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Le Médaillon des Quatre


Inxi-Huinzi

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Voici la suite plus que dans l'étang ( :huh::-x )
Mieux vaut ça que dans les taons... :P
Gerheim était néanmoins tranquille, le chef de la bande n’avait pas de preuve pour le démontrer. A partir de là, il ne leur poserait pas de soucis. Gerheim vit Vetalas plus irrité qu’autre chose ce qui allait provoquer son départ. Il n’était pas son esclave et ses tâches ingrates, comme il supposait que cela était, il pouvait se les garder. Pourtant, alors que le vampire aurait dû crier sur l’éclaireur qui lui tournait le dos pour s’en aller, il n’en fit rien. Ce fut la seule raison qui aurait pu arrêter Gerheim dans son mouvement et elle le fit. En se retournant, il put voir Vetals tourné par de-là le relief.
L’elfe noir rit sous cape.

-Non mais sérieusement…

-Je suis prêt à aller chercher moi-même Loriol pour qu’on parte d’ici !

-Donc c’est la vérité… Dit d’une voix calme Gerheim en se retournant vers le campement. Détache les deux chevaux du carrosse et commence à charger tes affaires !

-Et s’il te plait, ça t’arracherait la gorge ? Demanda le noble en levant un sourcil et croisant les bras.

-Tu sais quoi ? Lui rétorqua Gerheim. Fais ce que tu veux ! Mais quand je reviens avec le loup-garou, nous partons !

:D Il se venge, non ??? Dans tous les cas, j'adore ce passage...
Les deux protagonistes allèrent retrouver le troisième en haut de la butte. Gerheim fut étonné que le noble ait réussi à charger tant de choses en si peu de temps et sur deux animaux.

-Je suis prêt ! Fit celui-ci visiblement satisfait.

-Tu as chargé tout le carrosse sur deux bêtes ? S’étonna Loriol.

-Non, bien sûr que non. Seulement l’indispensable.

-Je ne sais pas si l’on peut qualifier d’indispensables tous les vêtements qu’il y a sur cet animal, s’impatienta Gerheim en soulevant une toile qui couvrait des bagages.

-Il est de toute façon trop tard pour tout débarquer !

-Nous avons besoin d’un animal de libre pour ne pas trop fatiguer les autres, tenta d’expliquer Gerheim au noble aussi têtu que le loup.

-Et bien comme bête libre, nous avons Loriol, ce n’est pas un problème !

:P ce cher Vetalas... tu nous le change pas, hein ??? :)
-Comment saurons-nous que nous ne sommes pas suivi ? Se demanda Vetalas tout haut.

-Si dans une heure nous sommes encore en vie, lui répondit Gerheim en regardant derrière lui, c’est que l’idée de la maison de la drogue a fonctionné.

J'espère quand même qu'ils continueront à peser dans la balance même si on ne les revoit pas de stôt... donc:

Vivement la suite !!!

Chacun des personnages tente à sa façon de se rallier le plus d'hommes possibles.
"le plus [...] possible", non ?
Loriol décidé alors de passer à l'étape suivante et dénonce ses amis aux soldats
Accent sauvage; "ses amis"... c'est pas le mot que j'aurais employé, m'enfin...
Le drow avait plus d’expérience que l’humain dans ce type d’affrontement mais la technique humaine de défense, simple mais déroutante, avait le mérite de le tenir pour le moment en échec.
Echo.
dépêche toi de venir
"dépêche-toi", non ?
quelque soit le mouvement qu’il fasse
Deux mots.

un coin quelconque du bivouaque

"bivouac", non ?
il put voir Vetals tourné par de-là le relief
"par-delà".
L’instant d’après, alors que le drow regardait le dos du mercenaire qui formait l’arrière-garde disparaître dans le campement.
Alors que quoi ?
Les hommes du feu inquisiteur menés par le petit illuminé se satisferait de la capture
"de feu l'inquisiteur", non ? Accord.
Ce fut a ce moment que Gerheim remarqua comment le carrosse luisait
Manque un accent.
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Voici la suite héhé !

Après avoir écouté Vetalas, Gerheim va chercher Loriol pour s'enfuir sur l'insistance du noble. Ils iront même jusqu'à l'embrasement du chariot rempli de drogue pour gagner du temps contre les mercenaires. Désormais, ils font route seuls vers les montagnes.

Chapitre 61

-Vous le dîtes si je vous ennuie, n’est-ce pas ? S’insurgea Vetalas en regardant le drow s’en aller ce que le loup imita rapidement en sens inverse.

Aucun ne répondit ce que le vampire trouva bien ingrat alors qu’il venait de leur sauver la mise. Lorsque le cavalier avait déboulé, il était tellement paniqué et pressé que ses pensées s’étaient d’elles-mêmes présentées à lui. Ce fut donc avec stupeur que Vetalas écouta le rapport que l’éclaireur se répétait inlassablement dans sa tête. D’autres soldats humains à la marque d’une bougie les suivaient à quelques heures à peine de là. Il ne fallut pas longtemps pour que le mort-vivant se rappelle que ce symbole était lié à la foi. De là, il en avait vite déduit que les seuls fous qui pouvaient s’être lancés à leur poursuite étaient le nouvel inquisiteur et ses hommes.

Le vampire pensait que le prêtre et ses suivants subiraient les dangers de la route et que le voyage leur serait fatal. Malgré cela, la foi aveugle et la haine de Lieles envers Loriol allaient sûrement lui permettre de survivre jusqu’à ce qu’il applique sa justice. A partir de là, ils devaient rapidement mettre le plus de distance entre eux. Vetalas était persuadé que les mercenaires se rangeraient du côté des gagnants et de ceux qu’ils trouvaient le moins pire, soit certainement l’inquisiteur. Sa position inconfortable sur sa selle le tira de ses pensées.

Cela faisait plusieurs années que le noble n’avait pas monté à cheval. La dernière fois fut lors du mariage du maire de la ville avec, aujourd’hui, sa défunte épouse emportée par une maladie. Vetalas avait paradé à cheval dans la colonne d’invités pour montrer son statut au sein de la ville. Il trouvait ce moyen de voyager inconfortable et barbare. Il avait déjà mal au postérieur alors qu’il chevauchait depuis seulement une heure. Même en bougeant, il n’enlevait pas cette sensation de gêne liée à sa position et l’impression de froisser ses vêtements. De plus, le temps variable de ces jours ne changeait en rien sa désespérante situation.

Hors de son carrosse qu’il avait mis des heures à préparer afin de ne pas subir le froid, il était désormais sans guère plus que deux petites couches pour protéger son corps. Il se demanda alors comment pouvait bien faire Gerheim qui n’avait qu’une chemise de toile, de mauvaise qualité d’ailleurs, et son armure. Vetalas en vint une nouvelle fois à espérer la nuit pour que son cœur cesse à nouveau de battre et qu’il ne sente plus cette froide atmosphère. Il réajusta sa cape de fourrure qui couvrait également en partie sa monture. Une ombre lui couvrit les yeux et en levant la tête, il vit les nuages rattraper et cacher le soleil. Adieu chaleur et bienvenue dans la peine, pensa Vetalas en rentrant un peu plus sa tête dans ses couches.

La seule chose qui lui remonta le moral fut qu’on distinguait de plus en plus les montagnes et qu’il ferait nuit dans quelques heures à peine. Comme quoi, les courts jours d’hiver avaient du bon. Ils chevauchèrent tous séparément pendant une heure environ avant que Gerheim ne revienne chevaucher à côté de lui.

-Que fait-on ensuite ? Demanda le drow.

Vetalas réfléchit et proposa d’étudier la prochaine phrase.

-Dans le seul passage à trois branches…

-… il sera préférable de prendre la voie marquée.

Les deux cavaliers étudièrent les possibilités silencieusement. Le soleil avait disparu depuis quelques temps derrière une cime de montagne mais il faisait encore assez jour pour voyager. Vetalas se perdit dans son étude des alentours. Depuis une demi-heure, ils étaient réellement entrés dans la partie montagneuse de la région. Cela avait commencé par une pente abrupte qui bifurquait dans un bosquet peu élevé mais dense. Les deux compagnons de fortune suivaient une piste étroite créée par la pluie. Vetalas passa son temps à baisser la tête pour éviter ronces et fines branches.

Ils débouchèrent sur une piste plus large décorée à gauche par une sorte de carrière qui lassait la roche à nue. A droite, Vetalas vit un beau panorama de la région sur lequel il ne s’attarda pas. Ils avancèrent tous les deux sur un chemin qui continuait tout droit d’une part et l’autre voie remontait en épingle à cheveux sûrement sur le haut de la carrière qu’ils venaient de passer. Gerheim guida son destrier auquel étaient attachés les deux chevaux sans cavalier vers la piste qui montait sans que Vetalas ne comprenne pourquoi. Le vampire espérait vraiment que Loriol était parti dans cette direction. Le loup revint à ce moment-là, des feuilles mortes collées un peu partout.

-A une demi-heure d’ici, il y a une route qui monte dans les montagnes, elle se sépare en trois au bout d’un moment.

L’elfe et le noble se jetèrent un coup d’œil entendu. Ils étaient sur la bonne piste ce qui ralentit un peu l’ennui qui frappait le vampire depuis peu.

-Y a aussi autre chose, dit le loup en enlevant une paire de feuilles qui pendaient. Y a une nappe de brouillard qui descend droit sur nous, la nuit va bientôt tomber alors il serait peut-être temps de dormir un peu.

-Bien sûr le génie ! Ironisa Vetalas. Et nos poursuivants ? Je suis d’avis de continuer !

Gerheim réfléchit un moment et Loriol en remit une couche.

-Je les sens plutôt lointains, ils n’ont pratiquement pas bougé. Nous pouvons nous arrêter et en plus, ils avanceront pas plus en aveugle.

-Loriol a raison, acquiesça Gerheim. Les chevaux doivent se reposer un peu et nous allons faire tourner les charges.

Vetalas pesta mais mit pied à terre tandis que l’homme loup se mit en fœtus sur le sol pour se reposer. Effectivement, une dizaine de minutes plus tard alors que Vetalas dégageait son stock de nourriture sèche d’un de ses sacs, un épais brouillard blanc les enveloppa.

-Il ne semble pas naturel, déclara Gerheim d’un endroit où le noble ne le voyait plus.

-Et pourtant si, annonça l’humain de nouveau mort-vivant, l’inquisiteur est fort mais pas pour lancer un tel sort de sa position.

Cela rassura Vetalas qui pensait réellement que rester ici était une mauvaise idée mais il était évident que personne ne les trouverait dans une telle purée de pois. Ils se reposèrent le temps que la lune décroissante soit à son zénith. A ce moment-là, le brouillard n’était pas disparu mais semblait moins opaque malgré l’humidité nocturne qui l’avait renforcé. Les cavaliers se mirent en route tous trois dans un silence complet. Ils restaient prudents les uns vers les autres en position défensive. Ca serait le pire moment pour se faire attaquer… Loriol était devant et ouvrait la route d’un pas méfiant, il était suivi par Vetalas en pleine confiance maintenant qu’il avait ses pouvoirs et derrière lui était Gerheim pensif.

Heureusement, il ne se passa rien et Loriol réussit à les conduire hors de la nappe blanche sur le chemin en question. Finalement, le gros chien était utile, s’avoua Vetalas même s’il préférerait mourir plutôt que de l’avouer à tous. Ils laissèrent derrière eux l’opacité humide d’où même les oiseaux paraissaient avoir fui. Désormais, les criquets et autres insectes nocturnes se faisaient ouïr et ils entrèrent dans les montagnes proprement dites par un défilé. Ils sursautèrent aux sons de pierres qui roulaient et à la vue de silhouettes qui se découpaient toujours loin autour d’eux. Ils arrivèrent à l’embranchement et Vetalas regarda Gerheim sauter au sol pour aller regarder de plus près chacun d’eux.

-Alors ? Demanda Vetalas qui se lassait de regarder le drow faire des allers-retours entre les trois.

-Honnêtement, je ne sais pas ! Fit l’elfe en ne lâchant pas les trois issues des yeux.

-A quoi tu sers alors ! S’irrita Vetalas en avançant son cheval. Laisse-moi donc regarder !

-Si ce Seigneur veut bien s’en charger, dit Gerheim d’une voix calme qui transpirait la colère tout en s’inclinant ironiquement.

Vetalas le regarda de haut et s’avança dans chacun des passages. Il était vrai qu’ils se ressemblaient tous et qu’aucun n’avait de marques claires et nettes. Il fit demi-tour à l’intersection où Gerheim assis sur un rocher se parait d’un sourire narquois.

-Alors, grand enquêteur, se railla-t-il, par où allons-nous ?

Vetalas renifla et ne prit pas la peine de répondre. Il avait soif et il allait en profiter pour prendre une nouvelle dose de drogue. Pendant ce temps, l’éclaireur s’était remis debout pour chercher quel pouvait être le bon passage. Cela prit cinq bonnes minutes pour que Vetalas fasse tout ce qu’il avait à faire et un temps indéterminé pour qu’il reprenne conscience après ce bien-être qui disparut au réveil comme neige au soleil. A peine avait-il ouvert les yeux que Gerheim lui cria pratiquement dans les oreilles qu’ils pouvaient enfin y aller. Pourtant le personnage se trouvait à plus de dix mètres de lui et la distance s’accroissait car avec Loriol, ils remontaient le chemin du milieu.

Vetalas se releva durement des roches dans lesquelles il s’était écroulé et maudit sa précipitation en voyant l’état de sa cape et sentant la forme de ses cheveux. Il se refusa de partir avant que tout soit en ordre ce qui lui prit cinq minutes sans même la considération que les autres allaient peut-être le distancer voire le semer. Vetalas se mit donc finalement en selle pour avoir la satisfaction de voir que les deux autres l’attendaient à quelques virages de là. Il n’était d’ailleurs pas très rassurant de voir ces deux cavaliers à peine visibles dans le firmament.

