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Le Médaillon des Quatre


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Invité chaos rulez

merci inxi pour cette réponse

et ne t'inquiète pas je pense bien que nous

allons rester tes fideles lecteurs durant

un bon bout de temps :P

alors ciao et vivement la suite de cette histoire

et l'écriture d'autres texte tous aussi captivants

ciao from quebec city B) :skull: B) :D

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PS : Kroxi, arrête de regarder les screeners de mes chapitres et de dire la suite à tout le monde chaque fois Nan, j'aime bien parce que je peux changer mes plans en cours de route comme ça

Arf j'avais encore trouvé :D

Alors cette suite, et bien Gerheim est vraiment devenu fou j'ai l'impression. Tout ce qui le rend douloureux ou autre, hop un retour en arrière avec ses anciens tortionnaires et victimes. Le tout est un peu flou mais je ne sais pas si c'est par un manque au niveau de la qualité des descriptions d'esprit embrouillé du drow ou si c'est purement fait exprès pour accentuer l'impression de perte de controle de l'elfe noir ( houlà qu'elle est compliqué à comprendre ma phrase :skull: ).

Pour les trois quesitons précedamment posées auxquelles je n'ai toujours pas répondu. Je dirais la même chose que Gemini et poserait moi même une question ( je ne sais plus si Gemini l'a posée ) :

Quel est le rôle du loup qui a "infesté" Loriol ? Et aussi, mais au final, c'est quoi les propriétés de ce fameux médaillon ?

La suite

Kroxigor ( je vais garder mon idée de la suite de ton texte dans ma tête :P )

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Allez, voichi la partie chuivante ! Je vous préviens, ça va bouger sérieux au prochain chapitre ! Un indice, je vais en faire mourir un ! A vous de deviner qui :huh: !

Vetalas finit par retrouver la piste des adeptes de la magie noire qu'il suivra jusqu'à un grand cimetière souterrain. Là, il se battra contre le nécromancien qu'il battra bien qu'il se réincarnera en liche. Grâce à l'intervention de l'inquisiteur et de ses hommes, il finit par être vaincu et Vetalas s'échapper sans être vu. Il mit fin ainsi aux enlèvements ainsi qu'à cette présence dans la cité de zombis comme domestiques.

Chapitre 49

Vetalas s’étira. Il venait de passer une agréable nuit. Il cligna des yeux rapidement et soupira remarquant que ses pouvoirs avaient de nouveau pratiquement disparu. Il lui en restait juste assez pour tenir sous ses ordres ses domestiques. Il sourit en pensant au programme de sa journée, préparer ses affaires pour un départ, chercher des informations sur le médaillon, tuer ses amis qui l’avaient abandonné, passer du bon temps avec ses femmes et enfin dormir un peu dans son ersatz de cercueil. Une journée tout ce qu’il y avait de plus classique.

Vetalas s’habilla chaudement. Les premiers vrais vents froids arrivaient des montagnes. L’hiver allait bientôt être là et la ville serait recouverte d’une fine pellicule de neige. Les pavés deviendraient glissants et le noble râlerait contre les embardées du carrosse. Les gens allaient devenir agris et pressés, sortant dans la rue couverts des mêmes vêtements que l’été pour les plus pauvres et sous plusieurs couches pour les plus riches. Des braseros allaient être allumés sur la place du marché afin que les vendeurs souffrent le moins possible, place qui deviendrait un refuge à miséreux une fois les étaux rangés pour la nuit.

Enveloppé dans un épais manteau gris clair en poil d’animaux exotiques qui lui avait coûté une petite fortune, il se jeta dans le vent glacé de ce début de journée. S’enfonçant un peu plus à chaque bourrasque, il maugréa contre le soleil qui n’arrivait pas à réchauffer l’atmosphère et qui lui enlevait de surcroît ses pouvoirs. Le trajet jusqu’à l’auberge de Loriol n’était pas bien loin, il pressa le pas. Personne n’osa braver le froid dans la rue et Vetalas remarqua rapidement sa solitude tant psychologique que physique. Il mit cela sur le compte de sa mauvaise humeur et rentra au chaud dans l’établissement.

Le feu venait juste de prendre comme en témoignait les quelques volutes de fumée qui s’accrochaient au plafond. Au moins, il faisait chaud, il n’allait pas cracher sur des conditions qui auraient pu être bien pires. Il sortit les mains de ses poches, les secoua pour en faire venir le sang qui cessait régulièrement d’y couler. Il s’accouda sur le bar et attendit que le tavernier ressorte de la cuisine afin qu’il le voie. Il se para d’un sourire édenté en voyant le client le plus riche qu’il avait eu jusqu’ici. Il parla de sa voix rauque et de son odeur de poulet frit.

-Qu’est-ce que je peux bien faire pour son service, m’sieur ?

-Je cherche votre videur !

-Loriol ? S’étonna l’autre en devenant méfiant. C’est pas vous qui l’avez fait partir j’espère !

-Parti ? S’exclama Vetalas. Impossible !

Il tourna les talons sans même prendre le soin de l’annoncer. Se pouvait-il qu’ils soient partis sans lui ? Vetalas sortit de l’auberge et cria en plein jour sa rage en serrant les poings ce qui ne choqua que les quelques rats qui couraient rejoindre leur chaud abri souterrain. Il réfléchit rapidement. Les deux autres ne semblaient pas prêts à partir lorsqu’il les avait vus lors de son arrestation. De plus, ils avaient des fonds restreints et pour partir, il leur fallait de l’argent afin d’acheter tout ce matériel nécessaire. Au maximum, ils seraient donc partis depuis six heures évalua Vetalas.

Quant à lui, il était clair qu’il ne pourrait pas partir à l’aveuglette. Surtout alors qu’il n’avait aucun pouvoir en pleine journée. Il allait en profiter pour rassembler tout ce qu’il lui faudrait et le soir venu, il utiliserait ses pouvoirs pour les localiser en espérant que cela fonctionne. Il n’avait pas de temps à perdre. Mentalement, il réussit à contacter son intendant zombi. Chose qui n’était pas aisée avec le soleil et la distance qui les séparait. Il lui ordonna de tenir prêts les chevaux et son carrosse. Il fit charger des pièces de secours, de la nourriture, des ingrédients ainsi qu’une bonne quantité de vêtements en tout genre et du nécessaire de toilette.

Il lui fallait également quelques pistes et pour ça, il devait aller voir à la porte principale si quelqu’un était passé. Cet accès se situait à l’extrémité de la ville par rapport au moulin. Cette porte n’en était pas vraiment une vu qu’une porte sert généralement à entrer et à sortir. Ici, il était très rare qu’elle s’ouvre pour laisser entrer les gens. Il n’y avait donc guère de gardes afin de contrôler qui partait mourir dans l’étranger. A l’inverse, une armée d’archers se tenait prête sur les remparts et les bâtisses alentour. L’entrée de la ville était une sorte de grand couloir rond creusé directement dans un bloc de pierre d’une trentaine de mètres de long. Ce bloc servait aussi de corps de garde et était surplombé de deux tours de surveillance. Le tunnel était bloqué par plusieurs grilles de fer dont l’ouverture ne se trouvait que d’un seul côté. C’était un mécanisme protégé dans un cabanon situé tout près de la première grille. Deux gardes avaient appuyé leurs lances sur les barreaux de fer et discutaient machinalement. Deux autres portant des couleurs qui lui semblaient familières se joignirent à eux.

Vetalas s’approcha de leur groupe et posa la question qui le tracassait.

-Messieurs, auriez-vous vu passer des personnes désirant sortir ces temps-ci ?

Le vampire répugnait à se montrer poli envers les gens qui ne le méritaient pas. Surtout des gardes… Eux et leur principe de vie. Ils étaient rustres et ne pensaient qu’aux simples plaisirs de la vie. Il s’avoua qu’il était un peu pareil mais à la différence qu’il savait en profiter. A ce propos, avant de partir, il se promit d’aller voir une fille de roturier qu’il avait déjà repoussé de nombreuses fois. Un peu de changement ne pouvait pas faire de mal. Avant de répondre, les gardes s’esclaffèrent bruyamment d’un rire complice qui irrita Vetalas. Ils se reprirent néanmoins ne sachant guère à qui ils avaient affaire.

-Non, personne depuis bien des années ! Enfin s’ils n’y avaient pas eu l’arrivée et le départ de cette confrérie, ça aurait été le cas. Mais je les compte pas dedans…

Le vampire doutait que ses amis se soient joints à la fête. Ils étaient encore en ville, il en était pratiquement sûr. Deux des gardes étaient ceux de l’inquisiteur, il en était persuadé. Les sourires braqués sur lui le lui confirmèrent : ils l’avaient reconnu. L’un mit un coup de coude à l’autre et trouva une excuse pour s’éclipser :

-Allez, viens, on retourne à la prison…

Vetalas sourit, il venait de lui donner la réponse. S’ils ne se trouvaient pas en ville et que personne ne savait où ils pouvaient bien être, cela signifiait forcement qu’ils avaient été capturés. On ne gardait pas une prison pour rien… Le vampire devait donc les suivre afin de savoir où ils avaient bien pu être enfermés. Cette filature fut laborieuse. Premièrement parce que Vetalas ne savait pas y faire et de plus avec ce froid, personne n’avait pu lui servir de couverture. Il faillit les perdre plusieurs fois mais ils finirent par arriver dans un quartier qu’il connaissait.

Le bazar… Le vampire y allait quelquefois quand il avait besoin d’un article en particulier nécessitant discrétion. Cela se situait à l’ouest de la ville, non loin de la sortie vers l’extérieur. Vetalas comprit qu’ils l’avaient vu et qu’ils essayaient de le semer. Il n’allait pas se laisser faire. Le bazar était l’un des plus anciens bâtiments de la ville. Il avait sûrement été créé en même temps que le château, enfin ce fut ce qu’il se disait. Il mesurait pratiquement trois cents mètres de large sur le double de long. C’était un édifice d’une seule grande pièce soutenu par d’imposants piliers vierges, un immense carré rougeâtre qui ne semblait être touché ni par les années ni par les caprices du temps.

Le bazar comblait cette austérité par l’ambiance étouffante qui régnait à l’intérieur. Le principe était simple, où il y avait de la place, le vendeur pouvait s’installer. Pas de contrôle, c’était du chacun pour soi. Généralement, la garde se faisait un plaisir de passer régulièrement afin de chercher des objets récemment volés en ville. A tel point que c’était peut-être en ville un des endroits les plus honnêtes. Mais des receleurs ambulants prenaient également un malin plaisir à essayer de revendre leurs marchandises entre deux rangées, jouant à cache-cache avec les soldats. Chose assez aisée dans ce labyrinthe. Les étaux étaient installées de part et d’autre de chaque couloir. Celui-ci allait jusqu’au fond du bâtiment avant de faire demi-tour et de redescendre parallèlement au premier chemin. Ainsi les marchands s’installaient dos à dos et réduisaient les possibilités de vol n’ayant qu’une partie de l’étal à surveiller.

Ici, on trouvait de tout comme de rien. Généralement, chaque artisan passait dans la semaine avec une partie de ses marchandises afin d’en faire l’éloge et de ramener des clients à son magasin en ville. On pouvait acheter du mobilier, du linge, de la nourriture, des animaux comme des armes ou même une quelconque matière première. Le lieu n’était éclairé que par chaque torche pendant à la structure des étaux. Il n’y avait pas d’autres sources de lumière. La ville avait décidé de ne pas pratiquer d’ouverture afin de ne pas à avoir à chauffer le lieu ce qui aurait coûté une petite fortune. A défaut, la chaleur humaine créait sa propre source de chauffage bien que l’air fût lourd et opaque.

Cela rappela à Vetalas sa chambre après certaines nuits où il n’avait pas dormi seul. Par souci d’utilité, une voie piétonne avait été créée dans toute la longueur et au centre du bâtiment afin que les visiteurs n’aient pas à suivre le labyrinthe pour aller à l’autre bout du bazar. A ce moment-là, le vampire comprit qu’il ne les retrouverait sûrement pas.

Contrastant avec le calme froid de la ville, il y avait ici une activité bouillante de personnes. Autant de vendeurs réapprovisionnant leurs magasins itinérants que de clients venus faire en premier leurs achats. Vetalas s’élança, ils ne devaient pas être bien loin.

Il s’avoua vaincu après une minute de recherche. Le passage fut souvent bloqué soit par des brouettes surchargées ou par des personnes âgées qui semblaient avoir oublié ce que vite signifiait. Exténué, il les écarta de son passage tout en analysant les dizaines de nouvelles personnes qui apparaissaient à chaque instant. Il finit donc par s’arrêter et regarder autour de lui mais ils avaient disparu. Il tapa du pied, manquant de tuer une poule qui avait échappé à la surveillance de son propriétaire, et jura de plus belle. Une douleur familière lui serra l’estomac.

Ce n’était pas le moment, pensa-t-il tout en passant une main sur le point qui le tiraillait. Il se pencha en avant d’effroi quand il la sentit monter vers sa tête. Il avait peur et cela se ressentait sur sa respiration devenue irrégulière. Il n’avait pourtant rien fait de mal, enfin… pas volontairement tout du moins. Il avait même sauvé des vies, c’était injuste, s’écria-t-il intérieurement tout en serrant les dents. Une fumée pratiquement invisible s’échappa d’un individu qui le dépassa ce qui le fit tousser. Vetalas connaissait cette odeur de drogue qui était utilisée parfois pour égayer les soirées prisées de la ville. Comme s’il avait besoin de ça pour fragiliser son esprit alors qu’une crise allait se produire.

