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recit sur les trolls


Invité scor

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Si l'Enorme troll devenait intelligeant.

L'énorme troll est un troll qui doit faire une dizaine de mètres. Sa force est gigantesque, il serait capable de brisé un roché d'un coup, de propulsé un homme à une cinquantaine de mètre de lui rien qu'avec un mouvement du bras. Les autres trolls le craignent non pas pour son intelligence légendaire mais pour sa force et férocité. C'est grâce à sa qu'il est le chef. S'il devenait intelligent, imaginé un troll de dix mètre de haut avec une force qui serait capable de briser un mur d'un point, une endurance qui le ferait survivre à un trait de baliste en plus la faculté de se régénérer aucun coup d'épée ne pourrait le tuée ou un grand nombre mais faut déjà s'approché. Alors l'Enorme troll était intelligent combiné avec ses Facultés naturelles aucun château, aucune civilisation ne survivrait au troll. Alors je me dis que la nature à bien fait les choses.

Enorme troll fait par moi

Recit d'Udlig capitain du 3ème régiment de joueur d'épée

Avant la bataille nous étions deux fois plus

nombreux que les trolls qui nous faisaient face. Moi et ma compagnie,

on c'est dit que ça serait facile de les battre. Les trolls chargèrent,

notre artillerie fit feu ce qui causa de sérieuses pertes aux trolls

mais ils continuèrent. En quelque secondes, la plupart de nos troupes

furent mortes, brûlées vif par ders boule de feu lancé par des trolls resté derrière leur armé , sa devaient être des chaman. On était arrivé au corps a corps.

Les trolls envoyaient par dizaine nos troupes en l'air. Je n'aurais jamais

pensé avoir aussi peur face à des trolls. Je vu à ma gauche la fin

d'une compagnie de pistoliers en un balayage d'un tronc d'arbre. A ma

droite... ben il n'y avait que des morts et des trolls qui nous

chargeaient. Là, je me rendis compte que nous étions l'une des

dernières compagnies de l'armée levée par le Baron Arthur.

J'ordonnai à mes hommes de former une tortue. Mes hommes et moi même

savions très bien que nos chances de survie était infimes mais si il

faut mourir mieux vaut en héros qu'en lâche. Après je me rappelle de

rien. Quand je me suis réveillé, j'étais entouré de cadavre.

fait par moi

Les griffes de glace

Kormin Dh'aermon, appuyé sur le manche de sa draïch plantée dans le sol, observait nonchalamment le paysage. Ces landes désolées, enchevêtrement de collines rocailleuses recouvertes d'un manteau de bruyère couleur rouille, ne ressemblaient en rien aux montagnes escarpées et aux sombres forêts de conifères de sa terre natale. Il se tourna vers le site de débarquement. Quatre galères élancées aux voiles noires mouillaient près de la côté, et des marins s’affairaient sur la plage, débarquant l’équipement tandis que les esclaves, pourtant épuisés par plusieurs semaines passées à ramer dans la cale des navires, dressaient des tentes et construisaient un remblais pour sécuriser le campement : la surveillance de quelques corsaires munis de fouets qu’ils n’hésitaient pas à utiliser les empêchait de tirer au flanc.

Kormin sentit un sentiment d’orgueil l’envahir. Cette flotte, ces guerriers et ces esclaves, tout cela lui appartenait. Décidemment, il avait bien fait d’accélerer quelque peu le décès de son père, atteint d’une étrange maladie...c’était si facile : quelques gouttes de poison dans son repas, et voilà qu’il était désormais le plus jeune seigneur Druchii de la cité de Karond Kar. Il ne lui manquait plus que la gloire et l’expérience militaire pour s’imposer comme tel, et il allait les acquérir dans cette expédition. « Toute la côté septentrionale de l’Empire des Hommes tremblera bientôt au son de mon nom – se dit-il. Tout de même, quelle idée géniale d’avoir décidé d’établir un campement ici, dans ces terres situées à égale distance de Norsca et de l’Empire...Et dire qu’aucun de mes congénères n’y a jamais pensé ! A partir de la base que j’édifierai ici, je pourrai lancer quatre raids en autant de temps qu’il leur en faut pour traverser l’Ocean. En quelques années, je deviendrai le noble le plus riche et le plus craint de Karond Kar...Et ensuite, qui sait...peut-être que le Roi Sorcier lui-même me désignera comme chef de l’une de ses armées.... »

Perdu dans ses rêveries, Kormin ne remarqua pas un misérable esclave qui titubait sous le poids d'un pieu de défense énorme . Celui-ci percuta le noble qui perdit à son tour l’équilibre et s’affala sur le sol. Furieux, l’elfe noir se releva et abattit sa draïch sur le malheureux qui s’écroula dans une mare de sang. Une mine de dégoût sur les lèvres, il s’éloigna du cadavre pour reprendre son observation des environs, pour chasser de son esprit cet évenement désagréable.

Soudain, des tâches sombres à quelques centaines de mètres plus loin sur la plage, attirèrent son attention. Il crut d’abord qu’il s’agissait des représentants d’une espèce d’humains particulièrement primitive ; cependant en regardant plus attentivement il se rendit compte de son erreur. Kormin n’avait jamais vu pareilles créatures auparavant. Il fit un geste de la main, et observa avec satisfaction plusieurs combattants accourir à lui. Chacun de ces hommes pouvait le battre sans difficulté en combat singulier ; et pourtant ils lui obéissaient tous avec servilité.

-Que désirez-vous, seigneur ? – demanda l’un d’entre eux, un vétéran de la garde personnelle de son père.

-Voyez ces créatures, là-bas - Kormin désigna la direction - quelqu’un d’entre vous en a-t-il déjà vu ?

Le vétéran acquiesça. –Il s’agit de trolls, monseigneur. Difficile à cette distance de dire de quelle espèce il s’agit.

-Des trolls, dis-tu ? Hum. – le noble elfe noir avait entendu parler de ces créatures, mais les imaginait bien différentes. Dévoré par la curiosité, il refréna toutefois fermement l’envie de questionner le soldat – Eh bien, ces spécimens ont leur place dans ma ménagerie, m’est avis. Prends quelques guerriers et ramène moi ces trolls. Emporte des filets, je les veux vivants.

-Mais, monseigneur..., commença le guerrier.

-Quoi ? Tu oses discuter mes ordres ? Exécution ! – hurla Kormin. « Il ne faut pas les laisser un instant imaginer que je manque d’autorité. Pas un instant. » - pensa-t-il.

Il observa les préparatifs, mais au moment où le groupe était sur le point de quitter le campement en construction, ne put s’empêcher de le rejoindre.

-Attendez. Je viens avec vous. Rien de tel qu’un bon combat pour se dégourdir après un long voyage...

Un silence gêné s’installa. Kormin, se maudissant de ne pas avoir pris la bonne décision tout de suite, fixa maladroitement le fourreau de sa draich dans son dos, puis, sentant les regards des autres posés sur lui, leur intima l’ordre d’avancer d’un ton agacé avant de leur emboiter le pas.

Les elfes noirs franchirent rapidement les quelques centaines de mètres qui les séparaient de leurs cibles. Kormin se rejouissait de l’occasion qui se présentait de montrer ses talents de bretteur, mais ne pouvait s’empêcher de remarquer l’inquiétude qui se lisait sur les visages de ces vétérans endurcis qui ont pourtant passé leur vie à combattre. Il fut tenté de leur remonter le moral avec quelques encouragements, mais finit par se dire qu’il valait mieux garder une distance entre lui et ses hommes. Lorsqu’ils furent parvenus à la distance d’un tir de javelot, Kormin fit signe aux autres de s’arrêter et contempla les trolls. Rarement il eut la malchance de voir des créatures aussi repoussantes. Elles étaient au nombre de cinq. Environ deux fois plus grands et au moins quatre fois plus corpulents qu’un homme, recouverts d’une peau grisâtre et rugueuse, répandant une odeur insupportable, les trolls rôdaient sans but apparent. De leurs gueules entrouvertes laissant voir des dents acérées et jaunies s’échappaient des filets de bave nauséabonde. Le plus gros spécimen serrait dans sa main un gros tronc pourri et rongé par les vers, qu’il avait dû ramasser sur le rivage.

-On les encercle et on leurs immobilise avec nos filets, seigneur ? – demanda Alissar, la plus fine lame des troupes de la maison Dh’aermon. Kormin eut une grimace. Il détestait ce corsaire, mais savait qu’il était bien plus expérimenté que lui. Cependant, il ne pouvait tolérer une telle suffisance de sa part : voilà qu’il se mettait à prendre les décisions !

-Quoi ? – le noble s’esclaffa, profitant de l’occasion pour tourner Alissar en ridicule – ces bêtes sont incapables de nous opposer la moindre résistance ! Je n’ai jamais vu de créatures plus stupides ! Chaaaaargez ! – cria-t-il et courut vers l’adversaire, dégainant sa draïch qui coulissa hors du fourreau avec un bruissement à peine perceptible. Ses soldats le suivirent.

Deux des trolls ne semblèrent pas se préoccuper de l’attaque et demeurèrent comme ils étaient, le regard perdu dans le vague. Mais les autres créatures se tournèrent en direction des intrus. Le chef, si c’en était un, leva sa massue improvisée et fit de grands moulinets au dessus de sa tête. Un autre troll émit brusquement un long râle perçant. Enfin, le dernier s’élança vers l’ennemi, s’appuyant sur ses bras démesurés pour se déplacer plus rapidement...

Le choc fut terrible. Le plus gros des trolls abattit son arme sur l’elfe noir le plus proche. Celui-ci tenta de se protéger avec son bouclier que le coup pulvérisa. Le guerrier s’écroula sur le sol et son adversaire se mit à marteler sauvagement le corps inerte.

-Occupez-vous des autres ! Je prends celui-là ! – hurla Kormin et s’élança sur le monstre. Il évita sans peine le coup de son adversaire, plongea sous son bras et se redressa derrière son dos. Le troll s’était arrêté de frapper et dévisageait les environs en se demandant où était passé son ennemi. La draïch s'enfonça dans son dos, transperçant la peau dure comme de la pierre. Le Druchii retira l’arme et un flot de sang noir jaillit à gros bouillons de la blessure. Mais le troll ne broncha pas. Sa plaie profonde se refermait à vue d’oeil, et quelques secondes plus tard, il n’en restait plus qu’une cicatrice blanchâtre. Le troll émit un hurlement féroce et se retourna vers Kormin. D’un coup, il projeta sur le sol l’elfe noir encore sous le choc de ce qu’il venait de voir. La draïch vola au loin. Puis il leva la massue. Kormin se roula en boule, dans l’espoir fou de survivre à ce coup terrible. Mais le coup ne vint pas. Etrangement, le troll semblait avoir soudainement oublié ce qu’il faisait là. Il laissa tomber son arme, enjamba le Druchii recroquevillé et s’eloigna, abandonnant le combat. Il n’eut que le temps de faire quelques pas avant que la draïch ne s’abatte de nouveau sur lui. Cette fois le coup fut fatal, et le corps décapité du monstre s'effondra, agité de convulsions.

