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Le Médaillon des Quatre


Inxi-Huinzi

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Il fait un bon boulot, ce Loriol... Mais est-ce un rêve ou pas? Je sais que c'est un garrou, mais il faudra qu'il commence à éviter la lune! :D

Non, un bon passage, la vie qui rattrape Loriol... Même éloigné comme dans un ville (surement la ville la plus proche du village, non?)

J'attends la suite avec impatience, juste pour voir ce que Loriol va faire, tu nous as fait un personnage assez ammusant à suivre.

Ecthelion

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Bon, un 'tit problème SNCF ( pour changer ) et je me retrouve dans l'impossibilité d'aller en cours ! Moralité, un nouveau chapitre à la place ! Celui-ci sera sûrement l'avant dernier avant que je passe à un nouveau personnage. Je sais que l'histoire n'en sera que moins intéressante ( forcement, je change de perso quand les choses vont bouger ) mais une fois que tous mes personnages et la piste de l'intrigue sera mis en place, ca devrait être marrant ! J'espère qu'il restera des lecteurs d'ici là quand même :D

Chapitre 14

Sans plus attendre, Loriol quitta la pièce en refermant avec précaution la porte. Le couloir était vide et c’était la seule porte dans les environs. Il était donc peu probable que quelqu’un l’ait vu. Le couloir était assez long et si quelqu’un arrivait, Loriol serait pris en flagrant délit. Comme si le hasard l’avait entendu, un groupe arriva et Loriol le sentit en même temps qu’il l’entendit. Dans l’impossibilité de faire autre chose et paniquant, il se plaqua contre le mur là où le couloir en coupait un autre. Des hommes en noir passèrent juste devant lui ne prêtant pas attention à ce qu’il y avait sur leur droite. Leurs capuches étaient bien trop grandes pour avoir une vision à cent quatre-vingts degrés.

Ils ne faisaient aucun bruit et Loriol resta immobile, au moins aussi discret qu’eux. Il en vint à se demander comment il allait faire pour sortir de là. Surtout avec les empreintes tâchées de sang qu’il laissait derrière lui. Le groupe de moines commença à disparaître et Loriol décida de les suivre, de toute manière, il était complètement perdu. L’un d’eux sortit du groupe et le tueur d’enfants eut peur qu’il ne se tourne dans sa direction mais il s’arrêta simplement vers un lustre à trépied où il entreprit d’allumer toutes les bougies.

Loriol tenait là une opportunité de sortie. Il suffisait de se déguiser en moine et personne ne lui poserait de question, enfin, il l’espérait. Il y avait seulement deux problèmes : Que faire du corps dans un édifice fait que de couloirs ? Et par où aller sachant qu’il était possible que tous les moines doivent aller à un moment précis faire… Loriol ne savait pas malgré ses réflexions… Faire des trucs de moine, termina-t-il pour lui-même. Il n’allait quand même pas garder le corps auprès de lui, continua-t-il de penser. Il eut beau chercher des solutions, il ne vit que celle-là.

Il s’approcha de sa victime et l’assomma d’un coup sur la nuque. Loriol se glissa alors dans la soutane, dirigeant le moine comme une marionnette. Ce n’était guère pratique mais avec la tête penchée en avant, il espérait que ça suffirait. Il continua sa route jusqu’à déboucher sur une salle qui ressemblait à un réfectoire. Beaucoup de moines mangeaient, capuche abaissée tandis que de l’autre côté, deux gardes encadraient une porte ouverte sur l’extérieur. Loriol se demandait vraiment comment il avait fait pour entrer là-dedans.

Loriol alla s’asseoir afin de retrouver quelques forces. Accrochés ensemble, personne ne semblait encore remarquer la supercherie. Maintenant, il pouvait soit attendre que quelqu’un découvre les corps et qu’il y ait un peu de pagaille, soit trouver une autre sortie. Avec la difficulté qu’avait eu Loriol à trouver celle-ci, il douta de remettre la main sur une autre rapidement. Il se releva et essaya discrètement de rejoindre la sortie. Les deux gardes lui bloquèrent la route à un mètre de la délivrance.

-Votre parchemin, s’il vous plait… Demanda celui de droite.

Loriol savait bien qu’il n’avait pas une telle chose sur lui, il avait fouillé les poches de l’homme. Il se retourna mais le garde ne lâcha pas l’affaire.

-Ca va ? Vous semblez un peu endormi…

Loriol pensait qu’on ne voyait pas le visage sous la capuche. Le garde devait voir une mâchoire entrouverte. Loriol lui fit faire un geste positif de la tête et fit demi-tour sans attendre son reste. Comme il allait assez vite, sa silhouette ne devait pas ressembler à grand-chose. Les regards commencèrent à se lever et les gardes avancèrent lentement à la suite de cet étrange moine. Loriol n’avait plus que faire de sa couverture et il courut sur les derniers mètres le séparant d’un nouveau couloir. Les gardes accélérèrent aussi l’allure. Rapidement, Loriol enleva la soutane en laissant le corps tel quel. Sur sa droite, un vieil escalier de bois montait vers la passerelle que l’homme loup avait vue et qui survolait la salle à manger. Il cassa la poignée et retourna dans cette salle où, ainsi perché, personne ne le regardait.

L’alarme fut alors donnée. D’un seul élan, toute la salle se leva. Ce qui fut impressionnant, ce fut le silence dans lequel ils continuèrent d’évoluer. Ils allèrent néanmoins tous dans la direction des cris. La salle se vida du côté de la porte. Loriol sauta par-dessus la rambarde, manqua de fracasser la table sur laquelle il tomba, éparpilla les couverts et sortit tandis que les gardes dépassèrent la porte à laquelle manquait désormais une poignée.

Loriol marcha vite dans la rue en faisant semblant de rien. Ils mettraient une bonne dizaine de minutes à se lancer à sa poursuite dans l’hypothèse qu’ils comprennent qu’il y avait un intrus et que le moine ne s’était pas tout simplement évanoui. A son réveil, là, ils sauraient. D’ici ce moment, Loriol avait le temps de disparaître et de prendre son service. Il lui restait encore quelques heures avant de commencer mais il préférait se rapprocher du lieu où il se sentait le plus en sécurité.

Au summum de sa paranoïa justifiée, il décida de prendre une petite rue qui devait le ramener à une place jouxtant la taverne. C’était une des rares rues qui servait uniquement de passage, pas de portes, pas d’issues. Les toits étaient très rapprochés ce qui empêcherait Loriol de sauter dessus, l’espace étant insuffisant. Il y avait une mince couche de poussière sur le sol où on pouvait voir des empreintes incertaines et nombreuses. Loriol les vit disparaître en direction de la place. Il entendit le bruit d’une corde qui se tendait et comprit trop tard qu’il était dans un guet-apens. Une ombre cacha un instant le soleil au-dessus de lui. La pointe d’un carreau apparut furtivement sur la base d’une fenêtre. Plusieurs bruits de cœur faisaient résonner ses oreilles. Loriol allait tenter de faire demi-tour quand une douleur dans le bas de son dos le fit grimacer.

-Ne te meus plus sinon tu seras transpercé par ma lame et par plusieurs carreaux.

Loriol voulut regarder son agresseur mais la pointe de l’épée lui dissuada d’intervenir. Elle était peut-être capable de le tuer, il ne voyait pas si elle était faite d’argent.

-Que voulez-vous ?

-Ce que n’importe qui voudrait, se mettre un puissant allié de notre côté, dit l’homme.

-Je ne suis pas celui que vous croyez…

Loriol avança d’un pas et quelque chose siffla à son oreille lui arrachant une mèche de cheveux. Il se demanda si l’homme l’avait raté où avait prévu que le carreau ne fasse que le frôler.

-Moi je crois que si ! Confirma l’homme d’une voix amusée. Tu n’es pas vraiment discret pour quelqu’un ayant un tel don.

Loriol ne savait pas s’il bluffait ou alors s’il y avait vraiment quelqu’un qui l’avait vu. Lors de ses pertes de conscience, il ne savait pas comment il se déplaçait. Il joua néanmoins la carte de l’innocence.

-Je vous jure que je ne sais pas de quoi vous parlez. Je viens d’arriver en ville et je viens à peine de trouver un emploi, vous devez faire erreur ! Tenta de se défendre Loriol.

-Je ne pense pas… Un informateur t’a clairement identifié. Il est évident que la bête qui courait dans les rues hier soir était fort différente de celle qu’il avait lui-même vue.

Loriol comprit que l’enfant l’avait dénoncé. Pourtant il décida de continuer à mentir.

-Si j’étais une telle créature, ne penseriez-vous pas que je vous aurais déjà mis hors d’état de nuire ?

L’argument sembla faire mouche et la pointe se planta un peu plus fort.

-Avec les moyens dont nous disposons, nous pourrions vaincre une petite armée. Et tu dois te douter aussi que nous ne sommes pas venus discrètement, les gens pour qui nous travaillons auront confirmation de ce qu’ils pensaient et si tu ne veux pas coopérer, les autorités pourraient être mises au courant de ta dernière petite virée nocturne.

Loriol hésita à tenter sa chance et tous les tuer. C’est ce qu’il aurait fait s’il avait su combien ils étaient.

-Tu n’as guère le choix, tu dois nous aider.

-Je persiste à dire que je ne peux pas faire grand-chose pour vous… Mais en quoi le travail aurait-il consisté ?

-Des coups de main quand on t’aurait mandé, simplement…

Loriol doutait que ces gens travaillent pour une organisation caritative. Dans d’autres circonstances, il aurait accepté mais il essayait de recommencer sa vie tranquillement, gérant sa malédiction comme il le pouvait. Ce fut ce qui amena son refus.

-Bien, il faudrait peut-être que nous soyons plus convaincants.

Loriol ne comprit pas ce qu’il voulut dire et quand il le demanda à voix haute, il se frotta au silence de la rue. La pression de l’épée avait disparu et il risqua un coup d’œil en arrière où il ne vit plus personne. Seule la pierre amochée par le carreau était une preuve que cela n’avait pas été un rêve. Loriol se concentra mais eut la certitude qu’il était seul. Il rejoignit la taverne sur ses gardes ne comprenant pas pourquoi ils étaient partis alors qu’ils le tenaient à leur merci. Le patron s’étonna de sa présence si matinale mais ne posa pas beaucoup de questions sachant que Loriol n’y répondrait qu’évasivement.

L’homme loup ressassa les évènements toute la journée durant. Il tiquait à chaque fois que quelqu’un rentrait dans l’établissement en se demandant s’il travaillait pour ceux qui l’avaient agressé. Alors que la soirée commençait à peine, une troupe armée entra sans visiblement avoir envie de consommer quelque chose. Un homme les suivait et Loriol ne doutait plus qu’ils étaient là pour lui. Il tenta de sortir par derrière mais une main s’harponna à son épaule.

-Asouage-toi… L’établissement est cerné.

