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Le Médaillon des Quatre


Inxi-Huinzi

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Héhé :lol: On continue dans la lancée !

Les trois se trouvent aux arènes dans différentes postures. Loriol et Gerheim dans les tribunes et Vetalas sur la piste en train de sauver sa vie au même titre que Lieles.

Chapitre 144

Vetalas se remit en garde tant bien que mal en essayant de faire abstraction des milliers de citoyens qui criaient leur mise à mort. Le vampire sourit au public en revenant vers le centre de l’arène, autant garder bonne figure devant la mort. Hors de question que les gens aient une image de lui tremblant de peur. Surtout qu’il serait normalement le dernier à mourir. Effectivement, Vetalas ne prenait pas de risque et restait soigneusement derrière Lieles et ses acolytes afin d’éviter une mauvaise rencontre. Le mort-vivant regarda rapidement le ciel en soupirant. La chance n’était pas de son côté car l’interrogatoire s’étant prolongé tard dans la nuit, il n’avait pas pu régénérer. Il avait quand même subi moins de blessures que l’inquisiteur qui s’était refusé à parler. Vetalas avait rapidement compris l’astuce et avait menti de manière convaincante. Cela n’avait pas empêché ses geôliers de continuer leurs tortures pour être sûr que c’était tout ce qu’il avait à dire.

Le vampire fit jouer les muscles de son dos et regarda les grilles s’ouvrir. C’était son dos qui avait le plus souffert et la peau déchirée frottait sur ses vêtements lui tirant de petites grimaces. Des cris le tirèrent de ses pensées et le cercle de condamnés se fit plus serré. Des humains sortirent des grilles et foncèrent sur les ennemis de l’Empire. Les nouveaux venus dans l’arène ne se posèrent pas de questions et comprirent que leur survie ne dépendait que de la mort de leurs opposants. Malgré cela, quelques-uns des nouveaux, des voleurs d’après leurs habits et allures, s’attaquèrent mutuellement pour régler leurs comptes. Une fois ces gorges tranchées, ils coururent aussi vers la bande de Vetalas.

Cet affrontement finit de nettoyer le rang de ceux qui ne savaient pas se battre, à sa propre exception. Les voleurs ne firent par compte par le poids face aux guerriers de la bande qui, de façon ordonnée, tinrent à distance les fripouilles avant de contre-attaquer et de les achever. Vetalas, quant à lui, ne fit pas grand-chose sinon se cacher derrière les autres comme cela avait marché lors du combat d’avant. Le public applaudit à la fin de la bataille et le magicien leva le bouclier et l’épée au ciel pour les remercier pensant que ça lui était destiné. Le groupe de dix guerriers profita de la pause pour faire de brèves présentations pendant que les esclaves nettoyaient l’arène. Ceux qui étaient morts étaient des ministres, des scribes et des intellectuels. Ceux encore en vie étaient des généraux et des officiers ayant acquis beaucoup d’influence. Lieles et ses amis se présentèrent aussi, les deux derniers se révélant être des amis de l’homme de foi autant que des commandants influents de l’ancienne armée de l’inquisiteur.

Le groupe se tut quand le cliquetis caractéristique des chaînes annonça qu’une nouvelle fournée d’adversaires allait faire son entrée. Vetalas arrivait à ne plus entendre que les respirations difficiles des guerriers qui reprenaient leurs souffles ainsi que les raclements des épées que l’on nettoyaient sur les vêtements. Le magicien eut le temps de voir qu’une bagarre s’était déclenchée dans les gradins et que, après que des spectateurs se furent faits jetés des étages supérieurs durant l’affrontement, des gardes intervinrent pour isoler et mater les fauteurs de trouble. Dans le meilleur des cas, ceux-ci auraient le droit d’être à sa place, pensa le vampire avec ironie. En tournant la tête vers ses propres problèmes, Vetalas vit d’abord avec soulagement que c’étaient des humains mais se mit à les craindre quant il vit que c’étaient des gladiateurs professionnels. Ils portaient peu de vêtements mais des parties clés de leurs corps, comme leurs têtes par exemple, étaient couvertes d’armures. Le mort-vivant se concentra particulièrement sur un qu’il trouvait impressionnant. Il avait un casque de couleur doré surmonté d’une plume rouge. Il n’avait rien d’autre sur tout le corps si ce n’était un petit pagne autour de la ceinture. Deux bracelets lui serraient les poignets et l’homme maniait une sorte de grande épée qui ressemblait à une lance.

Perdu dans ses pensées, Vetalas ne vit pas qu’il s’était éloigné des autres condamnés et que le gladiateur le fixait également. Le temps qu’il le remarque, il était trop tard pour se rabattre car les autres humains étaient maintenant inaccessibles et aux prises avec leurs adversaires. Effectuant une sorte de ballet de combat, Vetalas ne pouvait pas se glisser derrière eux sans risquer de prendre un coup ou de faire tuer tout le monde. Il était condamné à se battre contre l’adversaire qu’il avait repéré. Son manque de concentration allait lui coûter cher. Le vampire se mit en position en reculant lentement, peut-être qu’il pourrait retourner se cacher si une brèche se créait. Le gladiateur se mit à trottiner et mit son énorme épée sur son épaule. Vetalas retint ses jambes de ne pas trembler devant cette montagne de muscles qui avait décidé de le tuer. Le mort-vivant ne faillit jamais voir le premier coup tant la rapidité de l’homme le surprit sur les quelques derniers mètres.

Vetalas fit un pas de côté et l’énorme lame se planta de quelques centimètres dans le sol. Contrairement à ce que pensa le vampire, il dégagea rapidement l’arme et effectua un coup de taille sur plusieurs mètres. Heureusement pour Vetalas qu’il réussit à reculer jusqu’à être hors-de-portée de l’individu. Cette manœuvre le conduisit malheureusement encore plus loin des autres et le gladiateur le séparait désormais de ses compagnons. Le noble pouvait quand même compter sur ses réflexes d’outre-tombe qui lui permettaient de ne pas être mis en charpie sur l’instant. Le soleil réduisait ses capacités si bien qu’il ne pouvait compter sur rien d’autre. Vetalas n’était pas doué pour le combat mais il comprit rapidement que la faiblesse de l’autre se situait au corps-à-corps. Le mort-vivant se demandait par contre s’il était intelligent de trop s’approcher car vu la taille de ses biceps, l’autre pourrait sûrement lui briser la nuque à mains nues.

Vetalas attendit le coup suivant qui vint de haut en bas et tourna sur lui-même puis plongea en avant, tant pis pour la poussière. L’autre n’eut pas le temps de réagir et le nécromancien réussit à avoir ses alliés, ou tout du moins ceux qui ne voulaient pas sa mort, du bon côté de l’arène. Sans savoir si l’autre le suivait, Vetalas s’enfuit en courant sous les rires des spectateurs et poignarda l’adversaire d’un général dans le dos. Vetalas tenta de dégager sa prise mais la lame devait être coincée entre deux côtes si bien qu’il continua d’aller en avant et laissa l’épée là où elle était. Comme plusieurs combats s’étaient succédés, le mort-vivant ne pensait pas avoir de mal à retrouver un autre moyen de se défendre. Au moins, le général qu’il venait de sauver faisait face au gros gladiateur et le vampire était légèrement en retrait du demi-cercle défensif. Vetalas ramassa une petite épée en la secouant pour enlever le sable et fit un signe de la main à son rival qui venait de subir une plaie à l’avant-bras face à son nouveau combattant. Le gladiateur s’énerva et mit un grand coup de taille qui détruisit l’arme de l’humain, son torse et le sourire du mort-vivant. Le noble était de nouveau confronté à son adversaire et n’avait toujours pas de chance de le battre.

Le vampire tenta de se battre plutôt que de fuir. Prenant son courage à deux mains, il tenta de harceler l’ennemi pour l’empêcher de lever son arme ou de l’attaquer avec ses grosses mains. Il savait qu’il maniait son épée comme s’il chassait les mouches mais cela avait le mérite de tenir l’autre à parfaite distance même si les spectateurs devaient maintenant se douter de son espérance de vie. Il allait surtout être en difficulté si les autres gladiateurs parvenaient à se libérer des guerriers condamnés qui avaient accompagné Vetalas. Malheureusement pour le plus musclé du lot, ses compagnons périrent face aux soldats plus expérimentés sans qu’aucun d’eux ne fasse le moindre mort. Vetalas reçut rapidement le renfort des autres alors que son avant-bras commençait à fatiguer. Le gladiateur fit de grands arcs de cercle qui maintinrent les dix guerriers à distance mais malgré sa force, l’homme se fatigua et finit par être transpercé de toutes parts. Le vampire sourit en regardant le cadavre, il n’était toujours pas mort même si d’après l’état de fatigue général, cela n’allait pas tarder.

Les deux porte-voix se firent silencieux quelques minutes et l’elfe se demanda si les organisateurs de l’arène avaient vraiment prévu qu’ils survivent tous jusque là. Le vampire entendit alors les trompettes sonner de nouveau et une cohorte de soldats entra dans l’arène pour se poster contre les murets de tous les niveaux supérieurs. Visiblement, c’étaient des arbalétriers et Vetalas se demanda si après avoir tué tous les monstres de cette arène, ils allaient simplement mourir par des projectiles. Comme les militaires ne bougèrent plus, le nécromancien reprit espoir mais le perdit aussitôt lorsque la grille s’ouvrit. Une énorme araignée en sortit et tourna sur elle-même complètement déboussolée. Chacune de ses pattes mesurait la taille d’un homme et ses multiples yeux ne reflétaient que la colère. Alors que le vampire se demandait qui allait mourir en premier, la bête fit une chose folle et, d’un puissant bond de ses pattes, se propulsa directement dans l’un des étages du public.

La foule se dispersa aussi vite qu’elle put mais la population était tellement serrée que l’araignée en tua une dizaine en atterrissant au milieu d’eux. Des spectateurs préférèrent tenter l’arène et se jetèrent par-dessus bord. La chute était trop grande pour la plupart qui finit par mourir quand même ou se casser tellement d’os qu’ils furent incapables de faire plus que de rester allongés dans le sable. Dans le même laps de temps, les gardes firent feu à l’unisson et une ligne noire se rejoignit sur l’araignée qui accusa une bonne centaine de carreaux alors qu’une grande partie des traits atterrissait également parmi la foule. L’araignée finit par gigoter sur le ventre et une nouvelle série de carreaux lui perça l’abdomen en une véritable carapace de traits. Il y eut moins de victimes humaines mais cela n’empêcha pas quelques tirs perdus de toucher des citoyens.

Vetalas s’attendait à ce que la mascarade de spectacle s’arrête là mais plutôt que de fuir l’arène, les habitants de la ville rugirent de plaisir et semblèrent en demander plus. Les condamnés ne purent même pas se réjouir de ce déboire qu’une plateforme qui descendait dans le sol leur apprit que le répit n’allait être que de courte durée. Un mugissement, d’une vache lui sembla-t-il, fit froncer les sourcils à Vetalas. Pourtant quand la silhouette se fut extraite du sol, Vetalas déglutit et aurait pris ses jambes à son cou si seulement il y avait eu un endroit où aller. Un minotaure leur faisait face et son imposante hache à deux mains mesurait, comme son porteur, pratiquement trois mètres. L’animal mi-homme mi-bovin avait deux cornes, dont une cassée, sur le front et son horrible face de vache bavait constamment. Le monstre gratta le sol de sa patte et chargea. Vetalas ne savait pas combien pesait la bête mais elle fit trembler le sol à chaque foulée. Un ami de Lieles se dégagea et chargea la bête qui freina brusquement son attaque.

-Toi ! Fit l’homme en désignant la bête. On a un compte à régler, j’ai jamais oublié ! Cria-t-il.

Vetalas tourna la tête vers Lieles mais celui-ci regardait son troisième ami en quête de réponse.

Personne ne semblait savoir ce qu’il se passait et quel passé commun avait les deux belligérants. En tout cas le jeune homme, qui ne portait qu’un pantalon, courut sur le minotaure qui paraissait surpris d’être chargé. La vache géante s’élança également et se rapprocha dangereusement de sa proie. L’homme s’arrêta au dernier moment et lança son épée en la faisant tournoyer. Il avait bien calculé son coup car, prit dans son élan, le minotaure ne put l’éviter et la lame lui sectionna tous les muscles du genou avant de se figer dans l’os. Le monstre ne se laissa pas abattre pour autant car il se servit de l’élan de sa chute pour frapper avec sa hache. Même si celle-ci rata sa cible, l’animal utilisa son corps comme un bélier et toucha l’homme à l’épaule.

Fasciné par ce qui se déroulait sous leurs yeux, personne ne bougea pour prêter main forte à l’homme qui était étalé dans la poussière au même titre que le minotaure qui avait perdu l’usage d’une jambe. Déboussolé, le lieutenant de Lieles se redressa tandis que la bête mugissait sans chercher à se lever. L’humain ramassa deux épées qui trainaient là et se mit en quête d’achever le monstre qui ne pouvait plus fuir. Pourtant, l’hideuse créature toute noire le sentit approcher et, attrapa sa hache à côté d’elle. D’un mouvement qui avait dû demander une force incroyable, le monstre envoya sa hache comme une lance droit sur l’homme. Ce fut réalisé avec tant de force et si vite que la cible ne put l’esquiver et le compagnon de Lieles prit l’arme en plein estomac. Même si ça avait été mal lancé et que la hache avait plutôt frappé avec le manche, comme un marteau, les dégâts n’en seraient pas moins fatals. L’homme s’effondra tandis que Lieles et son ami se précipitaient en criant. Vetalas ne prit pas la peine de bouger car il avait dû mourir sur le coup, toute la zone d’impact broyée sur le coup. Tandis que Lieles achevait le minotaure qui essayait de se traîner jusqu’à des armes et tentait d’attraper l’inquisiteur pour le tuer à l’aide de ses gros bras, le troisième homme se mit au chevet de son ami, à genoux.

