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Inquisiteurs


Ecthelion

Messages recommandés

Merci d'avoir lu, Kroxigor!

J'ai tout relu (la dernière fois était assez tard hier, je vais éviter de poster si tard...) et j'ai trouver quelques fautes, mais peut-être pas toutes... Merci d'en avoir relevé.

Pour le flou... Euh, pour moi c'est du 100% clair (normal, c'est toi qui l'écrit :rolleyes: )*, si tu pouvais me dire où il y a eu des moments pas claires, comme ça je peux le revoir... Ah, le problème quand on ne peut pas le talent de faire un BD, il faut utiliser des descriptions, et je ne suis pas forcément bon à ce genre de truc :whistling: .

Oui, ils sont puissant, mais ils s'entraînent chaque jour... Ils sont mieux entraînés et mieux armés que les ordures qu'ils on combattu aujourd'hui... Contre le Muttant, bin c'était du 2 vs 1, alors en défaveur du Mutant... De plus avec la surprise...

Il se se débrouillerai pas aussi bien contre des soldays de métier, mais contre des simples criminels, c'est du gâteau pour eux!

(dis moi si l'explication est foireuse)

Ah, oui, j'ai changé les quatres noms: Baal pour Korne, Yerch pour Nurgle, Khalaah pour Slaanesh et Tchar pour Tzeentch. J'espère que c'est mieux comme ça...

Ecthelion

*mes pensées s'écrivent sur le WarFo, maintenant! faut peut-être voir un psi... :ph34r:

Modifié par Ecthelion
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Ben je suis assez d'accord avec kroxi, c'est flou, et ya beaucoup de faute bête :rolleyes: , dommage...

passons au passage en lui-même, alors il y a un point qui est bon, on voit bien que ce sont des professionnels, ils maîtrisent la situation et les "méchants" ce font retamer bien en ordre, malgré la blessure d'Igenahm, qui passe bien. Cependant, tu passes d'un personnage "secondaire"(j'entends par là tout le monde si ce n'est Igenahm et Tar Naden) à un autre trop vite, et on ce voit projté d'un bout à l'autre de la scène à tout bout de champ et avec trop peu de repères pour bien suivre, l'impression étant accentuée par le fait que l'on ne connaît pas encore très bien tout ce monde.

Pour arranger le problème, il serait bien de simplement bien situer quels personnages accompagnent quel chef au début de l'attaque, ce serait déjà une bonne aide :ph34r: .

@+

PS:

maintenant! faut peut-être voir un psi...

ça dans tout les cas :whistling:

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Plusieurs choses se passèrent en même temps.

' Plusieurs choses se passèrent alors en même temps. ' je pense :rolleyes:

comment ais-je survécu, moi

ai-je

C’est ça le mieux que tu peux faire ?

« Le mieux que tu peux faire » étaient

puisse (x2)

C’eût été un gâchis de temps

Beurk que cette forme est pas jolie !

Bon sinon ca va ! Cette une bonne partie où ca bouge, ca se fight ! Par contre, on a beau ne pas faire de confusion entre chaque groupe ( qui est ou et fait quoi ) Je fais pas la différence entre les personnages :ph34r: Donc hesite pas à mettre des phrases du style : ' machin, le lanceur de sort fit ' C'est qu'un exemple mais c'est en ressassant que je memorise :whistling:

Allez suite !

@+

-= Inxi =-

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Toujours aussi bon ! Je ne vais pas gâcher mes compliments en relevant les fautes ( problèmes de traduction pour certaines formules peut-être ).

Au fait, le "Diantre que cela me plaît", moi je le trouve très bien, ça donne un je ne sais quoi au pyromane qui le rend plus humain, plus proche... :whistling:

Et que brûle la galaxie ! Ah non, c'est pas dans Battle, ça...

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  • 2 semaines après...

Bon, comme Inxi m'a demandé de mettre la suite de mon récit sur le net, je vais le faire. Et je m'excuse pour le retard que j'ai pris... Les études bouffent pas mal de temps.

J'ai aussi modifié les autres posts pour tenir compte de vos suggestions, j'éspère que vous aurais le temps de revoir tout ça.

Voilà pour la suite:

La Piste de Sang, suite:

« Tout compte fait, dit Igenham, ce fut une bonne journée. Je dois juste faire réparer mon armure et nous serons en parfaite forme. »

Ces deux tireurs d’élite, Dommus et Melkar, étaient en train de compter l’or qu’ils avaient trouvé dans l’entrepôt et sur les cadavres des hommes en noir. Melkar leva la tête pour regarder au-dessus de la petite montagne qu’il avait constitué.

« Et elle va en s’améliorant ! exulta le Novice. Nous avons autour de quatre mille Couronnes d’Or ici ! Je parie que le vieux Marius n’aurait jamais deviné que Dommus serait capable de trouver son coffre dans la fosse septique !

– Que veux-tu ? répondît Dommus. Je suis un génie, fouillant les cachettes les plus invraisemblables pour des trésors. Mais le bain puait, encore plus que la fosse même !

– Ton nez était encore rempli de l’odeur infecte de déjections humaines, alors normal que le bain empestait ! »

Igenham soupira et ignora leur conversation. Dommus avait senti
très
mauvais après avoir récupéré le coffret, mais Daïmnia, qui doublait souvent d’herboriste et de guérisseuse quand Ancalima était occupée, avait trouvé assez d’herbes odorantes, huiles parfumée et épices pour neutraliser la puanteur, presque. Les deux heures dans un bain chaud bouillant avaient aussi aidé, mais il n’y avait rien à faire pour récupérer ses habits…

Quatre mille Couronnes !
pensa le chef de la cellule. La plupart allait être donné aux anciennes esclaves.
Trois cent Couronnes par personne, assez pour les renvoyer chez eux et leur donner un bon début pour leur nouvelle vie.

Presque toutes allaient rentrer dans leur patrie, mais quelques-unes avaient optés de rester à Marienburg, grossissant le réseau d’information d’Igenham. Une avait même décidée de rejoindre l’Ordre, sa propre famille l’ayant vendue en esclavage.
Au moins on pourra lui donner une nouvelle famille maintenant.

Elle passerait trois ans à apprendre à combattre, voler, soudoyer, à traquer ses proies et toutes les autres choses qu’elle devait savoir avant d’intégrer une cellule. Mais Igenham savait bien qu’on risquait fort de la promouvoir Novice avant qu’une année ne soit écoulée.
Pas assez de temps pour les former correctement
, se lamenta-t-il.
Peut-être quand les temps seront meilleurs…

Ancalima lui tapota l’épaule, le tirant de ses pensées.

« J’ai fini d’examiner le Mutant et son ami, lui dit-elle. Ils portent la même marque que l’esclave morte sur leurs épaules.

–Alors ils sont responsables pour son meurtre. Je crois que dès que Tar Narden aura fini avec Marius, on vérifiera l’endroit d’où ils viennent, avant de frapper. On devrait avoir fini dans deux jours si le vieux arrive à faire parle Bide-d’Ogre.

– J’espère que tu as raison. »

« Marius, dit le Pyromancien. Vous avez été reconnu coupable d’esclavage et de meurtre par le tribunal. As-tu quelque chose à dire au jury pour te défendre ?

– Soyez maudits ! parvint à cracher le marchand en jetant un regard de haine mêlé de terreur à Caleth, Onima et Daïmnia qui constituait les jurés. Les témoins de l’accusation, les juges et les bourreaux par la même occasion, et Marius le savait pertinemment. Vous n’avez aucune preuve !

–Nous n’en aurions pas, en effet. Seulement, ton capitaine tenait un journal, et a noté que, pour nous échappé, ils ont jeté la cargaison à la mer deux fois, selon les ordres de l’employeur. Et c’est toi qui les payais, Marius. »

L’homme s’avoua vaincu et capitula, avouant tout.

« La peine pour le meurtre est la mort, continua Tar Narden, le fixant de son mauvais œil. Au-revoir Marius. »
Tu es vraiment trop bête pour vivre, Bide-d’Ogre. Il n’y a jamais eu de journal !

****

Voilà voilà... La suite dans une semaine (normalement). En tout cas mercredi dans quinze jours.

Ecthelion

Modifié par Ecthelion
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une petite conclusion rapide de l'opération...

Le fait que Marius soit jugé à la Hussein par ton ordre ouvre beaucoup de possibilités sur leur manière de fonctionner... cela me turlupine... un peu trop peut-être :shifty::lol: ...

donc tu as atteints ton objectif X-/ .

Greuh

donc la suite, et c'est tout.

@+

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au-dessus de la petite montagne qu’il avait constitué
et épices pour neutralisé la puanteur, presque. Les
Tu est vraiment trop bête pour vivre

Bon trois petites fautes et puis s'en vont :shifty: Bon sinon pas trop mal bien qu'un peu court mais bon, j'assume j'ai demandé :lol: Par contre, des fois, reprime ton instinct de posteur et prends le temps de faire des suites plus longues X-/ Je sais, c'est dur à cause de la pression populaire :angry:

Allez suite ! Et une execution où va peut etre avoir un échappé ! Quoique qu'il peut têt mourir :'(

@+

-= Inxi =-

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pourquoi se sont-ils cassés la tête à faire un procès ?

Cet ordre a l'air spécialisé dans les coups vicieux, ils auraient pu l'éliminer "discètement".