Pourtant, il s’étonna de la sentir disparue. Elle avait laissé sa place à un calme serein. Il sourit bêtement en mettant une main sur l’épaule de l’homme qui était passé derrière lui.

-Toi…

L’homme se retourna et leva un sourcil.

-Je t’achète toute ta cargaison !

La voix de Vetalas était lente et hésitante. Il se sentait léger et loin de tout. Il se serait bien allongé par terre pour regarder le plafond…

-Je ne vois pas de quoi vous parlez, Seigneur Vetalas… Dit l’autre en jetant des regards autour de lui afin de voir si personne d’autre n’avait entendu.

Tous les vendeurs prêtaient plus attention à leurs discours qu’à ce qui se passait dans l’allée. Le receleur attrapa le vampire par le col et le coinça contre un étal sans ménagement. Habituellement, le noble l’aurait fait jeter au cachot après l’avoir dénoncé aux gardes rien que pour l’avoir touché… Là, il se contenta de rire et de réitérer son offre.

-Pour combien t’en veux ?

-Un coffre entier ! Vetalas était pareil à un ivrogne, appuyé comme il pouvait sur une table à saucisses, la bouche grande ouverte dans la direction que le poids de sa tête lui indiquait.

L’homme se gratta une barbe naissante.

-Ca va coûter cher ! Répondit-il après une autre série de regards. Dans une semaine cela pourra être prêt.

-J’en ai besoin pour ce soir, rétorqua Vetalas dans un éclair de lucidité et se frottant les yeux. Je payerai plus que la somme, j’ai largement quoi de m’offrir jusqu’à ta vie si je le voulais.

Le vendeur soupira.

-Bien, où je dois livrer le colis ?

-A mon carrosse, il sera devant chez moi.

L’homme tendit sa main, paume vers le haut et Vetalas mit la sienne par-dessus scellant l’accord. Avant qu’il ne parte, le mi-vampire devenant de plus en plus lucide l’interrogea une nouvelle fois.

-Tu n’aurais pas entendu une rumeur sur certains prisonniers ?

L’autre hocha des épaules sans se retourner.

-Va voir du côté des Lacets, à ce qui parait, ça a bougé y a pas longtemps…

Vetalas se pinça les lèvres. Il aurait dû y penser avant. Il avait lui-même construit cette maison pour le maire. Il n’était pas étonnant que celui-ci en ait fait cadeau à l’inquisiteur afin qu’il s’en serve de base principale. Au sous-sol, Vetalas avait fait construire une sorte de petite prison qui avait dû être aménagée. C’était là que devaient être cachés les deux autres. Le vampire se mit donc d’un pas sûr en route vers les Lacets, quartier qui devait son nom à la forme particulière de la route. Il n’aurait sûrement pas de mal à s’introduire jusqu’à la prison, il en connaissait les moindres recoins. De plus, il pouvait maintenant contrôler ses crises avec la drogue. Cela ne le rassurait pas mais cela ferait l’affaire en attendant de mettre la main sur le médaillon.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Hop hop hop, l'heure de ma dose hebdomadaire...

Gerheim savait que c’était cette douleur qu’il niait qui faisait de lui un être humain plus que son apparence. Il ne savait pas qui il était, ni d’où il venait, ni même son propre âge mais il savait qu’il était un homme de cœur. Il savait également qu’il avait déjà mal agi comme il savait également que cela continuerait.
Ca nous éclaire sur sa personnalité, dites donc...
Loriol agit comme un enfin. Il croit que, parce que je suis hors d’une cellule, je suis responsable de votre emprisonnement à tous les deux. Il refuse de dire quoique ce soit.
Si ils savaient... :huh:

Avec Vetalas plus proche que l'inquisiteur ne le pense, arriveront-ils à fuir sans trop de problèmes ???

Vivement la suite !!!

Comme si à l’extérieur de cet endroit, il n’avait rien.
Manque un "y".
sa voix se tut à peine sortit de sa bouche
"sortie".
il aurait été rassuré s’il n’avait pas doublé de taille et prit l’apparence de son rival
"pris".
quand Gerheim le regarda de nouveau, la peau de son rival noircie et tomba
"noircit", non ?
Gerheim n’avait pu la force de résister
???
Quand le rival l’accusa de ne pas être humain sous-entendant que la fille devait lui revenir. Gerheim ne put s’empêcher de le nier.
Une seule phrase.
il la sentait au coin d’un de ses oeils
On ne dit pas "yeux" au pluriel ?
Gerheim ne voyait même pour aller où sachant que la grille de fer semblait hermétiquement fermée.
Manque pas une partie dee la négation ?
Autant être coincé ici, autant obtenir le plus d’informations possibles
"Quitte à être coincé ici, autant obtenir le plus d’informations possibles ", non ?
Oui…répondit l’elfe noir remit de sa surprise
"remis".
Loriol agit comme un enfin.
???
Il refuse de dire quoique ce soit.
"quoi que" , non ?
le loup agissait parfois de manière bornée aussi couplé à une personnalité naïve
"couplée", non ? Modifié par Gemini Dragon
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Un indice, je vais en faire mourir un ! A vous de deviner qui

Arghhh !!! Non pas Loriol! Pas Loriol!!! Petit pronostic : Vetalas ( mais c'est juste parce que je l'aime pas :huh: )

Petit chapitre qui a son intérêt avec la découverte d'un moyen de calmer ses crises pour Vetalas. Il en aura peut-être plus ( d'intérêt ) quand le prochain sortira mais sinon c'est tout.

La description du bazar est bien faite mais il manque une véritable atmosphère de marché géant : différentes odeurs de poules, étalages etc...ainsi que des bruits, armurier qui lime une épée, forgeron frappant une enclume, voix fortes de marchands. Ca manque de vivant.

Pour les fautes Gemini est passé.

Je rajouterais une question :

-Pourquoi Vetalas ne meurt-il pas à la lumière de jour comme tout bon vampire ?

La suite

Kroxigor

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Allez, voichi la partie chuivante !

Roooh, l'autre... il profite du fait que je suis en mode lecture pour poster une suite !!! :huh:

Petit coquin , va !!! :P

Et dire que je m'en suis pas rendu compte tout de suite... :D

Je vous préviens, ça va bouger sérieux au prochain chapitre ! Un indice, je vais en faire mourir un ! A vous de deviner qui :P !
:):P On commençait juste à être intime...
Il sourit en pensant au programme de sa journée, préparer ses affaires pour un départ, chercher des informations sur le médaillon, tuer ses amis qui l’avaient abandonné, passer du bon temps avec ses femmes et enfin dormir un peu dans son ersatz de cercueil. Une journée tout ce qu’il y avait de plus classique.
Ouais, sûr... (zut, pas de smiley qui hausse les épaules...)
Il lui restait juste assez pour tenir sous ses ordres ses domestiques.
"Il lui en restait juste..."sonnerait mieux, je trouve.
une fois les étales rangés
"étals", ou "étaux".
des conditions qui auraient pu être bien pire
Accord.
son odeur de poulet fris
"frit", non ?
C’est pas vous qui l’avait fait partir
"avez", quoique, l'aubergiste s'en fout.
leur chaud abris souterrain
Singulier ou pluriel ?
lorsqu’ils les avaient vus lors de son arrestation
C'est pas Vetalas qui les voit ?
ils leur fallaient de l’argent
Singulier...
rassembler tout ce qui lui faudrait
"rassembler tout ce qu'il lui faudrait ".
Il lui ordonna de tenir prêt les chevaux et son carrosse.
Accord.
Vetalas ne savait pas si faire
"y" ?
Le vampire y allait quelque fois
Un seul mot.
Il mesurait pratiquement trois cent mètres de large
Accord.
C’était un édifice d’une seule grande pièce soutenu par d’imposants piliers vierges. C’était un immense carré rougeâtre qui ne semblait pas être touché ni par les années ni par les caprices du temps.
Echo.
un immense carré rougeâtre qui ne semblait pas être touché ni par les années ni par les caprices du temps
"un immense carré rougeâtre qui ne semblait être touché ni par les années ni par les caprices du temps" sonnerait mieux, je trouve.
Les étales étaient installées de part et d’autre
"étals", ou "étaux".
une partie de l’étale à surveiller
"étal".
l’autre bout du bazard
???
des personnes âgées qui semblait avoir oublié
Accord.
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Roooh, l'autre... il profite du fait que je suis en mode lecture pour poster une suite !!!

Je m'en suis douté ! Je me suis demandé si je devais te MP pour te signaler que j'avais posté une suite ou pas :crying:

Pour le bazar, j'essayerai d'y rajouter de la vie alors :woot:

Loriol se réveille fortement enchaîné dans une cellule. On tentera de le torturer à l'aide de la flèche toujours plantée dans son corps mais il perdra connaissance. En attendant, Gerheim est également torturé et, sous la vision des spectres et horreurs de son passé, il avouera tout ce qu'il sait à l'inquisiteur. Celui-ci abordera même un sujet de trop, celui de la confrérie qui est partie dans les montagnes dans un but encore inconnu. Il apprendra que le leader s'appele Anir et entendra ensuite l'elfe tomber dans le coma.

Chapitre 50

Loriol avait senti le vampire arriver. C’était le seul dans un tel lieu qui pouvait se permettre de sentir la lavande avec un soupçon de sa propre odeur corporelle. Il ouvrit le battant et reconnut rapidement le loup enchaîné.

-Sors-moi de là ! Grogna Loriol.

-Je ne peux pas, glissa doucement le vampire par le trou. Les informations, en as-tu ?

-Oui, répondit Loriol ! Fais-moi sortir maintenant !

-Où ? Persévéra Vetalas.

-Fais-moi sortir ! Continua de façon butée l’enchaîné.

-Je ne peux pas, je t’ai dit ! S’exaspéra le noble qui mit fin à la conversation en fermant le battant.

-C’est de ta faute si on est là ! Cria le loup après sa sortie.

Puis plus rien, le calme. Il savait le vampire toujours là mais celui-ci semblait faire autre chose. Loriol tira sur ses chaînes qui ne se brisèrent toujours pas. Elles ne devaient pas être simplement faites d’argent. La flèche tressaillit dans son corps et un frisson douloureux, bien que moins fort qu’auparavant, traversa son corps. Il arrêta de bouger afin d’entendre l’échange verbal entre l’elfe noir et le noble. Loriol sentit une autre modification dans l’air. Ca sentait la foi… L’inquisiteur revenait. Le loup-garou le cria et discrètement, le vampire entra dans sa cellule et referma délicatement la porte. L’instant d’après, les voix sourdes des tortionnaires refirent leur apparition.

-Qu’est-ce que tu fous ? Grinça des dents le loup en espérant que les geôliers ne l’entendent pas.

-Je ne peux pas vous sortir de là… Répondit le noble en se plaquant sur le mur à droite de la porte.

-Si tu le laisses se refaire torturer, il va mourir… L’incita-t-il à porter secours au drow.

-Et alors ? Dit le noble en quittant enfin son mur et se dirigeant vers le loup. Laissons-le mourir et partons d’ici !

-Et comment ? Renchérit Loriol. Tu viens de dire que tu es incapable de nous sortir d’ici. Seul l’homme à la peau noire peut me détacher de ces chaînes.

Loriol regarda ensuite le noble tirer sur les menottes en pestant. Il semblait effectivement bien différent de la nuit où ils l’avaient affronté. Le loup ne voyait pas comment il pourrait mettre la main sur le médaillon avant ses deux concurrents bien qu’aucun ne sache que lui-même le cherchait. Le noble prit sa tête entre ses mains et soupira. Il regarda ensuite le loup et lui parla.

-Crois-tu que je peux t’emprunter ta flèche ?

-Absolument, plus tôt tu me débarrasses de cette merde, mieux je me porterai, que comptes-tu en faire ?

-Je vais essayer de la faire passer à l’elfe, peut-être en trouvera-t-il l’utilité… S’il se trouve encore en état. Répondit Vetalas tout en retirant la flèche d’un coup sec.

Loriol serra les dents tout en écoutant ce qu’il se passait. Oui, l’elfe répondait aux questions docilement. Le loup en fit part au vampire avec le conseil de se dépêcher avant que les choses sérieuses ne commencent. Comme le noble semblait hésiter à ouvrir la porte, Loriol se mit à crier. Vetalas se crispa et lui intima de se taire mais le loup n’en fit rien et continua de pousser ses cris. Ses gémissements finirent par porter leurs fruits et la porte s’ouvrit à la volée, heureusement pour le vampire, de l’autre côté. Trois hommes dont l’inquisiteur se dirigèrent vers Loriol. Le chef lui prit le menton entre ses doigts et planta son regard dans le sien. Loriol vit Vetalas disparaître comprenant qu’il lui avait fait la parfaite diversion.

-Que te prend-t-il, animal ?

-C’est pas sympa ça… Dit le loup comme réponse.