Kormin jeta un coup d’oeuil circulaire. Ses camarades semblaient mal en point. Les trolls se débattaient sauvagement. Leurs griffes acérées transperçaient sans peine les cottes de mailles des elfes, et leurs coups de poings faisaient perdre l’équilibre aux plus résistants des guerriers. Un lancier jeta son bouclier brisé et essaya de parer les coups avec son arme ; mais le troll qu’il combattait mordit violemment la hampe, la réduisant en charpie avant de faire de même avec la tête de l’elfe noir...Alissar se battait seul contre le deuxième troll : ceux qui avaient tenté de l’aider étaient morts ou se tordaient de douleur sur la grève, gravement blessés. Le corsaire parvenait à éviter toutes les attaques en tournoyant autour du monstre et abattait sur lui une avalanche de coups, tentant de toucher les points faibles, car ses poignards n’avaient aucune chance de percer la peau épaisse de la bête. Il avait déjà crevé un oeil et tranché un tendon du troll, qui commençait à faiblir. Kormin eut l’intention d’intervenir afin d’achever le troll, mais à ce moment la créature émit un gargouillis immonde, ouvrit largement sa gueule et vomit une gerbe de liquide jaunâtre et visqueux sur Alizzar, qui ne put l’éviter et tomba en poussant d’affreux hurlements alors que la peau de ses mains et de son visage se désagrégeait en fumant. Ebranlé par la vision d’une mort aussi horrible, Kormin ne put s’empêcher d’ordonner la retraite et les elfes noirs s’enfuirent vers le campement.

La défaite était totale. Sur les treize combattants qui participèrent à l’incursion, seuls cinq revinrent en vie ; les autres, tués ou gravement blessés, ont été abandonnés sur le champ de bataille et Kormin pouvait voir les trolls ramasser et emporter leurs corps, probablement pour les dévorer goulûment.

Démoralisé par le combat, il s’en fut dans sa tente, précisant qu’il ne souhaitait pas être dérangé. Il se jeta sur son lit de camp qui grinça sous son poids et enfouit sa tête dans l’oreiller, sentant qu’il était au bord des larmes. Son plan conçu des années auparavant et depuis incessamment retouché et amélioré, plan qu’il considérait depuis longtemps comme parfait et imparable, montrait des signes évidents de faiblesse. Ses guerriers, qu’il croyait invincibles, lui paraissaient maintenant faibles, incompétents et surtout très peu nombreux : que pouvait-il bien espérer de la soixantaine de combattants qui formaient son corps expéditionnaire, si trois misérables trolls se révelaient être une menace redoutable ? Il repensait avec mépris à ses rêves de gloire, qui l’obnimbulaient quelques heures auparavant encore, et il commençait à se demander s’il n’y avait pas une raison, autre que la stupidité des commandants, pour expliquer l’absence d’établissements elfes noirs dans cette contrée Plus d’une fois, il fut tenté de sortir pour donner l’ordre de retourner à Naggaroth, mais finissait par se retenir. Se montrer à ses troupes dans cet état revenait à perdre tout le respect qu’il avait réussi à leur imposer jusqu’à présent. « Que faire ? » – se demandait-il avec désespoir. Il tentait de se rememorer les enseignements de ses maitres au sujet des trolls, mais rien ne lui venait à l’esprit, à part quelques phrases éparses tirés de quelque antique bestiaire : « Le troll craint les flammes », « Grande est la force du troll, combats-le par la ruse et tu vaincras »...Ces évidences ne lui étaient d’aucune aide. Pour la première fois depuis des années, il avait conscience de son manque d’expérience, et malgré son envie dévorante de se confier ou de demander conseil, il comprenait qu’il était désormais livré à lui-même.

Plongé dans ses réfléxions maussades, Kormin demeura dans sa tente pendant le reste de la journée et finit par sombrer dans un sommeil lourd et sans rêves au moment où le soleil nordique, ne dispensant que bien peu de chaleur à cette époque de l’année, plongeait à l’horizon dans les eaux froides de la Mer des Griffes.

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En l’absence de Kormin, c’était son lieutenant, Nhaerion Dh’aermon, son cousin éloigné issu d’une branche cadette de la famille, qui prit le commandement. Cependant, la construction du camp fortifié fut considérablement ralentie par des problèmes inattendus. La terre du Pays des Trolls, meuble et rocailleuse, se révèla pratiquement impropre pour bâtir des fortifications. Malgré tous leurs efforts et les menaces de leurs maitres, les esclaves ne parvinrent qu’à creuser un fossé étroit et peu profond autour du campement et à éléver un remblai friable et facile à escalader avec une rangée de pieux plantés à des larges intervalles en guise de palissade: il n’y avait pas le moindre arbre à perte de vue et comme Nhaerion n’osait envoyer une équipe d’éclaireurs dans le dédale des collines, de peur de la condamner à une fin atroce, les elfes noirs durent se contenter du peu de matériel qu’ils avaient transporté depuis Naggaroth.

Au coucher du soleil, le lieutenant, accompagné des autres officiers, effectua une revue des troupes et des fortifications. « C’est pure folie que d’espérer repousser ne serais-ce qu’un assaut de faible envergure avec ces défenses...pourvu que nous ne soyons pas attaqués cette nuit, ça serait un massacre. »-se dit-il amèrement avant de s’adresser au sergent des lanciers, qui avait déjà combattu dans cette contrée :

-Qu’en sais-tu des tactiques des trolls ? Sont-ils solitaires ?

-Je n’ai combattu qu’une seule fois ces créatures, et, par Khaine, cela me suffit amplement ! Nous avions jeté l’ancre dans une crique pour se ravitailler en eau, qui commençait à manquer, et nous avions bâti un petit campement sur la berge pour partir à la recherche d’eau potable...les trolls ont surgi du néant, au beau milieu de la nuit, se précipitant sur nous. Il y en avait au moins deux douzaines, mais je n’ai guère eu le temps de les compter. Nous battîmes en retraite et nous ne dûmes notre survie qu’à un repli rapide sur les navires : les trolls se mirent à dévorer leurs victimes, sans se préoccuper des survivants.

-Ont-ils subi de grandes pertes ?

-Non, messire. Je n’ai le souvenir que d’un seul troll mort, eventré par un lancier, mais il me semble bien qu’il s’était relevé ensuite, comme si de rien n’était.

Nhaerion haussa les épaules. La peur avait dû fausser les perceptions de ce guerrier. Mais le reste de son récit était vraisemblable.

-Apprêtez les navires à appareiller. Nous devons pouvoir évacuer ce fichu camp à tout moment-ordonna-t-il au chef des corsaires. Celui-ci s’executa sans discuter, mais Nhaerion remarque une lueur d’étonnement dans ses yeux. Ce n’était pas de bon augure. Le lieutenant resta quelques instants sur le remblai, puis se dirigea à pas lourds vers la tente de sa garde personelle...

Kormin se réveilla en sursaut. Son page, un jeune Druchii nommé Kazéos, agitait son bras. La peur se lisait sur son visage enfantin.

-Monseigneur, monseigneur ! – geignait-il – Réveillez-vous, nous sommes attaqués !

-Quoi ? Attaqués ? Par qui ? – hurla Kormin, se levant brusquement et cherchant sa draich dans la pénombre de la tente. Mais son serviteur fut incapable de lui fournir une réponse intelligible. Excédé, Kormin le gifla violemment et sortit.

Le campement était aussi agité qu’une fourmilière. Kormin faillit être percuté par un corsaire qui courait vers le remblai, les bras chargés de torches. Le noble tenta de poser des questions, mais personne ne semblait le remarquer. Certains tentaient frénétiquement d’enfiler leur armure, d’autres sellaient les chevaux, d’autres encore chargeaient des caisses de matériel dans les barques, sur le rivage. Finalement, Kormin repéra Nhaerion, qui se tenait, immobile, au centre de ce chaos. Il courut le rejoindre.

-Nhaerion ! Que se passe-t-il ? Personne n’est au courant de rien.

Son interlocuteur eut un sourire fugace.

-Nous sommes attaqués par des trolls, Kormin. Beaucoup de trolls...

-Quoi ?! Mais...qu’attends-tu pour rassembler tous nos guerriers sur les remparts ? Nous devons les repousser !

Nhaerion affichait désormais clairement un rictus narquois.

-Je...ne crois pas que cette solution soit la meilleure, - répondit-il d’un ton doucereux. – Si nous combattons, nous mourrons tous, cher frère, l’ennemi est bien trop nombreux...Mais les trolls craignent le feu, une dizaine d’hommes avec des torches en abondance suffira à les retenir...assez longtemps pour que nous puissions tous embarquer.

Kormin était sidéré par une telle audace.

-Comment oses-tu discuter mes ordres, misérable lâche ? Exécution ! – grogna-t-il.

Mais son lieutenant n’avait pas l’air impressionné.

-Cher frère...tu devrais écouter mon conseil- reprit-il de son ton détaché – autrement, je crains que je ne saurais être tenu responsable des actions de mes hommes...Et certains sont prompts à tirer leur lame du fourreau, dit-on...

Cette fois, c’était une menace directe. Kormin frémit en se rendant compte que l’insurréction aurait pu réussir, si Nhaerion aurait agi au lieu de le narguer. « Le tuer sur le champ ou le faire arrêter pour l’executer demain, devant tous les autres ? » - se demanda-t-il en saisissant le manche de sa draïch. Ce mouvement n’échappa pas à Nhaerion qui éclata de rire :

-Je ne saurais que trop te conseiller d’éviter toute violence superflue, ou bien...

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Un rocher aussi grand qu’une tête de cheval, propulsé dans les airs par une force inconnue, décrivit un large arc de cercle et le frappa en plein torse. Dans un gémissement, Nhaerion s’écroula, écrasé par le poids du projectile. Kormin, dont le dilemme était ainsi résolu, remercia Khaine en abrégeant les souffrances de son lieutenant d’un coup rapide de draich. Soulevant un nuage de poussière, un autre rocher s’écrasa à proximité, l’empêchant de savourer la vengeance. Sonné, le noble leva les yeux, et en aperçut de nombreux autres, qui fusaient vers le campement. L’un d’entre eux écrasa une tente, un autre pulvérisa une pile de caisses, un autre encore tomba dans l’eau, soulevant une gerbe d’eau, ne ratant l’un des navires que de quelques coudées.