-Vetalas ? Fit la voix de Gerheim dans son dos.

-Quoi ? Fit-il surpris en se retournant vers ses deux compagnons qui venaient d’apparaître sur la voie de laquelle lui-même venait.

Il fit immédiatement volte-face mais les deux formes qu’il avait distinguées à la lueur stellaire avaient disparu. Il déglutit doucement. Comment cela se faisait-il qu’il n’avait pas détecté que ce n’étaient pas ses compagnons ? Les montagnes étaient vraiment dangereuses et Vetalas se demanda comment ils avaient confondu ces arbres avec autre chose. Enfin ce fut ce qu’il essaya d’admettre pour oublier le fait qu’ils n’étaient peut-être pas seuls. Le vampire comprit qu’il fallait mieux se concentrer sur ses sens au lieu de risquer une nouvelle fois sa non vie inutilement.

En fin de compte, Vetalas fut pratiquement persuadé d’avoir eu une hallucination ce qui lui valut des railleries de Loriol sur l’inquiétude manifeste qui se lisait dans la prudence du vampire. Après une heure de chevauchée, Vetalas s’envola d’un battement d’ailes vers le ciel. Il l’avait fait silencieusement et dans l’obscurité, il s’était enfui avec discrétion. Cela lui faisait du bien d’être en totale liberté même s’il ne le faisait uniquement pour observer les alentours. Il profita néanmoins de cette sensation de puissance avant de se mettre au travail. Il vit alors qu’ils s’étaient trompés de chemin car de petites lumières, semblables à des petits points jaunâtres dans le lointain, brillaient au nord. Ils auraient donc dû prendre le chemin de gauche et Vetalas atterrit pour l’annoncer aux deux autres qui étaient en train de se perdre.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Une suite! :P

Elles sont dangereuses dis donc ces montagnes :lol: "Hallucinations", brouillard pas vraiment naturel... On sent qu'il va se passer des choses interessantes dans les prochains chapitres :D

Plus de fautes que d'habitude il me semble mais je laisse au soin de Gemini de le faire 8-s Je trouve certains mots mal utilisés et ce en plusieurs occasions.

Espérons qu'on en retombe pas dans la monotonie avec trois suppôts de satans qui se promènent :huh:

Lieles

Tu m'étonneras toujours avec tes noms. Je me demande s'ils n'ont pas chacun une signification.

La suite :woot:

Kroxigor

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Même en bougeant, il n’enlevait pas cette sensation de gêne liée à sa position et l’impression de froisser ses vêtements.
Ouah, trop dure la vie... :huh: vraiment, j'adore le voir se débattre avec des problèmes "existentiels", hi hi hi !!!
Effectivement, une dizaine de minutes plus tard alors que Vetalas dégageait son stock de nourriture sèche d’un de ses sacs, un épais brouillard blanc les enveloppa.

-Il ne semble pas naturel, déclara Gerheim d’un endroit où le noble ne le voyait plus.

-Et pourtant si, annonça l’humain de nouveau mort-vivant, l’inquisiteur est fort mais pas pour lancer un tel sort de sa position.

M'est avis que Lieles (si j'ai suivi ???) n'est pas votre seul problème... hi hi hi !!!

(c'est une idée, ou j'apparais légèrement sadique sur ce coup-là ???)

Ils arrivèrent à l’embranchement et Vetalas regarda Gerheim sauter au sol pour aller regarder de plus près chacun d’eux.

-Alors ? Demanda Vetalas qui se lassait de regarder le drow faire des allers-retours entre les trois.

-Honnêtement, je ne sais pas ! Fit l’elfe en ne lâchant pas les trois issues des yeux.

-A quoi tu sers alors ! S’irrita Vetalas en avançant son cheval. Laisse-moi donc regarder !

-Si ce Seigneur veut bien s’en charger, dit Gerheim d’une voix calme qui transpirait la colère tout en s’inclinant ironiquement.

Vetalas le regarda de haut et s’avança dans chacun des passages. Il était vrai qu’ils se ressemblaient tous et qu’aucun n’avait de marques claires et nettes. Il fit demi-tour à l’intersection où Gerheim assis sur un rocher se parait d’un sourire narquois.

-Alors, grand enquêteur, se railla-t-il, par où allons-nous ?

Vetalas renifla et ne prit pas la peine de répondre.

Bon ben un "hi hi hi !!!" des familles... :woot:

Zarbi, ces montagnes, je seconde Kroxigor: on sent... et ça sent mauvais pour leurs fesses... hi hi hi !!! (promis j'arrête, ça commence à faire caricatural...) Allez:

Vivement la suite !!!

Je les sens plutôt lointain
Accord.
Ils s’arrêtèrent le temps que la lune décroissante soit à son zénith.
J'ai raté un truc, ou ils étaient déjà arrétés ?
Les cavaliers se mirent en route tout trois dans un silence complet.
Pas "tous" ?
Ils sursautèrent au son de pierres qui roulaient et silhouettes qui se découpaient toujours loin autour d’eux.
Je suis pas sûr d'avoir compris la phrase: "silhouettes" complète "son" ?
Ils n’étaient d’ailleurs pas très rassurants de voir ces deux cavaliers
"Il n'était...".
-Quoi ? Fit-il surpris en se retournant vers ses deux amis
Je persiste et signe: "amis" ne convient pas.
ses deux amis qui venaient d’apparaître de la voie par laquelle lui-même venait
Sans vouloir paraître présomptueux, j'aurais mis "...sur la voie de laquelle lui-même venait".
Comment cela se fait qu’il n’avait pas détecté que ce n’étaient pas ses amis ?
"...se fait-il...", non ?
Vetalas fut pratiquement persuadé à une hallucination
"... persuadé d'avoir eu...", non ?
il s’était enfuit avec discrétion
"enfui".
Cela lui faisait du bien d’être en totale liberté mais s’il ne le faisait uniquement pour observer les alentours.
J'ose avancer un "...même s'il le faisait uniquement pour...".
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Invité chaos rulez

parfois dans le brouillard il peut y avoir de drole de choses :woot:

voir le dernier film inspiré de stephen king :huh:

bon et bien inxi ces deux derniers chapitre sont fort sympathique :P8-s

et je crois que tu vas nous faire prochainement une rencontre au sommet entre l'inquisiteur, loriol, vetalas et gerheim. tout cela sois sur la cime d'une montagne ou bien dans les tréfonds d'une grotte, ou alors dans un temple ancien :D

qui sait !!!

alors vivement la suite pour savoir qu'est que les petits points jaunes

chaos rulez from quebec city B) B) B)

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Enfin!!!Après 2 jours de lecture intensive j'ai lu les 61 chapitres :P

Histoire vraiment géniale qui me dégoute de mes modestes talents d'écrivains :huh:

Un grand bravo :woot:8-s:D:P:lol: et vivement la suite :)

Arkhan,fidèle lecteur de Inxi-Huinzi :lol:

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Après leur folle échappée, les trois voyageurs continuent leur route à travers les montagnes et se rendent compte à chaque moment à quel point celles-ci sont dangereuses. La nuit tombée, Vetalas utilise ses pouvoirs de vampire pour s'envoler et remarquera alors qu'ils faisaient fausse route ce à quoi ils décidèrent de couper d'un chemin à l'autre.

Chapitre 62

Loriol grogna de stupeur et se transforma quand une forme sombre se posa devant lui. Il n’y eut qu’un petit soulèvement de fumée blanche qui prouva que le vampire venait bien d’atterrir. Loriol aurait frappé rien que pour le plaisir s’il ne l’avait pas reconnu quand il se redressa. Même le visage plissé par sa propre mutation, celui qui l’aimait le moins était facilement reconnaissable. Le loup-garou croisa les bras en attendant une explication tandis que Gerheim positionna ses chevaux autour de lui.

-Nous faisons fausse route, dit le noble en grimaçant comme pour s’aider à redevenir normal.

Vetalas se tapota le visage comme pour vérifier que tout était redevenu parfait ce qui ne fit qu’irriter Loriol.

-Comment tu le sais ? Demanda ce dernier en coupant l’herbe sous le pied de Gerheim.

-Je l’ai vu. Il me semble qu’au nord je sus distinguer quelques lumières équivalentes à celle d’une ville.

Gerheim ne protesta pas et sembla être d’accord sur l’indication de Vetalas.

-Et si tu nous conduisais dans un piège ? Le chercha Loriol incrédule et qui se refusait de croire le noble en qui il n’avait aucune confiance.

-Je ne pense pas qu’aucun de nous n’ait réellement envie de jouer à ce petit jeu, fit avec un sourire Vetalas pour répondre. Alors soit tu nous suis, soit tu restes ici ce qui dans les deux cas, ne me posera aucun problème.

-Quand tout sera fini, rétorqua Loriol, j’espère ne plus te revoir.

-Tout le plaisir sera mien ! Acheva Vetalas pour avoir le dernier mot.

-Si vous avez terminé vos enfantillages, coupa court Gerheim, on a encore une longue route devant nous et ces montagnes sont encore moins sûres que ce que nous avons déjà passé.

Vetalas remonta sur son cheval sans rien dire ce qui relança le voyage.

-Loriol, nous devons quitter le chemin et rejoindre le village d’ici, lança Gerheim d’où il était.

Ce dernier ne préféra pas répondre mais s’enfonça néanmoins sur sa gauche, vers le nord. Ils durent grimper une petite pente pour redescendre de l’autre côté à travers un champ de mauvaises herbes et de petits arbres en pleine croissance malgré le sol froid et sec de cette région. Loriol avançait à petite foulée tout en respirant de longues fois. Ils n’étaient pas seuls, en cela Gerheim avait raison. Les odeurs étaient diffuses mais le loup-garou reconnaissait celle des chevaux bien que celle-ci soit légèrement… différente.

Loriol ne voyait pas très bien dans le noir, mieux qu’un humain, mais à partir d’une trentaine de mètres, tout n’était que formes variant de couleur sur un dégradé de gris. Il se fiait donc plus à son odorat et ses oreilles qu’à sa propre vue. A cet instant, Loriol se concentrait d’ailleurs plus sur ces plantes qui s’accrochaient à son pantalon que sur une potentielle attaque. Et une fois qu’il se désintéressa de ce problème-ci, il avança un moment la tête levée en pensant à cette lune source de malédiction et bientôt source de bénédiction.

Quand il reprit connaissance sur le trajet qu’ils effectuaient, Loriol ne sentit plus ces effluves inconnus qu’il avait sentis sur le chemin au moment où ils avaient coupé. Les Dieux seuls savaient ce qui les aurait attendus s’ils avaient continué sur la route. Loriol oublia pratiquement cette possible mésaventure en entendant son ventre crier famine.

-Continuez droit ! Se donna l’initiative Loriol.

Son estomac le tiraillait tellement que le reste en devenait secondaire. Ce n’était pas ces mesures de prudence, bien que fondées, qui le feraient rester ici. De plus, il avait senti l’odeur d’une proie toute proche. C’était un gros lièvre dont l'émanation lui avait immédiatement mis l’eau à la bouche. Loriol le pista discrètement sur une corniche et le captura dans le coin de celle-ci.

En levant sa gueule dans laquelle était en train de mourir l’animal, Loriol vit une chose surprenante. Il se trouvait sur une protubérance rocheuse lui donnant une vue imprenable sur la région. A une distance raisonnable de là, il vit deux camps très proches. Un important et un encore plus étendu. Il ne fallait pas être un génie pour deviner que le premier était celui des mercenaires et l’autre celui de l’inquisiteur. Loriol commençait à craindre son adversaire pour qui il était devenu sa Némésis.

Il semblait que sa foi et son désir de vengeance l’eut poussé à prendre la suite de feu son supérieur et se lancer à la poursuite du loup-garou et de ses compagnons. Il avait également réussi à se faire accompagner par une armée qui valait largement celle d’un grand seigneur. Il faudrait prendre garde à ne pas croiser leur chemin. La lune dans son dos, Loriol retrouva Vetalas et Gerheim qui chevauchaient au ralenti sans lui. Il leur apprit les deux nouvelles.

-On voit que tu sais garder des secrets, ricana Vetalas. Ta franchise te perdra, tu le sais j’espère ?

Loriol le regarda en levant un sourcil, à quoi cela pouvait-il lui servir de garder des secrets ? Surtout lui qui devait passer comme étranger à la quête du médaillon, il fallait mieux que ceux qui allaient le trouver pour lui aient toutes les informations nécessaires entre leurs mains. Surtout qu’également en cas d’affrontement avec les mercenaires ou l’inquisiteur, ils seraient de son côté lors de la bataille qui s’en suivrait.

-Et à part que l’inquisiteur a recruté la moitié de la planète pour nous poursuivre, quelle est l’autre nouvelle ? Demanda Vetalas d’un ton que Gerheim désapprouva en tiquant.

-Ils partent dans l’autre direction…

-Qui ? Demanda le drow en rapprochant son cheval.

-Les mercenaires… Ils sont en route pour le sud.

-Comment ça ? S’étonna sincèrement Gerheim.

-Les mercenaires vont s’enfoncer dans les montagnes alors que l’inquisiteur semble sur nos traces.

-Grande nouvelle, s’exclama Vetalas en levant bras et yeux vers le ciel.

-Du calme, intervint l’éclaireur. Cela signifie seulement deux choses : soit ils ne cherchaient pas le médaillon, soit nous sommes sur une fausse piste.

Loriol ne dit rien pendant qu’ils réfléchissaient. D’une, il n’avait rien à dire et d’autre part, les cerveaux de la bande prendraient sûrement une meilleure décision que lui. Lui, la seule bonne décision qu’il pouvait prendre était d’attendre, se taire et les tuer quand l’artefact serait entre ses mains. Vetalas reprit la parole.

