mais au lieu que les tortures ne s’arrêtent, elles avaient continué. L’éclaireur avait fait la pire erreur de sa vie et il en payait désormais les frais. Maintenant, Gerheim devait quitter le vaisseau, non sans une pointe de nostalgie. Il aurait aimé profiter encore de sa position d’hypothétique grand maître des lieux mais la côte était déjà à deux kilomètres et ça serait assez pénible comme ça pour la rejoindre. Il avait réfléchi à la possibilité de quitter le navire arrivé à bon port mais il n’aurait pas su où aller ni comment vivre. Autant rester avec ceux dont il connaissait le mode de fonctionnement.

Bien, il est temps, se dit-il. Le vent se faisait plus fort ce qui prouvait que le vaisseau accélérait. Gerheim d’une petite pulsion se jeta dans le vide où il disparut par un portail le transportant à deux cents mètres de là, dans l’eau. Il atterrit durement et faillit couler le temps que son esprit se rappelle ce qu’il venait de se passer. La broche de l’éclaireur à la main, il tenta de nager mais finit par l’accrocher à côté de celle qui lui avait été remise au village. Le village qu’ils avaient attaqué se situait à plusieurs jours de marche d’où il allait arriver, il lui faudrait donc trouver un endroit plus accueillant.

Il lui fallut une vingtaine de minutes pour rejoindre le rivage. La mer semblait profonde et il se fit quelques frayeurs en imaginant toutes les créatures qui pouvaient rôder juste en dessous de lui. Heureusement, il ne sembla pas un met de choix et elles le laissèrent tranquille. Il mit ça sur le compte de sa cape recouverte d’écailles. Il finit par s’échouer sur un sable malléable et, couché sur le dos et prenant de grandes inspirations, se demander ce qu’il venait de faire. Il s’assit alors et regarda disparaître le grand vaisseau au loin. Que faire maintenant ?

Il se souvint alors des cris de l’éclaireur ainsi que toutes les informations qu’il avait révélées dans l’espoir que les tortures cessent enfin. Gerheim se demanda pourquoi il n’avait pas tenté de s’éclipser et supposa que la broche qu’on fournissait aux éclaireurs étaient responsables de ce don. Il fut alors plus heureux d’en avoir deux, au cas où… Le jeune drow se rappela donc les derniers mots de son partenaire. Celui-là avait parlé d’un médaillon qui aurait le pouvoir de polymorphisme. Si Gerheim pouvait mettre la main dessus, il pourrait retourner parmi les hommes sans crainte d’être démasqué et quel pouvoir cela serait d’être impossible à identifier…

Mais bien que cette idée lui parût la plus sensée qu’il ait jamais eu, car elle lui donnait enfin un but vers lequel aller depuis la mort de sa jeune aimée, il dut se rendre à l’évidence que même s’il voulait éviter les villes, il devrait en trouver une. Il devait se reposer, manger et trouver un point de départ. Sa cape lui permettrait de passer inaperçu, enfin il l’espérait… Mais où aller ? La mer lui barrait un accès et les hautes dunes de sables faces à lui suggéraient que seuls le nord et le sud étaient les bonnes directions. Le nord ne le satisfaisant guère, il décida de partir pour le sud, là où il faisait plus chaud. D’autant plus qu’au nord gisait les ruines du village tout juste pillé ainsi que celui de son propre hameau. De là, il avait moins de chance de trouver de la vie.

Frappant un gros coquillage de son pied, il rabattit sa cape détrempée sur son dos et se mit en route. Ses maigres provisions étaient encore plus gorgées d’eau que lui et il se mit à douter sur le fait de les manger plus tard. Ne sachant ce que l’avenir lui réservait et jetant un œil passablement dégoûté sur les petits crabes qui sortaient du sable à la recherche de proies éventuelles, il les garda.

Gerheim s’ennuyait déjà du voyage après une heure de route en pleine nuit. Par précaution, il évitait au maximum de se rapprocher de la forêt. On ne savait pas quels prédateurs pouvaient s’y loger. Il est vrai que la plage en accueillait bon nombre également mais l’elfe noir était assez rapide pour les esquiver. Juste avant que les premières lueurs de l’aube n’éclairent une nuit froide, Gerheim crut voir une brève lumière sur la mer. Comme si quelque chose flottait et que les vagues le cachaient par intermittence. Après quelques instants, cela disparut. Il se rassit dos au rocher à demi enfoui dans le sable tel un iceberg terrestre et finit de se reposer.

En plein jour, il serait moins facile d’avancer en tout quiétude mais il se dit qu’également, on ne prendrait pas le risque de venir l’attaquer. Il n’y avait pas de raison pour que des prédateurs diurnes le fassent alors que les nocturnes l’avaient laissé tranquille. Après un jour de voyage supplémentaire, il atteignit une sorte de presqu’île montagneuse. N’ayant d’autre choix que de la contourner, il commença son ascension, vigilant à la moindre prise qui l’aurait précipité dans le vide. Après une trentaine de mètres d’escalade, il tomba nez à nez avec un plateau d’argile mesurant une trentaine de pieds de diamètre. Se faufilant à la base d’une fissure, une sorte de sentier quelque peu enseveli sous les débris semblait suivre la côte. Gerheim décida de dormir entre deux rochers massifs, sur le chemin de pierre. Le précipice n’était qu’à un mètre de là. Malgré le vent bloqué par la roche et le bruit des vagues se fracassant en contrebas, Gerheim finit par s’endormir.