Loriol ne tenta pas de sortir en force, pas devant son employeur. Ce dernier était en pleine discussion avec l’homme qui avait sûrement conduit les gardes. Il était de taille moyenne et son embonpoint prouvait qu’il n’était pas né dans la rue. Il montra Loriol d’un hochement de tête et le tavernier salua son employé. Ce dernier se demanda ce que cette attitude voulait dire ? Est-ce que le patron était de mèche avec eux ? Il n’aurait pas de réponse ce soir, comprit-il. Loriol incrusta le visage porcin de celui qui l’avait dénoncé en se promettant de lui faire souffrir mille douleurs avant de mourir. Les gardes, aux habits noirs et rouges, lui demandèrent de les suivre sans créer de problèmes. Autant curieux qu’en colère, il les suivit sans se rebeller. Il aurait pu facilement s’échapper sans même se battre mais il fallait qu’il sache dans quoi on l’avait embarqué de force.

Ils arrivèrent dans un endroit de la ville où les hommes armés se faisaient plus nombreux. Un vieux bâtiment sur la droite était assez glauque, trouva Loriol. Il n’y avait pas de fenêtre, une grosse porte en bois strié de fer gardait l’entrée et l’intérieur semblait sale et sombre. En face de lui, un plus gros édifice semblait bien plus accueillant. Il mesurait une centaine de mètres de long et était formé de trois étages. Sur le dernier, un majestueux balcon donnait une vue imprenable sur la rue et sûrement aussi sur la ville. Il y avait deux drapeaux de chaque côté de celui-ci et une phrase gravée à même la pierre au niveau du deuxième étage. Loriol ne savait pas lire et il ne réussit pas à déduire ce que c’était. Des patrouilles faisaient sans cesse le tour de l’édifice qui ressemblait à une petite place forte. Une dizaine de marches grimpaient jusqu’à l’entrée qui n’était qu’une porte de bois finement ouvragée. Loriol comprit que c’était plus décoratif et que ce bâtiment devait être le quartier général des soldats.

On le poussa sans ménagement vers la grande grange. Les gardes à l’entrée ne lui jetèrent pas même un regard. Comme Loriol l’avait vu, il n’y avait pas beaucoup de lumière. La pièce était remplie de trous dans lesquels on pouvait entendre, parfois, quelques soupirs ou petits cris. Loriol ne comprit que trop tard qu’on allait le mettre dans un de ceux-ci. Il allait courir quand on le poussa violemment. Il n’eut d’autre choix que de chuter et de s’écraser au fond. Loriol maudit sa naïveté et curiosité infantile : il s’était lui-même jeté dans ce piège à rats. Désormais, il ne pouvait plus sortir sans annoncer à la ville que l’homme loup était là. Il aurait rapidement l’inquisition sur le dos.

Après une dizaine de minutes, un homme se pencha au-dessus de son trou. Il semblait fatigué et peu intéressé par la tâche qu’il allait faire. Il sortit un parchemin d’un vieux sac et le lut :

-Vous êtes accusés du meurtre de cinq enfants dans le saint monastère de la ville. Vous êtes donc condamnés à rester enfermé jusqu’à la délibération de votre sort.

L’homme partit sans même laisser le temps à Loriol de répondre. Il ne pourrait pas mourir, il le savait, il fuirait avant. Les hommes avaient tenu parole et l’avait dénoncé. Il aurait peut-être dû les écouter. Il médita sur son sort jusqu’au lendemain matin. Sans s’en rendre compte, il avait réussi à s’endormir dans ce trou crasseux. La terre était de consistance bizarre ce qui laissait supposer que le précédent locataire de la cellule avait dû succomber récemment dans l’attente de sa condamnation. La grille de fer était inaccessible et les parois trop friables pour espérer les escalader. Loriol était coincé.

Pourtant, une heure après, quelqu’un lui rendit encore visite dans la prison. Celui-ci ne se montra pas mais Loriol reconnut la voix de l’homme de l’autre soir.

-Tu es libre, un homme s’est mystérieusement rendu aux autorités en avouant le meurtre des enfants. Tu es donc innocent.

-Attends ! Pour qui travailles-tu ?

Loriol n’entendit pas de réponse. Un garde passa sa tête couverte d’un casque complet au-dessus des grilles.

-A qui babilles-tu ? Demanda-t-il.

-N’y avait-il personne dans la salle ?

Le garde leva la tête.

-Non ! Tu es libre, on a trouvé le vrai coupable. Fais-nous donc de la place.

Le garde fit descendre une échelle que Loriol se hâta d’utiliser. L’autre enleva le grossier morceau de bois et disparut dans l’édifice. Loriol le quitta de l’autre côté. Cela faisait du bien d’être dehors même s’il n’avait pas compté rester toute sa vie dedans. En tout cas, cela lui avait servi de leçon. Premièrement, il devait absolument éviter de croiser cette organisation ce qui allait sûrement être impossible. Deuxièmement, il devait tuer celui qui l’avait dénoncé. Et enfin, il devait savoir pourquoi il avait ses pertes de conscience.

Il avait un programme chargé qui commencerait par une visite à la taverne afin de savoir s’il y travaillait toujours. Il s’attendit à être arrêté à chaque croisement mais il rejoignit la taverne sans encombre. Il poussa la porte d’une auberge vide. Les odeurs de nourriture montaient des cuisines et Loriol alla rejoindre le patron.

-Ah te voilà ! Tu m’as caché des choses ! Commença-t-il.

-Je peux tout expliquer ! Commença Loriol dépassé par la réaction de son employeur.

-Je suis fier de toi !

Loriol restait sans voix. Il eut envie de s’étonner sur ce monde de fous.

-Tu as bien fait de dénoncer ce voleur ! Dommage que ta déposition ait pris toute la nuit.

Loriol comprit que les voleurs avaient couvert sa petite visite des geôles de la ville. Ils étaient gagnants sur toute la ligne car Loriol ne pouvait plus s’insurger contre leur démonstration qui ne l’avait fait que juste réfléchir. Il n’avait rien perdu et toutes représailles seraient injustifiées. Loriol continua néanmoins d’avoir envie de tuer l’homme en retour de ce séjour dans la cage. Il sourit en pensant à sa souffrance.

-Je te donne ta journée ! Annonça le patron ayant fini son monologue.

Loriol ne dit rien. Cela lui permettrait d’aller se renseigner.

-Quand on cherche des informations, où va-t-on ? Demanda Loriol.

-Ici ! Sourit le patron en remuant sa marmite. Ca me fait penser qu’on m’a rapporté que les enfants dont on a parlés hier, et bien… ils ont été tués ! Il n’en reste que trois… Chacun caché dans un endroit secret !

Cela rassura qu’à moitié Loriol. Maintenant qu’il savait ça, ces enfants étaient en danger de mort. Il fallait vite qu’il contrôle son inconscient avant qu’il ne les tue.

-Mais sinon, tu peux aller à la bibliothèque ! Suis le chemin à droite en sortant, ça t’y conduira directement.

Loriol se mit en route afin de découvrir ce qu’il lui arrivait.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Celui-ci sera sûrement l'avant dernier avant que je passe à un nouveau personnage. Je sais que l'histoire n'en sera que moins intéressante ( forcement, je change de perso quand les choses vont bouger ) mais une fois que tous mes personnages et la piste de l'intrigue sera mis en place, ca devrait être marrant !

Grrrrrr!!!!!!! :D Toujours les suspens au bon moment. Tu as véritablement un don pour nous faire baver sur notre clavier.

Bien, sinon, très bon chapitre. Des inconnus veulent utiliser Loriol à des fins...malhonnêtes, ils prouvent qu'ils controlent une partie de la ville et qu'ils sont très bien organisés.

Mais sinon, tu peux aller à la bibliothèque ! Suis le chemin à droite en sortant, ça t’y conduira directement.

Loriol se mit en route afin de découvrir ce qu’il lui arrivait.

Euh..il sait pas lire Loriol, à quoi va lui servir d'aller à la bibliothèque? :lol:

Sinon, La suite!!!!! X-/

Kroxigor

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Bon, je crois savoir maintenant qui sont les trois autres personnages du récit... Va faloir quitter Loriol bientôt, c'est dommage.

Maintenant, c'est pas un rien bizzare, il voulait exterminer tout son village au début, et maintenat il veut se cnotrôler pour éviter de massacrer les trois autres qui restent? Euh, je comprends pas pourquoi son but ne serait pas de les traquer et de les tuer, eux aussi et éliminer son dernier lien avec son ancienne vie. Mais j'ai peut être loupé un petit bout.

C'est pas mal, des gens qui veulent le manipuler... On va voir se que ça donne.

Ecthelion

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Bon, un 'tit problème SNCF ( pour changer ) et je me retrouve dans l'impossibilité d'aller en cours ! Moralité, un nouveau chapitre à la place ! Celui-ci sera sûrement l'avant dernier avant que je passe à un nouveau personnage. Je sais que l'histoire n'en sera que moins intéressante ( forcement, je change de perso quand les choses vont bouger ) mais une fois que tous mes personnages et la piste de l'intrigue sera mis en place, ca devrait être marrant ! J'espère qu'il restera des lecteurs d'ici là quand même :D
Mais non, mais non... d'toute façon, on est accros
Mais sinon, tu peux aller à la bibliothèque ! Suis le chemin à droite en sortant, ça t’y conduira directement.

Loriol se mit en route afin de découvrir ce qu’il lui arrivait.

Euh..il sait pas lire Loriol, à quoi va lui servir d'aller à la bibliothèque? :lol:

J'ai hâte de savoir comment il va s'en sortir, donc:

Vivement la suite !!!

là où le couloir coupait un autre
"là où le couloir en coupait un autre", non ?
Leurs capuches étaient bien trop grandes pour avoir une vision à cent quatre vingt degrés.
"cent quatre-vingts".
Il s’en vint à se demander
"Il en vint à se demander", non ?
il ne vit que celle là
"celle-là".
personne ne semblait encore remarqué la supercherie
Infinitif.
Les gardes accélèrent aussi l’allure
Pourquoi un présent ?
le moine ne s’était pas tout simplement pas évanoui
...
se mettre un puissant allier de notre côté
"allié", non ?
la bête qui courait dans les rues hier soir était forte différente
"fort", non ?
La pièce était remplie de trou dans lesquels on pouvait entendre
Accord.
Le garde fit descendre une échelle que Loriol se hâta de l’utiliser
"que Loriol se hâta d’utiliser".
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Comme j'ai un peu de temps ! Voici encore une suite !!! Donc la dernière avant que nous changions de personnage :D

Chapitre 15

Loriol avança en direction de la bibliothèque avec un rythme soutenu, toujours avec cette crainte d’être intercepté par les gens qui l’avaient agressé. Mais ils avaient à priori décidé de le laisser en paix le jour même. Loriol n’eut guère de mal à trouver l’édifice en question. C’était un bâtiment rond qui prenait le centre d’une place que le loup n’avait jamais vue. L’édifice était assez imposant et semblait ne contenir qu’une pièce gigantesque. C’était le plus grand bâtiment qu’il eut jamais vu. Au moins l’équivalent de cinq fois le quartier général des soldats en hauteur. Une entrée été devancée par de massives colonnes qui soutenaient une sorte de petit toit. Loriol se demanda évidement comment un tel édifice ne s’était jamais écroulé.

Il y a avait également un portail de taille proportionnelle à l’édifice dans laquelle avait été rajouté une porte de taille humaine. Une grosse coupole recouvrait le bâtiment, cette dernière avait été recouverte de petites plaques d’or ce qui envoyait des reflets équivalents à ceux du soleil sur toute la ville. Maintenant, il se posait deux questions. Pouvait-on entrer dans la bibliothèque librement ? Et une fois entré, comment faire pour trouver les informations lui qui ne savait pas lire. Pour cette deuxième question, Loriol avait prévu de l’argent et ses muscles. Si le premier ne marchait pas, il pourrait toujours se montrer persuasif.

