histoire d'ork

[raukoras]

Bembp : Yéti qui pour une fois regrette d'avoir des gros doigts.... c'est petit un clavier de eeepc

Oh oui.

Moi je souffre sur un Kohjinsha ( mon séjour au Japon me ruine en matos électronique ), certaines touches sont assez récalcitrantes.

oui je sais je fais de la pub mais je l'aimheu.. pi je pourrais ecrire dans le bus maintenant.

Pour foutre dans le sac, et taper du texte quand t'es dans le train, ya pas mieux que ces machins-là ( mon APN est plus lourd que le portable )

Mais ma femme le déteste, et c'est hard de se faire au petit écran au début.

[Seth]

Super cette histoire. J'ai vraiment bien du plaisir. Le côté enfantin des orks ressort à merveiller, et ce texte me donne envie de rejouer à fallout (très bon jeu recommandé à tous). O boulot mon gars, j'veux voir la suite d't'on reçit pask il est quand même vachement fendar'!

[bozboz]

Je te salut oh toi futur grand écrivaint de la Black Librérie, je trouve vraiment trés bien écrit un trés bon style tout est la rien a redire mais pas parfait a mon gout (il manque pour moi la description des perso leur physique en particulier) mis a part ceci RAS

[Palatinus]

Cette histoire elle continue ou pas?

Je dis ca juste parce que je viens de voir que le dernier épisode date du 8 mars...

Palatinus, qui attent égoïstement un autre épisode sans penser au temps pris sur la vie soliale de ce grand écrivain orkoïde.

[raukoras]

attent égoïstement un autre épisode sans penser au temps pris sur la vie soliale de ce grand écrivain orkoïde.

Un Yéti ? avec une vie sociale

Blague à part, avec ton nouveau ultra-portable, t'avais promis plus de textes....

Cases-nous un bout de Hrud dedans, si ça peut te motiver

En comparant nos vitesses d'écriture respectives, Starc sera passé colon avant que tes Orks ne revendent leurs bouts de métal pris sur le vaisseau

[bembp]

bon je me doutais bien que j'allais finir par me faire engueuler..... car OUI j'aie une vie sociale ( enfin en ce moment du moins.. )

Ce qui fait que en plus du concours de récit ( une belle vautre soi-dit en passant ) d'un chtiot coup de main au codex hrud et la peinture acharnée de mon armée verdatre (poussé par ems amis qui peignent plus vite et qui veulent voir du point!! ) ainsi qu'a mon boss qui en ce moment a décidé de pas me laisser ecrire tranquilou.... bahhh oui ça prends du temps.

Mais sous la pression de mon magnifique public (va zy c'est maintenant que tu jette des fleurs) bah j'ai pris le temsp de finir cet épisode qui va vous enerver ... héhéhé.

en effet c'est un episode assez long et ou peu de chose se passe. c'est une transition que j'avais envie de travailler un peu et qui annonce que du bon pour le prochain épisode ( qu'il va faloir que je prenne le temps de faire )

bon j'arrete de raconter ma vie ( le public : HOOOOOoooo.. ) mais c'est pour annoncer le lancement du prochain épisode ( le public : HAAAAAaaaaa )

PARTIE VIII : On é pa lé preums’

.

La douce lumière matinale, teintée de rose par la roche environnante, se réfléchit sur les crocs brillants de bave du boss qui écume de rage.

-« Lé boyz! On fonss ‘ dans l’tas et on en fai d’la puré ! Crie-t-il.

- OUAIIIIIS ! Répondent en cœur les orks.

- Heu… Boss. Dit timidement Garh’Zed. Si on meur tous, on aura pas eu le vésso. Et si on a pas l’vésso bah lé zot band elle von s’fout’ de not' gueul'.

- Ha … oué… Lé boyz ! On fonss’, on chop le vésso, et apré on va vouar lé mutoss et on en fai d’la puré !

-OUAIIIIIS !

- Sa te va mieu kom sa ?

- Oué j’trouv sa mieu. » Réponds le vieil ork. Puis, après un temps de réflexion : « Heuu… non non non ! Si on krev tous sa sert a rien d’avoar le vésso.

- Ha… Oué… Cé pa fô. Bon. Lé boyz ! On va chopé l’vésso on verra l’rest pluss tar !

-OUAIIIIIS ! » Reprennent les combattants, leur cri a peine couvert par le rugissement des moteurs poussés a fond pour le démarrage.

Profitant de la fraîcheur de l’air matinal pour s’assurer que leurs véhicules crachent toujours autant de fumée noire et huileuse, les orks foncent le long de la falaise pour rejoindre l’autre coté du cirque en éveillant le moins possible l’attention des mutants. Effort bien inutile car, dans l’air immobile, un nuage dense et poussiéreux indique clairement le chemin qu’ils ont emprunté.