Kormin était abasourdi. Comment était-ce possible ? Les trolls ne pouvaient pas posséder de catapultes ! Il courut vers le remblai et l’escalada rapidement, puis se redressa pour lancer un coup d’oeil sur les collines environnantes. Et le spectacle qui s’offrit à sa vue le pétrifia d’horreur.

Des trolls. Partout, des trolls. Il y en avait des dizaines, non, des centaines ! Le campement était entièrement encerclé. D’un côté, il y avait la mer, et de tous les autres, une masse compacte de trolls. Il y en avait de toutes tailles et de toutes formes. Certains ressemblaient à ceux qu’il avait combattu : des trolls trapus, maladroits, à la peau grise et rugueuse. D’autres étaient recouverts d’une longue fourrure tachetée dont la couleur se confondait avec celle de l’environnement, les rendant difficiles à remarquer. A une extrêmité de la formation, à l’écart des autres, se tenait un groupe de trolls particulièrement affreux, arborant d’étranges mutations : certains étaient bicéphales, chez d’autres, une large bouche béante et garnie de dents acerées s’ouvrait au milieu du ventre, et presque tous arboraient des membres supplémenaires, qu’il s’agisse de pattes griffues, de tentacules ou de pinces disproportionnées. Kormin ne put supporter la vision de ces infâmes rejetons du chaos et en détourna son regard. Malgré leurs différences, les trolls semblaient agir de commun : tous s’agitaient, brandissaient des armes improvisées ou grognaient sourdement. Parfois, l’un ou l’autre ramassait un gros rocher sur la pente d’une colline, pour le projeter avec violence en direction du campement. Mais la majorité semblait attendre quelque chose, peut-être un signal pour passer à l’assaut.

Et ce signal vint. Une plainte aiguë et discordante s’élèva vers le ciel ; et au même moment, au centre de la formation des trolls, en face du portail du campement, un gigantesque feu s’embrasa, illuminant les alentours de ses reflets rougeâtres. Des formes sombres tournoyaient autour du feu, et il semblait grossir à chaque instant. Les rangs des trolls s’ouvrirent alors, et la plus horrifiante créature qu’il a jamais été donné de voir à Kormin apparut.

C’était un troll gigantesque, presque deux fois plus grand que ceux que le noble elfe noir avait combattu. Sa peau était d’un blanc immaculé, et une aura bleutée semblait en émaner. Mais c’est les griffes du monstre qui attirèrent l’attention de Kormin. Longues comme des épées et sans doute aussi tranchantes, elles rayonnaient dans les ténèbres d’un éclat pur et et éblouissant. A l’évidence, une magie puissante habitait ce monstre. Le dernier espoir que Kormin gardait encore l’abandonna. Il tourna les talons, redescendit tant bien que mal le remblai et s’enfuit en direction du rivage. Son mouvement fut suivi par nombre de ses soldats.

Le camp était plongé dans le chaos le plus total. Les beuglements sauvages des trolls et les hurlements de terreur des elfes noirs généraient un vacarme assourdissant dans lequel les ordres que Kormin vociférait passaient inaperçus. Exaspéré, il tentait en vain d’attirer l’attention de ses troupes en agitant les bras, lorsque les premiers trolls apparurent sur le remblai. Les quelques Druchiis qui eurent la folie d’essayer de les repousser moururent presque instantanement, eventrés ou projetés dans les airs. Les faibles défenses ne firent que ralentir l’avancée des monstres. Les trolls, arrivant en masse, sautaient par dessus le fossé ou l’enjambaient, ceux qui y étaient tombés étaient immédiatement piétinés et servaient de passerelle pour ceux qui les suivaient. Une fois en haut du remblai, la plupart d’entre eux contournèrent simplement les pieux de défense ; d’autres les arrachèrent sauvagement du sol pour les projeter au loin ; enfin, certains s’empalèrent dessus avant de continuer à avancer comme si de rien n’était.

A la vue de la marée des monstres qui submergeait le campement, Kormin perdit ce que lui restait de son sang-froid. Il abandonna ses tentatives d’organiser la résistance et chercha à gagner le rivage pour embarquer, lorsqu’un bruit sourd le fit se retourner. Il vit le grand troll blanc, qui se tenait devant le portail du campement, tout près. Le troll était si immense que sa tête dépassait la grossière porte faite de quelques pieux réunis par deux barres de fer. Pendant un instant, les regards de la bête et du noble Druchii se rencontrèrent. Kormin frémit d’horreur en voyant une lueur de malice briller dans les petits yeux noirs du troll. Il n’y avait là nulle trace de la stupidité pourtant caractéristique de ces créatures. Kormin se sentit brusquement faible, petit et insignifiant alors que son adversaire semblait grandir jusqu’à emplir tout son champ de vision...Soudain, le troll leva ses griffes démesurées pour les abattre sur le portail, qui vola en éclats. Comme libéré d’un enchantement, Kormin secoua la tête, puis prit les jambes à son cou tandis que les trolls déferlaient sur leurs ennemis...

Les elfes noirs encore en vie tentaient d’atteindre les galères, leur ultime espoir de survie, certains à la nage, d’autres à bord de barques. Kormin s’affairait sur la rive, distribuant des ordres que personne n’executait et essayant vainement de transformer la fuite en une retraite stratégique...ce fut en pure perte : soudain, un groupe de trolls particulièrement repoussants, semblables à d’immenses crapeaux trapus et recouverts d’un pelage sombre d’aspect graisseux firent leur apparition. Sans se préoccuper de leurs semblables, il atteignirent rapidement la plage et se jetèrent à l’eau. Contrairement à ce que leur aspect pouvait laisser croire, ils se déplacaient sous l’eau avec vitesse et agilité. En quelques minutes seulement ils atteignirent les navires, et bientôt des hurlements s’en élevèrent alors que le carnage commençait. C’était la fin.

Kormin cherchait désespérement un moyen de s’échapper de ce campement devenu un piège mortel. Désormais il ne pouvait plus compter sur le soutien de ses hommes. Chacun tentait de sauver sa propre peau. Soudain, il aperçut un cavalier noir qui menait par la bride son coursier, probablement dans le but de s’enfuir par voie de terre. Le noble s’en approcha.

-C’est un miracle que tu aies pu garder ton cheval en vie, soldat. Grâce à toi nous avons une chance de survivre !

L’homme le dévisagea avec étonnement, puis grogna sauvagement et tira une dague de sa botte...mais Kormin fut plus rapide. La draich siffla et la tête du guerrier Druchii roula dans la poussière. Le noble sauta prestement en selle et galopa à travers le campement que les trolls avaient entrepris de dévaster, sans doute à la recherche de nourriture. Il avait pratiquement atteint le portail lorsque sa route fut barrée par d’étranges créatures. Semblables à des trolls, elles n’étaient pourtant pas plus grandes qu’un gobelin et agitaient en braillant des bâtons et des caillous qui pourraient tout au plus représenter un danger pour un rat. Kormin poussa son cheval en avant, déterminé à forcer le passage en piétinant ces êtres ridicules. Mais ceux-ci se jetèrent sur lui avec violence, leurs dents et leurs griffes s’enfonçant dans la chair du coursier qui poussa un hénissement et s’écroula, écrasant son cavalier. Le noble tenta de se libérer, mais il fut attaqué de toutes parts. Quelques créatures s’accrochèrent à ses bras pour entraver ses mouvements alors que d’autres visaient sa tête non protégée ou vomissaient une substance blanchâtre qui s’inflitrait sous la cotte de maille en provoquant une souffrance horrible.

« Vaincu par la créature la plus insignifiante qui soit » - eut-il encore le temps de se dire avant de sombrer dans l’inconscience.

Fait par Turgon

Tueur de troll

-Monseigneur, je crois que nous pénétrons sur leur territoire ...- murmura Erco, soudain très sérieux. - Que personne ne s’éloigne. Gardez vos armes a portée de main et un oeil sur les alentours.

Le capitaine reprit la route devant sa cinquantaine de soldats mercenaires. La plupart étaient des vétérans de plusieurs chasses aux Trolls, et le silence se propagea quelque peu dans les rangs.

Le comte Ulric, entouré de ses laquais, prit soudain la parole sur un ton arrogant :

-Je vous rappelle que les esclaves peuvent mourir. Ils sont la pour ça,- ajouta t il dans un petit rire aigu. Protégez les villageois, leur survie est indispensable.

-Monseigneur, puis je vous rappelez que vous désirer construire une place forte sur leur territoire pour calmer la cour de Kislev. Je doute que vous ayez déjà combattu ce genre de créatures. Ils ne ...

-Capitaine, vous n'êtes pas ici pour me donner des conseils. L'éradication de ces bêtes stupides m'a été confiée, et je vous ai engagé, vous et votre compagnie, pour votre expérience à ce sujet. S’ils nous attaquent, contentez vous de tous les tuer. Sinon, vous construirez ce poste avancé selon mes plans, et il sera un rempart efficace aux migrations inconscientes des ces stupides Trolls. La reine sera ravie de mes exploits et plus aucun Troll ne ravagera un village Kislévite, - laissa-t-il échapper mélancoliquement. C’est pour cette raison qu’on vous paye, - reprit sèchement Ulric.

- Charmant, bougonna Bag, le sergent de l'unité de piquiers.

- Pardon ? s’exclama le comte, rageur.

- Euh rien du tout, répondit le vétéran avec empressement. Bonne nuit Monseigneur.

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C’était le matin, ils étaient dans une plaine sèche. Le ciel était clair, ils étaient entourés de montagnes. Seul au milieu de la plaine trônait un gros rocher. Vers midi il était à moins de vingt mètre du gros rocher. Là on pouvait voir qu’autour de lui il y avait plein de petit blocs de rocher.Quand :

-Capitaine, le rocher a bougé ! - s’exclama le second d’Erco nommé Marade.

-Qu’est-ce que tu racontes Marade, t’a trop abusé de l’eau de vie à la prune, - répondit Erco en riant.

Tout à coup Erco pâlit, car il venait de voir le rocher en question bouger. Il resta une seconde bouche bée, il le vit saisir un bloc de rocher à ses pieds puis le lancer dans leur direction. Alors Erco cria:

- On nous attaque ! Les archers derrière, les piquiers devant, Marade prends le flanc gauche, je prends le flanc droit !

Une volée de flèches étaient parties mais la plupart rebondirent sur sa carapace et les quelques flèches qui se plantèrent ne lui firent que l’effet d’une piqûre d’abeille.

Quand mon groupe arriva au combat, j’avais déjà-vu un piquier se faire éventrer par un coup de griffe ; un autre s’est fait arracher un bras par la même griffe. Après, tout alla très vite, les coups d’épée sur son sa carapace se succédèrent, les bruit d’os brisés , les cris des victimes se succédèrent aussi.Quand enfin l’énorme troll s’effondra, j’étais plein de sang de mes compagnons morts au combat.