Il avança vers la bibliothèque et agrippa le premier homme venu. L’homme fut saisi avec tant de force qu’il ne chercha même pas à protester. Fort de son entrée en matière, Loriol posa sa question.

-Est-ce qu’on peut entrer dans la bibliothèque comme on veut ?

L’homme commença par bégayer avant de se reprendre.

-Oui, je crois ! Il y a juste des parties interdites aux gens !

Loriol le lâcha en le poussant en avant. Cela le dissuaderait peut-être de raconter ce petit passage à des gens malveillants. Il emprunta l’entrée et effectivement, personne ne le dissuada de le faire. La bibliothèque était aussi impressionnante de l’intérieur et l’impression de grandeur était encore plus marquée. Il y avait plusieurs étages qui faisaient le tour de l’édifice comme de petites mezzanines. Sur celles-ci étaient posées des rangées d’armoires perpendiculaires aux étages. Il devait y avoir des milliers d’ouvrages et Loriol se demandait bien comment il allait trouver.

Entre chaque étage, il y avait de grandes fresques représentant à peu près toutes les scènes qu’une imagination pouvait produire. Cela allait des scènes de bataille, à des repas dans de grandes salles, des défilés dans la rue et encore moult autres. Loriol perdit dix minutes à tout regarder, émerveillé, avant de se rappeler pourquoi il était là. Il monta le premier étage, au moins pour se repérer. Les escaliers étaient creusés dans les murs et étaient assez petits, il n’était guère probable que deux personnes puissent passer de front. Quand il voulut monter au deuxième étage, il vit que tout les accès étaient fermés par une grille en fer munie d’une petite serrure.

Il se rendit vite compte en tirant dessus qu’elle ne céderait pas sans qu’il se transforme. Même une fois en haut, il aurait été trop risqué de se faire attraper et qu’il retourne en prison. Il fit rapidement le tour de l’étage mais ne sachant lire, il ne comprit pas de quoi traitaient les ouvrages. L’édifice n’était guère rempli, une dizaine de personnes tout au plus. Loriol en entendait d’autres au dessus. Quelqu’un arriva dans son dos.

C’était un homme qui dépassait Loriol d’une demi-tête. Il était maigre et portait une longue robe verte sertie de fils dorés qui cachait son anorexie. C’était typiquement le type de personnages que Loriol s’imaginait travailler dans un endroit où il y avait des livres. Pourtant deux guerriers consultaient un ouvrage au rez-de-chaussée et cela l’étonna. L’autre vint lui parler.

-Sire n’a pas l’air d’utiliser sa cautelle.

Loriol se demanda alors s’il ne devait pas le lancer par-dessus bord pour son impudence. Il n’était pas très érudit mais il savait que l’autre venait de vanter son ignorance… Il fit néanmoins abstraction d’un tel manque de respect.

-Je cherche un ouvrage !

-Evidement, vous ne cherchez pas à manger ! Répondit le bibliothécaire avec d’amples mouvements de bras. Quel type ?

Loriol respira un bon coup et se calma. L’homme mettait sa patience à rude épreuve. Maintenant il devait dire qu’il cherchait quelque chose sur les hommes loups sans qu’il ne se doute de rien. Il trouva une solution risquée.

-Je travaille pour notre Sainte Inquisition.

L’homme recula pratiquement imperceptiblement.

-Je suis un homme de terrain mais on m’a envoyé chercher des informations sur un homme loup qui sévirait au sud d’ici.

Le bibliothécaire fit un signe de protection et baragouina des prières.

-Je vais vous trouver ça ! Dit-il immédiatement.

Loriol s’en contenta et s’appuya contre la rambarde. A l’opposé, il vit l’homme en longue robe verte monter les étages. Il en vint à se demander comment un homme pouvait porter des robes sachant que pour l’instant, il n’avait vu que des femmes en porter. Il reporta son intention sur les guerriers qui étudiaient une carte. Avaient-ils l’intention de partir à l’aventure ? De réputation, seuls les voleurs vivaient hors des murs des villes. Peu de gens étaient assez fous pour sortir des enceintes.

De l’autre côté, un homme rangeait des livres sûrement empruntés. Le travail étant inintéressant, Loriol reporta son attention sur les peintures vraiment fascinantes de l’endroit. Il regarda surtout celle au plafond. Elle était divisée en quatre parties complètement différentes. L’une d’elles représentait un ciel orageux où une forme blanche volait avec grâce. Une autre partie représentait une montagne où un concentré de rochers semblait avancer. La troisième était une vaste étendue de glace où un palais tenait le choc face à un déluge de neige. Et enfin avait été peint dans la dernière partie un volcan en irruption où l’on pouvait voir une silhouette noire se découper devant la roche en fusion.

Loriol était vraiment obnubilé par cette peinture qu’il regarda longuement avant que le bibliothécaire ne revienne avec deux ouvrages sous le bras.

-Tenez, voici ce que nous avons ! Dit l’homme.

Loriol lui donna une pièce d’or en espérant que cela suffise. D’après le regard de l’homme, cela avait suffi largement.

-Pouvez-vous me lire les passages importants, demanda l’homme loup sans se rendre compte de son erreur.

-Ne doit-on pas savoir lire pour travailler avec l’inquisition ? Rétorqua le bibliothécaire soupçonneux.

Loriol attrapa les livres avant que l’homme ne les mette hors de sa portée.

-J’ai des problèmes de vision et je suis pressé !

Démasqué, il quitta le lieu avant que le bibliothécaire ne se rende compte qu’il avait menti. La pièce qu’il lui avait donnée suffirait sûrement à le faire taire. Dans une hiérarchie de pouvoir, l’argent est général, comprit Loriol. Il retourna sur la place où il cacha ses livres dans sa ceinture. Autant ne pas éveiller les interrogations de personnes qui le surveilleraient. Il comprit soudain que si on l’avait vu entrer, ils pourraient aller poser des questions. Loriol hésita à aller tuer le bibliothécaire. Ca lui ferait du bien de se défouler un peu. Il se dit qu’il avait déjà assez perdu de temps et comme les ouvrages étaient uniques, les membres de l’organisation n’apprendraient rien en le questionnant. Si ce n’était ce qu’ils savaient déjà.

Il rejoignit la taverne où le patron vit les reliures des livres dépasser.

-J’espère que tu ne les as pas volés !

Loriol baissa la tête et fit signe que non comme un enfant qui se faisait réprimander. Il lui demanda de quoi parlaient ces livres et l’homme loup lui dit qu’il faisait des recherches sur ce tueur d’enfants, uniquement par curiosité. Loriol lui avoua également qu’il ne savait pas lire. Aussi excité qu’il pouvait l’être le tavernier fit un sourire édenté avant de proposer ses services pour déchiffrer les livres. Il était un peu lent à la lecture mais il voulait lui aussi en apprendre plus sur cette fameuse bête.

Le patron prit les deux livres et disparut à l’étage sûrement dans le but de les mettre à l’abri. Loriol pendant ce temps ne sut pas trop quoi faire de sa journée. Il se mit à penser à son changement de vie. Avant il vivait dans un village, selon une vie pratiquement pré-écrite. Il avait tué ses parents ainsi que son village parce que c’était le sort qu’ils allaient lui réserver. Il avait néanmoins une maison, un rôle et une situation.

Là, il était dans une ville qu’il ne connaissait pas. Vivant comme un moins que rien, exploité par des gens d’une honnêteté plus que médiocre. Il gagnait à peine de quoi vivre et sautait un repas sur deux tant le type de nourriture dont il avait besoin coûtait cher. Son ventre le tiraillait constamment mais au moins les enfants l’avaient calé un peu… Il fallait bien se l’avouer. Il vivait dans un vieil entrepôt froid dont le toit fuyait et il passait des nuits plus qu’inconfortables. En rajoutant à ça le fait qu’il avait des pertes de contrôle et envie de tuer à chaque fois qu’on le contrariait… Loriol avait quand même rêvé d’une vie meilleure.

Il sortit prendre l’air et déambula dans la ville. Très rapidement il se perdit et cela ne le dérangea pas plus que ça. Il commençait à se faire aux nuits inconfortables… Il finit par arriver dans ce qui devait être l’une des artères principales de la ville. Une forte activité et du monde à ne plus savoir quoi en faire. Pourtant, une vision entraînée lui permit de distinguer les moindres détails de la foule. Tous les bijoux portés par les femmes, toutes les bourses qui pendaient, les vêtements que l’on entrevoyait, les armes qui décoraient les ceintures.

Un détail le choqua néanmoins parmi cette foule compacte. Un chargement, un chargement dont Loriol n’aurait jamais imaginé retrouver trace. Ces mêmes caisses qu’il avait vues à son village plusieurs mois auparavant. Il crut rêver mais il bougea rapidement dans leur direction afin d’avoir une réponse qu’il n’aurait jamais cru avoir un jour. Rapidement, il esquiva la foule compacte. Se mettant de profil, se glissant dans les interstices, utilisant la moindre brèche pour se rapprocher des caisses.

Loriol ne parvenait à voir qui les encadrait mais la foule semblait s’écarter sur leur passage. Plus il se rapprochait, plus la foule était opaque. A la fin, il était pratiquement obligé de rentrer violemment dans les gens pour se faire de la place. Les personnes protestaient, grognaient mais Loriol n’en avait cure, il devait rattraper ses caisses. C’était comme un but inaccessible… Les caisses disparurent à un croisement. Quand Loriol y arriva une petite minute après, ils avaient pris à gauche en direction de grands entrepôts. Il les vit à cinq cents mètres de là… enfin il allait avoir sa réponse.

A la moitié du chemin et alors qu’ils avaient à nouveau tourné et qu’ils étaient hors de vue, une troupe de cinq soldats vinrent à sa rencontre. Tout d’abord pacifiquement mais deux lances lui barrèrent le passage tandis que les trois autres regardèrent avec un plaisir certain l’homme bloqué. Loriol tenta de se baisser en imaginant qu’ils ne faisaient ça que pour l’embêter. Mais les gardes l’empêchèrent toujours de continuer son chemin l’éloignant ainsi des fameuses caisses.

Loriol sentit un certain énervement monter en lui. Il saisit les deux lances au milieu des hampes empêchant ainsi les gardes de les utiliser à mauvais escient. Devant ce retournement de situation ils grognèrent et essayèrent de les dégager. Loriol ne lâcha et se transforma qu’à moitié afin de se protéger des coups et rendre toute identification impossible. Les trois autres gardes continuèrent à rire devant le malheur de leurs coéquipiers ne pensant juste que Loriol les avait pris par surprise. Mais quand le visiteur cassa les deux lances d’une torsion de poignet et assomma les deux gardes avec les morceaux arrachés, leur hilarité se calma instantanément.

Deux des gardes tentèrent de dégainer leurs épées tandis que le troisième, le plus jeune, recula effrayé. Loriol, bien plus rapide que ces gardes maladroits entravés par leurs armures, frappa les deux suivants à la tête les envoyant au sol. Le dernier prit la fuite mais Loriol se lança à sa poursuite et d’un bond, atterrit sur le haut de son dos le faisant s’écraser au sol. Il ne bougea plus et l’homme loup reprit sa forme normale pour continuer sa traque. Malheureusement, le temps que lui avaient fait perdre les gardes avait été trop important et il n’y avait plus de trace du convoi.