De la fosse sortent toute sortes de bruits écœurants. Des cris gutturaux de joie, de souffrance, ou de rage. Des claquements secs qui évoquent des os que l’on casse a coup de pierre. Ainsi que d’horribles bruits de repas aux plats innommables, qui rappellent douloureusement aux orks qu’ils n’ont pas eu de petit déjeuner.

En passant une petite butte, Ghrimrok s’aperçoit que sa bande roule dans un gigantesque sillon, sans doute laissé par l’astronef lors de son atterrissage catastrophique. En effet, bien qu’érodé par le vent depuis des lustres, la tranchée reste gigantesque. Une dizaine de trukks auraient pu rouler de front dedans. Le boss tourne les yeux vers son objectif. L’immense masse de métal, de forme vaguement ovoïde, semble être entré en collision avec une gigantesque structure polygonale, elle-même incrustée dans la falaise. Au pied de ces titanesques ouvrages, se trouve un petit groupe de constructions, certaines faites de pierres d’autres de tôles, qui paraissent tellement insignifiantes a coté de telles promesses de butin que Ghrimrok faillit ne pas les voir.

Mais après tant de jours à dormir sous la tente, avoir un toit au dessus de la tête ne peut pas faire de mal.

Quelques longues minutes de cheminement bruyant et polluant plus tard, la petite bande de peaux-vertes atteint enfin ces bâtiments qui sont entourés des restes d’un mur fait de pierre et de morceaux de métal tordu. Les impacts, les trous et la disposition des éléments montrent clairement que les précédents occupants ont eu à se battre… Les véhicules passent un a un par la porte dont les battants d’acier, disloqués, gisent au sol, arrachés de leur gonds.

Le chef ork descends de sa moto et se dirige à grands pas vers un bâtiment de béton sans étage, aux formes polygonales, pendant que les boyz vont garer leurs engins dans un hangar tout proche. Derrière le hangar, des morceaux de béton noircis et des poutrelles de métal tordu sortent du sol calciné. Les restes torturés de cuves et de bobines de fil de cuivre sont éparpillés sur le sol. Ce bâtiment servait à alimenter le complexe en énergie. Du moins avant son explosion. Mais les orks n’ont pas les capacités de déduire cela. Et s’en moquent éperduement. Ils préfèrent largement partir dans toutes les direction a la recherche d’une quelconque richesse ou de quelque chose a manger.

Le boss ork pénètre dans le bunker a moitié enterré, du toit duquel de longues tiges de métal et de matériaux composites s’élèvent, son vieux lieutenant sur les talons. Derrière eux, les boyz continuent leurs explorations, les grots crient et couinent en déchargeant le matériel, et Korb observe les plaques d’acier défoncées du mur, son esprit dérangé préparant on ne sait quel projet fantasque et dangereux.

Bien qu’il l'ai caché à toute sa bande, Ghrimrok est troublé. Ils ne sont pas les premiers à venir ici. Ces créatures devaient être menues. Les deux orks sont obligés de se baisser pour passer les portes de la bâtisse. Les salles près de l’entrée sont constellées des restes de tables et de lits. Quelques râteliers pendent encore aux murs. Au fond, les portes et couloirs mènent à de longues pièces garnies de plans de travail immenses et des morceaux hétéroclites de verre, de pièces métalliques complexes, et de pierres sur lesquelles apparaissent des signes étranges.

Pas d’armes, pas de nourriture… les orks retournent a l’entrée et explorent les couloirs les uns après les autres.

-« Chèf ! Matté sa ! » Piaille Loumz, un grot que Ghrimrok a pris a son service personnel après que la misérable créature l’ai aidé lors du combat contre les mutants. Le petit orkoïde, accroché à l’épaulette du boss, le prévenait de toute attaque venant de derrière lui. Ainsi, Loumz a atteint le sommet de l’échelle sociale des grot, bénéficiant de la popularité et de la protection de son maître.

Le boss suit du regard la direction indiquée par le petit doigt maigre. Le sol de l’un des couloirs est couvert d'ossements déformés, que jamais la nature n’aurait pu créer. Plus les orks avancent dans le couloir, réduisant en miette les os à grands coups de godillots de métal, plus les ossements sont nombreux. Arrivés dans la salle, de nouveaux squelettes se mélangent a ceux du couloir. Plus petits, plus naturel, plus blancs… certainement ceux des précédents occupants, qui ont tenu ici leur dernier carré face a la marrée destructrice des mutants.