-Marade, les pertes ? - cria Erco par-dessus les cris des blessés

-Une dizaine, -répondit Marade

-L’état de nos troupes dans une heure, - ordonna Erco. - Bag? Appela Erco

- Oui captaine, jolie bataille hein! Ca me rappelle les batailles que nous avons mené contre les Orques.

-Ca c'est sûr, mais ce que nous avons combattu c'est plus gros...Et c'est quoi comme troll? Moi je dirais un énorme troll et toi tu pense quoi Bag?, -interrogea Erco

-C'est pas un énorme troll, ils sont en groupe. Un troll sauvage, je ne crois pas. Ca n'a pas la peau aussi dure. Je pense à un Bergrissar.

-C'est quoi? Je n'en ai pas entendu parler.

Cette question fit sourire Bag avant de répondre:

-C'est un troll qui est tout le temps seul, ou presque. Il rejoint rarement une armée troll mais quand ça arrive, ben vous avez pu constater sa force. Il est respecté par les trolls car c'est l'une des plus vielle race de trolls. Sa carapace est très dure, ses griffes coupantes et il peut balancer un tronc à cent mètre facile...les plus forts, ils doivent en lancer un à deux cent mètres.

-Je vois le genre, gros bourrin.

Le comte se dirigeait vers Erco et Bag et dit d'une voix hautaine et arrogante:

-Très belle bataille mais à chaque fois que nous rencontrons un troll vous perdez une dizaine d'homme. Alors qu'est ce que ça sera contre une tribu ? Et si nous ne réussissons pas la reine ne sera pas contente et...

-En tout cas ça se voit que vous n'avez pas souvent combattu des trolls, - répondit Bag d'un ton moqueur et coupant la parole au Comte.

Celui-ci dégaina sa dague et était prêt à s’en servir si Erco ne s'était pas interposé entre les deux hommes et dit à Bag:

-Vas t'occuper des blessés, nous en reparlerons plus tard.

Puis Erco se retourna pour faire face au comte pour lui dire:

-Veillez l'excuser monsieur le comte, la bataille l’a éprouvé et nous sommes tous à bout de nerfs. Et pour ce qui concerne vos doutes sur notre efficacité, ne vous faites pas de souci. Nous sommes les meilleurs.

-J'espère que vous avez raison. Au revoir, -et le comte s’éloigna.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le soir ils étaient arrivés a un fleuve. Le comte ordonna de monter le camp. Les esclaves ne furent pas épargnés par leur chef qui distribuait les coups de fouet comme coulait une rivière. La nuit arrivait. Erco se dirigea vers la tente du comte. Celui-ci l'attendait devant sa tente.

-Que voulez-vous ?, - interrogea le comte.

-C'est pour vous demander de ne pas allumer de feux car...

-Mais oui ! Et vous voulez ma tente pendant que vous y etes ?.

-Monsieur le comte, les trolls ont un bon odorat : ils risquent de sentir la fumée est là c'est le clan qui arrive et...

-Mais vous les combattrez et les battrez, fin de la discussion. On vous paye pour vous battre quand même. Au revoir.

-Mais ... répliqua Erco

-Au revoir ! - dit le Comte d'une voix énervée.

Erco retourna dans sa tente et fit appelé Bag et Marade. Quand ils arrivèrent, Bag parla en premier et dit :

-Désolé pour cet après-midi, je...

-Je ne t'ai pas appelé pour ça. Les trolls risque de sentir l'odeur du feu et vont venir nous dire un petit coucou. Et si la tribu se ramène, on est dans la merde jusqu'au cou. Doublez les sentinelles, - dit Erco avec anxiété. - Du reste, vous savez comment s’appelle cette plaine.

-Non, pourquoi ? on aurait du ? répondit Bag

-Moi non plus, je ne sais pas. dit Marade

-Elle s'appelle la Plaine de Feu. Car c'est là qu'il y a le principal regroupement des trolls de feu. Ca m'étonne que toi, Bag, tu ne sache pas ça, toi, un vétéran qui a combattu les trolls tellement de fois, - dit Erco en s'adressant à Bag. Celui-ci rougit puis dit:

-J'ai du oublié sa arrive à tout le monde.

-Bon, Erco je ne pense pas que tu nous a convoqué pour nous faire un exposé sur les trolls de feu car tout chasseur de troll qui se respecte sait ce que c'est, un troll de feu.

-T'as raison, je voulais vous dire que le comte est un imbécile de première, alors ne l'embêtez pas, il a la lame facile. De plus, il tient a son petit confort et ça, c'est

embêtant. Bon, il est tard, allez vous coucher, Bag tu organises les tours

de garde.

Tout allait bien jusque vers minuit. Quand un cri retentit.

-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA...

Erco se réveilla en sursaut, il saisit son épée et fut debout en un temps record. A peine fut-il dehors de sa tente qu'un rocher s'écrasa dessus. Erco resta bouche bée de surprise puis donna ses ordres.

La bataille commença.

Grâce à la faible lumière des braises on pouvait distinguer les formes énormes des trolls. Quand un jet de flamme apparu et brûla vif deux piquiers.

-Des troll de feu, - murmura Erco pour lui-même

Un bruit retentit du coté de la rivière et là, ce fut l'enfer. Erco chargea vers le troll le plus proche et lui asséna deux coups précis sur le ventre du troll qui lui ouvra le ventre pour répandre ses boyaux sur le sol. Erco continua sa lancée vers un autre troll. Un plus gros, un énorme troll. Erco attaqua, sa lame ouvrit une longue plaie sur le bras du troll. Celle-ci se referma presque aussitôt.

-Cela faisait longtemps que je n'avais pas croisé avec un Enorme Troll, - murmura Erco tout en se battant avec rage.

Le Comte Ulric se battait entouré de sa garde personnelle contre plusieurs trolls. Le Comte était effrayé, cela ce lisait sur son visage, il avait peur, ses attaque était imprécises. Mais il réussit quand même à tuer son adversaire après des dizaines de coups. Marade et Bag se battait dos à dos cotre plusieurs troll avec cinq piquiers. Ils se battaient avec rage pour survivre. Deux piquiers moururent éviscérés. Les deux autres, avec l'aide de Marade, vengèrent la mort de ses deux piquiers mort en tuant le troll. Le troll que combattait Bag vomit sur son bras avant que celui-ci ne le tue.

Erco sauta en l'air et fit un une attaque circulaire qui ouvra un large entaille qui commençait déjà à se refermer. Pour finir Erco lui planta son épée dans le torse, pile sur le coeur.

Erco regarda autour de lui, en estimant le reste de survivants: il en compta une trentaine. Là il prit décision qu'il cria pour se faire entendre par ses hommes:

-On fuit coté fleuve, courez jusqu'a l'aube. Suivez le dos de la personne qui est devant vous !

En entendant cette phrase tout les survivants du convoi s'élancèrent coté fleuve ; plusieurs se firent tuer en quittant le combat.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Ils coururent jusqu'a l'aube.

Erco compta trente-six survivants, dont vingt-trois combattants. Très peu vu le nombre au départ. Erco cria:

-On repart dans dix minutes.

Le comte voulu protester mais fut arrêté par Marade.

Le soir, Erco fit arrêter le reste du convoi pour dormir. Au grand soulagement du Comte

Ulric, Bag organisa les tours de garde par groupe de trois. Aucun feu ne s'alluma, au grand déséspoir du Comte mais il n'osa pas protester.

Les archers et les villageois se placèrent au centre du camp et les piquiers se positionnèrent autour d'eux. Le médecin, nommé Max, regarda le bras de Bag, qui était sérieusement brulé. Avant de dire :

-Ce n’est rien. Tu as eu de la chance que ton protège bras t’aie protégé, autrement tu n’aurais plus de bras.

-Charmant, j’ai toujours eu de la chance.

-Fais gaffe de ne pas la perdre, - répondit Erco en rigolant. – Bon, bonne nuit !

Le matin, Erco fit trois groupes, un pour aller chasser, dont il attribua le commandement à Marade, un autre pour couper du bois, c'est Bag qui le commande et encore un autre pour explorer les allentours où c'est lui même qui le commande.

A midi tous furent au camp, le groupe de chasseur arriva en dernier, transportant Marade dans un brancard improvisé avec un sanglier.

Erco demanda:

-Il a eut quoi ?

Franc répondit :

- Il c'est fait charger par un sanglier et depuis il est dans les vapes...Et votre groupe capitaine, il a rencontré quoi?

-Un cours d'eau et le reste d'une battaille entre Trolls et homme bêtes.Nous avons ramené des armes.

-Le paysage est charmant hein! Mais c'est quoi cette histoire de sève qui désagrège tout ce qu'elle touche? J'ai pas bien compris, - demanda Franc.

-Je sais pas ce que tu n'a pas compris, car dans ta question il y a la rèponse.

Le Comte Ulric se dirigea vers Franc et Erco et quand il fut a portée de voix il ironisa:

-Belle équipe même les sangliers neutralisent vos hommes, demain ça sera quoi? Des vers de terre géants ?

Erco le regarda puis appella:

-Aska, Ben, Arthur, attachez monsieur le Comte et mettez-le sous sa tente. S'il crie, baillonnez-le.

-Non, je vous interdis ! Non ...non...no...

Aska, Arthur et Ben saisirent le Comte Ulric, l'attachèrent, le baillonnèrent avant de le trainer sous sa tente.

Erco regarda le spectacle avec amusement, puis alla voir Max, qui s'occupait de Marade.

-Il a quoi ? - demanda Erco.

-Rien, à part un gros bleu. Je ne comprends pas : n'importe qui aurait eut les jambes brisées avec une telle charge.

-Max, Marade est solide, il a vu pire.

-Je sais, mais quand même, une charge de sanglier mais pourquoi accepté l'offre du Comte tu sais que c'est impossible.[bout de phrase manquant...]

Erco le regarda avec tristesse avant de dire :

-Pourquoi? Est-ce que tu a déjà vu une attaque de troll coordonnée? Non, en tout cas moi non...Enfin, oui, une fois. J’étais encore jeune. C'était dans la Plaine du Feu, où nous nous sommes fait attaquer par le Bergrissar. Mais elle ne portait pas encore son nom actuel, c'est suite à cette battaille qu'elle s'est appellée ainsi. Donc j'étais encore jeune, je me prenais pour un être imbattable. Et durant cette battaille, nous aurions duû gagner, mais ça n'a pas été le cas. Les trolls nous ont attaqué de tout les cotés, avec une organisation qu'aucun troll n’aurait pu faire. Je me rappelle de leurs yeux: on n'y voyait aucune rage, aucune cruauté et surtout, aucune stupidité. Et les trolls que nous avons combattu dans la Plaine du Feu avaient le même regard. Les trolls ont un chef autre qu’un troll. C'est simplement ça ! Leurs chef est un champion du Chaos qui commmande les trolls a l'aide d'un talisman magique surement donné par un démon mais c'est pas sur ça, c'est ce que je pense.