-Nous n’avons guère le choix. Nous ne pouvons pas faire demi-tour pour devancer les mercenaires. Nous irions droit dans les bras de l’illuminé à robe.

-Qui ? L’interrompit Loriol.

-Ton meilleur ami ! Reprit Vetalas ironiquement en grimaçant.

Avant que Loriol ne digère l’information, Gerheim reprit la conversation.

-Tu penses donc qu’ils sont soit sur une mauvaise piste, soit ils ne cherchent pas le médaillon ?

-Exactement ! Confirma en souriant Vetalas. Reprenons la route, nous avons une piste et nous devons réussir avant que l’inquisiteur ne nous retrouve.

Loriol se retint de dire que cela semblait plus facile à dire qu’à faire car c’était évident.

-Nous continuons vers les villages alors ? Dit-il à la place.

Les deux seuls cavaliers du groupe acquiescèrent à l’unisson. Loriol ramassa son lièvre et le mâchouilla en se remettant à trotter. Il commençait à se lasser de tant d’ennui et il se dit qu’un peu d’action ne nuirait pas. Il espérait que le village qu’avait vu le vampire, s’il ne s’était pas trompé, leur fournirait de quoi s’amuser un peu. Loriol serait même prêt à créer lui-même cette agitation. Qu’était-ce un village de plus ou de moins ? Il avait tellement faim de vraie viande. Il gronda pour chasser ces dangereuses pensées. Il ne fallait pas retomber dans ces travers qu’il tentait de surmonter.

Avant d’arriver au plateau, qui se découvrit en même temps que le soleil, l’homme loup chassa d’un puissant hurlement deux gros fauves qui s’étaient mis à tourner autour d’eux. Pour accéder audit plateau, ils durent le contourner pendant une trentaine de minutes afin de trouver un accès pour les chevaux. Le problème de ce plateau fut qu’il était comme un plat sur lequel était posé un cube. Il était dur, venant du plat, de monter sur le cube. Heureusement, les caprices du temps avaient fait tomber un accès et les éboulis leur permirent de grimper.

C’était un large plateau dont les montagnes au loin formaient un haut arc de cercle. Ces hauts sommets se trouvaient à l’exact opposé du plateau qui donnait la vue sur une vallée et quelques collines. Ils étaient à mi-hauteur sur la première façade rocheuse et ils avaient bien grimpé cette journée-ci. Dans le creux des montagnes, trois villages brillaient faiblement. Seuls quelques édifices étaient éclairés dans chacun d’entre eux. Loriol vit alors l’erreur qu’avait commise Vetalas en croyant la présence d’une seule cité. Volant dans le ciel, il n’avait pas pu voir les habitations de l’autre côté du flanc de montagne.

Devant eux, la haute vallée s’affaissait et elle s’étendait à leur droite sur une forêt qui s’étalait pratiquement jusqu’aux montagnes. Le premier des villages étaient à la frontière de cette forêt, le second était au nord, légèrement à cheval sur le relief et le troisième était à l’opposé largement plus haut dans la falaise. Plusieurs kilomètres séparaient chaque ville et Loriol s’en demandait la cause. Il se rassura en se disant qu’en cas de problème dans un, ils pourraient toujours aller discrètement dans les autres.

Loriol avança à rythme réduit ce à quoi les autres ne protestèrent pas. Ils entrèrent ensuite dans une forêt étrangement calme pourvue d’arbres, épineux pour la plupart, qu’ils n’avaient jamais vus auparavant. Comme il ne savait guère quoi faire, le loup garou fit une halte au milieu de sapins, non loin d’une sorte d’ancienne mine abandonnée. Les compagnons allèrent jeter un coup d’œil curieux au trou surmonté de planches craquantes avant de retourner à leur campement improvisé afin de discuter de la suite. Loriol s’assit sur une motte de terre tandis que Vetalas et Gerheim sur des cailloux plus ou moins confortables.

-Je vous emmène où ensuite ? Demanda Loriol alors que Gerheim suivait un oiseau des yeux et Vetalas était complètement perdu dans ses pensées.

-Il faudrait qu’on lise, je suppose… Fit l’éclaireur. Ou du moins qu’on se rappelle.

-Quand dans ce creux vous serez…

-… enseveli vous le trouverez.

Comme à chaque fois, un grand silence se fit.

-Je suppose que pour qu’on trouve ce truc, il faut aller aux villages ? Leur demanda Loriol.

-On ? S’étonna Vetalas.

-Evidement, répliqua Loriol un peu vite, je veux ma part.

Il se rattrapa de façon assez convaincante.

-Je veux dire, votre babiole ne sera sûrement pas le seul trésor sur place. Partagez-vous ce truc pendant que moi je prendrai les richesses.

Gerheim et Vetalas se regardèrent satisfaits de la proposition et sûrement soulagés de n’avoir qu’un adversaire à surveiller. Loriol, quant à lui, avait son excuse pour les accompagner jusqu’à l’objet et le dérober une fois sur place. Ils mangèrent tous un instant, même Loriol se nourrit également de nourriture chaude ce qui lui rappela d’étranges souvenirs. Une fois cette source de réconfort avalée, ils montèrent en selle pour certains ou se remit à courir pour l’autre. La fin du voyage semblait plus proche que jamais.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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-Et si tu nous conduisais dans un piège ? Le chercha Loriol incrédule et qui se refusait de croire le noble en qui il n’avait aucune confiance.

-Je ne pense pas qu’aucun de nous n’ait réellement envie de jouer à ce petit jeu, fit avec un sourire Vetalas pour répondre. Alors soit tu nous suis, soit tu restes ici ce qui dans les deux cas, ne me posera aucun problème.

-Quand tout sera fini, rétorqua Loriol, j’espère ne plus te revoir.

-Tout le plaisir sera mien ! Acheva Vetalas pour avoir le dernier mot.

-Si vous avez terminé vos enfantillages, coupa court Gerheim, on a encore une longue route devant nous et ces montagnes sont encore moins sûres que ce que nous avons déjà passé.

Je me demande quand même... Pourquoi a-t-il aidé Loriol ??? Gerheim je vois: car il a des infos, mais Loriol, je suis dans le noir: un petit rappel de l'Auteur, s'il vous plaît ???
Les deux seuls cavaliers du groupe acquiescèrent à l’unisson. Loriol ramassa son lièvre et le mâchouilla en se remettant à trotter. Il commençait à se lasser de tant d’ennui et il se dit qu’un peu d’action ne nuirait pas. Il espérait que le village qu’avait vu le vampire, s’il ne s’était pas trompé, leur fournirait de quoi s’amuser un peu. Loriol serait même prêt à créer lui-même cette agitation. Qu’était-ce un village de plus ou de moins ? Il avait tellement faim de vraie viande. Il gronda pour chasser ces dangereuses pensées. Il ne fallait pas retomber dans ces travers qu’il tentait de surmonter.
Ouais !!! Tu m'as fait peur, Loriol , tu sais ???
La fin du voyage semblait plus proche que jamais.
Tu te rappelles, hein ??? Trouver le Médaillon n'est pas la fin, hein ??? HEIN ???

Ah ben on va avoir droit à de nouvelles têtes ???

Vivement la suite !!!

Vetalas utilise ses pouvoirs de vampire pour s'envoler et remarquera alors qu'ils faisaient fausse route ce à quoi ils décidèrent de couper d'un chemin vers le bon.
La formulation me paraît... bizarre... je suis le seul ???
Il y eut qu’un petit soulèvement de fumée
Manque une négation.
Ce dernier ne préféra par répondre
...
Les odeurs étaient diffuses mais le loup-garou reconnaissait celles des chevaux bien que l’odeur soit légèrement… différente.
Personnellement, j'aurais accordé "celle(s)" avec la deuxième occurence de "odeur(s)".
Loriol se concentrait d’ailleurs plus sur ses plantes
"ces".
il se désintéressa de problème-ci
Manque un mot.
Les Dieux seuls savaient ce qui les aurait attendu
On accorde, non ?
l’inquisiteur à la moitié de la planète pour nous poursuivre
Pas d'accent.
ils durent le contourner pendant une trentaine de minutes pour trouver un accès pour les chevaux
Echo.
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Invité Kroxigor
La fin du voyage semblait plus proche que jamais.

Serait-on au bout du voyage ? Mais non mais non, je me rappelle et Gemini aussi que l découverte du médaillon n'était pas la fin. Ca veut dire qu'on est loin de la fin du voyage :P

Il gronda pour chasser ces dangereuses pensées. Il ne fallait pas retomber dans ces travers qu’il tentait de surmonter.

Hum...un Loriol sauvage déchiquetant tout un village pour assouvir ses basses pulsoins ? On retrouverait enfin la bête :P Un retour aux massacres du début ? ( elfes, village dévorés et reception qui finit mal ).

Un chapitre sympathique toujours, ils continuent leur lente progression à travers la montagne. Ton système d'écriture qui fait raconter la même chose de trois points de vue différents en en rajoutant un peu à chaque fois fait que tu mets 3 chapitres pour raconter un truc qui en mettrai un normalement. Du coup on a l'impression que l'histoire avance peu, il n'y a pas de véritable rythme comme on pouvait en avoir avec Neldirage. C'est par moment bien dommage, j'ai parfoisl 'impression de relire 3 fois le même chapitre en 3 semaines.

Sinon très bien quand même.

La suite :P

Kroxigor

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Poum poum poum... un chtit moment que j'étais pas passé alors je viens faire mes chtits commentaires su ce récit pas si mauvais du tout.

Loriol fit contourner la ville à l’attelage. De loin, il vit la horde de curieux les regarder des remparts et sentit leur curiosité. Il était évident que voir quelqu’un hors de la ville équivalait à assister à une exécution.

Gné? :)

Tes gens sortent pas des villes?

Et je crois avoir lu quelque part d'autre que les gens sortaient pas des villes en général, à confirmer, j'ai pas retrouvé où c'était, mais c'est bien ça?

Paske bon, c'est pas pour dire mais c'est quand même un peu gros/énorme/gigantesque je trouve :wink: .

(jusqu'à la révolution industrielle&co , soit vers 1820-30, on estime à 85% la part de la population vivant en dehors des villes)

Un autre point qui me dérange un peu, c'est que "tu écris ton histoire pour ton histoire" et seulement pour ton histoire, je trouve dommage pask'on y perd un peu de profondeur. L'exemple typiquement contraire c'est la renaissance du faucun de Shas'o Benoit qui nous fait voir son monde en large et en travers, même si dans ce cas son histoire a le défaut contraire, on perd trop de vue l'histoire elle-même pour visiter son (gigantesque et très approfondi) monde.

Je trouve un peu dommage, car tu ne nous fais pas assez profiter de ton monde à mon goût (et qui pour certains points ne m'apparaît pas assez developpé non plus, cf. le "Gné?" d'au dessus).

Ce serait cool de développer un peu plus ce point, nous faire apprendre plus de ton monde, glisser quelques éléments par-ci par-là (pas forcèment de l'Histoire avec un grand H donc, aussi quelques trucs tout cons de la vie de tous les jours et autre), tu nous en donnes certes déjà quelques éléments, mais c'est bien maigre je trouve :P .

Améliorer ce point est quelque chose de délicat j'en conviens, car il faut savoir bien donner des infos cohérentes et les glisser discrètement de temps en temps, mais bien le faire donnerait une profondeur supplémentaire à ton récit qui serait des plus bienvenues :P .(bien que l'intrigue centrale a déjà de quoi bien nous occuper)

Avec Neldirage tu avais bien su montrer cette richesse, chaque endroit avait sa spécificité (les barbares du nord, la forteresse du col avec la mine) et tu nous montrait bien la manière de vivre de chacun de ses "peuples", j'avais vraiment beaucoup aimé.

Mais c'est vrai qu'on y voyageait beaucoup plus, et que donc y introduire ces choses était plus aisé :) .

Sinon comme autre commentaire, je trouve dommage, car tu fais une histoire avec quatre personnages, ce qui est franchement cool. Seulement un se démarque largement des autres: Loriol. Il se démarque pratiquement à devenir le personnage principal de l'intrigue, je ne sais pas si c'est voulu, mais je trouve dommage, Gerheim est pratiquement relégué au rang de personnage secondaire (que fait-il? plus grand chose si ce n'est empêcher les deux autres de s'entretuer :( ) et Vetalas baah lui il agit encore, mais au final on ne fait que plus le haïr, ce qui est voulu et normal, mais le problème c'est qu'on ne s'y attache même plus.

Bref, on adore le Loriol naïf et attachant, mais faudrait laisser un peu plus apparaître les autres persos je trouve :P .

(et je trouve quand même un peu naïf de la part de Vetalas et Gerheim de ne même pas penser à ce que Loriol puisse aussi désirer prendre possession du médaillon)

Malheureusement je n'ai pas de solutions miracles et ne saurais pas moi-même vraiment comment régler ces deux problèmes X-/ .

Sinon, l'histoire avance bien vite, on se demande ce que ça va donner dans ces montagnes et pis voilà c'est bien toujours aussi bien au niveau de l'intrigue.(bien que ce voyage devienne un peu monotone)

...Et avant que je l'oublie, j'aime toujours autant les descriptions, un peu plus de celles-ci ne me dérangerait pas :P .

Je critique je critique, mais sache que j'apprécie toujours beaucoup ton récit :wink: .

Un gros pavé je sais, j'espère que t'arriveras jusqu'au bout.