Les deux officiers ouvrent les armoires de la salle a grands coups de kikoup’, sous les encouragements suraigus du grot. Elles sont emplies de munitions, dont l’état d’oxydation est encore loin de ce qu’un ork trouverait inutilisable.

-« Sa m’rassur’. Dit le boss plus pour lui-même que pour son compagnon. Cété dé gars civilizé. Ils feuzai la guerre !

- Oué. Cété ptet même des zennemi valables. Mé y son dja morts. Sé tro dommaj’. »

Éblouis par le soleil matinal, les deux gros orks sortent du bunker et vont vérifier les activités des autres peaux-vertes. Zagor vient faire un rapport : les boyz n’ont trouvé personne, juste des débris et du matériel hétéroclite dispersé un peu partout. Le seul élément intéressant est une excavation contre le flanc du vaisseau. Apparemment, les précédents locataires étaient, eux aussi, venus pour le vaisseau. Les officiers se dirigent vers le site de fouilles pour voir ce qu’il en est.

Korb est la. Une torche au plasma avec une buse de découpe a la main. Lui et ses grots bidouilleurs favoris tentent, à grands coups de krameur, de découper l’épaisse paroi métallique. Derrière eux, les boys on fini d’assouvir leur curiosité et se préparent avec entrain a assouvir un autre besoin. Des grots et des squigs sont embrochés et rotissent lentement au dessus d’un petit feu. Des tonnelets de bière sont ouverts. Et Ghrimrok se dit qu’il est plus que temps de s’occuper du grand vide intérieur qui le ronge. Au niveau de l’estomac.

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Toute la matinée a passé et la troisième lune vient a peine de disparaître. Le soleil lèche de ses rayons brûlants la pierre et l’acier. Il fait une chaleur épouvantable mais malgré tout les orks s’affairent. Tout ce qui est utilisable autour et dans les bâtiments est récupéré. Le reste, tout le reste, les boyz l’amènent à coté mékatrukk. Korb arrivera de toute façon à en faire quelque chose.

Se rappelant de l’activité du brikolo, Ghrimrok retourne à l’excavation et pose sa main sur l’épaule du jeune ork.

-« Alors !! Ya dé truc bien la d’dan ?

- Ha… Heuu… Salut boss ! Réponds timidement Korb, assez peu rassuré par la soudaine démonstration d’amitié de son Chef. Bah en fèt sé ‘achement épai c’truc la.

- Et pourkoua tu fai pas tou péter alor ?

- Bah on sé jamé… pouré yavoir dé truc bien juste derrière.

- Moué. Bon. Bouj’ toi l’derche ! J’ai pas envi d’atandr encore pour toucher le mago. »

En retournant vers les bâtiments, Ghrimrok se rends compte que c’est la deuxième fois en une journée qu’un de ses subalternes le contredit. De la part de Garh’Zed c’est tout juste tolérable. Alors un mioch’ comme Korb…

Pour la forme, le boss reviens sur ses pas et assène un magistral coup de poing sur l’arrière du crâne du brikolo. Satisfait, il retourne rejoindre le reste de la bande en fredonnant une joyeuse comptine de son enfance : « Lé zork son verts, les trukks sont rouj ‘… lé grots y crèv, au fond d’ma bouch’ !... ». Il chante au rythme des hurlements de Korb, qui s’est a moitié ouvert le bras en tombant sur son krameur, et rejoint des boyz qui se sont rassemblés à la porte de la « muraille » pour les enguirlander. Oser ne rien faire devant lui… ils doivent aimer les baffes.

-« Bah alor ! Kess vous fouté ?

- Rgardé chef. La bas. Pré du kaillou ki r’semble à la tet de Snass’. »

Se protégeant les yeux de l’éclat du soleil à son zénith, le boss regarde dans la direction indiquée par le combattant. A mi chemin entre le campement et la fosse, à coté d’un rocher ayant vaguement la forme d’une tête d’ork tronquée au niveau du crâne, des petites formes sombres bougent lentement. Des mutants.

Quelques dizaines de créature. Pas de quoi s’inquiéter, mais ce sont les seuls de leur engeance qui ont osé braver la lumière abrutissante pour assouvir leur curiosité primale. Ils sont attirés par l’inconnu, par la vie et le bruit. Ainsi que par l’odeur du méchoui de grots. Mais si autant de créatures ont été assez folles pour subir la brûlure de l’astre de jour, combien attendent leur heure dans les profondeurs sombres et humides de la fosse ?

-« Lé gars. Dit calmement Ghrimrok. Ce soir va falloir prouvé k’cé nous lé chef du koin…

- Oké boss ! Heuu… Ça veu dir’ k’yora d’la baston ?

