Bloodyfol Posté(e) le 5 septembre 2010 Partager Posté(e) le 5 septembre 2010 Les corbeaux finiront son oeuvre macabre et infini. Charcal Quelques joyeux oiseaux sur le cadavre immense, Tous rondement font une danse Ce juste avant que de la terre Grouillant élégamment, viennent nos amis vers. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent-François de Riberolles Posté(e) le 26 octobre 2010 Partager Posté(e) le 26 octobre 2010 (modifié) Tous rondement font une danse (Bloodyfol) Lorsque mes logiques sont fuligineuses, Mes transitions, douces entremetteuses, Oublient que toute vie a une seule fin, A savoir le marbre cachant les traits sereins. Modifié le 26 octobre 2010 par Vincent-François de Riberolles Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SonOfKhaine Posté(e) le 27 octobre 2010 Partager Posté(e) le 27 octobre 2010 (modifié) Lorsque mes logiques sont fuligineuses (Vincent-François de Riberolles) les profondeurs du plan non-euclidien s'écrient et le grand vide en vibre encor s'illuminant de noirs et si profonds rayons porteurs d'oublie ce qui point n'a vécu en ce sens me minant Pour rester dans le thème... Oui, il n'y a pas de ponctuation, placez les virgules, points-virgules, tirets, points d'exclamations, guillemets, et autres, à votre guise (vous en aurez besoin si vous voulez rendre ça syntaxiquement correct). Sinon, bienvenue ici ! si tu n'as pas lu l'épinglé "Techniques de la poésie", je te le conseille, c'est très intéressant. Modifié le 27 octobre 2010 par SonOfKhaine Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 27 octobre 2010 Partager Posté(e) le 27 octobre 2010 (modifié) et le grand vide en vibre encor s'illuminant (SoK) De nos vides vies l’immensité spatiale, L'univers si fécond de nôtre impermanence, Des amours naissants, de leur lueur vitale, Je guéris les plaies noires de mon errance. Pour briser le thème voici mon anthem Siguiente Modifié le 27 octobre 2010 par Bloodyfol Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Blanche_neige Posté(e) le 10 novembre 2010 Partager Posté(e) le 10 novembre 2010 (modifié) Je guéris les plaies noires de mon errance (Bloodyfol) Marchant nonchalamment sur les chemins pierreux, Usé par la douleur, n'espérant de remède, Seul, j'attendais la mort comme une dernière aide. Et, miracle ! Tu fis de moi un homme heureux. Modifié le 12 novembre 2010 par Blanche_neige Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 12 novembre 2010 Partager Posté(e) le 12 novembre 2010 Seul, j'attendais la mort comme une dernière aide. Blanche_neige Depuis bien des années sur les sentiers de verre, Je chemine à pas lent écrasés de malheur, Mon soleil ne vient pas et tardive est mon heure Je n'ai encor trouvé l'entrée du chemin vert. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Blanche_neige Posté(e) le 12 novembre 2010 Partager Posté(e) le 12 novembre 2010 (modifié) Je chemine à pas lent écrasés de malheur (Bloodyfol) Malheureux, du bonheur comme de mon Amour Isolée, à Dieu ! le choix de mon errance Ô Dieu ! Emporte-moi ! comme tu pris ma chance L'unique, celle qui rimait avec toujours Modifié le 12 novembre 2010 par Blanche_neige Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 12 novembre 2010 Partager Posté(e) le 12 novembre 2010 (modifié) Ô Dieu ! Emporte-moi ! comme tu pris ma chance. Blanche_neige Mais que peut ce dieu mort pour qu'ainsi tu l'invoques ? De sa pitié pour moi je n'ai jamais eu preuve ! Jamais port je n'ai vu sur ce silencieux fleuve, Onde au cours reflétant ma vie sombre et baroque... Modifié le 12 novembre 2010 par Bloodyfol Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ankwelth Posté(e) le 13 novembre 2010 Partager Posté(e) le 13 novembre 2010 Mais que peut ce dieu mort pour qu'ainsi tu l'invoques ? Bloodyfol Qu'ais-je fait ô Dieu au diable pour ce destin qui me damne Aux ténèbres j'appelle de sang noyé douleur ombre écarlate Tu es à mon côté mon bouclier mon soutien ma flamme Amour de qui jaillit la vie abondance de lumière qui éclate Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Celt Posté(e) le 13 novembre 2010 Partager Posté(e) le 13 novembre 2010 Tu es à mon côté mon bouclier mon soutien ma flamme (Ankwelth) Me voilà protégé, à l'abri des assauts : Tout caparaçonné, ma cuirasse d'étain Complète un bouclier de feu, ma foi bien chaud... Ouille ouille ouille, c'est chaud, ça brûle ! 