Il était à un croisement formé par quatre entrepôts très similaires au sien. Une flaque avait creusé le centre ce qui était d’autant plus étonnant que le convoi aurait dû laisser des marques. Les chariots avaient forcement dû passer par cette fameuse flaque et laisser des traces à sa sortie. Mais là, il n’y avait rien… C’était comme s’ils avaient disparu. Loriol tenta de humer l’air pour remettre la main sur eux mais le mélange d’odeurs très fort dans cette partie de la ville l’en empêcha. Il soupira comprenant que ça ne serait pas aujourd’hui qu’il aurait sa réponse. Il se rassura néanmoins en se remémorant que c’était dans cette ville que les fameuses caisses étaient cachées et qu’il pourrait les retrouver.

Il retourna à la taverne et s’assit à une table en se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire. Même ayant sa journée de libre, il avait envie de prendre son service. La vaste salle ronde remplie de tables était encore vide ce qui lui laissait un peu d’intimité. Les chambres, visibles niveau de la mezzanine, n’occupaient que peu de locataires à cette heure-ci de la journée. Le patron émergea dans la cuisine après avoir entendu la porte claquer.

-Ah, c’est toi ! Fit-il en voyant Loriol. J’ai commencé à lire les livres. J’ai déjà appris des choses intéressantes ! Tu savais que tous les soirs de pleine lune, ce monstre se transforme en une énorme créature avide de sang.

Loriol avait envie de dire qu’il ne le savait pas mais il s’en doutait quand même un peu. Il venait juste d’apprendre qu’il se transformait, encore, les soirs de pleine lune.

-Et tant qu’il ne le sait pas, il ne contrôle pas et n’a pas conscience de ce qu’il fait ! L’autre livre parle d’un médaillon qui pourrait contenir les effets de la lune et ainsi se transformer à sa guise. La transformation lunaire a donc l’air d’être mensuelle…

Au moins, maintenant, il le savait et il espérait qu’il n’allait plus perdre le contrôle. Cette journée aura été forte en rebondissements, pensa-t-il en se balançant sur sa chaise.

-Et les enfants ? Demanda Loriol.

-Rien de nouveau, avoua l’autre. J’ai reparlé à mon ami marchand de l’autre jour et il m’a juste appris que le plus vieux des enfants avaient rejoint l’inquisition. D’après eux, son désir de vengeance leur serait très utile.

Loriol n’ajouta rien et espéra que cet enfant oublierait sa colère… En attendant, il avait encore un peu de champ libre pour chercher ces caisses. Il pensa également fortement à ce fameux médaillon.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Je vois déjà qui on va suivre! Encore des Inquisiteurs! Youpie!

Un bon passage, Loriol se débrouille de mieux en mieux... Il a au moins le mérite d'apprendre vite! Et il a finalement appris deux ou trois trucs sur sa malédiction... Que du beaux!

J'ai vu que;ques fautes, mais je vais laisser Gémini s'en occuper.

La suite!

Ecthelion

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Il soupira comprenant que ça ne serait pas aujourd’hui qu’il aurait sa réponse.
Comme nous quoi... :innocent:

Enfin un médaillon, mais est-ce celui du titre ??? Connaissant le... machiavélisme... de l'auteur... :skull:

J'ai hâte de cnnaître les autres personnages, donc:

Vivement la suite !!!

le plus grand bâtiment qu’il n’eut jamais vu
C'est pas "le plus grand bâtiment qu’il eût jamais vu" ?
Une entrée été faite de massives colonnes
Hein ?
une porte de taille proportionnelle à l’édifice dans laquelle avait été rajouté une porte de taille humaine.
Accord; et écho.
il y avait de grandes fresques représentant un peu près toutes les scènes
N'est-ce pas "à peu près" ?
un homme qui dépassait Loriol d’une demie tête
"demi-tête".
De l’autre, un homme rangeait des livres sûrement empruntés.
De l'autre quoi ?
le type de nourriture qu’il avait besoin
"dont ".
il passait des nuits plus qu’inconfortable
Accord.
Il commença à se faire aux nuits inconfortables…
"commençait" sonnerait mieux, j'ai l'impression.
se glissant les interstices
Manque pas un mot ?
le temps que lui avait fait perdre les gardes
Accord.
Loriol tente de humer l’air
Pourquoi un présent ?
Cette journée aura été forte en rebondissement
Pluriel, non ?
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Loriol n’ajouta rien et espéra que cet enfant oublierait sa colère… En attendant, il avait encore un peu de champ libre pour chercher ces caisses. Il pensa également fortement à ce fameux médaillon.

Et bien voilà! Au moment où on en parrend enfin un peu plus sur le médaillon tyu arrêtes l'histoire. Mais en même temps, on connait le prochain personnage ( enfin, comme dit Gemini, connaissant le machiavélisme de l'auteur ...:zzz: )

Très bon chapitre, quelques fautes corrigées par Gemini. On voit Loriol devenir de plus en plus malin ( rusé le coup de l'inquisition, je me demande si c'était pas un indice pour la suite :zzz: ).

Sinon, continue comme ça! :innocent::skull:

La suite!

Kroxigor

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Héhé... Machiavelique....

Chapitre 16

Gerheim avait été recueilli vingt-deux ans plus tôt par un couple de roturiers dans une sombre forêt à une dizaine de kilomètres de la ville côtière la plus proche. Le père était un homme plutôt petit et brun. La mère avait les mêmes cheveux que son mari et le dépassait d’une bonne tête. C’était plutôt elle qui dirigeait le couple que son homme. Situation plutôt particulière dans le village dans lequel il vivait.

Gerheim n’avait jamais eu une vie comme tout le monde. Il était vieux, bien plus vieux que la majorité des humains. Il le savait mais personne n’aurait pu le lui expliquer. Pourquoi il avait de si longues oreilles et pourquoi sa peau tirait vers le sombre. Il ne se rappelait plus comment il était avant sa découverte, ses seuls souvenirs remontaient à sa pseudo adoption. Il avait été recueilli alors qu’il n’était pas plus grand qu’un adolescent humain. Ses longs cheveux corbeaux l’avaient protégé des questions pendant un certain temps.

Ses parents n’avaient pas réussi à abandonner ce petit être caché entre les racines d’un gros chêne. Les différences n’étaient pas bien vues mais les siennes n’étant pas flagrantes, ils prirent le risque. Sa peau noirâtre n’étant visibles que si on se concentrait vraiment dessus. Ses parents n’étaient pas non plus à même de lui dire qui il était. Personne ne s’était manifesté à la recherche d’un fils disparu et l’enfant ne portait rien d’autre que des vêtements usés.

Gerheim avait été un enfant solitaire, plus expérimenté que les plus vieux adultes mais aussi matures que les garçons de son âge. Ses parents vivaient dans des conditions plutôt moyennes, le père était un marchand ayant son atelier dans le centre d’une petite ville et sa mère s’occupait d’un lavoir tout proche. Le père de Gerheim tirait sa force de son courage, ou de sa folie disaient certains… Même à quelques kilomètres de la ville, les lieux étaient si dangereux que peu de gens risquaient de faire le voyage. Le père se servait d’un convoi qui faisait l’aller-retour entre la ville et le village, un convoi mis en place une fois par mois. Il revenait généralement le mois d’après avec un convoi similaire. Sa mère prenait souvent part au voyage abandonnant Gerheim au soin d’une amie de la famille.

C’était un enfant très silencieux, il ne parlait que froidement, toujours avec une pointe de cruauté au coin des lèvres. Pourtant, au fur et à mesure des années, il commença à devenir plus humain. Son passé, enfoui inconsciemment par sa mémoire sûrement pour une bonne raison, l’handicapait de moins en moins et il avait pratiquement appris à faire confiance. Il reçut aussi une éducation, avec les autres enfants, du seul prêtre du village. Gerheim s’était toujours demandé comment il avait atterri ici. Quelqu’un de sa condition aurait dû avoir plus qu’un simple village de roturiers. On y mangeait assez et la vie n’était pas trop désagréable mais il y avait forcement mieux ailleurs.

Leur village, d’environ cinq cents habitants, était réputé pour un brassage très particulier de la bière. Ainsi, tout le village vivait directement ou indirectement de cette production. Sur la base d’un troc, les habitants échangeaient cette bière contre d’autres matières premières. Ainsi le village avait décidé de ne travailler que les après-midi se laissant le reste du temps à leurs loisirs… assez restreints, il est vrai. Gerheim en avait donc profité pour apprendre à lire, à écrire et prendre quelques cours d’escrime avec un soldat retraité. C’était vraiment l’activité qui lui plaisait le plus et à entraînement égal, il était meilleur que n’importe qui. Sa haute taille compensée par sa mince silhouette ajoutée à sa rapidité faisait de lui bien des jaloux. Gerheim était assez beau, d’une beauté étrange et attirante. Son long visage sans défaut et ses yeux profonds avaient déjà conquis plus d’une demoiselle dans le village.

Mais cette perfection, seulement due au fait qu’il n’était pas humain, n’était pas acceptée par tous. Plus d’un le raillaient dans son dos sur ses origines mystérieuses. D’autres l’exclurent à cause de sa fragilité apparente tandis que les autres ne s’en souciaient même pas. La force de Gerheim était une patience sans borne et un caractère froid comme la pierre. Malgré cela, il se prit d’affection pour une fille de son village. Une belle blonde aux courbes gracieuses. Gerheim la trouvait jolie pour une humaine. Il n’était pas le seul de son village…

Un autre groupe de garçons, qui régnait un peu en maîtres de leur âge sur la région, s’était épris du groupe de filles auquel appartenait cette jeune demoiselle. Evidemment, le garçon qui dirigeait ce groupe, aussi autoritaire que son père qui dirigeait ce village, faisait la cour à cette jolie blonde. Depuis la découverte de ce point commun, la rivalité entre les deux jeunes hommes n’avait eu de cesse d’augmenter. Gerheim partait avec un désavantage, il était seul et isolé, d’autant plus quand ses parents n’étaient pas là.

Depuis, il y avait une sorte de guerre cachée entre eux où chacun répondait à l’autre par une attaque plus méchante que celle qui venait d’être faite. Sans le savoir, Gerheim s’isolait de plus en plus car l’autre ne se gênait pas pour raconter les histoires à sa façon et mettre les gens dans sa poche. La dernière confrontation en date avait été que l’autre avait empoisonné sa nourriture avec de puissants laxatifs la veille d’une chasse importante. Gerheim avait passé la journée dans un buisson. En retour, il avait badigeonné son lit avec un résidu de plantes extrêmement urticantes. Il avait subi les méandres de leur effet pendant près de deux jours. Mais à chaque fois que l’un accusait l’autre, il se trouvait qu’ils avaient toujours des alibis parfaits.

Gerheim craignait néanmoins que cette petite guerre ne finisse par le démasquer et que tout le monde apprenne sa différence. Il était constamment sur ses gardes et pour l’instant, cela passait inaperçu. Sa différence ne passant que pour de la perfection, aussi bien physique que martiale que mentale.