De plus, ils avaient des preuves, Marius a été vu parlant avec des mutants, c'est suffisant pour le bûcher.

la fosse ne serait-elle pas sceptique

tes inquisiteurs sont un peu paradoxals. Ils ne se génent pas pour massacrer les marins qui les embêtent mais offrent une compensation aux pauvres esclaves. Ils les ont libérés, ça devrait suffire. Enfin, c'est comme cela qu'agissait les vrais inquisiteurs et encore ils auraient vérifiés si les esclaves n'avaient pas été corrompu par le chaos. On en aurait brulé une ou deux par sécurité.

Bon, sinon un texte interessant bien qu'il manque désormais un peu de suspense. Les méchants sont tous morts et enterrés. Moi j'aurais fait échapper un des mutés pour qu'il reste un vilain pas beau qui veut se venger.

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Oui, Inxi, c'est un peu court... Désolé... Mais bon, c'était un court bout qui reliait la petite baston à la suite (que je vais vous faire découvrir le plus vite possible), alors je ne voulais pas vous laisser en suspens...

Rabbit: Je ne vois pas se que Hussein vient faire là-dedan... Je juge le procès de Marius comme une justice, quoique c'est un peu spécial comme justice... C'est des vigilantes (je ne sais pas si ce terme existe en français), c'est à dire qu'ils font respecter la loi par tous les moyens, même s'ils doivent la briser pour arriver à leurs fins... Mais c'est vrai que le sort de Marius était joué d'avance...

Tanariel: La fosse est bien septique, sceptique veut dire "pas sûr"... J'ai vérifié dans le dico... Merci d'avoir relevé cela. Ensuite, pour les agissement de mes inquisiteurs... Bin, ils ne sont pas reconnus par les autorités... Je croyais l'avoir montré au début du texte... Alors ils ne se permette pas de faire des trucs publics...

Quand à leurs nature paradoxale... Ils sont considérés comme "chaotiques bon" (selon Baldur's Gate), c'est à dire qu'ils ont une naure charitable, qu'ils ont un sens aigü de la justice, et qu'ils la feront respecter, même par des moyens illégaux...

Bon, je vais m'attelé à la suit, et je promets un peu de suspence!

Ecthelion

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Invité Kroxigor

Petite suite après pas mal d'attente. Un après combat plutôt bien écrit. :lol:

Le caractère vicieux du "procès" est bien marrant ainsi que le fait que Marius se rendent compte qu'il n'a été qu'un idiot. X-/

Pour les inquisiteurs, c'est vrai qu'au niveau des esclaves je les verrais plus en bruler un ou deux et laisser les autres se débrouiller en disant un truc: S'il croit en Sigmar, ils réussiront à s'en sortir" ( un peu théatral tout de même). :shifty:

Bonne suite sympa

La suite

Kroxigor

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Je vous envoie la suite du récit. C'est bien plus long, alors il y a de quoi faire plaisir à Inxi :) .

Mais je crois devoir préciser une chose à propos de mes Inquisiteurs... Ils ne peuvent pas se permettre de brûller des gens à tour de bras, car ils n'ont pas de statut officiel.

De plus, ils sont tous dégoûtés par l'injustice et la corruption qui règne à Marienburg. alors ils ne vont pas commencer à être au moins aussi mauvais que le gouvernement? C'est peut-être la suite de l'hoistoir, alors ne commençons pas à en discuter maintenant...

Sur ce, voilà la suite!

La Piste de Sang, suite

Marius, ils avaient été heureux de l’entendre, avait personnellement livré quelques esclaves à une maison close et, avec quelques « méthodes persuasives », Tar Narden avait réussi à le faire chanter.

Le bordel se trouvait dans uns des quartiers les plus décents de la ville et satisfaisait quelques-uns des besoins les plus basics des nobles.

Le bâtiment principal était entouré d’un grand jardin, ce qui le séparait des demeures voisines.
Ce sera moins problématique pour l’incendier
, pensa Dommus alors qu’il observait la prochaine cible de l’Ordre.
Les flammes ne causeront probablement pas de dommages collatéraux, Tar Narden va apprécier cette mission !

L’ancien voleur était invisible dans la foule qui le pressait de tous côtés. Seuls ces yeux auraient pu êtres remarqués par un observateur attentif : ils étaient doués d’une vie propre, examinant tout ce qui se trouvait près de lui, évaluant chaque chose comme un danger potentiel. C’était une habitude qui lui été resté même après avoir quitté les rues, mais c’était à cela qu’il devait la vie et il préférerait en jouir le plus longtemps possible.

C’est une vraie petite forteresse ! Il Y a même des murs et un portail !

Dommus était en train de chercher un endroit d’où ils pourraient entrer discrètement, mais cela s’avérait être difficile. Deux tours de guet avaient été placées contre le mur sur le lequel patrouillaient non moins de vingt hommes.

Deux dans les tours, quatre pour garder portail, et deux groupes de deux pour patrouiller ! Et moi qui croyais que ça allait être facile… Voyons voir, il doit y avoir un moyen d’entrer…

Onima venait de le trouver. Les deux tours avaient été construites derrière le mur, créant un angle mort.
Angle mort ? C’est une arête morte !
pensa la Pyromancienne en observant le mur.
Mais si on le chronométrait juste et si Melkar pouvait le descendre le garde dans la tour… Oui, je crois que cela fonctionnerait !

Elle fit le tour du rempart, cherchant un meilleur endroit pour entrer dans le parc, mais n’en trouva aucun. Irritée, elle traîna près du portail, cachée dans l’ombre d’un bâtiment voisin.

Puis elle vit sa chance d’entrer ; une charrette venait de s’approcher de la porte et, après quelques mots échangés entre le conducteur et les gardes, ces derniers ouvrant les battants pour laisser entrer la marchandise.

Onima sortit silencieusement de sa cachette et commença à suivre délibérément la charrue alors que celui-ci franchissait le seuil du portail. Elle n’attira même pas l’attention des soldats, tellement évident il leur semblait qu’elle avait une raison d’être là.

Je suis à l’intérieur !
pensa-t-elle.
Maintenant, c’est l’heure de passer aux choses sérieuses !

Daïmnia et Melkar étaient allongés sur le toit d’un bâtiment proche, observant les deux éclaireurs à l’aide de lunettes tout en tentant de déceler un moyen d’entrer dans la demeure.

Daïmnia était en train de suivre Dommus grâce à sa longue-vue quand Melkar laissa échapper un juron avant de maudire Onima pour sa témérité et son manque sens commun.

« Averti Igenham maintenant ! » ordonna le Novice avant de pester de nouveau alors que les portes se refermaient sur elle, la dérobant à sa vue.

Comme le soleil était derrière eux, la guerrière pouvait utiliser son miroir pour avertir les autres sans pour autant signaler leur position aux gardes. Mais Igenham et les autres pouvaient voir signaux lumineux.
Mais pourquoi donc as-tu fait cela Onima ?
pensa-t-elle en faisant jouer la lumière sur sa glace.
Dans quel pétrin nous as-tu fichu ?!

****

« Magnifique ! grogna Tar Narden en observant le portail. Parfait ! Elle
devait
vraiment entrer là-dedans pour y jeter un coup d’œil ! »

Igenham était au moins aussi énervé que le son vieil ami. Onima pourrait facilement les avertir si elle était en danger, mais ensuite, que pourraient-ils faire ? Se lancer à l’assaut du mur ?
Ça n’entre pas dans nos options !
pensa le chef.
On devait le faire silencieusement, une nuit, et déguerpir à toute vitesse une fois le boulot terminé ! Est-ce que je peux risquer tous mes hommes pour tirer Onima de là ?

Ils avaient trouvé un endroit où entrer : Dommus avait fait les mêmes observations que la Pyromancienne, mais les gardes n’allaient pas êtres relevés avant plusieurs heures.
Comment va-t-on l’aider si elle a un problème ?

« On a besoin d’une grosse charrue, dit-il soudainement, une idée germant dans son esprit. Préférablement une remplie de quelque chose très inflammable et de toute notre réserve d’explosifs !

– Tu veux faire sauter la porte ? demanda un Caleth très surpris. C’est presque aussi fou que Tar Narden !

– Si c’est la seule solution pour la sortir de… »

Un cri survint de l’intérieur des murs, et tout le monde se tourna dans l’espoir de voir quelque chose. Les gardes en haut des remparts étaient en train de courir dans tous les sens, visiblement à la recherche de quelqu’un.

« Je la vois ! cria Melkar du haut de son perchoir. Elle vient de sortir par une des fenêtres du deuxième étage ! Joli saut ! Elle s’en est tirée sans mal, je crois… Mince, il y a des gardes partout, mais je ne pense pas qu’ils l’aient encore vue…

– Je la vois aussi ! héla Daimnïa. Elle est en train de monter les escaliers qui mènent sur les parapets de l’autre côté du jardin ! Non ! Deux gardes l’ont vue, ils vont… »

Quoi que les gardes allaient faire, Onima ne leur en donna jamais le temps. Une gigantesque boule de feu les frappa, projetant leur cadavre calcinés dans les airs.

Puis elle se jeta en bas du mur.

« Vite ! commanda Igenham. On doit la retrouver de suite ! »

La Pyromancienne était furieuse alors qu’elle se hâtait dans les ruelles de Marienburg, aussi vite que sa cheville foulée le lui permettait.