(Grrr... mais fait *Ωƒ/¡°ª¡° cette limite du nombre de smilie)

[Edit:]

Un chapitre sympathique toujours, ils continuent leur lente progression à travers la montagne. Ton système d'écriture qui fait raconter la même chose de trois points de vue différents en en rajoutant un peu à chaque fois fait que tu mets 3 chapitres pour raconter un truc qui en mettrai un normalement. Du coup on a l'impression que l'histoire avance peu, il n'y a pas de véritable rythme comme on pouvait en avoir avec Neldirage. C'est par moment bien dommage, j'ai parfoisl 'impression de relire 3 fois le même chapitre en 3 semaines.

+1, des fois ça fait quand même un peu répétitif.

Modifié par the rabbit
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Bon je prends l'habitude de répondre aux commentaires d'habitude mais comme je vais sûrement faire un gros truc de réponse, il vaut mieux que mon commentaire soit avant et distinct de mon texte.

Tu te rappelles, hein ??? Trouver le Médaillon n'est pas la fin, hein ??? HEIN ???

Non ce n'est pas la fin... Et puis, qui vous dit qu'ils sont effectivement sur la bonne piste ? :P

on système d'écriture qui fait raconter la même chose de trois points de vue différents en en rajoutant un peu à chaque fois fait que tu mets 3 chapitres pour raconter un truc qui en mettrai un normalement.

Je suis plus d'accord là ! :P A part les premières lignes du texte qui sont la fin du chapitre d'avant ( pour se rappeler plus précisement où on s'en était arrêté ) et bien depuis quelques chapitres, je reprends plus ce qu'il s'était passé dans les chapitres d'avant. Et quand je l'ai fait, certaines fois, j'avais une raison précise. Ex : la fois où Loriol sort de sous la cathédrale et a de la chance car les soldats ont été neutralisé, si j'avais pas fait l'explication avec Gerheim ensuite, ca aurait été trop gros, trop abusé. Mais il est vrai que j'aurais pu en faire seulement un rapide paragraphe.

Tes gens sortent pas des villes?

Oui effectivement, je le dis dans l'introduction il me semble. Par contre là, où je suis pas d'accord c'est que pour moi y a pas de différence entre vivre en ville ou à la campagne. Pour moi toutes les villes sont à la campagne, après, c'est juste une question de taille entre chaque ville.

Un autre point qui me dérange un peu, c'est que "tu écris ton histoire pour ton histoire" et seulement pour ton histoire, je trouve dommage pask'on y

Le problème est là justement. Déjà, je trouve que trop d'informations ne sert à rien car de toute façon, personne ne retiendra tout ( qui se rappelle le nom de la ville où les trois se rencontrent ? :) Personne je pense ) mais à chaque fois que je peux developper pour du long terme ( organisation de la ville en quartiers, descriptions des trois villages des héros, bientot les trois villages dans lesquels ils vont arriver ) ben je le fais volontier. Mais présenter plein de choses juste pour tout savoir, je pense ça superflu parce que ça n'a pas de lien avec l'histoire. Je préfère décrire ce qui est attaché à mon histoire et à sa compréhension. Ici le seul truc général du monde à savoir est qu'ils vivent sur eux même, sans pratiquement de commerce extérieur. En autarcie ( je sais même plus si ça veut dire ça ce mot :wink: )

Ce serait cool de développer un peu plus ce point, nous faire apprendre plus de ton monde, glisser quelques éléments par-ci par-là (pas forcèment de l'Histoire avec un grand H donc, aussi quelques trucs tout cons de la vie de tous les jours et autre)

Je veux bien mais c'est une histoire qui se situe entre Neldirage et ma prochaine saga ( bien que moins courte que Neldi et celle-ci ). Une epoque de renaissance, un peu age de cromagnon, une vague organisation mais chaque cité a ses propres règles vu que même la capitale est pour eux à classer en tant que légende. Alors je sais pas, je veux bien essayer d'en rajouter mais ils sont tellement fermer sur eux-même que rien ne se passe pratiquement. Pas de grand mouvement politique, de grandes guerres... C'est du chacun pour soi.

Avec Neldirage tu avais bien su montrer cette richesse, chaque endroit avait sa spécificité (les barbares du nord, la forteresse du col avec la mine) et tu nous montrait

Oui, je vois ce que tu veux dire, je vais en rajouter un coup avec les trois villages, c'était prévu de découvrir des nouveautés de vie ( forcement négative, c'est l'époque X-/ ) avec les trois villages dans lesquels ils vont arriver

Il se démarque pratiquement à devenir le personnage principal de l'intrigue, je ne sais pas si c'est voulu, mais je trouve dommage, Gerheim est pratiquement relégué au rang de personnage secondaire (que fait-il? plus grand chose si ce n'est empêcher les deux autres de s'entretuer sad.gif ) et Vetalas baah lui il agit encore, mais au final on ne fait que plus le haïr, ce qui est voulu et normal, mais le problème c'est qu'on ne s'y attache même plus.

Bon seul truc positif du lot c'est que vous avez compris les liens entre persos. Vetalas et Loriol pouvant pas se saquer et Gerheim ayant le rôle de médiateur. Bon faut du changement, plus de bien sur Vetalas, plus de mal sur Loriol et plus d'importante pour Gerheim.

t je trouve quand même un peu naïf de la part de Vetalas et Gerheim de ne même pas penser à ce que Loriol puisse aussi désirer prendre possession du médaillon

C'est justement à cause de cette naiveté de Loriol qu'ils le pensent incapable de le vouloir.

bien que ce voyage devienne un peu monotone

Ca aussi c'est fait "exprès" C'est pour montrer qu'entre chaque ville, il n'y a seulement que du danger omniprésent et vraiment rien d'autre.

t avant que je l'oublie, j'aime toujours autant les descriptions, un peu plus de celles-ci ne me dérangerait pas

Noté :(

e critique je critique, mais sache que j'apprécie toujours beaucoup ton récit

Et rien n'est mieux que ce genre de critique car il n'y a qu'avec des critiques comme celle ci que mon récit n'avance vraiment en qualité !

n gros pavé je sais, j'espère que t'arriveras jusqu'au bout.

J'ai même lu deux fois pour rien rater :P

@+

-= Inxi, j'espère que ça en éclaire certains =-

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Oui effectivement, je le dis dans l'introduction il me semble. Par contre là, où je suis pas d'accord c'est que pour moi y a pas de différence entre vivre en ville ou à la campagne. Pour moi toutes les villes sont à la campagne, après, c'est juste une question de taille entre chaque ville.

mmmh oui et non... En fait je me suis mal exprimé, dire 85% de campagnard c'est pas vraiment ça en faite (mea culpa :sorcerer: ), j'aurais du dire 85% de la population travaillant dans le secteur primaire (càd paysan, pêcheur, mineur, etc...).

Et donc, si tes gens ne sortent pas de la ville, ça veut dire qu'ils ne peuvent simplement pas travailler aux champs et autre.

C'est justement ça que je voulais dire et qui me semble énorme, à la limite si cette ville-là est un cas spécial ça peut être valable, vu que ta ville semble avoir tout de même une certaine importance économique, cf. les docks & l'épisode des galions (mais bon aussi tu nous dis ensuite qu'ils vivent en autarcie, ce qui retourne dans le sens contraire :sorcerer: ).

Bref si c'est une généralité, que les gens ne sortent pas des villes, c'est assez gros je trouve :sorcerer: .

Le problème est là justement. Déjà, je trouve que trop d'informations ne sert à rien car de toute façon, personne ne retiendra tout ( qui se rappelle le nom de la ville où les trois se rencontrent ? tongue.gif Personne je pense ) mais à chaque fois que je peux developper pour du long terme ( organisation de la ville en quartiers, descriptions des trois villages des héros, bientot les trois villages dans lesquels ils vont arriver ) ben je le fais volontier. Mais présenter plein de choses juste pour tout savoir, je pense ça superflu parce que ça n'a pas de lien avec l'histoire. Je préfère décrire ce qui est attaché à mon histoire et à sa compréhension. Ici le seul truc général du monde à savoir est qu'ils vivent sur eux même, sans pratiquement de commerce extérieur. En autarcie ( je sais même plus si ça veut dire ça ce mot tongue.gif )

[...]

Je veux bien mais c'est une histoire qui se situe entre Neldirage et ma prochaine saga ( bien que moins courte que Neldi et celle-ci ). Une epoque de renaissance, un peu age de cromagnon, une vague organisation mais chaque cité a ses propres règles vu que même la capitale est pour eux à classer en tant que légende. Alors je sais pas, je veux bien essayer d'en rajouter mais ils sont tellement fermer sur eux-même que rien ne se passe pratiquement. Pas de grand mouvement politique, de grandes guerres... C'est du chacun pour soi.

Justement, pas de grand mouvement politique, pas des grandes guerres, ils vivent en autarcie, ça revient un peu à ce que je demande :P . Comme je l'ai dis, l'histoire avec un grand H, ça ne m'intéresse que moyen, ce dont je parles c'est des trucs de la vie de tous les jours, des événements locaux, quelques spécificités de ta ville (comme l'épisode du marché, qui était vraiment bien).

Un exemple tout bête de ce genre de truc c'est par exemple dans Neldirage, le moment où il dirige la forteresse du col, avec la mine, tu nos avais très bien présenté toute la manière de vivre des gens, leur difficulté, etc... et j'ai l'impression de me souvenir de pas mal d'infos, pourtant ça doit bien faire une année que j'ai lu ça :sorcerer: .

En tout cas j'avais vraiment bien aimé ce passage, et je trouves dommage qu'on n'en retrouve pas assez (à mon goût :P ) du genre ici, où tu te concentres plus sur tes persos.

Oui, je vois ce que tu veux dire, je vais en rajouter un coup avec les trois villages, c'était prévu de découvrir des nouveautés de vie ( forcement négative, c'est l'époque tongue.gif ) avec les trois villages dans lesquels ils vont arriver

Oui oui je veux je veux miam miam :D .

Bon seul truc positif du lot c'est que vous avez compris les liens entre persos. Vetalas et Loriol pouvant pas se saquer et Gerheim ayant le rôle de médiateur. Bon faut du changement, plus de bien sur Vetalas, plus de mal sur Loriol et plus d'importante pour Gerheim.

Oui ça fera pas de mal :sorcerer: .

Bref voilà, on veut la suite maintenant :sorcerer:

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j'aurais du dire 85% de la population travaillant dans le secteur primaire (càd paysan, pêcheur, mineur, etc...).

C'est vrai j'aurais dû être plus explicite ! Dans ma vision de la chose, tout est internalisé dans la ville. Champ (pas dit), moulin (dit), etc. Ce qui donne des villes assez étendues mais je retravaillerai la description pour ça. Ca sera mieux !

Bien donc une suite un peu plus longue qu'à l'accoutumée mais que je trouve sensiblement plus intéressante !

Les trois continuent leur chemin à travers les montagnes quand ils apprennent que les mercenaires ne suivent absolument pas la même direction qu'eux au contraire de l'inquisiteur. Ils décident néanmoins de suivre la piste de la carte qu'ils possèdent ce qui les conduira à trois villages.

Chapitre 63

Les trois compagnons avaient décidé de commencer par inspecter le premier village. Ce fut une des seules décisions que personne n’aurait jamais voulu contester tant cela était évident que celui-ci était le premier sur leur route donc le premier à inspecter, ce fut celui non loin de l’orée de la forêt. Ils continuèrent leur chemin après l’arrêt de la vieille mine abandonnée. Les sapins étaient vraiment grands et protégeaient assez bien du vent froid de cet hiver qui était maintenant presque sur eux, trouva Gerheim. L’inconvénient était que le soleil était tout aussi absent que le vent.

Gerheim sortit la cape et l’enfila en un tour de main. Vetalas le regarda faire, sourcils en circonflexe, sûrement en se demandant si ce manteau ne faisait pas partie de sa cargaison. Comme le noble ne réagissait pas, Gerheim rabattit sa capuche. Les humains pouvaient apparaître d’un moment à l’autre… Enfin dans l’hypothèse qu’ils aient moins peur de la forêt que leurs propres congénères que le drow avait déjà pu croiser. L’amas de troncs aux frondaisons épineuses était silencieux, oiseaux et petits animaux étant déjà préparés aux froids mordants qui se préparaient. Seuls les pas des chevaux et les reniflements de Loriol faisaient vivre l’endroit déserté.

Sans prévenir, la forêt s’effaça et le tapis d’épines brunes laissa place à une herbe molle et courte. A une cinquantaine de mètres de là, les premières maisons se découvraient. Gerheim trouva la similitude avec son propre village trop frappante pour ne pas y penser. Il déglutit et s’imagina une armée de tueurs fondre sur des paysans désarmés. Il s’enleva cette peur de l’esprit et se fit un état des lieux mental. Des maisons de un à deux étages, assez spacieuses bien que pauvres d’apparence. Des chemins propres mais creusés par les intempéries et peut-être quelques lourds animaux ou carrioles.

Comme personne ne semblait manifester un quelconque intérêt à leur soudaine apparition, Gerheim suivit Loriol qui s’avançait en reniflant. Il n’y eut pas âme qui vive jusqu’à ce qu’ils fussent pratiquement à hauteur des premières habitations. Gerheim laissait sa main sur son arbalète tandis que l’autre tenait d’une poigne de fer les rênes. Vetalas suivait plus peureusement le groupe, très méfiant de ce qu’ils pouvaient rencontrer. Les maisons étaient toutes faites de bois avec un balcon supérieur remarqua le drow. Cela semblait plus à des chalets qu’à des maisons de pierre comme la ville, qu’ils avaient quittée, en possédait. Gerheim comprit que le style montagnard était ainsi fait.

Une tête de femme assoupie apparut en même temps qu’un volet de l’étage s’ouvrit. Les trois firent halte en attendant réaction. Celle-ci ne se fit pas attendre et elle se mit à crier tout en refermant le volet dans un bruit sourd. Interloqués par cette réaction disproportionnée, les voyageurs restèrent sur place alors que le village s’animait.