- Oué ! Plin ! Lâche le gros ork dans un sourire. Alor on va lé zakeuillir kom ki fô. »

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Le boss retourne voir Korb, après avoir hurlé a sa bande de préparer les défenses. Les boyz, ne sachant pas du tout quoi faire mais ne voulant surtout pas contrarier leur chef, courent en tous sens. Ils déplacent du matériel d’un endroit à l’autre, en se fichant éperdument de ce qu’ils transportent ou de l’endroit où ils le posent.

Le jeune brikolo est dans son mékatrukk, en train de se visser une plaque de métal dans le bras. Il préfère largement sentir des vis pénétrer ses os que d’aller voir Maghuz pour soigner sa plaie. Mais en voyant le sang et le pus qui coule doucement de sous le morceau de tôle oxydée, Ghrimrok suppose que le jeune ork devra passer voir le médiko, tôt ou tard.

-« Bwahahaha. S’pèce de mioch’. Comme ça kan sa t’reprendra d’eum contredir, bah tu va oublier rapido.

- Oué boss… répond le jeune ork en baissant les yeux.

- Bon s’pa grav. On a un blèm. Et fau k’tu bosse.

Une flamme de folie et d'intérêt apparaît dans les yeux de Korb qui réponds :

- Ha oué ? Kesski fau fer ?

- Ben lé mutos von voulouar attaker. Bon on é dé orks donc s’pas un problem’. Mé les mutos cé kom les squigs. Sa s’mulplitie tré tré vite. Donc fau trouver un truc pour tous les faire peter direct dans la foss’.

- Cé ‘‘multipli’’, Boss.

Quelques coups de bottes en plus et pas mal de dents en moins plus tard, le brikolo reprends :

- Et vou foulé kekchoz de préfi, cheff ?

- Hmmm… Nou faudré un mégakanon pour tirer dan’l trou.

- Ve vé pa avoir affé de matoff, Cheff !

- Et l’coup dé squigs avec dé bombes. Tu peu po l’refair ?

- Ben… lé mutof vont bouffer les fquigs. Y pouron pas péter dans la foffe. Mé ve peu fabriquer une groffe bombe et kelkun va la pover dan la foffe.

- Moué… Je vé voir sa avec Garh’Zed. En attandan tu fonce au mur et tu meul’répare. »

Le brikolo apeuré pars ventre a terre vers les fortifications, une grosse boite a outils a la main, pendant que le boss rejoint son vieux compagnon. Ce dernier est en train de donner des ordres inutiles aux orks qui continuent a courir inutilement en tous sens car il ne sais pas plus qu’eux ce qu’il faut faire. Mais, comme tout bon ork, il assoit son autorité sur ceux qui lui sont inférieurs.

Ghrimrok arrive et le dérange alors qu’il passe un savon a Pimiz’ qui essaye, encore une fois, de paresser en utilisant son genou en fonte comme excuse.

-« Fau k’t’aille dan la fosse avec une grosse bombe pour faire péter tou lé mutos d’un coup. Y t’fau koi ?

- Hmm… y’m fau troi boys et sa ira.

- Oké. Tu sra prêt kan ?

- Si on veu pouvoir fer kekchoz fau pas kon s’fass voir. J’partirai au débu d’la nuit.

- Oké. Nou on s’bastonnera pendant s’temps la. Ça va être sympa. Allé va t’préparer ! »

Le gros peau-verte se retourne et s’en va, en quête d’un tonneau de bière de champignons a se boire, confortablement assis sur sa moto. A regarder les autres travailler.

Korb a pris la restauration des défenses en main. Il donne des ordres aux boyz, qui courent maintenant un peu moins inutilement dans tous les sens. Ils vont chercher des tôles, des pierres, des flings’, des munitions et plein d’autres choses que le brikolo leur demande. La peur de se retrouver éparpillés par une explosion est aussi motivante que la peur qu’on les orks face a leur boss. A tel point qu’un groupe de boyz est même en train de remettre les portes en place. Le bruit des travaux résonne contre les falaises tandis que trois orks, sous les ordres de Garh’Zed, se préparent pour leur équipée nocturne. Ghrimrok observe le ballet des boyz et des dizaines de grots qui les assistent, se demandant d’où peuvent bien sortir les misérables petits orkoïdes. Il termine son tonnelet de bière d’une longue lampée.

-« Pourkoua je m’intéresse a dé grots moua ? »

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Garh'Zed regarde les boyz que le boss lui a donné. Ce ne sont pas des flèches. Mais ils devraient faire l'affaire.

-« Lé gars ! Ce soir, pendant qu'lé zot y sfont lé mutoss qui viennent, nou on va aller dan la fosse pour tou fair' péter. Et si ça vous va pas cé pareil.