Tout se passait si bien !
pesta-t-elle. Personne ne l’avait remarquée, la prenant pour une des domestiques de la maison. Si elle était là, les gens avaient conclu qu’elle avait une raison d’y être. Juste une des nombreuses coiffeuses, maquilleuses ou filles de bain… Ou quelque chose du même genre. Bref, elle était invisible.

Ensuite ce pochard a dû venir et…
Le reste de la phrase était composé de plusieurs invectives assez obscènes et peu polies décrivant l’homme en question.

Alors qu’elle était en train d’explorer le deuxième étage, un homme passablement saoul l’avait percuté en titubant et décidé qu’il serait amusant de tirer d’elle un peu de plaisir gratuit.

Une épée flamboyante à travers son cœur avait passablement refroidi sa passion, mais avait causé l’effroi d’une autre servante qui avait alerté tout le monde pas ses cris.

Et maintenant je suis réduit à vagabonder toute seule dans ces maudites et sales rues ! Eh bien, on va leur faire très mal ce soir…

La Pyromancienne s’en alla en forçant le pas au maximum, sûre que personne ne la verrait, comme d’habitude.

Ce qu'elle ne vit pas étaient les quatre hommes en robes noires qui la suivaient discrêtement...

Igenham était passablement agité. « Mais où donc est-elle ? songea-t-il à haute voix. Qu’est ce qui a bien pu se passer ? »

Ils savaient tous qu’Onima pouvait être impossible à trouver si elle le voulait. La suivre avec une lunette avait été un exercice assez ardu.

« On se sépare et on essaie de la trouver ? proposa Caleth.

– Oui, c’est la meilleure chose à faire. Chacun avec son partenaire habituel. Toi, Caleth, tu retournes aux quartiers et tu l’attends. Les autres, vous la chercherez jusqu’au couché du soleil, avant de rentrer. Si personne ne l’a vue avant, c’est qu’elle nous attends probablement à la maison. »

Ils se quittèrent donc, espérant le meilleur et craignant le pire.

Il y a quelque chose qui cloche
, pensa Onima. J
e ne sais pas quoi exactement, mais quelque chose n’est pas à sa place…
Mais bien qu’elle se triturait le cerveau pour trouver ce qui la gênait, elle restait sans réponse.

Elle accelerra, et serra les dents alors que la douleur dans sa cheville se faisait plus forte. De temps en temps, elle regardait par-dessus son épaule, scrutant les passants pour tenter de repérer un visage qui lui était familier.

Toujours rien… Pourtant, j’ai toujours l’impression…

Ses pensées furent interrompues par quelque chose qui la percuta violemment, l’envoyant rouler sur les pavés avant de tomber près d’elle.

Elle se remit sur ses pieds aussi rapidement que possible et vit qu’un homme lui été rentré dedans. Mais au lieu de l’aider à se relever, il tira une dague de sous sa tunique et leva sa main pour la frapper.

Mais le coup ne vint jamais. Un jet de flammes jaillit de la main de la Pyromancienne et le projeta en l’air.

Deux hommes apparurent soudain dans la rue et se jetèrent sur elle, mais un mur de flammes surgit devant eux lui laissant assez de temps pour fuir. Droit dans un troisième homme qu’elle envoya au sol d’un coup de coude dans le menton.

Malédiction !
jura-t-elle.
Je croyais que j’avais semé ces sales gardes !

Elle boitilla aussi vite que possible, s’engouffrant dans une ruelle qui, à son désarroi, était un cul-de-sac.

Paniquant, elle pivota et commença à prononcer l’incantation du sort le plus complexe qu’elle connaissait.

Les hommes entrèrent à leur tour dans l’allée, la virent en train de conjurer un sortilège et se jetèrent à couvert. Mais comme rien ne se passa dans les quelques secondes qui suivirent, ils se relevèrent et la chargèrent.

Trop tard, les gars !

Une boule de flammes ardentes se matérialisa devant elle et prit la forme d’un Phénix qui attaqua les hommes, immolant l’un d’eux avant que ses compagnons ne puissent réagir. Un deuxième fut fauché quelques secondes plus tard pas l’oiseau flamboyant.

Soudainement, Onima senti une vive douleur dans son ventre et baissa les yeux pour voir une épée à lame courte plantée dans son abdomen. Puis elle tomba lentement au sol alors que le Phénix commençait à se dissiper.

Sa dernière pensée fut que, pour une fois, elle pas été si invisible ça après tout.

****

Deux heures s’écoulèrent avant que Daimnïa et Tar Narden ne découvrent son corps, la lame toujours plantée dans sa chair. Ce fut avec le cœur lourd qu’ils la ramenèrent jusqu’aux quartiers de la cellule.

****

Igenham était furieux ; un des hommes, ou femmes dans le cas précis, sous ses ordres avait été tuée. Mais ce qui le rongeait le plus était la certitude qui si l’un d’entre eux avait été présent lors de l’agression, Onima serait en tain de partager le repas du soir avec eux.

Mais maintenant personne ne voulait manger, préférant plutôt rester seuls avec leurs pensées. Tar Narden était assis dans un coin, la lueur de folie qui animait habituellement ses yeux complètement éteinte pour la première fois depuis bien longtemps. Melkar et Dommus se tenaient en face à la table démontant et remontant leurs arbalètes machinalement, tellement abattus que les deux tireurs d’élite ne se querellaient même pas pour savoir qui était le meilleur d’entre les deux. De son côté, Caleth tailladait distraitement une miche de pain, imaginant comment le rat qui avait tué Onima gesticulerait une fois empalé par sa hallebarde. Ancalima récitait doucement un chant de deuil pour sa camarade morte. Daimnïa ne trahissait aucune émotion, mais sous son masque de marbre, elle se représentait l’effet de son poison le plus virulent et douloureux sur le coupable.

Igenham pouvait le sentir, les personnes dans la pièce ne désiraient qu’une chose : d’attaquer cette nuit même et ne faire aucun quartier, libérant ainsi les esclaves et savoir enfin pourquoi la fille avait été assassinée.

Mais il savait qu’ils n’étaient pas prêts ce soir, personne n’était assez concentré sur la tâche.S’ils partaient maintenant, leurs pensées demeureraient sur le sort d’Onima et ils commettraient des erreurs dangereuses, voire fatales.

« Ecoutez-moi tous ! dit-il finalement. Ce soir je ne veux voir personne s’entraîner trop dans la nuit. Je crois qu’il serait mieux si nous faisions simplement de notre mieux pour dormir. Demain on va prendre ce bordel d’assaut, tuer tous ceux qui nous barrent la route et libérer les esclaves. Essayez de dormir, on en aura besoin. Nous enterreront Onima une fois le travail accomplit. »

Alors que les autres quittaient le réfectoire, Igenham se rendit compte qu’il devait encore informer ses supérieurs de la mort de la Pyromancienne.
Si il y a une chose que je destest autant que le Chaos, c’est bien cette partie du travail. Trop de lettres, bien trop de lettres. Et avec chacune un ami disparu. En verrais-je la fin ?

****

Personne ne se sentait mieux au matin, le sommeil étant venu avec difficulté, et seulement si elle venait. Igenham savait qu’il devrait leur donner l’après-midi libre s’il voulait qu’ils soient en forme pour l’opération.

Tans pis
, se dit-il.
Ils seront tout aussi prêts que les autres fois, deux heures d’entraînement en moins ne pourra pas faire de mal. De plus
, il bailla,
Je pourrai profiter d’un peu de repos moi-même.

Les autres étaient à table, la place d’Onima toujours prête comme si elle avait trop dormi et ne tarderait pas à descendre les rejoindre.

Et elle serait apparue du néant, nous faisant tous sursauter comme chaque fois
, pensa Igenham en se rappelant la fois où elle l’avait fait alors que Melkar était en train de boire et qu’il avait tout recraché sur Tar Narden. Onima s’était vue interdire cette blague, mais elle ne manquait jamais une occasion de le faire.
C’est pourquoi nous servons… Servions toujours le petit déjeuner
après
qu’elle soit descendue.

Les souvenirs, ils viendraient toujours pour les tourmenter. Il y avait eu trop de tombes, trop de camarades mort lors des missions, et Igenham espérait, sachant que c’était impossible, qu’elle serait la dernière.

****

Voilà, c'est soit l'avant dernier bout, soit l'avan-avant dernier bout... Dites moi ce que vous en pensez!

Ecthelion

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Il Y a même des murs et un portail !

Problème de majuscule ^^

Bon sinon y en a quelques autres mais j'ai eu la flemme de les noter ! :( Alors le fond est pas mal mais la pyro est morte :P Je m'y attendais pas, j'ai meme cru qu'elle allait être soignée plus tard... Assez surpris mais bon c'est ton texte :P A ce propos, tu aurais peut être dû t'attarder d'avantage sur la réaction de chacun même si tu comptais le faire plus tard :D !

Allez suite

@+

-= Inxi =-

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Voilà, c'est soit l'avant dernier bout, soit l'avan-avant dernier bout... Dites moi ce que vous en pensez!

:wink: J'ai pas très bien compris là, ton histoire se finirait dans deux bouts?

C'est quand même vachement court comme histoire si ça finit là... juste le temps de régler le compte à un réseau de prostitution. Je pensais que tu n'avais même pas introduit le fil rouge, qu'il viendrait genre au bout de cette affaire.... :wink:

Mah bon... Inxi l'a dit... c'est ton histoire :wub: .(mais ça serait quand même dommage de la finir ici...)