-Comment sais-tu que c’est un champion du chaos et qu’il a une amulette ?

-J'ai été capturé par leur chef, j'ai réussi a m'enfuir. Depuis, je chasse les trolls pour venger la mort de mes compagnons.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

A l'aube, la plaine autour du camps mercenaire était vide, dénuée de vie et silencieuse ; mais une minute après elle était remplie de grognements, de cris primitifs et des beuglements des trolls. Ils chargeait le cams. Les lance-roc envoyèrent les projectiles de pierre qui écrasèrent plusieurs tentes et leurs occupants par la même occasion. Les trolls du Chaos ont été les premiers trolls à heurter les défenses du camp. La plupart furent tués par les archers, mais les survivants brisèrent les défenses comme de fétus de paille et pénétrèrent dans le camp. Trois trolls du Chaos réstants heurtèrent le carré des piquiers. Ils frappèrent les trolls avec rage et peur. Un piquier fut éviscéré ; un autre, décapité par un coup de griffe. Les archer tirèrent encore duex volée avant de se faire grillée vivant par les troll de feu. Les survivants essayèrent de tenir mais ils furent vite tués. Les trolls de feu continuèrent leurs chemin et rencontrèrent la garde du Comte Ulric. Ils combattirent avec courage et rage, un garde fut envoyé à un mètre du sol par un mouvement circulaire, son compagnon eut la tête brisé sous l'impact, éclaboussant ses voisins de liquides cérebreaux.

Les villageois furent littéralement balayés en quelques coups de griffe. Ils se sont fait massacrer. Erco et quelques vétérans combattaient dos à dos contre plusieurs trolls sauvages. Erco feigna à droite et attaqua à gauche, ça ouvrit un large entaille qui commençait déjà a se régénérer. Erco frappa, frappa et frappa jusqu'à ce que son adversaire ne s'écroule, mort. Marade se battait contre un énorme troll. Après plusieurs minute l'énorme troll envoya Karl en l'air, mort. Celui-ci tomba par terre, inanimé, le corps tout flasque. Bag, Erco, Max et trois vétérans avançaient droit sur le champion du Chaos qui se tenait à proximité de la battaille, à vociférer des ordres incompréhensibles. Max mourut, la tête arrachée par un tronc d'arbre. Le groupe d'Erco avançait lentement en frappant avec précison aux points faibles des trolls. Enfin, on ne sait pas par quel miracle, ils sortirent de la mêlée. Le champion du Chaos montra du doigt le groupe à deux énormes trolls du chaos. Ceux-ci chargèrent le groupe. Bag cria à Erco:

-Vas le tuer pour nos camarades morts, on les retient !

Erco contourna les énormes trolls du chaos et chargea le champon du Chaos. Celui-ci dégaina et attaqua Erco d'un mouvenemt circulaire, Erco le dévia facilement. Erco attaqua à droite puis à gauche ses coupq était précis mais ils étaient dévié par la lame du champion. Durant plusieurs minute ils échangèrent des coups, bottes et parades.

Il y avait des cris d'agonie partout.

Les trois vétérans furent tué par les deux énormes trolls du Chaos. Bag et Marade en combattaient chacun un. Marade reçut un coup de tronc dans les côtes, ce coup lui fit faire un vol plané de deux mètre. Quand il toucha le sol, il ne bougeait plus mais réspirait encore. Bag éviscèra son adversarie d'un coup circulaire. Le troll mourut en essayant de retenir ses boyaux.

Erco était touché à plusieurs endroits tandis que son adversaire n'était touché qu'à deux endroits. Erco était fatigué mais il savait que s’il lâchait sa garde une seule seconde, il était mort. <tout d'un coup le champion laissa une ouverture, Erco plongea en avant et planta sa lame dans le coeur de son adversaire. Celui-ci fit un dernier mouvement en abbatant sa lame sur l'épaule d'Erco qui pousssa un cris sous le choc. Puis le champion s'écroula par terre et fut encore secoué de spasmes pendant une minute avant de ne plus bouger du tout. Au même moment Bag était envoyé valdainqué [???] par son adversaire qui se rua sur Erco puis il se détourna d'Erco suivi de presque tout les trolls, comme si ils ne se rappellaient plus se qu'ils étaient venu faire ici. Erco s'évanouit.

Quand il se réveilla, il devait être midi car le soleit était haut dans le ciel. Erco chercha des survivant, il trouva la carquasse de Max, sans sa tête.

Après une heure Erco et Bag portaient un brancard où gisait Marade, vivant, mais inconcience. Ils étaient suivis par deux homme: le premier nommé Franc et le deuxième n’était que le comte Ulric, blessé à plusieurs endroits mais vivant par on ne sais quelle miracle[répétition]. Après plusieurs jours Marade s'est réveillé et après une semaine ils ont atteint le premier village humain. Ils y restèrent un semaine avant de repartir vers la capitale pour chercher un employeur.

Fait par moi corrigé par Turgon

Modifié par scor
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Chef, demande permission de reprendre le premier texte. Ca pèche un petit peu au niveau du style et de l'othographe ^^... De plus,dire "on était deux fois plus nombreux", ça marche pour n'importe quel adversaire de taille humaine, mais pas vraiment pour les trolls... :whistling:

En attendant :

Patrouille dans les montagnes

Le troll déambulait sans but dans la clairière. Dans sa main gauche se trouvait les restes d’un chevreuil, sans doute tué par un autre prédateur : les trolls sont si stupides que coordonner les deux bras passait chez eux pour un exercice intellectuel compliqué. Alors chasser…

La créature marcha vers le ruisseau, sans se soucier des branches basses qu’il cassait avec autant de facilité qu’un tank à vapeur écrase un snotling. Il s’arrêta un instant, l’œil vide et la bave aux lèvres.

Puis sa tête explosa.

***

Bardìn le Sanglier tapota affectueusement le fût de la machine.

« Finalement, c’était pas une si mauvaise idée que ça d’avoir emmené ce canon ».

Il se retourna vers son groupe pour donner ses ordres.

« Gromrir, dit-il à son second, dit aux gars de ranger leur barda, on repart. Cinq nains en éclaireurs, espacés de vingt pas chacun. Maître Brekal, dit-il en se tournant vers ‘Ingénieur qui les accompagnait, prenez le nombre nécessaire pour porter Drengi Trollaz.

-Espérons que son nom nous portera chance, lui répondit celui-ci. »

Bardìn acquiesça, puis chargea son arbalète et se mit à la tête de ses rangers. Lorsqu’ils furent prêts, ils se mirent en route.

***

Un hululement retentit sur les hauteurs. Bardìn répondit à l’appel. Quelques secondes plus tard, un autre groupe vint à leur rencontre.

« Alors ? dit le chef de l’expédition.

-On a trouvé un camp un peu plus haut, rik, lui répondit l’un des nouveaux venus en employant ce terme ironique. J’ai laissé deux gars là-bas pour les surveiller. Et, ajouta-t-il, on a reçu… quelques renforts.

-Des renforts ?

-Ouais, répondit un nain torse nu aux cheveux flamboyants. Mes Tueurs et moi étions en train de massacrer une de ces aberrations de la nature lorsque les tiens sont arrivés.

-Drong, dit en souriant Bardìn, ça fait longtemps que je t’avais pas vu. Je me demandais même si t’y étais pas finalement passé…

-Eh ouais, j’étais salement amoché, après un combat contre des rats-ogres, mais je m’en suis finalement tiré.

-Pas de chance, vieux frère. Ce sera pour la prochaine fois.

-Espérons », repartit son vieil ami en essuyant son ragarin de sang de troll.

***

Le lendemain, à l’aube, le camp était à peine levé que Gromrir réapparut avec les éclaireurs.

« On a relevé les guetteurs là-haut.

-Leur nombre ? demanda Bardìn.

-Six trolls de pierre, plus une dizaine de jeunes.

-C’est loin ? s’impatienta Drong, déjà désireux d’être au combat.

-On devrait y être en milieu de journée, répondit Gromrir.

-Parfait, reprit son chef, retournes-y, et ouvre nous la marche.

-De suite, chef. » Le vieux montagnard rajusta son tromblon sur son épaule et reprit la tête de la colonne.

En marchant, Bardìn discutait avec Drong et l’ingénieur.

« Maître Brekal, dit-il, vous êtes sûr que les runes gravées sur les boulets vont être efficaces ? demanda-t-il avec une ombre de méfiance dans la voix.

-Bien sûr. Dès qu’ils prendront l’air, ils s’enflammeront comme les feux de forge de Zharr Naggrund.

-J’espère bien, repartit Bardìn, je ne veux pas prendre de risque : ces fichus trolls seraient bien capable de ne pas sentir qu’ils ont un trou en travers de la poitrine avant que ça cicatrise, s’il y a pas de feu.

-Ne commence pas à faire le wanaz, Bardìn, lui conseilla Drong avec une claque dans le dos.

-C’est un tueur de trolls qui me dit ça ? répondit celui-ci, l’œil malicieux.

-Tu comptes trop sur ces conneries de nouveauté. Regarde, ajouta-t-il en dégainant ses deux haches, une bonne paire de lame de bon acier nain, et on n’en parle plus.

-Tu oublies que s’ils te crachent dessus, t’as même plus besoin de t’essuyer la figure parce qu’il y a plus rien à essuyer.

-Ils sont de toute façon trop stupides pour s’apercevoir de notre présence.

-Même si c’est vrai, il faut encore les blesser, et ces sales bêtes ont le cuir vachement épais…--C’est toi qui me dit ça ? lui répliqua son compagnon, toi qui un jour a coupé un sanglier en deux d’un seul coup ?

-C’est plus de mon âge, toutes ces choses là » grommela le vieux chasseur.

***

Le camp troll se trouvait en contrebas d’un escarpement rocheux, et était cerné d’un côté par un torrent de montagne. Bardìn mit ses gars en position. Puis ils attendirent.

L’attente fut longue. Chaque minute sembla s’étirer à l’infini, tandis qu’ils attendaient que l’après-midi soit à son plus fort pour frapper. Les nains, nerveux, vérifiaient constamment leurs armes et se lançaient des regards d’impatience.

Enfin le signal arriva.

« Feu à volonté ! »

Aussitôt, des dizaines de carreaux enflammés jaillirent du ciel pour s’abattre sur le camp. Le canon donna de la voix, et un boulet incandescent traversa l’espace pour faucher l’une des créatures.