Ses parents repartirent ensemble pour cette grande ville où Gerheim n’avait jamais été invité à aller. Cela se passa six mois avant que Loriol ne soit mordu.

C’était un jour comme un autre de la semaine, on mangerait d’ici deux heures et Gerheim était assis sur un rocher qui surplombait la rivière. D’une main il grattait la pierre avec un bâton trouvé par là tandis que l’autre maintenait sa tête. De l’autre côté de la rivière, les autres garçons jouaient avec une sorte de balle faite d’osier. Celui qui la portait devait traverser le terrain tandis que les autres devaient l’en empêcher par tous les moyens. Un peu plus loin, sous un groupe de larges hêtres, les filles parlaient en regardant d’un œil distrait les garçons jouer.

Ils devaient en être à leur cinquième partie et cela devenait plus violent et confus. En tant que fiers représentants de leur village, à chaque pause, ils ne buvaient pas que de l’eau… Ils étaient tous torse nu, complètement éméchés et se jetant sur le porteur avec de grands rires et mouvements désordonnés. Gerheim soupira, ils étaient vraiment stupides. Intérieurement, il était jaloux d’eux qui attirait le regard de ces demoiselles tous les matins... Il pouvait voir les adultes au loin monter les tables sous un grand chapiteau ouvert sur les bords. Le village était à une centaine de mètres de là, il pouvait rester sans surveillance. Rares étaient les étrangers : Même inexistants.

Soudain une passe, ratée à première vue s’envola vers Gerheim. S’il n’avait pas levé les bras, il aurait pu la prendre dans la tête. Il la fit tourner dans ses mains en se demandant quoi en faire. Sa première pulsion fut de vérifier si cette balle flottait et qui savait nager pour aller la chercher. Il n’eut pas le temps de mettre son idée en pratique qu’on lui lança :

-Viens jouer, l’asticot !

C’était la première fois qu’on lui proposait de venir jouer. Mais il se doutait que ce n’était pas par sympathie qu’on lui demandait de venir. Sa frêle constitution était un véritable handicap pour ce jeu et une fois qu’il serait mis à terre, ils n’hésiteraient pas à le réduire en bouillie. Gerheim allait renvoyer la balle et exprimer son refus quand il vit au loin que tout le groupe de filles s’était tourné vers lui et attendait sa réaction. Sentant son cœur s’accélérer et sachant qu’il faisait une erreur, il accepta le défi sous les sourires des uns et des autres. Heureusement qu’il n’avait pas que des ennemis parmi les joueurs.

Gerheim sauta prestement de son rocher et traversa la rivière à l’aide des cailloux qui dépassaient de l’eau. En majorité, la rivière n’était pas très profonde, juste assez pour recouvrir un enfant d’une douzaine d’années. Gerheim avait l’eau à hauteur de poitrine. Mais pas la peine de se mouiller, il s’était assis près d’un gué. Il rejoignit maladroitement les autres joueurs sous le regard de plus en plus intéressé des autres filles qui n’avaient jamais vu ce garçon-ci à l’œuvre.

-Tu ne te mets pas à l’aise ? Demanda un des adolescents que Gerheim savait sous-fifre de son adversaire.

Celui-ci était en pleine conversation avec trois autres de ses amis. Gerheim regarda sa tenue. Il portait un ample pantalon blanc qui n’allait sûrement pas le rester. Son haut était tout aussi large et était fait d’un tissu bleu. Ses cheveux étaient maintenus à sa tête par deux ficelles discrètes. Cela lui avait toujours garanti une certaine protection. Gerheim reçut le ballon. Encore une fois, ça avait été dans le but de le blesser mais il l’avait vu venir.

Il s’écarta à l’autre bout du terrain pendant que les autres joueurs se mettaient en place. Les neuf autres joueurs se disposèrent en demi-cercle au centre même du terrain. Il occupait autant d’espace qu’il en laissait entre eux et les deux bords. Il y avait donc de la place et Gerheim comptait passer par là.

-Un aller et un retour ! Ca sera les seules règles ! Cria quelqu’un que ne vit pas Gerheim.

Gerheim se mit en position. La partie devrait être assez simple. Il était plus vif qu’eux, surtout maintenant qu’ils étaient saouls. Le seul problème fut qu’il devait les passer une première fois puis revenir. Aussi bien il pourrait les avoir par ses feintes la première autant le retour allait être plus difficile. Il s’élança ses habits bruissants à chacun de ses pas. Gerheim décida de passer sur le centre de la formation. Voulant à tout prix ne pas perdre, son adversaire se mit derrière l’arc de cercle et leur ordonna de se rapprocher. Gerheim en profita pour s’échapper à gauche. La plupart ne purent pas suivre. Seuls deux d’entre eux pouvaient encore attraper Gerheim qui se rapprochait du côté en courant. Le plus proche se jeta et tenta de faucher Gerheim aux genoux mais d’un bond astucieux celui-ci l’évita et l’autre roula en boule pour éviter de se faire mal.

Le dernier attendit Gerheim à l’arrivée de son saut Mais ce dernier tomba au sol et avec l’élan, passa sous les jambes de son adversaire direct qui n’esquissa pas un mouvement. Il se retourna pour vérifier que c’était vraiment arrivé et ne vit que Gerheim s’enfuir vers la première partie de son objectif. Un cri de rage fut poussé par quelqu’un qui n’était qu’autre que son rival. Cela fit sourire notre champion qui atteignit le point de retour et faisait à nouveau face à ses adversaires. Ce coup-ci, ils s’étaient étalés sur toute la largeur du terrain. Cette tactique était simple, Gerheim allait prendre une direction et ceux qui en étaient éloignés passeraient derrière lui afin de l’encercler. Derrière lui, le porteur du ballon entendit des applaudissements. Les filles étaient charmées du spectacle qu’elles voyaient et de l’agilité du nouveau joueur. Cela énerva le rival de Gerheim qui se pencha pour faire quelque chose qu’il ne vit pas. En tout cas, cela remonta le moral du chassé, car tel était le nom de celui qui avait la balle.

Gerheim réfléchit un instant et estima qu’il aurait plus de chance du côté de la rivière. S’il la longeait assez rapidement, personne n’essayerait de plonger de crainte de finir au fond de l’eau. Les joueurs adverses approchèrent. Gerheim s’élança et courut le plus rapidement possible en direction de la rivière. Les autres suivirent son exemple, et refusant de perdre, suivirent son rythme effréné. Il était encerclé mais il avait encore le temps de passer dans un trou de souris, entre l’eau et le fils du vendeur de chevaux. Gerheim donna un coup de rein et accéléra. C’était juste mais il passait, il était à plus d’une longueur de bras de son adversaire direct. Juste derrière, son rival avait les traits déformés par l’effort et la colère de se faire ridiculiser. Gerheim reporta son attention sur sa course et regarda le terrain libre qui s’étendait devant lui.

Soudain, une douleur lui vrilla les tympans. Il chuta au sol ne comprenant pas ce qu’il lui arrivait. Il avait mal du côté gauche du visage et en ouvrant les yeux, il pouvait voir à quelques pas de lui, un caillou gros comme un poing. Gerheim ne mit pas longtemps à comprendre comment il avait été arrêté. Rapidement il se tint la joue qui le lancinait tout en ne pouvant pas retenir quelques gémissements. Juste au-dessus de lui, un visage habillé de son plus cruel sourire apparu. Sans hésiter, Gerheim frappa la tête de celui-ci d’un coup de pied bien placé. Son bourreau tomba au sol mais se releva bien vite. Les deux combattants se firent face et l’autre lui fonça dessus profitant de muscles dont ne pouvait pas se vanter Gerheim. Les deux protagonistes tombèrent dans l’eau.

@+

-= Inxi, à partir de samedi, retour à un rythme hebdomadaire =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Il occupait autant d’espace qu’il en laissant entre eux les deux bords

Petit problème au niveau des pronoms.

Ah! un nouveau personage dans un nouveau petit village un peu moins perdu que celui de Loriol. J'aime bien cette partie, la présentation est bien faite, la rivalité est intéressante et le jeu aussi.

Héhé... Machiavelique....

Gemini avait raison...tu es vraiment...machiavélique :zzz: .

Inxi, à partir de samedi, retour à un rythme hebdomadaire =-

NON!!!! :innocent::skull::zzz:

Les deux protagonistes tombèrent dans l’eau.

La suite

Kroxigor

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Non! le machiavélique Loriol me manque, mais le nouveau personnage est attachant.

C'est énervant lquel va avoir le médaillon, moi je parie qui en ont tous besoin. :innocent:

Mias il n'y en aura qu'un seul qui va l'avoir.

Sinon c'est toujours aussi bien.

retour à un rythme hebdomadaire
:skull:
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C'est énervant lquel va avoir le médaillon, moi je parie qui en ont tous besoin. :innocent:
Je dis pareil...

Je me demande comment Gerheim va se rattacher au médaillon, donc:

Vivement la suite !!!

l’enfant ne portait rien d’autres que des vêtements usés
Sûr de ce pluriel ?
Gerheim avait été un enfant solitaire, plus expérimenté que les plus vieux adultes mais aussi matures que les garçons de son âge.
Accord; je croyais qu' "Il était vieux, bien plus vieux que la majorité des humains".
C’était vraiment l’activité qui lui plaisait le plus et à niveau égal, il était meilleur que n’importe qui.
Huh ?
Plus d’un le raillait dans son dos
Au pluriel, non ?
Un autre groupe de garçons, qui régnait un peu en maîtres de leur âge sur la région, s’était épris du groupe de filles auquel appartenait cette jeune fille.
Echo.
la rivalité entre les deux jeunes hommes n’avait eu que de cesse d’augmenter
Sûr pour ce "que" ?
chacun répondait à l’autre par attaque plus méchante
Manque pas un mot ?
Ils étaient tous en majorité torse nu
Tous, ou en majorité ?
ils n’hésiteraient pas à le réduire en bouilli
"bouillie", non ?
tout le groupe de fille s’était tourné vers lui
Plusieurs filles, non ?
son adversaire se mit derrière l’arc de cercle et leur ordonna de se rapprocher Gerheim en profita pour s’échapper à gauche
Ponctuation après "rapprocher".
notre champion qui atteint
"atteignit".
Les autres suivirent son exemple, et refusant de perdre, suivirent son rythme freiné
Pas "effréné" ?
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croyais qu' "Il était vieux, bien plus vieux que la majorité des humains".

Exemple ( quoi c'est pas un exemple, c'est la réalité ? X-/ ) : un elfe peut avoir trente ans et être un enfant. Il est donc plus vieux que les humais mais est un gamin mentalement :innocent:

Et la suite ! Bon finalement, j'ai pas réussi à écrire un chapitre bonus donc celui-ci sera surement le dernier avant la semaine prochaine ! J'en suis désolé :-|

Chapitre 17

Sa première sensation fut le froid et une perte temporaire de ses repères. Naturellement, il arrêta de respirer et attendit que le flot de bulles se tarisse. Celles-ci voletèrent un instant et Gerheim refit fasse à son rival. Il nagea rapidement dans sa direction alors que l’autre semblait perdu. Les longs doigts fins de l’ancien porteur du ballon s’enroulèrent autour du cou de l’autre garçon. Autour d’eux, des petits nuages rouges se dissipaient dans le courant. Cela venait sûrement de la blessure qu’il venait de se faire. Au dessus, des petites silhouettes noires apparurent, formes incertaines s’inquiétant du sort des deux joueurs.

