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[jeu] l'arbre poétique


Petimuel

Messages recommandés

  • 1 mois après...

Tous rondement font une danse (Bloodyfol)

Lorsque mes logiques sont fuligineuses,

Mes transitions, douces entremetteuses,

Oublient que toute vie a une seule fin,

A savoir le marbre cachant les traits sereins.

Modifié par Vincent-François de Riberolles
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Lorsque mes logiques sont fuligineuses (Vincent-François de Riberolles)

les profondeurs du plan non-euclidien s'écrient

et le grand vide en vibre encor s'illuminant

de noirs et si profonds rayons porteurs d'oublie

ce qui point n'a vécu en ce sens me minant

Pour rester dans le thème... Oui, il n'y a pas de ponctuation, placez les virgules, points-virgules, tirets, points d'exclamations, guillemets, et autres, à votre guise (vous en aurez besoin si vous voulez rendre ça syntaxiquement correct).

Sinon, bienvenue ici ! si tu n'as pas lu l'épinglé "Techniques de la poésie", je te le conseille, c'est très intéressant.

Modifié par SonOfKhaine
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et le grand vide en vibre encor s'illuminant (SoK)

De nos vides vies l’immensité spatiale,

L'univers si fécond de nôtre impermanence,

Des amours naissants, de leur lueur vitale,

Je guéris les plaies noires de mon errance.

Pour briser le thème voici mon anthem :)

Siguiente :whistling:

Modifié par Bloodyfol
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  • 2 semaines après...
Invité Blanche_neige

Je guéris les plaies noires de mon errance (Bloodyfol)

Marchant nonchalamment sur les chemins pierreux,

Usé par la douleur, n'espérant de remède,

Seul, j'attendais la mort comme une dernière aide.

Et, miracle ! Tu fis de moi un homme heureux.

Modifié par Blanche_neige
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Seul, j'attendais la mort comme une dernière aide. Blanche_neige

Depuis bien des années sur les sentiers de verre,

Je chemine à pas lent écrasés de malheur,

Mon soleil ne vient pas et tardive est mon heure

Je n'ai encor trouvé l'entrée du chemin vert.

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Invité Blanche_neige

Je chemine à pas lent écrasés de malheur (Bloodyfol)

Malheureux, du bonheur comme de mon Amour

Isolée, à Dieu ! le choix de mon errance

Ô Dieu ! Emporte-moi ! comme tu pris ma chance

L'unique, celle qui rimait avec toujours

Modifié par Blanche_neige
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Ô Dieu ! Emporte-moi ! comme tu pris ma chance. Blanche_neige

Mais que peut ce dieu mort pour qu'ainsi tu l'invoques ?

De sa pitié pour moi je n'ai jamais eu preuve !

Jamais port je n'ai vu sur ce silencieux fleuve,

Onde au cours reflétant ma vie sombre et baroque...

Modifié par Bloodyfol
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Mais que peut ce dieu mort pour qu'ainsi tu l'invoques ? Bloodyfol

Qu'ais-je fait ô Dieu au diable pour ce destin qui me damne

Aux ténèbres j'appelle de sang noyé douleur ombre écarlate

Tu es à mon côté mon bouclier mon soutien ma flamme

Amour de qui jaillit la vie abondance de lumière qui éclate

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Tu es à mon côté mon bouclier mon soutien ma flamme (Ankwelth)

Me voilà protégé, à l'abri des assauts :

Tout caparaçonné, ma cuirasse d'étain

Complète un bouclier de feu, ma foi bien chaud...

Ouille ouille ouille, c'est chaud, ça brûle ! 'Fait chier, p'tain !

On notera la pas-trop-habile-mais-un-peu-quand-même rupture de rythme à partir du deuxième hémistiche du troisème vers :)

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D'airain percée mon âme éclate, explose douleur et ténèbres. Ankwelth

Le corps à vif brûlé, le coeur réduit en cendres

Ne pouvant plus bouger ne serait-ce qu'un cil,

Que fis-je alors ami ? Ce que fait l'imbécile,

Debout, lame à la main : refuser de se rendre...