Sinon ben j'aime bien que tu fasses mourir ta pyromancienne, c'est toujours inattendu et ça permet de nous "remettre un peu les pieds sur terre" tout en sauçant un peu de piment sur le tout, sympa donc... :wink:

@+

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J'ai pas très bien compris là, ton histoire se finirait dans deux bouts?

Pas de panique, c'est la fin de cette partie, et il y en a 7 en tout... Tous plus long que celui-ci :'( . Alors vous en aurez pour votre argent!

Je poste! (attention, ça va être long!)

La Piste de Sang, suite et fin

Il était très tard, tout était noir et il faisait froid. Ces trois choses rendaient l’homme qui montait la garde dans une des tours de guet très inconfortable et le faisait languir pour sa relève.

Quelle nuit misérable pour être coincé ici !
maugréa-t-il.
Et ils veulent qu’on fasse plus d’heures à cause de la fille qui a réussi à entre ici… Je suis bien content que ce n’est pas arrivé pendant que j’étais de service !

Le mercenaire se pencha sur la rambarde de la tour, observant la maison qu’il était supposé garder, un certain dégoût visible sur son visage. Mais on le payait, lui et les autres, assez pour ignorer ce qui s’y passait.

Une autre chose qu’il ignorait était qu’un carreau lui fonçait dessus.

Le projectile le frappa aux reins, perçant armure et chair, et, avant que l’homme puisse émettre un son, son corps se raidit subitement et tomba lourdement sur le plancher.

« La cible ne bouges plus ! Je répète : La cible ne bouge plus ! dit Melkar depuis sa cachette sur un toit qui surplombait la palissade. Merci pour le poison que tu m’as donné, il n’a même pas pu gémir !

– Pas de problème, répondit Daïmnia en rangeant sa lunette. Mais j’ai peut-être été un peu fort sur la dose de curare… En tout cas, la vendeuse n’a pas exagéré l’effet, ça marche très bien ! »

Moins d’une minute plus tard, ils rencontrèrent Igenham et le reste de la cellule.

« Le chemin à été déblayé ! annonça Melkar.

– Parfait, on y va ! »

Dommus coura jusqu’au pied du mur, restant courbé pour éviter d’être vu par un garde trop curieux.

Parfait ! C’est l’heure de tuer ces rats !
pensa-t-il alors qu’il délestait de la corde qu’il portait enroulé autour de son épaule.
Ça a intérêt à fonctionner…

Il lança la corde, attachée à un grappin, par-dessus le mur, puis la tira vers lui. Le grappin se glissa dans une fissure entre les pierres et s’y coinça.

Quelques secondes plus tard, Dommus était sur les remparts, arbalète à la main, prêt à tirer sur toute menace qui se présenterait. Mais, voyant que le mur était désert, il signala aux autres que la voie était libre en imitant le cri de la corneille.

Daïmnia fut auprès de lui moins d’une minute plus tard et accrocha une autre corde au mur, la déroulant de l’autre côté du chemin de ronde juste à temps pour qu’Igenham puisse glisser dans la cour sans pose. Les autres étaient juste derrière lui, le dernier prenant soins d’effacer les traces de leur passage.

Igenham toucha le sol, roula en avant et se leva, armant son arbalète et balayant le parc des yeux alors que le reste de ses hommes aterrissaient autour de lui.

« Chacun à sa place! On y va ! »

Igenham amena son groupe vers la porte principale, tout en prenant bien garde de rester caché dans la pénombre du parc ombragé. Quand ils furent tout proches, il les arrêta pour donner ses derniers ordres avant le début des combats.

« Si quelqu’un menace une esclave avec une arme, descendez-le tout de suite, leur dit-il. Utilisez la force qui vous semble nécessaire, mais gardez en tête que notre but est de sortir les esclaves de là. Alors je ne veux pas d’excès. Si vous voyez un des hommes en noir, tuez d’abord, posez des questions après ! »

Il se tourna vers Melkar et hocha la tête, laissant le Novice aller se trouver une bonne cachette d’où il pourrait couvrir l’avance de ses camardes.

« Je ne sais pas pourquoi tu te fais tellement de soucis, chef, commenta Dommus après le départ du jeune homme. On ne s’en est pas trop mal tiré la dernière fois, non ?

– Oui, mais on vient de changer les rôles ; cette fois c’est nous qui donnons l’assaut. Et j’aimerais éviter de finir comme les gros-bras que toi et Melkar avez descendus…

– Ouais, c’est pas faux… répondit-il. Bombes au magnésium alors ?

– Oh que oui ! »

Tar Narden et son groupe se tenaient devant une des portes secondaires à l’arrière du bâtiment que les domestiques utilisaient pour entrer et sortir.

« Nous n’allons pas trop forcer sur la dose d’explosifs, annonça-t-il. Seulement deux fois plus que nécessaire, ajouta-t-il après quelques secondes de réflexions. On balance trois bombes au magnésium et on fonce. Ils devraient être assez sonné pour nous permettre de nous en occuper tranquillement. »

Daïmnia s’approcha de la porte, et y accrocha quatre charges, deux près des gonds, une sur la serrure et l’autre au centre de celle-ci. Une aurait probablement fait l’affaire, deux auraient assuré la chose et trois pouvaient facilement être considéré comme excessif.
Mais quatre ?
elle secoua la tête.
J’espère que personne n’est derrière cette porte quand ça va sauter…

« Combien de temps avant qu’on attaque ? demanda Caleth.

– Deux minutes, dit Tar Narden en tirant un petit sablier de sa poche. À partir de… Maintenant ! »

Et il la retourna.

Melkar avait trouvé un bon poste de tir dans un grand arbre d’où il pouvait voir toutes les fenêtres de la façade principale. Toutes étaient noires et, il l’espérait, vides. Il savait que ce n’étais probablement pas le cas, et il se pouvait que les choses deviennent confuses dans les ténèbres. Difficile de différencier ses amis et ennemis.

Bon, qui a dit que c’était facile ?
pensa-t-il en attachant une lunette de visée à son arbalète lourde.
Au moins ceci va aider un peu…

« Allume-la ! ordonna Tar Narden.

– Dix secondes avant détonation ! dit Caleth en allumant la mèche. Sortez les bombes ! » finit-il alors que la flammèche courrait vers la porte.

Les charges explosèrent, réduisant la porte en miettes et projetant de nombreuses échardes incandescentes à l’intérieur du bâtiment. Elles furent immédiatement suivies par deux petits sachets, puis par un troisième une poignée de secondes plus tard.

« Allez ! Allez ! Allez ! » beugla le Pyromancien, voulant dire qu’il suivrait les guerriers plus jeunes dans la pièce.

Caleth et Daïmnia se ruèrent dans l’ouverture créée par les explosifs, main gauche plaquée contre l’oreille, poussant la tête et l’autre oreille contre leur épaule, prenant soin de garder les yeux clos. La raison pour ces précautions à l’air bizarre, sinon ridicule, devinrent apparentes quand les bombes explosèrent.

Des éclaires de lumière blanche aveuglante et de fortes détonations remplirent la pièce, sonnant tous ceux qui s’y trouvaient, alors que les deux guerriers n’étaient que légèrement éblouis.

Tar Narden entra tranquillement dans le bordel et trouva deux serviteurs étendus sans connaissance sur le sol que Caleth avait assommé avec la hampe de son arme. Un autre était mort, un des shurikens de Daïmnia planté dans sa gorge.

L’homme portait une robe noire à capuche.

« Ça confirme que le cultistes sont ici, anonça le Pyromancien. Parfait, pas de quartier! »

Les choses se passèrent pratiquement de la même manière pour Igenham, sauf qu’ils enfoncèrent la porte à grands renforts de coups de pied.

Alors que lui et Dommus entraient, ils virent deux hommes en capes noires qui couvraient leurs yeux ruisselants de larmes en haut d’un escalier fort impressionnant qui menait au premier étage.

Les deux tombèrent morts, percés de carreaux.

« Au premier ! rugit Igenham en rechargeant son arme. Donnons-leur une bonne leçon ! »

La série d’explosions averti aussi les gardes que quelque chose ne tournait pas rond. Il ne fallut pas longtemps pour que l’un d’entre eux voit les restes de la porte que Tar Narden et son groupe avaient détruit qui brûlait et sonne de son cor. L’alarme ne tarda alors pas.

Les huit hommes qui étaient de repos se levèrent de leurs paillasses et tentèrent de prendre armes et armures aussi vite que leurs esprits embrumés le leur permettaient. Les autres hommes de service sur les remparts se dépêchèrent de dévaler les escaliers, laissant les hommes –un homme et un cadavre plutôt– dans les tours tous seuls pour assurer la garde.

En deux minutes, quatorze gardes courraient vers la maison close, armes en main. Malheureusement, ils filaient droit vers la cachette de Melkar.

Le jeune tireur d’élite sourit alors que les mercenaires accouraient. Silencieusement, il visa la tête de leur chef et tira doucement sur la gâchette.

Le mécanisme bien huilé de l’arbalète ne firent pratiquement aucun bruit et, même si la corde émit un claquement sec alors qu’elle se raidit, les gardes n’entendirent jamais le projectile foncer sur eux.