Gerheim vit les yeux de son adversaire complètement paniqué, ils étaient dans un trou d’eau et il ne semblait pas savoir nager. Il peinait même à se défendre de l’étreinte meurtrière de Gerheim. Pourtant, l’eau permit à l’autre de se libérer et prenant appui sur un rocher tout proche, il rejoignit la surface où le courant l’éloigna de l’homme aux longues oreilles. Gerheim se lança à sa poursuite et remonta à la surface pour prendre sa respiration. Son rival était à un mètre de lui, battant des bras furieusement pour ne pas couler.

Gerheim se maintenait sans peine à la surface et regardait l’autre qui n’allait pas tarder à se noyer. Notre ami aurait pu le sauver mais il ne le fit pas, le courant semblait plus fort et il n’en avait pas envie. Les premiers adultes se précipitaient déjà au secours des deux enfants. Gerheim nagea en direction du bord de la rivière au lieu de se lancer à la poursuite de son rival qui était de plus en plus entraîné par le courant.

Il se redressa sur la berge tandis qu’on lui posait des questions sur son état de santé. Gerheim n’écoutait que d’une oreille distraite. Il repensait beaucoup à la scène qui s’était jouée sous l’eau, il avait failli tuer. Mais cela ne le choquait pas, il s’était même senti à sa place : Comme si sa vie se résumait à ça. Il sourit et frissonna. Les premiers adultes avaient atteint le jeune homme et tendaient déjà des branches qu’il saisit facilement. Il était sauf. Gerheim ne perdit pas le moral, il venait de passer un cap… intéressant. S’il le fallait, il pourrait se débarrasser de l’autre.

Gerheim attrapa les plis de la couverture qu’on avait mis sur ses épaules et se souvint du plaisir qu’il avait ressenti quand ses doigts se resserraient de plus en plus. Il avait senti son cœur s’accélérer, ses membres se renforcer sous cette puissante adrénaline qui lui donnait envie de tuer encore et encore. Son ventre s’était serré quand il avait vu l’autre haleter sous le manque d’oxygène mais il avait réussi à s’échapper. Il n’en avait cure, cela lui servirait de leçon pour longtemps, espérait-il. Gerheim ne l’imaginait pas revenir de si tôt ou alors, il aurait perdu sa santé mentale.

-Qui a commencé ? Demanda le père du rival visiblement très remonté.

Gerheim hocha les épaules et se retourna pour partir. Le père l’attrapa par l’épaule et le força à lui faire face. Gerheim se dégagea brutalement et dit d’une froideur extrême :

-C’était un accident…

Le père ne chercha plus à savoir ce qui c’était passé. Tout le monde avait cette impression, quand Gerheim parlait, une sensation froide vous parcourait le corps. C’était aussi une des raisons de son isolement, il était chaleur avec personne. Il prit la direction de sa maison afin de se changer. Ses habits étaient couverts de terre, déchirés et trempés. Chez lui, l’amie de ses parents, qui servait surtout de gardienne, ne l’entendit même pas entrer. Sa chambre se situait juste sous le toit, au troisième et dernier étage de la maison. Il regarda par l’œil-de-bœuf et vit que la plupart du village était en train de s’inquiéter de l’état de santé du fils du chef du village.

Gerheim soupira et s’appuya sur le bord de la lucarne, tête posée sur ses bras. Il regarda sa couleur de peau, virant vers le noir. Il passa sa main sous ses cheveux comme pour vérifier que ses longues oreilles n’étaient pas inventées d’un mauvais rêve. Il se détourna du groupe et ouvrit un gros coffre au pied de son lit. Il enfila une tenue noire où étaient dessinées de petites vagues bleu-marine. Il sortit de la maison, toujours aussi discrètement qu’il était entré. Il était probable que la gardienne n’entende jamais parlé de cette mésaventure. Gerheim l’aimait bien mais sans plus, ils n’étaient jamais devenus complices malgré le fait qu’elle s’occupe constamment de lui.

Il rejoignit le chapiteau. Il y avait dix tables, comme à l’accoutumée. Gerheim s’assit au bout de l’une d’entre elle qui était la plus éloignée de celle que choisirait probablement les autres garçons. Il prit un couteau, et le fit tourner sur la table. Deux femmes et un homme arrivèrent les bras chargés d’assiettes qu’ils disposèrent en commençant par les tables du fond. La sienne arriva néanmoins plutôt vite. C’était un morceau de terre cuite sur lequel avait été rajouté une sorte de pierre très lisse afin que la nourriture ne touche pas les fondations de l’assiette. Des habitants vinrent au fur et à mesure pour manger. Par groupe de trois ou quatre, bavardant de choses et d’autres mais surtout du dernier accident en date.

Les tables se remplissaient peu à peu, un grondement sourd montait accompagné des bruits des bancs en bois qu’on tirait sur le sol. Gerheim regarda rapidement derrière lui en direction de la forêt puis passa ses jambes sous la table. Trois brasseurs l’entourèrent et commencèrent à parler.

-Bien mauvaise histoire qui t’est tombée dessus, gamin ! Dit le premier.

Gerheim hocha la tête et les trois autres portèrent un toast.

-Il nous a raconté comment ça s’était passé…

Gerheim n’avait pas entendu de nom mais il se doutait bien de qui ça devait être. Il fut quand même intéressé de savoir ce qu’il avait dit. Pas la tentative de meurtre en tout cas sinon, il aurait eu des ennuis depuis longtemps.

-Heureusement qu’il a plongé à ton secours sinon tu aurais pu te noyer. C’est un brave gars, prêt à se sacrifier pour les aut’ ! Rajouta le deuxième.

Gerheim ouvrit de grands yeux mais ce fut le seul signe visible que la nouvelle provoqua. Il avait envie de tout raconter… Son rival avait encore mis la situation à son avantage pour se faire briller. Il décida quand même qu’il était plus sûr pour lui de se taire pour le moment. Gerheim chercha son adversaire du regard et le vit au milieu des autres jeunes gens riant à sûrement à une blague. Il soupira discrètement avant qu’une cuisinière pose une grosse marmite sur la table. Et celle-ci et les gens proches sursautèrent à cette intrusion.

Les assiettes circulèrent rapidement et tous eurent un plat chaud sous le nez. Gerheim repensa à l’altercation. Comment se terminerait la prochaine ? Il songea aussi à cette petite blonde dont il avait réussi à capter l’attention lors de ce match. Il se permit un sourire qui aurait pu surprendre ceux qui l’auraient vu. Tous parlaient plus ou moins du programme de l’après-midi. Lui, il n’aurait rien à faire. C’était l’avantage, et l’inconvénient, d’être le fils du marchand. Il était censé apprendre les rudiments du commerce avec ses parents mais ne venant jamais avec eux, il avait un peu de mal. Il occupait son temps comme il le pouvait : généralement en espionnant cette fameuse fille.

Il se leva de table après avoir expédié son repas. Les autres mangeraient au moins pendant encore trente minutes. Il avait le temps de faire son activité favorite : la chasse. L’ancien soldat avait un arc et des flèches dans sa maison. Gerheim se doutait que celui-ci était au courant mais les flèches étaient sans cesse renouvelées alors ça ne devait pas le déranger. Il empruntait son arc discrètement à la fin du repas et le rapportait avant que le soldat ne rentre le soir de sa mission.

Gerheim alla chercher l’arc et une dizaine de flèches. L’arme était un simple bout de bois en arc de cercle tendu par une corde. Il y avait une sorte de poignée entourée de ficelle et une petite encoche pour tenir le trait. Il sortit du village avant quelqu’un ne le remarque. Ce n’était pas qu’on l’aurait empêché de faire ça mais il ne tenait pas à savoir. Il restait près de l’orée, à l’abri. Gerheim chassait plutôt comme une occupation plutôt que dans le but de ramener un animal. Il traquait rarement un gibier.

Le village avait été construit au centre d’une plaine rectangulaire. D’un côté les habitants finissaient de manger et de l’autre Gerheim allait chasser. Il y avait donc beaucoup de place. De mouvements agiles, il rejoignit la cime d’un arbre d’où il avait une bonne vue sur une partie de la région. Il posa ses flèches à côté de lui et son arc sur ses genoux. Il laissa son regard vagabonder sur cet océan de vert et ce liseré bleu à l’horizon. La mer. Son père lui en avait quelques fois parlé. C’était quand il regardait ça qu’il avait l’impression que son passé allait resurgir. En tout cas, c’était là-bas qu’il était.

Des mouvements attirèrent son attention à l’entrée de la forêt de l’autre côté de la plaine. Une famille de sangliers allait tenter la traversée. Gerheim n’avait encore jamais mis un tel animal à son tableau de chasse. Ca ne devait pas être très compliqué à tuer. Ils étaient à cent mètres de là. Impossible à toucher pour lui pour l’instant. Il attendit que le petit troupeau ait traversé une bonne partie de la plaine. Il visa le plus gros de la bande. Il banda son arc, visa soigneusement et relâcha la pression. La flèche partit en ligne droite, Gerheim n’ayant pas pris soin de faire partir son tir en cloche. Le trait réussit à toucher la bête dans la partie arrière de son corps.

Elle s’énerva et poussa des cris effroyables. Gerheim rit. La bête allait maintenant s’affaiblir et se vider de son sang. Pourtant, il eut un subtil doute qui lui fit empenner un nouveau trait. Il lâcha un nouveau projectile qui rata sa cible de très peu. L’animal le localisa. Sa famille était en cercle et semblait sur ses gardes. Ils quittèrent la plaine après un grognement du mâle qui semblait courir vers l’arbre de Gerheim. Il ne s’en inquiéta pas, la bête ne pouvait pas monter jusqu’à lui. Il regarda quand même vers le bas. Il y avait ces affreux cris qui semblaient se rapprocher. L’arbre se mit alors à trembler. Gerheim ne comprenait pas ce qui arrivait. Il décocha rapidement une flèche vers le bas.

Mais l’arbre continuait de trembler de plus en plus et ça se rapprochait. Sur sa mince branche formant la cime, il ne voyait pas ce qui le précédait à cause d’un épais feuillage. Il fit un petit bond en arrière alors que les tremblements atteignaient leur paroxysme. Le sanglier passa à la verticale à un pouce de son visage. Gerheim fut déséquilibré et tomba de sa branche qu’il rattrapa avec ses mains. Pendu dans le vide, il vit le sanglier dans les airs, deux ailes semblables à celle d’un papillon lui permettre de planer. Il n’eut pas le temps de s’étonner de cette découverte qu’il le chargeait à nouveau, serres dehors. Il comprit comment il avait réussi à grimper. Gerheim se laissa glisser sur la branche suivante et l’oiseau-mammifère lui passa juste au-dessus.

Pendant que l’autre faisait demi-tour, il chercha son arme. Il remarqua bien vite qu’elle avait dû tomber lors de la première charge. Gerheim comprit pourquoi personne n’entreprenait le voyage seul en forêt. Il fit le tour du tronc afin d’éviter un choc des plus violents. Les flèches plantées dans son corps ne semblaient l’avoir qu’énervé. Gerheim vit son arc pendu à une branche à quelques pas de lui à la fois de hauteur et de longueur. Il sauta rapidement sur le promontoire suivant et tendit le bras pour attraper son salut. L’animal choisit cet instant pour faire une piquée et la branche se décida à casser. Gerheim tomba à l’étage du dessous et atterrit sur la branche avec son estomac. Le souffle coupé, il hoqueta. Il n’avait plus d’arc et il était descendu à la moitié de l’arbre. Le problème était qu’il ne voyait plus la créature au travers de cette dense végétation.