Vetalas était triste pour lui mais son acte de courage leur avait sauvé la vie à tous… enfin temporairement en tout cas. Le vampire ne savait pas ce qu’espéraient les deux autres, ils allaient tous mourir de toute façon. Ne l’avaient-ils pas encore compris ? La foule rugissait de bonheur et le groupe de survivants commençait à devenir leur favori car les encouragements devenaient plus nombreux que les mises à mort. Le deuil à peine commencé, tous suivirent leurs instincts de survie et se concentrèrent lorsqu’un tremblement secoua toute l’arène et un cri aussi puissant que celui des spectateurs fit s’installer un silence de mort dans la place. Le sable sembla s’ouvrir en deux au milieu de l’arène si bien que les neufs derniers survivants coururent du côté gauche de l’ovale en attendant de comprendre, au même titre que les spectateurs, ce qu’il se passait. Un « oh » général de surprise ponctua la découverte. En l’espace d’un instant un géant fit son apparition. C’était une créature plutôt maigre d’une quinzaine de mètres de haut. Deux chaînes lui ceignaient les chevilles et une énorme masse, qui devait d’ailleurs être un tronc d’arbre, trônait dans ses mains. La créature portait une sorte de grande bâche marron autour de la taille et plusieurs flèches et tatouages décoraient déjà son torse. Le mort-vivant vit un cadavre dans son autre main ce qui laissait supposer que la créature ne s’était pas laissée faire dans les prisons. Vetalas se demanda vraiment si tous les arbalétriers ici présents seraient capables de vaincre une telle créature si celle-ci décidait d’en faire des siennes. En tout cas, il était désormais sûr que c’était leur dernier combat et l’issue semblait évidente.

Vetalas se demanda soudainement ce que pouvaient faire les deux autres et aurait aimé qu’ils soient à ses côtés pour une fois. Gerheim et Loriol devaient sûrement dormir sans imaginer une seconde ce que les prisonniers avaient fait aujourd’hui et la façon dont ils allaient mourir.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Vetalas se remit en garde tant bien que mal en essayant de faire abstraction des milliers de citoyens qui criaient leur mise à mort. Le vampire sourit au public en revenant vers le centre de l’arène, autant garder bonne figure devant la mort. Hors de question que les gens aient une image de lui tremblant de peur.
^_^ La classe !!!

...

Surtout qu’il serait normalement le dernier à mourir. Effectivement, Vetalas ne prenait pas de risque et restait soigneusement derrière Lieles et ses acolytes afin d’éviter une mauvaise rencontre.
... et retour à la "normale" ... :lol:
ils coururent aussi vers la bande à Vetalas.

Cet affrontement finit de nettoyer le rang de ceux qui ne savaient pas se battre, à sa propre exception. Les voleurs ne firent par compte par le poids face aux guerriers de la bande qui, de façon ordonnée, tinrent à distance les fripouilles avant de contre-attaquer et de les achever. Vetalas, quant à lui, ne fit pas grand-chose sinon de se cacher derrière les autres comme cela avait marché lors du combat d’avant. Le public applaudit à la fin de la bataille et le magicien leva le bouclier et l’épée au ciel pour les remercier pensant que ça lui était destiné.

^_^
Il savait qu’il maniait son épée comme s’il chassait les mouches mais cela avait le mérite de tenir l’autre à parfaite distance même si les spectateurs devaient maintenant se douter de son espérance de vie.
Mince !!! Ils ont découvert qu'il est un mort-vivant-vivant (sans faute, vu sa condition pas nette) ??? :P
Alors que le vampire se demandait qui allait mourir en premier, la bête fit une chose folle et, d’un puissant bond de ses pattes, se propulsa directement dans l’un des étages du public.

J'sais pas si c'est fou, mais ça m'a bien fait marrer...
Vetalas se demanda soudainement ce que pouvaient faire les deux autres et aurait aimé qu’ils soient à ses côtés pour une fois. Gerheim et Loriol devaient sûrement dormir sans imaginer une seconde ce que les prisonniers avaient fait aujourd’hui et la façon dont ils allaient mourir.
Ouais, sûr... les pauvres, ils vont se sentir tellement mal quand ils apprendront la nouvelle... :ph34r:

Sinon: aïaïaïe !!! Je les sens un peu dans la m...., donc:

Vivement la suite !!!

Des cris le retirèrent de ses pensées
C'est pas "tirèrent" ?
ils coururent aussi vers la bande à Vetalas
Le "à" fait... rapporté, par rapport au reste du texte: un "de" ne s'intègrerait-il pas mieux ?
Vetalas, quant à lui, ne fit pas grand-chose sinon de se cacher derrière les autres
Le "de" est là pourquoi, déjà ?
des commandants influant de l’ancienne armée de l’inquisiteur
"influents".
les raclements des épées que l’ont nettoyaient sur les vêtements
:lol:
après que des spectateurs se soient faits jetés des étages supérieurs
"avant que " est suivi du subjonctif.
la rapidité de l’homme le surprit sur les quelques dernières mètres
:P
Le gladiateur fit de grands arc-de-cercles
C'est pas "arcs de cercle" ?
Les deux porte-voies se firent silencieux
"voix", non ?
ils furent incapables de ne faire plus que de rester allongés dans le sable
Pas sûr de sa pertinence.
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ouah fait un bail que j'ai pas commenté ton histoire inxi :ph34r:

EhEh! A quand une débauche de magie de ouf de lieles et vetalas qui leur montre que nos héros ce sont pas des rigolows.

bien je pense que le géant vas briser les sphères d'anti magie avec son tronc d'arbre et grace à cela lieles et vetalas vont lui faire la peau sous le regard éberlué de l'empereur

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Merci à tous pour ces commentaires ! Ca fait plaisir de savoir que les gens qui ont commencé sont toujours motivés pour lire la suite de l'histoire !! Merci aussi à ceux qui sont plus discrets et qui se contentent des MP, j'apprécie vraiment ! Merci à Gemini et Silver aussi d'être aussi réguliés

Pour vous récompenser, une suite !

Envoyés à l'arène en compagnie de Lieles, Vetalas fait face à des monstres de plus en plus puissants sous le regard attentif de Loriol et Gerheim.

Chapitre 145

Loriol s’amusait beaucoup devant ce spectacle et s’était finalement plongé dans l’ambiance pour suivre les humeurs de la foule : criant, chantant et sautant. Comme tout le reste de la population locale, il s’était tu quand le géant avait fait son apparition dans l’arène. Il n’aurait pas aimé être à la place de Vetalas et avait presque de la peine pour lui : ça allait être douloureux. Enfin si le géant ne faisait pas comme l’araignée et qu’il ne cherchait pas à s’échapper. Heureusement, la bête à huit pattes avait fait son coup d’éclat de l’autre côté de l’arène et ils avaient été épargnés, mise à part la boule de feu qui lui avait tiré des jappements, des sensations fortes. Le géant regarda autour de lui rapidement et se dirigea vers le groupe de condamnés humains.

Ceux-ci, vaillamment, passèrent à l’action et tentèrent d’attaquer le monstre. Leur technique semblait simple : attaquer aux jambes pour une mise au sol. Comme aucun d’entre eux ne lui arrivait plus haut qu’aux mollets, l’entreprise paraissait délicate. Le géant devait être assez stupide car, alors que les humains commençaient à l’attaquer à grands coups d’épées, plutôt inefficaces d’ailleurs, il resta là à les regarder en dessous de lui. Alors que la seconde d’après, passant du tout au tout, la bête gronda et tapa son torse de ses poings. Il leva le pied et l’abattit sur Lieles. L’inquisiteur eut le temps de se jeter sur le côté mais un des prisonniers que ne connaissait pas Loriol n’eut pas cette chance. Il resta dans le sol, complètement enfoncé et bien mort.

La chose décida que ses pieds n’étaient pas assez influents et tapa d’un coup de massue qui rata tous les protagonistes mais qui toucha un mur de l’arène la secouant et faisant tomber les spectateurs les plus proches, tel un tremblement de terre. Cela n’eut pour effet au final que d’ouvrir une petite brèche dans le local des outils des esclaves. Le géant trouva plus agaçants ces humains qui lui tournaient autour en lui piquant les pieds que de détruire l’arène visiblement puisqu’il arrêta là son assaut. Loriol vit Vetalas bien en retrait de la scène, tournant autour du géant également mais plus pour essayer de rester constamment dans son dos que pour essayer de le prendre à revers. Concentrés sur leur survie, aucun des autres ne le réalisait ou s’en offusquait. L’inquisiteur, son ami et les six autres survivants continuaient de tenter de percer la peau solide du géant mais ne réussissaient qu’à l’énerver encore plus.

Le coup de masse que le monstre porta ensuite fut plus réussi puisqu’il le combina avec son autre main. Le tronc envoya un des humains à l’autre bout de l’arène où son vol ne fut arrêté que par le sable puis le mur. La main, quant à elle, attrapa un autre individu qui vit ses cris s’abréger à l’exact moment où le poing se referma et fit craquer sa colonne vertébrale qui fut broyée sous la pression. L’étau se resserrait irrémédiablement sur les gladiateurs amateurs et Loriol tenta de déduire qui serait le prochain à mourir. Les survivants se concertèrent et le dernier humain, qui n’avait aucun lien avec les trois autres, se mit à courir au milieu de l’arène en criant et en faisant de grands gestes. Même le loup-garou comprit que c’était une diversion et pourtant, après un léger moment d’hésitation, le géant suivit celui qui s’activait et qui tentait de s’éloigner au plus vite même si les distances parcourues n’étaient pas franchement les mêmes.

Lieles occupa alors le centre de l’arène pendant que Vetalas et l’autre humain se précipitaient dans la brèche crée dans le mur par le géant qui menait au petit entrepôt des esclaves. C’était un couloir qui mesurait deux mètres de haut pour autant de large dans le mur de l’arène, au niveau du sol, et qui était uniquement séparé de cette dernière par des barreaux qui quadrillaient l’espace. Ils en ressortirent rapidement avec les grandes perches munies des draps. Loriol n’avait pas vraiment compris à quoi cela avait servi si ce n’est que juste après, les boules de feu avaient fusé dans la place. Sur la vingtaine de cristaux qui entouraient l’arène, ils eurent le temps d’en cacher quatre. Le lycanthrope n’avait pas lâché des yeux les gardes qui étaient au-dessus d’eux mais ceux-ci n’avaient pas visiblement reçu l’ordre d’intervenir. Lieles fit des mouvements avec ses bras mais, non convaincu, il se rabattit vers les deux autres qui attendaient près du trou de la réserve.

Le géant était encore bien occupé par l’humain qui, même acculé contre le mur, donnait du fil à retordre au monstre si bien que les trois autres eurent tout le temps de se préparer. Le militaire s’était plaqué contre le mur et esquivait adroitement les coups et repoussait les gros doigts avec la pointe de son épée. Malheureusement pour lui, il s’était condamné en s’éloignant autant et personne ne pourrait plus le sauver. Le géant était vers le milieu de l’ovale de sable si bien que Loriol le voyait plutôt bien même s’il le trouvait un peu trop près à son goût. S’il le voulait, le gigantesque animal pourrait facilement attraper des membres du public et comme Loriol était à l’endroit le plus bas des gradins, il aurait pu être l’un d’eux. Ce fut un bruit aigu qui vrilla les oreilles qui le fit se reconcentrer sur Lieles. L’inquisiteur avait retrouvé ses pouvoirs et avait décidé de s’en servir. Le loup-garou attendait que Vetalas en fasse autant mais il restait en retrait et laissait le soin à l’inquisiteur de s’afficher. Ce dernier, bien que diminué, continuait de se révéler impressionnant. Le bruit fut accompagné par un trait lumineux qui frappa l’épaule du géant alors qu’il venait enfin de tuer l’humain.

Il ne resta à l’emplacement de l’impact que de la chair brûlée en forme de cercle et de la fumée. Cela l’avait blessé mais l’autre était un dur à cuire qu’on n’achevait pas aussi facilement. Lieles garda une main en l’air et l’autre tendue vers le géant qui se rapprochait en courant. Un nouveau rayon doré frappa la cible dans un même bruit effrayant. Un autre suivit puis encore un. Ce fut une demi-douzaine que Lieles invoqua en l’espace d’une poignée de secondes. Un frappa le genou gauche, deux la jambe droite tandis que le reste se perdit sur le torse et un dans le ciel. Emporté par son élan et grièvement touché aux jambes, le géant tomba en avant et s’affala contre le mur, le haut du torse et la tête sur l’estrade du public. Les trois n’eurent leurs vies sauves que grâce à l’espace qu’il y avait entre le mur et le corps de leur adversaire. Alors que le géant criait de douleur en agitant les bras dans le public fauchant des dizaines de personnes, Lieles qui était juste en dessous de lui leva les deux bras et tira à nouveau ses missiles.