'Fait chier, p'tain ! On notera la pas-trop-habile-mais-un-peu-quand-même rupture de rythme à partir du deuxième hémistiche du troisème vers Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ankwelth Posté(e) le 14 novembre 2010 Partager Posté(e) le 14 novembre 2010 Tout caparaçonné, ma cuirasse d'étain (Celt) Jadis debout victorieux, à terre désormais couché, Cuirassé d'étain lumineux, mais au défaut du coeur touché. D'airain percée mon âme éclate, explose douleur et ténèbres. D'étain désormais écarlate, autour montent les chants funèbres. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 14 novembre 2010 Partager Posté(e) le 14 novembre 2010 D'airain percée mon âme éclate, explose douleur et ténèbres. Ankwelth Le corps à vif brûlé, le coeur réduit en cendres Ne pouvant plus bouger ne serait-ce qu'un cil, Que fis-je alors ami ? Ce que fait l'imbécile, Debout, lame à la main : refuser de se rendre... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ankwelth Posté(e) le 14 novembre 2010 Partager Posté(e) le 14 novembre 2010 Le corps à vif brûlé, le coeur réduit en cendresBloodyfol Le coeur meurtri, l'âme noircie par les sanglots J'erre sur les routes, traversant les marais. Ombre qui à l'enfer a payé son écot, Je pleure car loin de moi tu restes à jamais. Debout, lame à la main : refuser de se rendre...Bloodyfol Le sang me coulant au visage, Mort déjà mais debout encor, Glorieux, je guette la mort. Et pourtant m'oublient tout les âges... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 14 novembre 2010 Partager Posté(e) le 14 novembre 2010 Je pleure car loin de moi tu restes à jamais. Ankwelth J'ai tant cherché la mort que j'ai gloire obtenu, J'ai tant voulu ma fin que j'ai l'ai effrayé, J'ai défié le destin, de moi il s'est moqué, De toi ou de la mort, j'attendrai la venue. Le sang me coulant au visage, Ankwelth La vision trouble encor, je regardai mon corps, La bataille a brisée ce qui était mon âme, Une larme a coulée sur le fil de ma lame, Mon sang en s'échappant sonnait comme un remords, Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
josh Posté(e) le 15 novembre 2010 Partager Posté(e) le 15 novembre 2010 (modifié) Ne pouvant plus bouger ne serait-ce qu'un cil, Bloodyfol paralysée, en une statue de sel et d'eau, au rythme des éléments, Vénus oscille. abandonée, de ce public tournant laids dos; mise au ban, l'âme à nu, offerte à la faucille. J'erre sur les routes, traversant les marais. Ankwelth d'une fuite éperdue, courant lande désolée, que déjà, de la meute, les cris s'étouffent, en ce cairn-refuge, antique mausolée, d'un éphémère repos, je reprend souffle. Modifié le 17 novembre 2010 par josh Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ankwelth Posté(e) le 15 novembre 2010 Partager Posté(e) le 15 novembre 2010 Une larme a coulée sur le fil de ma lame Bloodyfol Les mains tachées de sang, le coeur qui saigne, Je gît au milieu des ombres qui geignent. Autrefois tueur, seigneur de bataille, Sur cette lame qui jadis fut mienne, Sur cette épée fichée dans mes entrailles, Je pleure, priant pour que la mort vienne. Je sais, ce n'est pas un quatrin... mais je n'ai pu résister! Mea Culpa! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 15 novembre 2010 Partager Posté(e) le 15 novembre 2010 (modifié) Brûlez le , brûlez le ! Non je blague quoique... : Je sais, ce n'est pas un quatrain... mais je n'ai pu résister! Mea Culpa! Ankwelth Ainsi vil butor Souiller oserait Le quatrain Parfait ? Viens, je suis ta mort Bon sinon, plus sérieusement, que déjà, de la meute, les cris s'étouffent, josh Les cris noir de fureur jusqu'ici me poursuivent, C'est assez d'ainsi fuir ! Mettant ma lame à nue Fier, fou, un demi tour, je vais à leur venue, Le regard embrasé, attendant l'offensive. Modifié le 15 novembre 2010 par Bloodyfol Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ankwelth Posté(e) le 15 novembre 2010 Partager Posté(e) le 15 novembre 2010 (modifié) Brûlez le , brûlez le ! Sacrifié à l'autel d'un dieu païen nommé Hortaugraff! Ô désespoir! Pourquoi, lettre infâme, sans cesse te dérober à ma plume? euh... à mon clavier? Le regard embrasé, attendant l'offensive. Bloodyfol Debout sur le rempart, je compte dans la plaine Multitudes d'acier, démons qui se déchainent. Bientôt, dès l'aube, la vallée pourra rougir. Et s'ils veulent ces murs, qu'ils y viennent mourrir! Modifié le 15 novembre 2010 par Ankwelth Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 15 novembre 2010 Partager Posté(e) le 15 novembre 2010 (modifié) Et s'ils veulent ces murs, qu'ils y viennent mourrir! Always the same : Ankwelth Nomdidju de nom de nom ! Non, non, non et non ! Point de rrrroulé, doublé, de r surnuméraire ! On ne meurt qu'une fois ! Et ce r téméraire, Point n'a place en ces vers et non plus de raison ! Sur ce ami prolifique sur ce vers qui me rappelle Légende de notre cher et regretté David