-On ferait mieux de partir, proposa Gerheim en commençant à faire reculer les chevaux.

-Allons, s’avança à l’inverse Vetalas, ils ne peuvent pas être bien méchants.

A peine avait-il dit ça que les premières silhouettes passèrent le coin d’un bâtiment. Gerheim se trouvait entre deux maisons, celle sur sa gauche était celle de la femme qui avait déclenché l’alarme. Il sortit du passage en direction de la forêt pour voir que plus loin, on tentait également de les contourner. Il leva son arbalète en hauteur pour tirer et le carreau tomba à leurs pieds ce qui les freina net. Ils étaient à une centaine de mètres. Armés des fourches et de haches, ils paraissaient décidés à se battre même sans formation de soldats. Pas une seule épée n’était visible.

-Si tu veux rester, ça te regarde ! Cria Gerheim par-dessus son épaule. Mais je ne reste pas pour voir s’ils vont discuter.

Voyant que Loriol commençait lui aussi à prendre la poudre d’escampette, Vetalas tourna bride et suivit Gerheim.

-Que faisons-nous désormais ? Cria Vetalas pendant qu’ils galopaient.

-On tente le village suivant ! Répondit l’éclaireur.

Il les espérait vraiment moins agressifs que ceux-ci. Enfin… Cela pouvait être difficilement pire. Les quatre chevaux contournèrent en une dizaine de minutes le village où personne ne tenta de les intercepter. Ils se dirigèrent ensuite vers la base de la montagne nord où la cité suivante s’était établie.

A mi-distance, ils décélérèrent et jetèrent pour la première fois un regard en arrière. Rien, Gerheim se permit de souffler car personne n’était visible. Il n’y avait pas de poursuite. Ils se trouvaient à l’heure actuelle sur une piste de terre longeant un champ qui avait été préparé pour l’hiver. C’était en effet un champ de terre dénué de la moindre mauvaise herbe. Gerheim tourna son regard vers le nord.

-Il ne me semble plus si judicieux d’entrer en contact avec les aborigènes locaux… Commença Vetalas. Depuis les joueurs de machettes, j’ai comme quelques doutes.

Gerheim regarda Loriol. Il semblait du même avis même si jamais il n’approuverait publiquement une décision du noble. Ils n’avaient pas beaucoup de choix.

-Continuons mais restons sur nos gardes cette fois-ci, proposa Gerheim.

-J’étais sûr que tu allais dire ça, soupira Vetalas en secouant négativement la tête.

D’un coup de talon, Gerheim remit ses trois destriers en marche. De loin, l’autre village semblait le même que celui qu’ils venaient de quitter. La seule chose qui paraissait changer était une rivière de bonne taille qui coupait la ville en deux. Une partie du village sur un terrain plutôt plat et l’autre qui chevauchait la montagne. En se rapprochant, Gerheim entendit les premiers éclats de voix. Ils arrivaient une fois de plus à couvert des maisons si bien qu’ils furent rapidement derrière l’une d’elles sans qu’on ne tente de les arrêter.

Gerheim descendit de son cheval et tira les deux autres plus près du mur de la bâtisse. En posant sa main dessus, le drow put voir que la cloison était faite d’une sorte d’argile résistante. Le reste de la maison était assez classique, pas d’étage mais s’étendant de chaque côté sur une vingtaine de mètres. De leur côté, il y avait un tas de bois, un tuyau, un arrosoir et un manche cassé d’un ancien outil… enfin il le supposait. Un volet clos achevait le tout.

-On fait quoi ? Demanda Loriol en ouvrant et desserrant les poings.

-Evite de te transformer déjà, fit l’éclaireur en se penchant au coin de la maison afin de voir s’ils n’allaient pas être surpris.

-J’aimerais éviter que nous nous battions, enfin à l’heure actuelle… Dit Vetalas en descendant aussi de son animal.

Gerheim se retourna pour répondre mais se figea car un humain était apparu de l’autre côté. Il tenait un tas de bois et fixait les étrangers sans montrer la moindre crainte. Il semblait plus curieux qu’autre chose. Il se passa quelques secondes qui parurent une éternité à Gerheim. Son arbalète, pointée sur l’humain sous sa cape, était prête à le réduire au silence. Vetalas prit alors la situation en main.

-Bien le bonjour, brave fermier ! Déclara-t-il.

-Bonjour… Répondit l’homme avec une pointe de méfiance et d’un accent que Gerheim n’avait jamais entendu.

-Nous nous sommes légèrement égarés, pourrais-tu nous aider ? L’interrogea poliment le vampire.

-Vous êtes là pour une transaction ? Demanda réjoui l’humain. Vous êtes du centre, hein ? Vos bêtes sont magnifiques ! Ce sont des chevaux, hein ?

Personne ne l’interrompit durant son monologue tant le scénario qu’il inventait serait meilleur que n’importe quelle excuse qu’ils pourraient concevoir. L’homme déposa ses bûches et alla caresser une bête. Gerheim en profita pour ranger son arme de poing et Loriol pour rétracter ses griffes. Gerheim replaça sa capuche de manière à ce qu’on ne le voit presque plus. L’humain devait être d’une demi-douzaine d’années plus vieux qu’eux. Il était assez fin et ne semblait jamais avoir travaillé dehors : Des mains fines sans calle et un corps dénué de cicatrice, un peu comme Vetalas…

-C’est exact, confirma le vampire d’une assurance convaincante.

-C’est bizarre, je vous voyais… plus agressifs… pour des gens du centre, vous voyez ?

-Faut pas se fier aux apparences ! Grommela tout bas Loriol en allant d’un coin de maison à l’autre.

-Tiens donc ! Fit malicieusement Vetalas. Et pourquoi ça ?

-La situation, tout ça ! Vous savez bien ! Fit l’humain comme s’il s’agissait d’une évidence.

-Et quelle est-elle cette situation ? Demanda Gerheim en s’immisçant dans le dialogue.

L’humain tourna un regard soupçonneux vers lui comme s’il venait d’apparaître. Vetalas lui jeta un regard plein de sous-entendu avant de faire oublier à l’humain toute suspicion.

-Il veut dire par là qu’il est toujours intéressant d’avoir un autre point de vue sur une situation… Vous savez, nous n’avons pas trop de contacts entre nous.

Vetalas fit un clin d’œil et lui donna un petit coup de coude complice qui sembla redonner à l’homme un peu de confiance. Au moins, en ça il ne se trompait pas.

-Ben, sur ce qu’on sait déjà alors je commence. Nos trois villages : le nord, le centre et le haut. On est tous séparés depuis des siècles par le contrôle des ressources dans la région. Vous savez donc que c’est…

Il attendait qu’ils finissent sa phrase mais Gerheim ne savait pas quoi répondre. Vetalas plongea ses yeux dans ceux de l’humain et dit :

-La pierre pour le haut, l’eau pour le nord et le bois pour le centre… Et le grand champ séparé en trois pour les récoltes.

Gerheim n’avait pas tout compris comment il avait fait mais demanderait des explications plus tard.

-Exactement ! Sourit l’homme en tapant dans ses mains. Après, nous ici, ben on a quelques problèmes de mortalités notamment liés aux créatures qui suivent la rivière. D’où notre ouverture d’esprit auprès des nouveaux. D’ailleurs, si je vous convaincs d’aller parler au chef pour que vous restiez, ça me plairait beaucoup ! Des jeunes hommes solides comme vous pourriez avoir de beaux héritiers ! En plus, les chevaux sont si rares…

Il baissa la tête un peu honteux. Il reprit vite après.

-Ensuite le centre, le plus agressif de tous. On est persuadé que vous êtes liés à quelques disparitions de chez nous. Votre agressivité ressemble beaucoup à de la xénophobie… Sans vouloir vous vexer ! Dit-il en grimaçant croyant s’être attiré leur colère.

Gerheim fit signe de la main pour qu’il continue.

-Et puis ceux d’en haut. Ce sont les plus résistants d’entre nous. Les plus nombreux aussi. Le travail dans les mines les rend fort. Mais vous le voyez aussi quand ils viennent travailler dans les champs !

Vetalas acquiesça et Gerheim s’étonna qu’un humanoïde arrive à parler tant sans donner l’impression de respirer.

-Bien, allons voir le chef alors ! Demanda l’humain enthousiaste comme s’il s’agissait d’une évidence.

Vetalas, Gerheim et Loriol tinrent une conversation silencieuse par le biais du regard. Le message était clair, ils y allaient prudemment, ils se tenaient prêts à fuir et l’un d’entre eux retournerait auprès des chevaux par mesure de précaution. Le drow fixa Loriol en doutant qu’il comprit ce qu’avait signifié ce rapide échange. Tant pis, ils feraient avec. Les trois compagnons suivirent l’homme autour de la maison.

Ils descendirent un chemin de terre qui menait sur un plus large qui longeait la rivière jusqu’à à un pont menant à l’autre rive. Comme dans le village précédent, les maisons se ressemblaient toutes. Sans étage, étendues et la même matière argileuse. Gerheim prit alors conscience de la puissance du différend qui séparait les trois villages. Le troc devait être si restreint qu’ils n’usaient pas le bois reçu du village du centre pour en faire des maisons d’où l’impossibilité pour eux de construire quelque chose de solide à étages.

Tout le village était construit le long de la rivière, il y avait des maisons sur chaque rive, organisées en trois à quatre rangées. Gerheim comprit immédiatement que l’intérêt était stratégique : plus ils étaient autour de l’eau, moins était possible le fait que quelqu’un en dérobe.

Bien que l’heure fût encore matinale, le village était pratiquement vide. Gerheim vit néanmoins des enfants curieux les observer des seuils des maisons pour s’enfuir par la suite par les chemins parallèles.

Rapidement, des gens arrivèrent de tous côtés mais la troupe de curieux la plus importante les attendait devant une maison juste avant le pont. Tout le village devait être là car il y avait autant de gens autour de la maison que sur le pont que sur l’autre rive en face.

-Je retourne auprès des bêtes, glissa le drow à l’oreille du noble.

Le vampire acquiesça, il était mieux que les humains ne demandent pas à voir son visage. Gerheim laissa Vetalas et Loriol seuls et s’éclipsa parmi la foule comme s’il était l’un d’eux. Alors qu’il était sorti du compact rassemblement d’humains, on le tira par la manche. C’était le même homme qui les avait conduits jusque-là et dont il ignorait encore le nom.

-Vous partez déjà ? S’étonna-il ?

-Non, dit immédiatement l’elfe, je vais juste vérifier quelque chose aux chevaux et je reviens. Un plan surtout.

-Ah ! Fit l’autre en se grattant le menton. Si vous voulez, ma maison est juste à côté et mon plan sera peut-être plus précis que le vôtre !

-Bien, concéda Gerheim.

Après tout, il avait peut-être raison, son plan lui apprendrait sûrement des choses qu’ils ignoraient. Ils marchèrent silencieusement jusqu’à la maison où Gerheim en apprit autant sur le paysage qu’à l’aller. L’humain ouvrit la porte de la maison et entra laissant à l’éclaireur le soin de le suivre. Comme l’elfe ne le voyait plus, il mit une main sur la garde de son épée en entrant dans la maison. Il dut se faire des illusions car l’homme avait déjà déployé une carte sur une des deux tables de la pièce. Il y avait un grand tapis, une demi-douzaine d’armoires de terre, des plantes décoratives ainsi que de grands pots. Gerheim se demandait comment ils pouvaient bien faire lors des fortes pluies.

Avant de s’appuyer sur la table pour regarder la carte, Gerheim nota les issues possibles et tout ce qui pouvait lui servir de rempart. Il avait également sa broche pour le sortir d’affaire. En voyant le dessin sous ses yeux, le drow se demanda ce qu’il faisait alors ici. C’était une carte des trois villages et des reliefs les plus proches. Tout ce qu’on pouvait voir à l’œil nu.

-Ca ne m’est d’aucune aide, dit en soupirant le drow.

L’homme parut vexé qu’on doute de l’utilité de sa carte.

-Il n’y a même pas la mine d’indiquée ! Lança Gerheim dans l’espoir de justifier sa motivation décroissante.

-Quelle mine ? Répondit l’humain. Ah, je vois ! C’est que personne l’exploite depuis des siècles ! Ca doit d’ailleurs être la seule raison de notre présence ici. Mais depuis que le gisement s’est tari, je me demande bien ce qu’on fait encore là !

Gerheim se mit à penser qu’ils n’avaient sûrement pas d’autre option que de mourir dans ce trou perdu.

-La dernière personne à m’en avoir parlé, c’est mon grand-père ! Cela fait…

Le drow ouvrit de grands yeux sous sa capuche, sa dernière envie était vraiment de l’entendre monologuer.

-Il n’y a rien d’enterré par ici ?

En effet, la question de Gerheim était légitime. La dernière phrase du parchemin mentionnait quelque chose qui se trouverait caché, comme sous terre comme le pensait-il. Sans le bout de Vetalas, il ne pouvait pas être bien plus précis.

-Comme quoi ? Les corps des gens morts ?

-Non, répondit Gerheim exaspéré, plutôt comme des temples ou d’anciennes forteresses.

-Il y aurait bien le lac ! Dit l’homme doucement en haussant les épaules. Il se trouve de l’autre côté des montagnes. Avant c’était une vallée où y avait un autre village mais une grande tempête l’a un jour recouvert par les flots. Ils s’y attendaient d’ailleurs parce qu’ils avaient tout construit en pierre et chaque bâtiment était relié les uns aux autres. Le problème c’est qu’ils avaient jamais pensé à comment sortir. Ils ont dû tous mourir là-dessous.