Il fut réveillé au petit matin par le son d’une cloche. Le son, déformé par son état de torpeur duquel il venait d’émerger, lui sembla si proche qu’il tira son épée dans la crainte de voir surgir quelqu’un au coude que faisait le sentier qui contournait une crique visible à une cinquantaine de mètres plus bas. Il s’accroupit et se frotta les yeux en comprenant qu’il ne s’était pas trompé, un bateau flottait à quelques mètres des plus proches esquifs. Des hommes ramassaient des provisions, que Gerheim n’identifia pas, et les chargeaient à bord avec une petite chaloupe deux fois plus petite que les navires qu’ils utilisaient. L’elfe noir imaginait une ville proche, il n’y avait pas de provisions à bord de leur navire. Créant un portail dans la roche, il se téléporta sur le pont d’un bateau avant de se plaquer au sol. Heureusement, il ne sembla pas être repéré. La petite cloche fixée au mat tinta sous l’impulsion d’une vague. Rampant comme un ver, il se glissa jusqu’à une trappe où il pensa pouvoir se cacher.

Cette dernière était remplie de poissons. Gerheim fit la grimace, il serait mort asphyxié avant la fin du trajet s’il se cachait à l’intérieur. Il leva la tête et remarqua que les pêcheurs revenaient par ici. Il n’avait plus beaucoup de temps. Il regarda à nouveau les poissons dont l’un semblait le regarder en ouvrant et refermant la bouche.

-Plutôt mourir… Murmura-t-il en refusant de plonger parmi eux.

D’un bond leste, Gerheim sauta dans l’eau et resta accroché à la balustrade. Le bateau tangua et il le lâcha pour atterrir sans un bruit dans l’eau. Reprenant son souffle, l’éclaireur plongea sous le navire et fixa une corde sur une partie du gouvernail. Il creva la surface alors que les marins remontaient à bord en parlant de leur prise de la journée. Le bateau étant petit, il suffirait que l’un d’eux ne se penche pour qu’il se fasse repérer. Il se colla pratiquement à la coque par précaution. Le plus proche humain n’était qu’à un mètre de lui. Ils semblaient toutefois assez heureux de leur marchandise puisqu’ils passèrent leur retour à parler. L’un d’eux sortit une voile de fortune et le navire se mit en route doucement mais sûrement. Gerheim, quant à lui, but la tasse un nombre incomptable de fois. Traîné comme un vulgaire gros poisson derrière le navire, les vagues lui fouettaient le visage à chaque avancée. Il se dit quand même que cela valait mieux que les poissons…

De temps à autre, il parvenait à voir à l’avant du navire et il prit note qu’il se rapprochait d’un point précis de la côte. La région dans laquelle ils arrivaient était moins vallonnée et il était impossible de savoir si une ville pouvait se nicher là. Pourtant les pêcheurs changèrent de ton et après la fatigue vint l’excitation à la mention de leur programme nocturne. Gerheim n’écouta que d’une oreille tant ce qu’ils comptaient faire était dégradant. Mais il apprit aussi des choses importantes sur là où il allait, enfin surtout au niveau de l’implantation des tavernes… Cela ferait quand même un bon point de départ. Sa crainte d’arriver dans un petit village similaire au sien s’effaça vite quand nombre de bateaux croisèrent leur route. Si des marins le virent dériver à l’arrière du navire, ils ne le signalèrent pas aux propriétaires. Gerheim comprit que même si ce n’était pas encore arrivé, cela n’allait pas tarder et il plongea sous le navire pour y décrocher la corde. Il s’immobilisa brusquement et la coque fila rapidement au-dessus de sa tête.

Il rejoignit d’une brasse soutenue une plage écartée des premiers bâtiments. Il semblait être au coin de la cité car celle-ci se prolongeait loin dans l’intérieur des terres à sa droite comme devant lui. Il attendit de sécher avant d’entrer en ville, autant être le plus discret possible. Il en profita pour regarder les docks où on s’agitait de tout côté. Ce n’était guère différent de ce qu’il avait connu. Seules les quelques pierres qui ponctuaient le sol montraient un certain écart entre deux mondes. Les bâtiments qui longeaient la mer étaient longs et simplistes, trouva Gerheim. Ce devait être des sortes d’entrepôts car ils semblaient être d’un seul tenant et peu d’enfants se montraient de ce côté-ci. Ce n’était pas des habitations quoiqu’il en soit. Peut-être un endroit où se cacher, songea-t-il ensuite.

Gerheim rabattit sa capuche et émergea de sa cachette d’un pas assuré. La tête légèrement penchée en avant, il s’assura qu’on ne le reconnaisse pas. Il ferma aussi sa cape afin que les voleurs ne s’en prennent pas à lui. Si une seule partie de son équipement tombait entre les mains d’un curieux, il comprendrait rapidement qu’un étranger vraiment lointain était en ville et il était hors de question qu’on lui mette des bâtons dans les roues. Gerheim fila entre deux bâtiments qui correspondaient à la description qu’avaient faite les marins lorsqu’il transportait à leur insu le passager clandestin. D’après ce qu’ils avaient baragouiné, il y avait une taverne bien tenue et tranquille non loin d’ici. Gerheim espérait pouvoir s’y reposer, manger et apprendre des informations sans que les bavards ne le remarquent. Impossible de poser des questions sans qu’il ne montre son visage, cela ne serait donc pas facile pour s’enquérir de choses précises sur le médaillon.

Après un coup d’œil dans la rue, habitée sur l’instant seulement par une personne vêtue de haillons et de deux hommes s’éloignant de lui, Gerheim s’assura d’être méconnaissable et poussa la porte de la taverne. Celle-ci se composait d’un seul espace pour tous et une mezzanine courait tout autour de la pièce à une dizaine de pieds au-dessus. L’ambiance était chaude ce soir-là, les bières circulaient rapidement de table en table et d’étage en étage. La bonne humeur était omniprésente mais les esprits seraient également très prompts à s’emporter. Une main puissante s’agrippa à l’épaule de Gerheim et le retourna avec une déconcertante facilité. Sans démordre, l’individu le fixa dans les yeux qu’il sembla voir à travers les ténèbres de sa capuche.