L’homme de tête tomba à terre, un carreau ferment fiché dans sa gorge. Un autre chuta en hurlant, un trait à travers sa cuisse, puis un autre, frappé à l’abdomen. Les autres hésitèrent quelques secondes, craignant à juste titre la personne qui pouvait tirer aussi rapidement avec son arbalète, se demandant quelle attitude était la meilleure à adopter.

Rapidement, plusieurs brisèrent les rangs pour se mettre à couvert derrière les arbres, rapidement imités par le rester des gardes. Le second commença à leur crier dessus qu’il fallait avancer, ce qu’ils firent, prenant soin de rester autant à couvert que possible.

Vous voulez essayer comme ça ?
leur demanda silencieusement Melkar.
Eh bien, ça ne va pas marcher !

Il actionna le levier accroché sous son arme, ce qui poussa un crochet qui tendit la corde et arma l’arbalète.
Merci Dommus !
pensa-il, se souvenant que son ami avait suggéré d’ajouter le mécanisme de réarmement à son arme.
Maintenant, personne ne tire plus vite que moi ! exulta-t-il en chargeant un autre carreau dans l’arbalète.

Deux autres tombèrent, tués par un trait au travers de la tête, mais maintenant, l’arbalète commençait à geindre alors que bois raclait contre bois et métal grinça contre métal. Les trois gardes armés d’arcs ripostèrent en tirant à l’aveuglette et gaspillant leurs munitions. Ils offrirent aussi à Melkar des cibles stationnaires.

Un des trois fut fauché, hurlant de douleur, agrippant la hampe du carreau planté dans son poumon.

Les autres mercenaires, armés de lances et de hallebardes, s’approchaient toujours plus de la cachette du Novice, qui risquait à tout moment de se faire repérer.

Maintenant, ça commence à être délicat
, pensa-t-il en sortant un munition explosive d’un de ses carquois.
J’espère que vous allez apprécier, les gars !

Le trait frappa un des soldats au sternum, plongeant à l’intérieur de sa chair. Alors que cela se passait, un petit morceau de silex qui était fixé à la hampe du projectile fut poussé le long de celui-ci et percuta un autre morceau de cette pierre. Quand cela se passa, ils causèrent une petite cascade d’étincelles qui alluma un petit sachet de poudre noire attaché à un pousse de la pointe du carreau.

L’explosion eut un effet répugnant ; déchirant presque le malheureux en deux morceaux. Ses compagnons n’avaient plus qu’une envie en tête : fuir les lieux pour ne pas finir comme lui.

« Eh ! Je peux voir l’ordure qui nous canarde ! cria l’un des archers. Là-bas ! Dans cet arbre ! »

Deux flèches se plantèrent dans les branches de son arbre, à quelques pieds seulement de sa cachette. Ils l’avaient bel et bien trouvé.

Voyons voir si on peut arranger cela…

Ses deux prochains tirs frappèrent les archers, mais il restait toujours cinq gardes, et ils pourraient probablement l’attendre avec leurs lances. Les combattre du haut de l’arbre se semblait pas vraiment être la chose la plus intelligente à faire.

Prêt à vivre dangereusement, mon vieux ?

Igenham et son groupe étaient en train de sécuriser les chambres du premier étage, mais n‘avaient pas encore rencontré d’opposition sérieuse. Cela les rendait assez nerveux, car le couloir était plutôt étroit, ce qui faisait qu’ils seraient probablement massacrés si quelqu’un leur tombait dessus avec un arc.

« Toujours rien ! annonça Dommus depuis le seuil de la huitième chambre qu’ils avaient fouillé. Rien depuis les deux qu’on a tué en haut de l’escalier. Y a quelqu’un d’autre qui a le pressentiment qu’on marche droit dans un piège monumental ?

– Ils n’auraient déclanché plus tôt, répondit Ancalima, priant que cela soit vrai. Nous sommes des cibles parfaites, et cela depuis l’instant où nous sommes avancés dans le couloir ! »

Toutes chambres étaient inoccupés, apparemment il était trop tard pour les clients d’être là et les gérants ne voyaient pas l’utilité de donner un bon lit aux esclaves si elles n’étaient pas en train de générer du profit.

« Je parie que les esclaves sont enfermés dans une des pièces les plus grandes quand elle ne sont pas occupées, dit Igenham. Elles ne doivent pourtant pas êtres trop loin… »

Ils arrivèrent à la fin du couloir, et ils ne leur restaient qu’une porte à ouvrir. Celle-ci était condamnée d’une grande chaîne.

« Celle-là doit être la bonne ! exulta Dommus. Elles doivent être derrière cette porte !

– Ancalima, est-ce que tu peux faire sauter le cadenas sans faire trop de bruit ? demanda Igenham.

– Sans problèmes. Rien de plus facile.

– Un autre chose, continua leur chef. Il serait probablement mieux que tu sois la première personne qu’elles voient. Mieux que moi ou Dommus en tout cas. » ajouta-t-il avec un sourire, sachant qu’elle les effraierait bien moins que lui.

Ancalima hocha la tête et tira un petit sachet de poudre de sa bourse et versa une partie dans la serrure du cadenas, prenant soin de bien la tasser autour de la mèche qu’elle venait d’ajouter, avant de reculer de quelques pas et l’allumer.

Les trois entrèrent prestement et attendirent l’explosion.

La déflagration déchira le verrou et noircit un rien la porte, mais ne fit pas plus de dégâts, au grand soulagement d’Igenham.

Il ôta la chaîne et ouvrit la porte pour Ancalima, lui adressant un clin d’œil alors qu’elle entrait. Il fut récompensé par un ravissant petit sourire, avant qu’elle ne se remette au boulot.

Ancalima y jeta un rapide coup d’œil avant de conjurer un petit orbe de lumière douce. Dans un coin de la pièce, elle vit plusieurs figures recroquevillées sur elles-mêmes qui évitaient la lumière autant que possible, craignant que les esclavagistes n’étaient de retour.

« N’ayez pas crainte, leur dit-elle d’une voix douce, tendant la main vers eux. Nous ne vous voulons aucun mal. Nous voulons vous aider.

– Qui êtes-vous ? demanda une petite voix apeurée.

– Votre salut. »

Tar Narden ne se sentait pas à l’aise lui non plus. Jusqu'alors, son groupe n’avait que trouvé deux domestiques qui s’étaient jetés à leurs pieds en suppliant de leur faire grâce.

Ils avaient exploré presque chaque pièce du rez-de-chaussée ; seuls deux ou trois restaient.

« Soit ils ont vidé les lieux, soit ils nous tendent une sacrée embuscade ! murmura Caleth. Pourquoi n’y a-t-il personne ?

– Je ne sais pas, répondit le Pyromancien. Je commence à croire qu’ils ont déguerpi après qu’Onima soit entrée…

– Dernière pièce, indiqua Daïmnia. Voudrais-tu nous faire l’honneur d’ouvrir, Caleth ? »

Il fit signe que oui et enfonça la porte d’un grand coup d’épaule, je jetant à l’intérieur, rapidement suivi des deux autres.

Ils se trouvèrent dans une grande salle remplie de coussins moelleux, de divans et de plusieurs tables basses. Un bar se tenait du côté gauche de la pièce, et était garni d’une quantité opulente de fins vins et liqueurs.

Accessoirement, il y avait aussi trois cultistes qui gardaient une porte.

« N’approchez pas ! averti l’un d’eux. Vous ne dérangerez pas l’enfant !

– Et qui êtes-vous pour vous inquiéter du repos d’un nouveau-né ? cracha Caleth avec mépris. Préparez-vous à rencontrer votre destin ! »

Ils rirent tous à gore déployé, libérant une cascade de sons éthérés et inquiétants. « Tu as beaucoup à apprendre du grand mystère du Chaos, imprudent. Nous serons honorés d’envoyer vos âmes à notre Seigneur pour qu’Il les modèles pour servir ses desseins ! »

Celui qui venait de parler leva ses bras et une s’envola d’une petite pile d’armes devant lui et fondit sur le guerrier.

Caleth eut juste le temps de parer le coup avant de se faire pourfendre.
Ce doit être l’homme qui a tué Onima !
pensa-t-il.
Il peut faire léviter des objets !

Daïmnia le dépassa à toute vitesse et attaqua une des hommes qui protégeait le sorcier, mais il para le coup puis la frappa de son poing, l’envoyant rouler au sol.

Caleth évita deux autres épées volantes et asséna une puissante frappe de son arme sur le lanceur de sorts, mais le coup fut paré par deux nouvelles épées. L’homme lui adressa un sourire moqueur, puis envoya une autre épée pourfendre le jeune guerrier, mais celui-ci la para avant qu’une quatrième lame se mette à le persécuter.

Rapidement, tout ce que Caleth pouvait tenter de faire était d’esquiver les multiples attaques.Et, malgré avoir faire appel à tout son talent, entraînement et concentration, il du céder petit à petit du terrain devant le martèlement des épées mues pas la Magie.

Pendant ce temps, Tar Narden avait incinéré l’homme qui menaçait Daïmnia, lui donnant assez de temps pour se relever avant que le deuxième ne la tranche en deux de sa hache gigantesque. Ses deux sabres brillèrent à la lumière des bougies et l’homme tomba décapité, abattu tel un sapin par le vent.

Mais toujours plus de lames s’en prenaient à eux. Daïmnia n’avait que peu de mal à parer les trois épées qui la frappaient, mais Tar Narden était acculé au mur, s’essoufflant rapidement en faisant de son mieux pour éviter les attaques.