L’inquisiteur remarqua la disparition de la flèche en fronçant des sourcils. Il lâcha Loriol, regarda autour de lui et voulut mettre deux doigts dans l’ancienne plaie désormais cicatrisée. Il ne parla pas puis tira sur les chaînes pour vérifier qu’il ne les avait pas défaites. Satisfait, il hocha la tête et s’en fut en disant :

-Je sais pas comment tu as fait pour la flèche mais l’argent et la magie de tes chaînes te coinceront à vie avec elles.

La porte claqua. Il se passa un instant avant que Vetalas ne revienne dans la cellule.

-Quels imbéciles ! Fit-il pour lui-même. Ils pourraient fermer la porte. Je dois dire qu’au moins ça m’arrange.

-Qu’as-tu fait ? Demanda le loup.

-Je lui ai donné la flèche, effectivement, il était ligoté avec des cordes. Il devrait pouvoir se détacher.

-Et nous on fait quoi ? Fit Loriol.

Vetalas étouffa un rire.

-Toi rien mais il va être l’heure d’agir pour moi…

-Comment tu le sais ? Chercha à savoir Loriol.

-Je le sens, t’en fais pas… La nuit tombe, ça va être l’heure.

Loriol vit le vampire écarter les mains qui prirent un éclat verdâtre. Il comprit alors que la nuit, le mort-vivant regagnait ses pouvoirs. C’était aussi bête que ça. Il garda pour lui sa découverte.

-Sors-moi de là avec tes pouvoirs !

-Je ne peux point ! Reprit Vetalas pour la énième fois. Je ne connais que des sorts liés à la nécromancie, l’invocation ou aux défenses. Je n’ai rien qui puisse t’aider. Tu l’as dit toi-même, seule la créature à la peau noire peut te sortir de là.

-Alors dépêche-toi d’aller le chercher ! Grogna Loriol en tirant sur toutes ses chaînes qui ne cédèrent pas d’un pouce.

-J’attends juste le bon moment…

Loriol le vit fermer les yeux et il entendit comme un bruit très aigu qui partait de façon régulière du corps du vampire. Le loup secoua la tête afin d’en chasser les échos désagréables. Le vampire soupira et se retourna vers la porte.

-Y aurait-il une possibilité pour que tu te dépêches un peu ? Chercha à savoir Loriol sur un ton doux chargé d’ironie.

-Attends que je réfléchisse, continua Vetalas sur un ton théâtral. Non ! Je viens de te dire que j’attendais le bon moment.

-J’entends des bruits précipités ! Ca vient de commencer ! Vas-y ! Rugit Loriol de façon à ce que s’il ne bougeait pas, on aurait vite fait de venir voir ce qu’il se passait aussi par ici.

Vetalas ouvrit légèrement la porte et jura. Il courut et laissa Loriol devenu aveugle à la situation. Seul son ouïe lui permettait d’imaginer ce qu’il se passait.

-Toi ici ? Fit l’inquisiteur. Je vois que les loups ne se mangent pas entre eux… Dommage que mon second soit parti en ville, il va rater mon triomphe.

-Quelle déplaisante rencontre, riposta le noble. Laisse-le partir ou il t’en coûtera.

Loriol entendait une respiration craintive, sûrement celle de la chose à peau noire. Une autre semblait surexcitée, celle du mort-vivant face à son premier vrai combat. Le reste des battements cardiaques, que Loriol ne pouvait les décompter, semblait calme, entraînés à se battre mais soucieux de la tournure qu’avait prise la situation. Il y eut un claquement sec qui dura près de deux secondes. Le loup-garou en finit à genoux. Il n’y avait eu aucune suite au discours, les deux avaient attaqué en même temps tentant de prendre l’autre par surprise. Loriol voyait pratiquement la scène au travers du mur. Il rageait de ne pouvoir sortir et se battre.

Le combat sembla durer car les éclats magiques continuaient. Le drow devait aussi se défendre car il l’entendait toujours vivre. Il était incroyable qu’il tienne à distance des hommes armés seulement à l’aide d’une flèche déjà utilisée. Le combat magique sembla s’éloigner tandis que le loup entendit un bruit de bois se brisant qui n’étouffa pas le bruit de chute sourde qui s’en suivit. Deux gardes passèrent devant la porte en courant sans même un regard vers Loriol. L’instant d’après, ce fut Vetalas qui courait en sens inverse qui passa devant la cellule du loup. Gerheim cria. Loriol entendit Vetalas courir un instant puis faire demi-tour pour revenir. Il sembla jeter un sort à l’aide d’un composant sorti de sa poche puis alors que des bruits d’armure contre la pierre résonnaient, Gerheim apparut pour la première fois.

Il se parait de quelques ecchymoses et blessures mais le tout ne semblait pas bien plus grave. Ils fracturèrent la porte qui se trouvait face à celle du loup mais se coincèrent dans une impasse. D’un morceau de bois au sol, le magicien leva une porte magique invisible à la place de celle démolie. Ils étaient coincés. Des voix qui criaient donnèrent la réponse du pourquoi Vetalas était revenu en sens inverse. Des renforts étaient enfin arrivés et il n’avait pas pu fuir par là-bas. Il n’avait même pas essayé de le sauver.

Les trois compagnons se fixèrent un instant avant que l’inquisiteur tâte d’une main gantelée la barrière invisible. Il se retourna vers Loriol avec un grand sourire avant de fixer les deux auto-prisonniers.

-Bon et bien je vois que chacun est à sa place… On aura bien le temps d’enchanter une porte avant que vous vous décidiez à sortir ! Restez donc dans votre nouvelle cellule tous les deux.

Loriol vit et entendit ce que chuchota Vetalas à l’oreille de son compagnon de cellule.

-Il faut qu’on sorte d’ici avant qu’ils nous enferment ou pire… qu’ils nous tuent.

Le drow acquiesça. L’inquisiteur reprit la conversation.

-Bon… Néanmoins, l’un de vous m’est inutile. Une petite exécution sommaire ferait du bien à la cité. Cela les aidera à calmer leur soif de sang en attendant vos condamnations à mort respectives.

Toujours dans son dos, Loriol le vit tirer son épée. Il patienta un instant et entra dans sa cellule, un léger sourire en coin. Le loup-garou n’essaya même pas de se débattre. Le temps sembla se figer. L’inquisiteur arma son épée mais une autre présence se fit sentir. La lune était pleine, il hurla fort une dernière fois alors que la lame d’argent se frayait un chemin jusqu’à son cœur.

@+

-= Inxi, prends ça Kroxi :huh: =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité chaos rulez

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

POURQUOI LORIOL

C'EST VILAIN SA INXI

C'ÉTAIT LE PERSO LE PLUS SYMPA

:huh::D:D IL VAS REVIVRE QUI SAIT :crying::woot: NON?? :D:D

JPENSE PAS JE ME FAIS DE FAUSSE IDÉE JE CROIS

QUEL POURRIS CET INQUISITEUR

IL VIENT DE TUER LE PREMIER DES PERSONNAGES QUE L'ON AVAIENT RENCONTRÉS

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Inxi, prends ça Kroxi

:woot: T'as intérêt à le faire revivre. :D

Bon sinon c'est pas du grand Inxi que nous avons là. C'est un peu fouilli, confus et tout va trop vite. De plus on ne sait pas pourquoi il exécute Loriol. Le : "l'un de vous m'est inutile " me semble un peu léger tout de même. C'est tout de même de qualité, faut dire ce qui est. Les fautes comme d'habitude on va les laisser à Gemini :D Continue comme ça ( enfin un peu mieux parce que les lecteurs veulenbt toujours que ce soit mieux :D )

Je suis quand même très deçu que tu fasses mourir Loriol parce qu'il était le personnage le mieux réussi avec le drow. Et paf prend toi ça le noble :D

La suite :huh:

Kroxigor ( je sens que la mort de Loriol n'est pas très apprécié :crying: )

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Roooh, l'autre... il profite du fait que je suis en mode lecture pour poster une suite !!!

Je m'en suis douté ! Je me suis demandé si je devais te MP pour te signaler que j'avais posté une suite ou pas :D

Ah, O.K.; tu le savais et t'as rien fait, je vois... ^_^ (part dans les désolations chaotiques se monter une armée pour se venger, puis se ravise: a besoin du scribe pour avoir la suite... coincé !!!) :devil:
Toujours dans son dos, Loriol le vit tirer son épée. Il patienta un instant et entra dans sa cellule, un léger sourire en coin. Le loup-garou n’essaya même pas de se débattre. Le temps sembla se figer. L’inquisiteur arma son épée mais une autre présence se fit sentir. La lune était pleine, il hurla fort une dernière fois alors que la lame d’argent se frayait un chemin jusqu’à son cœur.
Ca me navre, car il restait des questions à son sujet auxquelles on n'avait point encore de réponses... et puis c'est lui qui avait les informations, donc, euh... les deux autres l'ont dans l'os ??? Comment ça va se goupiller ??? oh la la !!!

Vivement la suite !!!

-Je vais essayer de la faire passer à l’elfe, peut-être en trouvera-t-il l’utilité… S’il se trouve encore en état. Répondit Vetalas tout en retirant la flèche d’un coup sec.

Loriol serra les dents tout en écoutant ce qu’il se passait. Oui, l’elfe répondait aux questions docilement. Le loup lui en fit part avec le conseil de se dépêcher avant que les choses sérieuses ne commencent.

Ce "lui" renvoie au vampire, mais on le trouve trop haut dans le texte: "le loup en fit part au vampire..."
Comme le noble semblait hésiter à ouvrir la porte. Loriol se mit à crier
Une seule phrase.
Ses gémissements finir par porter ses fruits
"finirent"; "leur".
la porte s’ouvrit à la volée, heureusement pour le vampire, de l’autre.
Manque pas un mot ?
J’ai rien qui puisse t’aider
Vetalas n'oublierait pas une négation, je crois.
Vetalas ouvrit légèrement la porte et jura. Il courut et laissa Loriol devenu aveugle à la situation. Seul son ouïe lui permettait d’imaginer ce qu’il se passait.

-Toi ici ? Fit l’inquisiteur. Je vois que les loups ne se mangent pas entre eux… Dommage que mon second soit parti en ville, il va rater mon triomphe.

-Quelle déplaisante rencontre, riposta le noble. Laisse-le partir ou il t’en coûtera.

Il entendait une respiration craintive, sûrement celle de la chose à peau noire.

J'ai mis un moment à comprendre qu'on était repassé à Loriol.
celle du mort-vivant fasse à son premier vrai combat
"face".
Il eut un claquement sec
Manque un "y".
Le combat sembla durer car les éclats magiques semblaient continuer. Le drow semblait aussi se défendre car il l’entendait toujours vivre. Il était incroyable qu’il tienne à distance des hommes armés seulement à l’aide d’une flèche déjà utilisée. Le combat magique sembla s’éloigner
Echo.
alors que des bruits d’armure contre la pierre résonnait, Gerheim apparut
Accord.
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Bon allez, je vous mets la suite parce que demain je sais pas si je pourrai !

Gerheim, torturé et hanté par les spectres de son passé dévoile tout à l'inquisiteur. Alors qu'il pensait être tranquille, on revient le chercher alors qu'il venait de parler avec Vetalas.

Chapitre 51

Gerheim se débattit comme il le pouvait mais les soldats le sortirent de la cavité sans le moindre problème. Les mains couvertes de terre qu’il avait essayé d’agripper, il fut lancé sur le sol où il ne bougea plus, à plat ventre. Il ne fallait pas que sa crise recommence. Il ouvrit ses yeux secs qui semblèrent se déchirer mais ne vit pas le vampire. Se pouvait-il que ce fût un mauvais tour de son esprit ? Gerheim avait froid sur le simple pavé de la prison. Couvert seulement d’une petite tunique qui cachait sa nudité, il se sentait à vif et vulnérable.

On lui ligota les mains à l’aide d’une corde peu épaisse. Il se laissa faire bien que cela tira sur ses épaules. Il cessa de luter en imaginant son visage tuméfié. Il passa une langue asséchée sur des lèvres guère mieux loties. Il sentit néanmoins toutes ses dents. Il se réjouit car furent nombre de prisonniers à mourir d’une infection. Il ne semblait pas être en état de bien comprendre ce qu’il lui arrivait dans cet état de courbature. Il avait failli se sentir mieux au fond de son trou mais maintenant ainsi attaché, il avait l’impression que ses épaules allaient se disloquer.

On le releva et le laissa tomber sur la même chaise qui l’avait supporté lors de son précédent interrogatoire. Il se força à respirer calmement. L’inquisiteur se planta de toute sa taille devant lui et le sonda.

-Il va falloir que tu signes un document qui confirme tout ce que tu as dit, tu crois que c’est dans tes cordes ?

Gerheim haussa le menton tout en dévisageant les autres gardes qui se tenaient dans le couloir.

-J’imagine de toute manière qu’il existe un deuxième formulaire déjà signé. A quoi bon résister ?

-Assez perspicace je dois l’admettre… Fit le soldat de son Dieu, admiratif. Heureux d’apprendre que tu vas coopérer.

Gerheim voulut gagner du temps mais il ne trouva pas de prétexte. Le vampire devait vraiment avoir été un produit de son imagination. Les cris de Loriol coupèrent court à ses réflexions. Il leva son visage meurtri vers l’inquisiteur qui regardait en direction de la cellule, même s’il ne pouvait pas la voir. Le trou dans lequel avait été enfermé Gerheim se situait dans une pièce non-verrouillée. C'est-à-dire que s’il avait pu sortir par sa grille, il aurait pu s’échapper. Cela lui redonna du courage si jamais on le renvoyait dans sa fosse. L’imposant inquisiteur se retourna avec un mouvement de main en direction de la prison du loup. Sa cape brune qui entourait pratiquement tout son corps s’ouvrit un instant et l’elfe noir put voir sa broche pendue à sa ceinture.