L’humain était le plus étrange qu’il n’ait jamais vu. Il n’était pas particulièrement beau ou musclé mais il irradiait quelque chose de surnaturel. Gerheim le scruta afin de savoir ce que cela pouvait être mais il ne trouva pas. Quand l’humain aux cheveux bruns comprit que ce fut lui qui se faisait désormais examiner, son expression se fit plus dure. Gerheim lui ôta la main de son épaule, ce à quoi l’autre déclara :

-Pas de problème ce soir…

-Il n’y en aura pas, répondit froidement Gerheim. Tout du moins, je n’en serai pas le déclencheur.

L’autre fronça les sourcils en essayant de comprendre le sous-entendu et regarda l’elfe aller s’asseoir dans un coin moins animé de la salle. Gerheim chercha quelques instants à comprendre ce qu’il pouvait bien avoir de différent avant de revenir sur ses préoccupations actuelles. Il avait faim, il était fatigué et il voulait savoir où ce médaillon pouvait bien se trouver. La serveuse vint non sans réticence prendre sa commande et l’étranger lui fournit sa liste. Elle s’écarta non sans un soupir de soulagement. Gerheim s’appuya sur le dossier de sa chaise et sonda la salle.

-Par où commencer ? Se dit-il à mi-voix.

Vala !

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Lord Valten Wayne

Une main puissante s’agrippa à l’épaule de Gerheim et le retourna avec une déconcertante facilité. Sans démordre, l’individu le fixa dans les yeux qu’il sembla voir à travers les ténèbres de sa capuche.

L’humain était le plus étrange qu’il n’ait jamais vu. Il n’était pas particulièrement beau ou musclé mais il irradiait quelque chose de surnaturel.

Il me semble que je connais ce videur...

C'est toujours aussi bien, on sait enfin ce que c'est que ce fameux médaillon, et moi ça me donne très envie de lire la suite...

J'attends de voir également ce nouveau personnage, s'il est de la même trempe que les deux premiers, on risque de s'amuser.

Vite, la suite ! :)

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Une main puissante s’agrippa à l’épaule de Gerheim et le retourna avec une déconcertante facilité. Sans démordre, l’individu le fixa dans les yeux qu’il sembla voir à travers les ténèbres de sa capuche.

L’humain était le plus étrange qu’il n’ait jamais vu. Il n’était pas particulièrement beau ou musclé mais il irradiait quelque chose de surnaturel. Gerheim le scruta afin de savoir ce que cela pouvait être mais il ne trouva pas. Quand l’humain aux cheveux bruns comprit que ce fut lui qui se faisait désormais examiner, son expression se fit plus dure. Gerheim lui ôta la main de son épaule, ce à quoi l’autre déclara :

-Pas de problème ce soir…

-Il n’y en aura pas, répondit froidement Gerheim. Tout du moins, je n’en serai pas le déclencheur.

L’autre fronça les sourcils en essayant de comprendre le sous-entendu et regarda l’elfe aller s’asseoir dans un coin moins animé de la salle.

Nos deux "héros" se retrouvent au même endroit, il semblerait... vont-ils se rendre compte qu'ils cherchent la même chose ??? (deux médaillons, j'y crois pas...)

Je me demande si le prochain protagoniste sera aussi haut en couleurs que ces deux-là...

Vivement la suite !!!

deux cent mètres de là
Accord.
Celui là avait parlé d’un médaillon
"Celui-là".
bien que cette idée lui parût la plus censée qu’il n’ait jamais eu
"bien que cette idée lui parût la plus sensée qu’il ait jamais eue".
Les maigres provisions étaient encore plus gorgées d’eau que lui
"Ses" sonne mieux, je trouve.
Il n’y avait pas de raison pour que des prédateurs diurnes le fassent alors que les nyctalopes l’avaient laissé tranquille.
"nocturnes" irait mieux dans l'opposition, j'ai l'impression.
il atteint une sorte de presqu’île
Pourquoi un présent ?
il ne sembla ne pas être repéré
Un "ne" de trop.
Gerheim sauta dans l’eau et resta accrocher à la balustrade
Participe.
Ils semblaient toute fois assez heureux
Un seul mot.
Traîner comme un vulgaire gros poisson
Participe.
des marins le virent dérivé
Infinitif.
Seules les quelques pierres qui ponctuaient le sol montrait un certain écart
Accord.
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Invité Kroxigor
Celui là avait parlé d’un médaillon qui aurait le pouvoir de polymorphisme

Ah on en sait un peu plus maintenant sur ce fameux médaillon... :D

L’humain était le plus étrange qu’il n’ait jamais vu. Il n’était pas particulièrement beau ou musclé mais il irradiait quelque chose de surnaturel.

Je parie qu'il a pas idée de la véritable nature de Loriol :unsure: ( qui est mon personnage préféré sur les deux mais c'est que j'adore les loups-garous :wink: ).

Sympa de finir comme ça par la rencontre de deux protagonistes. J'aimerais bien que les quatre se rencontrent tous ici à la fin de leur histoire respective. Ca ferait un truc sympa et marrant. :lol:

Vivement la suite comme dit Gemini...

Kroxigor

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Invité chaos rulez

et bien la rencontre des titans a eu lieu

vivement la suite

alors gerheim a totalement renié les elfes noirs dommage

ciao from quebec city B) B) B)

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Poum poum poum... un lapin qui passait par là :lol: ...

Donc bon me revoilou, et je dois dire que l'intrigue me reprend dans le jeu, Gerheim devient intéressant et la rencontre avec loriol s'annonce prometteuse (d'ailleurs que l'arrivée de Gerheim est bien amenée :wink: ).

Mah bon, signalons quand même un petit flou que j'ai eu lors du vol de l'épée du commandant de l'arche, c'était pas très clair... d'autant plus que je n'ai pas très bien compris la raison du meurtre/torture d'Eleth :wink: .(il savait que Gerheim était censé être le fils d'un seigneur, et pis?)