Caleth réalisa que les épées semblaient avoir perdu de leur célérité et précision.
Plus il contrôle d’objets, plus il lui est difficile de les maîtriser ! Voilà ma chance !

Lançant un cri, il chargea, faisant fi des armes qui lévitaient autour de lui, dont deux le blessèrent à la jambe et au bras. Mais il était assez près pour riposter cette fois.

Sa hallebarde transperça le sorcier, le clouant au mur. Dès que cela se produit, toutes les épées tombèrent avec fracas sur le sol, laissant les trois complètement à bout de souffle.

Caleth s’en sortait sans trop de mal ; les coupures étant peu profondes, mais Tar Narden avait une épée plantée dans le genou et perdait pas mal de sang.

« Pardon Tar Narden, dit le jeune guerrier alors qu’il s’agenouillait à ses côtés. Ça va faire très mal. Daïmnia, tiens-lui les mains pour éviter qu’il ne me lance pas un sort dessus par accident. »

Il saisit fermement la lame par le manche et l’arracha de la jambe du vieux Pyromancien lui arrachant un cri d’agonie. Aussi vite qu’il le pu, il traça une rune sur la plaie et y imposa sa main.

Il fallut du temps avant que la blessure ne se referme, si profonde et gave fut-elle, mais, quand il retira sa main, la plaie béante avait disparue, ne laissant qu’une petite cicatrice à la place.

« C’est assez courbaturé, mais je crois que je vais survivre, annonça Tar Narden en haletant. Mais la prochaine fois que tu dois sauver ma vie, laisse-moi plutôt crever, ça fait très mal, ton traitement !

– Pauvre petit chou, ironisa Daïmnia.

– Voyons simplement voire ce qui se trouve derrière cette porte, bougonna-t-il. Et ne me traite pas de chou ! » ajouta-t-il.

Melkar se laissa choir de l’arbre, atterrissant deux mètres plus bas devant les mercenaires, les déconcertant quelque peu. Mais pas assez pour les arrêter dans leur charge.

Tans pis
, pensa-t-il, retirant deux pistolets de duel à long baril de sa ceinture.
Apparemment je vais devoir vous faire sauter la cervelle.
Il visa soigneusement le garde le proche.
Vraiment dommage…

Le coup de feu perça le silence alors qu’une flamme et une balle jaillirent du museau de l’arme. L’homme tomba mort, un petit trou au centre de son front, une cinq fois plus large à l’arrière de son crâne.

Il n’eut pas le temps de viser avec la main droite, tirant au contraire depuis la taille, touchant un homme aux entrailles, le blessant fatalement.

Un des mercenaires tenta de le darder de sa lance, visant son épaule, mais Melkar saisit l’arme par la hampe, l’arrachant des mains de son propriétaire.

Il ne sut pas pourquoi il régit ainsi, tout ce qu’il savait c’était qu’il devait agir exactement comme un rêve qu’il avait eu récemment.

Pivotant, il enfonça la lance dans la poitrine de l’homme qu’il venait de désarmer. Ses orbites se perdirent dans le néant, mais le Novice ne s’en préoccupa pas. Il teint le corps de l’homme mourant devant lui, l’utilisant comme un bouclier contre les coups de ses anciens camarades. Puis il poussa vers l’avant, renversant deux des gardes.

Il se baissa pour éviter un coup qu’il n’avait jamais vu. Tirant sa hache de sa ceinture, il frappa derrière lui, atteignant l’homme au flanc. Il se tourna et cogna l’homme avec son poing, l’assommant.

Les deux derniers homme tentèrent de se lever, mais Melkar se montra plus rapide qu’eux, fondant sur eux et les achevant avant qu’ils ne puissent lui porter un seul coup.

Suffoqué, Melkar s’affala sur le sol et commença à être agité de tremblements, luttant contre l’envie de vomir. La Mort était passée très près de lui, mais son doigt n’avait fait que l’effleurer, comme il y avait douze ans. Et, comme auparavant, il avait été sauvé par une chance hors du commun.

La chance
, pensa-t-il en se levant.
Ce n’est pas de la vulgaire chance, quelque chose de plus… Un don et une malédiction ; le don de vision…

C’était cela qui l’avait sauvé des Hommes Bêtes, mais il n’en avait pas le contrôle.
Comme s’il s’agissait d’un talisman qui ne s’active qu’en cas d’urgence extrême. Si je pouvais guider ce don, Onima serait toujours avec nous…

Retrouvant ses esprits, il rassembla son équipement éparpillé et s’avança vers l’entrée du bâtiment, laissant uniquement des morts et mourants derrière lui.
La Mort m’a peut-être épargnée, mais seulement pour que je devienne Son instrument… Je suis maudit !

Tar Narden amena son groupe en bas d’un long couloir en colimaçon qui les amena dans une vieille cave. Ils s’arrêtèrent, horrifiés, quand leurs yeux virent ce qui s’y trouvait.

La cave avait été profanée par des runes infâmes, peintes avec des encres bleues et violettes, qui décrivaient des choses que nul mortel ne devait jamais connaître. Au centre de la pièce trônait un bassin de pierre dans lequel brillaient des flammes éthérées.

Pour compléter le tableau, une créature venue tout droit des cauchemars –ou plutôt la chose qui les créait– était enchaînée au mur. L’abomination était un amas méconnaissable de mutations qui faisaient qu’il leur était impossible de deviner ce qu’elle avait été auparavant.

Trois gueules béantes hérissées de dents affilées sortaient de son corps bouffi qui ressemblait à celui d’un gastropode géant. Elle avait plusieurs protubérances griffues sortait de son cops qui la permettrait de se mouvoir vers ses ennemis et de déchiqueter ceux qui seraient assez fous pour se tenir dans son chemin.

« Un enfant, en effet, une horreur née de la volonté perverse du Chaos même, dit un Tar Narden verdâtre et maladif. Nous allons brûler cet endroit maintenant ! Versez de l’huile bénie sur chaque pierre et poutre. Seul le feu purifiera ce sein du mal. »

Ils firent ce qu’il leur dit, Caleth prenant le temps de tracer une rune d’un blanc pur sur sa lame, et, avec un regard rempli d’un dégoût profond, il avança vers la créature pour accomplir son devoir.

Igenham regardait le bâtiment qui s’embrasait comme une torche. Les esclaves avaient été libérées, les domestiques évacués et assez d’argent découvert dans les caisses du bordel pour leur fournir une nouvelle vie et assurer la survie de la cellule.

Elle est morte car elle a vu cette chose, pensa-t-il. Ils ne pouvaient permettre à un témoin de survivre…

Ancalima s’approcha dans son dos et plaça sa main sur son épaule. « Qu’est-ce qui te trouble ? On a trouvé les coupables, délivré les esclaves et rendu la justice aux coupables… Tout est fini maintenant, nous pouvons laisser Onima reposer en paix.

– Non, répondit-il. Nous les avons simplement affaiblis. Ils ont fui ce lieu, espérant que nous n’y retournerons pas. Ils sont toujours là, comme des vautours qui tournent autour d’une armée. Nous les avons empêchés d’amener cette ignominie à maturité, mais combien d’armes au moins aussi démoniaques possèdent-ils ? Nous ne pouvons les comprendre. » Il baissa la tête, une unique larme coulant le long de sa joue.

Sans savoir pourquoi, elle le pris dans ces bras et le serra contre elle, faisant de son mieux pour le réconforter.

« Je me sens impotent, comme si je tentais de retenir la marée avec mes mains, sachant que si j’échouais, tous ceux que je tente de protéger sont condamnés à un sort pire que la mort. » Et il commença à pleurer amèrement.

Ancalima regarda l’homme qu’elle tenait dans ses bras, un de ceux qui l’avaient sauvée bien des année auparavant. Il avait combattu pour l’Ordre dix ans durant depuis l’age de douze ans, étant témoin des pires atrocités dont les hommes étaient capables. Il avait souvent tué, sans remords apparents, comme s’il ne possédait pas d’âme, pourtant, maintenant, il pleurant comme un enfant dans les bras de sa mère.

Brusquement, elle le força à la regarder en face. « Ecoute-moi, Igenham ! Tu n’est pas impotent ! Tu nous as conduit dans une mission qui a empêché cette secte de lâcher cette monstruosité dans la ville. Et nous les arrêterons autant de fois qu’il est nécessaire, mais nous avons besoin que tu sois fort pour nous, Nous avons besoin de toi ! »

Il se teint droit, essuyant les larmes de ses yeux. « Pardonne-moi, Ancalima. Ma conduite est honteuse, mais je devais faire. Merci…

– Il n’y a aucune raison d’éprouver de la honte, tu viens de me montrer que tu avais toujours un cœur, et c’est peut-être ça qui va te sauver. Viens, nous devons partir. »

Est ils s’éloignèrent de l’incendie, Ancalima le serrant toujours contre elle, acceptant qu’il fasse de même.

****

Dans une longue et étroite crypte, une nouvelle tombe avait été érigée. Le symbole de l’Ordre y avait été gravé dessus, avec un autre dessin : un œil dont la pupille était formée d’une langue de feu.

Ici repose Maria Helgava,

Invisible dans la vie,

Invisible maintenant dans la mort.

Elle choisi d’être Onima.