- Mé cé injust! On va s'ballader dan s'trou puant pendan k'lé aut y s'battent?

- Spèce de squig a une patte ! Tu croi k'euj louperai une baston pour une ballade ? Non ! On y va avec une bomb de Korb. Kom y disai eul'chef: ça va chier!

- Haaaa okééé. Disent les boyz en coeur, soudain interessés. Bon bah kess ki fau kon fass?

Fau qu'vou vou déguisez. Réponds le vieil ork. Fau pas kon s'fass vouar kan on va la bas. Et pensé a prendr vot matoss'. On par kan y kommensera a fair nuit. Zavé intérêt a etre la. Sinon c avek le boss que vou vou essplikeré. Allé barré vou!!

- Oké chef. Mé pourkoi fau pas konss fass vouare?

- Paski fau pas ke les mutos nous voient.

- Mé pourkoua? »

La seule réponse qu’obtient le boy est une série de coups de pieds dans son musculeux et nerveux fondement, administrés par le vieil ork hilare.

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Le soleil poursuit sa course dans le ciel de l'après midi alors que petit a petit, les orks parviennent a transformer l'amas de pierre et de métal en un mur défense utilisable. Les portes ont été remontées sur leurs gonds et soudées ensemble tandis qu'un assemblage précaire de poutrelles s'appuie dessus pour soutenir les deux postes de tir qui ont été assemblées au dessus des battants. De part et d'autre de ces tourelles, le mur s'étend jusqu'à la paroi rocheuse, quelque dizaines de mètres plus loin. Un frêle chemin de ronde a été fixé pour la circulation des orks le long de la muraille.

Korb est plutôt satisfait. Ce sont les premières fortifications qu'il met en oeuvre et elles devraient remplir leur office. Il aurait préféré ajouter des fosses remplies d'acide, des pieux et des mines, ainsi qu'une trappe permettant de lâcher des squigs dangereux sur l'ennemi... mais le temps et les moyens manquent. Et son bras qui n'en finit pas de suinter commence à le gêner sérieusement. Quelques instants auparavant, il avais glissé sur une flaque pus et de sang qu'il avait laissé. Tous les boys l'avaient vu et se moquent maintenant de lui.

Tandis que dans l’air fraîchissant du soir, quelques orks finissent d’amener des lance-roketts, gro’flings, krameurs et grenades sur la fortification, la plupart des combattants se détendent. Certains mangent des restes du méchoui de squigs, d’autres cuvent de la bière de champignons. Des parties de « Gomor », de « shoot dan’l snot » et de « squig au prisonniers » ont lieu de-ci de-la, et se terminent généralement dans de grandes bagarres qui font flotter une ambiance légère et festive sur le campement.

Seuls trois boyz ne sont pas à la fête. Ils se tiennent immobiles et droits, la tension dans leurs muscles augmentant au fur et a mesure de l’inspection du vieux Garh’Zed. L’officier passe en revue le camouflage des combattants qui doivent l’accompagner dans son opération nocturne.

Le premier ork, ayant compris que leur opération se déroulait de nuit, s’était couvert du sang d’un « Krilik » noir. Une variété de squig dont le sang est riche en pigment et sert à confectionner les peintures.

Entièrement couvert du sombre et poisseux liquide en train de sécher aux derniers rayons du soleil, l’ork se détend quand Garh’Zed lui montre enfin son assentiment quand a son déguisement.

Le second combattant s’est couvert le corps et le visage de bave de squig « loktit » avant de se rouler sur le sol. Ainsi couvert de poussière et de graviers, le peau-verte, qui n’a plus grand-chose de vert, se fond parfaitement dans les rochers. Le vieil ork passe devant lui avec un grognement appréciateur.

Puis il s’arrête devant le dernier ork qui a été dépêché a son service. Ce dernier sue a grosse gouttes et semble avoir du mal a garder son équilibre. Et pour cause, il s’est fixé, a l’aide de nombreuses cordes et ficelles, des morceaux de roches a ses habits et a même trouvé une pierre creuse a se mettre sur la tête comme un casque.

Garh’Zed, perplexe quand a l’efficacité de cet attirail, passe quelques instants a le ragarder sous les yeux paniqués du boy qui s’inquiete du silence de son supérieur.

-« Cé koi s’truc ?

- Baaah… Cé un kafloumaj’ Chef. Kom euk’vou avé dmandé chef.

- Hmmm… Oké cé vrai que j’tai pas dmandé pluss’ qu’un kamouflaj’. Mé j’te prévien, si tu traine ou k’tu fé pa ske j’te di, j’te fou dans un baril avec kifouett’. Cé clair ? »

Les hochements de tete frénétiques du boy rendu muet par une perspective aussi douloureuse suffisent a Garh’Zed qui conclut.