Finalement le style, bah... Ca est mieux, mais un peu plus de description ne serait pas de refus :unsure: .(je pense d'ailleurs que c'est un des trucs qui me frustre chez toi... tu ne prends pas assez (à mon gout) de temps à décrire :D ...)

@+

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Sachant que j'ai déjà écrit ce chapitre qui va suivre, je me concentrerai pour bien décrire dès le prochain The rabiit :unsure: Sinon que dire, donc le nouveau personnage ! Qui est le dernier avant que l'histoire commence à avancer ! Le 4ème perso sera donc, comme je l'ai déjà dit, présenté et suivi par l'intermédiaire de Gerheim Loiriol et de celui qui arrive !

Chapitre 28

Le dernier protagoniste se dénommait Vetalas. Il vivait dans la ville où se trouvaient Gerheim et Loriol. Contrairement aux deux autres, c’était un jeune homme issu de la haute société. Etant enfant, il avait vécu avec son frère et ses parents non loin du centre de la ville. Vetalas était allé à l’école et des leçons supplémentaires lui avaient été dispensées chez lui. Il était rigoureux et perfectionniste. Valeurs que lui avait transmises son mentor. C’était un garçon sans histoires, versé dans l’art de l’écriture. Il n’hésitait pas à mettre la plume à l’encre et composer des poèmes qui, en plus d’yeux bleus pénétrants, en avaient séduit plus d’une.

On pouvait dire que Vetalas était un coureur de jupons, c’était le jeu qu’il adorait le plus. L’amour est imprévisible, disait-il. Il était réputé pour être volage mais chaque nouvelle conquête se faisait berner et il ne passait jamais la nuit avec une fille capable de savoir où le trouver le matin. Ce goût prononcé pour la gente féminine lui avait attiré certains problèmes, surtout quand ladite demoiselle avait déjà un concubin, mais cet ennui se réglait souvent grâce à quelques pièces d’or. Vetalas avait séduit plus de filles avant sa majorité que tous ses amis réunis.

Devenu titulaire de droits conférés par son âge, Vetalas s’investit dans la politique de sa ville qui, même basique en restait palpitante tant l’échiquier était grand et les pions en mutation.

Ses mots étaient ses armes et les intrigues, à la manière des jeux elfes noirs, une attention de tout instant. Vetalas vivait désormais dans une maison éloignée de celle de ses parents. Affranchi de ses géniteurs depuis quelques années, ils avaient décidé que leur enfant devait prendre les choses en main. Naturellement, sa demeure mesurait cent pieds de long sur moitié moins de large. Vetalas disposait d’une dizaine d’esclaves et deux fois plus d’hommes dévoués à son service. Il était aussi bien plus tranquille pour gérer les allers et venus de ses dames.

Vetalas était assez élégant, toujours propre sur lui-même et ne supportant guère la saleté. Plusieurs fois par semaine, il se rendait dans un institut dont un de ses amis était propriétaire et dans lequel il se faisait masser et soigner. Il retournait ensuite chez lui où plusieurs couturiers lui rendaient visite pour compléter sa garde-robe. Il en profitait également pour goûter de succulents vins qui le mettaient d’aplomb pour les fêtes nocturnes. Plus que des endroits où se mélangeaient musiques, nourritures et invités, c’était un prolongement de la journée et de véritables nids d’informations, d’alliés comme de rivaux. En plus d’une tenue de soirée, il fallait également se vêtir de sa plus belle langue hypocrite.

Et ce soir là, il avait mis sa plus efficace. Vetalas était désormais seul dans la grande salle. Ses hommes l’attendaient patiemment dans une salle réservée où un banquet plus restreint les faisait patienter. Une longue étoffe or et écarlate l’habillait au centimètre près : Un chemisier ample et un pantalon plus serré. D’un rapide coup d’œil, Velatas fut satisfait de voir qu’il était le seul dans ces couleurs. La salle était ronde et entourée de colonnes. Derrière certaines de ces longues sculptures de pierre, étaient encastrées des fenêtres d’un bois roux donnant, soit sur un coucher de soleil orangé, soit sur les silhouettes sombres de la ville de l’autre.

Le spectacle de la lente descente de l’astre solaire était romantique à souhait et Vetalas se demandait s’il ne devrait pas préparer le terrain auprès de demoiselles. Après un petit soupir, il préféra voir qui bavardaient dans la salle plutôt que de satisfaire son esprit puéril. Vetalas s’avança sur un sol en parquet tout juste lustré, au-dessus de lui, quelques tours de magie maintenaient au plafond des lumières bleutées douces et irréelles. Comme à l’accoutumée, le jeune homme salua de la tête tous ceux qu’il reconnaissait, soit pratiquement tout le monde. Dans cet univers, l’ignorance était synonyme de déclin et Vetalas n’était pas encore résolu à cette idée.

Avec chaque visage, il fallait remettre plusieurs informations : quelle est son occupation, quelles sont ses faiblesses, qui le soutient et quelles sont les grandes lignes de sa vie. Vetalas s’était fait un devoir d’apprendre et de mémoriser toutes ces données. Comme pour tester ses connaissances, son regard se porta au hasard sur un homme légèrement enveloppé. Il arborait une moustache fine et rousse et son crâne ressemblait à une piste d’envol pour mouches tant il manquait de cheveux. Vetalas manqua un fou rire en pensant dire sa pique à voix haute. Sa tête semblait tirée vers l’arrière et son rire était aussi gras que sa peau qui scintillait légèrement. C’était un magistrat de la ville qui avait un certain goût pour les catins en tout genre. Il suffirait de lui glisser de la viande fraîche entre les jambes pour lui faire dire ce qu’on voulait.

-Comment va votre femme ? Demanda le jeune aristocrate en lui serrant la main et se fendant d’un grand sourire.

-Elle va bien, je te remercie Vetalas ! Assisteras-tu aux jugements demain ? Voulut-il savoir alors que le jeune homme s’en allait déjà.