Normalement, ce qui était vrai pour l’un devait sûrement l’être pour l’autre et Gerheim espérait que la créature ne le voyait parmi ce feuillage. Et pourquoi, diable, cette créature restait maintenant muette ? Se demanda le jeune garçon. Il se tenait sur un bout d’arbre vraiment très fin, ses pieds étaient l’un derrière l’autre et sa main droite se tenait à la branche du dessus. Soudain, il entendit les feuilles bouger devant lui et il agrippa la branche supérieure afin de se tracter dessus. Le phacochère vola à l’exact endroit où il était auparavant mais ne put freiner sa course. Il heurta l’arbre en manquant de faire tomber Gerheim une fois de plus. Il dut se briser la nuque car il tomba le corps sans vie. Par précaution, notre ami descendit afin de s’assurer qu’elle était bien morte et cela sembla être le cas. Ses flèches avaient été arrêtées par un rameau de feuilles dans l’arbre et il se maudit de ne l’avoir vu que maintenant. Il ramassa l’arc et grimpa de nouveau.

A mi-parcours, il fut alerté par des bruits venant de la plaine. Il plissa les yeux et put voir quelques intrépides au milieu de celle-ci, sûrement alertés par les bruits qu’avait poussés le sanglier au départ. Gerheim vit également que le reste de la famille avait sûrement fui le plus loin possible. De drôles de créatures vivaient dans les parages, remarqua-t-il. Il allait descendre avant d’en remarquer des nouvelles qu’il vit une chose insolite. Dans la masse de gens qui s’étaient déplacée pour voir quel était cet affreux bruit, il pouvait apercevoir sa jolie blonde avec son rival. Ils semblaient en pleine discussion ce qui n’avait de cesse de l’inquiéter. La foule se dispersa et Gerheim eut l’impression de les voir se donner la main.

Il regarda les yeux plissés mais à cette distance, il ne voyait pas bien les détails. Il grogna et faillit pousser un cri de rage. Mais il ne tenait pas à donner des explications sur le fait qu’il était perché en haut d’un arbre et ainsi armé. En pensant à ça, il regarda sa flèche d’un œil différent. Il ne devait pas être à plus de soixante mètres… Il banda son arc et maintint en joue son adversaire. C’était le moment d’en finir. Il stoppa sa respiration et désempenna. Ce n’était pas la peine de risquer ainsi la vie de la fille qu’il chérissait. De plus, il était possible qu’il ait mal vu.

Il lui fallait donc en avoir le cœur net. Il descendit rapidement et se dirigea vers le village tout en longeant la lisière du bois. S’il sortait de nulle part, il aurait le même problème que si on l’avait vu en haut de l’arbre. Sa chasse avait quand même tourné court… Mais au moins, il y avait plus d’action que les fois précédentes. D’habitude, il ne chassait que les oiseaux, bien plus difficiles à toucher que les cibles terrestres car utilisant les trois dimensions. Généralement couché et regardant le ciel, il n’avait jamais cru que ça serait un jour lui la proie.

Il entra rapidement dans la maison du soldat et reposa tout le matériel. Il garda les deux flèches pleines de sang qu’il avait retirées du cadavre du sanglier volant. Il faudrait les nettoyer, il les rapporterait plus tard. Au final, il n’en avait perdu une ce qui était un bon rendement au final. D’habitude, quand il touchait un oiseau, ceux-ci s’écrasaient dans les arbres et impossible de remettre la main dessus. Il glissa les deux flèches à sa ceinture et quitta la maison par la fenêtre. Comme elle était construite face aux autres, personne ne le verrait.

Gerheim réfléchit. Le repas venait de s’achever, les gens allaient se mettre en tenue afin d’aller travailler. Sa blonde allait prendre son tour sur la mise en tonneau tandis que son rival serait sûrement exempté de travaux grâce à sa bonne action de la journée. S’ils étaient ensemble, il le verrait obligatoirement. Il en vint à se demander ce qu’il ferait si cela était vraiment le cas. Saurait-il se contrôler ? Il s’interrogea même sur ses deux tentatives d’abattre son ennemi. Etait-ce ça son passé ? Les gens de son espèce étaient-ils des tueurs ? Gerheim en doutait, des gens différents des hommes ne pouvaient pas être mauvais. Sa couleur de peau virant vers le noir laiteux en était pour lui la preuve. Oubliant ces pensées-ci et décidant de les remettre à plus tard, il chercha sa promise.

@+

-= Inxi =-

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Gerheim attrapa les plis de la couverture qu’on avait mis sur ses épaules et se souvint du plaisir qu’il avait ressenti quand ses doigts se resserraient de plus en plus. Il avait senti son cœur s’accélérer, ses membres se renforcer sous cette puissante adrénaline qui lui donnait envie de tuer encore et encore. Son ventre s’était serré quand il avait vu l’autre haleter sous le manque d’oxygène mais il avait réussi à s’échapper

Ben dis donc, tu nous en fait un véritable tueur de ce personnage, un véritable psychopate ( dsl pour l'ortho de ce mot). Maintenant, reste plus qu'à définir sa véritable nature, sa véritable race. J'ai bien quelques soupçons mais rien de sur. :lol:

Il avait le temps de faire son activité favorite : la chasse

...de s'adonner..."faire" n'est pas vraiment le verbe pour désigner les sentiments de Gerheim vis à vis de son activité "favorite".

les flèches étaient sans cesse renouvelées alors ça ne devait pas le dérange

...cela ne devait pas le déranger... Tu peux utiliser "ça" pour la langage parler, mais pour le langage écrit ( plus soutenu que celui parler) il faut utiliser "cela". :):P

Pendu dans le vide, il vit le sanglier dans les airs, deux ailes semblables à celle d’un papillon lui permettre de planer.

Un corps de sanglier avec des ailes de papillon? :innocent: C'est l'imagination de Gergeim qui lui joue des tours ou la bête est vraiment comme ça? :-|

Gerheim en doutait, des gens différents des hommes ne pouvaient pas être mauvais. Sa couleur de peau virant vers le noir laiteux en était pour lui la preuve.

Je dirais que c'est une preuve de sa malveillance.

La suite! X-/

Kroxigor

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Invité chaos rulez

un sanglier volant c'est rigolo

et bien se nouveau personnage je l'aime vriament

j'aime bien ses états d'ames

et bien que vas t'il se passer avec se cher loriol

j'ai bien hate de voir ce qu'il vas faire

et bien ciao from quebec city B) B) B)

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croyais qu' "Il était vieux, bien plus vieux que la majorité des humains".

Exemple ( quoi c'est pas un exemple, c'est la réalité ? X-/ ) : un elfe peut avoir trente ans et être un enfant. Il est donc plus vieux que les humais mais est un gamin mentalement :-|

Il serait aussi mature que les gamins de son age mental, alors ??? Dans ce cas ne serait-ce pas une tautologie ???
Ben dis donc, tu nous en fait un véritable tueur de ce personnage, un véritable psychopate
C'est toujours aussi bien mais on arrive pas à s'attacher à ce personnage, le petit Loriol était plus sympas et

craquant :innocent: .

C'est vrai que le Gerheim... ben, il fait peur...

Sinon, ben:

Vivement la suite !!!

un visage habillé de son plus cruel sourire apparu
"apparut".
Sa première sensation fut le froid et une perte temporaire de ses repères
"Ses premières sensations furent...".
Gerheim refit fasse à son rival
"face".
Gerheim attrapa les plis de la couverture qu’on avait mis sur ses épaules
Accord.
Il était probable que la gardienne n’entende jamais parlé de cette mésaventure
Infinitif.
Gerheim s’assit au bout de l’une d’entre elle
Pluriel, non ?
un morceau de terre cuite sur lequel avait été rajouté une sorte de pierre très lisse
Accord.
au milieu des autres jeunes gens riant à sûrement à une blague
...
Ce n’était pas qu’on l’aurait empêché de faire ça mais il ne tenait pas à savoir
"...à ce qu'on sache", peut-être ?
Gerheim chassait plutôt comme une occupation plutôt que dans le but de ramener un animal
...
Gerheim espérait que la créature ne le voyait parmi ce feuillage
Manque pas une partie de la négation ?
il tomba le corps sans vie
"," après "tomba", pour la rythmique.
Il allait descendre avant d’en remarquer des nouvelles qu’il vit une chose insolite.
Pas compris la phrase.
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Bin, ça nous change u petit Loriol... Au moins lui ne tuait que pour manger! Mais bon, c'est un elfe noir, et c'est sadique de nature, alors on comprends...

Un sanglier volant? J'ai croyais avoir mal lu quand je suis passé là. Mais bon... Intéressant.

La suite!

Ecthelion

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Voilà une suite ! Ca sera sûrement plus court que pour Loriol ! Je pense que d'ici 3 chapitres, cela va se rejoindre. Enfin plus ou moins :P

Chapitre 18

Gerheim s’introduisit dans le bâtiment de la mise en condition des tonneaux. C’était le bâtiment le plus complexe du village. Plusieurs étages, disposés à des hauteurs différentes. Des passerelles, des pièces de stockages, des trous d’aération pour l’odeur, c’était un vrai labyrinthe dans lequel on pouvait se perdre. Normalement, peu avaient l’accès à ce centre mais il était vite devenu évident qu’il ne pouvait pas y avoir de fuite d’informations car elles n’avaient nulle part où aller. On pouvait s’introduire dans le bâtiment sans guère de difficulté. Par précaution, il passait toujours par la porte de derrière.

A l’aide d’un arbre et après s’être assuré qu’il n’y avait personne, il grimpa sur le toit de l’édifice. Heureusement, celui-ci était toujours aussi solide. Il n’aurait pas aimé passer au travers. Il rejoignit rapidement les bouches d’aération. L’odeur d’alcool était vraiment très forte et il sentait déjà sa tête lui tourner. Les mains plaquées sur une cheminée de pierre, il descendit au fur et à mesure dans un conduit bien abîmé. Il aurait pu signaler les imperfections mais cela aurait été s’exposer à des questions inutiles et ruiner sa porte d’entrée. Arrivé à fleur de plafond, il se laissa tomber sur une paire de barils.

Gerheim se frotta les mains, essuya les quelques poussières qui tachaient son uniforme et se mit en route. A force de déambuler dans le bâtiment, il commençait à le connaître par cœur. Il n’était pas bien loin de là où il allait se poster. Des rires l’intriguèrent sur sa gauche. Il resta dans l’ombre du croisement et les deux jeunes femmes passèrent non loin de lui sans le remarquer. Gerheim continua sa route, suivant leurs pas. Avant d’arriver dans une salle toute en longueur dans laquelle des tonneaux roulaient à l’aider d’un tapis fait de rondin de bois, il s’arrêta et observa. Les fûts arrivaient d’une autre pièce, souvent portés par les garçons et les femmes s’occupaient à les fermer et les trier. Sa blonde était au bout d’une rangée, de son côté de la pièce.