Il était sûrement improbable qu’il sache s’en servir mais cela pourrait constituer un moyen de sortie. S’il pouvait s’approcher assez de l’homme, il s’échapperait en un rien de temps. Gerheim répugnait à laisser toutes ses affaires ici mais c’était sa vie qui était en jeu. Finalement, le vampire fit son apparition ce qui rassura le drow sur sa santé mentale. En moins de trente secondes, il le contourna, lui mit dans la main un morceau de bois et repartit par le même chemin. En quelques instants, Gerheim comprit que c’était une flèche et sans perdre de temps, il commença à couper les liens qui l’entravaient.

L’inquisiteur finit par revenir rapidement, dans une humeur au moins aussi massacrante qu’auparavant. La corde était plus solide que ce qu’il pensait et ça lui prit plus de temps pour se libérer. Une fois que cela serait fait, il faudrait attraper sa broche et disparaître. Gerheim commençait à avoir vraiment mal aux poignets à force des frottements incessants du lien sur sa peau. La corde était en train de s’humidifier, sûrement à cause de son sang comprit-il tristement. Il accéléra le mouvement le plus discrètement qu’il put. La corde céda enfin et il retint sa respiration. Il suffisait maintenant que l’inquisiteur revienne un peu par ici et le tour serait joué. Malgré cela, le destin avait prévu autre chose et l’homme de Dieu dit en désignant un des soldats :

-Toi, détache-le qu’il signe les aveux…

L’homme était bien trop loin pour que l’elfe se permette de tenter sa chance. Il serait transpercé d’un coup d’épée avant d’atteindre son but. Le drow ne lâcha pas des yeux l’inquisiteur alors que le soldat le contournait négligemment.

-Que… ? Commença à articuler l’homme en voyant ce qu’il y avait derrière le prisonnier.

En un bond, Gerheim se libéra et passa derrière le soldat. Il mit la main sur la garde de son épée et le poussa du pied en avant vers ses amis surpris ce qui libéra par la même occasion la lame du fourreau. L’elfe noir fit un large arc de cercle avec son épée autant pour les forcer à reculer que pour réhabituer ses poignets à ces mouvements. S’il ne trouvait pas de solution, il serait sûrement tué par magie ou par des carreaux d’arbalètes. Vetalas choisit ce moment pour intervenir. L’inquisiteur se retourna à la va-vite alors qu’il venait d’entendre le loup-garou crier. Ils échangèrent quelques mots tandis que le prêtre-guerrier avait laissé une main dans son dos tenant une croix qui brillait de plus en plus. Il incantait discrètement… Mais le noble ne se fit pas berner car il avait préparé aussi son assaut et dans un claquement sonore qui fit baisser la garde au drow, le combat magique commença.

Un des deux hommes de l’inquisiteur tenta de s’approcher mais l’elfe noir le maintint à distance d’un coup d’épée que le soldat se contenta de parer. Il avait essayé de le faire reculer afin que Gerheim tombe dans le trou. Ce dernier oublia le combat magique pour se concentrer sur les deux regards hostiles qui lui faisaient face. Dos au mur, il ne pouvait guère aller bien loin. Il donna deux assauts à gauche et à droite pour les déconcentrer un moment. Cette situation se prolongea jusqu’à ce que les renforts arrivent et qu’ils donnent du courage à l’un de ses premiers adversaires qui fonça vers lui lame en avant. Gerheim attrapa la chaise et la fracassa sur le dos du guerrier après un léger pas de côté. L’homme grommela mais ne put éviter de terminer sa course dans le trou avec l’aide du pied du drow. Les autres restaient à distance prudente mais lui faisaient toujours front.

Gerheim ne voyait plus Vetalas. Après quelques attaques maladroites de part et d’autre, le drow vit le noble passer en courant derrière les soldats qui ne regardèrent même pas ce qu’il se passait. Il se sauvait en le laissant là. L’elfe noir fulminait. Ils allaient l’exécuter comme un moins que rien. Un autre guerrier tenta de frapper du haut vers le bas mais le trou qu’il laissa dans sa garde fut tel que défenseur le transperça au niveau de la ceinture assez facilement. Comme celui d’avant, il ne stoppa pas sa course ce qui bloqua la lame de Gerheim jusqu’à la garde dans son corps. Il s’effondra dans les bras de l’elfe qui manqua de tomber. Profitant de l’occasion, ils attaquèrent tous en même temps et un tir d’arbalète les devança. Il se planta dans le cadavre dans un bruit d’armure percée. Gerheim attrapa la garde à deux mains et souleva le corps pour s’en servir de bouclier et tenter de perforer un homme avec la lame qui gisait de l’autre côté du cadavre. Du sang coula sur les mains du drow qui penchait par cette occasion le corps.

Vetalas revint et Gerheim le vit lancer un sort. Un vent souffla si fort que Gerheim se serait rompu les os s’il n’avait pas été déjà contre le mur et derrière un bouclier humain. Quant aux autres, ils s’envolèrent littéralement droit sur lui et il ne dut son salut qu’à son réflexe de se baisser. Les hommes assommés, il se dépêcha de rejoindre le noble pour prendre la fuite. Dans le couloir où les hommes l’attendaient auparavant, on pouvait voir à droite l’inquisiteur arriver bien qu’encore assez loin. Ils prirent donc sans hésitation à gauche mais au lieu d’aller tout droit comme l’aurait suggéré Gerheim, ils enfoncèrent la porte qui se situait en face du loup. C’était un cul-de-sac, une autre cellule. Alors que d’un même mouvement l’assassin allait s’apprêter à ressortir, le magicien lança un sort qui bloqua l’issue. L’instant d’après, une véritable armée prit place face à eux. Sortir d’un guêpier pour s’en fourrer dans un autre, quelle chance… Pensa un instant le drow en baissant son épée.

L’inquisiteur se lança dans un discours qu’il n’écouta que d’une oreille. Il regardait chacun des visages, chacun des mouvements, chacune des armes, chaque recoin et étudiait chaque possibilité en conséquence. Ils allaient devoir se battre car le champ de force du vampire ne durerait pas éternellement. L’avantage fut que la porte n’était pas assez grande pour qu’ils viennent tous en même temps. Il pourrait les retarder assez peut-être afin qu’une quelconque opportunité de survivre se présente. Pourtant tout se précipita quand l’inquisiteur leur annonça qu’ils ne mouraient pas au contraire de Loriol. Il entra dans la cellule de leur compagnon, l’épée dégainée.

-Incroyable, l’as-tu vu ? Demanda le noble.

-Bien sûr, il va tuer notre seule source d’informations ! Ragea l’elfe.

-Non avant… Dit le vampire un vague sourire aux lèvres. Ce loup blanc... une telle source de puissance…

Gerheim regarda la cellule de Loriol mais ne vit rien, seulement l’inquisiteur lever son arme. Se pouvait-il que sa nature de mort-vivant permette à Vetalas de voir quelque chose qui lui avait échappé ? En tout cas, cela ne sauva pas Loriol dont l’épée de son bourreau s’enfonça droit dans son cœur. A tel point que celle-ci resta bloquée contre quelque chose, sûrement un os déduisit Gerheim après avoir écouté le cri d’agonie du loup.

-Que fait-on maintenant ? Pensa à voix haute le drow. Tout est fini…

On entendait clairement son abattement dans cette phrase.

-Oh non… Le rassura le noble. Ca ne fait que commencer…

Gerheim se demandait ce que cela pouvait signifier. Ils étaient piégés dans une cellule poussiéreuse entourés d’une armée qui ne demandait qu’à les tuer menée par un inquisiteur psychopathe qui venait d’éliminer leur seule source de renseignements.

-Bien.. Dit l’inquisiteur en se mettant juste devant le mur invisible. Une bonne chose de faite. Je vais aller donner tes aveux au maire puis je reviendrai ici pour que l’on discute…

Le reste de la phrase se perdit dans le néant car Gerheim se fascina pour une chose impossible. Il voyait le corps de Loriol penché en avant seulement retenu par les chaînes dont l’épée défiait les lois de la gravité ainsi plantée dans son thorax. Il l’avait vu pousser son dernier soupir et agoniser. Pourtant son corps se transforma lentement. Ses bras s’allongèrent et s’épaissirent à l’image du reste de son corps. Ses vêtements se déchirèrent et sa peau se couvrit de poils blancs comme la plus parfaite des neiges. Le plus impressionnant fut que tout cela se passa dans le silence le plus total. Sa tête se releva lentement et ses yeux prirent une teinte vert clair et brillèrent comme deux émeraudes dans l’obscurité de sa cellule. Deux oreilles remplaçèrent les deux anciennes sur le sommet de son crâne et son visage s’allongea pour permettre à un museau d’apparaître. Les dents se modifièrent et une véritable rangée de petits couteaux les remplacèrent. C’était un véritable monstre qui se tenait là et il n’y avait plus rien d’humain. La chose qui se tenait là n’était même pas le Loriol qu’il avait vu se transformer. C’était plus fort et plus ancien. Plus dangereux et incontrôlable.

Même à l’abri derrière son mur invisible de force. Gerheim fut saisi d’une peur instinctive venant d’une époque lointaine. Il rejoignit Vetalas, dos à la paroi de sa cellule, en marchant lentement à reculons. Tous les deux avaient la bouche grande ouverte de fascination autant que d’effroi. Au final, les hommes de l’inquisiteur comme le meneur, finirent aussi par se retourner pour regarder ce qu’il se passait. Quelle ne fut pas leur peur quand ils virent ce qu’il se passait. Loriol poussa un hurlement qui fit trembler les fondations de la bâtisse avant d’arracher les chaînes de leur support. En un bond, il se jeta sur l’inquisiteur qu’il tint fermement contre le mur invisible. Les autres soldats prirent la fuite abandonnant leur supérieur. Il y en fut bien qui tentèrent de frapper le monstre mais il sentit à peine leur tentative désespérée.

Gerheim vit l’inquisiteur commencer à entonner une prière mais la main griffue de Loriol se calqua sur la tête de l’homme de foi l’assommant à moitié. Le loup-garou planta ses yeux dans ceux de son prisonnier et accompagné d’un cri d’effroi et d’un spectacle dont Gerheim et Vetalas ne purent se détourner, les deux compagnons virent Loriol dépecer l’inquisiteur avant de manger une partie de son corps. A la fin de son repas, il leva une gueule blanche barbouillée de sang vers eux et partit en courant dans les antres de la demeure. Quand le calme fut revenu, aucun des deux amis ne bougea. Le silence parlait bien assez pour eux et les restes humains de l’inquisiteur étaient assez équivoques sur ce qu’il venait de se passer.

Après une minute figée où personne ne sut quoi faire, Gerheim retrouva sa lucidité avant le noble.

-Nous devons partir immédiatement… Abaisse ton mur de protection.

Vetalas avait toujours le regard dans le vide mais d’un clignement de paupière, il dissipa son sort.

-As-tu vu ce qu’il est devenu…

Gerheim haussa les épaules.

-Nous avons tous un monstre au fond de nous…

Il se pencha et ramassa sa broche sur les restes sanguinolents de l’inquisiteur. Il n’attarda pas son regard de crainte d’être pris de nausée. Il trouva dans un coffre ses affaires et une fois équipé, ils prirent le chemin qu’avait emprunté le loup-garou.

@+

-= Inxi, mes lecteurs si naifs... je vous aime =-

PS : J'avais dit qu'un allait mourir... pas lequel exactement :)

PS² : Il est vraiment moche le chapitre d'avant ? Sinon je le retravaille !

PSS : A taille égale, dans l'Ascension, on en était au moment où Neldirage était commandant de la forteresse nordique et venait de chercher les nains !

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité chaos rulez

ah d'accord donc il reste un bon bout de

chemin a parcourir

parfait!!!!

YOUPI loriol revient en formule améliorée :(

et oui tu nous a trompé

c'est pas bien

sa mais maintenat je pense que totu les habitants de la ville peuvent

trembler de peur :-x

donc ciao from quebec city B) B) B)

chaos rulez qui aimerait voir son prof de français

empaler sur une pique avec des corbeaux dévorants ces yeux :lol::wink::)

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Le côté gore et sanguinolent des personnages et donc de l'histoire avait quelque peu disparu mais revient en force avec Loriol façon berserk :wink: C'est un chapitre très interessant où on voit comment s'est déroulé la fuite du drow et du noble. Une fin complètement folle avec la mort de l'inquisiteur qui fait poser pas mal de questions qu'on peut rajouter à la longue liste de Gemini :

-Loriol "Blanc" peut-il se transformer à volonté comme Loriol "marron" ? Et si non, peut-il parler avec les autres sous sa forme monstrueuse ? Ce pouvoir vient du loup blanc qui la rendu garou mais pourquoi n'était-il pas comme ça avant ?

-Que va entrainer la mort de l'inquisiteur ? Entrons nous dans une nouvelle partie de l'histoire où les trois compères vont enfin partir à la rechercher du médaillon ? Le quatrième perso serait bien le second de l'inquisiteur qui ferait ça pour se venger et/ou pour faire revenir à la vie son supérieur ? Comment les autorités vont réagir?