Gerheim espérait qu’il ne faudrait pas entrer dans ce labyrinthe aquatique. L’humain ne paraissait pas affecté par ce qu’il disait comme s’il s’agissait d’une blague qu’on se racontait les veillées bien arrosées.

-On dit un soir qu’on aurait aperçu un survivant, il y aurait peut-être une entrée secrète !

-Et cette source est fiable ? Demanda le drow intéressé.

-Le moins possible ! C’est une légende ! Je suis même pas sûr que ce n’était pas aussi une légende pour mon grand-père d’il y a quinze générations ! Je suis d’ailleurs même pas sûr que cette ville a existé ! Et encore moins le lac ! Le plus loin que je suis allé, c’est dans les champs pour travailler et faire du troc.

Gerheim essaya de tirer encore quelques informations à l’humain pendant une quinzaine de minutes mais il semblait avoir fait le tour. Vetalas demanda congé et l’homme le laissa enfin tranquille. Il devait aller s’assurer que ce lac existait bien et s’il avait un moyen de descendre sous les eaux chercher le médaillon. Il était en train de détacher un cheval quand il entendit une voix le héler.

-Alors, tu n’allais même pas prévenir les copains du départ ?

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Kroxigor
Oui, je vois ce que tu veux dire, je vais en rajouter un coup avec les trois villages, c'était prévu de découvrir des nouveautés de vie ( forcement négative, c'est l'époque tongue.gif ) avec les trois villages dans lesquels ils vont arriver

Chose promise, chose due :sorcerer: Le passage des villages avec leur "background" ( je sais pas si on peut utiliser ce mot pour le contexte ) est sympathique, et je trouve assez humoristique ( même si c'est pas forcément le but rechercher ).

On voit aussi Gerheim qui reprend de l'importance avec ce chapitre. Il obtient quelques informations, une piste ( sérieuse ? :sorcerer: ) pour le recherche du médaillon.

Par contre une question : s'il n'y a plus de mines depuis longtemps, comment font ils encore du troc ? Et pourquoi les gens du Nord sont ils encore forts etc...?

Un chapitre au dessus des derniers, plus plaisant à lire. J'adore :sorcerer:

La suite :sorcerer:

Kroxigor

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Perso, ça me dérange pas si Vetalas reste méchant: ça fait anti-héros, le gars que l'on aime haïr... dont on suit les aventures en espérant qu'il s'en prenne plein la gueule... qui nous fait croiser les doigt pour qu'il lui arrive des bricoles, mais qui s'en sort quand même, ce qui nous fait attendre la suite qui pourrait enfin sonner sa fin... comme J.R., quoi (oui, j'ai regardé Dallas... :sorcerer: et le zigue s'en est sorti jusqu'au bout, ce qui ne m'a pas empéché d'espérer)

-Il ne me semble plus si judicieux d’entrer en contact avec les aborigènes locaux… Commença Vetalas. Depuis les joueurs de machettes, j’ai comme quelques doutes.
Et puis, on peut être méchant et avoir du style...
Une tête de femme assoupie apparut en même temps qu’un volet de l’étage s’ouvrit. Les trois firent halte en attendant réaction. Celle-ci ne se fit pas attendre et elle se mit à crier tout en refermant le volet dans un bruit sourd. Interloqués par cette réaction disproportionnée, les voyageurs restèrent sur place alors que le village s’animait.

-On ferait mieux de partir, proposa Gerheim en commençant à faire reculer les chevaux.

-Allons, s’avança à l’inverse Vetalas, ils ne peuvent pas être bien méchants.

Une !!! Foule !!! En colère !!! Une !!! Foule !!! En colère !!!
A peine avait-il dit ça que les premières silhouettes passèrent le coin d’un bâtiment. Gerheim se trouvait entre deux maisons, celle sur sa gauche était celle de la femme qui avait déclenché l’alarme. Il sortit du passage en direction de la forêt pour voir que plus loin, on tentait également de les contourner. Il leva son arbalète en hauteur pour tirer et le carreau tomba à leurs pieds ce qui les freina net. Ils étaient à une centaine de mètres. Armés des fourches et de haches, ils paraissaient décidés à se battre même sans formation de soldats. Pas une seule épée n’était visible.
Yeepee !!!
Gerheim essaya de tirer encore quelques informations à l’humain pendant une quinzaine de minutes mais il semblait avoir fait le tour. Vetalas demanda congé et l’homme le laissa enfin tranquille. Il devait aller s’assurer que ce lac existait bien et s’il avait un moyen de descendre sous les eaux chercher le médaillon. Il était en train de détacher un cheval quand il entendit une voix le héler.

-Alors, tu n’allais même pas prévenir les copains du départ ?

Faut pas le prendre mal...ils auraient fait pareil... :sorcerer:

Comment va-t-il se justifier ???

Vivement la suite !!!

Gerheim regarda Loriol. Il semblait du même avis mais si jamais il n’approuverait publiquement une décision du noble.
"même si", ou "mais".
Une partiedu village sur un terrain
...
Ils arrivaient une fois de plus à couvert des maisons si bien qu’ils furent rapidement derrière l’une d’elle
"elles".
-Bous êtes là pour une transaction ? Demanda réjouit l’humain.
J'hésite: typo, ou accent du "brave fermier" ??? "réjoui".
Personne ne l’interrompit durant son monologue tant le scénario qu’il inventait serait meilleur que n’importe quelle excuse qu’il pourrait concevoir.
"... qu’ils pourraient concevoir", non ?
Gerheim prit alors conscience de la puissance du différent
C'est pas "différend" ?
Bien que l’heure fut encore matinale
Subjonctif.
Alors qu’il était sorti du compact rassemblement d’humain
Accord.
C’était le même homme qui les avait conduits jusque là
C'est pas "jusque-là" ?
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Hop me voici :)

Après avoir tenté de rentrer en contact avec le village du centre, les amis sont chassés et doivent fuir vers le village où se situe la rivière. Arrivés sur place, ils seront bien accueillis et Gerheim découvrira une piste pour le médaillon qui serait sous un lac.

Chapitre 64

Vetalas avait les bras croisés et tapait doucement du pied en attendant la réponse de l’elfe noir.

-Que faites-vous ici ? Ne trouva l’intéressé qu’à dire.

-Ta mère t’a jamais dit que c’était mal poli de répondre à une question par une question ? Le regarda méchamment Loriol.

-La vérité est que nous avons rencontré le chef du village. C’était un vieillard qui tenait à peine sur ses jambes, bien loin de l’idée que je me faisais de lui.

C’était la vérité, Vetalas avait d’abord cru que l’homme qu’on lui présentait était une sorte de momie. Il n’en avait jamais vu personnellement mais son second père lui avait exploré quelques tombes en contenant. Elles étaient maigres, ridées, figées et en décomposition. Vetalas avait trouvé en le chef du village un exemplaire vivant très ressemblant. Le détail était à tel point poussé qu’il lui fallait deux hommes pour l’aider à marcher et qu’il était pratiquement sourd.

-Il nous a parlés de la transaction de demain en pensant que nous étions venus négocier. Cela en devenait lassant et j’ai légèrement réduit le monologue outre-tombe… J’ai déjà assez donné de ce côté-là. Nous avons décidé de revenir simplement plus tard.

Loriol acquiesça de la tête son histoire après que Gerheim l’eut fixé. Comme si sa crédibilité pouvait être mise à l’épreuve. Vetalas s’avoua juste après que c’était une réaction normale et qu’il en aurait fait de même à leur place. Le drow n’avait néanmoins toujours pas répondu à la question initiale.

-Eh bien, cette réponse ? Déclara le noble. Tu nous la donnes ou tu vas la faire par charade ?

L’éclaireur se retourna vers son destrier et réajusta la selle. Vetalas crut qu’il avait mal entendu mais au moment où il allait en remettre une couche, l’elfe répondit.

-J’ai une piste et je voulais en vérifier sa tangibilité.

-Evidemment ! Répondit Vetalas. Nous connaissons tous ici ton altruisme légendaire.

-Tu pars pas sans nous, grogna Loriol.

Le lycanthrope avait bien résumé. Joignant le geste à la parole, Vetalas retroussa ses manches et se hissa sur son cheval malgré ses riches vêtements, symboles de son statut, le gênant.

-Il serait peut-être temps de chevaucher vers la rivière afin de remplir nos outres et faire boire les chevaux, non ?

Gerheim trouva l’idée sensée car il dirigea son destrier vers le courant d’eau. La véritable raison qui l’avait poussé à dire ça fut que Vetalas avait envie de se laver et prendre soin de lui. Il se sentait crasseux et ses cheveux emmêlés le gênaient constamment. Il était encore loin de la touffe hirsute et de la barbe de plusieurs semaines de Loriol mais il ne tenait pas à ressembler, comme ce dernier, à un loup même non transformé. Vetalas sourit à sa propre blague.

Pendant que les chevaux s’abreuvaient et que Gerheim déchargeait ses affaires pour les mettre sur un autre animal, Vetalas s’assit sur un rocher et défit ses chausses. Ils étaient au pied d’une paroi rocheuse de plusieurs dizaines de mètres de haut dont le courant fluvial provenait de la base. Sur l’autre rive, une maison, maintenant vide, s’attachait au mur rocheux. Vetalas ne pensait pas que, comme ils étaient considérés du centre, ils eurent vraiment la permission d’utiliser la ressource clé de ce village pour le troc : l’eau. Au diable les règles… pensa-t-il avant de tremper son pied dans le liquide.

Vetalas l’eut à peine fait qu’il le retira aussi sec. L’eau devait provenir de la fonte des neiges en montagne car elle ne devait pas faire plus de quelques degrés. Il se rappela alors cette menace qui pesait sur eux. Représentée par de hauts nuages gris, l’hiver n’avait jamais semblé si proche. Par chance, le temps froid des jours passés avait battu en retraire après l’apparition d’un court vent chaud du sud. De plus, la demi-cuvette montagneuse dans laquelle ils se trouvaient protégeait bien du vent.

Le vampire prit ses propres gourdes et les remplit. Il les coincerait sous des couvertures pour qu’elles prennent quelques degrés puis il s’en servirait pour se nettoyer. Il soupira d’ennui. Vivement qu’il récupère son médaillon, pensait-il en se laissant distraire par le bruit saccadé de l’outre qui se remplissait. Il reviendrait dans sa chère ville et prendrait le pouvoir sans que quiconque ne puisse l’arrêter. Ensuite, il viserait peut-être plus grand… Beaucoup plus grand. La vision de Loriol se penchant pour remplir une gourde lui donna une idée. Il claqua du doigt et fit un mouvement de main comme s’il poussait quelque chose.

A une vingtaine de mètres de là, le loup chuta dans l’eau frappé par la poussée magique. Vetalas étouffa son fou rire en grimaçant et tournant la tête ailleurs. Loriol était tombé à un endroit où il avait pied et il se releva en un éclair en montrant les dents. L’eau lui arrivait à la taille mais il ne semblait même pas avoir froid. Evidement, il baissa sa garde soupçonneux quand il vit que les deux seules personnes qui auraient pu faire ça étaient toutes les deux loin de lui.

Gerheim jeta un regard vers lui comme s’il se doutait de quelque chose. Vetalas haussa des épaules en se pinçant les lèvres. Il tourna rapidement la tête en continuant de remplir ses outres avant de se mettre à mourir de rire. Loriol s’extirpa de l’eau en marmonnant et quand il s’ébroua, Vetalas eut une nouvelle fois la confirmation de ses origines canines.

Vetalas enfila ses bottes et grimpa sur son destrier maintenant que Gerheim avait terminé d’équiper un nouveau cheval. Il se rendit alors compte qu’il ne savait pas où aller. Il se tourna alors vers le drow.

-Et désormais ?

-De l’autre côté de la montagne, il devrait y avoir un lac.

-Un lac ? Reprit étonné Vetalas. Que diable va-t-on faire vers un lac ?

-Il n’y a qu’un col à ce que je vois, fit Loriol qui s’était rapproché d’eux, il doit être controlé par le dernier village.

Vetalas réfléchit. L’humain du village précédent avait dit que ceux du centre étaient les plus agressifs alors que ceux du haut les plus forts. Ils seraient sûrement bien accueillis, enfin il l’espérait.

-Ton morceau de phrase, quel est-il ? Demanda Gerheim en se tournant sur son cheval.

-Quand dessous enfin vous serez…

-… et avec les deux clés vous pourrez y accéder.

Loriol les fixa circonspect.

-Je ne suis pas bien intelligent mais je crois qu’il vous en manque un bout !

Le loup avait raison sur les deux parties de sa phrase. L’elfe noir avait oublié un bout de ses phrases et ils devaient y aller en aveugle. Ils avaient juste appris que c’était quelque chose d’enterré et qu’il leur fallait deux clés.

-Je ne suis pas celui qui a oublié ! Se défendit Gerheim.

-Bien sûr… Le sonda Vetalas. Ce n’est pas moi non plus ! Je suis sûr et certain de ce que je me souviens.

-Tu es humain, il n’y aurait rien d’honteux à ce que ta mémoire te fasse défaut…

-Attends, attends ! Ecoute ! Fit Vetalas en posant une main sur son oreille comme s’il avait entendu quelque chose. C’est le bruit de la conspiration que j’entends là ? Ma mémoire n’a pas flanché alors que peut-être toi…

Ces accusations furent suivies d’un grand silence où le groupe avança au ralenti et où chacun évita de se regarder.

-Suivons la piste du lac alors… Proposa le loup pour détendre l’atmosphère.