Gemmel voici ma réponse : Tel un dieu assassin, j'ai versé des guerriers Sur ce rempart poisseux, le sang noir et vermeil, Dès que l'aube accoucha du plus noir des soleil, J'étais là pour tuer et ne saurait bouger. Modifié le 15 novembre 2010 par Bloodyfol Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Petimuel Posté(e) le 15 novembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 15 novembre 2010 Nomdidju de nom de nom ! Non, non, non et non ! Bloodyfol Mon cœur ! Le doux juron du poète en colère ! Comme il te fait du bien ! C'est un peu ton enfant Ce toupet persifleur du pesteur tempêtant Qui ronchonne en alexandrins. Ah ! Quel salaire ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 16 novembre 2010 Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 Petimuel je t'aime XD enfin quelqu'un qui me comprend XP Sur ce à Petimuel, modo communautaire section poésie, grand maître ès fermeture de clapet de jeune poètillon en herbe un petit peu trop sanguin (hein ? comment ça une Flûte ?) et grand chevalier de l'ordre de la poésie bien construite, je dédie ces quelques vers chétifs (en espérant sans trop y croire qu'ils seront à la hauteur du personnage-on peut rêver-) Qui ronchonne en alexandrins. Ah ! Quel salaire ! Petimuel Au milieu du désert j'ai vu un livre d'or, Simplement posé là au pied d'une statue, Ce livre était sacré, en pleurant je l'ai lu, Le Verbe y est écrit : Créer ! J'en tremble encore. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Petimuel Posté(e) le 16 novembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 (modifié) Je suis charmé de cet hommage Mêlé d'épines mais flatteur. J'avais cru former des auteurs, La Poésie en fait des mages. Modifié le 16 novembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 16 novembre 2010 Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 La Poésie en fait des mages. Petimuel De tous les magos en ce saint lieu, Mentor, seigneur, bienheureux en somme, Petimuel mais très grand bonhomme , Lui tirer son chapeau c'est l'honorer trop peu Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ankwelth Posté(e) le 16 novembre 2010 Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 Point de rrrroulé, doublé, de r surnuméraire ! Bloodyfol Pourquoi me moquer, vil troubadour, fat pédant A la plume acérée et au verbe tranchant? Caractère de trop ou bien manquant, qu'importe! Dis-moi, l'important n'est-il pas l'âme qu'ils portent? J'espère quant même que tu le prendras pas mal... Sur ce ami prolifique sur ce vers qui me rappelle Légende de notre cher et regretté David Gemmel Prends garde, la muse, qu'à murmurer ces mots de rêves, Qu'à me trop comparer à cette regrettée Légende, Touché à mon Ego, ma modestie ne s'en relève, Et que des sots Prétentieux j'entre dans la légende! La Poésie en fait des mages. Petimuel Qui donc sont ces hommes ma foi bien ordinaires, Pourtant dotés d'un pouvoir extraordinaire? Celui de nous ravir, de faire naître les rêves Pour qu'autour de leurs mots, les rivaux fassent une trêve. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 16 novembre 2010 Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 Caractère de trop ou bien manquant, qu'importe ! Dis-moi, l'important n'est-il pas l'âme qu'ils portent ? Ankwelth Des mots l'âme est portée par les fin caractères Donner aura deux n, et mourir un seul r, Car unique est la mort, mais donner est multiple, Le don se fait de soi et la mort est périple. Pourquoi me moquer, vil troubadour, fat pédant Ankwelth Moquer n'est pas mon but ; amant : ni fat ni vil Voila ce que je suis, amoureux de la langue, Du beau verbe envolé, et des mots si subtils, Aussi je ne saurais tolérer ta harangue ! A la plume acérée et au verbe tranchant ? Bon le même que les deux autres. Ma plume est affûtée ce n'est pas sans raison, Mon verbe est défenseur d'une importante cause, Je protège avec foi cette immense nation, De cet empire écrit je préserve les roses. Celui de nous ravir, de faire naître les rêves et un petit dernier pour la route : Dans ses bras langoureux je m'abandonne enfin, Je caresse ce corps parfait comme une antique Statue blanche d'amour soupirant, onirique, Il sonne à cet instant. Maudit réveil-matin ! Qui n'a jamais ressenti cet instant de profonde solitude quand, au beau milieu d'un rêve sensuel et exaltant, avec la femme que l'on désire, que l'on aime et qui nous manque, le réveil sonne et vous remet les pieds sur terre (enfin dans le lit) ? C'est là que, seul, loin d'elle, on se sent très triste... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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