-« Bon j’veu vou vouare a coté de la muraille près du garaj’. On part dé que la muraille est pu éclairée. Zavé pas intéré a être en rtar ! »

************************************************

Les ombres s’étendent lentement dans le cirque de roche alors que l’œil rouge de l’énorme soleil de la planète se cache petit à petit derrière l’horizon. L’ombre de la falaise s’avance nonchalamment vers la position fortifiée des orks amenant avec elle les innombrables mutants qui se servent d’elle pour se protéger de la brûlure de la lumière tout en s’approchant de leur prochain repas. Dans le camp ork, seules les étincelles vert vif qui s’échappent du crâne de Tark trahissent la tension ambiante des orks qui attendent calmement que leur chef les envoie au combat.

Bembp : Bigfoot who hope you enjoyed

[Invité Acereth Na Psorn]

Ben, euh... Dakka Dakka Dakka WAAAGH! Bembp NaaNaff! Bembp Gog Ug Bossaz! eeuh.. Boss Ug Gogaz!

c'te transition est super, comme d'habitude, y'a du suspens, et on sent que ça va saigner!

Intéressant ce Loumz, pourquoi e serait-il pas le sujet d'une prochaine nouvelle?

Ben, inutile de dire qu'on attend le suite avec impatience!

[Palatinus]

Palatinus est content.

Palatinus trouve quand même que quelque chose est dommage...

Palatinus a faim!

Vive soit l'inventeur du squig!

[Invité Bloodyguard]

Super tu te sera fait désiré mais le texte est largement à la hauteur de ce que l'on attendait!

Le suspense est là et j'attends la suite avec impatience.

On veut du cadavre de mutant et l'explosion d'une grosse bombe ^^

Bloodyguard.

[raukoras]

Ah, le joies de la psychologie ork :

Et Ghrimrok se dit qu’il est plus que temps de s’occuper du grand vide intérieur qui le ronge.

Ca m'a tellement ému que je suis allé mangé après avoir lu cette phrase

De nouveau un très bon texte. Fendard comme il faut, et pas mal de pistes narratives initiées.

Un seul petit point négatif : le vaisseau, en creusant la Trace, il a dû faire une tranchée vachement plus grande qu'un simple sillon large pour dix trucks. On parle d'un Hulk qui s'est écrasé, hein.

Raukoras, content. Et qui en plus a trouvé le levier magique pour forcer Bempb a écrire !

[Invité Acereth Na Psorn]

Raukoras, content. Et qui en plus a trouvé le levier magique pour forcer Bempb a écrire !

C'est quoi ce levier???? Parce que là, je crois qu'on va en avoir sérieusement besoin, cette nouvelle ralentit...

si on prenait Bembp en hôtage?

On est en manque!

Ce forum manque d'orkitude!

Bembp! Envoie ch*** ton tyran de patron et écris!!!

[raukoras]

C'est quoi ce levier????

Bembp ? Beeeembp ?

...

Beeeeeeembp ? Tu m'entends ?

Ok.

Ca fait longtemps que j'ai rien lu sur les Hruds. Tu pourrais en inclure dans la suite de ton récit ?

Merci.

Raukoras, J-7 avant que le Bembp ne publie la suite B)

[bembp]

DOH!!!!

J-7??? Bon bah faut que j'arrete WoW , les filles , la boisson , les potes, la peinture et la cuisine... Dur :|

Plus sérieusement. Il y a plusieur trucs qui rentrent en compte. J'ai assez peu de temps a consacrer a cette partie qui , vu comme j'ai terminé la précédente, a interet a etre réussie . Donc je la travaille bien et longtemps . En clair ( sauf crise d'insomnie grave) ça attendra un piti peu quand meme.

Mais ne vous inquiétez pas, les gros verdâtres sont sur les rails et l'épisode va fleurer bon la poudre, le métal chauffé a blanc et le sang muté. ha oui et les champignons aussi

Et pour les hruds... heuuuu c'était carrément pas prévu dans la trame de base ( mais bon qui s'y interesse) . Pour le moment ya du mutos, et du mutos il y aura!!

Bembp : Yéti qui fait ce qu'il peut avec son petit corps.. Knif.. kniif... kniiiiiiiiif...

PS : Pi bon ya du taff pour que mon texte ne se transforme pas en Zugrub Oominfrid 2 le retour.

[raukoras]

Z'avez vu ?

On dit "Hrud" et pouf, le Bembp apparait. Comme par magie.

J'suis pas fort, hein !? B)

Ok, a moitie baleze, vu que la suite est pas pour tout de suite...