-Comment Vetalas va réagir, lui qui voulait tuer l'inquisiteur ? Ne va-t-il pas en vouloirà Loriol ? Maintenant que la fille du miare est veuve, Vetalas va-t-il tenter quelque chose pour la récupérer, la séduire ?

Je crois que c'est à peu près tout :)

Quand le calme fut revenu, aucun des deux amis ne bougea

Ils sont amis maintenant ?

La suite :(

Kroxigor

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-= Inxi, mes lecteurs si naifs... je vous aime =-

PS : J'avais dit qu'un allait mourir... pas lequel exactement :wink:

Il en rajoute, le vil !!! Pour ma défense et celle de mes camarades lecteur: "Allez, voichi la partie chuivante ! Je vous préviens, ça va bouger sérieux au prochain chapitre ! Un indice, je vais en faire mourir un ! A vous de deviner qui :innocent: !" dit au chapitre 49 peut être compris comme "un va mourir au chapitre 50.", or il est mort au 51 !!!

Comment ça mauvaise foi ??? Non, je proteste, c'est tout à fait justifié...

Bon O.K. on s'est fait avoir...

PS² : Il est vraiment moche le chapitre d'avant ? Sinon je le retravaille !

PSS : A taille égale, dans l'Ascension, on en était au moment où Neldirage était commandant de la forteresse nordique et venait de chercher les nains !

Tient juste pour t'embêter: c'est pas P.P.S. pour "Post Post Scriptum" ???

Une nouvelle transformation, pratiquement une renaissance, qui apporte son lot de questions... est-elle due à sa "mort" ??? A la Lune ??? Garde-t-il ses facultés ou devient-il incontrôlable, ou un état intermédiaire (il a bouuffé l'inquisiteur, ce qui tendrait vers la bestialité, mais, d'un autre côté, on dirait qu'il a reconnu Gerry et Vetty) ??? Cela a-t-il un rapport avec ses pertes de conscience ???

Vivement la suite !!!

Il passa une langue asséchée sur des lèvres guère mieux lotie.
Accord.
La corde était plus solide que ce qu’il pensait et ça lui prit plus de temps pour se libérer. Une fois que cela serait fait, il faudrait attraper sa broche et disparaître. Gerheim commençait à avoir vraiment mal aux poignets à force des frottements incessants de celle-ci sur sa peau.
"cele-ci" se rapporte à "La corde", c'est ça ? Ils sont un peu éloignés, je trouve.
un claquement sonore qui fit baissée la garde au drow
Infinitif.
Un autre des guerriers tenta de frapper du haut vers le bas mais le trou qu’il laissa dans sa garde fut tel qu’il le transperça au niveau de la ceinture assez facilement.
"Un autre guerrier" serait plus... léger. Risque de confusion des deux "il".
Il se planta dans le cadavre dans un bruit d’armure percé.
Accord.
L’avantage est que la porte n’était pas assez grande pour qu’ils viennent tous en même temps.
Présent perdu dans un texte au passé.
l’inquisiteur leur annonça qu’ils ne mouraten pas au contraire de Loriol
???
Ils étaient piégés dans une cellule poussiéreuse entourés d’une armée qui demandait qu’à les tuer
Manque un "ne".
Deux oreilles poussèrent sur le sommet de son crâne et son visage s’allongea pour permettre à un museau d’apparaître.
Tu réalises que, dit comme ça, on peut avoir l'impression qu'il lui pousse deux nouvelles oreilles, pour un total de quatre ? C'est voulu ?
Même à l’abris derrière son mur invisible de force
Certain de ce "s" ?
Il n’attarda par son regard
"pas".
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PS : J'avais dit qu'un allait mourir... pas lequel exactement

Oui mais en même temps,

La lune était pleine, il hurla fort une dernière fois alors que la lame d’argent se frayait un chemin jusqu’à son cœur.

Une dernière fois... Donc il est mort, et pour moi, on vient de voir l'arrivée du quatrième: le loup blanc. C'est ce que tu nous faisais comprendre depuis le début, non?

Sauf si Loriol n'est pas vraiment mort, comme les autres l'on compris, et dans ces cas-là... Je ne sais pas, ils partagent leur corps?

Ou alors je fais une fausse route complète.

Shas'o'da'lyth'mor'tyr

Et suite au fait.

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Hop nouveau petit chapitre ! Dedans plein de réponses pour Kroxi sur l'inquisiteur ( vous voyez qu'elles me servent vos questions :wink: ) Et prochain chapitre, les réponses sur Loriol pour Kroxi et Gemini :innocent:

Sauf si Loriol n'est pas vraiment mort, comme les autres l'on compris, et dans ces cas-là... Je ne sais pas, ils partagent leur corps?

Je laisse ça à la citadelle des ombres ! Et effectivement, le quatrième personnage est le second de l'inquisiteur !

Après avoir cru que ses deux compagnons de forturne se furent échappés de la ville, Vetalas prépare son propre départ mais devine que ses deux rivaux sont en fait emprisonnés quelque part en ville. Il finit par les retrouver et les rejoindre. Il s'en suit un combat avec l"inquisiteur que l'elfe et le vampire perdent mais Loriol démembra l'homme de foi permettant aux amis de s'en tirer.

Chapitre 52

Vetalas regardait depuis quelques instants le corps déchiqueté de son ancien adversaire. Loriol lui avait volé sa vengeance. Mais il se rendit vite compte qu’il lui avait rendu un service car maintenant il ne serait jamais imputé de ce meurtre et on le laisserait tranquille. Enfin façon de parler… Il tapa du bout du pied dans un membre qu’il n’arrivait plus à reconnaître. Il pesta en remarquant qu’il venait de salir le bout de sa chausse. Vetalas n’arriverait même pas à en faire un zombi. Ca aurait été une bonne surprise. Il imagina en souriant la tête du second quand il aurait vu son supérieur ainsi transformé.

Il laissa de côté la pièce de boucher pour se retourner vers la créature à la peau noire qui semblait avoir retrouvé son équipement. C’était la première fois que le noble le voyait aussi bien et non pas seulement dans l’obscurité de sa capuche. Il portait une armure écailleuse qui lui couvrait du ventre jusqu’aux épaules tout en protégeant légèrement sa nuque. Chaque écaille brillait d’un bleu très sombre et il ne lui semblait jamais avoir vu un tel composant. Vetalas aurait bien aimé puiser la connaissance de l’elfe en buvant son sang. Il devait regorger d’informations. Armé et ceinturé de divers objets, il lui fit un signe de tête qui attira l’attention du noble sur ses oreilles pointues. Quelle étrange créature, pensa-t-il…

-Nous devons partir sur le champ… Bientôt, toute la ville sera à nouveau aux trousses de Loriol. Les soldats que j’ai assommés ne le resteront pas aussi éternellement.

-Je ne peux pas me déplacer en ville ainsi découvert, fit remarquer l’elfe.

-J’ai des vêtements chez moi, je t’en donnerai lorsque nous serons là-bas… En attendant, la nuit jouera en ta faveur.

Vetalas se retourna pour partir mais l’elfe lui mit une main sur l’épaule.

-Nous ne pouvons pas partir sans le loup…

-Je sais bien ! Grinça le noble en se dégageant. Mais je ne pense pas que tu aies envie de te mettre en travers de son chemin… Il redeviendra forcement normal un jour ou l’autre… Nous devons juste attendre.

Effectivement, le drow ne semblait guère réjoui d’aller affronter la créature. Vetalas monta les premières marches pour sortir de la cave reconvertie en prison. Il réfléchit aux derniers événements sans s’arrêter d’avancer. Avant que Loriol ne se transforme, Vetalas avait un loup juste derrière lui. Il semblait être le seul à pouvoir le voir, même si pour le l’homme loup, il n’était pas sûr car la bête se trouvait alors dans son dos. La créature s’était ensuite décomposée comme pour rentrer à l’intérieur de l’homme. La preuve la plus flagrante avait été ces yeux verts que l’on retrouvait chez l’un comme chez l’autre. Ils n’avaient fait qu’un mais Loriol devait avoir perdu son humanité… Vetalas ne l’avait en tout cas plus sentie. Il ne serait pas étonnant qu’à son réveil, le loup garou ne se souvienne de rien. Le vampire continua à s’interroger pour savoir s’il pourrait voler cette puissance à l’humain…

Ils montèrent un escalier coincé dans un couloir. Juste au-dessus d’eux, il y avait une autre volée de marches, les escaliers se superposaient visiblement. Vetalas ne voyait de la sortie qu’un bras qui dépassait. En se rapprochant, il vit que du sang avait coulé dans les marches tel une petite cascade. Le vampire trempa un doigt et le porta à sa bouche et sentit derrière lui le regard dégoûté du drow. Les derniers souvenirs de l’homme se présentèrent à Vetalas qui grimaça à la vue du sort qui lui avait été réservé. Le soldat s’était trouvé juste devant la porte quand le loup l’avait enfoncée. L’homme était mort sur le coup, écrasé entre la porte et le mur en face qui ne se trouvait qu’à un petit mètre.

Ils suivirent le corridor tout en regardant à côté d’eux l’escalier monter et s’enfoncer dans l’étage du dessus. Vetalas prit à gauche dans un salon à l’heure actuelle désert. A sa droite se trouvait une table vide de tout met et à sa gauche un poêle dont seules les braises rougeoyantes prouvaient qu’il avait servi récemment. La pièce se décorait d’une armoire enfoncée dans un mur où l’indispensable de cuisine était rangé, d’une autre armoire qui semblait plus être un dépôt à toute sorte d’objets, et d’une série de chaises entourant un tonneau où deux dés s’ennuyaient. Vetalas traversa la pièce et prit la porte à sa gauche qui menait à l’entrée de l’édifice.

Cette fois-ci, il y avait eu un peu plus d’agitation. Deux flèches étaient plantées dans le montant de la porte tandis que le corps de celui qui les avait tirées était par terre devant eux, sa tête disparue. Vetalas se surprit de ne trouver que si peu de morts, il aurait pensé que plus de soldats seraient présents, même en pleine nuit. Le loup n’avait peut-être pas voulu tuer mais bien fuir. Par conséquent, si les soldats étaient un tant soit peu courageux, ils avaient dû partir à sa recherche. De plus, Vetalas avait vu le second partir entouré d’une bonne garde. Il s’était d’ailleurs demandé ce qu’ils allaient bien pouvoir faire alors que deux créatures, qu’ils cherchaient, étaient déjà entre leurs mains.

Sans attendre, les deux compagnons de fortune sortirent et l’elfe respira un grand coup. Vetalas imaginait sans peine qu’il avait pu croire sa dernière heure venue. A l’improviste, le noble se souvint de son ancienne promise. Maintenant que l’inquisiteur était mort, rien ne pouvait l’empêcher de l’épouser et de tenir ainsi son accès au pouvoir. Malgré cela, le vampire sourit. Il devait contrôler ses crises et cette fille devint alors secondaire. Il faisait ça pour le pouvoir et le médaillon le lui en donnerait.

-Fais quelque chose pour retrouver le loup ! Ordonna le drow.

-Le retour à la réalité t’aurait-il donc faire perdre le sens de l’éducation ? Riposta Vetalas.

Ils se jugèrent du regard. L’épreuve traversée, ils redevenaient rivaux. Ils restèrent ainsi à se fixer quelques instants avant que Vetalas ne jugea bon de lancer le sort sans que cela paraisse pour autant l’idée de la chose à peau noire. Il allait le commencer quand un hurlement à glacer le sang retentit dans la ville. Il n’y avait pas besoin d’une ouïe développée pour savoir d’où cela pouvait venir. Les deux protagonistes se regardèrent et coururent dans la direction du cri. Le chemin fut facile à suivre, les charrettes écrasées, les coins de murs défoncés et les cris comme les lueurs des torches des soldats en faisaient une piste directe.

Malgré cela, en une heure, aucun des deux groupes de poursuivants ne remit la main sur la bête qui semblait se rendre à un point précis mais en évitant méticuleusement ceux qui la suivaient. Ils se trouvaient près des entrepôts.

-Que peut-il bien faire par ici ? S’interrogea le noble à voix haute en se courbant pour mettre ses poings sur ses genoux afin de respirer..

-Je ne sais pas… Répondit le drow de son mutisme absolu et reprenant aussi son souffle.

-Bien, nous devons abandonner la poursuite et nous occuper de notre propre fuite… Il y a bien un jour où il s’arrêtera de courir. Là, nous devrons être prêts à nous échapper.

-Si tu as le matériel nécessaire, retrouve-nous !

Vetalas hocha la tête tandis que le tueur se remettait à courir. Ils ne pouvaient pas partir sans transport ni moyen de survie. Chose que détenait le vampire. Il devait faire vite car il mettrait au moins une heure à aller chercher son carrosse. Cela lui laissait donc encore une heure pour arrêter le loup avant que le soleil ne se lève et qu’il perde ses pouvoirs. Même en allant au plus vite qu’il put, il ne réussit pas à revoir sa prévision à la baisse. Comme ses morts lui avaient annoncé, le receleur avait livré la drogue et Vetalas l’avait bien dédommagé, même s’il ne réussit pas à ne pas rechigner.