Ce coup-ci, l’inquisiteur visa mieux car les deux derniers rayons tirés ressortirent du dos du géant qui finit par s’immobiliser, touché à mort. Comme le monstre s’avachissait, les trois disparurent en se faufilant dans le trou du mur précédemment créé. Cela leur sauva la vie car les carreaux qui apparurent ne se figèrent que dans le monstre. Ces tirs surprirent tout le monde, Loriol le premier, et le public hua les gardes qui tentaient d’achever les trois prisonniers. La foule s’était attendue à ce qu’après cette démonstration et ce spectacle, les survivants puissent être relâchés ou du moins saufs pour le moment en attendant d’autres jeux. Plusieurs projectiles divers mais inoffensifs allèrent même jusqu’à heurter les soldats qui se faisaient de plus en plus nerveux. Pendant que l’agitation grondait dans l’arène, les trois firent pâle figure et ne ressortirent pas de la brèche. Le cadavre du géant gênait la vision de Loriol de l’autre côté de l’arène si bien qu’il ne voyait pas ce que faisaient les autres.

Qui que ce soit qui gérait ces combats, il n’était pas décidé à laisser repartir les trois car tous les monstres restant furent lâchés. D’un côté de l’arène, ce fut les animaux, dont des loups, et tellement de créatures que Loriol n’arrivait pas à les identifier. De l’autre, ce fut tout ce qui était humanoïde : des nouveaux prisonniers, le gladiateur du début sans son chien ainsi que des silhouettes que le lycanthrope n’identifiait pas. Il devait y avoir près d’une centaine de choses courant sur le sable. C’était le chaos total puisque comme les trois semblaient décidés à défendre leur réserve, ce qui était tout compte fait plus intelligent, ce fut plus une mêlée générale qu’une chasse à Lieles, son ami et Vetalas. De son côté, le public continua de s’énerver et lorsqu’un garde, fébrile, ne put retenir son carreau de partir et précipiter un spectateur dans le vide, la foule contre-attaqua au mépris du danger pour venger les affronts journaliers.

Les gardes n’eurent le temps de décharger leurs armes qu’une fois avant que les humains ne soient sur eux et les mettent en charpie. Pour la majorité d’entre eux, cela consista à être jetés des étages vers le bas des gradins. Loriol faillit se prendre deux gardes et d’autres spectateurs n’eurent pas sa chance et furent tués ou gravement blessés par ces corps venus d’en haut. D’autres soldats, des fantassins entrèrent dans l’arène côté avec les maîtres des esclaves qui rien que par leur présence faisaient fuir tout ennemi potentiel qui avait appris à craindre leurs fouets. Ils venaient veiller à ce que les humains lâchés juste avant se mettent bien à la rechercher des trois gladiateurs amateurs dans leur place fortifiée.

-On fait quoi ? Demanda Loriol alors que la foule s’agitait autour d’eux pour venger les gens tués.

Bientôt, le public allait s’en prendre à lui-même et les combats seraient généralisés. Au contraire de l’arène où, alors que les animaux se battaient entre eux, les humains avaient compris que pour que le cauchemar s’arrête les trois survivants devaient mourir. Ils étaient donc tous en arc-de-cercle autour de la brèche mais Loriol n’en voyait pas plus. Les gardes se mirent de façon à les protéger et que les animaux ne viennent pas les déranger.

-On y va ! Soupira l’elfe. Allons les sortir de là !

Loriol sourit, lui aussi avait senti son malaise monter et il était en fait satisfait de se porter au secours du vampire. L’elfe noir sauta dans l’arène tout en s’agrippant astucieusement au mur qu’il utilisa pour ne pas se tuer une dizaine de mètres plus bas. Le loup-garou ne prit quant à lui pas autant de précaution car il se jeta tel quel en direction du sable tout en se transformant et en laissant sa brutalité l’emporter. Il fut le premier à toucher le sable et tua trois gobelins aux prises avec l’un de ses frères loups. Loriol hurla à la mort ce qui rassembla une véritable meute autour de lui. Gerheim restait en retrait et paraissait inquiet de savoir si on les regardait ou pas. C’était plutôt inutile puisque la foule commençait soit à vider les lieux soit à se battre. La dizaine de loups rassemblée, Loriol s’élança à quatre pattes vers les gladiateurs et les gardes tout en lançant à Gerheim un :

-Occupe-toi des autres, je me charge des attaquants.

Il dut paraître cruel ou effrayant car l’autre recula d’un pas, peu rassuré. Loriol ne s’en préoccupa pas et s’élança sur les humains avec ses compagnons canins. Ce n’était pas de sa faute s’il aimait la violence. Comme l’escouade arrivait de l’autre côté de la carcasse du géant, les humains ne virent arriver les bêtes sur eux qu’au dernier moment. Le cadavre du géant était à genoux, la tête dans les gradins si bien que Loriol sauta, suivi des loups, sur les mollets du géant puis d’un nouveau bond sur les soldats en contrebas. Les loups partirent du côté de la brèche et dégagèrent de l’endroit, en les attrapant au cou, les assaillants. Loriol prenait de nombreux coups d’épées mais la majorité d’entre eux ne faisait que l’écorcher et tant qu’ils ne visaient pas la tête, il n’avait rien à craindre. Mordant, frappant et griffant de tous les côtés, le loup-garou tua trois personnes avant que les gardes ne se regroupent au pied d’une des deux grandes colonnes de l’arène. Loriol calma sa fureur et alla prêter main forte à ses loups qui n’avaient pas sa force pour vaincre leurs adversaires. Comme pour les gardes, l’arrivée du loup-garou les fit tous reculer, méfiants et apeurés tandis que Lieles, Vetalas et le dernier humain enlevèrent la planche de bois qu’ils avaient mise devant le trou du mur et qui était criblée de carreaux comme de coups d’épées. Gerheim était en train de parler aux trois autres et pointait chacune de ses épées sur les humains dont il se méfiait ce qui laissa l’opportunité à Vetalas de sortir.

L’inquisiteur ne fit pas de geste menaçant mais bouillonna en silence lorsqu’il vit Loriol sous sa forme animale. Même son compagnon, qui rencontrait pour la première fois la Némésis de son ami, partagea sa haine. Pourtant, ils ne tentèrent pas d’agir. Même si Gerheim devait être menaçant ainsi face à eux et en pleine forme, l’inquisiteur aurait pu les faire disparaître du monde en un geste. Loriol ne comprit pas pourquoi l’homme de foi ne bougeait pas alors qu’il avait sa vengeance à portée de main. Le loup-garou, lui, avança prudemment jusqu’à en être qu’à un seul petit mètre puis se détourna. Il était indéniable que l’autre le haïssait mais pourtant il ne tentait rien.

-Pas le temps pour ça ! Fit le loup à voix haute.

Vetalas comprit la méfiance et leur expliqua les derniers évènements en résumé.

-J’ai beaucoup de choses à vous dire mais pour l’instant, sachez qu’il est de notre côté…

Gerheim rangea ses armes.

-Qu’il reste loin de moi ou de Loriol…

Le loup gronda. Si Vetalas était allié à Lieles, ils devaient rester loin d’eux en attendant que les explications soient données.

-Une idée pour sortir ? Demanda l’ami de Lieles tout en regardant avec crainte tous les humains qui leur faisaient face d’un côté et les animaux qui cherchaient de nouvelles cibles sur lesquelles passer leur rage de l’autre.

-On va utiliser le corps du géant comme une échelle… Décréta Gerheim.

@+

-= Inxi =-

Edit :

je suis pas déçu de sa première prestation

C'est pas la première fois qu'il utilisait ça ! Dans la forêt pour tenir les monstres à distance il utilise les loups !

Loriol a donc la possibilité de choisir quand il veut se transformer en loup ?

En semi lycanthrope dirons nous ! Sa forme la plus puissante n'est qu'une fois par mois. Il l'utilise plusieurs fois dans l'histoire :P

Merci pour le lien !!!

Modifié par Inxi-Huinzi
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On ne peut qu'attendre avidement samedi pour avoir la suite et savoir si Vetalas va finir en bouille ou si Loriol va venir faire son bourrin et dézinguer toute la prison :-x
Je m'insurge... :wink:

Mouahah pourtant j'avais raison, il a bien bousiller tout le monde (pas dans la prison mais c'est l'intention qui compte ! :P )

Alors, j'ai vraiment attendu ce moment depuis un bon bout de temps, je peux enfin affirmer que ...

LORIOL C'EST LE MEILLEUR !!! :wink::):lol:

Ah ouais franchement j'attendais de voir s'il avait quelque pouvoir de "chef de meute" ou non, et la je suis pas déçu de sa première prestation !

Le loup-garou ne prit quant à lui pas autant de précaution car il se jeta tel quel en direction du sable tout en se transformant et en laissant sa brutalité l’emporter.

Loriol a donc la possibilité de choisir quand il veut se transformer en loup ? :lol:

Bon à part ça je vais laisser soin aux autres de corriger les "phôttes" d'orthographe, grammaire et autre parce que c'est leur petit plaisir et que je veux pas le gâcher ! et que j'ai pas vraiment le temps ...

Voilà tout ça pour dire que j'attend la suite avec impatience, enfin comme toujours quoi ^_^

*Astraek, membre du comité des Fans de Loriol !*

PS : [mode pub on] Aller tu viens de gagner un petit lien dans ma modeste signature pour un moment ! [/mode pub off]

Modifié par Astraek
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Merci à tous pour ces commentaires ! Ca fait plaisir de savoir que les gens qui ont commencé sont toujours motivés pour lire la suite de l'histoire !! Merci aussi à ceux qui sont plus discrets et qui se contentent des MP, j'apprécie vraiment ! Merci A gemini et Silver aussi d'être aussi réguliés

Et dit toi que tu en as des lecteurs.

Qui attendent avec impatience chaque nouveau chapitre.

Sur ce, bonne continuation, et vivement la suite :D

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Salut tout le monde :wink: Je vais faire pour une fois une mini-critique sur ce que je pense de ce mini chapitre.

Pour ma gouverne, je trouve que le combat dans l'arène est raconté avec trop de distance. Je m'explique, bien que le personnage principal soit Loriol le combat qui est tout de même impressionnant est décrit presque froidement. C'est ce que je trouve dommage c'est que dans ce genre de combat qui a toujours un potentiel épique monstrueux il manque un certain dynamisme. La tension qui devait "ambiancé" le combat est certes présent mais pas assez à mon goût.

Autre chose, je trouve les dialogues toujours aussi bien mené et pertinent mais (il y en a toujours) mais je les trouve court, sec. C'est peut-être un choix que tu as fait de rendre tes personnages peu loquace mais toi qui sait si bien donné la réplique à tes personnages (j'arrête les flatteries promis ^^) je trouve ça un peu dommage.

Et enfin concernant l'intrigue, c'est toujours aussi bien ( j'adore flatté les égos) tu fais même mieux que certains auteurs que j'ai eu la malchance de lire :D (c'était la dernière). Plus sérieusement, dans ton genre tu es bon même si l'ensemble reste perfectible.

On a dut te le dire des centaine de fois voir plus mais as-tu penser à créer un blog perso pour te faire connaitre hors.. heu... forum. Le monde du web est grand et des tas d'internautes ont le droit de lire une histoire aussi dense et aussi intéressante que la tienne.

J'attends ton communiqué ainsi que la suite avec impatience.

J'espère ne pas avoir été trop confus (ça fait longtemps que j'ai pas posté sur un forum).

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Invité SilverInTheDark

Peut être il y a en effet à améliorer le style pour la description des combats, qui n'insiste pas assez sur la dimension action peut être. Néanmoins à chaque fois tel que c'est écrit je visualise parfaitement l'essentiel de l'action et c'est vraiment géant.

'Merci A gemini et Silver aussi d'être aussi réguliés '

Pas de souci j'attends toujours avec autant d'intérêt la suite.

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Que dire, si ce n'est "Chapeau bas !" devant ta capacité à tenir la distance sur le long terme. Le Médaillon des Quatre a beau comporter quelques passages inégaux, c'est une épopée captivante à suivre. Je n'y apporterai pas des masses de commentaires, passant seulement de temps à autre sur le forum, mais continue comme ça !

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Merci A gemini et Silver aussi d'être aussi réguliés
:'( le "à" et SilverInTheDark, mais pas moi !!!

!!!

!!!

^_^

L’étau se resserrait irrémédiablement sur les gladiateurs amateurs et Loriol tenta de déduire qui serait le prochain à mourir.
Moi qui me demandait si il allait s'impliquer... :shifty:
-On y va ! Soupira l’elfe. Allons les sortir de là !
Hé !!! Non mais... :angry: qu'il retienne sa joie... parce que là, c'en est presque indécent... :P
Ce n’était pas de sa faute s’il aimait la violence.
Sans rire ???

Vivement la suite !!!

(et le retour de la fiabilité de ma connexion... (raaahhh !!!))

On ne peut qu'attendre avidement samedi pour avoir la suite et savoir s
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Et bien ! Vous m'avez gâté ! En tout cas, ça fait pas mal de trucs à dire ! Commençons :

Pour ma gouverne, je trouve que le combat dans l'arène est raconté avec trop de distance. Je m'explique, bien que le personnage principal soit Loriol le combat qui est tout de même impressionnant est décrit presque froidement. C'est ce que je trouve dommage c'est que dans ce genre de combat qui a toujours un potentiel épique monstrueux il manque un certain dynamisme. La tension qui devait "ambiancé" le combat est certes présent mais pas assez à mon goût.