-Je ne pense pas ! Répondit-il en se retournant à moitié. J’ai fort à faire… Mentit-il…. Que de regarder des gens condamnés par quelques seigneurs ayant les bonnes relations ! Maugréa-t-il tout bas.

Vetalas passa entre un couple de convives et remarqua une épée finement ouvragée au côté de l’un d’eux. Il abhorrait les armes, son intelligence était la plus dangereuse de celle-ci. Dans le pire des cas, il avait quelques ressources dans ses domestiques… Une robe de velours lui octroya la pensée qu’on allait l’interpeller. Une main l’encouragea à se retourner. Le visage souriant de sa mère l’accueillit.

-Bonjour mère, fit solennellement Vetalas. Je vois que tu es encore plus maquillée que ces barbares du nord…

-Heureux de te revoir aussi, chéri ! Fit celle-ci sans changer d’expression. Allez, viens donc avec moi que je te présente ! Le maître de la guilde des orfèvres est ici !

Vetalas n’afficha aucune expression mais il n’avait aucune envie d’y aller. Il était réputé comme un homme froid et totalement dénué d’intérêt. Incapable de suivre la moindre conversation. Indépendamment de sa volonté et suivant son bon sens, il alla néanmoins avec sa mère pour rencontrer ledit homme. Le groupe était sis près d’une fenêtre, non loin du buffet. Ils avaient tous un verre à la main, remplis par un liquide orangé transparent. Vetalas attrapa une coupe de cristal toute proche et compléta le cercle d’invités.

Il fit rapidement un tour des membres tout en portant le vin à ses lèvres. Il eut une petite hésitation avant que le liquide ne se déverse dans sa bouche en imaginant du poison. Heureusement, il n’en fut rien et il continua de sonder les autres. Il y avait un imprimeur, connu pour ses journaux dénonciateurs. Un prêtre à l’ego aussi développé que son ventre. Une femme qui gérait un des bordels de luxe les plus prestigieux de la ville et la dernière était doctoresse. Ainsi que, évidement, son père, sa mère et le fameux maître de la guilde. Sur tout le groupe, Vetalas avait tissé une toile bien engluée même si les personnalités n’étaient pas vraiment les plus influentes de la ville.

Il avait fait croire au curé que l’imprimeur avait l’intention de publier des articles sur ses penchants pour la bonne nourriture tandis qu’il faisait croire à l’imprimeur que le curé voulait le dénoncer pour hérésie. De là, il en tenait deux en laisse mais si ceux-ci se mettaient à parler, ils remarqueraient la supercherie. D’après les regards noirs qu’ils se jetaient, Vetalas pouvait faire un chantage en toute tranquillité. Mais lui-même n’était pas totalement tranquille car il lui était arrivé de laisser échapper quelques petites informations sur le creux d’un oreiller où sa partenaire n’était dépêchée que par la femme qui gérait le bordel. Elle savait des choses qui pouvaient le mettre en mauvaise posture. Il ne savait pas également si ses parents avaient appris qu’il les avait doublés sur l’acquisition d’une ancienne maison qu’il voulait revendre après réhabilitation.

Vetalas remit en place la situation. Son père comptait acheter un entrepôt à l’orfèvre sur les docks, véritable aubaine pour les ravitaillements par mer. D’un autre côté, la doctoresse en aurait bien fait un hospice mais elle ne pouvait pas car le quartier était en partie fréquenté par les prostituées de la femme tout de suite à sa droite et par les voleurs. Ces derniers louaient l’imprimerie au vendeur de journaux tandis que celui-ci finançait en partie son père. Vetalas savait aussi que la doctoresse avait quelques démêlés avec la justice pour des problèmes d’empoisonnement et que sa propre mère avait été payée pour fermer les yeux sur une partie de son quartier à une certaine heure de la nuit mais il n’en savait pas plus. La dernière information dont il y avait à se souvenir était que le curé avait été retenu par les gardes pendant quelques heures, par routine avaient-ils dit, et l’autre pensait que c’était l’imprimeur qui avait fait ça. Vetalas n’aimait pas vraiment quand la situation évoluait sans son aval : si le curé et l’imprimeur partaient en guerre ouverte, il ne pourrait plus faire chanter l’homme pour qu’il publie un tissu de mensonges sur les hypothétiques acheteurs des maisons qu’il voulait lui-même acheter.

Vetalas sourit : ce qu’il aimait ces situations où les informations capitales étaient cachées sous un bourbier de paroles diverses et de liens entre personnes. Il avait fait de la politique sa passion car seuls les esprits percutants pouvaient survivre dans ce monde de prédateurs.

-Oh, demain, juste une réunion entre les maîtres des guildes pour savoir comment évolueront nos prix sur l’année… Dit l’orfèvre pour répondre à une question.

-Je suis sûr que ceux-ci vont être encore réévalués à la hausse… Tiqua Vetalas.

L’autre fit une moue sévère ce qui confirma au jeune homme qu’il n’était pas vif et qu’il n’était pas au courant de la manière d’être de Vetalas. Après qu’il eut fini de foudroyer son interlocuteur, il continua.

-Prix qui ne seront pas forcement remontés. Et qui est ce… jeune impudent ?

Avant que Vetalas ne puisse répliquer par une pique bien sentie, son père changea de sujet.

-Vous avez entendu parler de cette série de meurtres ?

-Affreux, reprit la doctoresse, je ne suis pas beaucoup rassurée. Mon quartier est celui où se sont produits ceux-ci, dans votre monastère, non ? Demanda-t-elle au prêtre.

-Effectivement, on ne sait pas vraiment comment il est entré et sorti… En tout cas, à part les quelques survivants, il nous a laissé une belle pagaille.

Vetalas eut envie de faire une comparaison avec une boucherie guère hygiénique des docks mais il se retint et écouta.