Les trolls, rendus léthargiques par la chaleur, étaient désemparés –si tant est qu’on puisse appliquer ce terme à des créatures si fortes qu’elles pourraient soulever un char équipage compris à bouts de bras, mais si stupides qu’elles se demandent toujours où est le restaurant le plus proche.

Une fois que la plupart des opposants furent mis hors de combat, Bardìn intima à ses troupes l’ordre d’attaque.

« Chargez ! »

Les nains dégainèrent alors leurs haches et leurs marteaux, se saisirent de leurs boucliers, et traversèrent en courant l’espace qui les séparait encore de leurs adversaires. Évitant autant que possible leurs attaques, ils se mettaient à plusieurs en leur tournant autour en leur délivrant des séries de coups meurtriers.

Bardìn était confiant. Faisant tournoyer sa hache, il s’occupait de l’un des trolls en même temps que cinq gars. Abattant son arme à plusieurs reprises sur le dos, le ventre ou les jambes de la créature, il vit plus loin Gromrir s’occuper des marmots, son marteau les fauchant les uns après les autres, tandis que Maître Brekal avait sorti ses pistolets et faisait feu à bout portant. Les tueurs combattaient avec fureur et férocité, Drong sautant sur le dos d’un troll plus gros que la moyenne pour le lacérer de coups.

Malgré leur nombre réduit et leur stupidité proverbiale, les trolls résistaient cepdendant. De plus, Bardìn commença à entendre des cris de panique à l’arrière de ses troupes. Puis, soudain, d’autres trolls apparurent dans leur dos.

Ils étaient différents des autres. Certains étaient plus petits, plus chétifs, mais semblaient animés d’une vigueur qui faisait généralement défauts à leurs semblables. Quant aux autres, ils étaient bien plus gros, et littéralement enragés, attaquant même parfois leurs propres compagnons. Quant ils étaient blessés, leur sang lui-même dissolvait les armures en sortant à gros flots noirs de la blessure.

Face à ce retournement de situation, Bardìn commanda à ses troupes de former un carré défensif. Il sut cependant qu’il n’y avait aucun espoir…

Puis, tout à coup, on entendit au loin de féroces cris de guerres accompagnés de forces insultes. Par Grungni, des insultes en khazalid ! C’étaient d’autres nains !

En effet, on voyait apparaître de nombreux tueur se diriger vers les combats en hurlant comme des déments, rendus fous par l’occasion de mourir qu’ils avaient failli perdre. Les combats redoublèrent d’intensité, et le chaos régna.

***

Finalement, le calme revint. Tous les trolls étaient morts, mais la troupe naine était en piteux état : sur la cinquantaine de membres partis, il en restait à peine une quinzaine, dont la plupart plus ou moins blessés. Gromrir avait reçu une grosses entaille au front, et Maître Brekal gisait, démembré par un troll furieux.

Quant aux tueurs tous avaient péri, accomplissant ainsi leur terrible destin. Enfin… pas tout à fait. Une chevelure rousse apparut bientôt dans le champ de vision de Bardìn.

« Pas une seule égratignure, rien ! grommela Drong. À croire que je suis maudit…

-Bon, répondit Bardìn, ce sera pas pour cette fois-ci. Que les autres reposent en paix.

-Ouais », reprit le dernier tueur, jetant un regard d’envie vers ses camarades au sol. « Les veinards » dit-il en donnant un coup de pied à l’un des cadavres.

J'ai pas pu m'empêcher de les faire survivre... :wink:

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Quele premier texte?

Le récit d'Udlig. Je pense qu'on peut encore l'améliorer, et je me sens en forme pour le refaire (avec ta permission bien entendu). Déjà, un "capitaine de 3ème joueur dépée", je pense pas que ça existe, vu qu'il doit y en avoir un régiment par province. Ensuite, on sait pas non plus de quelle province...

Sinon, j'avais pas envie de dire "ça c'est des trolls de pierre, ça des trolls machins et ça des trolls trucs", je préfère les décrire et laisser le lecteur deviner de qui il s'agit (en l'occurence, des trolls sauvages et des trolls nains).

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Recit d'Udlig, capitaine du 3ème régiment d'Epéistes de Bechafen (Ostermark)

Avant la bataille, nous étions cinq à six fois plus nombreux que les trolls qui nous faisaient face. Moi et ma compagnie, on s'est dit que ça serait facile de les battre. Tout commença bien, les trolls chargèrent, mais notre artillerie fit feu et causa de sérieuses pertes aux trolls. Pourtant, ils continuèrent. Puis, tout s'inversa.

En quelque secondes, la plupart des hommes de mon régiment mourut, brûlés vifs. J'aperçus derrière les lignes ennemies les responsables de ce carnage : deux trolls, pourtant pas plus imposants que les autres, et pourtant curieusement... terrifiants. Ils ne semblaient pas posséder cette stupidité qui était la marque de leurs congénères. Ces trolls-chamanes déversaient une pluie de feu sur nos lignes, jusqu'au moment où les deux armées se trouvèrent au contact.

On était arrivés au corps a corps. Les trolls envoyaient par dizaine nos troupes en l'air. Je n'aurais jamais pensé avoir aussi peur face à des trolls. Je vis à ma gauche la fin d'une compagnie de pistoliers en un balayage d'un tronc d'arbre. A ma droite... Que des morts, des mourants, et des trolls qui nous chargeaient. Là, je me rendis compte que nous étions l'une des derniers régiments de l'armée levée par le Baron Friedrich. J'ordonnais à mes hommes de former une tortue, afin de se protéger du mieux possible des attaques de ces monstres. Mes hommes et moi même savions très bien que nos chances de survie était infimes mais s'il fallait mourir, mieux valait que ce soit en héros plutôt qu'en lâches. Après... je me souviens plus de rien. Quand je ne me suis réveillé, j'étais entouré de cadavres.

Scor, correction Khorgrim

Que dites-vous de cette version relue et corrigée ?

Modifié par Khorgrim
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Pour le texte patrouille ds les montagnes, c'est vraiment pas mal, mais : IL FAUT PAS OUBLIER QU'ON EST DS UN LA TROLLS. Ben oui ça le fait le récit au début, la rencontre et tt, mais le combat OU ON VOIT VRAIMENT LES TROLLS ça fait 1/4 de l'histoire.

Donc franchement les récits y en a de plus en plus, faut deja les couper, alors parler DES TROLLS.

Vos recits iraient plus ds un LA nains ou de l'Empire.

L'histoire d'Uldig est idéale car courte et qu'elle parle beaucoup du combat.

Avant la bataille, on était cinq à six fois plus nombreux que les trolls qui nous faisaient face. Moi et ma compagnie, on s'est dit que ça serait facile de les battre. Ils avaient pas l'air tres malins, les yeux dans le vague autour de leur feu. Tout commença bien, les trolls chargèrent, mais notre artillerie fit feu et causa de sérieuses pertes aux créatures. Pourtant, ils continuèrent quand même. Puis, le ciel s'assombrit. Le feu des trolls commença a danser, s'élevant de plus en plus haut et semblant s'enrouler sur lui même. Alors les flammes se déchainèrent.

En quelque secondes, la plupart des hommes de mon régiment mourut, brûlés vifs. J'aperçus derrière les lignes ennemies les responsables de ce carnage : deux trolls, pourtant pas plus imposants que les autres, et pourtant curieusement... terrifiants. L'un avait le corps blanc et l'autre bleu pâle, et ils ne semblaient pas posséder cette stupidité qui était la marque de leurs congénères. Ces trolls-chamanes déversaient une pluie de feu sur nos lignes, jusqu'au moment où les deux armées se retrouvèrent au contact.

On était arrivé au corps a corps. Les trolls envoyaient par dizaine nos troupes en l'air. Je n'aurais jamais pensé avoir aussi peur face à des trolls. De près et en plein combat, il paraissait beaucoup plus effrayants et avaient perdu leur lenteur apparente.

Une immense forme s'éleva à ma gauche, et je vis la fin d'une compagnie de pistoliers, balayés par un tronc d'arbre. Un rapide coup d'oiel a ma droite... que des morts, des mourants, et des trolls qui nous chargeaient ou dévoraient les cadavres fumants. Là, je me rendis compte que nous étions l'une des derniers régiments de l'armée levée par le Baron Friedrich. Apres avoir repris mes esprits, j'ordonnais à mes hommes une formation défensive, afin de se protéger du mieux possible des attaques de ces monstres. Mes hommes et moi même savions très bien que nos chances de survie était infimes mais s'il fallait mourir, mieux valait que ce soit en héros plutôt qu'en lâches. J'étais au premier rang. Une massue m'effleura, et je ripostais de ma longue épée sur le flanc d'un troll visqueux qui sentaient le poisson. Un rocher s'écrasa a mes cotés, me faisant trébucher. Le temps sembla se ralentir, les bruits paraissaient si loin ... Ma tete heurta lze sol, et une petite créature mordant frénétiquement Blad m'apparut. Après... je me souviens plus de rien. Quand je ne me suis réveillé, j'étais entouré de cadavres. Une caravane me récupéra apres deux jours d'errance et me laissa ici. Alors les gars, si vous voyez un jour un troll, y a plus que vos jambes pour courrir ...

Voila une nouvelle amélioration, qu'en dites vous ?

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Je pense que c'est encore mieux. Je verrais peut-être "alors l'enfer se déchaîna" au lieu de "les flammes"...

Pour le texte patrouille ds les montagnes, c'est vraiment pas mal, mais : IL FAUT PAS OUBLIER QU'ON EST DS UN LA TROLLS. Ben oui ça le fait le récit au début, la rencontre et tt, mais le combat OU ON VOIT VRAIMENT LES TROLLS ça fait 1/4 de l'histoire.

Oui, c'est ce que je m'étais dit... J'avais essayé de coller quelques descriptions des trolls par les nains (le dialogue entre Drong et Bardìn), mais on en parle pas beaucoup quand même. Je vais raccourcir.

EDIT : version corrigée :

Patrouille dans les montagnes

Le troll déambulait sans but dans la clairière. Dans sa main gauche se trouvait les restes d’un chevreuil, sans doute tué par un autre prédateur : les trolls sont si stupides que coordonner les deux bras passait chez eux pour un exercice intellectuel compliqué. Alors chasser…

La créature marcha vers le ruisseau, sans se soucier des branches basses qu’il cassait avec autant de facilité qu’un tank à vapeur écrase un snotling. Il s’arrêta un instant, l’œil vide et la bave aux lèvres.

Puis sa tête explosa.

***

Bardìn le Sanglier tapota affectueusement le fût de la machine.

« Finalement, c’était pas une si mauvaise idée que ça d’avoir emmené ce canon ».

Il se retourna vers son groupe pour donner ses ordres.