Raukoras, desole, clavier anglais, et pas moyen de le passer en francais

[Invité Acereth Na Psorn]

PS : Pi bon ya du taff pour que mon texte ne se transforme pas en Zugrub Oominfrid 2 le retour.

Ca me dit quelque chose, ce nom... J'crois l'avoir entendu dans une chanson de la FeuWeu...

C'est qui ce type vert?

[raukoras]

t'as son antologie qui traine quelques topics plus bas, dans cette section.

Si t'aime la mentalité ork V2, va voir

[Pasiphaé]

C'est le summum de l'art ork, la création du plus grand génis vert de chez smith d'en face, l'esprit full V2, le seul monde ork où les grechins ont fait plus que démineurs...

Pasiphaé, l'escargot rampe sur l'épée tronçonneuse...

...Il rampe, mais il s'en sort...

(Juste pour dire que non seulment c'est bien, mais en plus ya des références à mon film favorie)

Modifié le 21 mai 2008 par Pasiphaé

[bembp]

Méheuuuuu Pourkouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa??

Non! bon d'accord j'arrete. C'est clair ce sont des textes exeptionnels et je m'allonge platement dvant son auteur, je roule sur le dos et je remue la queue en jappant...

Je n'ai pas la prétention d'essayer de l'égaler ( meme chuck norris peut pas!!) mais je voualsi dire ne pas tomber dans une histoire avec le grand chef ork qui reigne d'une poigne de fer sur sa ville et sa planete ( un peu moins de poigne la) avec des lieutenants retors et tout et tout..

Vala

Bempb : Yéti qui se justifie ( et qui vous donne des faux espoirs Gnéhéhéhé )

[Pasiphaé]

Mais non mon poussin, tes textes sont plus que sympa !

D'autant plus que le style est pas exactement comparable, c'est pas le même humour...Et puis bon, c'est pas comme si le gus en question avait une entologie en 150 pages derrière lui heing...

Mais tu as tout à fait le potentielle pour le dépasser, faut juste que tu es plus d'expérience dans les pattes...

Pasiphaé, ne comparons pas ton humour et le tien, sa revient à comparer Zidane et Einstein : le deuxième est peut être très fort, mais je crois pas qu'il drible le premier...Pas le même domaine quoi.

P.S : et tu remarquera que certain respects plus le premier que l'inverse et d'autres le contraire....

Modifié le 21 mai 2008 par Pasiphaé

[Invité Chrono_Hal]

Non! bon d'accord j'arrete. C'est clair ce sont des textes exeptionnels et je m'allonge platement dvant son auteur, je roule sur le dos et je remue la queue en jappant...

Euh. Relève toi, tout le monde nous regarde.

Merci pour ces compliments en tous cas, dans un thread qui n'est même pas à moi. Mais que les histoires de Zugrub ne t'empêchent surtout pas d'écrire, je m'en voudrais. Si je puis me permettre une critique sur la forme, ne fais pas du "chat-speak" quand tu fais parler tes orks : cela n'apporte rien et rend la lecture fatigante à la longue. Je finis par zapper toutes les citations et c'est un poil nuisible à la compréhension du récit. Si tu veux faire dire "quelqu'un" à un ork, inutile de l'écrire "kelkun" simplement parce que c'est un ork qui parle. "Quelqu'un" s'entendrait exactement de la même façon si le mot était effectivement prononcé. L'ork parle, il n'écrit pas; c'est toi qui écris. Et le pire, c'est que ça doit être chiant d'écrire en faisant exprès de faire des fautes d'ortographe qui sont chiantes à lire ! (et qui donc compliquent le travail de relecture.) Il faut réserver l'usage de "l'écriture phonétique" aux cas ou cela retranscrit ce qu'on entendrait si l'ork parlait. Par exemple :

"On va faire un a-ppel d'of-fre," expliqua Zugrub.

Rufgob et Krubek se regardèrent.

"C'est quoi un appeldof, chef," demanda finalement Rufgob après avoir longuement hésité, se demandant s'il s'agissait d'une nouvelle idée farfelue comme seul Zugrub pouvait en avoir, du dernier concept piqué aux humains en date qu'il avait décidé de s'approprier ou d'un truc de Bad Moon soufflé par Zastrug. Aucune des trois possibilités ne paraissait plus séduisante qu'une autre.

"J'vous esplique," reprenait triomphalement Zugrub. "Vous m'dites chacun combien vous voulez pour vos flingues. Après vous mettez des dents dans une env'loppe. Et pendant qu'personne r'garde, vous m'filez vot' env'lope dans la poche. Et c'est à çui qu'a mis l'plus qu'j'achète les flingues. C'tout simple !"