Il ordonna mentalement à son intendant de prendre les rênes de l’attelage. Vetalas aurait bien aimé mettre en place une véritable expédition avec plus d’affaires et de domestiques mais le temps lui manquait. Un claquement de cuir lui indiqua que le tout allait se mettre en branle. Les roues crissèrent et le bruit monotone des pavés se fit ouïr. A cette vitesse, il ne rattraperait jamais le drow ni le loup-garou. D’une simple pensée aussi rapide qu’un battement de cils, le cocher fouetta une nouvelle fois et l’allure accéléra. Vetalas comprit rapidement pourquoi il ne l’avait jamais fait auparavant. L’attelage semblait rebondir dans la rue et le noble devait se tenir où il pouvait afin de ne pas choir tel un moins que rien.

Il fut plus difficile de retrouver la piste de la course poursuite que prévu. Avec les cahots du véhicule, il était pratiquement impossible de lancer un sort sans s’interrompre. Il perdit quelques-uns de ses composants en les lâchant par la fenêtre. Heureusement, ce n’étaient pas les plus rares. Vetalas mit la tête par la fenêtre pour voir par lui-même ce qu’il se passait. Son sort lui avait indiqué qu’ils n’étaient pas loin et effectivement après quelques secondes qui lui avaient servi à habituer ses yeux aux vents froids qui soufflaient sur sa figure, il les aperçut.

Evidement, ils n’étaient absolument pas dans le bon sens. Le gros loup blanc leur fonçait droit dessus. Avec effroi, Vetalas le regarda prêt à fracasser le carrosse d’un coup d’épaule mais il s’envola d’un bond par-dessus le tout pour continuer à courir plus ou moins à quatre pattes. La troupe de soldats qui suivait derrière dut quant à elle se plaquer contre les murs afin de ne pas mourir renversée. Ils jurèrent mais ne perdirent pas de temps. Le jeune second vouait une haine à la créature qui s’apercevait même dans le noir. Il en eut un aperçu lorsque l’autre tourna la tête pour voir qui occupait le carrosse. Vetalas n’eut jamais cru possible de voir autant de colère dans les yeux d’un simple humain. Le second fut tiraillé entre ses deux cibles mais décida de poursuivre celle qui avait tué son supérieur. Vetalas se demanda à quel moment tous les groupes des hommes du feu inquisiteur avaient fusionné. Il sortit ses pensées de sa tête alors qu’il demandait à son cocher de faire demi-tour sur la place qui suivait.

Là, une tête familière apparut à la fenêtre. Le drow était en selle sur un destrier et il en tenait un autre par une deuxième paire de rênes. Vetalas fronça un sourcil, pensait-il pouvoir fuir avec le loup tandis qu’il l’avait envoyé faire autre chose ?

-Jolies montures… Cria le vampire par la fenêtre.

-Je les ai trouvées dans un entrepôt désaffecté soigneusement attachées, Loriol m’y a directement conduit même si je l’ai raté.

Ils avaient parlé alors que le chariot faisait le tour d’une vieille fontaine. Il perdit un instant de vue l’assassin mais entendit un bruit sourd sur le toit.

-Tu vas le transpercer ! Cria le noble en tapant au-dessus de lui.

Il remarqua aussi les lanières de cuir attachées à sa fenêtre et les deux chevaux qui couraient à côté du carrosse. Vetalas remit la tête par la fenêtre pour suivre la course poursuite. Le drow était debout à côté du cocher amorphe et tenait un petit arc volé on ne savait où. Il ne semblait pas subir les irrégularités de la route. Vetalas avait sans cesse l’impression que le saut allait retourner son carrosse. Ils avaient déjà bien de la chance qu’aucun essieu n’ait encore cassé. Ils rattrapèrent rapidement le groupe de l’inquisiteur mais le noble ne réussit pas le lancement de son sort à l’inverse du drow qui réussit à tirer sur le second qui ne dut la vie sauve qu’au courage d’un de ses hommes qui s’interposa et reçut la flèche dans l’épaule. Comme à son habitude, Vetalas attisa la colère des soldats en les saluant alors qu’ils s’écartaient une fois de plus.

Au final, le noble réussit à trouver une position valable en s’asseyant directement sur le rebord de la fenêtre et laissant la partie supérieure de son corps au dehors. Le loup-garou fuyant fut rapidement en vue. Il tourna sa tête dont les yeux verts transparaissaient trop bien dans la pénombre. Vetalas déglutit tout en espérant que le loup ne se retournerait pas vers eux pour les mettre en charpie. Chose qui semblait assez facile à faire pour un monstre de cette envergure. Au lieu de ça, le loup-garou accéléra l’allure et d’un bond s’envola sur un toit où il disparut. Vetalas fit tourner le carrosse dans une petite ruelle dans la direction qu’avait prise la bête. Les roues se bloquèrent et le carrosse dérapa, à deux doigts de se renverser. Les chevaux continuèrent néanmoins leur cavalcade dans la direction indiquée.

Vetalas ouvrit de grands yeux quand il remarqua que la rue était obstruée d’un mur et d’un tas d’obstacles. En un réflexe et une passe de doigt avec laquelle il sortit de l’herbe, le mur vacilla et le convoi passa au travers comme dans un mirage. Il avait été moins une. Le loup ne s’avérait pas être dans l’optique de s’arrêter. Par contre, il se dirigeait nettement vers les portes de la ville. Le loup galopait désormais sur une route parallèle à celle de ses poursuivants. Eux, ils étaient sur l’artère principale qui conduisait au corps de garde détenant le boyau de sortie. Les murailles se découpaient sinistrement sur le ciel étoilé, remarqua Vetalas qui s’étonna à penser à ça en cette heure précipitée. Il tourna la tête alors qu’un nouveau soubresaut manqua de l’éjecter de son véhicule. Le soleil se levait et il sentait en lui ses pouvoirs fuir lentement. Il donna ses derniers ordres à ses femmes vampires… Prendre soin de sa demeure jusqu’à ce qu’il revienne. Le lien de communication avec elles était de toute manière fort, il n’aurait pas de mal à les contacter où qu’il soit.

-Ouvrez la porte ! Hurla Vetalas en sortant les gardes de la porte de leur torpeur.

L’un d’eux sembla prêt à obéir mais l’autre lui mit la main sur l’avant-bras pour l’en empêcher. Le carrosse s’arrêta et Vetalas en sauta immédiatement.

-Le monstre va s’échapper ! Ouvrez les portes de la ville !

Celui qui avait été prêt à obéir était assez jeune et par ce fait assez influençable. L’autre avait plus d’expérience et répondit au noble.

-Ce seigneur a trop abusé de l’alcool, il devrait rentrer chez lui…

Vetalas tendit le bras vers Loriol qui était en train d’escaler le mur.

-Bordel… Cracha le plus jeune.

-Ouvre ! Lui intima le noble en le poussant vers la cabane.

L’autre était trop stupéfait pour l’en empêcher immédiatement. Les premières chaînes commencèrent à grincer. Le bruit était désagréable et couinant, preuve que l’entrée ne servait que rarement.

-Mais je dois demander la permission… Bafouilla le plus vieux en ne lâchant pas des yeux la chose qui venait d’atteindre le chemin de garde..

-Je pense pas qu’on vous tiendra rigueur de ne pas en avoir tenu compte ! Dit Vetalas en lui tapotant le dos et regardant le tunnel dont les grilles se levaient une à une.

La moitié d’entre elles était levé et le vampire se permit un sourire de victoire. L’elfe noir était recroquevillé à coté du cocher, espérant qu’on ne remarque pas sa différence. Il n’était qu’à quelques mètres mais le noble n’aurait pas pu dire si sa peau était plus noire que la normale. Le groupe de soldats de l’inquisiteur mit brutalement fin au paisible tableau. On n’entendait pas encore ce qu’ils disaient mais cela n’aurait tardé. Il ne restait plus que deux grilles de fer…

-Arrêtez-les ! Finit-on par distinguer.

Sans que Vetalas n’ait réellement compris ce qu’il se passait, l’elfe noir avait sauté du carrosse, attrapé la lance d’un des gardes et perforé d’un jet fulgurant l’autre soldat ce qui bloqua le mécanisme de fermeture. Ce qui fut évidemment le bienvenu car il suffisait d’une pression pour que, en quelques secondes, toutes les grilles retombent. L’autre soldat tira son épée mais Vetalas fit volte-face afin de rejoindre au plus vite son véhicule. Le guerrier tenta une attaque qui finit sa course dans la porte. Le noble la rouvrit furieux, frappant à la tête le soldat qui chuta. Le cocher mit en branle le carrosse alors que les dernières grilles se soulevèrent et que les premières flèches commencèrent à viser l’attelage. Vetalas soupira allongé sur le sol du carrosse. Ils étaient sortis.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité chaos rulez

une course poursuite digne de miami vice :innocent::D:wink:

et bien j'ai vraiment hate de voir si loriol vas finalement être apte

a redevenir un être humain!!!

alors vivement la suite !!

ciao from quebec city B) B) B)

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Petite course poursuite sympathique dans les rues de...d'ailleurs comment elle s'appelle cette ville ? :wink:

Chapitre sympathique. On apprend quasiment rien si ce n'est l'extrême dévotion du second envers son supérieur au point de laisser s'échapper deux prisonniers.

Quelques petites réponses sont apparues mais je sens que le prochain sera plus interessant :P et qu'à partir de là nous aurons de véritable indices. Loriol, Humain ou bête à jamais ? :innocent:

La suite :D

Kroxigor

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-Nous ne pouvons pas partir sans le loup…

-Je sais bien ! Grinça le noble en se dégageant. Mais je ne pense pas que tu aies envie de te mettre en travers de son chemin… Il redeviendra forcement normal un jour ou l’autre… Nous devons juste attendre.

En pleine journée, peut-être ?
Comme à son habitude, Vetalas attisa la colère des soldats en les saluant alors qu’ils s’écartaient une fois de plus.
:wink:
Et prochain chapitre, les réponses sur Loriol pour Kroxi et Gemini :D
Oh la la:

Viement la suite !!!

Il s'en suit un combat avec l"inquisiteur
Un seul mot, non ?
Vetalas n’arriverait même pas à en faire un zombie.
Tu mets un "e", maintenant ?
il vit que du sang avait coulé dans les marches telle une petite cascade
Accord avec "sang", non ?
une autre armoire qui semblait plus de dépôts à toute sorte d’objets
Il manque pas un mot ?
Vetalas traversa la pièce et prit la porte à la gauche qui menait à l’entrée de l’édifice.
"sa gauche", non ?
si les soldats étaient un temps soit peu courageux
C'est pas "tant" ?
Le chemin fût facile à suivre
Indicatif.
aucun des deux groupes de poursuivants ne remirent la main sur la bête
On accorde avec "aucun", non ?
il était pratiquement impossible de lancer un sort s’en s’interrompre
"sans".
Il perdit quelques uns de ses composants
"quelques-uns".
ce n’était pas les plus rares
"ce n’étaient pas les plus rares".
après quelques secondes qui lui avaient servi à habituer ses yeux aux vents froids qui soufflait sur sa figure, il les aperçut
Accord.
Le drow était en selle sur un destrier et il en tenait une autre
"une autre" ?
Ils rattrapèrent rapidement le groupe de l’inquisiteur mais le noble ne réussit pas le lancement de son sort mais le drow réussit à tirer sur le second
Lourd.
le second qui ne dut sa vie sauve qu’au courage d’un de ses hommes
"la vie sauve".
Vetalas ouvrit des grands yeux
"de".
Il donna ses derniers ordres à ses femmes vampires… Prendre soin de sa demeure jusqu’à ce qu’il revienne. Le lien de communication avec elle était de toute manière fort
Accord.
L’un d’eux sembla prêt à obéir mais l’autre lui main la main sur l’avant-bras
...
le noble n’aurait pas pu dire si sa peau était plus noire que normale
"que la normale", non ?
Ce qui fut évidemment le bienvenue
Accord".
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  • 2 semaines après...

Voilà les réponses !!!

Sauvé de justesse par sa transformation mensuelle, Loriol met fin à l'existence de l'inquisiteur avant de prendre la fuite ses deux compagnons sur les talons. Une course poursuite à travers la ville, et les informations récupérées, Loriol s'enfuit par la porte principale alors que le jour se lève.

Chapitre 53

Loriol grogna en sautant au bas de la muraille, le choc fut rude mais ses pattes antérieures le réceptionnèrent tout en s’enfonçant légèrement dans le sol durci par le gel. Il serra plus fort le paquet qu’il tenait à la main. Un premier homme apparut sur la muraille et tendit la main. Une première flèche se planta dans le sol avec un bruit évocateur. Avant que les autres soldats n’aient le temps de s’équiper, Loriol prit la fuite en direction de la forêt.

Tout en courant, il sentit l’odeur de ses deux ex-partenaires. Loriol tourna la tête sans s’arrêter de fuir à quatre pattes. Un carrosse venait de sortir à toute vitesse de l’enceinte. La pente était douce mais à chaque grosse pierre, le véhicule semblait vouloir se briser sur ses propres essieux. Au début, le carrosse semblait être immunisé aux regards des soldats mais rapidement, il se transforma en boite de bois criblée de flèches. L’aube se levait et Loriol respira un grand coup l’air émergeant de la forêt : il n’en était qu’à une dizaine de mètres.