-La garde mettra bientôt la main dessus, on dit que l’inquisition vient en personne et dieu seul sait qu’il faut quelque chose de grave pour les faire venir de la lointaine capitale… Dit ensuite le sacerdoce.

Tous les visages se crispèrent à cette mention. Vetalas assimila l’information en la tournant dans tous les sens afin de savoir ce qu’il pourrait en tirer. Pour l’instant rien mais il savait que ça lui servirait tôt ou tard.

-Et qui commande cette unité ? Demanda Vetalas bien décidé à ajouter un nouveau visage à sa longue liste afin de l’exploiter d’une façon ou d’une autre.

La mine réjouie, ils repartirent sur des sujets politiques où il tirerait encore quelques vers des nez, l’alcool faisant effet. La nuit allait être longue et de nombreux convives n’avaient pas encore reçu sa visite. Il n’avait aussi pas intention de rentrer seul et la doctoresse l’avait regardé dans les yeux précédemment en annonçant qu’elle avait peur de retourner chez elle. Peut-être était-ce une invitation ?

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Kroxigor
Vetalas savait aussi que la docteur avait quelques démêlés avec la justice

On ne dit pas doctoresse par hasard? A confirmer, je ne suis pas sur.

Vous avez entendu parlé de cette série de meurtres ?

Tiens, Loriol fait parler de lui jusque dans les hautes sphères de la société :D .

J'aime bien ce nouveau personnage: intrigue politiques, jeux de mensonges etc...J'adore. Par contre c'est assez contradictoire le côté romantique des poèmes et le côté sexuel du "Je pars tôt le matin pour qu'elle ne puisse me retrouver". Mais peut-être mène-t-il sa vie amoureuse ( ou sexuelle ) comme un jeu politique.

Je le trouve froid, un peu comme Gerheim, mais c'est la politique qui veut ça en général :unsure:

La suite

Kroxigor...toujours bien enchassé les différents récits.. :lol:

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J'aime bien ce nouveau personnage: intrigue politiques, jeux de mensonges etc...
+1

Ca devrait nous changer des deux "bouchers" précédents"...

10 contre 1 qu'il va faire une GROSSE erreur dont il va se mordre les doigts...

Vivement la suite !!!

Etant enfant, il vivait avec son frère et ses parents
Vu que c'est un évènement fini, j'aurais plus vu "avait vécu".
Valeurs que lui avait transmis son mentor
Accord.
C’était un garçon sans histoire
J'aurais plus vu un pluriel; là, ça donne l'impression qu'il est sans passé.
Il n’hésitait pas à mettre la plume à l’encre et composé des poèmes
Infinitif.
Il en profitait également pour goûter des succulents vins
"de succulents vins", ou "des vins succulents".
des gens condamner par quelques seigneurs
Participe.
Ainsi que évidement, son père, sa mère et le fameux maître
Une "," après "que".
lui même n’était pas totalement tranquille
"lui-même", non ?
la docteur en aurait bien fait un hospice
la docteur avait quelques démêlés avec la justice
C'est pas "doctoresse" ?
La dernière information qu’il y avait à se souvenir
C'est pas "dont" ?
ce qu’il aimait ses situations
"ces", non ?
seules les esprits percutants pouvaient survivre
Accord.
les maîtres des guildeq
Typo.
Après qu’il est fini de foudroyer son interlocuteur
"eut".
Vous avez entendu parlé de cette série de meurtres
A l'infinitif, non ?
Affreux, reprit la docteur
C'est pas "doctoresse" ?
La mine réjouit
"réjouie".
la docteur l’avait regardé
C'est pas "doctoresse" ?
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J'aime beaucoup ce nouveau personnage , il a vraiment l'air d'un arrogant ..., je pense que ca va etre un pourri , il a l'air foncièrement mauvais .

Sinon , j'aime bien les descriptions , les enjeux politiques , l'hypocrisie ; tu decris bien ce monde un peu surfait de la " mondanité " .

Je pense que ce nouveau personnage va mettre des batons dans les roues de Loriol et Gerheim ...

J'attends la suite avec impatience ...

++

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Invité chaos rulez

un vrai manipulateur ce vetalas

mais sympathique dans le fond

et j'ai bien hate à la suite

alors ciao from quebec city B) B) B)

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Invité Kroxigor
10 contre 1 qu'il va faire une GROSSE erreur dont il va se mordre les doigts...

Je ne te suis pas....et ouais je pense pareil.

Sinon , j'aime bien les descriptions , les enjeux politiques , l'hypocrisie ; tu decris bien ce monde un peu surfait de la " mondanité " .

+1. Ca me rappelle un peu Neldirage lorsqu'il était chargé de la sécurité d'un quartier de la capitale et qu'il devait faire face aux nobles. D'ailleurs, çcela avait été un des meilleurs passages de ce récit.

La suite à quand?

Kroxigor

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Maintenant la suite ! C'est bien parce que vous m'avez dit que vous aviez préféré les intrigues que je refais une histoire uniquement basée dessus :D Bon la suite s'est fait attendre mais je suis pas en vacances en fait comme prévu vu que je me suis trouvé un petit boulot qui me prend du temps ! J'essaye néanmoins de faire au plus vite !

Chapitre 29

Vetalas ouvrit les yeux à la vitesse de l’éclair. Il faisait noir mais on y voyait encore assez bien dans la chambre. L’aube allait se lever. Le jeune s’étira lentement tout en rabattant la couverture loin de son corps. Vetalas sortit du lit en vérifiant que la silhouette qui était allongée dormait toujours. Positionnée sur le ventre et la tête tournée vers le mur, la doctoresse ne s’était pas éveillée. Il soupira discrètement : comme quoi, connaître l’anatomie humaine pouvait être une surprise haute en couleur. La diablesse l’avait fatigué comme rarement. Mais il en faudrait plus pour achever le grand Vetalas.