Vetalas suivit le groupe, irrité, sans même un coup d’œil pour l’autre cavalier. Une poignée de minutes plus tard, une pluie dense commença à tomber. Il y aurait fait plus froid, ce seraient des flocons qui auraient été en train de tomber… Pensa Vetalas en se tirant de ses rêves moroses. Il regarda ses vêtements se détremper en se maudissant de ne rien avoir pour se protéger. La seule chose qui le consola fut de savoir que la douche était maintenant inutile. Ses cheveux se firent plus compacts puis la poussière se fut, libérant ainsi sa chevelure.

La pluie frappait de plus en plus fort le sol, le transformant en bourbier et empêchant Vetalas d’entendre les propres pas de sa monture. Le bruit était vraiment fort et pareil à celui que pourrait faire des enfants tapant avec des morceaux de bois sur des instruments de cuisine en métaux. De plus, la vision avait également largement diminué. Loriol regardait le ciel avec une expression béate et seul Gerheim ne se trouva pas surpris par la véritable douche qui les réduisait à l’état de sourds et aveugles. Loriol baissa la tête et se remit à marcher le long de la base de la montagne. Vetalas trouva l’initiative raisonnable. Plus loin ils seraient du village du centre, plus de chances ils auraient de rester en vie.

Le loup-garou mit du temps à trouver le sentier qui menait au col, par le dernier village. En effet, le chemin était désormais une petite cascade de boue qui charriait cailloux et petites branches. Le sentier montait progressivement, encadré de chaque côté par des hautes herbes. Plus loin, le chemin plongeait dans un bosquet sur une centaine de mètres. Après ça, Vetalas pouvait voir que le sentier suivait le flanc de montagne, le contournait et disparaissait derrière. A priori, pour accéder au col, il fallait se rendre sur l’autre flanc de montagne. Vetalas claqua des dents. Il se rendit compte qu’il était en train de mourir de froid. Il souhaita la nuit rapide afin de pouvoir s’éteindre et ne plus rien ressentir. C’était un magnifique temps pour lui, créature de la nuit et faible esclave du jour. Il s’envolerait et irait lui-même voir si le lac était là.

La pluie redoubla d’effort et malgré cela, les deux cavaliers suivirent la forme solitaire qui les guidait. Loriol ne semblait pas se soucier du mauvais temps et avançait sans se laisser démonter. Les chevaux entrèrent dans les hautes herbes, têtes baissées. En effet, les herbes solidifiaient le sol et le maintenaient en place. Il était plus prudent d’éviter le sentier où la coulée de boue sévissait. Ils récupérèrent le chemin plus haut dans la forêt où ils furent plus à l’abri qu’auparavant. Vetalas n’avait pas la moindre idée de l’heure, les nuages gris créaient une obscurité et une ambiance se rapprochant de celles de la nuit.

Vetalas baissa la tête et calma sa respiration. Ses pensées lui avaient donné une idée. Il bloqua son souffle et se sentit vider les étriers. D’un coup de langue, il sentit sa mâchoire changer et ses deux canines pousser. Les deux ailes noires claquaient sombrement et furieusement dans le vent. Son visage ne changea, quant à lui, pratiquement pas. Vetalas sourit en plongeant dans la vallée qu’ils venaient de quitter. Quand le soleil était absent, même caché, il retrouvait ses pouvoirs. Cela semblait proportionnel à la clarté journalière. Cela était un grand avantage pour lui qui pouvait contrôler au mauvais temps. Le problème était qu’en temps légèrement couvert, il n’aurait pas assez de pouvoir pour accentuer ces nuages et alourdir le temps en sa faveur.

Il comprit donc qu’à l’ombre, dans des grottes ou encore des chambres obscures, il récupérait en puissance. Vetalas ferma les yeux et laissa les ondes qu’émettait son corps le guider. Il y voyait comme en plein jour bien que sans couleur.

La pluie gênaient néanmoins beaucoup ses ondes qui le faisaient voir par saccade. Les formes étaient cependant très reconnaissable. Vetalas vit alors les hommes du centre en pleine activité. Certains coupaient des arbres tandis que d’autres replantaient après leur passage. Le vampire vola dans tout le village, très près du sol et à une vitesse effroyable. Vetalas trouva rapidement ce qu’il cherchait, une forme courant d’une bâtisse à une autre. On ne le ridiculisait pas et on ne le faisait pas fuir comme un vulgaire voleur. Cette personne payerait pour les autres.

Vetalas l’attrapa par le col et la souleva comme une vulgaire poupée. Maintenant qu’il avait sa drogue, il se moquait bien de sa conscience. Le vampire avait vraiment envie de sang humain mais il était encore sensé pour ne pas laisser de trace derrière lui. Chaque village pensait qu’ils venaient d’un autre et si jamais l’inquisiteur passait par ici, il n’aurait pas de piste alors que s’il laissait une trace de dent… Il aurait été évident que l’homme de foi comprendrait. Vetalas volait toujours au travers des rues chargé de la personne étrangement calme.

Tout changea quand cette personne se mit à crier. Vetalas redressa son vol alors qu’ils fonçaient droit sur une maison. Le mort-vivant lâcha sa charge contre la maison. Le corps tourna, défonça le balcon ainsi que la porte-fenêtre juste derrière. Vetalas alla se poser juste à sa suite de façon bien plus contrôlée. La personne était allongée de façon étrange contre une armoire de très belle facture. Une large plaie à la tête lui faisait perdre beaucoup de sang. Le vampire s’assit de ce côté et absorba le liquide carmin. Une fois cet encas achevé, Vetalas se lécha les mains et s’envola par la fenêtre pour se rendre au lac. Il laissa derrière lui un corps vidé de son sang et une chambre se dotant d’une nouvelle ouverture sur l’orage extérieur.

@+

-= Inxi =-

PS : Dans l'Ascension d'un Héros, à ce moment ci, on était au moment où Neldirage retournait en ville après en avoir été chassé.

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité chaos rulez

mmmh vetalas qui laisse des traces c'est pas très subtile sa

quand l'inquisiteur vas voir un crp vider de son sang mais sans sang autour il vas se poser des questions selon moi.

mais la hors contexte inxi ta prochaine histoire vas t'elle être celle des enfants de neldirage???

alors vivement lka suite pour decouvrir le prochain village!!!

cio from quebec

chaos rulez e semaine de relache B) B) B)

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C'est vrai j'aurais dû être plus explicite ! Dans ma vision de la chose, tout est internalisé dans la ville. Champ (pas dit), moulin (dit), etc. Ce qui donne des villes assez étendues mais je retravaillerai la description pour ça. Ca sera mieux !

Ah je me disais aussi que devait yavoir un truc dans le genre... Mouerf, pourquoi pas même si je reste moyen-convaincu :clap: .

(et l'aurai fallu le dire surtout :P )

Sinon ça continue, sympa la géopolitique de jardin avec tes trois villages :wub: .

Espérons que la rencontre avec le troisième village sera fructueuse :huh: .

Modifié par the rabbit
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Vetalas avait trouvé en le chef du village un exemplaire vivant très ressemblant

C'est vraiment dommage :huh: : tu devrais relire à voix haute pour éviter ce genre de faute :P

Continue :clap: , c'est vraiment bien fait. Les dialogues sont très très très bien fait : on les entendrait presque !!!

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-Et bien cette réponse ? Déclara le noble. Tu nous la donnes ou tu vas la faire par charade ?
Tant que c'est pas une charade à tiroirs... :P (les connaisseurs comprendront)
Le vampire vola dans tout le village, très près du sol et à une vitesse effroyable. Vetalas trouva rapidement ce qu’il cherchait, une forme courant d’une bâtisse à une autre. On ne le ridiculisait pas et on ne le faisait pas fuir comme un vulgaire voleur. Cette personne payerait pour les autres.

Vetalas l’attrapa par le col et la souleva comme une vulgaire poupée. Maintenant qu’il avait sa drogue, il se moquait bien de sa conscience. Le vampire avait vraiment envie de sang humain mais il était encore sensé pour ne pas laisser de trace derrière lui. Chaque village pensait qu’ils venaient d’un autre et si jamais l’inquisiteur passait par ici, il n’aurait pas de piste alors que s’il laissait une trace de dent…

L'ordure dans toute sa splendeur... :clap:

On va bientôt voir le dernier village:

Vivement la suite !!!

-Ta mère t’a jamais dit que c’était mal poli de répondre à une question par une question ? Le regard méchamment Loriol.
Je dirais qu'il manque une lettre ?
C’était un vieillard qui tenait à peine sur ces jambes
"ses".
Le drow n’avait néanmoins pas toujours pas répondu à la question initiale.
...
-Et bien cette réponse ?
C'est pas "Eh bien, cette réponse ?" ?
la demie cuvette montagneuse
"demi-cuvette".
L’humain du village précédent avait dit que ceux du ventre étaient les plus agressifs
Fait exprès ?
ce serait des flocons qui auraient été en train de tomber
"seraient", non ?
plus de chance ils auraient de rester en vie
Pluriel, non ? Modifié par Gemini Dragon
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Invité Kroxigor

Encore un bon chapitre, j'adore toujours autant tes descriptions et mention spéciale aux dialogues qui sont particulièrement réussi dans ce chapitre. :P

Maintenant qu’il avait sa drogue, il se moquait bien de sa conscience.

Aura-t-on droit à une nouvelle crise de sa part? Ca permettrait à Gerheim ( et Loriol ) de connaître une de ses faiblesses. Du cou il a quand même pas été très subtil.

Une question, j'ai peut être mal lu, mais c'est dans quel village qu'il est allé chercher sa victime?

Bientôt le dernier village :huh:

La suite :clap:

Kazakh

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ais c'est dans quel village qu'il est allé chercher sa victime?

Celui du centre vu qu'il dit à un moment qu'il a pas aimé être chasser comme un voleur ^_^

Le village de la rivière se montre plus pacifique et plus sensible à leur arrivée. Les trois compagnons se font passer pour des habitants du centre et se dirigent vers le village des montagnes pour passer le col menant à un lac qui aurait recouvert une ancienne vallée habitée.

Chapitre 65

Loriol continuait de marcher sous la pluie qui battait autour de lui. Ses cheveux déviaient la majorité de l’eau sur ses habits qui perdaient de plus en plus leur saleté. Le loup-garou n’entendit ni ne sentit le vampire partir et revenir. Le mort-vivant, de nuit, n’émettait aucune odeur et la pluie était une vraie calamité pour tous les sens.

-Le lac est bien là ! Réussit à crier l’homme d’outre-tombe.

Loriol se retourna et vit que Gerheim en avait fait de même. Le vampire était à peine revenu à sa forme humaine et aucun des deux protagonistes ne parut utile de demander d’où il tirait cette information. Ils devaient donc continuer la route qu’ils avaient prise en direction du col. Entre deux gros sapins, le sentier montant se stabilisait et se séparait en deux tout en redescendant à droite et à gauche. Malgré la pluie, il y avait des signes forts qui montraient que les humains utilisaient la route de droite. Sol dépourvu d’herbes, branches absentes de la route, peu de cailloux… Ce fut autant de signes qui le firent se diriger par là.

Loriol trouvait ça assez surprenant car cela semblait être la route qui changeait de flanc de montagne plutôt que celle qui montait au village. Il suivit néanmoins son instinct et repartit à foulées prudentes en direction du col. Ils serpentèrent ainsi quelques temps à travers les bois, les pentes et les sentiers longeant falaises et précipices. Au final, ils se dirigèrent en haut d’une colline et eurent un aperçu de ce qui les attendait. Ils devaient faire demi-tour car cette colline n’était autre qu’un cul-de-sac en forme d’éperon rocheux. Il leur fallait redescendre sur une route sous-jacente et suivre la base de l’éperon rocheux jusqu’à un pont qui enjambait un précipice.

De l’autre côté, un village s’était loti sur une large corniche. Ce dernier était bâti contre une falaise d’une trentaine de mètres de haut. Cette masse rocheuse plongeait de l’autre côté dans le vide. Autour du village, un gouffre impressionnant le ceinturait comme si une entité supérieure avait découpé ce trou en suivant la forme de la ville. Loriol n’arrivait pas à bien voir d’autres détails. La nuit était en train de tomber et la pluie battante n’arrangeait rien. Vetalas et Gerheim l’avaient encadré de leurs montures qui semblaient rechigner à voyager par un temps pareil.

-Allons-y, fit Loriol.

-Non, firent à l’unisson les deux autres.

-Il y a deux tours au bout du pont, expliqua Vetalas en regardant en biais Gerheim comprenant que l’éclaireur était quand même assez doué.

-Comment on fait alors ? Demanda Loriol.

Lui, il avait comme idée de courir, de prendre d’assaut les deux tours de garde et d’éliminer les guetteurs avant qu’ils ne donnent l’alarme. Les deux autres mirent au point un plan un peu plus pacifique que le sien.

-Crois-tu que tu puisses un peu accentuer tout ça ? Demanda Gerheim en fixant le pont.

Vetalas sourit et leva les yeux au ciel. L’instant d’après, la pluie devint encore plus violente. Loriol pensait déjà avoir atteint le maximum… L’eau tombait désormais en continue. Loriol n’essaya même pas de parler tant le vacarme était puissant. Le bruit de l’eau ricochant sur la pierre et répété par les échos des gorges profondes produisait un son effroyable. Loriol se demanda ce qu’il se passerait si un orage éclatait. Cela devait vraiment être l’enfer de vivre près de ce col.

Loriol ne fit pas dans le détail et sauta de la falaise. Il se retourna et s’accrocha aux parois et aux plus gros rochers. En quelques instants, il fut en bas sur la piste. Les deux autres, avec les quatre chevaux, devraient faire tout le tour et redescendre le long de la protubérance rocheuse qui leur avait servi de perchoir. Loriol traversa le pont en courant. Même au bout du pont, il ne distinguait qu’avec difficulté les deux tours de pierre qui se situaient à une dizaine de mètres de là. La pluie formait un rideau gris opaque et le martèlement du pont de bois donnait l’impression qu’une armée de rongeurs le traversait au pas de course. L’eau formait une petite couche fine sur les lattes de bois serrées et tombait ensuite dans le vide en une cascade perpétuelle.