Ce fut alors qu’il effondra. Au départ, il crut qu’une grosse racine en avait été la cause mais il se rendit vite compte qu’il était frappé d’une sorte de paralysie qui partait de ses jambes et remontait vers sa tête. Loriol vit le carrosse gagner du terrain, il devait partir. Il émit un hurlement tandis que le soleil filtra et l’éclaira. Il perdit ensuite connaissance.

Loriol se leva une minute avant que ses compagnons n’arrivent. Il était dévêtu, en dehors de la ville, un carrosse le chargeant et tenant dans la main sa bourse d’or ainsi que ses informations. Il avait vraiment froid ainsi vêtu, ceci fut sa première pensée. Rapidement effacée par son interrogation sur ce qui avait pu se passer. Il se rappelait juste l’inquisiteur entrant dans sa cellule. Il comprit rapidement qu’il s’était à nouveau transformé. Mais qu’avait-il fait ? Il n’en avait toujours pas la moindre idée et il craignait de l’apprendre.

Les autres protagonistes descendirent du carrosse alors que Loriol n’avait toujours pas bougé, dans la confusion la plus totale. Sa nudité ne sembla pas gêner Gerheim à la différence de Vetalas qui haussa un sourcil et retourna dans le carrosse.

-Nous devons partir sur le champ, annonça Gerheim de sa voix froide faisant étrangement écho à la température ambiante.

-Pour une fois, je serai tenté de l’appuyer ! Lança Vetalas en même temps que des vêtements aux pieds du loup qu’il venait de sortir du carrosse.

-Que s’est-il passé ? Finit par articuler Loriol.

Vetalas et Gerheim froncèrent les sourcils en même temps. Loriol eut tout juste le temps d’étudier le visage de l’elfe qu’il voyait entièrement pour la première fois que le noble lui fit un bref résumé.

-Tu as tué l’inquisiteur, toute la ville était à nos trousses, nous avons dû battre stratégiquement en retraite dans le sens opposé de la marche.

Loriol remarqua avec étonnement que durant ses périodes, il restait assez lucide pour faire l’indispensable. Il laissa le tout tomber sur le sol pour enfiler un pantalon noir assez large et fin ainsi qu’une veste en cuir brun. Il sentait déjà moins le froid. Les deux autres remarquèrent la carte qui dépassait des tas de feuilles et se jetèrent lentement un regard en coin. Le loup comprit trop tard ce qu’il se passait.

Le vampire et l’elfe noir tentèrent de saisir en même temps les informations. Loriol mit le pied dessus mais chacun d’eux réussit à arracher quelque chose du tas de feuilles. Tous se préparèrent à frapper. Gerheim de son épée, Vetalas recula le plus étant le plus faible, et Loriol retourna sous sa forme de demi-loup.

-Rendez-moi ça ! Grogna Loriol.

-Non, je ne pense pas… Rétorqua Vetalas en reculant d’un mètre supplémentaire. Voici un moyen pour que nous coopérions tous en chaque instant.

-Ca t’arrange sachant que t’avais rien ! Dit Loriol en fronçant les sourcils en se préparant à mettre en pièce le vampire sans pouvoir.

Gerheim s’interposa en dégainant son épée.

-Le noble a raison pour une fois.

Chacun regarda ce qui lui restait. Loriol s’en fichait, il voulait seulement les mettre en pièce. Le noble ne lui faisait pas peur mais la chose à la peau noire… Il avait changé son épée, elle était désormais d’argent et le loup ne voulait pas se voir amputer d’un de ses membres ou même tout simplement mourir. Une fois lui avait suffi. La rage menaçait de l’emporter. Chacun lisait son papier et le loup se sentait trompé, il hurla, ce qui glaça le sang des deux autres et chacun s’entreregarda de nouveau. Conscient que s’il restait comme ça, il finirait mis en charpie par Loriol, le vampire tenta de calmer le jeu.

-De toute manière, on va dire que ça sera le paiement pour les services rendus, le sauvetage et la location du carrosse.

-C’est plus lui qui nous a sauvé… Fit remarquer à voix haute l’elfe ce qui lui valut un signe de tête d’assentiment du loup-garou.

Loriol se détransforma. Sans eux, il ne saurait jamais où il devait aller. Il se débarrasserait d’eux à la fin du trajet, tout devait se terminer une bonne fois pour toute. Tout ce qui lui restait, c’était des papiers avec des inscriptions.

-J’ai un morceau de carte… Annonça le drow.

-J’ai l’autre partie avec les instructions associées… Déclara également le vampire.

Loriol jeta les papiers restants de colère. Cela ne lui servait à rien. Il se dirigea ensuite vers le carrosse avec au moins la satisfaction de voir les deux autres ramper comme des chiens pour amasser plus de papiers que son concurrent. Par la fenêtre, Loriol cria un :

-Je m’en fous, je suis le seul à pouvoir vous guider.

Loriol les vit se regarder et hausser des épaules. Il les entendit ensuite parler malgré la distance et chacun essaya de convaincre l’autre de lui donner sa part de la carte. Le loup-garou n’en n’avait cure de ces quelques lignes tamponnées sur un bout de papier. Les deux autres compères rangèrent avec précaution les informations déchirées avant que chacun d’entre eux ne rentre à leur tour à l’intérieur du carrosse. Loriol eut le plaisir de voir que personne ne lui parlait, chose qui aurait attisé sa colère une fois de plus. Il se contenta de regarder par la fenêtre tandis que les deux autres se donnaient les premières informations de chaque feuille.

-La première phrase dit : Il vous faudra vous rendre à l’est, après la rivière gelée… Commença Gerheim.

-… Et vous enfoncer au cœur des montagnes… Compléta Vetalas.

Loriol en avait assez. Il sortit du véhicule et mit une petite tape sur la croupe des chevaux qui se mirent à trotter, indécis par l’image qu’il avait d’un homme avec une odeur de loup. Ce dernier se mit à courir à côté du carrosse. Il pouvait tenir des jours à cette allure. Le cocher sans vie ne mit aucune objection et les rênes pendaient mollement entre ses doigts. Loriol les attrapa et changea sa position pour se mettre entre les deux chevaux de tête, ils le protégeaient du vent froid au moins. Les destriers attachés aux fenêtres semblaient quant à eux satisfaits de leur sort. Loriol s’étonna qu’aucun d’eux ne fût touché par une flèche lors de la fuite de la ville.

Bien, il leur fallait donc se rendre dans les montagnes… Le loup n’était jamais allé par là-bas. Il se souvenait juste qu’un autre groupe les précédait et il craignait d’apprendre qu’eux aussi fussent également dépêchés pour retrouver le médaillon. Loriol devait jouer la comédie tant que personne ne savait que lui aussi cherchait ce pendentif. Loriol fit contourner la ville à l’attelage. De loin, il vit la horde de curieux les regarder des remparts et sentit leur curiosité. Il était évident que voir quelqu’un hors de la ville équivalait à assister à une exécution. Le loup finit par mettre le carrosse sur les traces d’un ancien chemin aujourd’hui recouvert par la végétation et les branches mortes. Loriol imagina avec un petit sourire que les deux compagnons allaient passer un mauvais séjour plein de cahots. En tournant la tête, le loup réprima sa surprise en voyant que le drow était assis à côté du cocher sans que le lycanthrope ne l’eût remarqué.

L’elfe avait les yeux perdus dans le lointain. Loriol continua de courir sans se soucier de lui. Il sentit ses muscles chauffer et il courut avec moins de difficulté, l’air était vraiment très frais. Cela n’allait pas s’améliorer. Loriol savait qu’en forêt, de surcroît, l’air était plus humide et bien plus dur à supporter. L’avantage était que le vent ne se sentait presque pas. Peut-être pour démentir ce qu’il pensa, une bourrasque froide le fouetta au visage. Heureusement pour lui, sa constitution animale le protégea et ce fut à peine s’il le ressentit. Le drow, quant à lui, s’emmitoufla un peu plus dans son armure. Il espérait rapidement les fameuses montagnes… le temps serait sûrement plus clément là-bas.

Loriol se perdit un instant dans ses pensées en écoutant les essieux grincer faiblement. Aller aux montagnes, trouver le médaillon et profiter de la surprise pour le voler aux deux autres pour ensuite disparaître à tout jamais. Le plan était simple et le hasard n’avait guère son mot à dire. Loriol se demanda alors si les deux autres pensaient également au moyen de duper leur monde. Il préféra sortir tout de suite ça de ses pensées. Il était prudent de nature mais il ne voulait pas devenir paranoïaque bien que la présence de ses deux compagnons justifie largement cette attitude. Loriol grimaça en entendant une nouvelle fois une roue protester contre un caillou plus gros que les autres.

Il faudrait se débarrasser du carrosse. Ils avaient assez de chevaux pour fuir ainsi. Le problème viendrait du noble qui ne se séparerait sûrement pas de toutes ses affaires. Loriol sentit alors une odeur inconnue sortir du carrosse. C’était une odeur suave, une odeur de séduction. Le loup aurait aimé voir ce que fabriquait le noble avec un produit capable de produire une telle effluve. Loriol sentait le désir, ce produit était dangereux car de tels parfums liaient une dépendance. Il aurait aimé dire au mort de faire attention mais peut-être qu’il pourrait un jour s’en servir contre lui. L'émanation de la drogue disparut.

Le loup s’ennuya rapidement et il se concentra sur la forêt. C’était un endroit dangereux et Loriol sentit toutes les créatures qui rôdaient autour d’eux attendant une opportunité d’attaquer. Le loup produisit un tas d’effluves qui indiqua aux autres bêtes qu’il savait leur présence et qu’il était prêt à se battre. Par précaution, Loriol hurla une longue fois dans la forêt ce qui valut aux chevaux des hennissements de peur que l’elfe eut bien du mal à calmer. Bientôt des amis canins veilleraient également de loin sur l’attelage. Rassuré, Loriol se remit à courir en guidant des chevaux toujours affolés. Les silhouettes qui les surveillaient ne disparurent pas mais se tinrent immobile. Cela durerait au moins jusqu’à la nuit.

Le voyage allait être long et dangereux. Peut-être que des accidents se produiraient. Loriol sourit de machiavélisme en même temps que les autres membres du convoi. Oui, le périple serait long… très long.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Sauvé de justesse par sa transformation mensuelle

Quand tu parles de la transformation mensuelle, c'est celle qui l'a fait devenir tout blanc et tout rageux ?

Je m’en fous, je suis le seul à pouvoir vous guider.

Info ou intox ?

Une question, comment Loriol leur a fait croire qu'il ne voulait pas le médaillon ? Parce que ça parait louche que quelqu'un de tout aussi maléfique qu'eux ne veuille pas d'un médaillon aux immenses pouvoirs.

Bon petit chapitre qui s'est fait attendre :skull: tout de même mais bon c'est les fêtes :huh: . J'espère juste que les prochains se sera pas seulement le voyage vut par les autres, on risque de s'ennuyer sinon. :blushing:

La suite :clap:

Kroxigor

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Sauvé de justesse par sa transformation mensuelle
:D C'était... c'était si simple ???
Loriol remarqua avec étonnement que durant ses périodes, il restait assez lucide pour faire l’indispensable.
Eh, m'sieur !!! M'sieur !!!! Moi aussi j'ai remarqué avec étonnement, j'aurai un Bon Point ???
Loriol se perdit un instant dans ses pensées en écoutant les essieux grincer faiblement. Aller aux montagnes, trouver le médaillon et profiter de la surprise pour le voler aux deux autres pour ensuite disparaître à tout jamais. Le plan était simple et le hasard n’avait guère son mot à dire.
Ben on compte sur l'Auteur pour arranger ça, hein ??? :wink:
Le voyage allait être long et dangereux. Peut-être que des accidents se produiraient. Loriol sourit de machiavélisme en même temps que les autres membres du convoi. Oui, le périple serait long… très long.
Doit-on comprendre qu'ils n'entretiennent pas les meilleures pensées pour leurs compagnons ??? :wink:
Je m’en fous, je suis le seul à pouvoir vous guider.

Info ou intox ?

+1...

Au fait, quelles sont censées être ses motivation pour les aider, au Loriol ???