Oui je sais bien ! J'y ai pensé sur le coup c'est pour ça que le meilleur moment c'est quand c'est le point de vue de Vetalas parce qu'on le vit de dedans. Des yeux des deux autres, c'est impressionnant mais moins parce qu'ils s'en moquent ils ne sont pas concernés ! C'est un des problèmes de tourner les points de vue sur les personnages :/

Autre chose, je trouve les dialogues toujours aussi bien mené et pertinent mais (il y en a toujours) mais je les trouve court, sec. C'est peut-être un choix que tu as fait de rendre tes personnages peu loquace

C'est tout à fait vrai ! C'est ce que j'essaye de soigner en ce moment et c'est toujours la première chose que je regarde durant mes relectures ! Mais y en a qui passe encore au travers.

On a dut te le dire des centaine de fois voir plus mais as-tu penser à créer un blog perso pour te faire connaitre hors.. heu... forum. Le monde du web est grand et des tas d'internautes ont le droit de lire une histoire aussi dense et aussi intéressante que la tienne.

Non ! Parce que je sais les limites dans mon histoire ! Je lis des vraies histoires dans des livres et je suis loin mais loin d'être comme ça ! Vous êtes pas hyper nombreux à me lire par rapport à ce que pourrait faire le forum donc quand ça deviendra plus important, pourquoi pas... Mais d'ici là ! (Je sais les trucs comme lire sur un ordi c'est pas évident toussa toussa)

Le Médaillon des Quatre a beau comporter quelques passages inégaux

J'y travaille petit à petit !

le "à" et SilverInTheDark, mais pas moi !!!

J'ai pas appuyé sur la touche au bon moment !

Allez l'histoire :

Alors qu'ils viennent de tuer le géant, Lieles, son ami et Vetalas se retrouvent en très mauvaise posture. Loriol et Gerheim décident alors de leur porter secours.

Chapitre 146

Ce fut bien plus facile à dire qu’à faire car, une fois que les cinq furent rassemblés et que les loups qui avaient servi d’escorte furent trop diminués pour continuer, les soldats comme les gladiateurs les plus récents se rassemblèrent pour faire face. Loriol et Lieles le remarquèrent les premiers et firent front à leur façon : en laissant plusieurs mètres d’espace entre eux. Les démonstrations respectives des deux premiers avaient visiblement calmé les ardeurs des chasseurs qui, même à dix contre un, ne voulaient pas mourir. Gerheim, épées aux poings, fit de lents pas de côté et s’approcha des pieds du géant d’où il serait plus facile d’escalader. Alors que tous continuaient de se faire face, un homme surgit des grilles et hurla quelque chose aux soldats. Gerheim n’entendit rien mais les menaces devaient être plus fortes que la mort car ils chargèrent tous, peur au ventre mais semblant ne plus rien avoir à perdre.

-Dépêchons-nous de grimper ! Dit Gerheim en joignant le geste à la parole.

En quelques bonds, il prit appui sur l’intérieur du genou puis sur le coccyx afin d’escalader le dos jusqu’au public qui s’était lancé dans une véritable mêlée générale. Heureusement, cela ne concernait qu’un seul millier de personnes, une minorité, si bien qu’ils seraient laissés en paix une fois là-haut. Loriol le suivit et fut encore plus rapidement dans les gradins. Suivant leurs recommandations, Vetalas fut le suivant à monter et fermèrent la marche Lieles et son ami. Gerheim tourna la tête de part et d’autre mais à part les cadavres que le géant avait laissés en se débattant juste avant de mourir et ceux des gardes qui avaient été balancés du dessus, il n’y avait personne. Les trois autres eurent plus de mal à monter mais Gerheim ne s’en souciait pas vraiment. Sauf pour Vetalas car c’était quand même pour lui qu’ils étaient descendus. Les deux autres pouvaient bien avoir des problèmes avec les gardes qu’il s’en moquait. Ce fut d’ailleurs ce qu’il arriva.

L’inquisiteur et son ami se battaient en équilibre sur le bas du dos du géant contre les gardes qui se mirent à les harceler constamment. Les plus tenaces étant ceux avec les fouets qui avaient une allonge supplémentaire. Il était impossible pour les deux derniers de continuer l’ascension sans se faire attraper par un des maîtres esclaves. Les coups d’épées que les deux pouvaient donner ne changeaient rien et ils continuaient d’être harcelés par ces lanières aux bouts ferrés. L’ami de Lieles, dans un temps mort, tourna sa tête vers son compagnon, la hocha et sauta. Lieles eut beau crier, son instinct l’empêcha de le suivre dans cette folie. L’homme percuta une demi-douzaine de personnes ce qui permit à Lieles d’atteindre le rebord. Le courageux humain cessa de se débattre et expira à la seconde où il vit que son ami était en sécurité.

-Nous devons partir ! Dit Loriol sans la moindre émotion.

Gerheim était d’accord mais ne l’exprima pas tout haut. Ils ne savaient pas ce que l’arène avait encore à leur envoyer et déjà ceux en bas faisaient demi-tour dans le but de les rejoindre. Heureusement que les arbalétriers avaient été tués, pensa Gerheim, sinon ils n’auraient jamais pu arriver jusque là et auraient été criblés de carreaux dans le sable. Gerheim guida la troupe vers le haut et vers les escaliers qui leur permettaient de rejoindre le rez-de-chaussée. L’ordre de déplacement ne changea pas et Lieles resta en retrait, les yeux humides et interdits. Cette partie du plan se réalisa sans anicroche et ils purent se fondre dans la foule facilement. Comme tout le monde avait essayé de s’enfuir en même temps pour échapper à la riposte des soldats qui allaient venir, cela avait été un chaos au travers duquel les quatre tentèrent de se faufiler. Au-dessus d’eux, des archers s’étaient postés de manière à abattre tout fauteur de troubles.

Comme les rues étaient trop petites pour absorber la sortie d’autant de spectateurs d’un coup, les compagnons se retrouvèrent serrés les uns contre les autres au milieu d’une foule compacte. Autant de proximité gênaient les quatre qui feignaient de s’ignorer.

-Merci, lâcha Vetalas à contrecœur. Je ne sais pas pourquoi vous êtes venus, je ne l’aurais sûrement pas fait…

-Tais-toi avant de nous le faire regretter, répondit l’elfe en direction du centre du carré que formaient leurs corps afin de n’être entendu que par le moins de personne possible.

-Qu’est-ce qu’ils foutent devant ? Cria quelqu’un dans leur dos qui s’énervait.

-Barrage ! Rétorqua une autre de personne à l’avant.

Gerheim fit un mouvement de tête à droite, en direction d’une maison. Ils durent pousser et mécontenter plusieurs personnes afin d’arriver jusque là et ils eurent de la chance que Loriol fût d’humeur passable sinon le bilan aurait pu être dramatique.

-Loriol, si tu veux bien nous dégager un passage… Lui demanda l’elfe en laissant de la place devant la planche de bois qui servait de porte.

L’éclaireur prenait toujours soin à bien expliquer sa pensée devant Loriol car il craignait que celui-ci ne comprenne pas toujours les sous-entendus. C’était l’exact opposé de Vetalas qui, lui, comprenait toujours plus que ce que Gerheim voulait laisser signifier. Le loup-garou regarda discrètement autour de lui et posa la main au niveau des battants du haut. Il ne sembla même pas pousser que la porte craqua et tomba en avant dans la maison dans un grand bruit. La foule qui patientait là, coincée entre ces rangées de vieilles bâtisses à deux étages, laissa un cercle méfiant devant ce spectacle où néanmoins personne ne se risqua d’intervenir. Les quatre s’engouffrèrent à l’intérieur de l’édifice et Gerheim remit la porte dans le trou même si elle ne tenait désormais plus que dans un équilibre précaire. Regardant autour d’eux, il vit que l’unique pièce était vide.

-Et maintenant ? Demanda Loriol le premier.

-On doit rejoindre l’hôtel au plus vite, dit Gerheim.

-Prenons par les toits, proposa le vampire.

-Ils sont surveillés, leur apprit l’éclaireur. J’y suis passé et de toute manière nous serons quand même plus discrets en passant par le sol.

-Nous devons au moins contourner le barrage qu’ils ont fait, dit Vetalas. Nous rejoindrons ensuite l’hôtel facilement, ils ne doivent pas penser que nous puissions aller aussi loin aussi vite.

-Ca me va, essayons cette porte ! Proposa Loriol en se dirigeant vers l’autre accès de la pièce.

Ce dernier n’était pas verrouillé et Gerheim vit s’ouvrir la porte sur une cour rectangulaire. Les murs qui la formaient ne mesuraient que deux mètres, à part le dos de la maison en face qui en formait également un, et il était facile de voir ce qu’il se passait chez le voisin. Au moins ce côté-là, il n’y avait personne car les soldats au-dessus d’eux avaient les yeux rivés sur la foule de l’autre côté de la maison.

-Nous allons avancer et ressortir un peu plus loin, leur décréta Gerheim.

Comme à l’accoutumée, personne ne répondit à voix haute ce qui ressemblait le plus à un accord. Lieles les suivit, s’étant contenté pendant toute la conversation de n’être qu’un témoin hagard, les yeux perdus sur le sol. Leur progression fut rapide et ils avancèrent jusqu’à arriver à un plus grand mur qui devait donner sur la rue. Gerheim savait pertinemment que Vetalas et Lieles n’étaient plus en état d’escalader des choses si bien qu’ils allaient devoir tenter la maison de la cour où ils se trouvaient. Ils n’avaient fait que trente mètres depuis la soi-disant localisation du barrage et si la maison était habitée, ses occupants auraient largement le temps de mettre leurs poursuivants à leur recherche. Gerheim poussa la porte qui s’ouvrit aussi facilement que la précédente. Comme il le craignait, la maison n’était pas vide et un homme, un vieillard visiblement, se leva inquiet et sur la défensive. L’elfe noir fut immédiatement sur lui.

-Ne bouge pas, nous ne faisons que passer sauf si tu décides de pousser des cris.

L’homme parut surpris et retomba sur le lit autant par peur que parce que la lame de l’épée lui caressait la gorge. Il s’allongea alors que les trois autres ouvraient l’entrée et sortaient. Une fois que tous furent dehors, Gerheim rangea son épée, rabattit sa cape et fit de même tout en prenant soin de refermer la porte. En tournant la tête à gauche, il put voir qu’une vingtaine de gardes filtrait le passage au compte-gouttes. Personne ne regardant vers eux, Gerheim rattrapa le trio qui s’échappait devant lui. Pour une fois, il n’y avait pas eu de problème put-il se réjouir. Avec l’arène, une grande partie de la population de cette partie de la ville n’était pas là et l’activité dans les rues étaient restreintes au minimum. Même les commerces étaient fermés exceptionnellement et, comme ceux-ci allaient bientôt rouvrir, ils foncèrent tête baissée sans même un regard autour d’eux. Arrivés à l’hôtel, ils marquèrent une pause.

-Allez-y, dit Gerheim aux autres, je passe par derrière pour vérifier.

Vetalas hocha la tête. Prudence était mère de sûreté et il serait dommage d’avoir fait tout ça pour que quelqu’un ait retrouvé leurs traces jusque là. L’elfe prit alors la petite rue à peine plus large que lui qui servait à stocker les poubelles et les ordures. L’odeur n’était pas franchement alléchante mais il pourrait le supporter autant qu’il le fallait. La ruelle menait à un petit labyrinthe d’autres ruelles et après une paire de virages, il fut en vue de l’arrière-cour que Flam balayait. Gerheim décida de ne pas se dévoiler, il n’avait pas d’explications à donner quant à sa présence de ce côté-ci de la rue. Le bruit que firent les trois dans la maison attira l’attention de Flam qui laissa son balai contre le mur et partit à l’intérieur. L’elfe noir en fit autant à quelques pas derrière lui.

-Bon... oh ! S’exclama le propriétaire. Un nouveau venu ! Dois-je préparer une chambre ?

Avec Vetalas et Lieles en piteux états, Flam devait mourir d’envie de savoir ce qu’il s’était passé. Malheureusement pour sa curiosité qu’il devait réprimer, les trois s’étaient préalablement assurés de son silence avec un bon paquet de pièces d’or.

-Oui, lui répondit Gerheim en le faisant sursauter car il ne s’était pas attendu à ce que le quatrième soit dans son dos.

-Vous pouvez utiliser la chambre au fond du couloir, il manque des serviettes mais elle est déjà prête.

-Ca sera suffisant, dit Vetalas en invitant l’inquisiteur à passer devant.

Le jeune humain s’y engagea, rapidement suivi des trois autres. Arrivés à l’étage en question, Lieles traversa le couloir et entra dans la chambre dont ils venaient juste de parler. Les compagnons le regardèrent faire sans protester, c’était l’heure de son deuil et il fallait de toute manière qu’ils parlent tous les trois sans que l’inquisiteur soit là. Ils entrèrent alors dans la chambre de Vetalas. Ce dernier s’assit sur son lit et défit ses chausses tandis que les deux autres préférèrent rester debout près de la porte. Le vampire se pencha en arrière en équilibre sur ses bras et les regarda. Gerheim perdit patience le premier et l’apostropha :

-Alors, parle ! Dit-il sèchement. J’espère que tu as une bonne raison pour l’avoir protégé après tout ce qu’il a essayé de faire pour nous tuer.