« Gromrir, dit-il à son second, dit aux gars de ranger leur barda, on repart. Cinq nains en éclaireurs, espacés de vingt pas chacun. Maître Brekal, dit-il en se tournant vers l‘Ingénieur qui les accompagnait, prenez le nombre nécessaire pour porter Drengi Trollaz.

-Espérons que son nom nous portera chance, lui répondit celui-ci. »

Bardìn acquiesça.

« J’espère surtout que ses boulets enflammés nous porterons chance… »

Puis il chargea son arbalète et se mit à la tête de ses rangers. Lorsqu’ils furent prêts, ils se mirent en route.

***

Un hululement retentit sur les hauteurs. Bardìn répondit à l’appel. Quelques secondes plus tard, les éclaireurs, Gromrir en tête, vinrent faire leur rapport.

« Alors ? dit le chef de l’expédition.

-On a trouvé un camp un peu plus haut, chef, lui répondit Gromrir. J’ai laissé deux gars là-bas pour les surveiller.

-Leur nombre ? demanda Bardìn.

-Six trolls de pierre, plus une dizaine de jeunes.

-C’est loin ?

-On devrait y être en milieu de journée.

-Parfait, reprit son chef, retournes-y, et ouvre nous la marche.

-De suite, chef. » Le vieux montagnard rajusta son tromblon sur son épaule et reprit la tête de la colonne.

***

Le camp troll se trouvait en contrebas d’un escarpement rocheux, et était cerné d’un côté par un torrent de montagne. Bardìn mit ses gars en position. Puis ils attendirent.

L’attente fut longue. Chaque minute sembla s’étirer à l’infini, tandis qu’ils attendaient que l’après-midi soit à son plus fort pour frapper. Les nains, nerveux, vérifiaient constamment leurs armes et se lançaient des regards d’impatience.

Enfin le signal arriva.

« Feu à volonté ! »

Aussitôt, des dizaines de carreaux enflammés jaillirent du ciel pour s’abattre sur le camp. Le canon donna de la voix, et un boulet incandescent traversa l’espace pour faucher l’une des créatures.

Les trolls, rendus léthargiques par la chaleur, étaient désemparés –si tant est qu’on puisse appliquer ce terme à des créatures si fortes qu’elles pourraient soulever un char équipage compris à bouts de bras, mais si stupides qu’elles se demandent toujours où est le restaurant le plus proche.

Une fois que la plupart des opposants furent mis hors de combat, Bardìn intima à ses troupes l’ordre d’attaque.

« Chargez ! »

Les nains dégainèrent alors leurs haches et leurs marteaux, se saisirent de leurs boucliers, et traversèrent en courant l’espace qui les séparait encore de leurs adversaires. Évitant autant que possible leurs attaques, ils se mettaient à plusieurs en leur tournant autour en leur délivrant des séries de coups meurtriers.

Bardìn était confiant. Faisant tournoyer sa hache, il s’occupait de l’un des trolls en même temps que cinq gars. Abattant son arme à plusieurs reprises sur le dos, le ventre ou les jambes de la créature, il vit plus loin Gromrir s’occuper des marmots, son marteau les fauchant les uns après les autres, tandis que Maître Brekal avait sorti ses pistolets et faisait feu à bout portant.

Malgré leur nombre réduit et leur stupidité proverbiale, les trolls résistaient cependant. Ils étaient plus nombreux qu’il ne l’avait cru. De plus, Bardìn commença à entendre des cris de panique à l’arrière de ses troupes. Puis, soudain, d’autres trolls apparurent dans leur dos.

Ils étaient différents des autres. Certains étaient plus petits, plus chétifs, mais semblaient animés d’une vigueur qui faisait généralement défauts à leurs semblables. Quant aux autres, ils étaient bien plus gros, et littéralement enragés, attaquant même parfois leurs propres compagnons. Quant ils étaient blessés, leur sang lui-même dissolvait les armures en sortant à gros flots noirs de la blessure.

Face à ce retournement de situation, Bardìn commanda à ses troupes de former un carré défensif. Il sut cependant qu’il n’y avait aucun espoir…

***

Le chaos régnait. Bardìn se battait comme un lion. Réduits à une vingtaine de nains valides, ses troupes combattaient dos à dos et mourraient côte à côte. Les trolls, rendus confiants par leurs renforts, se battaient sans se soucier des pertes. Bardìn se rendit compte que certains ignoraient purement et simplement les blessures qu’ils subissaient, et tous se souciaient autant des torches que portaient quelques uns de leurs adversaires comme d’un moucheron sur leurs bottes (si seulement ils avaient eu des bottes). Il comprit pourquoi un peu plus tard : l’un des trolls lui-même portait une branche enflammée –comment avait-il pu se la procurer ?!- à la main, et en distribuait des coups à tous ceux qui faisaient mine de quitter le combat. Très étrange…

Un troll encore plus gros que la moyenne asséna un coup si fort qu’un nain fut littéralement écrasé sur le sol, tirant Bardìn de sa rêverie. Maugréant, il ordonna à ses troupes de serrer les dents et les rangs en attendant leur fin.

***

Tout à coup, on entendit au loin de féroces cris de guerres accompagnés de forces insultes. Par Grungni, des insultes en khazalid ! C’étaient d’autres nains !

En effet, on voyait apparaître de nombreux tueur se diriger vers les combats en hurlant comme des déments, rendus fous par l’occasion de mourir qu’ils avaient failli perdre. Les combats redoublèrent d’intensité.

***

Finalement, le calme revint. Tous les trolls étaient morts, mais la troupe naine était en piteux état : sur la cinquantaine de membres partis, il en restait à peine quelques uns.

Quant aux tueurs tous avaient péri, accomplissant ainsi leur terrible destin. Enfin… pas tout à fait. Une chevelure rousse apparut bientôt dans le champ de vision de Bardìn.

« Pas une seule égratignure, rien ! grommela-t-il. À croire que je suis maudit…

-Drong, dit en souriant Bardìn, ça fait longtemps que je t’avais pas vu. Je me demandais même si t’y étais pas finalement passé…

-Moi, non. Eux, oui, fit-il en montrant avec mépris les autres tueurs.

-Bah, répondit Bardìn, ce sera pas pour cette fois-ci. Que les autres reposent en paix.

-Ouais », reprit le dernier tueur, jetant un regard d’envie vers ses camarades au sol. « Les veinards » dit-il en donnant un coup de pied à l’un des cadavres.

Modifié par Khorgrim
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C'est deja mieux, meme si j'ai l'impression qu'il encore plus gd qu'avant :innocent: !

Pour l'enfer ok.

Pour patrouille on parle plus d'eux mais je le trouve encore un poil trop long.

Que dis tu de ça ?

Patrouille dans les montagnes

Le troll déambulait sans but dans la clairière. Dans sa main gauche se trouvait les restes d’un chevreuil, sans doute tué par un autre prédateur : les trolls sont si stupides que coordonner les deux bras passait chez eux pour un exercice intellectuel compliqué. Alors chasser…

La créature marcha vers le ruisseau, sans se soucier des branches basses qu’il cassait sans même s'en apercevoir. Il s’arrêta un instant, l’œil vide et la bave aux lèvres.

Puis sa tête explosa.

Bardìn le Sanglier tapota affectueusement le fût de la machine. " Finalement, c’était pas une si mauvaise idée que ça d’avoir emmené ce canon ", pensa t il. Il se touna vers son groupe de rangers.

" Gromrir, dit-il à son second, dit aux gars de ranger leur barda, on rejoint le groupe de Trikki ".

A ses cotés, leur ingénieur Maitre Brékal coordonnait deja le transport du corps de Drengi Trollaz.

Reposant son arbalète sur son épaule, il se mit à la tête de ses rangers, le regard tourné vers les sommets. Ils leur faudraient tuer encore plusieurs trolls puis des mois de travail pour pouvoir créer la rune de régénération ...

Le camp troll se trouvait en contrebas d’un escarpement rocheux, et était cerné d’un côté par un torrent de montagne. Plusieurs trolls de pierre d'apres Gromrir, et plus d'une dizaine de jeunes trolls. Bardìn mit ses gars en position. Puis ils attendirent.

L’attente fut longue. Chaque minute sembla s’étirer à l’infini, tandis qu’ils attendaient que l’après-midi soit à son plus fort pour frapper. Les nains, nerveux, vérifiaient constamment leurs armes et se lançaient des regards d’impatience. Ces montagnes étaient si epaisses, qu'on ne savait jamais ce qui nous entouré a plus d'une vingtaine de mètres.

Enfin, Trikki lança le signal.

« Feu à volonté ! »

Aussitôt, des dizaines de carreaux enflammés jaillirent du ciel pour s’abattre sur le camp. Le canon donna de la voix, et un boulet incandescent traversa la clairière pour faucher l’une des créatures.

Voila je continuerai apres, j'ai enlevé pas mal de trucs qui te tenez p-e (?) a coeur, mais c'est juste ma vision. On pourra mixer ^^.

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Moi je suis d'accord niveau longueur des textes, Scor a montré la voie avec le récit d'Uldig et le texte sur l'énorme troll, des petites histoires comme ça, qui mettent dans l'ambiance, sont très bien pour occuper 1/2, 1/3 ou 1/4 de page, ça permet de couper la monotonie des règles notamment.

Et sinon comme je l'ai précisé c'est juste mon idée du récit, faut pas se vexer parce qu'on dit ce qu'on aurait plutot vu

Ben rien ne t'empêche d'écrire ton propre texte , au pire on choisira entre les deux à la fin. :innocent:

Ah bah ça doit pas etre mon idée, moi je dis juste que les conversations entre potos nains ou autre ça prend justement la place en trop. Les trolls avec le role principal c'est impossible deja, je suis d'acc que le "héros" doit etre d'une autre race, mais étant ds un LA trolls on doit pas s'attarder sur ce qui parle pas des trolls.

Oui mais ça voudra donc dire qu'on doit se contenter des combats quoi...assez limité. Les conversations n'ont aucun rapport direct avec les trolls mais regardez aussi d'un point de vue littéraire quoi, elles rendent le récit plus vivant, plus riche et intéressant. On ne peut pas juste couper tout ce qui ne touche pas aux trolls, ça nous fera une floppée de récits semblables, ininteressants et qui ne valent rien en tant que tels, juste du remplissage quoi.

Les récits courts sont nécessaires. Ils sont plus difficiles à écrire, aussi, c'est sûr. Mais juste supprimer tout ce qui fait le charme d'un texte pour raccourcir, c'est pas la solution.