Voilà... La suite s'appellera : "Traquée". J'espère que vous serez au rendez-vous.

Ecthelion

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voie était libre en imitant le cri de la corneille.

Parce qu'on vit chaque jour.... Bon d'accord, le jeu de mot était pas top :'(

Quand ils furent tout proches, il les arrêta pour donner ses

tout proche ou tous proches, un pour dire que la distance est courte, l'autre pour dire qu'ils sont tous à côté.

Des éclaires de lumière blanche aveuglante et d

éclairs

La série d’explosions averti aussi les gardes que quelque chose

avertie

Un petit reproche d'une attaque un peu James Bondienne. On est quand même à une époque au moyen-âge et les gens de l'époque on a mon goût un peu trop d'imagination. On est dans un monde de magies et tu devrais, même si tu veux garder ces gadgets ( ce qui est plausibles hein ) rajouter une part d'instabilité. C'est que des prototypes dans le cas où Leonard aurait vu le jour avant l'heure :'(

il du céder petit à petit

dut

Aussi vite qu’il le pu, il traça une rune sur la plaie et y

put

profonde et gave fut-elle, mais, quand il retira

grave

pourquoi il régit ainsi, tout ce qu’il savait c’était qu’il

réagit

Un bon chapitre à part les quelques fautes ! C'est bizarre comme s'est passé vite ! ( Tant mieux ) Je regardais où j'en étais, j'étais encore loin et l'espace d'un instant, j'étais à la fin ! Enfin que du bon, suite ! 8-s

@+

-= Inxi =-

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Très bons chapitres, longs de surcroit ce qui a tout pour me plaire. :P

Une inquisitrice meurt, ces amis veulent la venger et y arrivent de bien belle façon. Tout y est et tout y est bien retranscrit et décrit, du grand art. :crying::clap:

Un petit bémol tout de même: il y a souvent des mots qui manquent, des déterminants ou des pronoms mal écrits ( ex: "un" au lieu de "une" ou "qui" au lieu de "que").

J'attends la prochaine partie avec impatience. :wub:

La suite

Kroxigor

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Je viens juste de les lire, tous les uns à la suite des autres, et je dois dire que je n'attend qu'une chose : la suite !

Plus sérieusement, j'aime bien ton histoire, particulièrement la mort de la pyromancienne. Pourquoi ? Parce que dans beaucoup d'histoires, les héros s'en sortent quasiment tous sans la moindre égratinure. Là, ils sont tous blessés au moins une fois, n'ont pas toujours l'avantage, et deviennent même les proies.

Je trouve juste un peu dommage que l'enfant de tzeench ne se défende pas, mais faut voir comment il était enchainé.

Il y a encore quelques fautes mineures, mais ça n'empêche ni la compréhension ni la fluidité, on peut donc passer outre.

La suite !

El'

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Salutations à toi, Elwinar, content que tu apprécie! Merci aussi pour tes encouragements Kroxigor.

Inxi: Oui, ils ont de la techno, mais j'ai fais attention de ne pas exagérer (je ne la fais pas à la Van Helsing), et je tente de faire des choses qui aurrait pu être possible au 16ème siècle...

Je vous ajoute le début de la deuxième partie! Dites bonjour à un nouveau personnage:

Traquée

La cible marcha le long des rues encombrées, totalement inconscient qu’il était suivi, pisté plutôt, par un petit être encapuchonné.

La cible était un homme gras, richement habillé qui utilisait un parfum onéreux pour cacher la puanteur excessive de son corps suant. Et il suait, qu’il fasse chaud ou non, qu’il soit en mouvement ou pas. Si ce n’était pas pour son visage et corps d’humain, il se serait trouvé à l’aise dans une famille de crapauds.

L’homme regarda à droite et à gauche, admirant les étalages des marchands de bijoux. Il ne remarqua pas que son ombre recula, craignant que les nombreux gardes dans les parages ne l’aperçoivent.

L’homme s’approcha du stand d’un commerçant et commença à lui parler. Une demi-heure plus tard, il paya le marchand et ramassa une bague avant de s’éloigner, l’être en capuche lui emboîtant.

Le moment était propice, l’être s’approcha discrètement, la main serrée sur le pommeau d’une petite dague. Il ne la dégaina pas encore, évitant ainsi que la lumière se reflète sur la lame et le trahisse. L’homme s’arrêta devant l’échoppe d’un vendeur de cosmétiques et parfums, et la créature en capuche porta son coup.

Le poignard sorti du fourreau alors qu’il bousculait sa cible et, avec une vitesse et une agilité remarquable, sépara la bourse de la ceinture sans qu’elle ne s’en aperçoive. L’être recula, faisant semblant d’être gêné et confus d’avoir dérangé un de ses supérieurs et ne reçut même pas un regard du noble.

Parfait ! Ça fait le troisième en une journée !
pensa le petit être.
Dommage qu’il a acheté cette bague, il a dû payé cinquante couronnes pour elle ! Tant pis, cela suffira pour cinq ou six jours…

Il s’éloigna du marché, se glissant dans une petite ruelle, cachant la bourse sous sa tunique.

Alors qu’il s’engageait dans un tournant, un petit gang de jeunes garçons lui barra la route. Le plus âgé le poussa par terre et plaça son pied sur sa poitrine.

« Alors, Misha, dit-il. Vas-tu enfin nous payer pour notre protection, ou pas ? On commence à en avoir assez de ne pas recevoir notre dû à l’heure.

– Je n’ai besoin de personne pour me protéger, fut la réponse arrogante. Comme si tu étais capable de protéger quoi que ce soit. Maintenant, enlève ton pied de sur mon corps !

– Et pourquoi donc devrais-je obéir à une fille, se moqua le gamin.

– Par-ce que, elle le frappa au genou avec le pommeau de sa dague, l’envoyant rouler au sol en hurlant de douleur. Les files deviennent vipérines quand on ne les écoute pas. »

Elle roula de côté, et se remit debout avant que les autres garçons n’aient le temps de réagir, elle était sur ses pieds, un deuxième poignard dans sa main gauche. « Venez donc chercher votre argent si vous le voulez, bande de porcs ! »

Ils ne firent rien et elle cracha à leurs pieds. « Ouais, vous me protégeriez, mais seulement pour extraire les paiements en nature. Je crèverais plutôt ! »

Et elle les dépassa, épaulant l’un d’eux assez brusquement hors de son chemin.

« Ne me dérangez pas de nouveau ! Ou ça va être douloureux ! »

****

Dites-moi ce que vous en pensez!

Ecthelion

Corrections de Inxi enregistrées

Modifié par Ecthelion
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et je tente de faire des choses qui aurrait pu être possible au 16ème siècle...

Ah mais 'uais !!!! :skull: Toi, tu écris dans une période de haut-moyen âge :zzz: Alors que moi, quand je pense warha, j'imagine plutôt.... 11ème siècle :)

richement habillé qui utilisé un parfum onéreux pour

utilisait

dérangé un de ses supérieurs et ne reçu même pas

reçut

enlève ton pied de su mon corps

sur

chercher votre argent si vous la voulez,

le

vous me protégeriez, me seulement pour extraire

me ?

Bon, pas mal de fautes pour un si petit passage :innocent: Pas trop gênant mais si je suis étonné des fautes que j'ai vu ! Je m'attarde pas trop sur les mots d'habitude. Enfin on s'en moque un peu de ce que je balance :zzz: L'histoire... Un nouveau personnage pour une nouvelle partie, ça me rappelle quelque chose, je fais la même chose au même moment :zzz: Même si la suite sera demain en milieu d'aprem ! Donc, une fille comme nouvelle héroine : un des personnages de la première partie vu en flashback peut etre ? Ou alors vraiment un nouveau qui viendra Dieu seul sait comment dans l'intrigue !

Alors suite !

@+

-= Inxi =-

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  • 2 semaines après...
Invité L'orquinou

la suite!!!!!!!!

la piste de sang est la première partie et traquée la seconde ou ce sont 2 chapitres différents?

tu pense continuer???

Modifié par L'orquinou
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  • 3 mois après...
  • 2 mois après...

Après six mois d'abscence, je suis de retour! Je sais que au moins une personne voulait la suite (oui je pense à toi, l'orquinou), mais ne suis pas sûr pour les autres...

Bon, je vais tebter d'être régulier maintenant (1-2 fois par semaine) les mercredis et les dimanches, comme ça je ne vous déborde pas et j'ai le temps de traduire mes textes en anglais. (de l'anglais plutôt, mais bon)

Alors, je vous souhaite bonne lecture. Voilà la suite (elle est un peu longuette, mais j'ose espérer que vous allez me pardonner.

Traquée, suite

Misha fit son chemin jusqu’à la vielle masure délabrée dans laquelle elle vivait. Avant d’y pénétrer, elle scruta la rue prenant de longues minutes afin d’être sûre qu’elle n’était pas suivie.

Une fois satisfaite qu’elle était seule, elle se glissa derrière un tas de bois vermoulu et pourrissant et se faufila à travers une mince fissure dans le mur.

Elle se retrouva alors au pied de l’escalier qui menait à sa chambre à coucher. Se relevant, elle escalada prudemment les marches tortueuses et défit le cadenas qui condamnait la porte. Une fois dans la pièce, et la porte soigneusement fermée de l’intérieur, elle jeta les blouses qu’elle avait récupérées sur son lit et entra dans la petite salle de bain qu’elle avait aménagée, désireuse de faire un brin de toilette pour se débarrasser de la crasse qui la rendait semblable aux centaines de pauvres et mendiants qui vivaient dans les rues de Marienburg.