-Oui ! Rétorqua Vetalas sur le même ton en se levant et pointant l’elfe du doigt. Je vous rappelle qu’il a essayé de nous tuer au moins autant de fois que nous avons essayé nous-mêmes de nous tuer. Je ne suis pas stupide et je sais ce que je fais !

-Comme se faire enfermer dans une arène ? Lui lança à la figure Loriol.

Gerheim ne dit rien mais la remarque de Loriol venait de casser parfaitement l’argumentation de Vetalas qui fixait maintenant méchamment le loup.

-J’ai joué de malchance. Je ne pouvais pas savoir que Lieles allait venir tout gâcher. Mais au moins, grâce à cela, je sais comment nous allons récupérer le médaillon.

-Et comment ? Le coupa le lycanthrope de façon inutile puisque le magicien allait continuer.

-Avant toute chose, je dois vous dire que Lieles est au courant pour le médaillon et qu’il veut également le récupérer.

-Je croyais que tu allais parler pour le défendre mais tu ne fais qu’empirer son cas, dit froidement l’elfe en baissant sa capuche, je ne vois même pas pourquoi j’attendrais la fin de ton récit pour lui trancher la gorge.

-Et pourtant… Répondit rapidement le vampire. Quand nous étions enfermés, il m’a appris d’intéressantes nouvelles sur ce qu’il se passait en ville. Comme nous le supposions, Petre est bien derrière tout ce qu’il se passe depuis que nous nous sommes rencontrés et peut-être même bien avant ! Son influence engloberait les cultes puisque Lieles s’est fait gracieusement limogé alors qu’il s’apprêtait à fouiner en ville. De plus, les personnes qui étaient avec nous dans l’arène étaient toutes des personnes influentes dans les milieux politiques, intellectuels et militaires.

-On dirait que quelqu’un prépare un coup d’état… Comprit Gerheim.

-Je vois toujours pas pourquoi on doit épargner l’inquisiteur ! Gronda le loup.

-Parce que, comme nous, il va maintenant être traqué. Ne croyez pas que nous allons être tranquilles maintenant. Petre nous voulait morts et au lieu de ça, il s’est retrouvé avec la mort de deux cents de ses hommes et une petite rébellion à mater.

-Je comprends toujours pas, ajouta Loriol.

Gerheim ne dit rien mais il ne savait pas encore non plus où voulait en venir le vampire. Vetalas soupira.

-Si jamais Petre devient empereur, nous ne récupérerons jamais le médaillon et nous devons l’en empêcher par tous les moyens. Avec Lieles et ses hommes, nous avons un moyen de riposter. Nous pouvons trouver où se cachent les trésors et prendre d’assaut l’endroit ou même encore faire pression sur lui à tel point qu’il sera obligé de négocier.

-Il y a de l’idée, admit Gerheim. Mais le problème est que même sans être empereur, il est le numéro deux du gouvernement et ses pouvoirs sont quand même illimités.

-Oui mais l’empereur reste plus puissant. Les soldats lui doivent allégeance si bien que tant qu’il est en vie, Petre ne peut rien faire. Et c’est une bonne chose car je vais devenir sa cible pour m’être enfui et vous aussi pour m’avoir aidé.

-Il n’est pas fou, lui dit Gerheim, tous les soldats ne doivent pas être loyaux… En tout cas maintenant, c’est lui ou nous.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Sob... Le net m'a mangé ma réponse précédente pour une bonne partie... (comprenez: erreur de manip'... grrr !!!)

...

...

(m'en balance, j'me rappelle de ce qu'y avais donc je le rebalance ici: et toc !!!)

On ne peut qu'attendre avidement samedi pour avoir la suite et savoir si Vetalas va finir en bouille ou si Loriol va venir faire son bourrin et dézinguer toute la prison :D
Je m'insurge... ^_^

Mouahah pourtant j'avais raison, il a bien bousiller tout le monde (pas dans la prison mais c'est l'intention qui compte ! :shifty: )

Je m'insurge... :) (comment ça : "il se répète" ???)

Il a fait une enquête tout ce qu'il y a de correct, est allé grailler, dormir, a fait mumuse au cirque, puis, cédant au grand coeur qu'on lui connaît (ouais, tout à fait), il a sorti, littéralement, les crocs... et !!! Il dézingue tout le monde, mais de manière pas du tout "bourrine" du tout: Lorie est plus subtil qu'il n'y paraît, c'est pour ça qu'on l'aime...

Alors, j'ai vraiment attendu ce moment depuis un bon bout de temps, je peux enfin affirmer que ...

LORIOL C'EST LE MEILLEUR !!!

Ai-je jamais dit le contraire ??? :D
le "à" et SilverInTheDark, mais pas moi !!!

J'ai pas appuyé sur la touche au bon moment !

Je sais: d'où le "à"... mais fallait que je relève: on est mégalo à temps plein, ou on ne l'est pas, quoi... (nieh ???)
Ce fut bien plus facile à dire qu’à faire car, une fois que les cinq furent rassemblés et que les loups qui avaient servi d’escorte furent trop diminués pour continuer, les soldats comme les gladiateurs les plus récents se rassemblèrent pour faire face.
Vu le titre, y en a un qui va plus être très frais dans pas longtemps, j'dirais...
Les trois autres eurent plus de mal à monter mais Gerheim ne s’en souciait pas vraiment. Sauf pour Vetalas car c’était quand même pour lui qu’ils étaient descendus. Les deux autres pouvaient bien avoir des problèmes avec les gardes qu’il s’en moquait.
Un grand coeur, lui aussi...
Le courageux humain cessa de se débattre et expira à la seconde où il vit que son ami était en sécurité.
Voir deux citations plus haut...
-Merci, lâcha Vetalas à contrecœur. Je ne sais pas pourquoi vous êtes venus, je ne l’aurais sûrement pas fait…
Ils se font vieux ??? Un comble pour un gamin et un Elfe qui est encore... ben... un gamin ???
Gerheim fit un mouvement de tête à droite, en direction d’une maison. Ils durent pousser et mécontenter plusieurs personnes afin d’arriver jusque là et ils eurent de la chance que Loriol fût d’humeur passable sinon le bilan aurait pu être dramatique.
Voyez ??? Lorie est loin d'être bourrin... (en fait, c'est une crème...)
-Je croyais que tu allais parler pour le défendre mais tu ne fais qu’empirer son cas, dit froidement l’elfe en baissant sa capuche, je ne vois même pas pourquoi j’attendrais la fin de ton récit pour lui trancher la gorge.
(lui aussi, mais chut, ils tiennent à le cacher... :P )

Vivement la suite !!!

Car je sens que je vais me poiler... (oui, j'ai un humour assez... spécial...)

aucun des autres ne le réalisait ou s’en offusquait
"... ni ne s'en offusquait".
la brèche crée dans le mur
Manque un "é".
L’ami de Lieles, dans un temps mort, tourna sa tête vers son compagnon, la et sauta.
Je sèche.
une vingtaine de gardes filtrait le passage au compte goutte
"compte-gouttes".
une paire de virage
Combien, dans une paire ?
Le jeune humain s’y engagea, rapidement suivit des trois autres.
"suivi".
les milieux politiques, intellectuelles et militaires
Accord.
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Chapitre presque parfait. Le combat est un peu brouillon. Mais le moins bien c'est le sacrifice de l'ami de Lieles. On voit bien que tu n'as pas voulu grandir l'action et en faire un acte désespéré et désintéressé au lieu d'une magnifique preuve d'amitié. Mais je crois que tu es resté entre les deux, du coup c'est moins efficace.

Pour le reste c'est toujours aussi bien, avec tout de même des dialogues plus consistant ce qui est toujours bien. Tu ne laisse pas une seconde de répit à tes personnages pour leur rappelé leurs travers, tu es un sadique :lol:

Niveau scénario, on entre dans un nouvel arc. J'ai hâte de regarder-lire les chapitres suivants.

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Et voici la suite les amis !

Après s'être échappés des arènes, les quatre se regroupent à l'hôtel où Vetalas leur donne des explications plutôt convaincantes sur la présence de l'inquisiteur parmi eux.

Chapitre 147

Après ce moment de concertation, Loriol et Gerheim quittèrent la chambre du vampire le laissant à ses pensées. Ils s’étaient laissés jusqu’au milieu de l’après-midi pour se reposer et pour se consacrer à n’importe quelle activité pour autant qu’ils soient là à l’heure du goûter afin qu’ils puissent décider de la suite des évènements. Vetalas se prit alors un moment pour nettoyer sa saleté et pour panser ses plaies qui ne guériraient pas avant le soir. Il décida pour terminer de dormir un peu après avoir donné la consigne à Flam de le réveiller à l’heure. Le mort-vivant ne put néanmoins retenir une crise de panique lorsqu’il passa par le sauna. Cette crise avait été provoquée par le souvenir des récents évènements. Il prit conscience qu’il avait failli mourir et qu’il n’était encore là que par une chance incroyable. Il lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits et remonter dans sa chambre. Une fois la douche prise, il s’était allongé sur son lit pour enfiler des nouveaux vêtements mais s’était endormi en une poignée de secondes.

Des coups à la porte le tirèrent de son sommeil et le vampire ouvrit brièvement les yeux. Cette position lui faisant du bien et étant encore fatigué, il reposa sa tête sur le lit et se rendormit. Flam fit bien son travail puisqu’il retoqua une nouvelle fois tirant de nouveau Vetalas de ses songes. Le magicien, comprenant que l’autre ne lâcherait pas l’affaire, finit par s’asseoir sur le bord du lit et fixa le sol. Une nouvelle série de coups à la porte le fit, cette fois-ci, se lever.

-Je suis réveillé ! Cria Vetalas au travers de la porte.

Il lui fallut quand même cinq minutes pour s’habiller et descendre là où étaient attablés les autres.

-Lieles continue de briller par son absentéisme ? Demanda le magicien en prenant place.

-Ouais, répondit le lycanthrope entre deux bouchées de saucisses particulièrement juteuses qui donnèrent faim à Vetalas.

-J’espère que tu as fait le bon choix en décidant de le faire venir ici… S’il décide de nous trahir, nous n’aurons pas d’échappatoire.

Vetalas ne répondit pas et attaqua sa propre assiette dans laquelle il y avait de la salade. Ils n’étaient pas assez forts tous les trois pour arriver à mettre en échec Petre et ils avaient besoin d’aide. De toute manière, Vetalas pensait sérieusement que c’était tout aussi risqué que son alliance avec le loup ou l’elfe. Il risquait peut-être moins de chose puisque ce n’était pas le genre de l’inquisiteur de faire des coups tordus.

-Nous devrions quand même penser à un plan bis au cas où Lieles déciderait de s’en prendre à nous, les prévint Vetalas.

-Quel est le plan normal ? Demanda Loriol.

-Je suppose que nous allons devoir laisser Lieles rassembler ses hommes pour qu’ils se tiennent prêts, dit Gerheim en mâchant. Pendant ce temps là, nous devons apprendre à connaître notre adversaire.

-Comme quoi ? S’interrogea le loup.

-Savoir ce qu’il compte faire ensuite, qui sont ses alliés, de quels moyens il dispose, les lieux qu’il contrôle… Compléta l’éclaireur.

Flam passa enlever l’assiette de Vetalas pour y disposer le plat principal si bien que tous se turent pendant quelques secondes.

-Je pense que la prochaine étape de son plan sera de tuer l’empereur, proposa le mort-vivant. Nous devons juste trouver comment il compte s’y prendre.

-Pourquoi il l’a pas déjà fait ? Demanda Loriol.

-Pardon ?

-Pourquoi il ne l’a pas déjà fait ? Répéta Loriol. Il est son numéro deux pourtant ! Les occasions doivent pas manquer !

Gerheim se secoua la tête car il n’avait pas de réponses à donner.

-C’est justement ça que nous devons découvrir, dit Gerheim. Quelque chose doit nous échapper ! Nous devons trouver ce qui l’en empêche et nous assurer qu’il ne puisse pas passer à l’action.

Le silence se fit à table pour essayer de trouver une réponse. Vetalas savait qu’ils ne trouveraient rien mais ils auraient peut-être une piste qui les conduirait là où ils pourraient avoir une réponse. A part interroger directement Petre, Vetalas ne voyait pas comment agir. Il ne connaissait pas assez bien la ville pour savoir vers qui se tourner.

-J’ai peut-être une explication… Dit une voix timide sur leur côté.

Se tournant à l’unisson, ils découvrirent Flam qui nettoyait avec un torchon une assiette qui devait être depuis longtemps propre. Cela ne surprit personne de le voir là à les espionner. Personne non plus ne fit mine de le menacer pour s’être ainsi introduit dans leur conversation.

-Alors tu nous espionnes ? Demanda Vetalas. Tu sais qu’il est déjà arrivé malheur à d’autres pour moins que ça ?

Le Flam ne répondit rien mais ne perdit pas la force de son regard.

-Parle ! Ordonna Loriol.

Ils pouvaient se permettre de dialoguer tranquillement car personne d’autre n’était présent dans la salle à dîner. Flam laissa l’assiette sur un meuble et posa la serviette par-dessus le tout pour s’approcher.

-D’après ce qui se dit, l’Empereur serait devenu paranoïaque et ne laisse plus personne l’approcher sans que cent de ses plus fidèles gardes ne l’entourent. Malgré cela, ses plus proches conseillers, ne comprenant pas cette peur, tentèrent de le convaincre qu’il ne pouvait rien se passer. Il a essayé l’autre soir de sortir sans son escorte mais on a essayé de l’assassiner au beau milieu de la réception !