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On ze road again... :innocent:

Patrouille dans les montagnes

Le troll déambulait sans but dans la clairière. Dans sa main gauche se trouvaient les restes d’un chevreuil, sans doute tué par un autre prédateur : les trolls sont si stupides que coordonner les deux bras passait chez eux pour un exercice intellectuel compliqué. Alors chasser…

La créature marcha vers le ruisseau, sans se soucier des branches basses qu’il cassait sans m^me s’en apercevoir. Il s’arrêta un instant, l’œil vide et la bave aux lèvres.

Puis sa tête explosa.

***

Bardìn le Sanglier tapota affectueusement le fût de la machine.

« Finalement, c’était pas une si mauvaise idée que ça d’avoir emmené ce canon ».

Il se retourna vers son groupe pour donner ses ordres.

« Gromrir, dit-il à son second, dit aux gars de ranger leur barda, on repart. Cinq nains en éclaireurs, espacés de vingt pas chacun. »

Un peu plus loin, Maître Brekal, l’ingénieur, prenait 4 hommes pour porter le canon.

Bardìn chargea son arbalète et se mit à la tête de ses rangers. Puis ils se mirent en route.

***

Un hululement retentit sur les hauteurs. Bardìn répondit à l’appel. Quelques secondes plus tard, les éclaireurs, Gromrir en tête, vinrent faire leur rapport.

« Alors ? dit le chef de l’expédition.

-On a trouvé un camp un peu plus haut, chef, lui répondit Gromrir. J’ai laissé deux gars là-bas pour les surveiller.

-Parfait, retournes-y, et ouvre nous la marche.

-De suite, chef. » Le vieux montagnard rajusta son tromblon sur son épaule et reprit la tête de la colonne.

***

Le camp troll se trouvait en contrebas d’un escarpement rocheux, et était cerné d’un côté par un torrent de montagne. On y voyait quelques trolls manger, se battre, ou rester sur place.

Bardìn mit ses gars en position. Puis ils attendirent.

L’attente fut longue. Chaque minute sembla s’étirer à l’infini, tandis qu’ils attendaient que l’après-midi soit à son plus fort pour frapper. Les nains, nerveux, vérifiaient constamment leurs armes et se lançaient des regards d’impatience.

Enfin le signal arriva.

« Feu à volonté ! »

Aussitôt, des dizaines de carreaux enflammés jaillirent du ciel pour s’abattre sur le camp. Le canon donna de la voix, et un boulet incandescent traversa l’espace pour faucher l’une des créatures.

Une fois que la plupart des opposants furent mis hors de combat, Bardìn intima à ses troupes l’ordre d’attaque.

« Chargez ! »

Les nains dégainèrent alors leurs haches et leurs marteaux, se saisirent de leurs boucliers, et traversèrent en courant l’espace qui les séparait encore de leurs adversaires. Évitant autant que possible leurs attaques, ils se mettaient à plusieurs en leur tournant autour en leur délivrant des séries de coups meurtriers.

Cependant, malgré leur nombre réduit et leur stupidité proverbiale, les trolls résistaient. Ils étaient plus nombreux que Bardìn ne l’avait cru. De plus, il commençait à entendre des cris de panique à l’arrière de ses troupes.

Soudain, d’autres trolls apparurent dans leur dos.

Ils étaient différents des autres. Certains étaient plus petits, plus chétifs, mais semblaient animés d’une vigueur qui faisait généralement défauts à leurs semblables. Quant aux autres, ils étaient bien plus gros, et littéralement enragés, attaquant même parfois leurs propres compagnons. Quant ils étaient blessés, leur sang lui-même dissolvait les armures en sortant à gros flots noirs de la blessure.

Face à ce retournement de situation, Bardìn commanda à ses troupes de former un carré défensif. Il sut cependant qu’il n’y avait aucun espoir…

***

Le chaos régnait. Bardìn se battait comme un lion. Réduits à une vingtaine de nains valides, ses troupes combattaient dos à dos et mourraient côte à côte. Les trolls, rendus confiants par leurs renforts, se battaient sans se soucier des pertes. Bardìn se rendit compte que certains ignoraient purement et simplement les blessures qu’ils subissaient, et tous se souciaient autant des torches que portaient quelques uns de leurs adversaires comme d’un moucheron sur leurs bottes (si seulement ils avaient eu des bottes). Il comprit pourquoi un peu plus tard : l’un des trolls lui-même portait une branche enflammée –comment avait-il pu se la procurer ?!- à la main, et en distribuait des coups à tous ceux qui faisaient mine de quitter le combat. Très étrange…

Un troll encore plus gros que la moyenne asséna un coup si fort qu’un nain fut littéralement écrasé sur le sol, tirant Bardìn de sa rêverie. Maugréant, il ordonna à ses troupes de serrer les dents et les rangs en attendant leur fin.

***

Tout à coup, on entendit au loin de féroces cris de guerres accompagnés de forces insultes. Par Grungni, des insultes en khazalid ! C’étaient d’autres nains !

En effet, on voyait apparaître de nombreux tueur se diriger vers les combats en hurlant comme des déments, rendus fous par l’occasion de mourir qu’ils avaient failli perdre. Les combats redoublèrent d’intensité.

***

Finalement, le calme revint. Tous les trolls étaient morts, mais la troupe naine était en piteux état : sur la cinquantaine de membres partis, il en restait à peine quelques uns.

Quant aux tueurs tous avaient péri, accomplissant ainsi leur terrible destin. Enfin… pas tout à fait. Une chevelure rousse apparut bientôt dans le champ de vision de Bardìn.

« Pas une seule égratignure, rien ! grommela-t-il. À croire que je suis maudit…

-Drong, dit en souriant Bardìn, ça fait longtemps que je t’avais pas vu. Je me demandais même si t’y étais pas finalement passé…

-Moi, non. Eux, oui, fit-il en montrant avec mépris les autres tueurs.

-Bah, répondit Bardìn, ce sera pas pour cette fois-ci. Que les autres reposent en paix.

-Ouais », reprit le dernier tueur, jetant un regard d’envie vers ses camarades au sol. « Les veinards » dit-il en donnant un coup de pied à l’un des cadavres.

Là, honnêtement, j'ai sabré tout ce que je pouvais qui était pas sur les trolls. J'peux pas faire mieux...

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Je me permets d'ajouter un petit texte à la collection. Dans l'optique "récit court" hein.

Fyriel traquait la bête depuis des heures. Dès que le torog s’était approché de l’orée de la forêt sacrée, il était condamné, mais, incapable de mesurer l’étendue du danger, il s’enfonçait au coeur de la forêt, dans une course vers la mort. Le Gardien des Sentiers l’avait aperçu immédiatement et le poursuivait depuis, sautant lestement d’un arbre à un autre. Même s’il fermait ses yeux pour ne pas voir le corps puissant de la créature à la peau rugueuse, couverte de stries brunes et d’excroissances semblables à du lichen, même s’il portait les mains à ses oreilles pour ne pas entendre ses rugissements ignobles, Fyriel pouvait tout de même sentir sa présence. Les arbres tremblaient d’indignation lorsque le monstre martelait de ses pas pesants le sol sacré. L’asraï sentait les esprits emprisonnés dans les troncs palpiter, se tordre de haine millénaire à l’encontre de tout être vivant. Il perçut une volonté de s’abreuver du sang de l’être impur, un désir irrépressible et impérieux de détruire l’engeance chaotique, cette insulte faite à la nature. Fyriel sût qu’il devait agir immédiatement.

Il devança le torog en quelques sauts adroits et se mit en position sur une branche surplombant le sentier. Lorsqu’il banda son arc, le temps parût s’arrêter. Un silence inhabituel tomba sur la clairière, les arbres se figèrent dans l’attente et même l’air parût devenir épais et immobile. Le monde devint flou et indistinct aux yeux de Fyriel, seule sa flèche se détachait nettement, entourée d’un halo étincelant que l’elfe devinait plus qu’il ne le voyait. Le Gardien des Sentiers comprit ce qu’il devait faire, et lâcha la corde, sans viser. La flèche partit tel un éclair éblouissant. Un frisson surnaturel sembla parcourir les arbres, puis tout redevint normal. Les feuilles bruissaient dans la légère brise, et le troll gisait sur le sol. La flèche était enfoncée jusqu’à l’empennage dans son oeuil gauche.

Fyriel sauta à terre et s’approcha du cadavre. Pas de doute, la bête était morte. Il retira la flèche, libérant un flot de pus nauséabond, l’essuya avec précaution et la remit dans le carquois. Puis il dégaina un poignard pour effectuer les scarifications rituelles. Mais lorsqu’il se pencha sur le corps, une main griffue agrippa son poignet. L’Asrai, abasourdi, laissa tomber son arme et hurla de douleur. Avant qu’il n’ait pû esquisser un geste, l’autre patte le saisit par le cou. La dernière chose que Fyriel vit fut la paupière gauche du troll, qui s’ouvrit brusquement, laissant voir un oeil jaunâtre, globuleux et inexpressif. Puis le troll le décapita.

La terre d’Athel Loren avait eu son lot de sang.

Modifié par Turgon
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Dietrich suivait la piste depuis plusieurs lieues. Aussi simple à suivre que s'il était tracé à la peinture rouge : le troll avançait en ligne droite, sans se soucier du sous-bois qu'il piétinait. S'étant arrêté pour se reposer quelque peu, le patrouilleur remonta sur son cheval et continua d'avancer.

Il n'eut pas à attendre longtemps : de plus en plus fraîches à mesure qu'il rattrapait sa proie, les traces aboutissaient à une clairière où il s'était arrêté.

Gros, laid, bête, puissant, il présentait toutes les caractéristiques du troll typique. Il restait immobile, sans rien faire d'autre que baver abondamment.

Mettant pied à terre, Dietrich arma son arbalète. Cependant, il dut être entendu, car le troll, sortant de sa torpeur, se reourna et le chargea. Il tint cependant fermement sur ses pieds et visa soigneusement.

Le trait partit. Il atteignit le troll à l'oeil droit NdlR : :clap::whistling: ). Celui ci s'effondra et ne bougea plus.

Dietrich s’approcha du cadavre. Pas de doute, la bête était morte. Il retira le carreau, libérant un flot de pus nauséabond, l’essuya avec précaution et la remit dans le carquois. Puis il dégaina un poignard pour ramener la preuve de son travail. Mais lorsqu’il se pencha sur le corps, une main griffue agrippa son poignet. Le patrouilleur, abasourdi, laissa tomber son arme et hurla de douleur. Avant qu’il n’ait pû esquisser un geste, l’autre patte le saisit par le cou. La dernière chose que Dietrich vit fut la paupière droite du troll, qui s’ouvrit brusquement, laissant voir un oeil jaunâtre, globuleux et inexpressif. Puis le troll le décapita.

J'ai fait exprès de prendre presque mot pour mot la dernière partie du texte. :P On pourra mettre les deux l'un en face de l'autre, sur deux pages...

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