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Le corps à vif brûlé, le coeur réduit en cendresBloodyfol

Le coeur meurtri, l'âme noircie par les sanglots

J'erre sur les routes, traversant les marais.

Ombre qui à l'enfer a payé son écot,

Je pleure car loin de moi tu restes à jamais.

Debout, lame à la main : refuser de se rendre...Bloodyfol

Le sang me coulant au visage,

Mort déjà mais debout encor,

Glorieux, je guette la mort.

Et pourtant m'oublient tout les âges...

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Je pleure car loin de moi tu restes à jamais. Ankwelth

J'ai tant cherché la mort que j'ai gloire obtenu,

J'ai tant voulu ma fin que j'ai l'ai effrayé,

J'ai défié le destin, de moi il s'est moqué,

De toi ou de la mort, j'attendrai la venue.

Le sang me coulant au visage, Ankwelth

La vision trouble encor, je regardai mon corps,

La bataille a brisée ce qui était mon âme,

Une larme a coulée sur le fil de ma lame,

Mon sang en s'échappant sonnait comme un remords,

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Ne pouvant plus bouger ne serait-ce qu'un cil, Bloodyfol

paralysée, en une statue de sel et d'eau,

au rythme des éléments, Vénus oscille.

abandonée, de ce public tournant laids dos;

mise au ban, l'âme à nu, offerte à la faucille.

J'erre sur les routes, traversant les marais. Ankwelth

d'une fuite éperdue, courant lande désolée,

que déjà, de la meute, les cris s'étouffent,

en ce cairn-refuge, antique mausolée,

d'un éphémère repos, je reprend souffle.

Modifié par josh
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Une larme a coulée sur le fil de ma lame Bloodyfol

Les mains tachées de sang, le coeur qui saigne,

Je gît au milieu des ombres qui geignent.

Autrefois tueur, seigneur de bataille,

Sur cette lame qui jadis fut mienne,

Sur cette épée fichée dans mes entrailles,

Je pleure, priant pour que la mort vienne.

Je sais, ce n'est pas un quatrin... mais je n'ai pu résister! Mea Culpa!

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Brûlez le , brûlez le !

Non je blague

quoique... : Je sais, ce n'est pas un quatrain... mais je n'ai pu résister! Mea Culpa! Ankwelth

Ainsi vil butor

Souiller oserait

Le quatrain Parfait ?

Viens, je suis ta mort

Bon sinon, plus sérieusement,

que déjà, de la meute, les cris s'étouffent, josh

Les cris noir de fureur jusqu'ici me poursuivent,

C'est assez d'ainsi fuir ! Mettant ma lame à nue

Fier, fou, un demi tour, je vais à leur venue,

Le regard embrasé, attendant l'offensive.

Modifié par Bloodyfol
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Brûlez le , brûlez le !

Sacrifié à l'autel d'un dieu païen nommé Hortaugraff!

Ô désespoir! Pourquoi, lettre infâme, sans cesse te dérober à ma plume? euh... à mon clavier?

Le regard embrasé, attendant l'offensive. Bloodyfol

Debout sur le rempart, je compte dans la plaine

Multitudes d'acier, démons qui se déchainent.

Bientôt, dès l'aube, la vallée pourra rougir.

Et s'ils veulent ces murs, qu'ils y viennent mourrir!

Modifié par Ankwelth
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Et s'ils veulent ces murs, qu'ils y viennent mourrir! Always the same : Ankwelth

Nomdidju de nom de nom ! Non, non, non et non !

Point de rrrroulé, doublé, de r surnuméraire !

On ne meurt qu'une fois ! Et ce r téméraire,

Point n'a place en ces vers et non plus de raison !