Il enfila sa tunique et sortit discrètement de la maison. Un petit vent frais souffla et décoiffa partiellement le jeune homme qui d’une main agile, remit tout en place. La maison d’où il sortit se situait dans un quartier en pleine réhabilitation. Généralement, les nouveaux riches venaient s’installer dans cette partie de la ville. Des maisons assez grandes mais pas de jardin… Vetalas n’aurait jamais pu, il lui fallait beaucoup d’espace.. Un groupe d’hommes émergea des ombres. Le politicien leur fit un signe de tête et l’escorte ne le suivit que légèrement en retrait.

Sur le chemin du retour, il imagina un plan qui germait au fur et à mesure dans son esprit. L’inquisiteur était forcément quelqu’un d’important pour être dépêché de la capitale. A partir de là, s’en faire un allié lui ouvrirait de nouvelles portes. L’homme de foi devrait sûrement rester quelques temps en ville pour mener ses affaires et sa traque. Il devrait fréquenter les soirées mondaines et ils seraient forcement présentés. La manœuvre serait toutefois délicate et il espérait ne pas avoir de problème avec son franc-parler. Grâce à cette alliance et à sa petite fortune, Vetalas avait le projet d’investir la capitale afin de mener une nouvelle ascension. Tout ça par le biais de la fille même de l’Empereur, les ragots disaient que c’était une célibataire endurcie. Le jeune homme sourit, comme toutes celles qu’il avait rencontrées. Après cette conquête, il deviendrait héritier du trône et il aurait le pouvoir absolu. Malgré ces belles promesses, il restait terre à terre et Vetalas préférait mettre son orgueil de côté pour mener ses affaires.

Il atteignit sa demeure et congédia ses miliciens pour qu’ils aillent se reposer tandis que les autres allaient commencer leur tour de garde autour de la bâtisse. Les esclaves portaient déjà les seaux d’eau chaude qui allaient servir à préparer son bain quotidien. Il aurait ensuite le droit à son massage et il verrait après que faire de sa journée. Arrivé à la salle de bain, il laissa tomber ses habits d’un seul mouvement tandis que les esclaves baissaient les yeux et fixaient le sol. Vetalas en choisit deux qui eurent la mission de le laver. L’eau était agréable et il plongea rapidement sous la surface afin que cette chaleur nourricière imprègne tout son corps. Les premières bulles de savon avancèrent vers lui et il les chassa en soufflant dessus. Deux nouvelles esclaves entrèrent dans la salle de bain et l’une s’occupa de ses cheveux tandis que l’autre soignait ses mains.

Après vingt minutes à se faire bichonner, Vetalas sortit de l’eau et enfila un peignoir qu’il ne ferma pas laissant sa nudité à la vision de tous. Le couturier n’allait pas tarder, comme d’habitude. Le jeune homme alla à la fenêtre et regarda les quelques nobles qui passaient par son quartier. Il ne les aimait pas, tous ces petits freluquets qui croyaient que l’argent faisait la noblesse de l’âme. Si ça ne tenait qu’à lui, les nobles ne seraient qu’un nombre restreint et les êtres normaux auraient dû rester dans leur caste inférieure… Comme tous ces hommes et femmes qui fréquentaient les soirées, qui venaient discuter tels des mendiants quémandant une nouvelle vie… Il regarda ce nouvel aristocrate s’éloigner sur sa litière portée par des esclaves et fronça les sourcils devant quelque chose qui piqua sa curiosité.

Un groupe hétéroclite tenta de passer inaperçu par sa propre rue. Autant dire que cela était impossible tant le spectacle était des plus inhabituels. D’un œil sévère, un homme marchait devant le convoi. A sa tenue et à celles de ses hommes, ils devaient être des mercenaires. Mais il y avait aussi des marchands, Vetalas s’en souvenait pour les avoir vus à d’anciens bals. Celui qui semblait être le chef était difficilement suivi par un petit homme nerveux qui peinait à suivre cette marche forcée. Il ne semblait pas bien habitué à être traîné de la sorte. Quels actes avaient faits ce moins que rien pour tenter d’avoir un peu de pouvoir ? S’il avait pu, Vetalas lui aurait craché dessus.

Immédiatement après ces hommes d’armes venaient plusieurs chariots composés à majorité de caisses en bois marquées à un sceau que Vetalas n’avait jamais vu. Il n’arrivait pas à deviner de quoi elles pouvaient être composées. D’où venaient-ils ? Se demanda-t-il soupçonneux. La direction dont ils s’éloignaient était la zone contrôlée par ses parents. Etait-ce ça ce sur quoi sa mère devait fermer les yeux ? Savoir ce qui se passait pouvait lui donner un avantage certain. Conscient de cela, il ouvrit la fenêtre dès qu’ils se furent éloignés et héla un de ses hommes qui gardait la porte d’entrée. L’accès se trouvait derrière plusieurs tonneaux qui servaient malgré eux, de monticules de défenses. Seulement au cas où… L’homme chauve leva les yeux et attendit les ordres.

-Suis ces hommes et essaye de savoir où ils vont.

Il hocha la tête et laissa ses compagnons pour suivre le convoi. Une porte claqua et Vetalas entendit le couturier entrer dans la pièce. Il porta soigneusement plusieurs étoffes jusqu’au lit et le jeune noble s’en approcha, les pensées ailleurs. La nudité ne semblait pas gêner le commerçant qui avait l’habitude. Vetelas choisit un vêtement violet qu’il enfila et disposa afin qu’il ressemble à une toge, une ancienne mode. Il était temps d’aller faire un tour sur les chantiers en cours. Il descendit une volée de marches, longea un couloir superbement meublé, disputa des esclaves pour une tâche sur sa moquette et prit une escorte pour se déplacer en ville.