Ce fut une autre personne qui sortit ; sa chevelure de couleur de la paille, qui était coupée très court pour une femme, le mieux pour passer pour un garçon et éviter des ennuis en plus, était maintenant peignée et propre. Ses haillons crasseux avaient fait place à une simple robe verte et son visage et corps avaient été lavés.

Elle était assez jolie, si elle prenait soin d’elle, et l’on pouvait deviner qu’une belle femme succéderait à la simple fille des rues qu’elle était maintenant. Mais comme elle était orpheline et sans condition, il était meilleur de ne pas attirer l’attention des hommes. Alors, chaque fois qu’elle quittait sa maison pour quérir de l’argent, elle se salissait et se vêtait mal, et, pour l’instant, elle était passée inaperçue.

Elle s’assit pour compter l’argent qu’elle avait glané.

Pas si mal
, pensa-t-elle.
Juste trente couronnes et quelques pièces de cuivre. Ça devrait nous durer quatre ou cinq jours, et nous aurons peut-être assez pour aller au marché acheter quelque chose de spécial…

On frappa trois coups à la porte, suivis de deux autres coups quelques secondes plus tard, puis par une nouvelle série de trois après une deuxième pause. Ça doit être les autres qui sont de retour...

Quand elle ouvrit la porte, Sonia et Sophia, les deux petites jumelles qui vivaient avec Misha, entrèrent dans l’appartement après une journée passée à mendier.

« Quelle journée misérable ! s’exclama Sonia. Nous avons passé toute la journée à côté du stand d’un boulanger, miaulant comme des chatons abandonnés et il ne nous à même pas offert un seul bout de pain !

– Alors on le lui en a chapardé, continua Sophia. Nous avons aussi reçu un peu de saucisson de la part d’un boucher généreux. On a pu quémander assez pour acheter un peu de beurre et des conserves aux autres marchands, alors on a le soupé d’aujourd’hui, mais pas d’or en plus à ajouter au trésor.

– Et comment s’en est sorti Stephan ? demanda Misha. Stephan était le frère aîné des jumelles, et c’était lui qui l’avait prise sous son aile pour le bien de ses sœurs.

– Il a dû jouer à cache-cache avec quelques gardes, mais s’en est tiré avec un cuissot entier de porc… commença Sophia.

– …Alors nous aurons de la bonne viande pour demain soir ! finit Sonia.

– Alors, moi j’ai trente couronnes à dépenser. Si on allait au marché jouer aux nobles ? Je suis sûre que Stephan a lui aussi des choses qu’il veut acheter. »

Les jumelles ne pouvaient cacher leur joie.

****

Le jour suivant, ils se réveillèrent avant l’aube pour se préparer pour la journée à venir. Les jumelles devaient être lavées et habillées, quelque chose qui était une modeste victoire si Misha y arrivait sans être trempée jusqu’à l’os. Les petites détestaient faire la toilette et remuaient sans arrêt, à telle point que Misha devait presque les attacher pour pourvoir leur mettre leurs robes.

Les jumelles portaient des robes rouges identiques aux bords dorés pour lesquelles Stephan et Misha avaient dû payer avec leurs rapines d’une semaine entière. La seule chose qui les distinguait étaient leurs colliers en chaîne d’or ; celle de Sonia portait une pierre bleue tandis ce que celle de Sophia en portait une verte.

Misha choisit de mettre sa robe de soie bleue, celle que Stephan avait volée d’un marchand Cathayen pour elle. Elle prit aussi soin de porter un châle blanc pour couvrir ses cheveux courts.

Les jumelles étaient déjà en train de choisir où elles dépenseraient leur argent, mais le plus souvent, leurs choix ne s’accordaient guère.

« Tout d’abord allons voir les marchands de bonbons et sucreries ! dit Sophia.

– Oui, mais je veux voir les bijoutiers avant ! rappliqua Sonia.

– On a fait ça la dernière fois ! Cette fois c’est à moi de décider !

– Non, la dernière fois, on est allé voir les dresseurs d’animaux en premier, comme tu le voulais ! »

Et cela dura jusqu’à ce que Stephan intervienne et résolve le problème en disant qu’ils iraient voir les forgerons en premier, puis là où les jumelles le voudraient, à condition que Misha puisse acheter ce qu’elle voulait. Cette décision eut le mérite de calmer les petites qui s’en allèrent bouder.

« Maintenant, tout le monde met sa cape et on va y aller, » annonça-t-il.

Les capes étaient sales, déchirées et usées, pratiques pour passer inaperçu. Ils sortirent discrètement de leur maison et se dirigèrent vers le marché.

Au coin d’une ruelle déserte, Stephan ôta sa cape, ordonnant aux autres de faire de même. « Souvenez-vous, dit-il. Nous sommes les enfants d’un noble mineur, et nous sommes au marché pour nous distraire et faire des achats. Prenez garde qu’on ne nous suit pas et surveillez vos langues. Cela s’applique surtout à vous, mes petites, » ajouta-t-il pour ses sœurs.

Et avec ça, ils se joignirent à la foule de gens se rendant aux marchés.

****

Ils passèrent tous un bon moment au marché, dépensant leur argent avec largesse, maîtres de leur destin et de leur monde. Misha savait bien que leur attitude était frivole

Que demain apporte son lot, nous ferons simplement avec ce que nous pouvons voler
, pensa-t-elle.
Cela fait dix ans que je vis ainsi, et je me sens de pouvoir encore le faire pendant vingt !

Ils achetèrent une nouvelle épée pour Stephan au forgeron. Pendant qu’il marchandait avec l’artisan, Misha découvrit un ensemble de couteaux de lancer avec un carquois qu’on pouvait attacher à sa ceinture. Ils quittèrent la forge leurs bourses considérablement allégées.

Des sucreries durent êtres achetés pour les jumelles et chaque stand inspecté pour satisfaire leur curiosité. Elles restèrent près d’une heure à admirer un homme qui exhibait avec fierté plusieurs singes et durent être traînées plus loin par les autres.Misha ne pu les consoler qu’en leur achetant des rubans de soie rouge pour attacher leurs cheveux.

Après un léger repas de midi, les petites étaient assez lénifiées pour que Misha puisse les amener devant les stands des marchands de livres et parchemins.

Elle aimait admirer les divers livres et caresser les alphabets divers et exotiques, les glyphes de peuples disparus et oubliés et runes étranges, bien qu’elle était incapable de les déchiffrer. Elle regrettait son illettrisme, mais cela découlait de sa vie de coupeur de bourse.

Elle passa plusieurs minutes à admirer et étudier une tablette de pierre couverte de runes des Nains, puis s’en détourna pour partir.

Du coin de l’oeil elle vit quelque chose qui la fit s’arrêter.

Deux hommes en robes noires dotés de larges capuches étaient en train de feuilleter un vieux tome poussiéreux échangeant des paroles de vif intérêt. Ceci ne passa pas inaperçu, et le marchand s’approcha d’eux et leur demanda, apparemment, s’ils voulaient l’acheter.

Les deux hommes réfléchirent un instant puis hochèrent la tête. Curieuse, Misha s’approcha discrètement et pu entendre ce qu’ils disaient.

« C’est un vieux tome, voilà plusieurs années qu’il reste sur ce chariot… Baratinait le marchand.

– Assez de cela ! dit un des deux, lui coupant la parole grossièrement. Dis-nous combien tu en veux !

– Eh bien, je suppose que je pourrais m’en séparer pour trois cent couronnes… Fit le vendeur, gonflant le prix, mécontent qu’on l'avait interrompu dans son discours.

– Nous le prendrons ! » dit l’autre homme en jetant trois sac pleins d’or sur la table, à la grande surprise du marchand.

Pourquoi donc ont-ils fait cela ?
pensa Misha alors que les deux s’éloignaient, le livre ayant disparu sous l’une des capes noires.
Ils ont payé au moins le triple de la valeur du livre.

Misha considéra le fait quelques instants, puis sourit.
La prochaine fois que je vois une cape noire, je vais la suivre et vider toutes ses poches !

****

Voilà. Une suite pour Mercredi ou Dimanche... Je le promet.

Ecthelion

Modifié par Ecthelion
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elle jeta les bouses qu’elle avait récupérées

Mais c'est deguelasse ! Tu m'etonnes qu'elle se lave après :blink: JE crois qu'il manque une lettre mdr !!

victoire si Misha y arrivaient sans être trempée jusqu’à
Elle pris aussi soin de porter un châle
Misha ne pu les consoler qu’en leur achetant
et pu entendre ce qu’ils disaient

Toujours ce même problème avec les 't' :whistling: Bon, à surveiller de plus près lors de tes relectures, en espérant que tu les fasses toujours avec autant de rigueur ! Bon sinon le texte est pas trop grand ne t'en fait pas. D'ailleurs, j'aime bien cette longueur qui pour moi est idéale !

Pour le fond, on a des chtits voleurs mis en avant et les fameuses capes noires. A partir de là, si ces capes sont aussi cruelles que les miennes, je suppose qu'elle va les détrousser puis être pourchassée ! Mouhahaha, je suis un génie du mal ! Allez, envoie la suite :clap:

@+

-= Inxi =-

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