Les trois eurent la bonne idée de ne pas se regarder sachant parfaitement qui étaient les responsables de ce fiasco.

-Dorénavant, plus personne ne peut l’approcher directement et pour se débarrasser de l’Empereur, Petre doit trouver un moyen d’attirer tous ces gardes loin de là. En tant que premier des ministres, il sera le succédant à l’Empereur même s’il est l’assassin reconnu… Telle est la loi du royaume.

-Remercions ceux qui sont responsables de cet attentat raté alors ! Dit Vetalas en levant sa chopine et appuyant sa remarque d’un regard aux deux autres mais surtout à Loriol pour qu’il tienne sa langue.

-Et que faudrait-il pour que Petre soit mis hors d’état de nuire ? Demanda Gerheim.

Flam haussa les épaules.

-L’Empereur a peur sans savoir de quoi… Mettez un nom sur cette crainte et vous vous débarrasserez sûrement de lui !

Sur cette phrase, l’homme se releva et partit aux cuisines. C‘était ce qui était sans doute de mieux pour lui car cela éludait le moment de la discussion où les trois allaient se concerter pour savoir ce qu’ils allaient faire de cet homme qui en savait trop. Flam avait juste surpris leur conversation si bien qu’il se poserait de nouveau plus de questions qu’il n’aura eu au final de réponses.

-Nous revoilà à la case départ, fit Vetalas. Comment pouvons-nous faire ? Je ne nous vois pas aller vers Anir et dire : Comment vas-tu ? Peux-tu venir avec nous rien que deux minutes pour aller dénoncer ton supérieur ?

-Et pourquoi qu’on pourrait pas juste abandonner l’idée de remettre de l’ordre en ville pour se concentrer sur le médaillon ? Je veux dire, l’empereur peut plus être tué donc Petre peut plus être dangereux ! Ca nous regarde plus !

-J’aimerais que ça soit aussi simple, avoua Gerheim. Malheureusement, même sans qu’il soit Empereur, nous sommes toujours une menace et nous n’avons aucun moyen de retrouver le médaillon.

Lieles choisit se moment là pour descendre de sa chambre. Ses yeux étaient rouges mais c’était l’unique preuve du deuil qu’il était en train de surmonter. Il s’approcha d’eux et dit :

-Je vais en ville rassembler ce qu’il reste de mes hommes.

Vetalas se leva pour lui faire face :

-Et ensuite ? Quel est ton plan ?

-Une fois mon armée rassemblée, je trouverai qui nous a envoyés à l’arène et le ferai brûler. Une fois que ça sera fait, je trouverai pourquoi le conseil de mon ordre m’a tenu éloigné et je prendrai des mesures qui s’imposent. Pour terminer, je trouverai le médaillon et me débarrasserai de vous.

-Pas mal comme plan, admit Loriol. Juste la fin qui me chagrine un peu.

Le loup ne dit rien d’autre et attaqua ses lardons fumés. Gerheim revint à des questions plus pertinentes bien qu’il dût lui aussi prendre note des intentions de l’inquisiteur.

-Et où vas-tu rassembler ton armée ? Comment allez-vous vous déplacer sans attirer l’attention ? La ville n’offre plus de place et il sera impossible de rassembler autant de monde dans un même endroit.

-Je trouverai, dit Lieles avec force de conviction. Bien, trêve de discussion, je dois retrouver mes commandants.

-Sais-tu où les trouver ? Demanda Gerheim en s’essuyant la bouche pour se lever.

-Oui, dit l’homme de foi avec suspicion quand il vit le mouvement. Vous ne comptez pas venir j’espère ?

-Non, dit l’elfe noir, mais nous devons aussi aller en ville. Autant rester groupés le plus longtemps possible, n’est-ce pas ?

-Pourquoi on doit aller en ville ? S’inquiéta Loriol qui comptait bien continuer de manger.

Gerheim lui fit les gros yeux si bien que le loup haussa les épaules et continua de dévorer son repas.

-Je vais chercher mes affaires, dit l’elfe.

Vetalas resta là, il n’avait pas besoin de grand-chose. Il s’était reposé et il ne rêvait que l’arrivée de la nuit pour qu’il puisse se régénérer. Le temps que le drow redescende, Loriol avait abrégé la fin de son repas et était aussi prêt à partir. L’inquisiteur était près de la porte et sortit dès qu’il vit Gerheim redescendre. Alors que Vetalas s’apprêtait à suivre leur pire ennemi, l’elfe noir le retint.

-Il y avait ça sur la porte de ma chambre, leur annonça ce dernier en tendant une feuille de papier au vampire.

Vetalas la parcourut du regard. C’était une note leur indiquant que dans la maison de Petre se trouvait ce qu’ils cherchaient. Comme Vetalas savait que Loriol ne savait pas lire, il relut le tout à voix haute. Cela lui permit par la même occasion de vérifier si rien ne lui avait échappé. Comme il n’avait toujours pas plus de réponses, il se tourna vers les autres.

-Une idée de qui a bien pu écrire ça ? Demanda le magicien.

-Aucune, avoua Gerheim. Il n’y avait personne en haut et je n’ai vu aucune trace quand je suis monté. J’aime pas ça… Quelqu’un sait à propos de nous et cet indice est trop facilement gagné, ça sent le piège.

-Effectivement, accepta Vetalas, mais pour l’instant, rien nous empêche d’aller jeter un œil en prenant nos précautions.

-Pourquoi ne pas plutôt chercher du côté de celui qui a laissé le message ? Se demanda l’elfe à voix haute.

-Parce que si quelqu’un cherchait à nous nuire, il aurait pu le faire ici, comprit le mort-vivant plus vite. Il y a forcement quelque chose là-bas qu’il n’y a pas ici.

-On va voir ! Se réjouit Loriol. L’inactivité me ronge ! Ca serait pas notre premier piège et au moins on est au courant qu’on est attendu !

-Le loup a raison, concéda Gerheim. Le temps nous manque et nous ne savons pas quand Petre atteindra l’Empereur. Nous n’avons plus le loisir d’attendre une bonne occasion.

-En route alors ! Lieles doit se demander ce que nous fabriquons… Acquiesça Vetalas. Sauf s’il est parti ! Ajouta-t-il en sortant dans la rue et remarquant qu’elle était vide.

-Ce n’est pas grave, calma l’elfe noir. Il n’aurait fait que de nous ralentir. Qu’il s’occupe de ses affaires et peut-être que cela nous permettra de créer une diversion.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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De toute manière, Vetalas pensait sérieusement que c’était tout aussi risqué que son alliance avec le loup ou l’elfe. Il risquait peut-être moins de chose puisque ce n’était pas le genre de l’inquisiteur de faire des coups tordus.
:( Quelle belle image...
-D’après ce qui se dit, l’Empereur serait devenu paranoïaque et ne laisse plus personne l’approcher sans que cent de ses plus fidèles gardes ne l’entourent. Malgré cela, ses plus proches conseillers, ne comprenant pas cette peur, tentèrent de le convaincre qu’il ne pouvait rien se passer.
J'ai ma p'tite idée:
En tant que premier des ministres, il sera le succédant à l’Empereur même s’il est l’assassin reconnu… Telle est la loi du royaume.
ça doit pas aider la confiance, j'dis...
Ca serait pas notre premier piège et au moins on est au courant qu’on est attendu !
Ah, ben alors c'est pas grave !!! :)

Encore de nouvelles questions !!! :blink: Et moi qui veut des réponses... :wub: Attention hein !!! :)

Vivement la suite !!!

Après s'être échappés des arènes, les quatre se regroupent à l'hôtel où Vetalas leur donne des explications plutôt convaincantes sur la présence de l'inquisiteur avec eux.
Si il est "avec" eux, ce sont les trois. Si ce sont les "quatre", il est parmi eux.
une piste qu’il les conduirait là où ils pourraient avoir une réponse
"qui".
je trouverai qui nous a envoyé à l’arène
Accord.
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Bonjour tout le monde ! Suite à un creux scénaristique (il me manquait une petite partie de mon histoire pour pas donner l'impression que la fin est ultra rapide), j'ai enfin trouvé ce qu'il me manquait pour finir l'histoire. Comme prévu, il doit rester une dizaine de chapitres par là !

Les trois reçoivent à la porte de leur chambre un mystérieux message leur indiquant où trouver des preuves contre Petre

Chapitre 148

Les trois serpentèrent au travers de la ville en gardant en tête que cette mystérieuse piste pouvait les jeter dans un nouveau piège. Cela ne les empêchait pas d’avancer d’un bon pas sachant qu’ils avaient déjà vécu pire et que rien ne pourrait surpasser ces précédentes expériences. La maison de Petre se trouvait de l’autre côté de la ville par rapport au palais, dans un quartier pourtant de classes moyennes et complètement isolé et lointain des quartiers riches. Loriol ne comprenait pas pourquoi l’homme vivait là alors que d’après son expérience, les classes sociales distinctes restaient plutôt entre elles. Il ne poussa pas plus loin sa réflexion car il se souvint qu’il n’avait jamais connu que deux villes et il se refusa à tirer des conclusions qui ne lui auraient servi à rien.

Le secteur dans lequel ils entrèrent, après avoir traversé le centre très commercial de la ville et de petits quartiers pauvres s’étendant sur quelques rues, était plutôt calme. Cela devait faire une bonne heure que les commerçants étaient rentrés chez eux et s’occupaient maintenant de leurs logis. Gerheim avait volé des paniers en chemin pour eux trois et des sacs ce qui donnait l’impression qu’ils rentraient de courses. Ils s’enfoncèrent par la suite plus dans ledit quartier en suivant une route plutôt bien entretenue et pavée de façon uniforme. Une plus grosse artère se dévoila devant eux et coupa de façon perpendiculaire leur chemin. Les trois se concertèrent du regard et remontèrent la rue vers l’est car elle semblait s’étendre plus loin. Il y avait donc plus de chance pour eux de tomber sur la maison de Petre.

Après dix minutes, alors qu’ils commencèrent à douter d’être du bon côté de la ville et impatients après avoir marché plus d’une heure pour arriver là, ils demandèrent leur chemin à un homme qui poussait, tête baissée, une brouette remplie de bois. L’homme leur indiqua que c’était la maison gardée à deux cents mètres de là. Sans poser de questions quant au pourquoi de l’affaire, le citoyen prit sa brouette par ses manches et s’enfuit dans cette fin de journée naissante. Loriol vit que Vetalas reprenait des couleurs ce qui lui permettrait au moins de servir à quelque chose pendant cette mission. Effectivement, la maison semblait bien gardée. Ce n’était pas une forteresse mais ce n’était pas le commun des mortels qui avait le droit à une telle protection. Il y avait cinq gardes devant la porte et autant sur le toit. Loriol sentait également qu’il y avait au moins une douzaine de personnes à l’intérieur de l’endroit.

C’était une bâtisse qui faisait trois fois la taille de la moyenne des maisons environnantes. Elle aurait eu sa place dans un tout autre endroit si les murs et les tuiles ne lui donnaient pas un air ancien et sinistre. Petre pouvait vivre ici car c’était une demeure familiale, pensa le loup dans un de ses rares éclairs de génie. Les trois ne tournèrent pas la tête et passèrent devant le parvis en gardant un rythme constant. Ils s’éclipsèrent et se débarrassèrent de leurs sacs dans la ruelle suivante, celle-là même qui longeait le mur de la propriété. Le mur était assez haut mais trop près des maisons pour qu’ils ne puissent pas sauter par-dessus en escaladant.

-Y a l’air d’avoir du monde dedans… Fit remarquer Loriol.

-Cela t’effraierait-il ? Le chercha Vetalas.

-Non, au contraire, répondit l’autre dans un rictus caché par l’ombre du crépuscule. Un peu de défi c’est toujours sympa.

-Nous n’avons toujours pas de plan, remarqua le magicien à l’adresse de Gerheim.

-Il n’y a que deux possibilités : Soit on ne nous attend pas et il y a effectivement quelque chose à trouver mais on ne pourra sûrement pas errer à notre guise. La deuxième option est que ce soit un piège et qu’ils sont des dizaines à nous attendre là-dedans avec les Dieux seuls savent quel piège.

-Nous allons y aller, n’est-ce pas ? Se mit à craindre Vetalas. Que cela soit l’un ou l’autre ?

-Oui, confirma Gerheim tristement. Nous aurons des réponses dans les deux cas. En espérant qu’il reste des gens en vie si on doit se battre…

-En espérant surtout que nous soyons parmi ces gens en vie, rappela ironiquement le mort-vivant.

-Tu n’as qu’à pas venir si tu crains pour ta vie, répondit l’elfe en levant le nez d’un signe de défi.

-Crois-tu que j’allais venir avec vous ? S’étonna Vetalas en désignant le ciel. Je vous rappelle que je suis mortel. Quoi que vous fassiez, je resterai caché en couverture jusqu’à ce que la nuit tombe. Si quelque chose tourne mal, je pourrais ainsi vous aider.

-On te croit ! Lui balança ironiquement Loriol en réponse en faisant une moue avec sa bouche.

Vetalas lui lança un regard qu’il n’avait jamais vu aussi sérieux.

-Vous m’avez sauvé la vie, leur rappela-t-il. Je ne l’oublierai pas.

-Tant mieux, fit Gerheim en claquant dans ses mains. Dépêchons-nous de nous activer pendant que le jour disparaît, nous pourrons nous glisser parmi les ombres.