Une bourrasque de vent plus forte que la moyenne le frappa en plein visage. Sa toge ne bougea pas d’un millimètre ce qui le ravit. Il prit l’avenue sur la gauche, dans la direction où était parti le convoi. Vetalas fronça les sourcils en se demandant pourquoi son homme n’était pas revenu : Ils n’étaient pas sortis de la ville quand même ! Faillit-il dire à voix haute. Il avança d’un pas leste en ruminant ses pensées. Une flaque d’eau se dressa face à lui et une pluie de capes appartenant à ses hommes la recouvrit rapidement afin qu’il n’ait pas à changer de route.

Rapidement, les bruits de marteau contre le bois se firent entendre. Vetalas approchait d’un de ses chantiers et de la maison dont il comptait bien obtenir un bon prix. A peine le portail rouillé dépassé, Vetalas cria après son contremaître qui arriva assez vite de la maison, deux feuilles dans les mains.

-Maître ? Demanda-t-il visiblement surpris de le voir ici.

Vetalas se secoua, de façon rageuse car la poussière maculait sa belle tunique. Il répondit quand même après avoir poussé un soupir de désespoir.

-Où en sont les travaux ? Vous devriez avoir attaqué la façade extérieure et vous êtes toujours au même point, le toit.

-Nous avons eu… Il réfléchit. Des imprévus.

-Je me moque des imprévus ! Cria Vetalas afin que les maçons l’entendent bien aussi. Je veux que cette maison soit prête dans les plus brefs délais !

Effectivement, tant qu’elle n’était pas finie, Vetalas ne pouvait pas la considérer comme acquise. Surtout qu’un rival, pouvant être n’importe qui jusqu’à ses parents, pouvait décider de mettre le feu par vengeance. Cela s’était déjà fait dans la ville et cela n’étonnerait personne. Les ouvriers pouvaient aussi disparaître, de la même façon que certaines matières premières. Heureusement pour lui, personne ne semblait s’intéresser à sa maison. Le contremaître baissa la tête, complètement soumis et gêné.

-Nous allons faire au plus vite…

-J’espère bien, reprit Vetalas plus calme. Finis cette baraque et ensuite, tu viendras manger avec ta famille chez moi un soir, hein ? Histoire de discuter !

-Vous êtes trop aimable…

Il repartit travailler et Vetalas fit de même… Enfin, s’il avait eu un travail… A la place, il partit chez un de ses amis dont le commerce se situait en bordure de la ville. Il le connaissait depuis tout petit, un jour où, prétentieux comme jamais avec ses dix ans, il avait failli se faire attaquer dans la rue avant que cet homme, son aîné d’une dizaine de printemps, l’attrape par le coude et le tire à l’abri. Vetalas avait gardé cet ami, malgré son appréhension envers les paysans de la ville, classe qui regroupait tout le monde sauf lui et ses fréquentations, et continuait à le fréquenter car il avait ouvert une boutique de messagers ce qui le rendait assez indispensable. Grâce à lui, il espérait obtenir des informations sur la venue de l’inquisiteur en ville.

Vetelas atteignit le lieu et entra dans le bâtiment à deux pièces comme dans un moulin et sans lire la pancarte qui flottait fièrement au-dessus. La première salle était bien entretenue, on aurait presque pu voir son reflet dans le bois poli. Vetalas s’assit dans un siège rudimentaire pendant que ses hommes sortaient l’attendre. Il patienta une minute, jambes croisées, avant que son ami n’émerge de la réserve, endroit où se trouvaient tous les courriers. Il replaça son monocle et vit Vetelas ce qui le fit sourire. Il lissa sa moustache et vint l’accueillir.

-Comment tu vas vieux frère ? Demanda le commerçant.

-Ca va, en forme à ce que je vois ! Répondit Vetelas.

-Oui, ça va un peu mieux depuis que cette grippe est passée !

-Heureux de l’apprendre, reprit le noble en se souvenant qu’il avait dû esquiver son ami durant cette période.

-Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? Demanda le moustachu. Je me doute que tu ne viens pas ici pour mes beaux yeux.

Vetalas rit et lui mit une main sur l’épaule.

-Tu me connais bien ! J’aimerais savoir ce que tu sais sur la venue de l’inquisiteur en ville !

-Tiens, je me demandais quand tu allais vouloir te servir des mes informations !

Il regarda Vetalas dans les yeux avant de répondre.

-Je sais qu’il sera là dès ce soir. Un de ces hommes est arrivé dans la journée et il m’a demandé d’envoyer un message vers un couvent de la ville pour voir un enfant. Enfin un enfant… Un jeune homme !

-Pourquoi ? Demanda Vetalas.

-A ce qu’on dit, c’est un témoin.

-A ce qu’on dit ? Se moqua le noble. Tu as ouvert la lettre !

L’autre ne put réprimer un sourire.

-Je ne serai pas une mine d’informations si ce n’était pas le cas !

-Bon et bien merci, je vais aller voir ce que je peux faire !

-Fais attention en tout cas, le prévint son ami.

Vetalas hocha la tête d’assentiment et sortit toujours autant escorté. Il avait désormais deux choix. Le premier serait d’aller au monastère et prendre le jeune homme sous son aile afin que l’inquisiteur soit obligé de négocier avec lui. Mais connaissant l’homme avec qui Vetalas aurait affaire, un homme rustre et dévoué à son dieu, il n’aurait que peu de chance d’obtenir son otage volontaire. L’autre choix serait de traquer le meurtrier et de le rapporter à l’inquisiteur contre une récompense. Mais l’histoire du carnage avait fait tout le tour de la ville et il ne souhaitait pas se frotter à ce tueur. Vetalas réfléchit jusqu’à chez lui où il comptait se préparer pour la prochaine soirée.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Un de ces hommes est arrivé dans la journée

ses

j'ai trouvé ça

machiavélique le nouveau perso!!! j'aime. :P

mais moins bien que l'elfe noir...il fait pas assez méchant (c'est mon avis, t'es pas obligé de changer).

LA SUITE !!! :D

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