Loriol avança à travers le village déserté. Les maisons étaient toutes faites de pierre et allaient d’un à trois niveaux. La pluie ruisselait le long des murs sans parvenir à entrer dans les demeures. Les cheminées étaient surmontées d’un morceau de bois en flèche afin d’éviter que les gouttes ne s’infiltrent dans le conduit et n’éteignent le feu. La fumée qui sortait de celles-ci se perdait ensuite dans les airs se confondant rapidement avec le déluge qui s’abattait sur le village. Loriol s’approcha de la paroi rocheuse sur laquelle prenaient appui des maisons.

Il semblait y avoir des torches tout autour du village. Il en avait également vu tout le long du pont mais comme celles-ci, la pluie les avait éteintes depuis longtemps. Le rassemblement de maisons était désormais plongé dans l’obscurité la plus complète. Loriol traversait en courant les rues et se fit rapidement un plan de situation. Il y avait deux parties distinctes, celle de la ville elle-même et dans la roche un réseau de grottes qui s’enfonçait dans cette dernière. Loriol retourna ensuite au pont le plus vite possible.

Il passa par les toits, la prudence était de mise. Son flair étant brouillé par cette odeur de terre mouillée, il n’aurait pas pu dire si des gens rodaient dans le village. Cela était peu probable mais Loriol n’était pas prêt à s’en assurer. Il venait de sauter par-dessus un toit de pierre pour amortir sa chute sur un autre plafond rocheux quand il aperçut du mouvement dans l’une des grottes. Trois personnes s’apprêtaient à en sortir. Deux hommes et une femme. Loriol vit que les habitants de la rivière n’avaient pas totalement tort. Les deux hommes ressemblaient à des mineurs et en avaient la carrure. Des corps athlétiques et imposants. La femme était beaucoup plus svelte et des mèches blondes sortaient de sa capuche.

Ils portaient tous les trois de grosses capes de fourrure les couvrant de la tête aux pieds. L’un d’eux sortit la tête de la grotte et regarda en direction du ciel. Il se retourna vers ses deux compagnons en maugréant sûrement quelque chose. Les deux autres s’avancèrent et le troisième se mit à trotter avec eux jusqu’à une maison plus excentrée du centre du village. Loriol reprit sa course vers l’entrée du village. Ses pieds foulèrent la roche d’un toit avec prise ce qui évita une chute plus que possible avec ce temps.

Loriol arrivait dans le dos d’une des tours. Il sauta dans la rue plus bas et rejoignit ses compagnons qui venaient d’arriver. Ils ne parurent pas surpris mais Loriol vit néanmoins que Vetalas repliait ses ailes qu’il avait déployées en partie et que Gerheim remettait son épée au fourreau. Comme il ne servait à rien de parler, Loriol leur fit signe de le suivre. Vetalas jeta un regard vers les deux tours de chaque côté mais renonça à lever la tête tant les gouttes d’eau dans les yeux le gênaient. Le loup guida ses amis à travers tout le village et arrivèrent rapidement de l’autre côté sans que quiconque ne paraisse les remarquer.

De l’autre côté du village, il y avait une longue pente en herbe qui descendait jusqu’à une autre vallée… Enfin ils le supposaient car ils ne voyaient pour l’heure pas grand-chose. Loriol commençait à se lasser de toute cette pluie même si Vetalas paraissait avoir retiré son propre pouvoir sur le temps. Le loup-garou s’engagea dans le dénivelé et les deux cavaliers en firent de même à vitesse réduite. C’était moins dangereux qu’auparavant car l’herbe avait le mérite de colmater le terroir mais les fers des chevaux pouvaient à tout moment déraper et emmener matériel et cavalier au sol.

Loriol prit donc encore une fois de l’avance sur les deux autres pour partir en éclaireur. Après avoir dérapé en bas, il freina sa chute en plein dans une flaque qui n’accentua même pas son état. Il se releva rapidement et remarqua la vaste étendue d’eau qui lui faisait face. C’était un lac au beau milieu des montagnes dont leurs flancs mêmes servaient de rivages. Il y avait juste deux plages de part et d’autre de sa position. Elles s’étendaient sur une centaine de mètres puis laissaient place ensuite à un enchaînement de groupes rocheux de toutes les formes. Sans faire de l’escalade, il serait impossible pour eux de continuer dans ces voies-ci avec les chevaux. Loriol se demandait bien pourquoi venir jusqu’à ce cul-de-sac.

Loriol avança et s’enfonça dans un trou d’eau jusqu’à la taille. A priori, les intempéries avaient élevé de manière significative le niveau du lac. Loriol poursuivit son mouvement et se trouva avec de l’eau jusqu’au mollet avant d’avancer encore et de se retrouver encore une fois mouillé jusqu’aux hanches. Le loup-garou abandonna sa recherche d’un passage, ça devenait bien trop profond. Il faisait complètement nuit et il voyait à peine d’où il était venu. Autour de lui, l’eau ricochait furieusement créant des petits remous qu’il sentait à peine. Il fit demi-tour et atteignit Vetalas et Gerheim qui suivaient son chemin. La pluie s’étant calmée, ils purent converser bien qu’ils durent forcer un peu la voix.

-Il faut nous arrêter ! Lança Loriol assez fort pour être entendu. Le lac est droit devant mais les eaux ont monté, on ne verra rien avant demain.

-Arrêtons-nous pour la nuit, un peu de repos et de chaleur ne nous fera pas de mal ! Conseilla Vetalas ce à quoi Gerheim ne pouvait qu’acquiescer sachant que c’était le seul des trois à ressentir le froid qu’il faisait.

Loriol était content d’être en sa condition plutôt que dans celle de l’elfe noir. Il en avait presque de la peine... Il en aurait eu si la santé de l’elfe noir l’avait importé. Mais le savoir possible mourant d’une infection le laissait plus joyeux que désespéré. Il prit donc tout son temps afin de trouver un médiocre abri. C’était un mur dans un début de falaise, un peu retrait derrière un sapin, où il y avait à peine de la place pour que les chevaux s’y allongent les uns derrières les autres. Loriol ne toucha à rien et laissa Gerheim s’occuper de la logistique pendant que lui retournait vers l’eau.

Une fois sur place, Loriol marcha sur la plage jusqu’aux premiers rochers et sauta sur l’un d’eux à une dizaine de mètres de là. Le loup-garou sonda la surface de l’eau pour y trouver un poisson. Les clapotis attiraient les animaux marins comme promesse d’un festin inexistant. Loriol d’un coup de patte en acheva deux qu’il dévora cru sur l’instant. A la première bouchée, il recracha pratiquement tout. C’était un lac salé… Le loup-garou secoua ce qu’il restait de l’animal pour en chasser les dernières gouttelettes. Il termina son festin improvisé et retourna se coucher.

Quand il sauta à nouveau sur le rivage, il put voir Gerheim et Vetalas grimper dans les rochers jusqu’à une grotte de quelques mètres de profondeur. Là, ils s’assirent et Vetalas alluma un feu. Le drow s’adossa à une paroi en croisant les bras et ferma les yeux en profitant de la chaleur. Vetalas resta debout et regarda la forêt. Loriol haussa les épaules et alla jeter un coup d’œil vers les chevaux. Ils étaient épuisés et dormaient déjà sous la corniche. Le loup-garou retourna en direction du lac salé et trouva un arbre adapté à son envie.

Il était pourvu d’un petit tronc mais les pluies avaient dégagé une grande partie de ses racines ce qui constituait une tanière assez correcte. Loriol put même s’allonger tout en long et posa sa tête sur ses mains avant que ses paupières ne se ferment. Il s’endormit comme une pierre dans un sommeil sans rêve. Il fut réveillé le lendemain par les pas de quelqu’un tout près de lui. Il n’eut pas le besoin d’ouvrir ses yeux pour regarder car l’odeur de Gerheim fut bien plus parlante. Loriol s’extirpa de l’arbre sous le regard à la fois amusé et déconcerté du drow.

-La pluie est terminée, en route.

Loriol bâilla à s’en casser la mâchoire puis s’étira en faisant craquer une bonne partie de son dos. Effectivement, le temps n’était pas plus dégagé mais au moins, il ne pleuvait plus. Loriol n’aurait pas pu dire l’heure qu’il se faisait, les nuages modifiaient trop les données pour faire une approximation correcte. Autour de lui, les résineux se déchargeaient lentement des gouttes en les laissant s’échapper une par une sur un sol saturé d’eau. Les flaques stagnaient et le lac qu’on voyait au loin avait retrouvé sa tranquillité.

Loriol suivit l’elfe jusqu’aux animaux qui n’avaient pas été rééquipés. A priori, leur base serait ici lors de leurs explorations.

-Je vois que tu as pris un bain de boue, ce fut agréable ?

Loriol remarqua alors que sa nuit sous l’arbre avait été un peu salissante. Il était couvert de terre de la tête au pied mais cela ne l’importait pas. Au contraire, cela protégeait sa peau contre le froid même si pour l’instant, l’hiver n’était pas assez féroce pour qu’il le sente. Au final, Loriol ne prit pas la mouche de la remarque et se contenta de tourner le dos avec un regard de travers.

-Je fais rien avec lui ! Lança l’homme loup.

-Je m’en doutais… Fit l’elfe.

-Bien ! Puisque la coopération est désormais exclue, partons chacun de notre côté et retrouvons-nous ici dans une heure pour faire un bilan, proposa Vetalas.

Loriol n’avait pas compris tous les mots de la phrase mais il avait saisi le sens principal : il allait chercher quelque chose tout seul. Là lui vint la question.

-Et on cherche quoi en fait ?

Vetalas se tourna vers Gerheim qui ne portait plus sa capuche.

-Il y a une ancienne ville à ce qu’on raconte sous le lac et il existerait une entrée cachée. A nous de la découvrir.

Loriol hocha la tête, il n’avait jamais été aussi proche du médaillon. Il trouverait l’entrée, s’approprierait le médaillon et partirait sans eux. Il prit alors le chemin de l’autre plage. Enfin de l’autre rive car, comme il put le voir, la plage elle-même était maintenant sous les flots. Il fut forcé de marcher au milieu des sapins, comme s’il suivait un marécage. Il serpenta une dizaine de minutes en ne voyant rien d’autre que de la terre et des arbres. Loriol chercha même un instant sous le tapis épineux mais ne trouva rien. C’était chercher une aiguille dans un entrepôt de foin.

Il ramassa deux cailloux plats et s’avança dans l’eau comme la veille jusqu’à la taille. Immédiatement, toute la terre quitta son corps en se dispersant dans l’eau dans un nuage de même couleur. Loriol lança fort son premier caillou qui fit des ricochets avant de couler profondément. Le deuxième suivit le même chemin et le loup-garou compta pour vérifier s’il en avait fait plus. Il prit sa respiration, il n’y avait qu’un moyen pour entrer dans cette ville. Il plongea sous l’eau malgré sa réticence.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité chaos rulez

aaah ils sont toujours ausi solitaires tes protagonismes

j'ai hate de voir ce que loriol vas découvrir

peut-etre une entrée sous-marine

mais durant se temps l'un des deux autre vas avoir trouver l'autre entrée et les deux vont se retrouvée dans la cité sous-marine!!

alors vivement la suite ^_^

ciao from quebec city B)

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Invité Kroxigor

Ah serait-on proche ou notre bien aime Inxi nous mène sur une fausse piste ? :) Dans l'hypothèse qu'ils soient effectivement tout proche de leur objectif j'ai hâte de savoir ce qu'il va arriver à Loriol.

Créatures sous marine ? Entrée secrète ? Ville ?

Sinon, toujours un chapitre de qualité, les descriptions sont sympatiques ( armée de rongeurs sur le pont :D ). Ils sont toujous aussi solitaires, l'entraide ça n'existe pas chez eux :P

Il en aurait eu si la santé de l’elfe noir l’avait importé. Mais le savoir possible mourant d’une infection le laissait plus joyeux que désespéré. Il prit donc tout son temps afin de trouver un médiocre abri

Dis donc le loup garou deviendrait sadique X-/

La suite ^_^

Kroxigor

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-Je fais rien avec lui ! Lança l’homme loup.

-Je m’en doutais… Fit l’elfe.

-Bien ! Puisque la coopération est désormais exclue, partons chacun de notre côté et retrouvons-nous ici dans une heure pour faire un bilan, proposa Vetalas.

Chacun pour soi ??? Il leur fait confiance ???
Loriol hocha la tête, il n’avait jamais été aussi proche du médaillon. Il trouverait l’entrée, s’approprierait le médaillon et partirait sans eux.
Idée que les autres doivent avoir, bien sûr... :blink:

Que vont-ils pouvoir trouver ??? Vont-ils même trouver quelque chose ??? (J'dirais oui, mais on sait jamais: l'Auteur est retors :lol: ) Quels coups fourrés vont-ils bien pouvoir inventer ???

Vivement la suite !!!

Il se retourna et s’accrocha au paroi et aux plus gros rochers.
Accord.
il distinguait qu’avec difficulté les deux tours
Manque une négation.
Loriol s’approcha de la paroi rocheuse sur laquelle prenait appui des maisons.
Quel est le sujet ?
Il en avait également vu tout le long du pont mais comme celle-ci, la pluie les avait éteintes
Pluriel, non ?
les habitants de la rivière n’avaient pas totalement tord
"tort".
un enchaînement de groupe rocheux
Un seul groupe ?
C’était un mur dans un début de falaise un peu retrait derrière un sapin
Manque pas un mot ?
Loriol ne prit pas la mouche de la remarqua
???
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