Sans leur expliquer le plan, il s’aida du mur pour atteindre une poutre apparente de la maison latérale puis se propulsa en tournant pour attraper le haut du mur sur lequel il s’assit.

-On fait quoi alors ? Demanda Loriol.

-Tu me fais une diversion devant ? Lui proposa l’éclaireur.

-Avec plaisir ! Dit le loup en s’avançant au coin de la rue.

L’elfe sauta dans le jardin et Vetalas se dissimula dans la ruelle, contre la maison, de façon à avoir la rue en face de lui s’il penchait un peu la tête. Loriol retourna sur leurs pas sous le regard des soldats qui comprirent que quelque chose n’allait pas. Le loup-garou se demanda alors ce qu’avait voulu dire l’éclaireur par faire une diversion. Que devait-il faire exactement ? Juste faire du bruit ? Il n’eut pas le temps de réfléchir plus que tous lui faisaient face, suspicieux. Comme il était plus physique qu’intelligent, et que Gerheim le savait, cela devait sûrement vouloir dire d’agir.

-Salut les filles ! Dit Loriol à l’adresse des gardes à devant la porte.

Même ceux du toit se mirent en position pour regarder la scène. Ils semblaient amusés de voir la correction qu’allait recevoir l’effronté.

-C’est à nous que tu parles ? Dit le gros bras du tas en s’approchant l’air hargneux.

Il descendit les quelques marches qui le séparaient de Loriol en faisant tinter son armure et se posta juste devant le loup en croisant les bras.

-Impressionnant ! Dit le lycanthrope en touchant du bout du doigt le biceps du soldat. C’est pour compenser ton petit sexe ?

Les soldats derrière rirent les premiers et certains mirent une main devant leurs bouches pour cacher leur sourire. Loriol était en train de les regarder quand un poing s’abattit sur sa tête. Il ne l’avait pas venu venir et en fut quitte pour rouler sur les durs pavés de la rue. L’homme avait de la force, c’était indéniable. Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, un nouveau coup de pied lui brisa une côte et lui coupa la respiration le faisant rouler sur un mètre de plus. Loriol avait le regard vers le ciel et le soldat s’approcha de lui pour lui coller son pied sur la gorge tout en restant debout. Tout ce que vit le jeune homme loup était que les gardes sur le toit étaient désormais absents.

-Alors c’est qui l’impuissant maintenant ? Demanda victorieux le grand soldat.

Si Loriol avait été quelqu’un d’autre, ça aurait été sûrement le moment pour considérer que l’objectif était atteint et qu’il pouvait battre en retraite mais pourtant il décida d’agir autrement. Il cracha le sang qui l’empêchait de parler sur un pavé et rétorqua :

-J’ai pas dit impuissant, j’ai dit que tu avais une petite bite !

Il y eut un grand rire derrière qui énerva le soldat si bien qu’il appuya plus fort sur la gorge. Assez joué, pensa le loup en attrapant le pied. D’une seule torsion, il projeta l’homme dans les airs en le faisant tournoyer. L’homme heurta durement le pavé en accusant le coup. Les autres se précipitèrent à son aide tandis que Loriol se remettait debout. Aucun d’entre eux n’avait sorti son arme car ils se croyaient capables de lui mettre une rouste. Qu’ils essayent ! Pensa-t-il. Avant que les soldats ne puissent aider leur camarade, le loup lui envoya un coup de pied dans le bas de l’estomac. Ses côtes restèrent intactes mais il fut soulevé dans les airs tel un fétu de paille par grand vent. Sa chute fut heureusement pour lui amortie par deux guerriers qui ne purent éviter le missile humain. Les deux derniers gardes armèrent un coup de poing simultané mais Loriol coupa leur élan en les saisissant au cou ce qui les fit agoniser en l’espace de quelques secondes.

Portant les deux mourants à bouts de bras, il se dirigea vers les trois premiers soldats qui se relevaient avec peine. Loriol lança les deux guerriers qu’il tenait contre la porte de la maison et répéta l’opération avec les deux nouveaux venus. Un petit tas de quatre soldats s’était rapidement créé. Le dernier adversaire n’était plus en état de se battre et paraissait même ne plus trop savoir où il était. Loriol avança de quelques mètres, saisit l’homme par l’armure et le porta comme un moins que rien tout en montant les marches. Il ne fallait pas trop laisser de trace de la bagarre si bien qu’il enfonça la porte d’un coup de pied et poussa le tas de corps comme s’il s’agissait d’un tas de déchets. Les gonds tinrent le coup et Loriol put refermer derrière lui. La pièce était une grande salle pleine d’étagères remplies de livres et une demi-douzaine d’esclaves se cachaient derrière l’une d’elle. Le loup ne les voyait pas mais les localisait et reconnaissait à leurs odeurs. Il n’y avait pas de plafond au centre de la pièce ce qui supposait une mezzanine. La voix de Gerheim attira son attention.

-Il n’y a personne ici, ce n’était pas un piège ! Lança l’elfe de l’étage du dessus.

-Y a que des esclaves ici ! Lui dit Loriol en s’approchant du trou.

Gerheim tenta de se pencher par-dessus la balustrade pour les voir mais n’y parvint pas. Ils étaient dans un recoin de la pièce et donc inaccessibles à ses yeux.

-Tu n’étais pas obligé de tous les tuer ! Lui dit Gerheim en sautant vers son étage.

-Je les ai pas tués, lui apprit Loriol quand il se fut bien réceptionné.

Gerheim jeta un coup d’œil dubitatif vers le tas de corps entremêlé mais ne répondit pas.

-Bien, allons interroger ces esclaves et attachons-les avant qu’ils ne partent chercher du renfort.

-Par là, dit l’enfant loup en désignant un coin de la pièce.

Il se révélait en fait que les armoires qui faisaient tout le tour de la pièce n’étaient pas collées réellement au mur et on pouvait y voir un espace de cinquante centimètres. L’elfe n’était pas d’humeur à jouer et cria :

-Sortez de là ! On ne veut pas vous faire de mal ! On veut juste vous poser des questions !

La voix craintive d’une vieille femme lui rétorqua :

-Comment vous croire ? Qu’est-ce que vous voulez ?

-Juste savoir où est le bureau de votre maître ! dit Gerheim en fixant l’armoire derrière laquelle tous se dissimulaient.

-Prenez la porte de droite et tout au fond !

Content de sa réponse, Gerheim fit signe à son acolyte de pousser une armoire. Loriol le fit et décala celle juste à côté de la cachette ce qui les bloquait entre deux armoires et deux murs. S’ils voulaient passer, ils devraient faire tomber une de ces lourdes armoires mais quelque chose disait à Loriol qu’ils allaient rester là jusqu’à ce qu’ils soient partis. Laissant cette grande pièce de côté, les deux compagnons se dirigèrent vers une des deux portes de la salle. Ils s’engagèrent dans ce passage et traversèrent le couloir comme annoncé.

-Tu crois qu’ils laissent vraiment des preuves visibles derrière eux ? Demanda Loriol.

-Je ne sais pas, avoua l’elfe, mais on va le savoir rapidement. Personne ne nous attendait ici ce qui signifie que le message était là pour nous aider à trouver des preuves… Il doit bien y avoir quelque chose.

La porte du bureau n’était pas verrouillée et ils entrèrent rapidement. Le cabinet s’étendait sur leur droite et ressemblait un peu à la première pièce avec toutes ces armoires qui faisaient le tour de la pièce. Exception faite du mur qui se situait derrière la chaise de Petre où une grande baie vitrée avait été percée et découpée par des barreaux. Un grand tapis vert recouvrait le sol et il était agréable de marcher dessus remarqua Loriol en faisant quelques pas prudents. Il y avait aussi un large secrétaire couvert de papiers, de livres et où l’on pouvait voir un récipient plein d’encre ainsi qu’une dague décorative.

-Allons-y ! Cherchons des documents ! S’enthousiasma Gerheim.

Loriol le regarda faire un sourcil relevé jusqu’à ce que l’éclaireur le fixe aussi.

-Quoi ? S’inquiéta-t-il.

-J’ai pas appris à lire en chemin ! Lui rappela le loup.

Gerheim ne répondit rien mais cette histoire ne semblait pas l’arranger.

-Cherche des objets ou vérifie qu’il n’y a pas de partie cachée alors ! Dit l’elfe.

Le loup haussa les épaules et commença à sonder les étagères en tapant du poing contre les parois et lançant tous les livres au sol mais laissant les parchemins pour que Gerheim puisse les examiner.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Loriol vit que Vetalas reprenait des couleurs ce qui lui permettrait au moins de servir à quelque chose pendant cette mission.
^_^ Ca fait plaisir de voir qu'ils se soucient toujours autant les uns des autres... :blushing:

Ben, ils y sont allés (relativement) en douceur... :unsure: les gars !!!

Qui va trouver le premier ??? Et quoi ??? Faites vos jeux... :P

Vivement la suite !!!

^_^ Pas de résumé !!! (je sais, je suis d'un naturel ch.... :whistling: )

les classes sociales distinctes restaient plutôt les unes avec les autres
Attention ! "plutôt entre elles" lèverait une ambiguité malheureuse.
Quoique vous fassiez, je resterai caché en couverture
Deux mots.
cela devait sûrement dire d’agir
Manque pas un "vouloir" ?
tel un fétus de paille par grand vent
"fétu", non ?
On veut juste vous posez des questions !
Infinitif.
Content de sa réponse, Gerheim lui fit signe de pousser une armoire.
Pas la même personne, je me trompe ?
le message était là pour nous aider trouver des preuves… Il doit bien avoir quelque chose.
Manque un "à", et un "y".
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Invité SilverInTheDark

Je propose qu'on se cotise pour payer Inxi de sorte qu'il n'aie plus qu'à écrire jusqu'à la fin de son roman. La suite!!!!

Modifié par SilverInTheDark
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Voilà la suite qui explique tout depuis le départ ! Accrochez vous :)

Entrés dans la maison de Petre avec une discrétion toute relative, Gerheim et Loriol se mettent en quête de preuves.

Chapitre 149

Gerheim lisait à toute vitesse les documents du secrétaire. Une fois lus, il les jetait simplement sur le sol. L’elfe ne perdait pas de temps à tout lire et ne se concentrait que sur les premières phrases de chaque papier. Sur les dix minutes qu’il mit à tout fouiller, il n’en trouva que deux d’intéressants : Le premier était une liste de comptes associés à des lieux. Gerheim connaissait deux des noms : Lensort et le nom de la ville où ils s’étaient tous les trois rencontrés. L’elfe le rangea dans une de ses poches pour l’étudier en détail plus tard. L’autre document était plutôt une suite de vieux contes et légendes. Au départ, le drow avait pensé l’écarter mais il devait vérifier de quoi cela parlait car il était sûr que Petre ne le lisait pas seulement pour connaître les folklores locaux.

L’elfe releva la tête et regarda Loriol s’activer. Visiblement, il prenait son travail à cœur et sondait chaque partie des armoires pour trouver un compartiment secret. Il avait fait environ la moitié de la pièce pour l’instant. Gerheim se dirigea vers les armoires et entreprit de décrypter les parchemins que Loriol avait présélectionnés. Ils n’étaient pas bien plus intéressants que les précédents ce qui semblait plutôt logique. Comme ils l’avaient évoqué précédemment, les preuves n’allaient pas tout bêtement attendre qu’on les ramasse. L’elfe rattrapa vite Loriol qui était peut-être un peu trop minutieux puis fouilla rapidement devant le loup là où les livres n’avaient pas encore été jetés au sol. Il n’y avait rien de rien, s’exaspéra Gerheim. Des correspondances inutiles avec des créanciers, des plans de la ville, des listes de choses à faire… Le drow s’assit sur le coin du bureau en fixant le sol pour réfléchir.

Et si tout ceci n’était qu’un piège ? Se demanda-t-il au final. Mais pourquoi ? Pourquoi les attirer ici sans personne pour les attendre ? Non, se convinquit-il, c’était forcément qu’ils passaient à côté de quelque chose. Loriol ne semblait pas plus s’en soucier que ça et continuait de tâter les murs. Les ouvrages tombaient en s’ouvrant et produisant un bruit sourd en touchant le sol. Ce chant monotone berça ses pensées jusqu’à ce qu’il fronce les sourcils. En effet, le bruit des livres par terre ne faisaient plus le même son. Gerheim s’agenouilla et tapa du poing sur le sol au travers de l’épais tapis. Il y avait bien un espace creux en dessous. Ce n’était pas flagrant car ça avait été bien renforcé mais Gerheim avait entendu la nuance. Il tira son épée et le loup s’arrêta pour le regarder faire. L’elfe découpa le tapis sans aucune pensée pour le prix qu’il avait pu coûter. Il attrapa le bord découpé et tira dessus pour dégager la moquette du parquet.

-Il y a rien, remarqua le loup avant lui.

L’elfe vit que, effectivement, il n’y avait qu’un sol en parquet et tâta de nouveau l’endroit pour vérifier sa déduction. Il y avait bien une trappe là-dessous.

-Il doit y avoir un mécanisme pour ouvrir l’accès ! Grogna Gerheim à l’adresse de son compagnon.

-Laisse-moi faire, dit Loriol en le poussant sur le côté.