Sur ce ami prolifique sur ce vers qui me rappelle Légende de notre cher et regretté David Gemmel voici ma réponse :

Tel un dieu assassin, j'ai versé des guerriers

Sur ce rempart poisseux, le sang noir et vermeil,

Dès que l'aube accoucha du plus noir des soleil,

J'étais là pour tuer et ne saurait bouger.

Modifié par Bloodyfol
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Nomdidju de nom de nom ! Non, non, non et non ! Bloodyfol

Mon cœur ! Le doux juron du poète en colère !

Comme il te fait du bien ! C'est un peu ton enfant

Ce toupet persifleur du pesteur tempêtant

Qui ronchonne en alexandrins. Ah ! Quel salaire !

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Petimuel je t'aime XD enfin quelqu'un qui me comprend XP

Sur ce à Petimuel, modo communautaire section poésie, grand maître ès fermeture de clapet de jeune poètillon en herbe un petit peu trop sanguin (hein ? comment ça une Flûte ?) et grand chevalier de l'ordre de la poésie bien construite, je dédie ces quelques vers chétifs (en espérant sans trop y croire qu'ils seront à la hauteur du personnage-on peut rêver-)

Qui ronchonne en alexandrins. Ah ! Quel salaire ! Petimuel

Au milieu du désert j'ai vu un livre d'or,

Simplement posé là au pied d'une statue,

Ce livre était sacré, en pleurant je l'ai lu,

Le Verbe y est écrit : Créer ! J'en tremble encore.

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Point de rrrroulé, doublé, de r surnuméraire ! Bloodyfol

Pourquoi me moquer, vil troubadour, fat pédant

A la plume acérée et au verbe tranchant?

Caractère de trop ou bien manquant, qu'importe!

Dis-moi, l'important n'est-il pas l'âme qu'ils portent?

J'espère quant même que tu le prendras pas mal... :blushing:

Sur ce ami prolifique sur ce vers qui me rappelle Légende de notre cher et regretté David Gemmel

Prends garde, la muse, qu'à murmurer ces mots de rêves,

Qu'à me trop comparer à cette regrettée Légende,

Touché à mon Ego, ma modestie ne s'en relève,

Et que des sots Prétentieux j'entre dans la légende!

La Poésie en fait des mages. Petimuel

Qui donc sont ces hommes ma foi bien ordinaires,

Pourtant dotés d'un pouvoir extraordinaire?

Celui de nous ravir, de faire naître les rêves

Pour qu'autour de leurs mots, les rivaux fassent une trêve.

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Caractère de trop ou bien manquant, qu'importe !

Dis-moi, l'important n'est-il pas l'âme qu'ils portent ? Ankwelth

Des mots l'âme est portée par les fin caractères

Donner aura deux n, et mourir un seul r,

Car unique est la mort, mais donner est multiple,

Le don se fait de soi et la mort est périple.

Pourquoi me moquer, vil troubadour, fat pédant Ankwelth

Moquer n'est pas mon but ; amant : ni fat ni vil

Voila ce que je suis, amoureux de la langue,

Du beau verbe envolé, et des mots si subtils,

Aussi je ne saurais tolérer ta harangue !

A la plume acérée et au verbe tranchant ? Bon le même que les deux autres.

Ma plume est affûtée ce n'est pas sans raison,

Mon verbe est défenseur d'une importante cause,

Je protège avec foi cette immense nation,

De cet empire écrit je préserve les roses.

Celui de nous ravir, de faire naître les rêves et un petit dernier pour la route :

Dans ses bras langoureux je m'abandonne enfin,

Je caresse ce corps parfait comme une antique

Statue blanche d'amour soupirant, onirique,

Il sonne à cet instant. Maudit réveil-matin !

Qui n'a jamais ressenti cet instant de profonde solitude quand, au beau milieu d'un rêve sensuel et exaltant, avec la femme que l'on désire, que l'on aime et qui nous manque, le réveil sonne et vous remet les pieds sur terre (enfin dans le lit) ? C'est là que, seul, loin d'elle, on se sent très triste...

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