Il s’avança dans celle-ci et se glissa, comme à l’accoutumé, derrière les armoires et les planches qui servaient à la découpe et au stockage du matériel de fermeture. Il avait une vision hachée de la salle mais en cas de problème, il pouvait toujours se décaler dans les rangées ou même se dissimuler dans les amas de planches. Le travail put alors commencer et tous se mirent au travail n’ayant plus une seconde à perdre. A la grande surprise de Gerheim, son adversaire ne vint pas. L’espion se demandait bien ce qu’il pouvait être en train de faire. Il se surprit à l’imaginer en train de préparer une revanche. Il sourit à cette pensée absurde et mit tout ça de côté afin de se concentrer sur la fille qui hantait trop ses pensées.

Une pause lui fut accordée au bout d’une heure que Gerheim pensait quelques secondes. Il siffla doucement afin d’attirer son attention et ainsi tenter sa chance. Elle le remarqua et sa surprise se transforma rapidement en curiosité. Elle avança néanmoins avec méfiance et regardant autour d’elle. Personne ne semblait se soucier de son avancée vers les armoires.

-Que fais-tu là ? Demanda-t-elle les sourcils froncés.

-Je suis venu te voir, répondit-il avec un rictus plutôt chaleureux.

Elle répondit de même par un sourire qui lui fit briller les yeux. Elle afficha de nouveau un visage sérieux.

-Je sais ce qu’il s’est passé… Vraiment… Ajouta-t-elle avant de créer un quiproquo.

Gerheim soupira et se froissa. Elle lui expliqua ce qu’elle savait et il eut un petit rire ironique. Effectivement, il avait bien dit la vérité en omettant seulement le fait qu’il avait commencé en le mettant à terre à l’aide d’une petite montagne de roche. Il rectifia la donnée erronée et elle tiqua avant de reprendre un visage jovial.

-Qu’attends-tu de moi ? Demanda-t-elle alors qu’ils avaient repris une conversation normale.

Gerheim baissa les yeux. Il n’était pas lui-même capable de répondre à cette question. Il remit rapidement ses idées en place et décida de jouer sa carte de l’honnêteté. Enfin plus ou moins.

-Rien de spécial, juste qu’on puisse parler de temps en temps.

Elle se retourna, se pinça les lèvres et répondit.

-Pourquoi pas ! Maintenant tu dois partir. Tu n’as rien à faire ici.

Il tourna pour regarder sa sortie et sentit quelque chose de chaud sur sa joue. Elle lui avait déposé un baiser avant de s’éclipser afin qu’on ne pose pas de question sur son absence injustifiée. Gerheim, quant à lui, ne parvenait pas à croire ce qu’il venait de se passer. Il resta un instant interdit avant de sortir rapidement.

De l’autre côté de la salle, un visage renfrogné regarda sortir la fille avec qui il formait pratiquement un couple déclaré. Pas question de la laisser filer. Elle émergea, seule, des armoires à sa plus grande joie. Il se demanda néanmoins ce qu’elle était aller faire. Sa curiosité prenant le dessus sur sa confiance, il sortit de la fabrique et vit Gerheim fuir loin de l’entrepôt. Il imagina alors les pires scénarios sur ce qu’elle avait bien pu faire. Il retourna à l’intérieur en imaginant des milliers de façon de se venger.

Gerheim ne pensa pas être vu et déambula dans le village comme il avait l’habitude de le faire. Il s’assit sur une marche d’une maison, pratiquement au centre du village. On l’appelait ainsi uniquement parce que la plupart des routes se recoupaient ici. Mais l’endroit était sur une des extrémités de leur ville. Plusieurs chariots avaient été sortis et les fûts étaient montés puis attachés les uns aux autres à l’arrière. Des câbles étaient tendus afin de maintenir les trois étages de tonneaux en place. Il était en train de s’endormir sur sa marche quand un bruissement, à peine plus léger qu’un murmure le fit se redresser, tel un animal sortant prudemment de sa tanière.

Il leva la tête, à l’affût de ce bruit insolite. Ce qui était étrange, ce fut qu’il n’aurait jamais porté attention à ce son, pourtant, là, quelque chose était bizarre : c’était dans l’air et son instinct lui disait d‘y faire attention. Gerheim se concentra et essaya de voir ce qui n’allait pas. Son cœur ralentit. Il tourna lentement la tête de gauche à droite. Quand il découvrit ce qui avait provoqué cette sensation, son cœur s’arrêta de battre pendant quelques secondes.

Il y avait un étranger qui ne le semblait pas tant que ça. Vêtu d’une longue cape écailleuse bleue avec quelques reflets verts. Il scrutait le village d’un œil averti. Il avait un visage en grande partie dissimulé par une capuche terminant une cape enfilée sous celle écailleuse. Ce ne fut pas la présence de cet homme qui choqua néanmoins le plus Gerheim. Ce fut ses mains. Plus sombres que les siennes certes mais d’une couleur vaguement similaire. Fusse-t-il possible que cette personne eût aussi de longues oreilles ? Se demanda notre ami. Il ne pouvait en avoir le cœur net avec cette capuche lui masquant le visage. Venait-on le chercher ?

Il se leva et commença à s’avancer vers l’individu qui remarqua tout de suite sa présence. En un éclair, il mit la main à sa ceinture mais ses yeux se plissèrent. Comme s’il ne s’était pas attendu à une telle rencontre. Il dégagea sa main et sembla sonder Gerheim de haut en bas. Il présentait ces mêmes yeux verts que son vis-à-vis. L’autre décida qu’il était trop resté et fit demi-tour, troublé. Gerheim balbutia quelques mots mais ne parvint à aligner une phrase cohérente. Il se mit à courir pour rattraper celui qui s’enfuyait. Il voulait des réponses à ses questions, savoir d’où il venait.

L’autre se retourna, vit Gerheim, sortit une petite arbalète et fit feu. Le poursuivant ne sut pas s’il l’avait fait exprès mais il tira vers ses jambes. Il put l’esquiver facilement d’un preste bond. Le poursuivi regarda en arrière et Gerheim crut un petit sourire à la vue que l’autre ne lâchait pas prise. Ils entrèrent dans les bois, Gerheim n’ayant qu’une dizaine de mètres de retard. L’espion, dont la cape ne semblait pas entraver ses mouvements, prit à droite derrière un grand tronc. Il le suivit immédiatement et alors qu’il allait lorgner la piste, un coup derrière la nuque l’envoya au sol. Il ne sombra pas tout de suite dans l’inconscience, juste assez tard pour se maudire d’avoir été si stupide : l’autre n’avait eu qu’à faire le tour du tronc et le prendre à revers.

Il se réveilla des feuilles plein la bouche et des questions plein la tête. Mais au moins, le goût du feuillage partirait, lui. Gerheim se releva et enleva les quelques détails de sa chute pouvant encore s’enlever. Il regarda inutilement autour de lui pour voir si son agresseur était toujours là puis soupira en faisant demi-tour. Derrière lui, il ne vit pas la paire d’yeux émeraudes qui le fixait. Il était en train de penser qu’il avait eu de la chance qu’aucun sanglier volant, soi-disant et d’après lui, une véritable aberration de la nature, n’est profité de son inconscience afin de faire de lui son petit déjeuner.

Il faisait nuit. La gardienne devait commencer à s’inquiéter du fait qu’il n’était pas repasser par la maison depuis le début de la matinée. La lune n’était pas bien haute mais elle était suffisante afin de pouvoir permettre de se diriger sans guère de problème. Il ne faisait pas bien chaud ce soir là, Gerheim ne traîna pas. Le village était calme, peut-être un peu trop. Il baissait la tête en ressassant les principales nouvelles de la journée. Jamais tant de choses ne s’étaient passées en si peu de temps dans sa vie. Et ses parents qui ne rentreraient probablement que dans deux semaines…

Premièrement, la blonde l’avait embrassé… Lui, alors qu’il ne savait même pas qu’il existait à ses yeux. Soit, cela avait été très distant et formel mais c’était assez pour lui redonner espoir. De plus, le fait que son rival ne soit pas revenu voir la petite blonde prouvait peut-être qu’il s’était trompé et qu’il ne les avait pas vus se donner la main. Cela ne le convainquit pas tout a fait. En plus, elle avait accepté qu’ils se revoient. Cela voulait tout dire…

L’autre était la présence de cet inconnu qui semblait avoir les mêmes origines que lui. Les mystères mêmes de son existence et de son essence. Beaucoup de réponses qui lui avaient échappées. Pourquoi était-il comme ça ? D’où venait-il ? Et donc par la même occasion : qui était-il ? Etaient-ils les seuls représentants sur terre ? Qu’avaient-ils de différent ? Pourquoi être venu au village ? Que voulait-il ? Il ne devait sûrement pas s’intéresser à la bière. Trop de questions et pas une seule réponse. Cela commençait à être une habitude.

Par rituel, il passa devant la maison de sa conquise, pensant avoir entendu du bruit : comme à chaque fois. Quelle fut alors sa stupeur de découvrir que cette fois-ci, c’était bien vrai ! Il se cacha derrière un buisson en prenant garde à ne pas se planter quelques maudites épines. A la fenêtre du balcon, son rival avait escaladé la façade afin d’aller à la rencontre de sa convoitise. Gerheim comprit alors qu’il ne s’était peut-être pas trompé et que son isolement lui avait été fatal. Chose qui avait sûrement joué à sa défaveur. Sans plus attendre un spectacle qui le forcerait sûrement à faire un acte déraisonné, il voulut rentrer chez lui.

Il traversa plusieurs rues, se glissa dans moult petites allées, contourna bon nombre d’édifices. Il n’y avait aucun signe d’activités en cette heure si tardive. Gerheim se demanda s’il ne devait pas prévenir son village d’une menace représentée par cet étranger qu’il avait vu. Mais après tout, qui le croirait ? Il n’allait que s’isoler encore plus et on le prendrait pour fou. Il ne pouvait pas non plus dire qu’il avait les mêmes caractéristiques que lui sans trop se mouiller. Gerheim était condamné à attendre, surtout maintenant. Il verrait au retour de ses parents s’il pouvait agir. Alors qu’il était à une rue de chez lui, il plongea dans le noir et se débattit : un sac avait recouvert sa tête.

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-= Inxi =-

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Invité Kroxigor
Voilà une suite ! Ca sera sûrement plus court que pour Loriol ! Je pense que d'ici 3 chapitres, cela va se rejoindre. Enfin plus ou moins

C'est du rapide dis donc. On va à peine avoir le temps de connaitre ce personnage :P

L'histoire avance, les pensées de Gerheim sont de plus en plus confuses à cause de cette fameuse fille et de cet étranger. C'est bien. Cette rencontre pour le moins inattendue ( j'aurais vu une attaque d'elfes noirs ( si Gerheim est un elfe noir) sur le village et la capture de Gerheim) est pour Gerhem source de plaisir et de questions mais quelque chose me chifonne:

Alors qu’il était à une rue de chez lui, il plongea dans le noir et se débattit : un sac avait recouvert sa tête.

Si c'est l'étranger, pourquoi ne pas avoir pris Gerheim dès qu'il l'avait assomé? Mais si c'est son rival ça parait bizarre vu qu'il était au balcon de la donzelle.

Toutes ces questions et des réponses qui ne viendront que dans une semaine: La suite!

Kroxigor

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