Le monstre n’avait pas particulièrement mis de force mais comme il maîtrisait mal ses capacités, Gerheim faillit tomber et ne se tint debout que grâce à une petite série de sauts et de battements de bras. Loriol s’agenouilla et frappa de ses puissants poings sur les lattes de bois qui se brisèrent comme des branches mortes. Le lycanthrope ramassa rapidement les morceaux qui gênaient et l’éclaireur se pencha par-dessus lui pour sonder la petite place-forte.

-Un coffre ! Annonça Loriol comme si Gerheim n’était pas capable de reconnaître le morceau d’acier. Je le défonce ?

-Non, non ! Surtout pas ! S’alarma le drow. Il a l’air trop solide et tu ne ferais que le déformer rendant son ouverture impossible. Laisse-moi faire.

Loriol se releva et recula de quelques pas pour que l’elfe fasse son affaire. Ce dernier se pencha, regarda le coffre et le toucha. Il y avait une poignée et un rectangle un peu plus sombre que le reste.

-Il faut les empreintes de Petre pour ouvrir le coffre… Maugréa Gerheim.

-Où on va trouver ça ? S’inquiéta Loriol qui commençait à se sentir mal à l’aise ici.

-Laisse-moi réfléchir… Chercha à se calmer l’elfe qui ne savait pas comment faire.

Il ne s’agissait pas seulement de tromper une serrure mais il fallait tromper une reconnaissance magique des empreintes.

-Comment tu vas faire ?

-Si Petre l’ouvre souvent, ça sera un jeu d’enfant ! S’exclama le drow qui venait d’avoir une idée. Ce modèle est imparfait, nota Gerheim, peut-être un prototype. Si Petre pose régulièrement ses doigts dessus, ça a dû laisser ses empreintes gravées dans la plaque.

L’elfe n’en était pas sûr car à l’œil nu, on aurait dit la plaque foncée vierge. Le drow n’allait pas prendre le risque de laisser ses marques pour vérifier.

-Et si non ? Demanda Loriol.

-Tu pourras essayer de l’ouvrir, lui concéda l’elfe.

Gerheim gratta la terre sous ses chausses et recouvrit la plaque entièrement. Il se releva et alla chercher l’outre d’eau qu’il avait vue sur le bureau et la fit couler sur la terre créant un petit rectangle boueux. Il fallait attendre quelques minutes que ça sèche. Gerheim avait bien dosé l’eau si bien qu’il n’aurait pas à attendre que cela s’évapore. Il y eut un bruit sourd qui le sortit de ses pensées.

-Loriol, va voir ce que c’est, dans quelques minutes on aura ce qu’on veut.

-Ca doit être les esclaves, je vais voir… Acquiesça le loup en se grattant la barbe.

Il sortit en claquant la porte et Gerheim continua d’attendre que la solidification s’effectue. Prenant de l’avance, il prit sa dague et découpa dans le secrétaire une petite claque de bois similaire de taille au rectangle à empreintes du coffre. Il y eut un cri dans la maison puis un long silence. L’elfe se figea pendant dix secondes et retourna près du coffre en espérant qu’il ne se passait rien de grave. La terre avait séché si bien que le drow mit la plaque par-dessus et pressa. Si tout c’était bien passé, la terre s’était incrustée dans les empreintes donnant l’illusion que c’était la main de Petre. Il y eut un bruit sec et un autre son comme si une roue crantée tournait. Au fond du couloir, Gerheim entendit Loriol hurler puis le cri s’éteignit tout aussi vite.

Gerheim décida de se concentrer sur sa tâche, le loup-garou pouvait attendre une minute de plus. L’elfe saisit la poignée et ouvrit le coffre. Il y avait là énormément d’argent et d’objets de valeur mais l’éclaireur les ignora tout simplement pour prendre un porte-document. Se remettant debout, Gerheim tira l’unique feuille et la parcourut du regard, surpris. C’était un plan de la ville couvert de notes et de flèches. C’était un schéma d’attaque visiblement. L’elfe le rangea avec les autres papiers et quitta le bureau en laissant tout tel quel.

Gerheim remonta le couloir prudemment mais aucune porte n’était ouverte et on n’entendait plus rien. Il tira ses épées juste avant le passage de la bibliothèque. Il poussa doucement le battant de bois qui ne fit pas le moindre bruit et s’engagea de profil dans la grande pièce. Il n’y avait personne et on entendait encore le pleurnichement des esclaves derrière l’armoire si bien qu’ils ne pouvaient être la cause du précédent raffut. L’autre porte de la pièce était ouverte et Gerheim fit prudemment le tour de la salle de façon à avoir l’entrée dans son dos. Le drow vit que la porte ouverte menait sur des escaliers, sûrement ceux menant au premier étage où il était entré. Il y eut un raclement de gorge provenant du trou entre le rez-de-chaussée et le premier étage, juste là où il avait sauté pour descendre. Gerheim se déplaça furtivement et regarda le balcon depuis le couvert de dizaines de livres.

Il y avait toute une troupe de guerriers à l’étage. Loriol était allongé sur le sol et semblait cloué au sol par une dizaine d’épées. Adossé à la balustrade, Petre sondait les ténèbres de sa bibliothèque en attendant de voir apparaître Gerheim qu’il savait en-dessous.

-Je sais que vous êtes là ! Cria le ministre perdant patience de sa position surélevée.

Gerheim décida de ne pas se montrer, c’était plus prudent.

-Soyez plus raisonnable que votre ami et rendez-vous !

L’elfe sourit. Etait-ce raisonnable de penser à l’abattre d’un lancer de couteaux ?

-Je sais que vous travaillez pour l’Empereur…

Gerheim nota ce point. Petre pensait qu’ils étaient des agents de son supérieur ce qui signifiait que Petre n’avait aucune idée qu’ils cherchaient le médaillon.

-Je ne sais pas comment cet incompétent a su depuis le départ ce que je projetais mais vous m’avez mis assez de bâtons dans les roues. Les enlèvements d’enfants, le nécromancien, la survie des soldats de Lensort, la mine, la destruction de notre machine pour copier, la panique à la soirée m’ayant empêché de l’empoisonner ainsi que l’arène… Enuméra-t-il. Je dois dire que vous êtes plutôt efficaces et les dieux seuls savent comment vous avez réussi à tout empêcher. Vous devez avoir un bon réseau d’informateurs !

Gerheim ne dit toujours rien mais il était effrayé de voir comment tout était lié depuis le début, encore plus que ce qu’ils avaient osé penser.

-Malheureusement, aussi prévoyants que vous ayez été, vous ne pouvez plus rien changer. L’un d’entre vous est déjà mort et vous finirez tous par y passer. Celui qui fait le guet dehors est le suivant sur la liste.

Gerheim eut envie de trahir sa position mais il était pratiquement sûr que c’était ce qu’attendait Petre. Vetalas courait un grave danger et il espérait qu’il avait pu se transformer. Ce fut à ce moment que la porte d’entrée s’ouvrit à la volée et Gerheim se décala prudemment sur le côté de l’étagère. Petre aurait pu le voir mais dans l’obscurité, Gerheim ne pouvait pas être détecté et il allait y rester juste le temps de voir ce qu’il se passait. Alors qu’il s’attendait à voir une troupe de soldats débarquer, ce fut Vetalas, la bouche en sang, qui fit son apparition. Il tenait une tête à la main et la jeta au centre de la pièce, juste sous le trou que formaient les quatre balcons du premier étage. D’après la grimace que l’homme faisait, ça avait été une mort douloureuse.

Petre dit quelque chose à ses soldats et ils partirent en récupérant leurs épées du corps de Loriol. Gerheim se dépêcha alors et fit signe au vampire.

-Vite, là-haut ! Fit-il en désignant l’étage.

Le noble l’attrapa et d’un bond aidé de ses ailes se posa juste à côté de Loriol.

-Occupe-toi de lui ! Ordonna l’elfe en se lançant à la poursuite des humains.

Ils n’avaient pas pris beaucoup d’avance mais le premier étage s’étendait bien plus loin que le rez-de-chaussée ce qui devait signifier que toutes les maisons du quartier n’était en fait qu’une seule et même demeure. Gerheim les suivit au bruit et après un nouveau couloir où s’étendaient des séries de portes, il bifurqua à droite vers un nouveau long couloir. Il avait en vue l’arrière-garde de la troupe et lança quatre couteaux qui partirent si vite qu’ils parcoururent la distance presque ensemble. Deux gardes s’effondrèrent, touchés à des endroits que leurs armures ne purent couvrir. Alertés par le bruit, le reste des soldats fit volte-face.

-Tuez-le ! Ordonna Petre sans s’alarmer mais reprenant néanmoins la route.

Deux hommes sortirent du lot, tous les deux équipés d’un long bouclier et d’une courte épée. Dans un couloir comme celui-ci, ils allaient se retrouver en statu quo puisque Gerheim aurait dû mal à les atteindre derrière ces boucliers mais eux ne pourraient pas porter de coups sans s’exposer dangereusement. Les premières passes d’armes s’échangèrent et Gerheim n’eut pas de mal à les tenir à distance car ils ne voulaient visiblement pas vaincre mais bien gagner le plus de temps possible. Ce fut Vetalas l’ayant rejoint discrètement qui débloqua la situation car l’elfe n’arrivait pas à percer la défense des humains qui se débrouillaient plutôt bien. Le vampire chargea si vite qu’il poussa l’elfe noir contre le mur et tel un boulet de canon s’écrasa contre les deux humains qui furent jetés au sol. Remis de sa surprise, l’elfe acheva un des hommes tandis que le vampire était entré dans un corps à corps sanglant avec le second et échangeaient des séries de coups de poing mais Vetalas ne sentait pas la douleur si bien qu’il finit par avoir le dessus.

-Où est Petre ? Demanda Vetalas en se relevant, victorieux.

Gerheim haussa les épaules, il avait pris la fuite depuis longtemps.

-Partons, nous avons ce que nous cherchions et même plus encore.

Vetalas eut envie de poser une question mais il referma la bouche, sûr qu’il aurait des explications plus tard. Ils firent demi-tour et rejoignirent Loriol qui s’était adossé à un mur dans sa propre mare de sang. Ses blessures s’étaient refermées mais il semblait encore faible.

-Ils me le paieront… Chuchota-t-il.

-Un jour sûrement ! Dit Vetalas avec force pour lui faire remarquer qu’il était lamentable. Mais là tu es bon à rien donc autant aller se reposer. Etre empalé n’est jamais agréable.

Loriol tendit une main et Gerheim l’aida à se mettre debout.

-Tu peux marcher ?

Le loup fit un signe de tête et fit quelques mètres en titubant. Il se tint à la rambarde, respira et se remit à marcher vers les escaliers. Les deux autres restèrent derrière lui au cas où il chute mais il traversa jusqu’à l’entrée à la bibliothèque sans problème. Il fallait partir au plus tôt avant que les renforts ne soient alertés. Gerheim ouvrit la porte et ils s’engouffrèrent à l’air libre dans un dernier éclat de soleil qui les aveugla. Quand ils retrouvèrent la vue alors qu’ils continuaient à avancer, ils tombèrent nez à nez avec un gros carrosse noir et une soixantaine de cavaliers lourdement armés.

-Entrez ! Ordonna la forme sombre dans le carrosse.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Voilà la suite qui explique tout depuis le départ ! Accrochez vous :D

Tu sais que là, pour moi, c'est un peu comme si tu annonçais "Hé, les gars, j'ai le Saint Graal dans mon cabas !!!", donc :blushing: (ou :wink: si c'est une blague)...
Le premier était une liste de comptes associés à des lieux. Gerheim connaissait deux des noms : Lensort et le nom de la ville où ils s’étaient tous les trois rencontrés. L’elfe le rangea dans une de ses poches pour l’étudier en détail plus tard. L’autre document était plutôt une suite de vieux contes et légendes.
Manque un comte... :P
-Je ne sais pas comment cet incompétent a su depuis le départ ce que je projetais mais vous m’avez mis assez de bâtons dans les roues. Les enlèvements d’enfants, le nécromancien, la survie des soldats de Lensort, la mine, la destruction de notre machine pour copier, la panique à la soirée m’ayant empêché de l’empoisonner ainsi que l’arène… Enuméra-t-il. Je dois dire que vous êtes plutôt efficaces et les dieux seuls savent comment vous avez réussi à tout empêcher. Vous devez avoir un bon réseau d’informateurs !
Si il savait... X-/
Quand ils retrouvèrent la vue alors qu’ils continuaient à avancer, ils tombèrent nez à nez avec un gros carrosse noir et une soixante de cavaliers lourdement armés.

-Entrez ! Ordonna la forme sombre dans le carrosse.

:P à vos ordres ???

Sinon: mouais... :wink: Y a encore des blancs (ou des zones d'ombre, c'est selon), donc...

Vivement la suite !!!

L’elfe ne perdait pas de temps à tout lire et ne concentrait que sur les premières phrases
Manque un pronom réfléchi, non ?
Non, se convint-il
Mauvais verbe: "convainquit".
Gerheim faillit tomber et se tint debout que grâce à une petite série
Manque une négation.
si bien qu’il n’aurait pas attendre que cela s’évapore
Manque un "à" ?
Soyez plus raisonnable que votre ami et rendez vous
C'est pas "rendez-vous" ?
il s’attendait à voir une troupe de soldats débarquée
Infinitif.
le vampire était entré dans un corps à corps sanglant avec le second et s’échangeaient des séries de coups de poing
???
Vetalas eut envie de me poser une question
Comme moi (nous ?), quoi...
ils tombèrent nez à nez avec un gros carrosse noir et une soixante de cavaliers lourdement armés
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