Vivement la suite !!!

il en était qu’à une dizaine de mètres
Manque une négation.
Il était nu comme un ver, en dehors de la ville, un carrosse le chargeant et tenant dans la main sa bourse d’or ainsi que ses informations. Il avait vraiment froid ainsi vêtu
"dévêtu" ne s'appliquerait-il pas mieux ?
ceci fut sa première pensée. Celle-ci fut rapidement effacée par son interrogation
Ce ne sont pas les mêmes mots, mais les sonorités sont trop proches; si tu permets, je te propose: "... ceci fut sa première pensée, rapidement effacée par son interrogation... ".
il hurla ce qui glaça le sang des deux autres
Je mettrais une "," après "hurla".
tout devait terminer une bonne fois pour toute
Y aurait pas un "se" qui manque ?
avant que chacun d’entre eux ne rentrent à leur tour à l’intérieur du carrosse
C'est pas accordé avec "chacun" ?
il craignait d’apprendre qu’eux aussi furent également dépêchés pour retrouver le médaillon
Ca devrait pas être un subjonctif ?
Loriol se demanda alors si les deux autres pensaient également au moyen de duper son monde.
"leur", non ?
bien que la présence de ses deux compagnons justifiait largement cette attitude
Sauf erreur, "bien que" est suivi du subjonctif.
ce produit était dangereux car de tel parfum liait une dépendance
"de tels parfums", "d'un tel parfum" ?
Loriol sentit toutes les créatures qui rodaient autour d’eux attendant une opportunité d’attaquer
"rôdaient".
Le loup produisit un tas d’effluve
Pas au pluriel ?
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Invité chaos rulez

tu nous as fait attendre bien longtemps inxi c'est pas bien :wink: (mais c'est le temps des fêtes tu peut être pardonner)

sa transformation mesuelle pourquoi ne pas y avoir pensée et je pense que tu avais aussi m,arquer que la lune était pleine non!!!

alors donc encore une pelletée de complot pour les prochains chapitres

j'aime bien cela comme ca

ciao from quebec city B) B) B)

chaos rulez qui espere une suite plus rapidement écrite que la précédente

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BOn je suis revenu en France et j'arrive pas a tenir le rythme, j'espere que tout sera bon pour le passage suivant la semaine prochaine. Petit passage assez mou, je le concède :rolleyes:

Après s'être enfuis de la ville, Gerheim et Vetalas parviennent à voler des informations à Loriol. En mettant ces informations en commun, ils mettent cap vers les montagnes, lieu vers lequel se sont enfuis les soldats du dénomé Anir.

Chapitre 54

Gerheim était assis à côté du chauffeur. Ils étaient partis depuis une heure et il s’ennuyait déjà. Le cocher mort-vivant n’était pas vraiment bavard et encore moins intéressant. C’était un homme d’une quarantaine d’années, assez sec de physique et se parant d’une chevelure noire éclaircie par endroit par des mèches grises. Dans son cou, le drow put voir deux empreintes rouges. Voici une destinée que Gerheim ferait tout pour s’éviter. Le claquement sourd des sabots sur la terre attira son attention dans cette direction.

L’elfe s’étonna de voir l’homme loup refuser de venir dans le carrosse pour courir à côté. Il ne paraissait même pas se fatiguer. Ce dernier jetait de temps en temps des regards en arrière mais Gerheim ne les lui rendait que rarement. Il avait une épée en argent mais le lycanthrope n’en restait pas moins dangereux. Le loup reniflait également sans cesse de droite à gauche tout en grognant tout bas. Ils n’étaient pas seuls, Gerheim le sentait. Les signes étaient des silhouettes qu’il voyait seulement à la périphérie de son champ de vision et des bruits venant de directions vides de vie.

A peine eut-il fini de chercher ces formes autour de lui, un premier corps apparut le long de la route. C’était un soldat au blason inconnu. C’était un serpent dressé sur lui-même dont la langue était pointée entre deux dents aiguisées. Gerheim se rappela qu’un autre groupe de soldats les précédait. Personne en ville n’avait su ce qu’ils voulaient faire. Ils étaient arrivés en ville décimés et chargés de caisses qui avaient disparu. Ils avaient fait un recrutement plutôt sommaire et barbare puis étaient retournés hors de la ville, en direction des montagnes. Peu de gens savaient ce qu’il y avait par là-bas. Peut-être que quelques villages avaient pu survivre…

Le ciel était couvert, remarqua Gerheim en levant la tête. Les nuages étaient lourds et d’un blanc tirant sur le gris. C’était un temps à neige. Le drow prit une grande inspiration, il ne faisait pas encore assez froid pour qu’en cas de neige, celle-ci perdure. Ils avaient une semaine, peut-être deux avant que la route ne commence à se faire plus difficile. Le vent s’était calmé, le trajet n’en serait que plus agréable. Le drow s’adossa dans son siège et croisa les bras tout en essayant de ressentir au moins les effets des secousses. Gerheim sentit fugacement une odeur sortir du véhicule avant que celle-ci ne se tarisse.

Il sortit les informations qu’il avait réussi à arracher à Loriol. Il y avait le morceau de carte avec la moitié des informations, des papiers traitant d’anciennes lois et des notes diverses sur un voyage. Gerheim lut le papier sur les anciennes lois. Celles qui attirèrent le plus son attention quant à la conception qu’il avait du monde furent : celle qui indiquait qu’un empereur assassiné serait remplacé par son intendant, quelles que soient les causes de la mort. Mais également la loi qui stipulait qu’en la capitale de l’empire, les armes et les chevaux étaient interdits l’enceinte passée. Les autres lois traitaient de règles de commerce et de coutumes.

Il rangea les papiers dans un étui à sa ceinture tandis qu’il mettait la carte dans son armure, c’était plus prudent ainsi. Gerheim se laissait guider par Loriol et les consignes. Il n’aimait pas vraiment cette situation. Déjà, il était obligé de se fier aux informations du vampire. Chose qui pouvait devenir problématique. De plus, il ne voyait pas la finalité de leur voyage. Ils voulaient récupérer le médaillon, c’était un fait. Mis à part Loriol qui semblait être ici plus pour échapper au second de l’inquisiteur. Il faudrait faire attention que ce dernier ne se prenne pas un intérêt soudain pour l’objet lui aussi. Le vampire était déjà bien assez long à surveiller et manœuvrer comme ça. De plus, les caisses découvertes dans l’entrepôt étaient parées d’un symbole qu’on retrouvait sur la carte qu’il possédait. Les soldats qui avaient été de passage avaient donc un lien plus ou moins indirect avec l’objet et il devrait découvrir lequel…

Gerheim soupira et ferma les yeux un instant. L’instant dut se transformer en sieste car quand il ouvrit les yeux, la nuit était tombée. Il se racla la gorge en se redressant. Il n’y avait pas pire erreur que de s’endormir en compagnie de deux tueurs. Il avait bien de la chance que personne n’ait essayé de le tuer ou de lui ravir ses informations. Gerheim tenta de deviner où ils étaient d’après ce qu’il voyait, soit pas grand-chose. Ils étaient toujours sur un vieux chemin aussi entretenu qu’une maison hantée et menaçant de se cacher à tout instant parmi la végétation.

Les arbres étaient épars et ils finirent par rouler sur une légère pente ascendante. Gerheim vit alors Loriol, qui ne semblait pas avoir arrêté de courir, humer l’air et immobiliser le véhicule ici. Vetalas émit des cris de protestation et sortit en faisant claquer la porte. Gerheim le vit inspecter son engin et commencer à enlever les flèches plantées tout en maudissant le prix que lui avait coûté le carrosse. Le drow resta quant à lui assis sur son siège en attendant de voir ce qui allait se passer.

-Nous allons nous arrêter là pour la nuit, déclara Loriol dos à eux.

-Je ne vois pas en quoi, dit le vampire en sortant de l’autre côté du carrosse des flèches plein les mains. Nous devrions avancer. Si les soldats qui sont devant nous ont les mêmes objectifs, nous devons les dépasser.

-Nous nous arrêtons ici, dit lentement Loriol au vampire. Nous avons assez chevauché pour aujourd’hui.

-Peut-être que cela ne t’intéresse pas, commença à crier Vetalas, mais pour notre part, nous devons mettre la main sur le médaillon au plus vite. Avant quiconque !

Avant que la situation ne dégénère, Gerheim se posa une fois de plus en tant que médiateur.

-Il y a des empreintes de chevaux tout autour du carrosse. Le temps est frais et les marques faciles à lire… Ils ont trois heures d’avance tout au plus. Ils vont également se reposer, cela ne nous coûtera rien.

-Bien, concéda le vampire, en baissant les bras, mais nous partirons au plus tôt.

Sur ce, il sortit une petite caisse irradiant un parfum de nourriture tandis que le loup décida de passer ses nerfs en allant chasser. Gerheim sauta dans l’herbe sans un bruit à sa réception. Le vampire était déjà assis sur une petite caisse rouge en soie et d’un geste de main, il démarra un petit feu qui crépita. Dans la petite caisse, il y avait du poulet froid ainsi que des légumes. Le vampire avait déjà attaqué sa part ainsi qu’une petite fiole remplie d’un liquide rouge. Gerheim se demandait ce que cela pouvait être.

Le bruit du feu fut le seul son qui s’échangea entre les deux personnages. Il mâchait en silence et à la fin, Gerheim avala deux feuilles anti-poison qu’il sortit d’une de ses bourses. On n’était jamais trop prudent. Le drow se demanda si le feu avait été une bonne idée mais il se dit que si on avait voulu les attaquer, cela se serait produit depuis longtemps. Loriol devait y être également pour quelque chose. Le repas s’acheva dans un mutisme complet.

-Que penses-tu que nous pussions faire avec les soldats qui nous devancent ? Demanda Vetalas plus pour lui-même que pour Gerheim.

L’elfe noir haussa les épaules. Leurs options étaient réduites : Premièrement, ils pouvaient attaquer et poser les questions ensuite. Cette option était bien trop dangereuse et il en était donc hors de question. Une autre option était de les suivre gentiment pour savoir si effectivement ils avaient le même objectif ou pas. Et pour terminer, ils pouvaient également essayer de se joindre à eux pour directement apprendre ce qu’il se tramait. Gerheim analysait chacune des situations, qui, pour lui, se valaient toutes.

-C’est pas si dangereux que ça la forêt en fait, déclara le vampire tout en regardant autour de lui.

Gerheim fit un pâle sourire en réponse. Il était vraiment trop hautain, ça lui jouerait des tours… Il ne se doutait pas de ce qui pouvait se passer. Comme en réponse à une prière muette, Loriol revint avec une preuve de ses pensées. Il jeta un corps au milieu du campement.

-Encore un de moins !

Vetalas se leva en jurant, recula et ajouta :

-Garde ta viande froide de ton côté…

Gerheim se leva et retourna le corps sur le dos. C’était encore un soldat d’Anir. Mort d’une flèche en plein dans le dos. C’était déjà leur deuxième mort.

-Je retire ce que j’ai dit, s’étonna Vetalas. Ils vont finir par mourir tués par ce qui traîne dans les bois. Et nous aussi.

Il fronça les sourcils.

-Non, dit Gerheim en s’attirant le silence. La flèche n’est pas celle d’une créature de la forêt. Elle ne se trouverait pas dans son dos si c’était le cas. Elle venait de leur propre rang…

-Que chic type ce Anir ! Fit Vetalas avec ses grands airs. Ca me donne envie de rejoindre ses rangs ! Mais cela pourra peut-être jouer en notre faveur. S’ils cherchent la même chose que nous, nous aurions tout intérêt à nous joindre à eux sous de faux prétextes, quitte à nous éclipser par la suite.

-Il est clair qu’en trahison, tu t’y connais ! Bava Loriol en tirant le corps loin du feu.

Vetalas renifla en réponse. Il eut néanmoins la présence d’esprit de se taire. Gerheim décida d’aller également se coucher alors que le noble était parti en faire de même dans son carrosse. Loriol quant à lui, accompagna le sommeil du drow par des mâchonnements de membres humains. Voilà quelqu’un pour qui le voyage ne serait pas synonyme de jeûne, pensa-t-il. Personne n’allait veiller, Gerheim trouvait ça assez dangereux. Il escalada le véhicule jusqu’au chauffeur qui n’avait pas bougé depuis le début de leur fuite.

Comme il s’en était douté, le noble et loup dormaient profondément. Vetalas avait laissé une petite bougie allumée à l’intérieur du carrosse. La lumière se voyait à peine, il devait avoir tiré les rideaux. En se penchant légèrement, Gerheim put voir qu’il était en train de lire. Une bourrasque de vent remit le drow à sa place. Il était le seul à véritablement ressentir le froid ici… Il ne portait pratiquement rien sous son armure et sa cape lui faisait cruellement défaut. Il semblait s’engouffrer par le cou et descendre le long le l’échine dorsale. Entre ses frissons et la peur de se faire attaquer, Gerheim veilla pratiquement toute la nuit. Vetalas sortit environ deux heures avant que l’aube ne se lève.

Il mit un coup de pied au loup qui parut ne pas le sentir mais qui le réveilla néanmoins. Gerheim se demanda si Loriol l’aurait mis en charpie s’il avait compris ce qu’il s’était passé.

-Monte dans le carrosse, sac à puce ! Ordonna Vetalas. On prend la route mais vous pouvez continuer à dormir.

A la grande surprise du drow, le loup ne protesta pas et alla se coucher sur la petite marche à l’arrière pour terminer sa nuit en grommelant. Gerheim en profita pour s’assoupir également. Il acquiesça après avoir entendu que le vampire comptait rattraper les soldats qui les devançaient. Il avait lui aussi fini par déduire que c’était la meilleure solution. Le voyage n’en serait que plus sûr. Le drow était persuadé qu’ils n’arriveraient pas à se décider pour les tours de garde et Gerheim ne pourrait pas tenir le rythme. Les coups de poignard dans le dos fleurissent durant le sommeil. Le carrosse se remit en branle, pour la première fois, le cocher s’était animé. Le temps ne semblait toujours pas dégagé. Avant se s’endormir réellement, Gerheim se demanda comment allait se passer la rencontre avec les autres humains.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité chaos rulez

oua c'est vrai que cette suite est vraiment relax

mais sa précise certaine chose dans mon esprit

vivement la suite pour connaitre plus cet Arnir

alors ciao from quebec city B) B) B)

ps inxi fait nous pentienter moins SVP :rolleyes:

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