"Faut qu'j'vous paye pour qu'vous m'ach'tiez mon matos ?" s'étrangla Krubek.

"C'est n'import' quoi !" brailla Rufgob.

est nettement plus lisible et agréable à lire que :

"J'vou zesplik," reprenait triomphalement Zugrub. "Vou m'dite chakun kombien vou voulé pour vo fling. Aprè vou mèté dé dan dan zune anvlop. é pandan k'perçone r'gard, vou m'filé vot anvlop dan la poch. é cé a sui ka mi lpluss kj'achèt lé fling. Stou simpl !"

"Fo kj'vou paye pour k'vou m'achtié mon matoss ?" s'étrangla Krubek.

"Cé nimportkoua !" brailla Rufgob.

Notez que le second texte n'est même pas plus court si l'idée est de gagner de la place. De toute façon, il ne s'agit pas de texter un pote mais de raconter une histoire.

Prononcé à voix haute par un ork, les deux textes paraitraient identiques. Or c'est exactement à cela que sert une citation dans un texte : à retranscrire ce qu'on entendrait si le personnage parlait, pour aider le lecteur à imaginer la scène plutôt que ne lui faire qu'une description de celle-ci comme dans :

Zugrub expliqua triomphalement qu'il s'agissait pour chacun de deux mekboyz d'annoncer leur prix pour les flingues avant de les inviter à le soudoyer par quelques dents dissimulées dans une enveloppe et discrètement glissées dans sa poche. Il poursuivit en promettant que celui qui aurait ainsi versé le pot de vin le plus élevé remporterait le marché. Krubek s'étrangla de rage en réalisant que cela revenait à payer un acheteur potentiel pour qu'il passe commande de la marchandise, ce qui défiait sa logique. Quant à Rufgob, il fit bruyamment remarquer que l'idée n'avait pas de sens.

Bon, pour faire simple : il ne faut PAS faire comme dans le White Dwarf. Faire comme dans le White Dwarf, c'est MAL.

Modifié le 22 mai 2008 par Chrono_Hal

[bembp]

Chouette un commentaire bien bien constructif . Et de the one mister 150 pages d'anthologie

Alors, a la lecture de ton commentaire je me suis refais tous les dialogues de mes (pauvres ^^) 37 pages word et c'est vrai que je déconne a pleins tubes. Au début j'essayais justement de faire de mes dialogues des choses bien ork sans tomber dans le msn-like (note que sur msn j'essaie de bien ecrire.). Mais petit a petit je me suis perdu dans les affres du chatspeak et sur la fin ça devient, c'est vrai, franchement pénible a lire.

Je vais donc corriger ça sur le prochain épisode ( Z'inquiétez pas j'y travaille...); Et si j'ai la motivation (haem..) je modifierai ça dans mes épisodes précédent.

Encore merci de ta remarque ( et de te pencher sur mon humble travail)

Bembp : Yéti qui a vu une étoile Oo

[Palatinus]

Ca ne dois pas empêcher de mettre des "k" de temps à autres, après tout c'est la marque de fabrique des ork, quelques mots dans le texte pour signifier que c'est de l'ork et pas de l'impérial du guetto, si vous voyer ce que je veux dire.

Point trop n'en faut, mais le néant n'apporte rien (tiens je pense avoir enfin compris le sens de la maxime "abyssus abyssum invocat")

Palatinus, ki an aprant tout les jour!

PS: trouvez les fautes, attention c'est dur...

[bembp]

Bon histoire de dire que je ne suis pas mort , mon texte non plus et grace a un petit coup de pouce d'un talentueux warfoiste, je pose ici une compilation de tous mes textes en format word pour simplifier la lecture a ceux qui voudraient le (re)lire

voila l'adresse elle sera disponible pendant 30 jours apres le dernier téléchargement

Login : (néant)

MDP : orks

voila encore merci a ceux qui m'ont lu et a ceux qui me liront. Je vais essayer de déchiffrer les 6 ou 8 pages de griffonnages que sont mon brouillon pour la suite .

a bientot

bembp

Modifié le 13 août 2008 par bembp

[bozboz]

Merci pour cette compile de tes texte.

Et merci de continuer cette magnifique histoire.

Et bon courage, j'espére a bientot.

[Monphiston]

slt a touse je suis nouveau sur le forum

bembp j ai lue ton histoire et je trouve qu elle dechire mais je voie que tu n a pas continuer ton histoire depuis au moin 2 ans

pourrait tu nous en voyer de tes nouvelle pour voire si tu continue l'histoire ?

je suis sur que beaucoup de gens attende la suite^^

Modifié le 16 mai 2010 par Monphiston